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Chapitre I : MACHINES TRIPHASÉS À INDUCTION
(MACHINES ASYNCHRONES)
I.1. Constitution :
Une machine à induction triphasé comprend deux parties principales : le stator (partie fixe) et
le rotor (partie mobile).
1. Le stator comporte une carcasse en acier renfermant un empilage de tôles
ferromagnétiques identiques qui constituent un cylindre creux : ces tôles sont percées
de trous à leur périphérie intérieure. L’alignement de ces trous forme des encoches
dans lesquelles on loge un bobinage triphasé 2p pôles. Ce bobinage logé dans le circuit
magnétique est appelé primaire de la machine asynchrone (Fig. I.1).
2. Le rotor se compose d’un cylindre de tôles ferromagnétiques poinçonnées à leur
périphérie extérieure pour former les encoches destinées à recevoir des conducteurs. Il
existe deux types de rotor : le rotor bobiné et le rotor à cage d’écureuil (rotor en court-
circuit) (Fig. I.2).
Le rotor bobiné comprend un bobinage généralement triphasé logé dans les
encoches, de même nombre de paires de pôles que le primaire. Ce bobinage dit
secondaire de la machine asynchrone est le plus souvent connecté en étoile : les
sommets de l’étoile sont reliés à des bagues portées sur l’arbre de la machine et sur
lesquelles frottent des balais isolés (les bagues sont aussi électriquement isolées). Ces
bagues permettent, par l’intermédiaire des balais, d’insérer des résistances en série
avec chacun des enroulements du bobinage triphasé. Ces résistances sont utilisées au
démarrage de la machine asynchrone. En fonctionnement normal, les trois ballais sont
court-circuités.
Le rotor à cage d’écureuil est constitué de barres conductrices nues (en cuivre
ou en aluminium) traversant l’empilement de tôles du rotor, parallèlement à l’axe et
court-circuitées à leurs extrémités par deux anneaux conducteurs de faible résistance.