Telechargé par kouadiokonans233

Cours Géotechnique Minière 2018-2019

publicité
COURS GEOTECHNIQUE MINIERE
2018-2019
20 heures
Introduction à la géotechnique

Technoscience consacrée { l’étude pratique de la subsurface terrestre sur
laquelle notre action directe est possible pour son aménagement et/ou son
exploitation.
 Géotechnique civil: route, bâtiment, pont, barrage etc…
 Géotechnique des mines ou des carrières: fosse, galerie, halde etc...
Elle s’intéresse plus au sous-sol.
 Objectifs: Sécurité (des travailleurs, des occupants, des équipements )
Economie (exploitation optimale, moindre coût, équipements
adaptés)
Demarches géotechniques
1. Investigation: échantillonnage (forage, puits, géophysique, tranchées etc…)
2. Description des échantillons
3. Tests: élasticité, perméabilité, dureté, résistance, etc…
4. Classification du massif
5. Analyses: stabilité, facteur de sécurité etc….
6. Suivis: QA/QC, suivi d’implantation, respect des design etc…
7. Corrections: modification des paramètres
8. Optimisation
9. Surveillance: radar, des prismes, des piézomètres etc.
10. Le soutènement ou autres moyens de suppression des risques
Géotechnique minière: conséquences liées aux risques
géotechniques
 Perte en vue humaine
Un travailleur écrasé lors d’un effondrement
 Sécurité des équipements
Camion renversé lors de la déposition sur une halde
 Perte d’une partie ou fermeture totale de l’ouvrage
Effondrement d’une partie entière de la fosse
 Perte ou fermeture d’une infrastructure
Route bloquée par des chutes de blocs
Massif rocheux:
• constitué de roche
intacte et de
discontinuités.
•
Les propriétés du
massif sont tributaires
des paramètres des
discontinuités et de la
matrice rocheuse, ainsi
que des conditions aux
limites.
I. Géomécanique et modèle géotechnique
I.1 Sondage DD
Moyen le plus utilisé pour acquérir des informations sur le massif en profondeur
car fournit des échantillons plus ou moins intacts.
 Peut aller à 400- 500 m de profondeur
 Les échantillons (carottes) peuvent être de différents diamètres (PQ, HQ, NQ
etc..)
 Permet d’avoir des informations sur la position et l’orientation de l’échantillon,
les déviations.
 Il fournit des informations sur : la géologie, l’altération, la structurale, failles,
joints, hydrogéologie etc.
I. Géomécanique et modèle géotechnique
 Les échantillons (carottes) sont récupérés, orientés et entreposés dans des
caisses.
I. Géomécanique et modèle géotechnique
Description des carottes
 Pour avoir les informations sur le massif, les carottes doivent être décrites
(logging).
1.Description de base
Donne une idée sur le degré de fracturation du massif et la résistance des roches
Taux de récupération (TR)
Rapport de la longueur de carottes obtenue sur la longueur forée.
Exemple: le TR de la partie jaune (intervalle B) est d’environ 2.4m soit 2.4/3=80% de
récupération.
I. Géomécanique et modèle géotechnique
Rock Quality Designation (RQD)
I. Géomécanique et modèle géotechnique
Intact Rock Strenght (IRS) : méthode rapide pour avoir la résistance de la
roche .
I. Géomécanique et modèle géotechnique
Lithologie
• Il s’agit de décrire le type de roche, le profil d’altération (saprolite,
transition, roche)
• Préciser leur profondeur
La fréquence des fractures (FF)
Donne le nombre de fractures par mètre de carotte. (FF#m)
I. Géomécanique et modèle géotechnique
Description détaillée
• Il s’agit d’une description des discontinuités (failles, joints, contacts etc)
• Très important en mécanique des roches
• La rhéologie d’une roche dépend en partie de son état de fracturation dont
le comportement va dépendre de son état ( rugosité, altération, remplissage,
ouverture etc…)
• Une faille dont les épontes sont parfaitement lisses sera plus dangereuse du
point de vue de la stabilité qu’une diaclase calcifiée et recimentée.
• La connaissance de l’état des discontinuités est très important
I. Géomécanique et modèle géotechnique
Identification des
des discontinuités
IDEAL
X
forage
Naturel
Foliation
Manipulation
I. Géomécanique et modèle géotechnique
Rugosité
Slickensided
Smooth
Rugueux (2)
Très rugueux (1)
Slightly Rough
Rough
Very Rough
Légèrement rugueux (3)
ROUGHNESS
Lisse(4)
V. Rough
1
Rough
2
Slt Rough
3
Smooth
4
Slicken
5
Côtes attribuées selon
le degré de la rugosité
I. Géomécanique et modèle géotechnique
Weathering
Altération
2
3
None
1
Slight
2
Mod
3
High
4
Decomp
5
5
Côtes attribuées selon
le degré de l’altération
I. Géomécanique et modèle géotechnique
Aperture
Ouverture :
3
None
1
Stained
2
1 mm
3
1 – 5 mm
4
>5 mm
5
3
4
3
Côtes attribuées
selon
l’ouverture
I. Géomécanique et modèle géotechnique
Remplissage : dans l’ouverture, c’est le matériau comblant le vide. Il peut être
solide et résistant (filon de quartz) ou bien être un vrai lubrifiant (argile humide).
1
4
Fill Strength
None
1
Hard <5 mm
2
Hard >5 mm
3
Soft <5 mm
4
Soft >5 mm
5
5
Côtes attribuées selon
l’épaisseur du remplissage
I. Géomécanique et modèle géotechnique
Alpha et Bêta des discontinuités
 Les différentes discontinuités doivent être mesurées (angles Alpha et Bêta)
 La mesure de ces angles va permettre d’avoir une orientation des
discontinuités
 Un rapporteur spécial est utilisé pour la mesure de Alpha et un plastique
gradué
pour la mesure de Bêta.
I.2 Propriétés physico-mécanique des roches
Les propriétés physico-mécaniques des roches ont une grande
influence sur la stabilité des terrains.
 Porosité
Roches de faible porosité : 0 < p < 5 %
Roches de porosité moyenne : 5 < p < 10 %
Roches de porosité élevée : 10 < p < 20 %
Roches de grande porosité : p > 20 %
 Masse volumique : unité de volume de la roche (g/cm 3 )
avec : MS la masse du matériau sec ; g
Vs le volume des grains après broyage ; cm3
Vt le volume de l’échantillon ; cm3
Mh la masse naturelle ; g
MSat la masse de l’échantillon saturée ; g.
 Teneur en eau: rapport de la masse d’eau M w , { la masse
du solide sec.
 Degré de saturation: rapport du volume de l’eau
contenue dans l’échantillon au volume des vides.
V w : volume de l’eau dans l’échantillon, cm3
V v : volume des vides, cm3
 Résistance à la compression
Notée σc ou (Rc) ,c’est la contrainte maximale
supportée par
l’échantillon avant la rupture lors d’un essai de
compression.
F : effort (charge) maximale atteinte (juste avant la Essai de compression
rupture)
S : section ou surface sur laquelle on applique l’effort F
Classification des roches en fonction de la résistance à la compression
 Résistance à la traction
Traction simple :
Traction simple
Pmax = valeur finale atteinte par l’effort appliqué.
A0 = surface transversale
C’est la contrainte limite de traction qui produit la décohésion des
échantillons des roches massives .
Essai brésilien :
• C’est l’essai de traction le plus commun pour les roches (essai { la traction
indirecte).
• Pour réaliser cet essai, on utilise une éprouvette de longueur à peu près égale
au diamètre.
• L’éprouvette est placée entre les plateaux de la presse puis elle est chargée. La
contrainte de traction est donnée par la relation suivante
F max la charge maximale appliquée
D et L : dimensions de l’éprouvette cylindrique.
Traction indirecte (Essai brésilien)
Classification des roches en fonction de la résistance à la traction
La contrainte de traction est fonction de la contrainte de compression : σc = k. σt
Avec 3 < k < 10 (dans la pratique, on prend k = 10).
 Résistance au cisaillement
Elle représente la contrainte tangentielle limite avant la rupture dans un
essai de cisaillement.
Cisaillement simple :
La résistance au cisaillement est définie par la relation suivante
Pmax : effort tangentielle entraînant la rupture
S : Surface sur laquelle on applique l’effort P.
• Dans le cas d’un cisaillement simple avec une seule surface : S = h.L
• Dans le cas d’un cisaillement simple avec une deux surfaces : S = 2.h.L
• Dans le cas d’un cisaillement simple avec une seule cylindrique : S = d.L
h : largeur de l’échantillon ; L : longueur de l’échantillon ; d : diamètre du cylindre
Cisaillement par torsion :
.
Dans ce cas, l’échantillon de forme cylindrique est soumis { un couple de torsion.
Ce dernier va engendrer des contraintes de cisaillement sur chaque section
transversale. Quand ces contraintes atteignent une valeur critique, elle nous
donne la résistance de cisaillement par
torsion définie par la formule suivante :
Mt : couple de torsion
W : moment résistant, avec
d : diamètre de l’échantillon.
Cisaillement par compression :
• On applique un effort de compression F incliné avec un angle α par
rapport à la surface de cisaillement.
• La contrainte transmise par l’échantillon se décompose en une
composante normale (σn ) et une composante tangentielle (τ) ; quand cette
dernière atteint une certaine valeur, l’échantillon se rompt.
• Cette valeur critique est la résistance au cisaillement par compression de la
roche. Les deux contraintes sont définies par les formules suivantes :
Les échantillons utilisés ont une forme cubique ou cylindrique dont le
diamètre est égal { la longueur. L’angle α varie de 30 ° à 60 ° .
La courbe représentative de (τ) en fonction de (σn ) est donnée sur la figure. A
partir de cette courbe on peut déterminer graphiquement la cohésion et l’angle
de frottement interne de l’échantillon (C et Φ). Ces deux paramètres seront
définis dans le paragraphe suivant.
Courbe représentative de τ en fonction de σn
 La cohésion et l’angle de frottement interne d’un échantillon
La cohésion et l’angle de frottement interne d’un échantillon sont
fonction des résistances à la compression et à la traction.
La cohésion d’un échantillon est donnée par la relation suivante
L’angle de frottement interne est donné par la relation suivante:
Cisaillement simple avec une
surface de cisaillement
Cisaillement simple avec deux surfaces
de cisaillement
Cisaillement simple avec surface
cylindrique
Cisaillement par
torsion
Cisaillement par
compression
Description détaillée
Essai de cisaillement sur discontinuité. Plan de Mohr et modèle géométrique
associé.
 La cohésion et l’angle de frottement interne d’un massif
Pour déterminer les propriétés mécaniques Cm et m
du massif rocheux, il est nécessaire de tenir compte de plusieurs paramètres
correctifs qui sont principalement :
• Le coefficient d’affaiblissement structural du massif rocheux λ.
• Le coefficient de diminution de la valeur de l’angle de frottement interne λφ
- Cm et φm : cohésion en kgf/cm2 et angle de frottement interne en degré du
massif ;
- Cech et φech : cohésion en kgf/cm2et angle de frottement interne en degré de
l’échantillon.
- λ et λφ: coefficients correctifs (sans unités).
Le coefficient d’affaiblissement structural du massif rocheux (λ) :
Le coefficient d’affaiblissement structural du massif rocheux (λ) est calculé en
utilisant la formule suivante :
- a : coefficient dépendant de la résistance des roches et du caractère de fissuration.
- Hg : la hauteur moyenne du gradin (m).
- h : la distance moyenne entre les fissures (m).
les valeurs de coefficient (a) selon la cohésion de l’échantillon
Le coefficient de diminution de la valeur de l’angle de frottement (λφ):
La valeur du coefficient de diminution de la valeur de l’angle de frottement
interne est prise égale à 0,8 (λφ = 0,8)
I.3 Classification géomécanique des roches
 Rock Quality Designation (RQD) (Deere 1964): donne une idée sur le dégré
de fracturation du massif.
RQD =Σ(L > 10cm)/Ltotale× 100
Un RQD de 75 à 100% signifie donc que l’on a
affaire à une roche peu ou pas fracturée.
Remarque : Cet indicateur peut être trompeur :
pour un même massif stratifié, on pourra conclure à un RQD de 0% ou de 100% au
même endroit selon l’inclinaison du forage. Il est donc important de repérer la
direction et l’inclinaison des forages, puis de corréler les résultats entre eux.
 Rock Mass Rating (RMR)(Bieniawski 1973): permet d’avoir une
estimation quantitative des propriétés du massif et de choisir le support
nécessaire pour la stabilité d’un tunnel.
RMR= A1+A2+A3+A4+A5
A1: Resistance de la roche (MPa) (0-15)
A2: RQD (3-20)
A3: Espacement des discontinuités (5-20)
A4: Conditions des discontinuités (0-30)
A5: eau souterraine = 15 (condition sèche)
IV. Tests
 ROCK TUNNELING QUALITY – Q SYSTEM: developpé par Barton, Lien
et Lunde en 1974 pour donner une estimation quantitative de support qu’il
faut pour la stabilité des tunnel.
 Valeur comprise entre 0.001 à 1000
SRF
RQD [0-100]: qualité liée à la fracturation
Jn [0.5-20]: familles de joint.
Jr [0.5-4]: Rugosité
Ja [0.75-20]: altération des joints
Jw [0.05-1]: Facteur de reduction de l’eau des joints.
SRF [0.01-400]: facteur de reduction de contrainte
Qualité du massif en fonction des valeurs de Q
 GEOLOGICAL STRENGTH INDEX – GSI (Hoek, 2002):
• L’indice GSI sert { estimer la réduction de résistance du massif rocheux
pour différentes conditions géologiques.
• Le système donne une valeur GSI estimée à partir de la structure du
massif et des conditions de surface des discontinuités.
Qualité du massif en fonction des valeurs de GSI
Exemple – Estimation de RMR, Q et GSI
Représentation des sections des
trous de carottes
I.4 Modèle géotechnique
 Le modèle géotechnique va regrouper toutes les informations sur:
 La lithologie
 Le profil d’altération du massif
 La qualité du massif
 Les structures majeures et mineurs (failles, contacts lithologique etc…)
 L’hydrogéologie (niveau de la nappe)
 Le design de la fosse ou de la galerie se fera à partir de ce modèle
Composition des
informations
pour un modèle
géotechnique
IV. Tests
Processus
pour
Le design
des talus
Modèle géologique
Unité A: massif régionale intrudé par
L’unité B et C qui sont toutes les trois
Recoupées par une série de Dykes
(unité D).
Roche
Saprolite
Transition
Zone d’altération
Modèle structural
Cinq domaines contrôlés par les
dykes.
Résistance des roches
Modèle RMR
Modèle des
conditions de joints
Modèle
hydrogéologique
Modèle complet
géotechnique
Bloc modèle des paramètres géotechniques
Krigged des données
RMR affiché sur un
design
 Analyses cinématiques
 Elle permet de prévoir les différents modes de rupture susceptibles de
survenir au cours de la vie de la mine.
 Elle permet d’estimer la probabilité que ces ruptures surviennent ou pas {
travers le Facteur de Sécurité (FS).
 Des logiciels comme Sblock, Dips, Rockplane, Swedge ou Slide sont utilisés.
Présentation des
types d’instabilités
potentielles dans
une mine à ciel
ouvert
 Design de fosse
 Le design est le plan selon lequel l’ouvrage devrait être construit
 Il prend en compte plusieurs paramètres a savoir:
• Le coût à date du minéral exploité
• La géométrie du gisement
• Le modèle géotechnique (types de litho, altération, orientation des
discontinuités)
• Les résultats des analyses cinématiques (potentiels modes de rupture)
 Il précise: les paramètres des murs (hauteur, pentes, largeur des banquettes
etc…)
Terminologie des talus
II.1 les modes ruptures de terrains
• Observée dans les sols et la roche dégradée, sur les haldes, les terrains
alluvionnaires.
• Elle survient dans les massifs ou aucun plan de discontinuité n’est prédéfini
• Un glissement en plan se produit le long d’un plan de discontinuité
• Un glissement en coin se produit le long
de la rencontre de deux plans de
discontinuités.
»
• Elle survient lorsqu’on a des plans de discontinuité presque verticaux { la
face du mur.
II.2 Méthodes de calcul et d’analyse de la stabilité
• Rapport des forces qui tendent à retenir un certain volume de matériau,
délimité par le talus et une surface de rupture potentielle, sur celles qui
tendent { l’entrainer vers le bas.
• Tant que la force motrice reste inferieure à la résistance maximale
que peut mobiliser le sol, F est supérieur à 1 et la pente est stable.
• F=1 correspond { l’état d’équilibre limite du talus
 Evaluation des forces qui tendent { s’opposer { la rupture et qui sont donc
mobilisable au sein du massif
 Calcul s’appuyant sur le critère de Mohr-Coulomb
Ʈmax est la resistance au cisaillement maximale mobilisable du
massif
et
la cohésion et l’angle de frottement .
 Si on considère un point donné dans un massif et une direction donnée, on
peut toujours on peut toujours définir un coefficient de sécurité local tel que:
et
représentent respectivement les contraintes tangentielle et
normale à la direction x au point i et sont donc des fonctions
qui dépendent à la fois de la localisation du point i et de sa
direction x de la facette considérée.
 Par extension, on peut définir des facteurs de partiels définissants des
rapports entres certaines grandeurs de paramètres mesurés et les grandeurs
utilisées pour l’analyse de stabilité.
 Par exemple dans le cas de la conception d’un talus dans un massif ayant une
cohésion
et un angle de frottement
, on peut calculer les coefficients
de sécurité partiels suivant:
 Les grandeurs
et
déstabilisant la pente .
étant les paramètres caractérisant l’effet
 Pour un talus de forme géométrique simple d’angle de pente
et constitué de matériau homogène avec un angle de
frottement . En absence de nappe phréatique, le facteur de
sécurité est:
 Pour des talus hétérogènes, les problèmes liés { la présence d’eau, de
surcharges, des méthodes de calcul ont été développées.
 METHODE DES TRANCHES
 LES ABAQUES
 Abaques de Taylor-Biarez
Utilisés pour les milieux sans nappe phréatique.
 Abaques de Bishop-Morgenstern
Massif homogène avec régime hydraulique défini. Ce dernier est défini par
le paramètre ru.
Variation de ru en fonction des conditions hydrauliques du massif
 Le coefficient de sécurité est alors défini par :
 Les abaques donnent les valeurs de m et n
Abaque Bishop-Morgenstern paramètre m
n
Abaque Bishop-Morgenstern paramètre n
II.3 Evènement géotechnique
Un événement géotechnique est un mouvement de terrain, tel que:
• un éboulis,
• un glissement,
• une Chute
• un tassement significatif,
• ou autre,
qui comporte un danger pour le personnel et l’intégrité des ouvrages.
Chûtes blocs dans une mine
Rupture de terrain
Effondrement d’un talus
Glissements sur un talus de fosse
Rupture de terrain
Tassement sur un terrain naturel
Effondrement d’une galerie en mine souterraine
Rupture localisée
Facteurs augmentant le risque d’évènements géotechniques
Facteurs de predisposition
• Géologie :
– Contacts lithologiques,
– Bedding
– Fissures, fractures et failles,
Facteurs de predisposition
• Géologie :
– Altération de la roche,
– Surfaces de faible compétence :
– Type de roche (Mica schiste)
.
Facteurs déclencheurs
• Climat :
• Opération :
– Précipitations (forte pluie), – Sautage (murs de fosse),
– Période de gel-dégel,
– Surcharge (haldes);
– Eau de surface,
Pentes altérées par les pluies
– Eau souterraine
(nappe phréatique);
Sautage
• Facteur temps :
Si un événement
géotechnique n’est
jamais survenu à un
endroit, il n’est pas vrai
qu’il n’en arrivera jamais
un.
Avec le temps , les
massifs
rocheux perdent leurs
caractéristiques
géomécanique et leur
résistances. Le facteur
de sécurité temps à
diminuer.
II.4 Suivi implantation du design
 Le respect du design pendant l’exploitation est très important car dans la
plupart
des cas, les risques surviennent à cause du non respect des designs.
 Plusieurs éléments doivent être suivis par l’Ingénieur Géotechnique avant
Implantation sur le terrain.
3. Le minage
1. Les plans de forage
 Respect des angles des murs
 Respect de l’angle de forage
 Respect des limites de minage
 Respect de profondeurs
 Eviter les minages interphases
 Respecter la largeur des banquettes
 Suivre les écaillages (talutages)
 Eviter les gros sautages
 Etc…
2. Les plans de chargement et de sautage
 Vérifier les quantités de charge
 Vérifier le bourrage
 Vérifier la direction de tir
Vérification et approbation d’un plan de forage
II.5 Mise à jour du design
 Au cours du minage une validation du modèle géotechnique est nécessaire
 Cela va permettre une validation du design ou même une optimisation
 Cela se va au fur et à mesure que le minage évolue
 On procède par:
 Observations,
 cartographie ordinaires des faces (Boussole et description)
type de roche, mesure des discontinuités, présence d’eau etc…
 photogrammétrie (Sirovision).
 Forage
Interface du logiciel Sirovision
 Les données récoltées sont comparées aux données obtenues lors de l’investigation
Avant
On remarque ici la
présence d’une
nouvelle famille de
discontinuités
actuel
Exemple de comparaison { l’aide de stéreonet
II.6 Techniques de surveillance dans les mines
 Les mesures de déplacements
• Les inclinomètres
• Les extensomètres
• Les mesures topographiques
• Les fissuromètres
• Les prismes
• Le radar
 Les mesures de pression
• Les piézomètres
 Prismes
Les prismes d’arpentage sont des instruments simples à utiliser. Ils sont
installés dans des zones considérées potentiellement instables. Ils sont
ensuite arpentés à la station totale à une fréquence déterminée selon les
besoins depuis un lieu de mise en station fixe. De cette manière, leur
déplacement est mesuré avec précision. Ce déplacement correspond à
celui de la pente sur laquelle ils sont installés.
Géomos
Installation d’un prisme
 Radar
détecte des mouvements de grande envergure { l’avance :
– Analyse en temps réel,
– Alarmes configurées selon des grandeurs de mouvement,
– Envoi de message électronique aux responsables de la géotechnique si un seuil
est dépassé.
Si un mouvement important est détecté par un radar, le secteur mis en danger par
le mouvement peut être évacué rapidement.
Radar dans une galerie
Extensomètre
Enregistre le déplacement d’une zone instable sur une règle graduée
Piézomètres
Sont installés autour de l’ouvrage afin de contrôler la pression de l’eau sur les parois
de l’ouvrage.
Piézomètres
Câbles enregistreurs
Forage
Boites enregistreurs
Graphique des données piézométriques
Schéma type d’un profil instrumenté
III. Les techniques soutènement et suppression des risque
 Ancrage et clouage
Foration
Ancrage dans une galerie
Ancrage
 Grillage ou filet
Grillage sur une paroi de mur en mine à ciel ouvert
Filet sur paroi galerie
 Ancrage ou clouage associé avec le grillage ou filet
 Soutènement avec piliers
 Dénoyage
 Consiste à une pompage à partir de puisards réalisés au fond de la fosse afin
d’évacuer l’eau.
 Permet de dépressuriser les murs
 Des puits de dénoyages sont souvent utilisés autour de l’ouvrage.
 Dénoyage
Dénoyage avec un camion citerne
 Drainage
But : Rabattre la nappe phréatique derrière le mur. De cette façon, l’eau exerce
moins de pression sur le mur et la stabilité est accrue;
• Méthodes de drainage :
– Pompage de rabattement de la nappe phréatique,
– Drains horizontaux d’assèchement, communément appelés trous de drainage
–Puits de dénoyage
Drainage { l’aide de forages horizontaux
 Drainage
Par puits de dénoyage
Puits de dénoyage
puits de dénoyage
Nappe
 Ecaillage ou talutage et nettoyage des banquettes
But : supprimer les instabilités sur les murs et sur les crêtes de mur (éliminer les
dangers)
Ecaillage avec une pelle à bras long
Ecaillage ou talutage et nettoyage des banquettes
Ecaillage manuel { l’aide d’une grue
Ecaillage
Ecaillage ou talutage et nettoyage des banquettes
Ecaillage
manuel
{ l’aide d’une grue
Ecaillage
manuel
Ecaillage
 Nettoyage des banquettes par un bull à la chaine
Ecaillage
 Design de fosse
• Prédécoupage :
– But : Couper la roche. De cette façon, le bris des murs lors des dynamitages adjacents
est empêché et l’excavation est facilitée.
Ecaillage
 Design de fosse
• Banc de retenue :
– Buts : retenir les chutes de blocs, contenir les éboulis mineurs.
Ecaillage
Gestion des risques sur les haldes
 Zones à risque lors des déversements des
Ecaillage
camions
 Risques fréquents pendants la saison des
pluies
 Inspection régulière pour afin de détecter
les éventuelles ruptures
 Les camionnaires doivent respecter les
distances de sécurité recommandées par
la géotechnique après des analyses de
stabilité
Recommandations sur les haldes
“Les Ecaillage
conducteurs de camion de production doivent toujours immobiliser leur
camion à un minimum de 5 mètres du bord de la halde quand s’ agit de
materiel sec. Cette distance est doublée (10 mètres) quand il s’agit de
materiel mouillé”
Le matériel doit être ensuite poussé par un bulldozer.
10 m
Halde à
materiel
mou et
mouillé
5m
Halde à
materiel
mou et
sec
Tâches du géotechnicien minier
Les ingénieurs géotechniques sont en charge :
 Des inspections géotechniques, de manière à attester la conformité
des fosses, des halde et autres travaux;
 De s’assurer de l’utilisation du bon design géotechnique et la mise en
œuvre des systèmes appropriés et, si nécessaire la prise de décisions
pour des mesures correctives;
 De l’inspection de tout événement géotechnique, de l’investigation et
la rédaction d’un rapport sur l’évènement;
 De faire la collecte des données pour la mise à jour des designs;
 Du suivi et l’interprétation des données des systèmes de surveillance
des murs;
 De produire des plans de risques des fosses;
Tâches du géotechnicien minier
 De participer à la modification et à la validation des designs de fosse;
 De valider les plans de forage et dynamitage;
 De planifier des trous de forage DD et faire la description des
échantillons de carottes.
Logiciels géotechniques
 Dips
 Leapfrog
 Slide
 Rocplane
 Swedge
 Gems
 Autocad et promine
 Sblock
 Programme du radar et du geomos
Téléchargement