
II. PROBLÉMATIQUE
Plus personne n’ignore la problématique du changement climatique. Beaucoup d’entre nous
peuvent percevoir ses effets. Canicule en été, hiver sans neige, dérèglement du climat (il n’y a
plus de saisons"), inondations dans un coin de l’Europe tandis qu’un autre subit de terribles
sécheresses, le changement climatique se manifeste sous des formes diverses.
(www.mémoireoneline.moyens efficaces de lutte face aux changements climatiques).
Au-delà du climat, ses conséquences sont bien plus complexes. Le réchauffement de l’eau et la
fonte des glaces font monter le niveau des mers, ce qui met en péril de nombreux archipels et
terres basses, comme les Pays-Bas ou le Bangladesh. Le 21ème siècle sera peut-être le premier
à voir l’apparition de « réfugiés climatiques ». Si les prédictions les plus noires se réalisent, des
nations archipels, comme les Maldives, pourraient être rayées de la carte du monde. Les
conséquences géopolitiques seraient alors énormes. Ces bouleversements climatiques
perturbent la faune et la flore, dont la répartition géographique tend à se déplacer vers le nord.
Ces changements impactent l’agriculture, la santé, l’économie. Ils font vaciller les modèles de
sociétés engendrés par l’économie de marché. (www.mémoireoneline.moyens efficaces de lutte
face aux changements climatiques).
L’Afrique demeure la région la plus vulnérable aux impacts défavorables du réchauffement
climatique et qu’elle a une faible capacité d’adaptation. On estime qu’en Afrique, au cours du
XXe siècle, le réchauffement climatique était compris entre 0,26 et 0,56 degré Celsius. Cette
tendance est destinée à se poursuivre voire à s’intensifier sensiblement, exerçant des effets
négatifs sur le moyen d’existence de la population. D’après le GIEC (GIEC, 2007), un scenario
d’émissions de gaz à effet de serre impliquait une augmentation de la moyenne annuelle des
températures de l’air superficiel comprise entre 3et 4 degré Celsius à 2080. Cela signifie
l’arrivée des temps durs pour les populations locales qui sont directement tributaires des
ressources naturelles pour leurs moyens d’existence et qui ne possèdent pas des connaissances
techniques pour s’adapter aux changements climatiques à venir.(www.google.com/ quatrième
rapport GIEC).
Le bassin du Congo, principal massif forestier d’Afrique avec près de 1 ,8million des kilomètres
carrés, deuxième plus grand réservoir de la biodiversité forestière au monde après l’Amazonie,