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Elevage d’insectes comestibles
Selon la FAO - Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture « D’ici 2050, plus de 9
milliards de personnes devront être nourries, tout comme les milliards d’animaux élevés chaque année, au
moment où la pollution des sols et de l’eau dus à la production animale intensive et le surpâturage
conduisent à la dégradation des forêts ».
Subvenir aux besoins alimentaires de ces milliards d’êtres humains, tout en respectant l’environnement,
est un des enjeux actuels majeurs. L’élevage d’insectes comestibles peut-il répondre à cette
problématique ?
Document 1 : Elevage et insectes comestibles.
La consommation d’insectes, qui porte le nom d’entomophagie,
est déjà répandue dans les cultures traditionnelles de certaines
régions d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine.
Les insectes comestibles contiennent des protéines de haute
qualité, des minéraux (calcium, phosphore, fer, magnésium), des
vitamines et des acides aminés pour les humains. En outre, les
grillons ont besoin de six fois moins de nourriture que les bovins,
quatre fois moins que les moutons et deux fois moins que les
porcs et les poulets pour produire la même quantité de protéine.
L’élevage d’insectes s’est largement développé depuis 15 ans.
Ainsi, on compte 20 000 fermes d’insectes en Thaïlande et des
fermes écologiques au Laos… Ils peuvent être élevés en utilisant
des déchets organiques et ils font l’objet de 7 récoltes par an. De plus, les élevages d’insectes se réalisent sur
des petites surfaces. Par conséquent, les insectes sont une source potentielle pour la production
conventionnelle de la protéine, soit à la consommation humaine directe, soit indirectement dans les aliments
reconstitués (avec la protéine extraite des insectes); et comme une source de protéines dans l’alimentation des
animaux.
http://www.fao.org
Document 2 : Elevage et gaz à effet
de serre.
Les gaz à effet de serre les plus
importants sont le dioxyde de
carbone (CO2), le méthane (CH4) et
l’oxyde nitreux (N2O). Les élevages
traditionnels pour la production de
viande produisent une grande
quantité d’ammoniac (NH3)
responsable de l’acidification et de la
nitrification des sols (voir graphique
ci-contre).
(Food and Agriculture Organization)