Elle est déjà un début de réflexion sur la nature des erreurs.
On fait une mise en commun finale qui sera affichée au tableau.
Le classement des erreurs :
Vous allez classer les erreurs dans un tableau.
Vous allez mettre ensemble les erreurs qui se ressemblent.
Vous allez essayer de donner un titre à chaque colonne (en écrivant très gros).
Ce titre doit permettre d’identifier l’erreur et il doit être une aide pour la
correction de cette erreur.
Demandez-vous en mettant votre titre si celui-ci pourrait vous aider à vous
corriger si vous aviez fait cette erreur.
Les élèves commencent alors à élaborer leur classement. Cette activité leur
pose évidemment des problèmes.
L’enseignant ne doit pas forcer les élèves, et en aucun cas leur souffler des
catégories toutes prêtes. Il ne doit pas s’affoler des classements aberrants,
mais demander à ce que toutes les erreurs soient classées. Au cours de ce
premier classement, les élèves ont été confrontés aux représentations de leur
petit groupe, ils ont argumenté leurs positions et ces confrontations ont
permis un certain nombre d’avancées. La deuxième étape, en portant les
confrontations à un deuxième niveau, va leur permettre d’aller encore plus
loin, mais toujours dans le respect de leur rythme.
Le classement collectif :
Les élèves se retrouvent dans le groupe classe. Durant cette étape, les
classements des groupes vont être confrontés les uns aux autres : les élèves
vont découvrir des similitudes dans leurs classements respectifs, mais aussi
des titres auxquels ils n’avaient pas pensé, mais dont on peut penser qu’ils
relèvent de leur zone proximale de développement.
Le rôle de l’enseignant est capital, mais délicat : la confrontation bien menée
doit conduire l’ensemble des élèves à passer à un niveau supérieur, mais ce
niveau doit être accessible à tous,
tout en marquant une progression. Cette progression est rendue possible par
l’apport des différents classements, par la confrontation qui fait apparaître
leur inadéquation ou au contraire leur pertinence.
Lorsque l’enseignant estime être arrivé à un classement exploitable, et qu’il
sent que les élèves commencent à être lassés, il décide de conserver cet état
final, mais temporaire.
Désormais, lorsqu’il rencontrera dans les copies des élèves une erreur de ce
type, il la codera et l’élève pourra la reconnaître et la corriger.
L’élément déterminant dans l’établissement des catégories est l’usage que les