Histoire de Menton
Au XIII, Menton figure dans les archives, la convention élaborée à Aix, signée par le comte
de Provence et la république de Gênes le 21 juillet 1262, reconnnaît Puypin et Menton comme
possessions de Guillaume Vento (famille génoise).
19 avril 1346 : Acquisition de la ville par Charles 1er Grimaldi, fils de Rainier 1er qui
portera le titre de seigneur de Monaco en 1355
De 1346 à 1524 : guerre civiles génoises entre les guelfes et les gibelins qui entrainent
l’expulsion des Grimaldi en 1357.
De 1524 à 1641 : Développement du protectorat espagnol sur Monaco, Roquebrune et
Menton.
De 1597 à 1662 : règne de Honoré II ; il est seigneur de Monaco, Menton, Roquebrune de
1604 à 1632 et prince de Monaco jusqu’en 1662,
A Menton, le 28 septembre 1975 une place a été inaugurée à son nom, il est d’ailleurs le
créateur de l’église Saint-Michel (édifiée à partir de 1639 qui a été ouvert au culte en 1653 et
consacrée le 8 mai 1675) du couvents des Capucins et de la Madone, le Bastion et le
percement de la rue Neuve.
Le 14 septembre 1641 : signature du Traité de Péronne qui permet à Monaco, Menton, et
Roquebrune de passer sous le protectorat français jusqu’en 1701.
En 1671 Création du Magistrat des citrons par Louis 1er, un conseil qui supervise à la
cueillette et au commerce des citrons
Menton se développe grâce à l’accroissement de la population qui est de 1720 habitants à la
fin du XVIIème.
1814 : Menton fit partie à nouveau de la principauté de Monaco et se souleva en 1848, fut
occupé par les troupes sardes jusqu’en 1859
1848 : révolution de la population mentonnaise pour les mouvements de la liberté
15 avril 1860 : décision par vote de devenir français
Le 2 février 1861 : Rattachement définitif à la France par le traité de Paris après l’accord
passé entre Napoléon III
Le rattachement de la Savoie et du Comté de Nice (1860)
Suite à l'entrevue de Plombières, le 21 juillet 1858, le ministre des États de Savoie Camillo
Cavour promet à Napoléon III le duché de Savoie et le comté de Nice, en échange de l'appui
français à la politique d'unification de l'Italie (Risorgimento) menée par le roi Victor-
Emmanuel II de Savoie. Cette proposition est officialisée par un traité à Turin en décembre
1858.
Après les victoires sur l'Autriche en 1859 (Magenta et Solferino), et l'armistice de Villafranca,
la cession, par l'Autriche de la Lombardie à la France, qui la rétrocède au Piémont, Napoléon
III réclame la Savoie et Nice.
Avec le traité de Turin, le 24 mars 1860, le roi Victor-Emmanuel II consent à céder le duché
de Savoie et le comté de Nice, après consultation des populations, qui se déroulent en avril
1860.
A partir de cette date, le « comté de Nice » redevient le département des Alpes-Maritimes
connu sous la révolution.
Dans le traité de Turin, l'Italie conserve dans son giron les localités de Tende, La Brigue,
Mollières.
Toutes ces localités finiront par devenir françaises à l'issue de la Seconde Guerre mondiale
par le traité de Paris (1947), dernier ajout majeur au territoire national français et au
département des Alpes-Maritimes.