XOTIQUES ENVAHISSANTE Crassule des étangs New Zealand pigmyweed Nadelkraut Nom scientifique Crassula helmsii (T. Kirk) Cock. Famille des Crassulacées Type biologique et période de floraison Plante vivace amphibie de 8 à 60 cm, fleurissant de juin à septembre. Milieu d’accueil Eaux stagnantes, rives d’étangs, ornement des pièces d’eau. Origine géographique Australie, Nouvelle-Zélande Modalité d’apparition en Europe Introduite comme plante d’aquarium et de bassin, la Crassule des étangs fut trouvée pour la première fois au Royaume-Uni dans les années 1950, puis observée en Belgique et en Allemagne au début des années 1980, aux Pays-Bas en 1995 et en France en 2000 et 2002. Distribution actuelle en Europe et en Lorraine Hormis dans les îles britanniques, la présence de l’espèce dans les différents pays d’Europe est plutôt récente, mais les observations semblent se multiplier rapidement ces dernières années. En Lorraine, cette plante fut observée pour la première fois en 2002 dans une source phréatique de la vallée de la Meuse et un peu plus tard dans une ancienne gravière reconvertie en étang de pêche dans la vallée de la Meurthe. www.jardinbotaniquedenancy.eu Infographie : Pierre-François VALCK / Conservatoire et Jardins Botaniques de Nancy XOTIQUES ENVAHISSANTE Reproduction et modes de propagation L’espèce se multiplie essentiellement par reproduction végétative : des fragments aussi petits qu’un seul nœud sur 1 cm de tige suffisent à produire de nouvelles plantes ! Ces petits fragments sont facilement transportés avec l’eau, la boue ou par la faune sauvage vers de nouveaux sites. Ajoutons que la Crassule des étangs est toujours largement utilisée en aquariophilie, ce qui augmente les risques d’introductions accidentelles (par négligence) dans le milieu naturel. Impacts sur l’environnement Par la vigueur de sa croissance végétative, cette plante de petite taille est capable de produire rapidement de vastes tapis denses, qui entrent en compétition avec la flore indigène. Elle peut ainsi obstruer des étangs, des canaux, …et conduit à un appauvrissement de la biodiversité. Modalités de contrôle ou d’éradication La lutte contre cette espèce est très difficile. L’arrachage mécanique fragmente la plante et contribue à sa dissémination. L’emploi d’herbicide en milieu aquatique est toujours délicat. Seule l’utilisation de matériau fournissant un ombrage dense donnerait des résultats dans certains cas. La solution la plus efficace consisterait à éviter l’implantation de nouvelles colonies. www.jardinbotaniquedenancy.eu Infographie : Pierre-François VALCK / Conservatoire et Jardins Botaniques de Nancy XOTIQUES ENVAHISSANTE Photographies : David Gouvenel, Guy Seznec / CJBN www.jardinbotaniquedenancy.eu Infographie : Pierre-François VALCK / Conservatoire et Jardins Botaniques de Nancy