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Dossier pédagogique
Après grand c’est comment ?
D’après un texte de Claudine Galéa
Compagnie Manie
Cirque/Théâtre
A partir de 6 ans
Durée : 50 min
Contacts : Vanessa Douzon 0688768992 – Vincent Regnard 0684080587
Compagnie Manie ; BP GG10 ; 2, rue des corroyeurs ; 21000 Dijon
[email protected] / http : //compagniemanie.blogspot.fr/
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Sommaire
I. Présentation du spectacle et note d’intention
II. Distribution et présentation de la compagnie
III. Etre spectateur, exemple de charte du spectateur
IV. Du cirque traditionnel au cirque contemporain,
Liens entre circassien et comédien
V. Activités possibles autour du spectacle
VI. Annexes
I.
Présentation du spectacle
Aprè
s grand c’est comment
Création décembre 2014
Pour sa quatrième création, la compagnie Manie souhaite aborder des problématiques liées à l’enfance et
faire se rencontrer le jonglage et l’écriture théâtrale contemporaine en s’appuyant sur un texte d’auteur.
Après quelques recherches dans le répertoire
Claudine Galéa retient toute
notre attention.
Je m'appelle Titus
Je suis un petit garçon qui se tait
Les Grands voudraient que je parle
Tout le monde voudrait que je parle
Mes parents mes
Tous les gens que je rencontre
Je le vois dans leurs yeux
On voit tout dans les yeux
Les yeux disent mieux que les bouches
Pourquoi j'aurais besoin de parler ?
Publié en 2013, cet ouvrage
met en scène Titus, un petit garçon qui ne parle pas et qui passe son temps à
rêver. Il voit et entend des choses que les Gran
Dans le monde de Titus, la soupe et l’escalier nous parlent, les rêve
sentiments et de leurs points de vue.
Ce texte s’adresse autant aux parents que nous sommes, qu’aux enfants que nous avons été. C’est un
manifeste poétique pour le droit de rêver et de prendre son temps. Ici, la
leurs droits, et supplient les petits comme les grands de les replacer au cœur de leur existence.
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Présentation du spectacle
et note d’intention
s grand c’est comment
?
Pour sa quatrième création, la compagnie Manie souhaite aborder des problématiques liées à l’enfance et
faire se rencontrer le jonglage et l’écriture théâtrale contemporaine en s’appuyant sur un texte d’auteur.
Après quelques recherches dans le répertoire
jeune public actuel, «
Après grand c’est comment
notre attention.
Je m'appelle Titus
Je suis un petit garçon qui se tait
Les Grands voudraient que je parle
Tout le monde voudrait que je parle
Mes parents mes
grands-parents
Mon maître à l'école
Tous les gens que je rencontre
Je le vois dans leurs yeux
On voit tout dans les yeux
Les yeux disent mieux que les bouches
Pourquoi j'aurais besoin de parler ?
Dessin Goele Dewanckel
met en scène Titus, un petit garçon qui ne parle pas et qui passe son temps à
rêver. Il voit et entend des choses que les Gran
ds, trop pressés, trop occupés,
n’arrivent plus à percevoir.
Dans le monde de Titus, la soupe et l’escalier nous parlent, les rêve
s et les histoires nous font part de leurs
sentiments et de leurs points de vue.
Ce texte s’adresse autant aux parents que nous sommes, qu’aux enfants que nous avons été. C’est un
manifeste poétique pour le droit de rêver et de prendre son temps. Ici, la
nature et les rêves reprennent
leurs droits, et supplient les petits comme les grands de les replacer au cœur de leur existence.
Pour sa quatrième création, la compagnie Manie souhaite aborder des problématiques liées à l’enfance et
faire se rencontrer le jonglage et l’écriture théâtrale contemporaine en s’appuyant sur un texte d’auteur.
Après grand c’est comment
? » de
Dessin Goele Dewanckel
met en scène Titus, un petit garçon qui ne parle pas et qui passe son temps à
n’arrivent plus à percevoir.
s et les histoires nous font part de leurs
Ce texte s’adresse autant aux parents que nous sommes, qu’aux enfants que nous avons été. C’est un
nature et les rêves reprennent
leurs droits, et supplient les petits comme les grands de les replacer au cœur de leur existence.
Note d’intention
Après grand c’est comment est un projet pour prendre le temps d’interroger notre rapport au réel, à
travers les yeux d’un enfant qui réclame le droit au silence, à la rêverie et à la contemplation.
C’est une véritable grève de la parole qu’entame Titus, 7
concession contre le monde des adultes et leur rythme effréné, face à ces mots qui sonnent creux et qui
semblent avoir pour seule fonction
,
L’écriture de Claudine Galéa
nous fait entrer dans le monde intérieur de Titus, et redonne à la langue toute
sa puissance d’évocation et d’invention. Sous le regard de Titus, les adultes se perdent dans une
énumération sans fin des tâches du quotidien, ils s’agitent et s’impatientent
l’essentiel. De son côté, Titus provoque une avalanche de questions, réinvente les mots, s’attarde sur les
détails, dialogue avec les objets et les rêves, papillonne…
En bref, Titus nage à contre-
courant de ces Grands qui veulent
silence et la lenteur du petit garçon agissent comme une véritable onde de choc, capable (parfois) de les
ébranler dans leurs habitudes et certitudes.
Sa présence silencieuse au monde résonne comme un cri «
pour mordre la vie avec les dents de ceux qui ne sont pas encore devenus grands, car après grand…
Veux
Veux
Il faut l’embrasser le chouchouter le câliner le butiner
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Après grand c’est comment est un projet pour prendre le temps d’interroger notre rapport au réel, à
travers les yeux d’un enfant qui réclame le droit au silence, à la rêverie et à la contemplation.
C’est une véritable grève de la parole qu’entame Titus, 7
ans, une entrée en résistance radicale et sans
concession contre le monde des adultes et leur rythme effréné, face à ces mots qui sonnent creux et qui
,
d’organiser le réel.
Toutlemonde meurt d’ennui
Toutlemonde court sans raison
Toutlemonde parle sans savoir
Toutlemonde dit la même chose
nous fait entrer dans le monde intérieur de Titus, et redonne à la langue toute
sa puissance d’évocation et d’invention. Sous le regard de Titus, les adultes se perdent dans une
énumération sans fin des tâches du quotidien, ils s’agitent et s’impatientent
, et passent à côté de
l’essentiel. De son côté, Titus provoque une avalanche de questions, réinvente les mots, s’attarde sur les
détails, dialogue avec les objets et les rêves, papillonne…
courant de ces Grands qui veulent
le « capturer
», le normaliser, et sur qui le
silence et la lenteur du petit garçon agissent comme une véritable onde de choc, capable (parfois) de les
ébranler dans leurs habitudes et certitudes.
Sa présence silencieuse au monde résonne comme un cri «
peterpanesque
» pour réenchanter le quotidien,
pour mordre la vie avec les dents de ceux qui ne sont pas encore devenus grands, car après grand…
Souviens-toi avant
On avait le temps
Toujours le moment
On est pas juste papa maman
Veux
-tu être mon APrends-moi dans tes bras
Veux
-tu être mon ATout de suite Maintenant
Veux-tu être mon A
On n’a pas le temps d’attendre
Que l’A soit passé
Il faut l’embrasser le chouchouter le câliner le butiner
Le temps de l’A
Le temps de l’Amour
Après grand c’est comment est un projet pour prendre le temps d’interroger notre rapport au réel, à
travers les yeux d’un enfant qui réclame le droit au silence, à la rêverie et à la contemplation.
ans, une entrée en résistance radicale et sans
concession contre le monde des adultes et leur rythme effréné, face à ces mots qui sonnent creux et qui
nous fait entrer dans le monde intérieur de Titus, et redonne à la langue toute
sa puissance d’évocation et d’invention. Sous le regard de Titus, les adultes se perdent dans une
, et passent à côté de
l’essentiel. De son côté, Titus provoque une avalanche de questions, réinvente les mots, s’attarde sur les
», le normaliser, et sur qui le
silence et la lenteur du petit garçon agissent comme une véritable onde de choc, capable (parfois) de les
» pour réenchanter le quotidien,
pour mordre la vie avec les dents de ceux qui ne sont pas encore devenus grands, car après grand…
Avec ce projet, nous nous saisissons de ce cri poétique lancé par Claudine Galéa, pour nous questionner sur
notre rapport au temps et au langage, nous qui jonglons avec le réel à en perdre haleine, nous qui parlons
souvent pour ne rien dire.
Pour interpr
éter ce poème dramatique mis en scène par Marion Chobert, nous écrivons le spectacle pour
un comédien et un jongleur.
Pierre-
Antoine Rousseau interprètera
enfants...). Nous traitons
la pièce comme un poème intérieur de Titus, et non comme une mise en jeu de
différents personnages. Ceux-
ci prennent la forme de voix, souvent intrusives, dérangeantes, venues du
monde extérieur, et filtrées par les ressentis et émotions de Titus. Le coméd
passeur du monde intérieur de Titus pour le public.
C’est le jongle
ur, Vincent Regnard, qui donnera
silencieusement son propre langage avec le monde à travers les objets
balles de jonglage
, ce petit garçon qui cherche sans relâche un nouvel équilibre dans une réalité tous
azimuts.
Nous allons donc adapter, rechercher, créer une partition jonglée traduisant une écriture littéraire. Cela
no
us amène sur d’autres chemins, à réinventer un processus de composition pour trouver un juste
équilibre entre ce qui est dit par la parole et ce qui est raconté par le mouvement des corps et des objets.
Nous ferons ainsi dialoguer le visuel et les mots p
qui émane de l’intérieur intime
de Titus
comme une légère brise, qui
vien
soleil.
Nous avons imaginé que l’univers de Titus pouvait se composer de jeux en bois à grande échelle. Ainsi la
scénographie
se dévoile au fur et à mesure du spectacle dans ses formes et ses couleurs. Au départ
un simple escalier qui ap
rès plusieurs étapes (ba
imaginaires) finit par se transformer en un jardin d’enfants coloré.
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Avec ce projet, nous nous saisissons de ce cri poétique lancé par Claudine Galéa, pour nous questionner sur
notre rapport au temps et au langage, nous qui jonglons avec le réel à en perdre haleine, nous qui parlons
éter ce poème dramatique mis en scène par Marion Chobert, nous écrivons le spectacle pour
Antoine Rousseau interprètera
toutes les voix du texte (Titus, le père, la mère, le maître d’école, les
la pièce comme un poème intérieur de Titus, et non comme une mise en jeu de
ci prennent la forme de voix, souvent intrusives, dérangeantes, venues du
monde extérieur, et filtrées par les ressentis et émotions de Titus. Le coméd
ien prend ainsi le statut de
passeur du monde intérieur de Titus pour le public.
ur, Vincent Regnard, qui donnera
corps au personnage de Titus ;
ce personnage qui invente
silencieusement son propre langage avec le monde à travers les objets
qui le compose
, ce petit garçon qui cherche sans relâche un nouvel équilibre dans une réalité tous
Nous allons donc adapter, rechercher, créer une partition jonglée traduisant une écriture littéraire. Cela
us amène sur d’autres chemins, à réinventer un processus de composition pour trouver un juste
équilibre entre ce qui est dit par la parole et ce qui est raconté par le mouvement des corps et des objets.
Nous ferons ainsi dialoguer le visuel et les mots p
our ce duo d’interprètes
accompagné
de Titus
et nous ouvre à son imaginaire.
Ce sera parfois juste
vien
dra chatouiller nos oreilles et
nous apaiser comme un
Nous avons imaginé que l’univers de Titus pouvait se composer de jeux en bois à grande échelle. Ainsi la
se dévoile au fur et à mesure du spectacle dans ses formes et ses couleurs. Au départ
rès plusieurs étapes (ba
lançoire, mur, couloir et
autres constructions plus
imaginaires) finit par se transformer en un jardin d’enfants coloré.
Marion Chobert et Vincent Regnard
Avec ce projet, nous nous saisissons de ce cri poétique lancé par Claudine Galéa, pour nous questionner sur
notre rapport au temps et au langage, nous qui jonglons avec le réel à en perdre haleine, nous qui parlons
éter ce poème dramatique mis en scène par Marion Chobert, nous écrivons le spectacle pour
toutes les voix du texte (Titus, le père, la mère, le maître d’école, les
la pièce comme un poème intérieur de Titus, et non comme une mise en jeu de
ci prennent la forme de voix, souvent intrusives, dérangeantes, venues du
ien prend ainsi le statut de
ce personnage qui invente
qui le compose
nt et ses secrètes
, ce petit garçon qui cherche sans relâche un nouvel équilibre dans une réalité tous
Nous allons donc adapter, rechercher, créer une partition jonglée traduisant une écriture littéraire. Cela
us amène sur d’autres chemins, à réinventer un processus de composition pour trouver un juste
équilibre entre ce qui est dit par la parole et ce qui est raconté par le mouvement des corps et des objets.
accompagné
par une musique
Ce sera parfois juste
un son,
nous apaiser comme un
doux rayon de
Nous avons imaginé que l’univers de Titus pouvait se composer de jeux en bois à grande échelle. Ainsi la
se dévoile au fur et à mesure du spectacle dans ses formes et ses couleurs. Au départ
, il y a
autres constructions plus
Marion Chobert et Vincent Regnard
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