• Risques d’événements météorologiques extrêmes. Les réponses à des événements
extrêmes récents ont révélé un degré de vulnérabilité plus élevé que ce qui figurait dans
le TAR. On a maintenant un degré de confiance plus grande sur l’augmentation prévue
des sécheresses, des vagues de chaleurs et des inondations, ainsi que de leurs impacts
néfastes.
• Distribution des impacts et des vulnérabilités. Il existe des différences aiguës entre les
régions et ceux qui sont les plus faibles économiquement sont souvent les plus
vulnérables au changement climatique. Il y a un nombre croissant d’indications de la plus
grande vulnérabilité de groupes particuliers, tels que les pauvres et les personnes âgées,
non seulement dans les pays en développement, mais aussi dans les pays développés.
• Les impacts agrégés. En comparaison avec ce qui figure dans le TAR, il est prévu que
les bénéfices marchands nets du changement climatique à court terme culminent pour
une amplitude plus faible du réchauffement, tandis que la projection des dommages pour
des amplitudes plus fortes du réchauffement est plus élevée. Les coûts nets des impacts
d’un réchauffement croissant devraient croître dans le temps.
• Risques de phénomènes de grande échelle. Un réchauffement mondial pendant de
nombreux siècles induirait une contribution au niveau de la mer de la seule dilatation
thermique beaucoup plus importante que celle observée au cours du 20ème siècle, avec la
perte de terres côtières et les impacts associés. Par rapport au TAR, on estime que le
risque de contributions additionnelles des calottes glaciaires devrait être supérieur aux
simulations des modèles.
Réduire les risques liés au changement climatique est urgent, possible et avantageux
économiquement …
Ni l’adaptation seule ni l’atténuation seule ne permettront d’éviter la totalité des impacts du
changement climatique; cependant, celles-ci peuvent se compléter et réduire significativement,
ensemble, les risques associés au changement climatique.
De nombreux impacts peuvent être réduits, retardés ou évités par la mitigation. Les efforts et les
investissements de mitigation au cours des deux ou trois prochaines décennies auront une forte
influence sur les possibilités d’atteindre les niveaux de stabilisation plus bas. Des délais dans la
réduction des émissions limiteront les possibilités d’atteindre les niveaux de stabilisation plus bas et
accroîtront les risques d’impacts plus sévères du réchauffement climatique.
Un large éventail d’options d’adaptation est disponible, mais une adaptation plus étendue que
l’actuelle est nécessaire pour réduire la vulnérabilité au changement climatique. Il existe des
obstacles, des limites et des coûts qui ne sont pas encore bien compris.
Pour de plus amples informations, le lecteur est invité à consulter :
les notes déjà produites par la délégation belge sur www.climat.be;
les traductions complètes officieuses (NL,FR) des résumés pour les décideurs politiques sur
www.climate.be/giec et www.belspo.be;
les documents complets du GIEC sur le site www.ipcc.ch.
Composition de la délégation belge :
Prof. Jean Pascal van Ypersele (UCL)
Prof. Aviel Verbruggen (UA)
Dr. Dominique Perrin (SPF Environnement)
Andrew Ferrone (UCL)
Dr. Ben Matthews (UCL)
Dr. Philippe Marbaix (UCL)
Martine Vanderstraeten (SPP Politique scientifique)