Pauline Nina Mehekeu Dadjeu 23 (1)

Telechargé par NINA Dadjeu
Examen final Didactique du français au cycle moyen (été 2024)
L’examen est composé de six questions. Pour chacune des questions, vous devez
répondre en phrases complètes, à l’aide d’un maximum de 200 mots. Cet examen doit
être réalisé individuellement et vaut 30 % de la note finale du cours. Enfin, il doit être
rendu complété par Brightspace avant le 16 aout 2024 à 23h59 (heure d’Ottawa).
Barème d’évaluation pour chaque question
Note
Explication
5/5
La réponse est claire, pertinente et vraie en totalité. Les propos mis en avant
pour soutenir les arguments avancés sont en cohérence complète avec ce qui a
été vu en cours.
4/5
La réponse est vraie en grande partie, mais présente quelques éléments qui
suscitent la confusion. De manière générale, les propos tenus sont clairs et en
cohérence avec le contenu du cours. Toutefois, quelques éléments mineurs
gagneraient à être modifiés ou nuancés.
3/5
Certains éléments de la réponse sont vrais, d’autres sont faux. Les propos tenus
sont en cohérence partielle avec ce qui a été vu dans le cours.
2/5
La plupart des éléments de la ponse donnée sont faux. La majorité des propos
tenus ne sont pas en cohérence avec le contenu du cours.
1/5
Tous les éléments de la réponse sont faux. Les propos tenus ne sont pas en
cohérence avec le contenu du cours.
0/5
Aucune réponse n’est donnée.
Nom complet :
1. Paola est une élève de quatrième année de Sudbury qui écrit la phrase « J'aime
beaucoup le littérature ». À la lumière du contenu du cours, que pourriez-vous lui
expliquer pour qu'elle assigne adéquatement le genre féminin au déterminant
précédant le nom « littérature » ?
À Paola,
je vais lui dire que, la langue française on a le genre nominal qui de deux types
à savoir le masculin et le féminin. Le déterminant ``le`` ou ``un`` précède le
nom du genre masculin et le déterminant ``la`` ou ``une`` précède le nom du
genre féminin.
Je vais lui dire que le mot ``littérature`` est du genre féminin, par conséquent,
il faut écrire plutôt `` J’aime beaucoup la littérature``.
Je vais lui dire aussi que dans la langue française, on peut connaitre le genre
de certains mots par leur terminaison commune. Par exemple, la plupart des
mots ayant la terminaison en ``ure`` sont du genre féminin. Comme exemples
de mot ``nature`` ``lecture`` … sont de genre féminin pareil que le mot
``littérature``.
2. À la lumière du contenu du cours, critiquez brièvement la classification
traditionnelle des verbes (les verbes en -er, les verbes en -ir, les autres verbes).
Dans la classification traditionnelle des verbes, il existait deux types à savoir les
verbes d’action (marcher, sauter…) et les verbes d’état dans lesquelles on
retrouvait les verbes en -er, les verbes en -ir(partir, courir…) les verbes -re, les
autres verbes( prendre, valoir…). On a constaté que certains verbes comme
``couter, penser…`` n’étaient ni des verbes d’état ni des verbes d’action.
En classification traditionnelle des verbes, les groupes de verbes sont de trois
domaines et comportent chacun un certain nombre de verbes qui parmi eux
ceux qu’on n’utilise presque jamais et qu’on devait les retenir par cœur.
Dans le groupe des verbes -re, les autres verbes, comme quoi irréguliers, en -ir,
-re, -er et -oir, nous avons de mots comme ``être, avoir, aller…``pourtant très
utiliser dans la langue française.
En outre, pour mieux faire assimiler la conjugaison aux élèves, il serait
préférable de regrouper les verbes qui ont la même terminaison afin de montrer
leur régularité même s’ils sont du même domaine. Par exemple, je prends les
verbes -er(chanter, parler…)je les mets ensemble, les verbes -ger
(manger,nager…), les verbes -cer(lancer, placer…) etc et ainsi de suit pour les
autres domaines de verbes.
3. Dans cette vidéo, on fait la lecture du livre de jeunesse La mouche qui pète de
Michaël Escoffier et Kris Di Giacomo. Expliquez pourquoi cette œuvre se prêterait
particulièrement bien à une activité d’écriture à la manière d’un auteur.
Cette œuvre intitulée ``la mouche qui pète.`` de Michaël Escoffier et Kris Di Giacomo
est un excellent choix d’écriture à la manière d’un auteur en raison de certains traits
spécifiques.
Tout d’abord, le titre de l’œuvre attire l’attention des enfants. Le contenu soit le
langage est comique et de façon humoriste. Les élèves peuvent jouer avec des mots de
ce texte et peut le répéter oralement et aussi imiter la façon de l’auteur dans la
transcription donc l’écriture.
L’image s’accommode à la lecture et au son d’une mouche qui pète de façon exagérée
et toutes les pages nous présentent un personnage qui fait des sons de pète de la
mouche. Tout cela crée un climat ironique sur le thème et naturellement susciter les
élèves à le reproduire à la façon de l’auteur. Les personnages, les animaux et les objets
sont pareils dans le texte puisque chacun crée une curiosité à s’intéresser au livre étant
donné que tous les éléments jouent un rôle exagéré qui suscite des émotions et des
réactions aux élèves et leur donnent l’envie de l’écrire comme l’auteur. Les élèves étant
créatifs, non seulement vont copier la manière de l’auteur, mais aussi d’ajouter leur
propre création dans les images, d’où l’écriture devient un exercice ludique pour eux.
4. Comment la marche rythmique permet-elle le développement d’habiletés en
lecture?
D’après la vidéo intitulée ``Marche rythmique pour favoriser la fluidité de la lecture
d’un poème`` on peut voir l’enseignante et ses élèves dans cette activité pédagogique
qui combinent le mouvement physique avec un rythme régulier pour aider au
développement des compétences cognitives, y compris celles liées à la lecture. Les
éléments identifiés qui contribuent au développement de la lecture par la marche
rythmique sont :
- Le rythme et la parole sont synchronisés : les élèves font les mouvements
du corps avec la parole. Ils marchent au rythme des phrases qu’ils lisent.
- Ils acquièrent la conscience phonologique : Le fait de marcher au rythme des
phrases intègre le rythme dans langue qui les fait reconnaitre les sons et
segmenter les syllabes.
- L’amélioration de la fluidité se fait sentir : La marche régulière, plus la
lecture en dyade, crée une meilleure intonation qui favorise la fluidité.
- Le corps et l’esprit sont en mouvement, d’où une stimulation cognitive et
motrice
- Les élèves sont engagés et motivés : la marche rythmique rend la lecture
instructive et ludique de façon simultanée.
5. À la lumière du contenu du cours, expliquez brièvement pourquoi il est pertinent
de décortiquer la tâche quand on veut que l’élève écrive un texte.
Dans l’audio intitulé, `` l’enseignement du processus d’écriture`` l’enseignant nous
explique comment il est pertinent de décortiquer la tache quand on veut que l’élève
écrive un texte. D’une manière générale, on reconnaît trois processus itératifs qui
sous-tendent l’acte d’écrire (Hayes et Flower, 1980) :
La planification comme premier processus regorge plusieurs paramètres au cours de
laquelle l’élève doit chercher les idées, les organiser. L’enseignant.e pourra approuver
le plan. L’élève doit aussi travailler le vocabulaire, faire un mémento. L’élève doit faire
de recherches pour se documenter. Lors de la planification, il doit se poser les
questions pour mieux s’orienter : ``Qu’est-ce que je sais déjà? ``, ``Qu’est-ce que je
veux savoir? `` et ``Qu’est-ce que j’ai appris? ``.
La mise en texte est l’activité qui consiste à gérer simultanément la construction du
texte et les contraintes lexicales orthographiques, syntaxiques et génériques.
Même après avoir rédigé, il est important de réviser en relisant par soi-même ou par
un pair.
En somme, décortiquer la tâche d’écrire un texte rend l’apprentissage
compréhensible, aide à développer des compétences étape par étape et favorise leur
autonomie.
6. On veut souvent sanctionner les erreurs dans le cours de français,
particulièrement en ce qui concerne l’orthographe. À la lumière du contenu du
cours, expliquez le rôle nouveau que joue l’erreur et la place qui lui revient dans
la mise en œuvre d’une dictée 0 faute.
D’après le cours, les erreurs suscitent un objet d’apprentissage pour que les élèves
acquièrent mieux les règles grammaticales et orthographiques dans une phrase. La
dictée zéro faute est une dicter métacognitive que l’enseignant dicte un texte entier,
puis le reprend phrase par phrase. À chaque phrase, il ouvre une discussion qui permet
aux élèves de poser les questions. Dans la vidéo intitulée `` la dictée 0 faute en BD``
l’enseignante incite les élèves à poser des questions concernant une phrase donnée.
En plus, elle guide les élèves dans une quête adéquate. Elle peut solliciter les autres
élèves a répondre à la préoccupation de leur paix et l’enseignent arrête le jugement
grammatical pertinent. En somme, l’erreur joue désormais un rôle fondamental dans
l’apprentissage de français en tant qu’outil d’amélioration continue et de réflexion.
Dans le contexte de la dictée 0 faute, les erreurs ne sont pas à sanctionner, plutôt, sont
considéré comme les indicateurs de progrès.
Références :
1. Module 7 : Didactique de la grammaire (partie 2)
2. Module 4 : fluidité
3. Module 10 : Didactique de l'écriture (partie 2)
4. Module 8 : Didactique de la grammaire (partie 3)
5. Module 9 : Didactique de l'écriture (partie 1)
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