3 DIMANCHE 4 DÉCEMBRE 2016 CONDITIONS CLIMATIQUES DIFFICILES ET VITESSE Samedi matin meurtrier sur nos routes: deux morts La plus jeune victime n’avait que 18 ans ébut de week-end particulièrement meurtrier sur nos routes. Une jeune femme a perdu la vie à Cuesmes, un homme de 33 ans est décédé à Nivelles et on déplore 3 blessés graves dans trois accidents. En cause : les mauvaises conditions climatiques mais aussi la vitesse. D Il était environ minuit 15 ce samedi lorsqu’un accident mortel est survenu rue Ferrer à Cuesmes (Mons). Alizée Berbion, qui venait de fêter ses 18 ans en octobre, n’a pas survécu au choc. Elle laisse derrière elle trois frères, une sœur et de nombreux proches pour qui l’annonce de ce décès a été un véritable choc. « Nous sommes anéantis, nous a confié hier Kader Benbouali, le beau-père d’Alizée. Elle ne demandait qu’à vivre. Elle allait s’inscrire en coiffure, elle adorait les chevaux, elle montait très bien. Elle était et restera notre soleil jusqu'à la fin de notre vie.» La jeune fille, domiciliée à Flé- Les conditions climatiques mais aussi la vitesse sont à l’origine de ces crashs meuraient d’ailleurs encore bien visibles hier matin. Blesser léger, le conducteur a dans un premier temps pris la fuite. Mais repéré par des riverains, il a ensuite été interpellé et menotté par la police avant d’être hospitalisé, ce que nous ont confirmé plusieurs habitants. Les deux autres passagers ont quant à eux été gravement blessés. Selon plusieurs témoins rencontrés sur place ce samedi, le véhicule roulait à une vitesse excessive. Le parquet précise qu’Alizée ne portait pas de ceinture. Des dires des proches de la victime, qui ne pouvaient cacher leur peine et leur colère quelques heures après la terrible nouvelle, le conducteur avait consommé de l’alcool. trouver sur le trottoir et de percuter violemment la façade d’une habitation ainsi que plusieurs véhicules. Des bris de verre, des marques de pneu et d’autres traces de l’impact de- UN HOMME DE 33 ANS À NIVELLES A Nivelles, c’est samedi matin qu’un accident dramatique a eu lieu. Les pompiers brabançons ont été appelés à intervenir vers 4h40 sur le contournement sud de Nivelles (ring R24) entre la nu, faisait partie des trois passagers se trouvant à bord de la voiture, seule en cause, conduite par un jeune homme de 19 ans. D’après le parquet de Mons, l’un des pneus a éclaté, ce qui expliquerait pourquoi le conducteur a soudainement perdu le contrôle avant de se re- LA HAYE Trois accidents, deux morts. © DR chaussée de Charleroi et la chaussée de Fontaine- l’Evêque. Une camionnette a percuté l’arrière d’un camion qui circulait en direction du shopping de Nivelles, entre les carrefours de la chaussée de Charleroi et du chemin de Fontaine-l’Évêque. A l’approche d’un rond-point, le conducteur de la camionnette roulait semble-t-il à une vitesse trop élevée et n’a pas su s’arrêter à temps pour éviter le poids lourd qui s’était arrêté pour laisser passer une voiture engagée dans le giratoire. Le conducteur né en 1983 et originaire de Wauthier-Braine est décédé sur place. Enfin, une sortie de route sur la N4 à Hogne a fait un blessé grave samedi aux alentours de 7h. Alors qu’il circulait sur la nationale en direction de Namur, un homme de 37 ans a perdu le contrôle de son véhi- cule. La voiture est sortie de la route et le conducteur a été éjecté de l’habitacle. À l’arrivée des pompiers de Marche et du SMUR, la victime était inconsciente sur la route. Le conducteur a été emmené dans un état grave à l’hôpital de Marche. Au niveau des circonstances de l’accident, le brouillard épais et le verglas pourraient être les causes de cet accident. RÉDACTIONS RÉGIONALES SUDPRESSE GRANDE DÉCOUVERTE Givenchy expose les Les restes momifiés de robes d’Audrey Hepburn Nefertari enfin identifiés Des restes momifiés découverts dans la Vallée des Reines en Égypte ont enfin été identifiés comme appartenant à la Reine Nefertari, l’épouse du Pharaon Ramsès II. Selon les archéologues, il s’agirait de deux genoux momifiés en très bon état de conservation. Hubert de Givenchy au Gemeentemuseum de La Haye. © AFP « To Audrey with love », au Gemeentemuseum de La Haye, rend hommage à Audrey Hepburn à travers les chefs-d’œuvre de satin, de tulle et de soie que l’actrice portait avec tant d’élégance. Hubert de Givenchy, 89 ans, a préparé durant un an cette exposition à la fois moderne et teintée de nostalgie, veillant au moindre détail de chacune des 100 tenues présentées, dont un tiers jadis enfilées par la star d’Hollywood. Au début des années 50, le couturier Hubert de Givenchy refuse d’abord d’habiller la jeune actrice Audrey Hepburn. Puis se ravise, conquis en un dîner. « Quand Audrey est venue me de- mander de lui faire ses robes pour le film Sabrina, je ne savais pas du tout qui elle était et j’attendais Katharine Hepburn », raconte le couturier au vernissage. « Elle est arrivée frêle, gracieuse, jeune, pétillante », vêtue « comme une jeune fille de maintenant » d’un pantalon en coton, de ballerines et d’un t-shirt dévoilant son nombril, un chapeau de gondolier vénitien à la main. LE DÉBUT D’UNE BELLE HISTOIRE… « Je n’étais pas dans l’état de faire une garde-robe importante pour Sabrina et je lui ai dit non, Mademoiselle, je ne peux pas vous habiller », ajoute le couturier, assurant qu’il ne disposait pas de suffisamment de « petites mains », ces ouvrières des grands ateliers. Devant ce refus, Audrey Hepburn l’invite à dîner, « ce qui était surprenant pour une jeune fille bien élevée ». À la fin du repas, Givenchy, sous le charme, lui propose de revenir le lendemain à la maison de couture. À l’écran, aux côtés de Humphrey Bogart en 1954, Audrey Hepburn porte ainsi une robe de bal ivoire brodée de fleurs et bordée de noir, signée Givenchy. Elle demande que le Français l’habille dorénavant dans ses films contemporains et porte, la même année, une délicate robe ivoire à motifs floraux quand elle reçoit un Oscar. Ils deviennent amis proches. « Les vêtements de Givenchy sont les seuls dans lesquels je me sens moi-même. Plus qu’un styliste, il est un créateur de personnalité », avait déclaré l’actrice décédée en 1993. - IDENTIFIÉS APRÈS 110 ANS Ces restes ont été retrouvés en 1904, le jour de la découverte de la somptueuse tombe de Nefertari dans la Vallée des Reines. À l’époque, il était impossible de savoir si ces fragments momifiés appartenaient ou non à la reine. L’an passé, une équipe internationale d’archéologues a été formée pour réexaminer toutes les découvertes réalisées en 1904 et pour lever le mystère sur cette femme de pouvoir. Leurs analyses ont permis d’enfin affirmé ce vendredi que ces restes appartenaient à Nefertari… Ce, 112 ans après leur découverte. Les chercheurs étaient basés au Musée égyptien de Turin en Italie pour effectuer leurs analyses. Ils ont entre-autres utilisé la radiographie et le carbone 14 dit radiocarbone qui permet de dater précisément les objets. « Il n’y avait rien de certain jusqu’à ce vendredi, a expliqué l’archéologue Joann Fletcher au journal The Guardian. Dans la Vallée des Reines où étaient enterrées les nobles et les épouses d’homme au pouvoir, de nombreuses tombes ont été réutilisées pour d’autres personnes et/ou pillées. Il n’est donc jamais sûr que les restes découverts dans une tombe appartiennent véritablement au détenteur officiel de la Une femme influente à son époque. © DR tombe représenté sur les murs ». Nefertari Meryenmout est née au XIIIème siècle avant notre ère. Elle fut l’épouse principale et préférée du Pharaon Ramsès II qui en possédait huit autres. Nefertari a été une figure importante de son époque. Elle a eu une grande influence sur le pharaon qui tenait compte de ses remarques et de ses conseils. Elle le seconda dans toutes les fonctions royales et religieuses. À sa mort, Ramsès a été anéanti. Il lui construit en dernier hommage une tombe dans la Vallée des Reines et lui dédia un poème : « Mon amour est unique, et personne ne peut rivaliser avec elle. En mourant, elle a volé mon cœur ». ALISON VLT. 3