est bien homogène à une vitesse, en effet :
o L’équation de d’Alembert est invariante par symétrie spatiale et par renversement
du temps : le phénomène décrit par une telle équation est par essence réversible.
C’est cohérent car dans nos deux modélisations (chaines d’oscillateurs et corde
vibrante), il n’y a pas de phénomène de dissipation d’énergie.
o L’équation de d’Alembert est une équation aux dérivées partielles linéaire : la
résolution d’un problème nouveau peut se faire par superposition de solutions
particulières connues. On peut aussi chercher à résoudre l'équation dans le plan
complexe et prendre pour solution la partie réelle de la solution complexe
trouvée.
o La déformation de la corde s’effectue perpendiculairement à la direction de
propagation. Une telle onde est dite transversale et une description complète
nécessite une représentation vectorielle de cette onde, le vecteur traduisant la
déformation étant contenu dans le plan (Myz) perpendiculaire à (Ox) (direction
de propagation).
Une onde transversale présente différents états de polarisation, caractérisant la
direction que prend la « vibration » associée à l’onde au cours de sa
propagation. Ainsi, si le vecteur décrivant la déformation de la corde :
▪ conserve au cours du temps une direction fixe, la polarisation est dite
rectiligne,
▪ conserve une norme constante mais tourne autour de l’axe (Ox) de la
corde, la polarisation est dite circulaire,
▪ tourne autour de l’axe (Ox) de la corde et de norme variable, la
polarisation est dite elliptique.