fiche infiltration rachis

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 Monsieur ………………..
a donné son accord pour que l’examen soit réalisé.
Le
Signature :
INFILTRATIONS LOMBAIRES ET CERVICALES
DES TROUS DE CONJUGAISON– DES ARTICULAIRES POSTERIEURES
INFILTRATIONS EPIDURALES
La loi fait obligation au médecin d’informer le plus complètement possible le patient avant de réaliser un acte
notamment lorsque celui-ci comporte un geste interventionnel.
Votre médecin traitant vous a prescrit une infiltration rachidienne (infiltration d’un trou de conjugaison lombaire ou
cervical, injection péri-radiculaire, infiltration épidurale ….).
Cet examen consiste à injecter dans l’espace péridural ou en péri-radiculaire un produit anti-inflammatoire de type
dérivés corticoïdes (Hydrocortancyl). L’abord de l’aiguille est réalisé le plus souvent sous anesthésie locale (Xylocaïne) et
on contrôle le bon positionnement par l’injection de produit de contraste (produit Iodé type Iopamiron 200 ou 300). Le
médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen et évaluer la prise de risque par rapport au gain
thérapeutique espéré. Il doit avoir en sa possession, le jour de l’examen, la totalité des documents radiologiques et vos
traitements actuellement en cours. En cas de désaccord, de suspicion d’incompatibilité, de contre-indication à la réalisation
de cet examen, ce dernier peut être annulé.
Risques infectieux
Remarques :
Risques
neurologiques
Remarques :
Risques
exceptionnels :
Remarques :
Toute injection, tout acte interventionnel comporte un risque infectieux, prévenu par les
précautions d’asepsie référencées dans un protocole d’examen précis. Il pourrait se traduire par la
survenue de réactions inhabituelles dans les 24 à 48 heures à type de fièvre, de douleurs plus ou
moins importantes, une raideur de la nuque….
Cette complication est tout à fait exceptionnelle mais elle pourrait être très grave si elle n’était pas
traitée rapidement.
Au moindre doute, vous devez nous contacter très rapidement.
Deux risques principaux sont à retenir :
*Lors d’un abord foraminal ou péri-radiculaire, le risque de piqûre d’une racine : celui-ci entraîne
une douleur « électrique »brutale irradiant dans le territoire du nerf au niveau de toute la jambe.
Habituellement, on ne fait qu’effleurer la racine car elle est parfois difficile à repérer : en dehors de
la réaction immédiate, il n’existe pas de séquelle. Une piqûre vraie de racine pourrait par contre
s’accompagner de troubles neurologiques dans le territoire radiculaire.
*Le deuxième risque est celui lors d’un abord foraminal ou d’une épidurale, de réaliser une plaie de
la dure-mère, qui enveloppe le sac dural dans lequel passent les racines. Cette piqûre peut entraîner
une fuite de liquide céphalo-rachidien et favoriser indirectement la survenue de nausées, maux de
têtes, vertiges. La plupart du temps, ces troubles restent modérés et traitables médicalement.
Dans des cas extrêmes avec troubles de l’équilibre, est pratiqué secondairement un geste
d’oblitération de la fuite par des anesthésistes.
Récemment ont été signalés par l’AFSSAPS la survenue d’accidents neurologiques graves
( paraplégie, tétraplégie ) dans les suites de réalisation de ce type d’injection, dont la cause n’est pas
clairement identifiée (origine vasculaire ?).
Ce risque apparaît majoré si il est pratiqué chez un patient déjà opéré. Dans ce contexte, l’indication
de ce type d’infiltration doit être décidée en commun accord avec tous vos médecins.
Membre d’une AGA, acceptant les honoraires par chèques libellés à son nom
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Risques
hémorragiques
La mise en place d’une aiguille peut entraîner, dans des cas exceptionnels, une plaie veineuse voire
artérielle. La plupart du temps, un simple hématome peut être la traduction de cet accident mineur.
Au voisinage des structures nerveuses, le risque est cependant celui d’une compression radiculaire
avec douleur dans le territoire de la racine. De même un hématome dans l’espace épidural peut
entraîner une compression d’une ou plusieurs racines, voir des troubles sensitifs et moteurs dans les
membres inférieurs. Toute sensation anormale ressentie dans les jambes doit être signalée en cours
et après l’examen.
Ce risque peut être majoré par plusieurs facteurs :
*Il est important de signaler toute maladie de sang connue (troubles connus de l’hémostase…) ou
l’existence de saignements anormalement prolongés (saignement du nez…,).
*Il est impératif de signaler toute prise de médicament connue pour fluidifier le sang :
=>Les anticoagulants à type d’anti-vitamine K (Sintrom, Previscan….
=>L’utilisation d’héparine (par injection sous cutanée)
=>Le traitement médicamenteux antiplaquettaire : il peut s’agir soit de dérivés de l’aspirine
(Aspégic, Kardégic…) de produits de type Plavix, Ticlid…
=>Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (Voltarène, Profenid, …)
=>Les antidépresseurs (Prozac , Deroxat….)
Remarques :
Certains médicaments imposent leur arrêt avant l’intervention, leur remplacement, ou le respect de
délai avant l’injection. Seul votre médecin traitant ou le médecin prescripteur de ce traitement
anticoagulant est habilité à donner l’autorisation d’interrompre ce traitement.
Quelque soit le produit, nous nous réservons la possibilité de récuser l’indication en cas de
doute ou de non respect des modalités d’interruption des produits.
Efficacité du
traitement :
Le but de cette infiltration est de diminuer l’œdème péri-radiculaire lié notamment à une pathologie
discale. Il ne traite pas la hernie mais permet la diminution des effets secondaires sur la racine et la
réduction de la douleur.
Le taux de réussite est évalué à 75%. L’échec reste possible, se traduisant par l’absence
d’amélioration de la symptomatologie douloureuse.
Un délai de 8 jours minimum est demandé pour juger de l’inefficacité éventuelle d’une infiltration.
Risques allergiques
*Il est rare que l’injection d’un produit iodé déclenche des réactions allergiques.
Les réactions sont la plupart du temps mineures à type de douleurs locales. La diffusion du produit
de contraste dans l’organisme peut être suivie de réactions plus générales : rougeurs, éruption
cutanée, oppression, œdème laryngé de la face.
Le choc allergique est théorique, exceptionnel, mais ne peut être totalement éliminé. Dans des cas
extrêmes, en cas de choc majeur, un transfert en service de réanimation peut s’imposer.
*L’injection de corticoïdes peut entraîner des « flush » se traduisant par des grandes sensations de
chaleur, de rougeur. Ce flush est temporaire et régressif.
*Ces réactions sont à distinguer des simples chocs vagaux liés à l’anxiété du patient, pouvant
entraîner la survenue d’un malaise au cours de l’examen voire d’une perte de connaissance
temporaire, avec récupération rapide.
Remarques :
Risque
d’irradiation :
L’infiltration sous contrôle scopique utilise des rayons X.
Il est tout fait pour diminuer au maximum l’irradiation en limitant le temps de scopie , en utilisant
des artifices pour limiter le champs d’irradiation et les doses. Aucun risque d’irradiation n’a été
démontré compte tenu des faibles doses, par rapport au bénéfice escompté.
Par contre, tout geste de radiologie interventionnelle est contre-indiqué chez une
femme enceinte. Si vous êtes enceinte ou susceptible de l’être, merci de le signaler avant tout
examen
Il est normal que vous posiez des questions sur l’examen que vous êtes amené à passer.
Nous espérons y avoir répondu et vous avoir informé des risques potentiels.
Nous restons à votre entière disposition pour de plus amples renseignements si nécessaire.
Vous êtes libre d’accepter ou de refuser, après ces informations, la réalisation de l’examen proposé par votre médecin.
Dr C.DELIN
Dr D.FOLINAIS
Dr C.RADIER
Dr Ph. THELEN
Membre d’une AGA, acceptant les honoraires par chèques libellés à son nom
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