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I Problématique
Les changements climatiques est une réalité fortement ressentie depuis quelques années en
Algérie. Elle est très sensible à une variété de processus physique, chimique, et biologiques de
dégradation; et le changement climatique peut ajouter aux problèmes existants d’érosion et de
salinité des sols de dégradation des terres, de perte de la biodiversité de rareté de l’eau et de
désertification. Il y’aussi des préoccupatio
ns qu’une augmentation de la fréquence et de l’intensification des conditions plus sèches
peuvent être accompagnées d’une expansion vers le nord de la désertification. De tels
changements constituent des menaces majeures à l’approvisionnement en eau, à la santé
humaine et à la production alimentaire.Le XXIe siècle sera caractérisé par une augmentation
des températures, de l’ordre de 4° (pour l’Algérie il et prévue une augmentation de l’ordre de
1° C à 1,5° C à l’horizon 2020) et une diminution des pluies de l’ordre de 15 à 20% (Source
GIEC).
Du fait que l’Algérie soit située dans le bassin méditerranéen, elle reste une région très
vulnérable aux changements climatiques et catastrophes naturelles. Les scientifiques estiment
que des pluies et des orages comme ceux qui ont caractérisé les régions de Bab El Oued le
(samedi 10 novembre 2001 et qui ont faits 800 morts et 180 disparus ainsi que de nombreux
blessés) et Ghardaïa (1er Octobre 2008) et qui ont faits également 40 décès seront de plus en
plus fréquents et violents et dangereux. Le XXIe siècle sera caractérisé par une augmentation
des températures, de l’ordre de 4° (pour l’Algérie il et prévue une augmentation de l’ordre de
1° à 1,5° à l’horizon 2020) et une diminution des saisons de pluies.
Le nombre de personnes exposées à des risques associés aux risques climatiques a augmenté
surtout en Afrique. On assiste également à une hausse notable du nombre d’événements
climatiques extrêmes qui vont des crues soudains de courte durée aux sécheresses à grande
échelle. Ces catastrophes d’origine climatique résultent de l’extrême variabilité du climat.
Autrement dit, chaque fois que nous sommes menacés par les vagues de chaleur, les
inondations, les orages accompagnés de vents violents, nous devenons vulnérables parce que
ces événements dépassent nos moyens. On doit d’attendre à un nombre plus accru de
phénomènes extrêmes sous le régime actuel de réchauffement climatique. Car ceux-ci sont à
l’origine des aléas climatiques que nous observons aujourd’hui.
En Algérie, il est admis que des mesures sont nécessaires pour améliorer la capacité à s’adapter à
la variabilité hydrologique et aux phénomènes extrêmes (inondations et sécheresses) observés
aujourd’hui dans des circonstances dynamiques (notamment les pressions actuelles dues à la
démographie, à l’économie, à l’utilisation des terres et au développement régional), de même que
pour réduire les vulnérabilités significatives de la société, de l’économie et de l’environnement aux
impacts futurs.
Pour prévenir les conséquences négatives du changement climatique sur l’économie et les
moyens de subsistance, l’Algérie doit intensifier son programme de diversification agricole de
manière à assurer son autosuffisance alimentaire et à contribuer durablement à la sécurité
alimentaire pendant les années d’éventuels événements climatiques exceptionnels.
Par conséquent, l’Algérie, doit accorder une plus grande importance à la gestion des risques
climatiques, car nous pensons que le changement climatique est l’un des facteurs qui influent
sur le developpement, et qu’il doit donc être mieux pris en compte pour permettre d’instaurer
le développement durable en Algérie. Nous craignons par ailleurs que le changement climatique
ne soit même accrue, et qu'il ne devienne une menace majeure pour les moyens d'existence et
le développement.