Contrôle des sens : Enseignements de Sathya Sai Baba

Telechargé par pierrealberthayen
GARDER LE CONTRÔLE DES CINQ SENS
EST CAPITAL
BHAGAVAN SRI SATHYA SAI BABA
Celui qui cultive l’amour dans le champ de son cœur est un vrai
chrétien, un vrai sikh, un vrai hindou et un vrai musulman. En fait,
c’est un véritable être humain et un véritable guru.
Poème télougou
CONNAÎTRE LE SECRET DES CINQ ÉLÉMENTS
Dieu est omniprésent et
Il réside à l’intérieur de
tous les êtres.
Pareillement, les cinq
éléments qui ne sont
rien d’autre que des
manifestations divines
sont également
omniprésents et tout
puissants. Le monde
entier est imprégné par
les cinq éléments, relié
par les cinq éléments et
il fonctionne à cause
des cinq éléments. Il ne
peut fonctionner, même
si un des éléments est
absent. Par conséquent,
pour tout homme, les
cinq éléments sont
comme ses cinq
principes vitaux.
Personne ne peut
comprendre le pouvoir de ces éléments. Néanmoins, tout homme
doit nécessairement connaître l’importance de ces éléments. Seul
est vraiment béni et méritant celui qui comprend leur importance et
qui agit en conséquence. En fait, il aurait réalisé les objectifs de la
vie humaine, les
purusharthas.
C’est le devoir impératif de chaque
homme de reconnaître l’importance de ces éléments. Les cinq
éléments sont la cause du plaisir et de la douleur de l’homme, du
bon et du mauvais pour l’homme. Les cinq éléments confèrent à
l’homme le bonheur ou le malheur, suivant l’usage qu’il fait d’eux.
Leurs noms et leurs formes peuvent paraître simple, mais ils sont
extrêmement puissants.
Après sa naissance, l’homme vit pendant quelques années, puis
finalement, il abandonne son corps. Les cinq éléments sont
responsables de la naissance, de la croissance et de la mort de
l’homme. Les cinq éléments se répartissent dans le microcosme et
dans le macrocosme. Ils sont présents en l’homme de la tête aux
pieds. Il est donc impératif que l’homme connaisse le secret de ces
éléments. Après avoir bien compris l’importance des cinq éléments,
Bouddha fit de sérieux efforts pour gagner la maîtrise de ses cinq
sens. Il enseigna
Buddham Saranam Gachhami, Sangham Saranam
Gachhami.
Il employa son intelligence pour comprendre la vérité et
il partagea sa sagesse avec la société. Tout d’abord, il contrôla sa
vision. Parmi les cinq sens de la perception, les yeux sont dotés d’un
immense pouvoir : les rayons lumineux qu’ils contiennent sont au
nombre de 4 millions. Aujourd’hui, l’homme utilise mal ses sens et en
conséquence, son corps s’affaiblit de jour en jour. Sa vision profane
et les plaisirs sensuels dans lesquels il se complaît diminuent la
durée de sa vie. Dans ses yeux, des centaines de milliers de rayons
lumineux sont détruits à cause de sa vision profane. C’est la raison
pour laquelle l’homme attrape des défauts oculaires. Aujourd’hui,
beaucoup de personnes subissent des opérations de la cataracte
pour corriger leur vision. Les docteurs peuvent dire que l’homme
développe des défauts oculaires à cause de la cataracte, mais en
réalité, c’est la conséquence d’une vision profane. On devrait donc
exercer un contrôle adéquat sur ce que l’on regarde. Quelles que
soient les pratiques spirituelles que l’on puisse entreprendre, on ne
peut en tirer aucun bénéfice sans contrôler sa vision. Toutes les
sadhanas
, comme
japa
,
thapas
et
dhyana
ne confèrent qu’une
satisfaction temporaire. Ces pratiques ne peuvent pas vous aider à
contrôler votre vision. En fait, toute la création se base sur votre
vision. En vérité, les yeux sont les textes sacrés.
GARDER LES CINQ SENS SOUS CONTRÔLE
En plus du contrôle de la vision, on doit avoir le contrôle de sa
langue. Il y a 300 000 papilles gustatives dans la langue. L’homme
étant devenu l’esclave du goût, il consomme une multitude de mets
délicats et dans ce processus, il abime sa langue. Et non seulement
il fait dire à sa langue des paroles profanes, mais il blesse encore
les sentiments des autres en utilisant des mots durs. La durée de sa
vie se réduit d’autant plus en faisant ainsi un mauvais usage de sa
langue. Il en va de même pour tous les sens qui perdent de leur
puissance, parce qu’il en est fait un usage impropre, ce qui abrège la
durée de sa vie. Ainsi, en tout premier lieu, l’homme devrait garder
le contrôle de ses yeux et de sa langue. Lorsqu’ils sont sous
contrôle, l’énergie de l’homme est revitalisée. Un pouvoir qui ne peut
s’acquérir par des années de pénitence s’acquiert quand l’homme
sacralise l’usage de ses yeux et de sa langue.
‘’Ô langue, grande connaisseuse du goût ! Tu es éminemment
sacrée ! Dis la vérité de la manière la plus agréable possible !
Psalmodie les Noms divins de Govinda, de Madhava et de
Damodhara sans interruption. C’est ton tout premier devoir.’’
(Strophe sanscrite)
Ne causez pas de la peine à autrui en utilisant des mots durs. En
fait, les autres ne sont pas les autres, mais votre propre Soi, puisque
le même principe de l’
Atma
est présent en tous. Celui qui cause de
la peine et celui qui en souffre est identique, ainsi ne parlez jamais
de manière à blesser les autres. C’est pourquoi je vous dis souvent
de moins parler, mais vous ne prenez pas mes paroles au sérieux.
Vous êtes incapables de comprendre vers quels dangers des paroles
excessives vous mèneront dans le futur.
Ne regardez pas de mauvaises choses, mais de bonnes choses. Ce
n’est qu’alors que vos yeux acquerront le pouvoir sacré par lequel
vous pourrez visualiser la Forme cosmique divine. Les pratiques
spirituelles donnent plus de fruit, si les sens sont gardés sous
contrôle. Inattentif à la puissance des sens et ne les utilisant pas
correctement, l’homme s’illusionne en pensant qu’il peut atteindre
de grands résultats en entreprenant des pratiques de nature
physique et matérielle, mais en réalité, on ne peut rien retirer de
telles pratiques, hormis une satisfaction temporaire. En tout premier
lieu, l’homme devrait contrôler ses sens. N’écoutez jamais le mal. Si
une situation survient, quittez les lieux immédiatement. N’écoutez
pas le mal, ne regardez pas le mal et ne dites pas du mal. Faites
tous les efforts pour vous éloigner du mal. C’est seulement alors que
la puissance spirituelle grandira en vous de plus en plus. Pourquoi
les anciens sages et les anciens voyants se rendaient-ils dans la
forêt pour y passer leur vie dans la solitude ? Simplement pour
contrôler leurs sens. La véritable
sadhana
spirituelle consiste à
contrôler ses sens. Sans le contrôle des sens, toutes les pratiques
spirituelles s’avéreront inutiles. A la place d’utiliser votre langue
pour dire de vilains mots, pourquoi ne psalmodiez-vous pas les Noms
divins, comme Rama, Krishna et Govinda ? Vous accumulez les
péchés à cause de l’usage impropre des sens. Les péchés que vous
avez accumulés ne sont peut-être pas visibles à l’œil nu, mais ils
vous feront sûrement souffrir. Ce qui n’est pas visible vous fera
manger les fruits de vos actes. Ô homme, comprends ce secret du
karma !
Incarnations de l’Amour !
Les sens sont comme les principes vitaux pour chaque homme. Une
fois que vous les aurez maîtrisés, votre vie sera paisible. Non
seulement vous devriez éviter de parler en mal, mais vous devriez
aussi parler moins. Vos paroles devraient être modérées et douces.
Des sages, comme Valmiki, Vyasa et de grands dévots, comme
Potana ont composé des textes sacrés et sanctifié leurs vies. Imitez
leur idéal et rendez vos vies exemplaires. Lisez les textes sacrés
composés par ces âmes nobles. Aujourd’hui, les gens lisent des
livres qui polluent l’esprit. Cette pratique est très mauvaise. En
matière de lecture, d’écriture, de spectacles ou de discours, tout
devrait être bon ! Ne commettez aucune erreur de manière
délibérée. Vous pouvez faire l’expérience de la divinité au sein de
l’humanité en observant le bon usage des sens. On ne peut
visualiser les manifestations du Divin et devenir soi-même divin
qu’en faisant un usage sacré des sens. L’homme est inconscient de
son potentiel divin inné, il se considère faible et il mène une vie
d’illusion. Il pense qu’il existe un pouvoir supérieur à lui et il
s’efforce de l’atteindre. Il n’y a pas de pouvoir supérieur à lui
. Ekam
Sath Viprah Bahudha Vadanthi
(la Vérité est une, mais les érudits lui
attribuent de nombreux noms). Il n’y a que l’Un, et non pas deux.
C’est une marque d’ignorance de penser qu’il y a autre chose et de
partir à sa recherche. La multiplicité est votre propre imagination.
Ekoham Bahusyam
(Je suis Un, Je deviendrai multiple). Vous pouvez
comprendre cette vérité, une fois que vous contrôlez vos sens.
Les gens croient erronément qu’ils sont heureux, quand leurs désirs
sont satisfaits. En fait, le bonheur ne résulte pas de la satisfaction
des désirs, mais de leur contrôle. On peut jouir de la Félicité en
contrôlant ses désirs. Celui qui désire ardemment que ses désirs
soient satisfaits est toujours en proie à l’agitation. Les désirs
correspondent à
pravritti
(la voie extérieure) dans laquelle il n’y a
aucun bonheur. Vous vous illusionnez en pensant qu’il y a du
bonheur dans le monde et vous vous éloignez de
nivritti
(la voie
intérieure).
Incarnations de l’Amour !
En toute chose, l’amour est la vie. Pour parvenir à cet état d’amour,
faites un bon usage de vos sens. Bouddha visita beaucoup d’âmes
nobles, étudia des textes sacrés et entreprit diverses
sadhanas.
Plus tard, il réalisa qu’elles avaient toutes trait à
pravritti
, la voie
extérieure et finalement, il réalisa que le bonheur résidait dans
l’utilisation appropriée des cinq sens. Il cessa de lire les textes
sacrés, ses visites à de nobles âmes et toutes ces pratiques
spirituelles. Il comprit que toute
sadhana
effectuée avec ce corps
éphémère ne donnerait qu’un bonheur passager. La Félicité véritable
et éternelle ne peut provenir que d’une
sadhana
effectuée avec des
sentiments purs et éternels. Quand le Bouddha entreprit de
contrôler ses sens, il expérimenta une Félicité infinie qu’il ne put
contenir en lui-même. Il étreignit son cousin, Ananda, qui était alors
à côté de lui et il dit : ‘’Ananda ! J’ai atteint l’état du
Nirvana
et je ne
puis contenir en moi la Félicité. Je suis prêt à renoncer à cette
dépouille mortelle.’’ En l’entendant, Ananda se mit à verser des
larmes et Bouddha dit : ‘’Ô sot ! Au lieu de te réjouir du fait que j’ai
atteint cet état de béatitude, pourquoi t’en chagrines-tu ?’’ Vous
cherchez un bonheur éphémère dans les affaires matérielles, alors
que le Bouddha s’efforçait d’atteindre la Félicité dans le domaine
spirituel qui est vrai, éternel et immortel. En étant plongé dans le
matérialisme et les mondanités, vous vous éloignez de l’immortalité.
Bien que vous commettiez de nombreux péchés, vous ne les
considérez pas comme des péchés. Vous pensez qu’ils sont tout à
fait naturels pour des êtres humains. Vous ne cessez de commettre
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