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DIMANCHE 4 DÉCEMBRE 2016
Il était environ minuit 15 ce sa-
medi lorsqu’un accident mortel
est survenu rue Ferrer à
Cuesmes (Mons). Alizée Ber-
bion, qui venait de fêter ses 18
ans en octobre, n’a pas survécu
au choc. Elle laisse derrière elle
trois frères, une sœur et de
nombreux proches pour qui
l’annonce de ce décès a été un
véritable choc. «
Nous sommes
anéantis
, nous a confié hier Ka-
der Benbouali, le beau-père
d’Alizée.
Elle ne demandait qu’à
vivre. Elle allait s’inscrire en coif-
fure, elle adorait les chevaux, elle
montait très bien. Elle était et res-
tera notre soleil jusqu'à la fin de
notre vie.
»
La jeune fille, domiciliée à Flé-
nu, faisait partie des trois passa-
gers se trouvant à bord de la
voiture, seule en cause,
conduite par un jeune homme
de 19 ans.
D’après le parquet de Mons,
l’un des pneus a éclaté, ce qui
expliquerait pourquoi le
conducteur a soudainement
perdu le contrôle avant de se re-
trouver sur le trottoir et de per-
cuter violemment la façade
d’une habitation ainsi que plu-
sieurs véhicules. Des bris de
verre, des marques de pneu et
d’autres traces de l’impact de-
meuraient d’ailleurs encore
bien visibles hier matin.
Blesser léger, le conducteur a
dans un premier temps pris la
fuite. Mais repéré par des rive-
rains, il a ensuite été interpellé
et menotté par la police avant
d’être hospitalisé, ce que nous
ont confirmé plusieurs habi-
tants. Les deux autres passagers
ont quant à eux été gravement
blessés.
Selon plusieurs témoins rencon-
trés sur place ce samedi, le véhi-
cule roulait à une vitesse exces-
sive. Le parquet précise qu’Ali-
zée ne portait pas de ceinture.
Des dires des proches de la vic-
time, qui ne pouvaient cacher
leur peine et leur colère
quelques heures après la ter-
rible nouvelle, le conducteur
avait consommé de l’alcool.
UN HOMME DE 33 ANS À
NIVELLES
A Nivelles, c’est samedi matin
qu’un accident dramatique a eu
lieu. Les pompiers brabançons
ont été appelés à intervenir vers
4h40 sur le contournement sud
de Nivelles (ring R24) entre la
chaussée de Charleroi et la
chaussée de Fontaine- l’Evêque.
Une camionnette a percuté l’ar-
rière d’un camion qui circulait
en direction du shopping de Ni-
velles, entre les carrefours de la
chaussée de Charleroi et du che-
min de Fontaine-l’Évêque. A
l’approche d’un rond-point, le
conducteur de la camionnette
roulait semble-t-il à une vitesse
trop élevée et n’a pas su s’arrê-
ter à temps pour éviter le poids
lourd qui s’était arrêté pour lais-
ser passer une voiture engagée
dans le giratoire. Le conducteur
né en 1983 et originaire de
Wauthier-Braine est décédé sur
place.
Enfin, une sortie de route sur la
N4 à Hogne a fait un blessé
grave samedi aux alentours de
7h. Alors qu’il circulait sur la
nationale en direction de Na-
mur, un homme de 37 ans a
perdu le contrôle de son véhi-
cule. La voiture est sortie de la
route et le conducteur a été
éjecté de l’habitacle. À l’arrivée
des pompiers de Marche et du
SMUR, la victime était incons-
ciente sur la route. Le conduc-
teur a été emmené dans un état
grave à l’hôpital de Marche. Au
niveau des circonstances de l’ac-
cident, le brouillard épais et le
verglas pourraient être les
causes de cet accident. -
RÉDACTIONS RÉGIONALES SUDPRESSE
Trois accidents, deux morts. © DR
Début de week-end
particulièrement
meurtrier sur nos
routes. Une jeune
femme a perdu la vie à
Cuesmes, un homme de 33 ans
est décédé à Nivelles et on
déplore 3 blessés graves dans
trois accidents. En cause : les
mauvaises conditions clima-
tiques mais aussi la vitesse.
La plus jeune victime n’avait que 18 ans
CONDITIONS CLIMATIQUES DIFFICILES ET VITESSE
Samedi matin
meurtrier sur nos
routes: deux morts
« To Audrey with love », au Ge-
meentemuseum de La Haye, rend
hommage à Audrey Hepburn à
travers les chefs-d’œuvre de satin,
de tulle et de soie que l’actrice por-
tait avec tant d’élégance.
Hubert de Givenchy, 89 ans, a pré-
paré durant un an cette exposition
à la fois moderne et teintée de nos-
talgie, veillant au moindre détail
de chacune des 100 tenues présen-
tées, dont un tiers jadis enfilées
par la star d’Hollywood.
Au début des années 50, le coutu-
rier Hubert de Givenchy refuse
d’abord d’habiller la jeune actrice
Audrey Hepburn. Puis se ravise,
conquis en un dîner.
«
Quand Audrey est venue me de-
mander de lui faire ses robes pour le
film Sabrina, je ne savais pas du tout
qui elle était et j’attendais Katharine
Hepburn
», raconte le couturier au
vernissage. «
Elle est arrivée frêle,
gracieuse, jeune, pétillante
», vêtue
«
comme une jeune fille de mainte-
nant
» d’un pantalon en coton, de
ballerines et d’un t-shirt dévoilant
son nombril, un chapeau de gon-
dolier vénitien à la main.
LE DÉBUT D’UNE BELLE HISTOIRE…
«
Je n’étais pas dans l’état de faire
une garde-robe importante pour Sa-
brina et je lui ai dit non, Mademoi-
selle, je ne peux pas vous habiller
»,
ajoute le couturier, assurant qu’il
ne disposait pas de suffisamment
de «
petites mains
», ces ouvrières
des grands ateliers. Devant ce re-
fus, Audrey Hepburn l’invite à dî-
ner, «
ce qui était surprenant pour
une jeune fille bien élevée
». À la
fin du repas, Givenchy, sous le
charme, lui propose de revenir le
lendemain à la maison de couture.
À l’écran, aux côtés de Humphrey
Bogart en 1954, Audrey Hepburn
porte ainsi une robe de bal ivoire
brodée de fleurs et bordée de noir,
signée Givenchy.
Elle demande que le Français l’ha-
bille dorénavant dans ses films
contemporains et porte, la même
année, une délicate robe ivoire à
motifs floraux quand elle reçoit
un Oscar. Ils deviennent amis
proches. «
Les vêtements de Given-
chy sont les seuls dans lesquels je
me sens moi-même. Plus qu’un sty-
liste, il est un créateur de personna-
lité
», avait déclaré l’actrice décé-
dée en 1993. -
Givenchy expose les
robes d’Audrey Hepburn
LA HAYE
Hubert de Givenchy au Gemeentemuseum de La Haye. © AFP
Des restes momifiés découverts
dans la Vallée des Reines en
Égypte ont enfin été identifiés
comme appartenant à la Reine
Nefertari, l’épouse du Pharaon
Ramsès II. Selon les archéo-
logues, il s’agirait de deux ge-
noux momifiés en très bon état
de conservation.
IDENTIFIÉS APRÈS 110 ANS
Ces restes ont été retrouvés en
1904, le jour de la découverte de
la somptueuse tombe de Nefer-
tari dans la Vallée des Reines.
À l’époque, il était impossible
de savoir si ces fragments momi-
fiés appartenaient ou non à la
reine. L’an passé, une équipe in-
ternationale d’archéologues a
été formée pour réexaminer
toutes les découvertes réalisées
en 1904 et pour lever le mystère
sur cette femme de pouvoir.
Leurs analyses ont permis d’en-
fin affirmé ce vendredi que ces
restes appartenaient à Neferta-
ri… Ce, 112 ans après leur dé-
couverte.
Les chercheurs étaient basés au
Musée égyptien de Turin en Ita-
lie pour effectuer leurs analyses.
Ils ont entre-autres utilisé la ra-
diographie et le carbone 14 dit
radiocarbone qui permet de da-
ter précisément les objets.
« Il n’y avait rien de certain jus-
qu’à ce vendredi
, a expliqué l’ar-
chéologue Joann Fletcher au
journal The Guardian.
Dans la
Vallée des Reines où étaient enter-
rées les nobles et les épouses
d’homme au pouvoir, de nom-
breuses tombes ont été réutilisées
pour d’autres personnes et/ou
pillées. Il n’est donc jamais sûr
que les restes découverts dans une
tombe appartiennent véritable-
ment au détenteur officiel de la
tombe représenté sur les murs ».
Nefertari Meryenmout est née
au XIIIème siècle avant notre ère.
Elle fut l’épouse principale et
préférée du Pharaon Ramsès II
qui en possédait huit autres.
Nefertari a été une figure im-
portante de son époque. Elle a
eu une grande influence sur le
pharaon qui tenait compte de
ses remarques et de ses conseils.
Elle le seconda dans toutes les
fonctions royales et religieuses.
À sa mort, Ramsès a été anéanti.
Il lui construit en dernier hom-
mage une tombe dans la Vallée
des Reines et lui dédia un
poème :
« Mon amour est unique,
et personne ne peut rivaliser avec
elle. En mourant, elle a volé mon
cœur ».
-
ALISON VLT.
Les restes momifiés de
Nefertari enfin identifiés
GRANDE DÉCOUVERTE
Une femme influente à son époque. © DR
Les conditions
climatiques
mais aussi la
vitesse sont à
l’origine de
ces crashs