une surproduction de l’hormone surrénale), insuffisance rénale/fonction rénale réduite,
hypertension, structure osseuse affaiblie (ostéoporose), diabète, tendances psychotiques,
infections virales, bactériennes et fongiques, fonction cardiaque réduite/insuffisance cardiaque,
épilepsie difficile à traiter, retard de croissance, inflammations intestinales (diverticulite),
nouveaux raccordements des intestins (anastomose intestinale récente), sensibilité à la
formation de caillots sanguins (tendance thrombo-embolique) ou phlébite et faiblesse
musculaire grave (myasthénie).
Avertissements et précautions
- La prudence est de rigueur en cas de problèmes gastro-intestinaux tels qu’inflammations
intestinales prolongées non spécifiques (colite ulcéreuse), inflammations intestinales (diverticulite),
nouveaux raccordements des intestins (anastomose intestinale) et ulcère gastrique ou intestinal, mais
aussi en cas de fonction rénale réduite/d’insuffisance rénale, de fonction cardiaque réduite/
insuffisance cardiaque (insuffisance cardiaque congestive), d’hypertension, d’épilepsie, de structure
osseuse affaiblie (ostéoporose), de maladie musculaire (myopathie) et de faiblesse musculaire grave
(myasthénie).
- L’effet des corticoïdes est augmenté chez les patients qui présentent une production insuffisante
de l’hormone thyroïdienne (hypothyroïdie) ou un foie ratatiné (cirrhose).
- Les corticoïdes peuvent engendrer des troubles psychiques et aggraver une instabilité
émotionnelle ou une affection psychotique existante.
- Les corticoïdes peuvent masquer certains signes d’infection ou rendre plus difficile la détection
de l’infection.
- Lors d’un traitement par corticoïdes, une réduction de la consommation de sel peut être
envisagée. Tous les corticoïdes augmentent l’excrétion du calcium.
- En cas d’insuffisance hépatique, les taux de corticoïdes dans le sang peuvent augmenter.
- En cas de diabète, si le médecin décide d’instaurer un traitement, celui-ci devra se faire sous
surveillance médicale étroite (voir aussi section « Autres médicaments et Betnesol »).
- En raison d’une diminution de la résistance, de nouvelles infections peuvent apparaître en cours
d’utilisation; le médecin instaurera alors un traitement spécifique.
- En cas de traitement prolongé (plus de 6 semaines), il est recommandé de subir régulièrement un
examen ophtalmologique.
- La vaccination antivariolique ainsi que d’autres méthodes d’immunisation ne peuvent avoir lieu
chez les patients traités avec des corticoïdes.
- La posologie est déterminée par le médecin. Il est nécessaire de se conformer exclusivement à sa
prescription et toute augmentation ou diminution de la posologie ne peut se faire que sur avis
médical. En effet, le fait de supprimer ou de diminuer brusquement l’administration en utilisation
chronique (en cas de dose très élevée, déjà après une courte période) ou une augmentation des
besoins en corticoïdes (par suite d’un stress) peut précipiter une insuffisance des glandes surrénales.
Il est donc nécessaire, en cas d’arrêt du traitement, de diminuer progressivement la dose ou encore
d’augmenter cette dose pendant les périodes de stress.
Les symptômes de l’insuffisance cortico-surrénalienne sont les suivants : malaise, faiblesse
musculaire, troubles mentaux, besoin accru de sommeil (léthargie), douleurs musculaires et osseuses,
desquamation de la peau, difficultés de respirer, anorexie, nausées, vomissements, fièvre, glycémie
trop bas (hypoglycémie), hypotension, déshydratation.
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Betnesol .
Enfants
L’administration chez les enfants doit avoir lieu sous surveillance médicale stricte car les corticoïdes
peuvent perturber la croissance des nourrissons et des enfants.
Autres médicaments et Betnesol
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
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