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Histoires
courtes
Marie-Hélène Lafond
Short
stories
Albin Carrier
La Tête dans
les Mots
http://latetedanslesmots.free.fr
La Tête dans
les Mots
http://latetedanslesmots.free.fr
Traducteur
Albin Carrier, traducteur français, anglais, espagnol,
italien, allemand toutes combinaisons.
Webdéveloppeur, webdesigner et webmaster
polyvalent.
Master Caweb (Création et administration de sites web
multilingues et gestion de contenus), Strasbourg.
Site web : http://www.albin.carrier.free.fr/Site_CV/
Table des matières / Table of contents
Le petit gorille qui n’aimait pas les bananes 2
The little gorilla who did not like bananes
La paire de tennis 3
The pair of tennis shoes
Comment fait le loup le soir pour s’endormir ? 5
How does the wolf do to nd sleep in the evening ?
Le lion et le guépard 6
The lion and the chertah
Trois perroquets jaloux 8
Three jealous parrots
Le costume du Père Noël 9
Santa Claus’s suit
Une toute petite grenouille sur une nénuphar 11
A teeny-tiny frog an a water lily
Un petit ver de rien du tout 13
An insignicant little worm
Terrible et Horrible 15
Terrible and Horrible
The little gorilla who did not like bananas
There was once a little gorilla who did not like bananas. How hard for a monkey
to dislike bananas.
His mother had tried everything: bananas ambé, bananas soufé, stewed bananas,
bananas en papillote, banana pies, banana turnovers, banana splits, banana sorbets...
No results at all: the little gorilla refused to eat bananas.
His mummy, desperate, decided to go and meet the sorcerer of the monkeys: the
old Orang-Utan who lived in the very heart of the forest.
The old Orang-Utan sorcerer asked that the young gorilla be brought to him when
the moon is full. Helped by the young marmoset, his apprentice, he used all his
secret powers all night long: dances, songs, paintings, decoctions. He called upon
every monkeys’ gods and even the others. At dawn, exhausted, he made the little
gorilla’s parents come to him and told them:
«Bring your son to the big yellow rock in the middle of the Utabana river tomorrow.
He must stay alone there for three days and three nights without food or drink.
Then your son will be cured.
The little gorilla’s parents did what the sorcerer of the monkeys had told them.
The young gorilla stayed alone for three days and three nights on the rock in the
middle of the Utabana river.
On morning of the fourth day, his parents came to bring their son home. The
young gorilla, overjoyed, threw himself into his mother’s arms for a big hug. And
when mummy gorilla handed him a bunch of bananas, he wolfed them all down..
Le petit gorille qui n’aimait pas les bananes
C’était un petit gorille qui n’aimait pas les bananes. Dur dur pour un singe de ne
pas aimer les bananes.
Sa maman avait tout essa: bananes ambées, bananes en soufé, en compote, en
papillote, tartes à la banane, chaussons à la banane, des banana-split, des sorbets à
la banane... Rien n’y faisait : le petit gorille refusait d’en manger.
Désespérée, la maman gorille décida d’aller voir le sorcier des singes : le vieil Orang-
Outang qui habitait au n fond de la forêt.
Le vieux sorcier Orang-Outang demanda qu’on lui amène le jeune gorille à la
pleine lune. Toute la nuit, secondé par son apprenti le jeune Ouistiti, il utilisa toute
sa médecine : danses, chansons, peintures, décoctions. Il invoqua tous les dieux des
singes et même les autres. Au petit matin, épuisé, il t venir les parents du petit
gorille et leur dit :
«Demain amenez votre ls sur le gros rocher jaune qui est au milieu de la rivière
Outabanana. Il doit y rester seul trois jours et trois nuits sans manger ni boire.
Ensuite, votre ls sera guéri.»
Les parents du petit gorille rent ce que le sorcier des singes leur avait dit.
Le jeune gorille resta trois jours et trois nuits tout seul sur son rocher au bord de
la rivière Outabanana.
Le matin du quatrième jour, les parents vinrent chercher leur petit. Fou de joie,
le jeune gorille se jeta dans les bras de sa maman, et quand la maman gorille lui
présenta un régime de bananes, ik le dévora tout entier..
2
Marie-Hélène Lafond Albin Carrier
La paire de tennis
Salut, je nous présente, voici Tennis Piedgauche et Tennis Pieddroit. Nous sommes
une paire de chaussures de tennis. Enn une vieille paire de chaussures de tennis.
Aujourd’hui Maman a décidé que nous étions, Piedgauche et moi, bons pour la
poubelle.
Pourtant, je me rappelle le temps merveilleux nous étions bien rangés sur
l’étagère du magasin, attendant que de petits pieds veuillent bien nous chausser.
Que nous étions beaux à l’époque : tout en cuir blanc, avec une bande bleue de
chaque côté et du caoutchouc tout autour pour nous protéger des mauvais coups.
De grands lacets tous blancs ornaient nos oeillets.
Et un jour ce fût Jérome qui nous choisit, sans hésitation, au désespoir de Maman
qui nous trouvait trop chers. Mais Jérome gagna et nous amena avec lui. A partir
de ce jour, la vraie vie commença pour nous.
Dès qu’il nous chaussait, on partait à l’aventure. Piedgauche n’aimait pas spécialement
les après-midi de vélo parce que Jérome avait tendance à se servir de lui comme
d’un frein. Moi, je craignais plus les parties de football avec les copains parce que
je revenais toujours avec plein de bosses.
Chaque dimanche soir Maman grondait parce que nous étions sales et Jérome
devait nous laver. Même qu’une fois nous avons eu droit à la machine à laver. Nous
n’avons pas beaucoup apprécié. Mais pour que Jérome puisse nous chausser, nous
étions prêts à tous les sacrices.
Un jour Jérome décida de partir à l’aventure dans la forêt derrière la maison. Ce jour
là Jérome ne nous a pas ménagé : il ne pensait qu’à ses jeux et peu à nous. Avec lui
nous avons combattu les bêtes féroces, sauté par dessus les euves et les précipices,
conquis des contrées sauvages. Nous lui avons permis d’échapper à ses ennemis,
de sauver les jolies princesses, de terrasser les monstres et les méchantes sorcières.
The pair of tennis shoes
“Hello, I introduce ourselves, here is Tennis Rightfoot and Tennis Leftfoot. We
are a pair of tennis shoes. Well, an old pair of tennis shoes. Today, Mummy has
decided that we, Leftfoot and I, are now t for the dustbin.
However, I remember that marvellous time when we were well displayed on the
shop shelf, waiting for some small feet to feel like putting us on. How beautiful we
were at that time: all in white leather, with a blue stripe on each side and rubber all
around to protect ourselves from bad blows. Some long white laces adorned our
eyelets.
And one day, Jerome chose us, without hesitation, which caused despair to Mummy
who found us too expensive. But Jerome won and took us with him. Since that day,
the real life began for us.
As soon as he put us on, we would go to the adventure. Leftfoot did not really like
the bicycle afternoons because Jerome had a tendency to use him as a break; while
I feared more the football games with the friends because I would always go back
home with lots of bumps.
Every Sunday evenings, Mummy moaned because we were dirty and Jerome had
to wash us. And what’s more once we earned ourselves a good washing machine
session. We did not like it very much. But to make it possible for Jerome to put us
on, we were ready for every sacrice.
One day Jerome decided to seek adventure in the woods behind the house. Jerome
did not treat us with care that day: playing was all he thought about and he did not
have us much on his mind. We fought against savage beasts, jumped over rivers
and precipices, conquered wild lands with him.
We made it possible for him to escape his enemies, to save some beautiful princesses,
to bring down the monsters and the nasty witches. He was the gentle knight and we
Marie-Hélène Lafond Albin Carrier
3
Il était le gentil chevalier et nous ses dèles «bottes de sept lieues». Pendant des
heures nous avons pataugé dans des aques, nous sommes montés dans les arbres,
nous avons escaladé les rochers. En n de journée nous étions sales et trempés;
même que Piedgauche commençait à se découdre sur le côté. Cela avait été la plus
belle journée de notre vie.
Mais quand nous sommes rentrés tous les trois, nous avons subi les foudres de
Maman et Jérôme a été puni pendant une semaine pour avoir perdu ses lacets et
surtout pour être rentré à la nuit tombée.
Puis notre état s’est détérioré un peu plus chaque jour. Les pieds de Jérome sont
devenus trop grands pour nous. Maman a décidé de nous remplacer et Jérome
nous a vite oublié quand il a aperçu sa nouvelle paire de chaussures de tennis.
Maman a alors estimé que nous étions peu dignes des pieds du petit frère. Aussi,
depuis ce matin, nous sommes dans la poubelle, entre le trognon de pomme et la
bouteille de coca, à attendre que les éboueurs viennent nous chercher. Alors adieu,
la vie est bien courte pour une paire de chaussures de tennis!
«Eh! Pieddroit! je crois que tu as parlé trop vite. Regarde le p’tit gars assis sur le
trottoir. Ça fait un moment qu’il nous lorgne. Ben tiens, il s’avance vers nous. Je
crois que notre dernière heure n’a pas encore sonné!»
were his faithful “seven-league boots». We splashed about in the ponds for hours,
we climbed the trees, we climbed the rocks. At the end of the day, we were dirty
and wet, and what’s more Leftfoot’s seams were starting to come apart on one side.
That day was the best day of our lives.
But when the three of us went back home, we suffered Mummy’s wrath and Jerome
was punished for a week for losing his laces and rst of all for going back home
after night had come.
Then our state worsened a little more every day. Jerome’s feet became too big for
us. Mummy decided to replace us and Jerome soon forgot us when he found his
next pair of tennis shoes.
Mummy then decided that we were not worthy enough for his younger brother’s
feet. Therefore, since that day, we are here in the trashcan, between the apple core
and the bottle of coke, waiting for the garbage collectors to come and pick us up.
So goodbye, a pair of tennis shoes’ lifetime is way too short!
«Hey, Rightfoot! I think you are not quite right yet. Look at the lill boy sitting on
the kerb. He has been peering at us for a good while now. Why, here, he is coming
up. I think our time has not come yet!»
Marie-Hélène Lafond Albin Carrier
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