
Antigonede Jean ANOUILH
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Antigone de Jean Anouilh
Fiche de lecture : Antigone
Titre de l’œuvre Antigone
Auteur et siècle Jean Anouilh, le 20èmesiècle
Date d’écriture et de présentation Pièce écrite en 1942 et présentée en 1944
Genre Tragédie moderne
Personnages principaux Antigone, Ismène, Créon, Hémon
Époque de l’action Antiquité grecque
Lieu de l’action Palais de Thèbes dans la cité de Thèbes(Grèce)
Composition Pas d’actes ni de scènes
Registre de langue (niveau de
langue)
Langage courant, parfois familier
Langue familière : La nourrice, les gardes…
Registre ou tonalité de la pièce Registre tragique
Règles classiques -Respect de la règle des trois unités (lieu, temps, action)
-Respect de la règle de bienséance (pas de mort sur scène)
Type de texte L’ensemble du texte est globalement argumentatif
Indications temporelles
-Quatre heures du matin (première tentative d’Antigone
d’enterrer le cadavre de son frère)
-Midi (deuxième tentative d’Antigone)
-Cinq heures (fin de la pièce)
Dénouement Tragique : mort d’Antigone, d’Hémon et d’Eurydice
Le prologue Personnage extérieur à l’intrigue, hors liste
Présentation des personnages Présentés du plus important au moins important
Les thèmes La solitude, le bonheur, l’enfance et le devoir
Fonction du chœurReprésente l’opinion publique et le peuple de Thèbes
Rapport des personnages avec la
loi
-Antigone : Respect de la loi divine
-Créon : Respect de la loi humaine
Liens entre les personnages
-Antigone : fille d’Œdipe et nièce de Créon
-Ismène : sœur d’Antigone
-Créon : oncle d’Antigone (roi de Thèbes)
-Hémon : fils de Créon et fiancé d’Antigone
Histoire de la pièce
Suite du mythe d’Œdipe:Antigone décide d’enterrer son
frère et se dresser contre Créon, le roi, qui a interdit de
donner les devoirs funèbres à Polynice, considéré comme
un traître.
Arguments d’Antigone
-Polynice est son frère.
-Il a le droit au repos.
-Son devoir est de l’enterrer.
La notion de fatalité Antigone ne peut échapper à son destin : La mort.
Les anachronismes Décalage chronologique : situer à une époque ce qui
appartient à une autre. Époque moderne
Figures de style Des personnifications, des comparaisons, des
métaphores, des antiphrases,……
Temps des verbes Temps dominant : le présent.
Emploi du conditionnel : scène Antigone et Hémon.
né le23juin1910àBordeaux
mort le3octobre1987 àLausanne
résumé de ANTIGONE
Après la mort d'Oedipe et ses deux fils, Etéocle et Polynice, l'oncle
maternel, Créon est devenu roi de Thèbes. Il a décidé un bon enterrement
pour Etéocle mais il a laissé Polynice sans enterrement. Il a même ajouté
dans un décret royal que «quiconque osera enterrer le cadavre de
Polynice sera tué".
face à cela ,Antigone défie ce décret royal et se dresse contre "tous" pour
réaliser son projet: l'enterrement du cadavre de son frère Polynice. Après
son arrestation par les gardes , son oncle, le roi Créon a voulu la sauver
mais elle a refusé tout mensonge et tout compromis.
Malgrés les supplications d’Ismène et de Hémon, Créon était obligé de
l'exécuter à mort.
Pour Antigone, l'enterrement du cadavre de Polynice est un devoir
fraternel et un droit humain; c'est pour cela qu’elle veut le réaliser même
si cela lui coûtera sa vie!
Personnages principaux
Antigone
:fille d'Œdipe et Madame Jocaste, sœur d'Étéocle, Polynice et Ismène, cette
jeune fille est l' Héroïne tragique de l'histoire qui porte d'ailleurs son nom. Elle est
décrite comme « pas assez coquette » par son entourage. Mais cela ne l'empêche pas d'avoir
une volonté de fer (ce qui la poussera à affronter son oncle Créon en essayant d'enterrer
son frère).
Antigone:
Œdipe
Etéocle
Polynice
Ismène
.
" " . (
Créon
).
Créon: frère de Jocaste, légitime roi de Thèbes après la mort des deux princes ennemis,
Créon est un souverain âgé, réfléchi et courageux. Il nous est décrit comme étant seul
(Créon est seul), se consacrant ainsi entièrement à son règne dont il assume les sacrifices
nécessaires comme la punition de Polynice ou l'exécution d'Antigone.
Créon:Jocaste Thèbes Créon .
(
Créon
)
Polynice
Antigone
.
Ismène: sœur d'Antigone qu'elle aime beaucoup, mais qui n'est pas très courageuse
avant la fin de l'histoire. Néanmoins, elle reste une belle jeune fille « coquette » et
raisonnable.
Ismène:Antigone
. ""
.
Hémon: fils de Créon et d'Eurydice, fiancé d'Antigone à laquelle il est très, fidélité qui le
conduira au suicide lorsque cette dernière meurt sur les ordres de Créon. Ce fait le
poussera également à mépriser son père, qu'il admirait beaucoup auparavant.
Hémon:CréonEurydiceAntigone Antigone
Créon. .
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
Personnages secondaires et évoqués :
La Nourrice
: vieille dame également appelée « Nounou » par les filles dont elle s'occupe.
Nourrice: "Nounou" .
Le Prologue/Chœur : issue des pièces de théâtre de la Grèce antique, cette « entité »
intervient au début du texte pour nous narrer le contexte de la pièce et nous présenter les
personnages. Il réapparait par la suite tout au long de la pièce pour faire avancer le récit.
Prologue/Chœur:
""
. .
Eurydice: femme de Créon qui passe ses journées à tricoter des habits pour les pauvres
de Thèbes.
Eurydice:Créon
Thèbes
.
Les trois gardes: chargés de surveiller le cadavre de Polynice.
:
Polynice
.
Le messager il sait déjà, c'est lui qui viendra annoncer la mort d'Antigone. C'est une
témoin privilégié(élu). On peut encore noter un anachronisme : on sait quelque chose sur
lui : il a le droit de rêver, d'avoir des envies et de n'avoir pas envie de faire son devoir, d'être
pâle et solitaire.
Le page du roi :Ce personnage est celui d'un enfant, pur et naïf qui accompagne le
Roi, lui rappelle son emploi du temps (p. 122 : « Conseil, monsieur ») et serait prêt à mourir
pour lui (p. 53).
Il est un personnage tragique en devenir puisqu'il est construit sur le même type que le
personnage d'Œdipe : il voit tout mais ne comprend rien et aspire à grandir pour «savoir »
(p. 122).
Douce :C'est la chienne d'Antigoneque cette dernière confie à sa nourrice en lui faisant
promettre de ne plus la gronder et de lui parler « comme à une vraie personne » (p. 35). Elle
lui demande également de la « faire tuer » « si elle était trop triste, si elle avait l'air de trop
attendre tout de même, le nez sous la porte comme lorsque je suis sortie » (p. 36).
Madame Jocaste : Mère d'Antigone et Ismène, elle a confié la garde de ses deux filles à
la Nourrice. C'est La nourrice qui parle de Madame Jocaste car elle a peur des reproches
qu'elle pourrait lui faire « là-haut » à propos de l'éducation de ses filles en général et de
l'escapade d'Antigone en particulier. Antigone la rassure (p. 19) : « Tu pourras regarder
maman bien en face, quand tu iras la retrouver. »
Etéocle et Polynice : Frères d'Antigone et Ismène, ils apparaissent comme de « jeunes
voyous », deux « compagnons de jeux », « des grands » qui sont devenus des hommes avec
« leurs premières cigarettes et leurs premiers pantalons longs » (p. 85) et qui ont fini par
ignorer leurs sœurs. Le souvenir que garde Antigone de Polynice reste néanmoins empreint
de naïveté et se focalise sur des objets liés à leur enfance : sa pelle et « une grande fleur de
papier qu'il a rapporté de sa nuit » (p. 86).
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Scènes personnages Résumés
Scène 1
(9 - 13)
Prologue Le prologue présente les personnages ,il présente
aussi le cadre spatio-temporel , et donne des
informations sur les événements qui précédent :
évoque l’histoire des deux fils d’Œdipe.
(Comment se sont fait la guerre. Créon devint roi et
ordonne des funérailles grandioses a Etéocle et
interdit Polynice de sépulture.)
Scène2
(13-20) A---N Antigone sort à l’aube pour enterrer son frère.
Quand elle rentre, elle est interrogée par la nourrice
qui voudrait savoir si elle a un amoureux. Antigone la
persuade qu’elle n’en a pas.(quiproquos)
Scène3
(21) A -N- I la nourrice fait des reproches aux deux princesses
d’être levées très tôt sans être bien habillées
Scène4
(22-31) A---I Ismène tente de convaincre Antigone de renoncer
l’enterrement de Polynice. Elle fonde toute son
argumentation sur :
Sa peur de Créon / des attitudes violentes des
habitants de Thèbes / la souffrance et torture qui
pourraient subir.
Antigone rejette tous les arguments de sa sœur
Scène5
(31-36) A--N La nourrice apporte du café. Antigone lui demande
de prendre soin de sa chienne Douce.
(Antigone dévoile partiellement son projet mais la
nourrice ne saisit pas le sens cache de ses propos.)
Scène6
(37-44) A--H Antigone assure Hémon de son amour et lui dit
qu’elle ne se marie pas avec lui.
(Apres lui avoir avoué par qu’elle est prete a se donner
a lui sans la moindre hesitation elle lui fait jurer de ne
poser aucune question sur la decisin qu’elle a prise de
separer de lui ).
Scène7
(45-46) A--I Ismène tente une dernière fois de dissuader
Antigone. Cette dernière lui avoue que trop tard elle
l’a fait le matin même.
Scène8
(46-53)
C --le garde Jonas, le garde, informe Créon que le cadavre de
Polynice était couvert de terre et qu’ils ont trouvé a
cote une pelle. Créon soupçonne qu’ils s’agitd’un
enfant de l’opposition brisée(les amis de Polynice),il
lui demande de garder l’information secrétée le
menace de mort si l’information court dans le ville .
Scène9
(53-55)
Le chœurLe chœur explique la différence entre La tragédie et
le drame.
Scène10
(55-60)
mhm
A----Les 3
gardes
Les gardes capturent Antigone en train d’enterrer le
corps de Polynice, et l et l’amènent au palais. Elle les
informe qu’elle est la fille d’Oedipe, mais ces derniers
ne la croient pas. Ils se moquent d’elle et la traitent
comme une vulgaire femme. Ils discutent de la prime
qu’ils vont toucher et les plaisirs qu’ils vont acheter
avec cet argent.
Scène11
(60-64)
mhm
A—C---LES
GARDES
Antigone est emmenée devant Créon. Ce dernier
pense d’abord qu’il s’agit d’une erreur et menace les
gardes des pires châtiments. mais Antigone reconnait
son crime sans la moindre hésitation. Le roi essaie de
la protéger, il enferme les gardes et ordonne au page
de les surveiller en attendant de trouver une solution
Scène12
(64-97
Mhm bzf
A---C Créon cherche à étouffer l’affaire ; Créon s’attaque
aux convictions d’Antigone ; Créon n’a pas réussi à
convaincre Antigone.
(Créon s’étant assure qu’Antigone n’était vue par personne,
veut étouffer l’affaire en tuant les trois gardes a condition
qu’elle se taise. Mais elle n’a pas rejette son projet. Il décide
alors de la convaincre de se marier mais sans résultats. Devant
son obstination il lui lance a la figure de réalité horrible de
son père et son frères et que Polynice ne mérite pas de son
sacrifice. Ici Antigone abandonna sa décision et s’apprête a
retirer. Mais quand Créon prononça le mot bonheur, Antigone
a trouva un autre prétexte pour se révolter en se critiquant la
vie et le bonheur médiocre que lui promet son oncle qui tente
la raisonner et réduire en silence.
Scène13
(97-99) A--C--I
Ismène arrive en changeant d’opinion. Elle se montre
décidée et prête a aller enterrer son frère et a
partager le fardeau de sa sœur. Créon appela les
gardes pour emmener Antigone,
(pour ne pas perdre son contrôle.)
Scène14
(99-100)
C--Le chœurLa conscience de Créon, matérialisée en la personne
du chœurlui reproche son acte et lui demande de
sauver Antigone mais le roi garde sa décision.
Scène15
(100 101)
C--CH--HHémon implore désespérément son père de sauver
Antigone. Le chœur propose des solutions aussitôt
rejetées par Créon.
Scène16
(102-105)
C--CHLe chœura pitié d’Hémon et demande a Cren de faire
quelque chose mais ce dernier avoue qu’il ne peut
rien faire pour son fils. mais ce dernier avoue qu’il ne
peut rien faire pour son fils.
Scène17
(105-106
C-CH-A- G Le garde informe Créon que les gens sont entrain
d’envahir le palais, ils réclament la tète de la
condamnée. Créon ordonne de vider le palais, Créon,
le chœuret deux gardes sortent du palais.
Scène18
(106-117)
A---le garde
Mhm bzzf
Antigone seule avec le garde,
veut savoir comment on meurt. Le garde
l’informe qu’elle sera enterrée vivante (jetté
dans un trou) le garde reste indifferent,
.Antigone arrive a convaincre son garde
,moyennement une bague en or lui demande
d’écrire une lettre a Hemon pour lui montrer
qu’elle est consciente que son acte et sa mort
sont absurdes et qu’elle regrette de les faits
tous souffrir
Scène19
(117-118)
Le chœurle
messager
Le messager annonce la mort d’Antigone et d’Hémon.
Scène20
(119-122)
Ch—C--le
page
Le roi rentre au palais complètement effondré. Le
chœurlui annonce que Eurydice aussi mort :elle s’est
coupé la gorge. Créon est anéanti mais il est le roi et
il doit continuer a faire son de roi passe avant toute
autre considération. Le chœur annonce la mort
d’Eurydice. Créon parle de sa sale besogne et
s’enquiert de son ordre du jour.
Scène21
(122-123)
CH--les
gardes
Le chœurse manifeste pour la dernière fois.il
commente les événements : l’histoire s’est terminée.
Le chœur montre que la mort rend tous les
personnages égaux, seuls les gardes continuent a
mener leurs futiles petites vie.
() .
.
() .( )...
.
.
Thèbes
(
Sphinxe)
.
.
Thèbes :polinyceEtéocle IsmèneAntigone.
. Antigone.
. Etéocle polinyce
.
. .
Etéocle
.
polinyce
.
.
.
: polinyce.
24:Antigone .
.
.
ismène .Antigone .
Antigone
.
.
Antigonehémon. .
. .
Antigone
.
.
Antigone Créon. .
.
créon .
. Antigone
.
créon. Antigone :.bonheur.
Antigone
.
.
Antigone Antigone .Hémon.
Antigone
.
Hémon .
Créon
Explication du vocabulaire Antigone de Jean Anouilh
Se dresser: Manifester son opposition.
Jouer son rôle: Ce que doit dire ou faire un acteur dans un film, une pièce de théâtre…
Bal: Réunion où l'on danse: lieu où se tient cette réunion.
Robuste: Capable de supporter la fatigue; solidement construit: résistant. Fort, vigoureux.
Sordide: Misérable, d'une saleté repoussante. Qui fait preuve de bassesse morale: ignoble.
Nourrice: Femme qui allaite des enfants en bas âge. Femme qui garde des enfants à son
domicile contre rémunération.
Tragédie : Pièce de théâtre, dont le sujet est généralement. Emprunté à la légende ou à
l'histoire, qui met en scène des personnages illustres et représente une action destinée à
susciter la terreur ou la pitié par le spectacle des passions et des catastrophes qu'elles
provoquent : genre littéraire que constitue l'ensemble de ces Pièces.
Seuil
: Entrée d'une maison, d'une pièce. Point d'accès à un lieu. Commencement de ce lieu.
Limite au-delà de laquelle des conditions sont changés.
Garde: Celui qui est chargé de la surveillance d'un lieu, de la garde de certaines choses.
Gardien. Surveillant. Soldat de la garde d'un souverain ou d'un corps spécial.
Ail : Plante potagère à bulbe dont les gousses, à l'odeur forte et au goût piquant, sont
utilisées en cuisine.
Imposant: Qui impressionne par la grandeur, le nombre, la force.
Funérailles: Cérémonie solennelle en l'honneur d'un mort: obsèques.
Sépulture: Lieu où l'on inhume un corps Tombe.
Funèbre: Relatif aux funérailles. Qui évoque la mort: qui inspire un sentiment de tristesse.
Découverte: n est pas couverte, nue.
S’attifer
:S'habiller avec mauvais goût ou d'une manière un peu ridicule.
Voyou: Individu de mœurs crapul
euses faisant partie du milieu. Garçon qui traine dans les
rues. Plus ou moins délinquant.
Oncle: Frère du père ou de la mère.
Nounou: Nourrice, dans le langage enfantin.
Promettre: S'engager verbalement ou par écrit à faire, à dire, à donner quelque chose.
Sale caractère :mauvaise manière habituelle de réagir propre à une personne.
Princesse: Fille ou femme d'un prince; fille d'un souverain ou d'une souveraine.
Colombe: Nom donné à certains pigeons et tourterelles. Symbole de la douceur, de la paix.
Fatigue: Sensation de lassitude causée par l'effort, l'excès de dépense physique ou
intellectuelle.
Barbouiller: Salir, tacher quelque chose.
Folle: Qui est atteinte de troubles mentaux. Qui apparait extravagante dans ses actes, ses
paroles. Contraire à la raison, à la sagesse, à la prudence.
Faire mourir
: Causer la mort de qqn de manière violente.
Enterrer
: Mettre en terre, enfouir. Mettre un mort en terre: inhumer.
Réfléchir: Penser, examiner longuement.
Pondéré: Qui sait se contrôler. Calme, modéré dans ses manières, ses prises de position.
Avoir pitié: Éprouver un sentiment qui rend sensible aux souffrances, au malheur d'autrui:
compassion.
Désobéir: Ne pas obéir à qqn. Enfreindre une loi, un règlement, refuser de s'y soumettre.
Huer: Accueillir qqn par des cris de dérision et d'hostilité. Conspuer, siffler.
Cracher: Rejeter quelque chose hors de la bouche, rejeter des crachats.
Équipage: Ensemble du personnel embarqué sur un navire, un avion.
Tressaillir: Sursauter, en particulier sous le coup d'une émotion.
Fêtard: Terme familier signifiant personne qui fait la fête.
Supplier: Demander quelque chose à quelqu’un avec insistance et humilité.
Somnambule: Qui est en proie au somnambulisme (Activité inconsciente, mouvements
coordonnés, déambulation) se produisant pendant un sommeil.
Mépriser: Avoir ou témoigner du mépris pour quelqu’un ou quelque chose. Négliger,
déprécier.
Murmurer: Dire quelque chose à voix basse. Confidentiellement.
Pleurnicher: Pleurer souvent et sans raison. Se lamenter d'un ton larmoyant.
Douleur: Sensation pénible, désagréable ressentie dans une partie du corps. Sentiment
pénible. Souffrance morale.
Imperceptible: Qui échappe à nos sens: qui est trop petit pour être vu. Qui échappe à
l'attention. Microscopique.
La dispute: Discussion très animée: querelle, altercation.
Avoir tort: Acte ou comportement contraire au droit, à la vérité, à la raison.
Pardonner: Renoncer à punir une faute, à se venger d'une offense. Avoir de l'indulgence
pour une faute, une erreur ou ce qui pourrait être considéré comme un manquement aux
usages, à une règle: excuser.
Bonheur: État de complète satisfaction, de plénitude.
Être grave: Sérieux, austère.
Idiote: Dépourvue d'intelligence, de bon sens. Étourdie. Irréfléchie.
Extraordinaire : Qui sort de l'usage ordinaire: exceptionnel. Qui étonne par sa bizarrerie:
insolite. Hors du commun: remarquable.
Cadavre: Corps d'un homme ou d'un animal mort.
Tirer au sort :Faire désigner par le hasard.
Gratter: Frotter avec les ongles.
Rites: Ensemble des règles et des cérémonies qui se pratiquent dans une communauté
religieuse Coutumes, habitudes, les usages, traditions.
Braver: Affronter sans peur qqn ou quelque chose.
Innocence : Pureté de qqn qui ignore le mal. Absence de culpabilité. Naïveté. Ingénuité.
Candeur.
Gueuler: Parler, chanter très fort: brailler. Hurler de douleur ou de mécontentement.
Témoin: Personne qui a vu ou entendu quelque chose et peut éventuellement le certifier.
Le page :Anciennement, jeune noble placé au service d'un seigneur.
La trahison :Action de trahir son pays, une cause, etc. Manquement à une promesse, à un
engagement. Acte criminel contre la sécurité de l'État.
Le désespoir : Manque d'espoir, fait d'être découragé. Détresse, affliction.
Le bourreau : Personne qui infligeait les peines corporelles prononcées par une juridiction
répressive, notamment la peine de mort. Tortionnaire, personne qui maltraite qqn.
L'amant :Homme avec qui une femme a des relations sexuelles en dehors du mariage.
Poli :Qui observe les usages, les règles de la politesse. Courtois.
La putain :Terme populaire qui signifie prostituée: femme débauchée.
Rouge :Vin rouge, vin obtenu à partir de cépages rouges après la fermentation alcoolique complète.
Rigoler :Rire, s'amuser beaucoup.
Menottes :Bracelets métalliques avec lesquels on attache les poigl1ets des prisonniers, ou de
personnes appréhendées sur la voie publique.
L’édit
:Sous l’Ancien Régime, acte législatif émanant du roi et concernant une seule mati
ère,
ou une catégorie particulière de personnes, ou une partie seulement du royaume
Servante :Femme ou fille à gages employée aux travaux domestiques.
Orgueil : Sentiment exagéré de sa propre valeur. Sentiment de dignité: fierté légitime.
Sauver: Tirer qqn du danger, de la mort, du malheur.
Gouvernail: Appareil constitué d'une surface plane orientable vertical et servant à diriger unnavire. La barre.
Honte : Sentiment pénible provoqué par une faute commise, par une humiliation, par la
crainte du déshonneur. Action, parole qui provoque un sentiment de honte, de scandale.
Setaire: Garder le silence. Ne pas divulguer un secret.
Plaie: Déchirure provoquée dans les chairs par une blessure, une brûlure, un abcès.
Étreinte: Action d'étreindre (Serrer fortement qqn avec ses membres. Serrer qqn dans ses
bras en témoignage d'affection.) Nu: Qui n'est pas vêtu.
La foule :Réunion en un même lieu, d'un très grand nombre de personnes. Le commun des
hommes, pris collectivement.
Envahir: Pénétrer par la force en nombre dans un pays et l'occuper.
Nuptial
: Relatif à la cérémonie du mariage ou au jour du mariage. Conjugal.
Corvée: Travail pénible ou rebutant imposé à qqn.
Antigone de Jean Anouilh
Lexique du théâtre:
Dramatiqueadj. et n. f.
Qui se rapporte à l'action (Drama=l'action, en grec); on parle dans ce sens d'intérêt
dramatique d'une scène ou d'un passage.
Mais ce mot désigne aussi tout ce qui concerne le théâtre. Ainsi, l'expression «genre
dramatique» désigne tous les types d'œuvres théâtrales.
Expositionn. f.
On désigne par ce terme les premières scènes d'une pièce de théâtre, qui donnent des
indications sur les lieux les personnages, l'action... L'exposition est donc la présentation des
informations indispensables à la compréhension de la situation, au début d'une pièce de
théâtre.
Intrigue n. f.
L'enchaînement des événements dans un récit de fiction ou une pièce de théâtre. On peut
mettre en évidence les phases successives de l'intrigue (exposition, qui présente la situation
initiale, nœud de l'action, dénouement).
Nœud n.m:Point culminant entre les péripéties de nouement et de dénouement.
Acten. m.
On appelle ainsi la partie d'une pièce de théâtre composée d'une série de scènes ou de
tableaux.
Scène n. f.
Lieu où jouent les acteurs d'une pièce.
L'autre sens de ce mot est «chacune des subdivisions d'un acte»
Il y a changement de scène à chaque entrée ou sortie d'un personnage.
Didascalien. f.
Une didascalie est une indication scénique (souvent mise en italiques) qui est donnée par
l'auteur, et qui peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une réplique,
les gestes à accomplir, les mimiques etc.
Le texte théâtral se compose en fait de deux éléments: les didascalies et les dialogues.
Apartén. m.
Type de dialogue dans lequel un personnage s'adresse au public sans qu'un autre personnage
présent sur scène n'entende ce qui est dit. L'aparté est très utilisé dans la comédie, car il peut
provoquer le rire
Péripétie n. f.
Changement brusque de la situation dans une pièce de théâtre ou un récit.
Coup de théâtren. m.
Événement imprévu, changement brutal de situation destiné à relancer l'intérêt de l'action.
Cet événement modifie le cours de l'action.
Dénouement n. m.
Ce qui termine, dénoue une intrigue, une action au théâtre. Suivant le genre de la pièce
(comédie, tragédie...) il peut être heureux ou malheureux. L'antonyme de ce mot est
«exposition».
Dialogue n. m.
Situation dans laquelle une personne s'adresse à une autre personne qui lui répond.
Monologuen. m.
Type de dialogue qui se caractérise par la présence d'une tirade plus ou moins longue
prononcée par un personnage qui est seul sur scène. Dans le monologue, le personnage peut
faire part de ses intentions, de ses sentiments, annoncer une décision etc.
résumé de ANTIGONE
Après la mort d'Oedipe et ses deux fils, Etéocle et Polynice, l'oncle maternel, Créon est
devenu roi de Thèbes. Il a décidé un bon enterrement pour Etéocle mais il a laissé
Polynice sans enterrement. Il a même ajouté dans un décret royal que «quiconque osera
enterrer le cadavre de Polynice sera tué".
face à cela ,Antigone défie ce décret royal et se dresse contre "tous" pour réaliser son
projet: l'enterrement du cadavre de son frère Polynice. Après son arrestation par les
gardes , son oncle, le roi Créon a voulu la sauver mais elle a refusé tout mensonge et tout
compromis.
Malgrés les supplications d’Ismèneet de Hémon, Créon était obligé de l'exécuter à mort.
Pour Antigone, l'enterrement du cadavre de Polynice est un devoir fraternel et un droit
humain; c'est pour cela qu’elleveut le réaliser même si cela lui coûtera sa vie!
Résumé d’Antigone 2
Écrite en 1942, la pièce fut représentée le 4 février 1944. L'époque : les derniers mois de
l'Occupation. Ce fut un très grand succès.
Antigone se présente comme formant un tout : pas de division en actes, ni en scènes.
L'exposition
Au début, le Prologue s'avance vers le public et lui présente tous les personnages. Ils sont
tous en scène. Le Prologue les montre, et nous parle de leur caractère et leur rôle.
Antigone et sa nourrice
La nourrice surprend Antigone, qui rentre de l'extérieur sur la pointe des pieds, ses souliers à
la main. Elle a été, dit-elle, se promener dans la campagne.
Antigone et Ismène
Ismène, la sœur d'Antigone, dissuade cette dernière d'enfreindre l'ordre de Créon et
d'ensevelir le corps de Polynice. Ismène exhorte sa sœur à la prudence ("Il est plus fort que
nous, Antigone, il est le roi"). Antigone refuse ces conseils de sagesse. Elle n'entend pas
devenir raisonnable.
Antigone et Hémon
Une scène pleine d’émotion. La jeune fille veut d'abord s'assurer de l'amour d'Hémon. Elle
aurait été heureuse d'être sa femme, et était prête à se donner à lui la veille au soir parce
que... Mais avant de lui dire pourquoi, elle lui fait jurer de ne pas la questionner. Il le fait, et
frappé de stupeur, il entend : « parce que jamais, jamais, je ne pourrai t'épouser ». À Ismène,
revenue, qui essaye de la raisonner, Antigone lui apprend la vérité : elle est allée enterrer son
frère pendant la nuit.
Arrestation d'Antigone
C'est le moment de la « crise ». Le ressort est bandé. Le Chœur en profite pour entrer, et,
s'adressant au public, explique sa conception de la tragédie. C'est le moment où la jeune fille
entre en scène, poussée par les gardes. Antigone était revenue sur les lieux en plein jour.
Antigone et Créon
Scène capitale entre Créon et Antigone, scène où on touche le sens de la pièce. On peut
distinguer plusieurs étapes. Créon est assez calme au début. Il espère étouffer l'affaire en
faisant disparaître les trois gardes. Antigone lui annonce qu'elle recommencera. Créon
change de stratégie et use d’autres arguments mais en vain.
Poussé à bout, Créon appelle ses gardes. Malgré les reproches du Chœur, les supplications
d'Hémon, Créon avoue qu'il n'a rien pu faire pour sauver Antigone et qu'elle voulait mourir.
Hémon sort comme un fou. Antigone et le garde
Antigone reste seule avec le garde. Cette scène nous montre l'isolement d'Antigone à l'heure
de sa mort. Le garde parle de ses petits problèmes à lui, et apprend à Antigone qu'elle va être
enterrée vivante.