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Antigoneîde Jean ANOUILH
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îAntigone de Jean Anouilh
Fiche de lecture : Antigone
Titre de lâĆuvreî¶ Antigone
î¶Auteur et siĂšcle Jean Anouilh, le 20Ăšmeî¶siĂšcle
Date dâĂ©criture et de prĂ©sentationî¶ PiĂšce Ă©crite en 1942 et prĂ©sentĂ©e en 1944
Genre Tragédie moderne
Personnages principaux Antigone, IsmÚne, Créon, Hémon
Ăpoque de lâactionî¶ AntiquitĂ© grecque
Lieu de lâactionî¶ Palais de ThĂšbes dans la citĂ© de ThĂšbes(GrĂšce)
Composition Pas dâactes ni de scĂšnesî¶
Registre de langue (niveau de
langue)
Langage courant, parfois familier
Langue familiĂšre : La nourrice, les gardesâŠî¶
Registre ou tonalité de la piÚce Registre tragique
RÚgles classiques -Respect de la rÚgle des trois unités (lieu, temps, action)
-Respect de la rÚgle de bienséance (pas de mort sur scÚne)
Type de texte Lâensemble du texte est globalement argumentatifî°î¶
Indications temporelles
-Quatre heures du matin (premiĂšre tentative dâAntigone
dâenterrer le cadavre de son frĂšre)î¶
-Midi (deuxiĂšme tentative dâAntigone)î¶
-Cinq heures (fin de la piĂšce)
DĂ©nouement Tragique : mort dâAntigone, dâHĂ©mon et dâEurydiceî¶
Le prologue Personnage extĂ©rieur Ă lâintrigue, hors listeî¶
Présentation des personnages Présentés du plus important au moins important
Les thĂšmes La solitude, le bonheur, lâenfance et le devoirî°î¶
Fonction du chĆurî°î¶ReprĂ©sente lâopinion publique et le peuple de ThĂšbesî¶
Rapport des personnages avec la
loi
-Antigone : Respect de la loi divine
-Créon : Respect de la loi humaine
Liens entre les personnages
-Antigone : fille dâĆdiî°î¶pe et niĂšce de CrĂ©on
-IsmĂšne : sĆur dâAntigoneî¶
-CrĂ©on : oncle dâAntigone (roi de ThĂšbes)î¶
-HĂ©mon : fils de CrĂ©on et fiancĂ© dâAntigoneî¶
Histoire de la piĂšce
Suite du mythe dâĆdipeî¶:î°Antigone dĂ©cide dâenterrer son
î¶frĂšre et se dresser contre CrĂ©on, le roi, qui a interdit de
donner les devoirs funÚbres à Polynice, considéré comme
un traĂźtre.
î°Arguments dâAntigoneî¶
-Polynice est son frĂšre.
-Il a le droit au repos.
-Son devoir est de lâenterrerî°.
La notion de fatalité Antigone ne peut échapper à son destin : La mort.
Les anachronismes Décalage chronologique : situer à une époque ce qui
appartient Ă une autre. Ăpoque moderne
Figures de style Des personnifications, des comparaisons, des
mĂ©taphores, des antiphrases,âŠâŠî¶
Temps des verbes Temps dominant : le présent.
Emploi du conditionnel : scÚne Antigone et Hémon.
nĂ© leî23îîjuinî1910îĂ îBordeauxî
mort leî3îoctobreî1987 Ă îLausanneî
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îrĂ©sumĂ© de ANTIGONE
î
AprÚs la mort d'Oedipe et ses deux fils, Etéocle et Polynice, l'oncle
maternel, Créon est devenu roi de ThÚbes. Il a décidé un bon enterrement
pour EtĂ©ocle mais il a laissĂ© Polynice sans enterrement. Il a mĂȘme ajoutĂ©
dans un décret royal que «quiconque osera enterrer le cadavre de
Polynice sera tué".
face à cela ,Antigone défie ce décret royal et se dresse contre "tous" pour
réaliser son projet: l'enterrement du cadavre de son frÚre Polynice. AprÚs
son arrestation par les gardes , son oncle, le roi Créon a voulu la sauver
mais elle a refusé tout mensonge et tout compromis.
MalgrĂ©s les supplications dâIsmĂšne et de HĂ©mon, CrĂ©on Ă©tait obligĂ© de
l'exécuter à mort.
Pour Antigone, l'enterrement du cadavre de Polynice est un devoir
fraternel et un droit humain; c'est pour cela quâelle veut le rĂ©aliser mĂȘme
si cela lui coûtera sa vie!
îŽ
îŽ
Personnages principaux
Antigoneî
î:fille d'ĆdipeîŸ et Madame Jocaste, sĆur d'ĂtĂ©ocle, Polynice et IsmĂšne, cette
îŸjeune fille est l'î HĂ©roĂŻne tragique de l'histoire qui porte d'ailleurs son nom. Elle est
dĂ©crite comme « pas assez coquette » par son entourage. Mais cela ne l'empĂȘche pas d'avoir
une volonté de fer (ce qui la poussera à affronter son oncle Créon en essayant d'enterrer
son frĂšre).î
Antigoneî :
Ćdipeî
Etéocle
î
Polynice
î
IsmĂšne
î î î î î î î î î.î
"î î"î î.î î î î î î î î î î(î î î
î
Créon
î î î).
î
CrĂ©onî î: frĂšre de Jocaste, lĂ©gitime roi de ThĂšbes aprĂšs la mort des deux princes ennemis,
Créon est un souverain ùgé, réfléchi et courageux. Il nous est décrit comme étant seul
(Créon est seul), se consacrant ainsi entiÚrement à son rÚgne dont il assume les sacrifices
nécessaires comme la punition de Polynice ou l'exécution d'Antigone.
CrĂ©onî :Jocasteî î îThĂšbesî î î îCrĂ©onî î î î î î.
î î(
Créon
î)î î î î î î î î î
Polynice
î î
îAntigone
.
î
IsmĂšneî î: sĆur d'Antigone qu'elle aime beaucoup, mais qui n'est pas trĂšs courageuse
avant la fin de l'histoire. Néanmoins, elle reste une belle jeune fille « coquette » et
raisonnable.
IsmĂšneî :îAntigone
î î î î î î î î î î.î î î î""
.
î
HĂ©monî î: fils de CrĂ©on et d'Eurydice, fiancĂ© d'Antigone Ă laquelle il est trĂšs, fidĂ©litĂ© qui le
conduira au suicide lorsque cette derniÚre meurt sur les ordres de Créon. Ce fait le
poussera également à mépriser son pÚre, qu'il admirait beaucoup auparavant.
HĂ©monî :CrĂ©onîEurydiceîîAntigoneî î î î î î î î îîAntigoneî
CrĂ©on.î î î î î î î î î î î.
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
îPersonnages secondaires et Ă©voquĂ©s :
La Nourriceî
î: vieille dame Ă©galement appelĂ©e « Nounou » par les filles dont elle s'occupe.î
Nourriceî :î î î"Nounou"î î î î î.
î
Le Prologue/ChĆurîîŸ : issue des piĂšces de théùtre de la GrĂšce antique, cette « entitĂ© »
intervient au début du texte pour nous narrer le contexte de la piÚce et nous présenter les
personnages. Il réapparait par la suite tout au long de la piÚce pour faire avancer le récit.
Prologue/ChĆurî:
î î î î î""î î î î î î î î
î î î.î î î î î î î î î î î.
î
Eurydiceî î: femme de CrĂ©on qui passe ses journĂ©es Ă tricoter des habits pour les pauvres
de ThĂšbes.
Eurydiceî :CrĂ©on
î î î î î î î î
ThĂšbes
.
î
Les trois gardesî î: chargĂ©s de surveiller le cadavre de Polynice.
:î î î
Polynice
.
Le messager il sait déjà , c'est lui qui viendra annoncer la mort d'Antigone. C'est une
témoin privilégié(élu). On peut encore noter un anachronisme : on sait quelque chose sur
lui : il a le droit de rĂȘver, d'avoir des envies et de n'avoir pas envie de faire son devoir, d'ĂȘtre
pĂąle et solitaire.
Le page du roi :î Ce personnage est celui d'un enfant, pur et naĂŻf qui accompagne le
Roi, lui rappelle son emploi du temps (p. 122 : « Conseil, monsieur ») et serait prĂȘt Ă mourir
pour lui (p. 53).
Il est un personnage tragique en devenir puisqu'il est construit sur le mĂȘme type que le
personnage d'Ćdipe : il voit tout mais ne comprend rien et aspire Ă grandir pour «îŸsavoir »
(p. 122).
Douce :C'est la chienne d'AntigoneîŸque cette derniĂšre confie Ă sa nourrice en lui faisant
promettre de ne plus la gronder et de lui parler « comme à une vraie personne » (p. 35). Elle
lui demande également de la « faire tuer » « si elle était trop triste, si elle avait l'air de trop
attendre tout de mĂȘme, le nez sous la porte comme lorsque je suis sortie » (p. 36).
Madame Jocaste : MĂšre d'Antigone et IsmĂšne, elle a confiĂ© la garde de ses deux filles Ă
la Nourrice. C'est La nourrice qui parle de Madame Jocaste car elle a peur des reproches
qu'elle pourrait lui faire « là -haut » à propos de l'éducation de ses filles en général et de
l'escapade d'Antigone en particulier. Antigone la rassure (p. 19) : « Tu pourras regarder
maman bien en face, quand tu iras la retrouver. Ȕ
Etéocle et Polynice : FrÚres d'Antigone et IsmÚne, ils apparaissent comme de « jeunes
voyous », deux « compagnons de jeux », « des grands » qui sont devenus des hommes avec
« leurs premiÚres cigarettes et leurs premiers pantalons longs » (p. 85) et qui ont fini par
ignorer leurs sĆurs. Le souvenir que garde Antigone de Polynice reste nĂ©anmoins empreint
de naïveté et se focalise sur des objets liés à leur enfance : sa pelle et « une grande fleur de
papier qu'il a rapporté de sa nuit » (p. 86).
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ScÚnes personnages Résumés
ScĂšne 1
(9 - 13)
Prologue Le prologue prĂ©sente les personnages ,îil prĂ©sente
aussi le cadre spatio-temporel , et donne des
informations sur les événements qui précédent :
Ă©voque lâhistoire des deux fils dâĆdipe.î
(Comment se sont fait la guerre. Créon devint roi et
ordonne des funérailles grandioses a Etéocle et
interdit Polynice de sĂ©pulture.)î
ScĂšne2
(13-20) A---N Antigone sort Ă lâaube pour enterrer son frĂšre.
Quand elle rentre, elle est interrogée par la nourrice
qui voudrait savoir si elle a un amoureux. Antigone la
persuade quâelle nâen a pas.î©(quiproquos)î
ScĂšne3
(21) A -N- I la nourrice fait des reproches aux deux princesses
dâĂȘtre levĂ©es trĂšs tĂŽt sans ĂȘtre bien habillĂ©esî
ScĂšne4
(22-31) A---I IsmĂšne tente de convaincre Antigone de renoncer
lâenterrement de Polynice. Elle fonde toute son
argumentation sur :
Sa peur de Créon / des attitudes violentes des
habitants de ThĂšbes / la souffrance et torture qui
pourraient subir.
Antigone rejette tous les arguments de sa sĆurî
ScĂšne5
(31-36) A--N La nourrice apporte du café. Antigone lui demande
de prendre soin de sa chienne Douce.
(Antigone dévoile partiellement son projet mais la
nourrice ne saisit pas le sens cache de ses propos.)î
ScĂšne6
(37-44) A--H Antigone assure Hémon de son amour et lui dit
quâelle ne se marie pas avec lui.
(Apres lui avoir avouĂ© par quâelle est prete a se donner
a lui sans la moindre hesitation elle lui fait jurer de ne
poser aucune question sur la decisin quâelle a prise de
separer de lui ).î
ScĂšne7
(45-46) A--I IsmĂšne tente une derniĂšre fois de dissuader
Antigone. Cette derniĂšre lui avoue que trop tard elle
lâa fait le matin mĂȘme.î
ScĂšne8
(46-53)
C --le garde Jonas, le garde, informe Créon que le cadavre de
Polynice Ă©tait couvert de terre et quâils ont trouvĂ© a
cote une pelle. CrĂ©on soupçonne quâils sâagitîdâun
enfant de lâopposition brisĂ©e(les amis de Polynice),il
lui demande de garder lâinformation secrĂ©tĂ©e le
menace de mort si lâinformation court dans le ville .î
ScĂšne9
(53-55)î
Le chĆurîLe chĆur explique la diffĂ©rence entre La tragĂ©die et
le drame.î
ScĂšne10
(55-60)
mhm
A----Les 3
gardes
Les gardes capturent Antigone en train dâenterrer le
corps de Polynice, et l et lâamĂšnent au palais. Elle les
informe quâelle est la fille dâOedipe, mais ces derniers
ne la croient pas. Ils se moquent dâelle et la traitent
comme une vulgaire femme. Ils discutent de la prime
quâils vont toucher et les plaisirs quâils vont acheter
avec cet argent.î
ScĂšne11
(60-64)
mhm
AâC---LES
GARDES
Antigone est emmenée devant Créon. Ce dernier
pense dâabord quâil sâagit dâune erreur et menace les
gardes des pires chĂątiments. mais Antigone reconnait
son crime sans la moindre hésitation. Le roi essaie de
la protéger, il enferme les gardes et ordonne au page
de les surveiller en attendant de trouver une solution
ScĂšne12
(64-97
Mhm bzfî
î
A---C CrĂ©on cherche Ă Ă©touffer lâaffaire ; CrĂ©on sâattaque
aux convictions dâAntigone ; CrĂ©on nâa pas rĂ©ussi Ă
convaincre Antigone.
(CrĂ©on sâĂ©tant assure quâAntigone nâĂ©tait vue par personne,
veut Ă©touffer lâaffaire en tuant les trois gardes a condition
quâelle se taise. Mais elle nâa pas rejette son projet. Il dĂ©cide
alors de la convaincre de se marier mais sans résultats. Devant
son obstination il lui lance a la figure de réalité horrible de
son pÚre et son frÚres et que Polynice ne mérite pas de son
sacrifice. Ici Antigone abandonna sa dĂ©cision et sâapprĂȘte a
retirer. Mais quand Créon prononça le mot bonheur, Antigone
a trouva un autre prétexte pour se révolter en se critiquant la
vie et le bonheur médiocre que lui promet son oncle qui tente
la raisonner et rĂ©duire en silence.î©
ScĂšne13
(97-99) A--C--Iî
IsmĂšne arrive en changeant dâopinion. Elle se montre
dĂ©cidĂ©e et prĂȘte a aller enterrer son frĂšre et a
partager le fardeau de sa sĆur. CrĂ©on appela les
gardes pour emmener Antigone,
(pour ne pas perdre son contrĂŽle.)î©
ScĂšne14
(99-100)
C--Le chĆurîLa conscience de CrĂ©on, matĂ©rialisĂ©e en la personne
du chĆurîlui reproche son acte et lui demande de
sauver Antigone mais le roi garde sa dĂ©cision.î
ScĂšne15
(100 101)î
C--CH--HîHĂ©mon implore dĂ©sespĂ©rĂ©ment son pĂšre de sauver
Antigone. Le chĆur propose des solutions aussitĂŽt
rejetées par Créon.
ScĂšne16
(102-105)î
C--CHîLe chĆurîa pitiĂ© dâHĂ©mon et demande a Cren de faire
quelque chose mais ce dernier avoue quâil ne peut
rien faire pour son fils. mais ce dernier avoue quâil ne
peut rien faire pour son fils.
ScĂšne17
(105-106î©
C-CH-A- G Le garde informe Créon que les gens sont entrain
dâenvahir le palais, ils rĂ©clament la tĂšte de la
condamnée. Créon ordonne de vider le palais, Créon,
le chĆurîet deux gardes sortent du palais.
ScĂšne18
(106-117)î
A---le garde
Mhm bzzf
Antigone seule avec le garde,
veut savoir comment on meurt. Le garde
lâinforme quâelle sera enterrĂ©e vivante (jettĂ©
dans un trou) le garde reste indifferent,
.Antigone arrive a convaincre son garde
,moyennement une bague en or lui demande
dâĂ©crire une lettre a Hemon pour lui montrer
quâelle est consciente que son acte et sa mort
sont absurdes et quâelle regrette de les faits
tous souffrir
ScĂšne19
(117-118)
Le chĆurîle
messager
Le messager annonce la mort dâAntigone et dâHĂ©mon.î©
ScĂšne20
(119-122)î
ChâC--le
page
Le roi rentre au palais complÚtement effondré. Le
chĆurîlui annonce que Eurydice aussi mort :elle sâest
coupé la gorge. Créon est anéanti mais il est le roi et
il doit continuer a faire son de roi passe avant toute
autre considĂ©ration. Le chĆur annonce la mort
dâEurydice. CrĂ©on parle de sa sale besogne et
sâenquiert de son ordre du jour.î
ScĂšne21
(122-123)î
CH--les
gardes
Le chĆurîse manifeste pour la derniĂšre fois.il
commente les Ă©vĂ©nements : lâhistoire sâest terminĂ©e.
Le chĆur montre que la mort rend tous les
personnages égaux, seuls les gardes continuent a
mener leurs futiles petites vie.î
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ThĂšbes
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Sphinxe)
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î î îThĂšbesî î î:polinyceEtĂ©ocleî îIsmĂšneAntigone.
î î î î.î î î î î îAntigone.
î î î î î î î.î î î îEtĂ©ocleî î îpolinyceî î î
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Etéocle
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Antigone
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Antigone
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î î îcrĂ©on.î îAntigoneî î î:.îbonheur.
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Antigone
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Créon
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Explication du vocabulaire Antigone de Jean Anouilh
Se dresserî«î”: Manifester son opposition.
î«Jouer son rĂŽleî”: Ce que doit dire ou faire un acteur dans un film, une piĂšce de théùtreâŠî”
Balî«î”: RĂ©union oĂč l'on danse: lieu oĂč se tient cette rĂ©union.
Robusteî”: Capable de supporter la fatigue; solidement construit: rĂ©sistant. Fort, vigoureux.
Sordideî”: MisĂ©rable, d'une saletĂ© repoussante. Qui fait preuve de bassesse morale: ignoble.
Nourriceî”: Femme qui allaite des enfants en bas Ăąge. Femme qui garde des enfants Ă son
domicile contre rémunération.
TragĂ©dieî” : PiĂšce de théùtre, dont le sujet est gĂ©nĂ©ralement. EmpruntĂ© Ă la lĂ©gende ou Ă
l'histoire, qui met en scĂšne des personnages illustres et reprĂ©sente une action destinĂ©e Ă
susciter la terreur ou la pitié par le spectacle des passions et des catastrophes qu'elles
î”provoquent : genre littĂ©raire que constitue l'ensemble de ces PiĂšces.
Seuilî«
: Entrée d'une maison, d'une piÚce. Point d'accÚs à un lieu. Commencement de ce lieu.
Limite au-delà de laquelle des conditions sont changés.
Gardeî”: Celui qui est chargĂ© de la surveillance d'un lieu, de la garde de certaines choses.
Gardien. Surveillant. Soldat de la garde d'un souverain ou d'un corps spécial.
î«Ailî«î” : Plante potagĂšre Ă bulbe dont les gousses, Ă l'odeur forte et au goĂ»t piquant, sont
utilisées en cuisine.
Imposantî«î”: Qui impressionne par la grandeur, le nombre, la force.
FunĂ©raillesî”: CĂ©rĂ©monie solennelle en l'honneur d'un mort: obsĂšques.
SĂ©pultureî”: Lieu oĂč l'on inhume un corps Tombe.
FunĂšbreî”: Relatif aux funĂ©railles. Qui Ă©voque la mort: qui inspire un sentiment de tristesse.
DĂ©couverteî”: n est pas couverte, nue.
Sâattiferî
î«:î”S'habiller avec mauvais goĂ»t ou d'une maniĂšre un peu ridicule.
Voyouî”: Individu de mĆurs crapulî
euses faisant partie du milieu. Garçon qui traine dans les
rues. Plus ou moins délinquant.
Oncleî”: FrĂšre du pĂšre ou de la mĂšre.
Nounouî”: Nourrice, dans le langage enfantin.
Promettreî”: S'engager verbalement ou par Ă©crit Ă faire, Ă dire, Ă donner quelque chose.
Sale caractĂšre :î”mauvaise maniĂšre habituelle de rĂ©agir propre Ă une personne.
Princesseî”: Fille ou femme d'un prince; fille d'un souverain ou d'une souveraine.
Colombeî”: Nom donnĂ© Ă certains pigeons et tourterelles. Symbole de la douceur, de la paix.
Fatigueî”: Sensation de lassitude causĂ©e par l'effort, l'excĂšs de dĂ©pense physique ou
intellectuelle.
Barbouillerî«î”: Salir, tacher quelque chose.
Folleî”: Qui est atteinte de troubles mentaux. Qui apparait extravagante dans ses actes, ses
î”paroles. Contraire Ă la raison, Ă la sagesse, Ă la prudence.
Faire mourirî«
î”: Causer la mort de qqn de maniĂšre violente.
Enterrerî«
î”: Mettre en terre, enfouir. Mettre un mort en terre: inhumer.
RĂ©flĂ©chirî«î”: Penser, examiner longuement.
PondĂ©rĂ©î”: Qui sait se contrĂŽler. Calme, modĂ©rĂ© dans ses maniĂšres, ses prises de position.
î«Avoir pitiĂ©î”: Ăprouver un sentiment qui rend sensible aux souffrances, au malheur d'autrui:
compassion.
DĂ©sobĂ©irî«î”: Ne pas obĂ©ir Ă qqn. Enfreindre une loi, un rĂšglement, refuser de s'y soumettre.
Huerî«î”: Accueillir qqn par des cris de dĂ©rision et d'hostilitĂ©. Conspuer, siffler.
Cracherî«î”: Rejeter quelque chose hors de la bouche, rejeter des crachats.
Ăquipageîą: Ensemble du personnel embarquĂ© sur un navire, un avion.
Tressaillirîîą: Sursauter, en particulier sous le coup d'une Ă©motion.
FĂȘtardîîą: Terme familier signifiant personne qui fait la fĂȘte.
Supplierîîą: Demander quelque chose Ă quelquâun avec insistance et humilitĂ©.îą
Somnambuleîą: Qui est en proie au somnambulisme (ActivitĂ© inconsciente, mouvements
coordonnés, déambulation) se produisant pendant un sommeil.
MĂ©priserîîą: Avoir ou tĂ©moigner du mĂ©pris pour quelquâun ou quelque chose. NĂ©gliger,
déprécier.
Murmurerî§î¶: Dire quelque chose Ă voix basse. Confidentiellement.
Pleurnicherî§î¶: Pleurer souvent et sans raison. Se lamenter d'un ton larmoyant.
Douleurî§î¶: Sensation pĂ©nible, dĂ©sagrĂ©able ressentie dans une partie du corps. Sentiment
î¶pĂ©nible. Souffrance morale.
Imperceptibleî¶: Qui Ă©chappe Ă nos sens: qui est trop petit pour ĂȘtre vu. Qui Ă©chappe Ă
l'attention. Microscopique.
La disputeî¶: Discussion trĂšs animĂ©e: querelle, altercation.
î§Avoir tortî§î¶: Acte ou comportement contraire au droit, Ă la vĂ©ritĂ©, Ă la raison.
Pardonnerî§î¶: Renoncer Ă punir une faute, Ă se venger d'une offense. Avoir de l'indulgence
î¶pour une faute, une erreur ou ce qui pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un manquement aux
usages, Ă une rĂšgle: excuser.
Bonheurî§î¶: Ătat de complĂšte satisfaction, de plĂ©nitude.
Ătre graveî¶: SĂ©rieux, austĂšre.
Idioteî¶: DĂ©pourvue d'intelligence, de bon sens. Ătourdie. IrrĂ©flĂ©chie.
Extraordinaireî¶ : Qui sort de l'usage ordinaire: exceptionnel. Qui Ă©tonne par sa bizarrerie:
insolite. Hors du commun: remarquable.
Cadavreî¶: Corps d'un homme ou d'un animal mort.
Tirer au sort :î¶Faire dĂ©signer par le hasard.
Gratterî§î¶: Frotter avec les ongles.
Ritesî¶: Ensemble des rĂšgles et des cĂ©rĂ©monies qui se pratiquent dans une communautĂ©
religieuse Coutumes, habitudes, les usages, traditions.
Braverî§î¶: Affronter sans peur qqn ou quelque chose.
Innocenceî¶ : PuretĂ© de qqn qui ignore le mal. Absence de culpabilitĂ©. NaĂŻvetĂ©. IngĂ©nuitĂ©.
Candeur.
Gueulerî§î¶: Parler, chanter trĂšs fort: brailler. Hurler de douleur ou de mĂ©contentement.
TĂ©moinî¶: Personne qui a vu ou entendu quelque chose et peut Ă©ventuellement le certifier.
Le page :î¶Anciennement, jeune noble placĂ© au service d'un seigneur.
La trahison :î¶Action de trahir son pays, une cause, etc. Manquement Ă une promesse, Ă un
engagement. Acte criminel contre la sĂ©curitĂ© de l'Ătat.
Le dĂ©sespoir : Manque d'espoir, fait d'ĂȘtre dĂ©couragĂ©. DĂ©tresse, affliction.
Le bourreau :î¶ Personne qui infligeait les peines corporelles prononcĂ©es par une juridiction
répressive, notamment la peine de mort. Tortionnaire, personne qui maltraite qqn.
L'amant :î¶Homme avec qui une femme a des relations sexuelles en dehors du mariage.
Poli :î¶Qui observe les usages, les rĂšgles de la politesse. Courtois.
La putain :î¶Terme populaire qui signifie prostituĂ©e: femme dĂ©bauchĂ©e.
Rouge :î¶Vin rouge, vin obtenu Ă partir de cĂ©pages rouges aprĂšs la fermentation alcoolique complĂšte.
Rigoler :î¶Rire, s'amuser beaucoup.
Menottes :î¶Bracelets mĂ©talliques avec lesquels on attache les poigl1ets des prisonniers, ou de
î¶personnes apprĂ©hendĂ©es sur la voie publique.
LâĂ©ditî
î§:î¶Sous lâAncien RĂ©gime, acte lĂ©gislatif Ă©manant du roi et concernant une seule matiî
Ăšre,
ou une catégorie particuliÚre de personnes, ou une partie seulement du royaume
Servante :î¶Femme ou fille Ă gages employĂ©e aux travaux domestiques.
Orgueil : Sentiment exagéré de sa propre valeur. Sentiment de dignité: fierté légitime.
Sauverî§î¶: Tirer qqn du danger, de la mort, du malheur.
Gouvernailî§î¶: Appareil constituĂ© d'une surface plane orientable vertical et servant Ă diriger unnavire. La barre.
HonteîŠ : Sentiment pĂ©nible provoquĂ© par une faute commise, par une humiliation, par la
crainte du déshonneur. Action, parole qui provoque un sentiment de honte, de scandale.
SeîŠtaireîŠ: Garder le silence. Ne pas divulguer un secret.
PlaieîŠ: DĂ©chirure provoquĂ©e dans les chairs par une blessure, une brĂ»lure, un abcĂšs.
ĂtreinteîŠ: Action d'Ă©treindre (Serrer fortement qqn avec ses membres. Serrer qqn dans ses
bras en tĂ©moignage d'affection.) NuîŠ: Qui n'est pas vĂȘtu.
La foule :î RĂ©union en un mĂȘme lieu, d'un trĂšs grand nombre de personnes. Le commun des
hommes, pris collectivement.
Envahirîî : PĂ©nĂ©trer par la force en nombre dans un pays et l'occuper.
Nuptialî
î: Relatif Ă la cĂ©rĂ©monie du mariage ou au jour du mariage. Conjugal.
CorvĂ©eî: Travail pĂ©nible ou rebutant imposĂ© Ă qqn.
îAntigone de Jean Anouilh
Lexique du théùtre:
Dramatiqueî adj. et n. f.
Qui se rapporte Ă l'action (Drama=l'action, en grec); on parle dans ce sens d'intĂ©rĂȘt
dramatique d'une scĂšne ou d'un passage.
Mais ce mot désigne aussi tout ce qui concerne le théùtre. Ainsi, l'expression «genre
dramatique» dĂ©signe tous les types d'Ćuvres théùtrales.
Expositionî n. f.
On désigne par ce terme les premiÚres scÚnes d'une piÚce de théùtre, qui donnent des
indications sur les lieux les personnages, l'action... L'exposition est donc la présentation des
informations indispensables à la compréhension de la situation, au début d'une piÚce de
théùtre.
Intrigue n. f.
L'enchaßnement des événements dans un récit de fiction ou une piÚce de théùtre. On peut
mettre en Ă©vidence les phases successives de l'intrigue (expositionî·, qui prĂ©sente la situation
initiale, nĆud de l'îaction, dĂ©nouement).
NĆud n.m:î·Point culminant entre les pĂ©ripĂ©ties de nouement et de dĂ©nouement.
î Acteî·n. m.
On appelle ainsi la partie d'une piÚce de théùtre composée d'une série de scÚnes ou de
tableaux.
ScĂšne n. f.
Lieu oĂč jouent les acteurs d'une piĂšce.
L'autre sens de ce mot est «chacune des subdivisions d'un acte»
Il y a changement de scÚne à chaque entrée ou sortie d'un personnage.
Didascalieî n. f.î·
Une didascalie est une indication scénique (souvent mise en italiques) qui est donnée par
l'auteur, et qui peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une réplique,
les gestes Ă accomplir, les mimiques etc.
Le texte théùtral se compose en fait de deux éléments: les didascalies et les dialogues.
î ApartĂ©î n. m.î·
Type de dialogue dans lequel un personnage s'adresse au public sans qu'un autre personnage
î·prĂ©sent sur scĂšne n'entende ce qui est dit. L'apartĂ© est trĂšs utilisĂ© dans la comĂ©dieî·, car il peut
î·provoquer le rire
Péripétie n. f.
Changement brusque de la situation dans une piÚce de théùtre ou un récit.
Coup de théùtreî n. m.
ĂvĂ©nement imprĂ©vu, changement brutal de situation destinĂ© Ă relancer l'intĂ©rĂȘt de l'action.
Cet événement modifie le cours de l'action.
Dénouement n. m.
Ce qui termine, dénoue une intrigue, une action au théùtre. Suivant le genre de la piÚce
(comĂ©dieî·, tragĂ©die...) il peut ĂȘtre heureux ou malheureux. L'antonyme de ce mot est
«exposition».
Dialogue n. m.
Situation dans laquelle une personne s'adresse à une autre personne qui lui répond.
Monologueî n. m.
Type de dialogue qui se caractérise par la présence d'une tirade plus ou moins longue
î·prononcĂ©e par un personnage qui est seul sur scĂšne. Dans le monologue, le personnage peut
î·faire part de ses intentions, de ses sentiments, annoncer une dĂ©cision etc.
î
résumé de ANTIGONE
î±
AprÚs la mort d'Oedipe et ses deux fils, Etéocle et Polynice, l'oncle maternel, Créon est
devenu roi de ThÚbes. Il a décidé un bon enterrement pour Etéocle mais il a laissé
Polynice sans enterrement. Il a mĂȘme ajoutĂ© dans un dĂ©cret royal que «quiconque osera
enterrer le cadavre de Polynice sera tué".
face à cela ,Antigone défie ce décret royal et se dresse contre "tous" pour réaliser son
projet: l'enterrement du cadavre de son frĂšre Polynice. AprĂšs son arrestation par les
gardes , son oncle, le roi Créon a voulu la sauver mais elle a refusé tout mensonge et tout
compromis.
MalgrĂ©s les supplications dâIsmĂšneî±et de HĂ©mon, CrĂ©on Ă©tait obligĂ© de l'exĂ©cuter Ă mort.
Pour Antigone, l'enterrement du cadavre de Polynice est un devoir fraternel et un droit
humain; c'est pour cela quâelleî±veut le rĂ©aliser mĂȘme si cela lui coĂ»tera sa vie!
RĂ©sumĂ© dâAntigone 2
Ăcrite en 1942, la piĂšce fut reprĂ©sentĂ©e le 4 fĂ©vrier 1944. L'Ă©poque : les derniers mois de
l'Occupation. Ce fut un trĂšs grand succĂšs.
îșAntigone se prĂ©sente comme formant un tout : pas de division en actes, ni en scĂšnes.
L'exposition
îșAu dĂ©but, le Prologue s'avance vers le public et lui prĂ©sente tous les personnages. Ils sont
tous en scĂšne. Le Prologue les montre, et nous parle de leur caractĂšre et leur rĂŽle.
îAntigone et sa nourrice
La nourrice surprend Antigone, qui rentre de l'extĂ©rieur sur la pointe des pieds, ses souliers Ă
la main. Elle a été, dit-elle, se promener dans la campagne.
îAntigone et IsmĂšne
IsmĂšne, la sĆur d'Antigone, dissuade cette derniĂšre d'enfreindre l'ordre de CrĂ©on et
d'ensevelir le corps de Polynice. IsmĂšne exhorîște sa sĆur Ă la prudence ("Il est plus fort que
nous, Antigone, il est le roi"). Antigone refuse ces conseils de sagesse. Elle n'entend pas
devenir raisonnable.
îAntigone et HĂ©mon
Une scĂšne pleine dâĂ©motion. La jeune fille veut d'abord s'assurer de l'amour d'HĂ©mon. Elle
aurait Ă©tĂ© heureuse d'ĂȘtre sa femme, et Ă©tait prĂȘte Ă se donner Ă lui la veille au soir parce
que... Mais avant de lui dire pourquoi, elle lui fait jurer de ne pas la questionner. Il le fait, et
îșfrappĂ© de stupeur, il entend : « parce que jamais, jamais, je ne pourrai t'Ă©pouser ». Ă IsmĂšne,
revenue, qui essaye de la raisonner, Antigone lui apprend la vérité : elle est allée enterrer son
îșfrĂšre pendant la nuit.
îArrestation d'Antigone
C'est le moment de la « crise ». Le ressort est bandĂ©. Le ChĆur en profite pour entrer, et,
s'adressant au public, explique sa conception de la tragĂ©die. C'est le moment oĂč la jeune fille
entre en scÚne, poussée par les gardes. Antigone était revenue sur les lieux en plein jour.
îAntigone et CrĂ©on
ScĂšne capitale entre CrĂ©on et Antigone, scĂšne oĂč on touche le sens de la piĂšce. On peut
distinguer plusieurs étapes. Créon est assez calme au début. Il espÚre étouffer l'affaire en
îșfaisant disparaĂźtre les trois gardes. Antigone lui annonce qu'elle recommencera. CrĂ©on
change de stratĂ©gie et use dâautres arguments mais en vain.îș
PoussĂ© Ă bout, CrĂ©on appelle ses gardes. MalgrĂ© les reproches du ChĆur, les supplications
d'Hémon, Créon avoue qu'il n'a rien pu faire pour sauver Antigone et qu'elle voulait mourir.
HĂ©mon sort comme un fou. îAntigone et le garde
îșAntigone reste seule avec le garde. Cette scĂšne nous montre l'isolement d'Antigone Ă l'heure
de sa mort. Le garde parle de ses petits problĂšmes Ă lui, et apprend Ă Antigone qu'elle va ĂȘtre
enterrée vivante.