l'énergie est transférée de la partie fixe à la partie mobile, ou inversement par induction
électromagnétique`'. [1]
Le moteur à induction se caractérise par sa simplicité, sa fiabilité et son faible coût,
associés à une capacité de surcharge raisonnable, des exigences de service minimales
et un bon rendement. Un moteur à induction utilise directement le courant alternatif
fourni au stator. Le rotor reçoit la puissance par effet d'induction. [2]
Cependant, en raison de la durée de vie de ces machines électriques, des défauts de
fabrication, d'alignement, mal fonctionnement ou d'autres problèmes d'origine électrique,
de nombreux types de défauts sont inévitables dans les machines électriques et peuvent
se produire dans leurs différents composants.
I.2. Principe de fonctionnement
Les moteurs fonctionnent selon un principe commun qui est celui de l'induction. Il y a une
relation entre le stator, qui génère le champ magnétique et le rotor, qui transmet la force
motrice, avec un isolement galvanique entre les deux éléments. L'alimentation du bobinage du
stator génère une induction magnétique à laquelle est associé un champ magnétique à partir
duquel est créée la force motrice. Pour produire un mouvement de rotation, le rotor doit être
soumis à deux flux alternatifs qui ne sont pas synchronisés dans le temps et qui sont appliqués
en deux endroits distincts, décalés selon la direction du mouvement souhaité. [3]
Le rotor. Celui-ci est constitué de conducteurs (des bobinages ou carrément des barres
métalliques) disposés le long du rotor et court-circuités. Lorsque le champ tournant balaye ces
conducteurs, il induit des courants qui entrent en interaction avec le champ et permettent à un
couple moteur de se créer. Le rotor se met alors à tourner et se stabilise à une vitesse toujours
légèrement inférieure à la vitesse de synchronisme. Il est impossible pour le rotor de tourner à
la vitesse de synchronisme puisqu'il serait alors baigné dans un champ fixe, et donc parcouru
par un courant nul. En l'absence de courant, le couple serait nul, et la machine décélèrerait. La
légère différence de vitesse justifie le terme de « glissement » du rotor par rapport au champ
tournant. [4]
Chapitre I Principaux Défauts de la Machine Asynchrone, Causes et Conséquences
I.3. Construction de la machine asynchrone
La machine asynchrone (figure.I.1) comporte un stator muni d'un enroulement triphasé et d'un
rotor portant un enroulement triphasé ou une cage. C'est un transformateur à champ tournant
dont le primaire est le stator et dont le secondaire, mis en court-circuit et libre de tourner.
Deux composantes principales constituent le moteur asynchrone, souvent appelé moteur
d'induction. Elles sont faites de tôles d'acier au silicium et comportent des encoches dans
lesquelles on place les enroulements. L'une des composants, appelée le stator, est fixe ; on y
trouve les enroulements reliés à la source. L'autre composante nommée le rotor, est montée
sur un axe et libre de tourner. Selon que les enroulements du rotor sont accessibles de
l'extérieur ou sont fermés sur eux-mêmes en permanence, on reconnait deux types de rotor : le
rotor bobiné et le rotor à cage d'écureuil. [5]