C’est comme si nous avions deux esprits :
L’un, conditionné et conditionnel, rempli de (mélo)drames,
Bateau sans gouvernail,
Qui se rapproche toujours plus des récifs terribles et fracassants de la
ruine, du chagrin et de la perte,
Barrant l’accès des plages fictives de l’appât du gain.
Pourtant, nous n’avons pas besoin de mélodrames ou de conditions
spéciales pour être heureux et pour que la joie nous habite.
Nous n’avons besoin ni d’une île paradisiaque au clair de lune avec une
déesse,
Ni d’une ribambelle de charmants marmots en remorque.
Car la Conscience originelle, pure et primordiale est déjà pleinement
satisfaite,
Que nous faisions la queue dans un magasin,
Que nous soyons assis par terre ou dans un fauteuil
Ou que nous soyons parqués dans un vieux tacot devant chez Carrefour ou
chez Biocap…
Cette Conscience-là est vide de tout attachement compulsif et névrotique
À des résultats ou à des conditions spéciales.
Elle n’est pas difficile et elle est parfaitement respectueuse de
l’environnement, quel qu’il soit.
Et Elle se suffit à Elle-même…
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