33
F   îČ
Dans ce chapitre, on Ă©tudie les fonctions de deux variables Ă  valeurs rĂ©elles, c’est-Ă -dire des
fonctions dĂ©ïŹnies sur R2, ou une partie de R2, Ă  valeurs dans R.
La plupart des concepts que l’on utilise habituellement en analyse, et notamment les notions
de croissance ou de dĂ©croissance n’ont plus cours11
Il n’y a pas de relation
d’ordre «naturelle» sur R2.
.
Malgré tout, nous allons généraliser la notion de continuité et celle de dérivabilité à de
telles fonctions, l’un des buts Ă©tant notamment de commencer Ă  dĂ©gager des critĂšres pour
trouver les extrema d’une telle fonction, malgrĂ© l’absence d’un analogue Ă  la notion de
tableau de variations.
Tout ce travail sera poursuivi en seconde annĂ©e, et Ă©largi au cadre de fonctions dĂ©ïŹnies sur
R𝑛, et pas seulement sur R2.
Il est important d’essayer de vous faire une intuition gĂ©omĂ©trique pour les fonctions de
deux variables, car nous pourrons représenter ces fonctions, ce qui ne sera plus possible
pour des fonctions de đ‘›â©Ÿ3variables.
Un certain nombre de preuves de ce chapitre seront trùs techniques, faute d’un vocabulaire
adĂ©quat, vous consacrerez du temps en seconde annĂ©e Ă  dĂ©velopper des outils simpliïŹant
ces preuves, et les inscrivant dans un contexte plus général.
33.1 IîČ     R2
Lors de l’étude des fonctions d’une variable, nous considĂ©rions souvent des fonctions dĂ©ïŹnies
sur des intervalles, ou des rĂ©unions d’intervalles. Et certains rĂ©sultats de calcul diïŹ€Ă©rentiel
22
Notamment celui qui af-
ïŹrme qu’une fonction dĂ©ri-
vable atteint ses extrema en
des points critiques.
nécessitaient de se placer sur des intervalles ouverts.
Nous dĂ©ïŹnissons dans cette partie les parties ouvertes de R
2
, qui sont «le bon cadre» pour
faire du calcul diïŹ€Ă©rentiel.
Dans tout le chapitre, ⟚·,·⟩ dĂ©signe le produit scalaire canonique de R2:
⟹(đ‘„1, 𝑩1),(đ‘„2, 𝑩2)⟩=đ‘„1đ‘„2+𝑩1𝑩2
, et
∄·∄
désigne la norme euclidienne associée :
∄(đ‘„,𝑩)∄ =î°đ‘„2+𝑩2
.
33.1.1 Boules ouvertes, boules fermées
L’idĂ©e principale est que si
𝑱=(đ‘„, 𝑩)
et
𝑣=(đ‘„â€Č, 𝑩â€Č)
sont deux points de R
2
, alors
âˆ„đ‘ąâˆ’đ‘Łâˆ„=(đ‘„âˆ’đ‘„â€Č)2+ (𝑩−𝑩â€Č)2reprĂ©sente la distance entre 𝑱et 𝑣.
DĂ©ïŹnition 33.1 – Soit
𝑎∈
R
2
et
𝑟>
0. On appelle boule ouverte de centre
𝑎
et
de rayon 𝑟l’ensemble
đ”đ‘œ(𝑎, 𝑟 )=𝑏∈R2| âˆ„đ‘Žâˆ’đ‘âˆ„<𝑟.
La boule de centre
𝑎
et de rayon
𝑟
est donc l’ensemble des points de R
2
dont la distance Ă 
𝑎
est strictement infĂ©rieure Ă  𝑟.
C’est l’analogue, en dimension 2, de
]𝑎−𝜂, 𝑎 +𝜂[={đ‘„âˆˆ
R
| |đ‘„âˆ’đ‘Ž|<𝑟}
, l’ensemble des
rĂ©els Ă  distance strictement infĂ©rieure Ă  𝑟de 𝑎.
Remarque. Il est Ă©vident que si 0<𝑟<𝑟â€Č, alors đ”đ‘œ(𝑎, 𝑟 ) ⊂ đ”đ‘œ(𝑎, 𝑟 â€Č).
DĂ©ïŹnition 33.2 – Soit
𝑎∈
R
2
, et soit
đ‘Ÿâ©Ÿ
0. On appelle boule fermée de centre
𝑎
et de rayon 𝑟l’ensemble
đ”đ‘“(𝑎, 𝑟 )=𝑏∈R2| âˆ„đ‘Žâˆ’đ‘âˆ„â©œđ‘Ÿî€‰.
Notons qu’une boule fermĂ©e de rayon 0n’est rien d’autre qu’un singleton :
đ”đ‘“(𝑎,
0
)={𝑎}
.
1
2CîČ 33 : F   îČ
𝑎
𝑟
đ”đ‘œ(𝑎, 𝑟 )
𝑎
𝑟
đ”đ‘“(𝑎, 𝑟 )
FîČ 33.1 – Une boule ouverte et une boule fermĂ©e. La diïŹ€Ă©rence entre les deux est que
les points du cercle de centre
𝑎
et de rayon
𝑟
(ceux qui sont exactement Ă  distance
𝑟
de
𝑎
)
sont dans la boule fermée, pas dans la boule ouverte.
33.1.2 Parties ouvertes, parties fermées
Nous avons utilisé à plusieurs reprises le fait que si un intervalle
đŒ
de Rest ouvert, alors
pour tout
đ‘ŽâˆˆđŒ
, il existe
𝜂>
0(dépendant de
𝑎
) tel que
]𝑎−𝜂, 𝑎 +𝜂[⊂ đŒ
. Autrement dit, les
points suïŹƒsamment proches de 𝑎sont encore dans đŒ.
C’est cette idĂ©e qui guide la dĂ©ïŹnition de partie ouverte de R2.
DĂ©ïŹnition 33.3 – Soit Oune partie de R2. On dit que Oest un ouvert de R2si
∀𝑎∈O,∃𝑟∈R∗
+, đ”đ‘œ(𝑎, 𝑟 ) ⊂ O.
Soit encore si
∀𝑎∈O,∃𝑟∈R∗
+,âˆ€đ‘„âˆˆR2,âˆ„đ‘Žâˆ’đ‘„âˆ„<đ‘Ÿâ‡’đ‘„âˆˆO.
Une premiùre intuition est qu’une partie ouverte est une partie qui ne contient pas son
bord, ou sa frontiĂšre3
3
Une dĂ©ïŹnition prĂ©cise de
ces notions sera donnĂ©e l’an
prochain.
.
Exemples 33.4
▶
Une boule ouverte est un ouvert. En eïŹ€et, considĂ©rons
𝑎∈
R
2
et
𝑟>
0, et
prouvons que đ”đ‘œ(𝑎, 𝑟)est un ouvert.
Soit đ‘„âˆˆđ”đ‘œ(𝑎, 𝑟), de sorte que âˆ„đ‘Žâˆ’đ‘„âˆ„<𝑟.
Soit
𝑟1>
0tel que
âˆ„đ‘Žâˆ’đ‘„âˆ„+𝑟1<𝑟
(notons qu’il existe toujours un tel
𝑟1
, par exemple
𝑟1=đ‘Ÿâˆ’âˆ„đ‘„âˆ’đ‘Žâˆ„
2).
Alors đ”đ‘œ(đ‘„, 𝑟1) ⊂ đ”đ‘œ(𝑎, 𝑟).
En eïŹ€et, pour đ‘Šâˆˆđ”đ‘œ(đ‘„, 𝑟1), on a
âˆ„đ‘Šâˆ’đ‘Žâˆ„=∄(đ‘Šâˆ’đ‘„)+(đ‘„âˆ’đ‘Ž)∄ â©œâˆ„đ‘Šâˆ’đ‘„âˆ„+âˆ„đ‘„âˆ’đ‘Žâˆ„â©œđ‘Ÿ1+ âˆ„đ‘„âˆ’đ‘Žâˆ„<𝑟,
de sorte que đ‘Šâˆˆđ”đ‘œ(𝑎, 𝑟 ).
𝑎
đ‘„1
đ‘„2
𝑟
FîČ 33.2– Le rayon 𝑟1de
la «petite» boule dépend du
point đ‘„.
▶R∗
+×R∗
+est un ouvert de R2.
En eïŹ€et, soit 𝑎=(đ‘„, 𝑩) ∈ R∗
+×R∗
+.
Soit alors 𝑟=min(đ‘„, 𝑩)>0, et soit 𝑱=(đ‘„â€Č, 𝑩â€Č) ∈ đ”đ‘œ(𝑎, √𝑟).
Alors |đ‘„âˆ’đ‘„â€Č|2â©œ(đ‘„âˆ’đ‘„â€Č)2+ (𝑩−𝑩â€Č)2<𝑟2â©œđ‘„.
Donc âˆ’đ‘„<đ‘„âˆ’đ‘„â€Č<đ‘„, si bien que đ‘„â€Č>0.
Et de mĂȘme, on prouve que
𝑩â€Č>
0, et donc que
𝑱∈
R
∗
+×
R
∗
+
, si bien que
đ”đ‘œ(𝑎, 𝑟 ) ⊂ R∗
+×R∗
+.
▶La boule fermĂ©e đ”đ‘“(0R2, 𝑟 )n’est en revanche pas un ouvert.
Si
đ‘„
est tel que
âˆ„đ‘„âˆ„=𝑟
, alors quel que soit
𝑟1>
0, la boule
đ”đ‘œ(đ‘„, 𝑟1)
n’est pas incluse
dans đ”đ‘“(0, 𝑟 ).
𝑟1
đ‘„đ‘Š
𝑟
FîČ 33.3– đ”đ‘œ(đ‘„, 𝑟1)n’est
pas inclus dans đ”đ‘“(0, 𝑟 ).
On constate que đ‘„et 𝑩sont
colinéaires.
En eïŹ€et, soit 𝑩=1+𝑟1
2đ‘Ÿî€‘đ‘„. Alors đ‘Šâˆˆđ”đ‘œ(đ‘„, 𝑟1)car
âˆ„đ‘„âˆ’đ‘Šâˆ„=î€î€î€đ‘„âˆ’î€1+𝑟1
2đ‘Ÿî€‘đ‘„î€î€î€=𝑟1
2đ‘Ÿâˆ„đ‘„âˆ„=𝑟1
2<𝑟1,
mais
∄
0
R2âˆ’đ‘Šâˆ„=0R2−1+𝑟1
2đ‘Ÿî€‘đ‘„î€î€î€=1+𝑟1
2đ‘Ÿî€‘âˆ„đ‘„âˆ„
|{z}
=𝑟
>𝑟
, de sorte que
MP2I Lîč C 2022–2023 M. Vîč
CîČ 3
đ‘Šâˆ‰đ”đ‘“(0R2, 𝑟).
Sur le mĂȘme principe, on prouve qu’une boule fermĂ©e n’est jamais un ouvert.
Proposition 33.5 (Propriétés des ouverts) :
1. ∅et R2sont des ouverts
2. si (O
𝑖)đ‘–âˆˆđŒest une famille44
Indexée par un ensemble
đŒ
potentiellement inïŹni.
d’ouverts de R2, alors Ø
đ‘–âˆˆđŒ
O
𝑖est un ouvert de R2.
3. si O
1, . . . , O
𝑛sont des ouverts, en nombre ïŹni, alors
𝑛
Ù
𝑖=1
O
𝑖est un ouvert de R2.
DĂ©monstration. 1. ∅est un ouvert puisque âˆ€đ‘„âˆˆ ∅, . . . est toujours vrai.
Et R2est un ouvert puisque pour tout đ‘„âˆˆR2,đ”đ‘œî€đ‘„, 𝜋2
6⊂R2.
2. Soit đ‘„âˆˆĂ˜
đ‘–âˆˆđŒ
O
𝑖, et soit 𝑖0âˆˆđŒtel que đ‘„âˆˆO
𝑖0. Alors il existe 𝑟>0tel que
đ”đ‘œ(đ‘„, 𝑟 ) ⊂ O
𝑖0⊂Ø
đ‘–âˆˆđŒ
O
𝑖.
3. Soit đ‘„âˆˆ
𝑛
Ù
𝑖=1
O
𝑖. Alors pour tout 𝑖∈ ⟩1, 𝑛⟧, il existe 𝑟𝑖>0tel que đ”đ‘œ(đ‘„, 𝑟𝑖) ⊂ O
𝑖.
En particulier, si on note 𝑟=min
1â©œđ‘–â©œđ‘›đ‘Ÿđ‘–, alors pour tout 𝑖,đ”đ‘œ(đ‘„, 𝑟 ) ⊂ O
𝑖.
Et donc đ”đ‘œ(đ‘„, 𝑟 ) ⊂
𝑛
Ù
𝑖=1
O
𝑖.
□
La notion de partie fermĂ©e n’est pas explicitement au programme de premiĂšre annĂ©e.
Mais puisque vous la rencontrerez en seconde annĂ©e, autant s’en faire une intuition dĂšs
maintenant.
DĂ©ïŹnition 33.6 – Une partie
F
de R
2
est un fermé de R
2
si son complémentaire
Fest un ouvert.
"
Les fermés ne sont donc pas les parties non ouvertes. Il existe des parties de R
2
qui
ne sont ni ouvertes ni fermĂ©es. Par exemple 𝐮=]0,2[×[0,2]n’est ni ouvert ni fermĂ©.
En eïŹ€et, il n’est pas ouvert car il contient
(
1
,
0
)
mais que pour tout
𝑟>
0,
đ”đ‘œ((
0
,
1
), 𝑟)
contient −𝑟
2,1qui n’est pas dans 𝐮.
Il n’est pas non plus fermĂ© car
(
0
,
1
) ∈ 𝐮
, mais pour tout
𝑟>
0,
đ”đ‘œ((
0
,
1
), 𝑟)
contient
𝑟
2,1∉𝐮.
đ”đ‘œ((1,0), 𝑟)
đ”đ‘œ((0,1), 𝑟)
Proposition 33.7 :
1. ∅et R2sont des fermĂ©s de R2
2. si (F
𝑖)đ‘–âˆˆđŒest une famille quelconque de fermĂ©s, alors Ù
đ‘–âˆˆđŒ
F
𝑖est un fermĂ©
3. si F
1, . . . , F
𝑛sont des fermĂ©s, en nombre ïŹni, alors
𝑛
Ø
𝑖=1
F
𝑖est un fermĂ©.
MP2I Lîč C 2022–2023 M. Vîč
4CîČ 33 : F   îČ
DĂ©monstration.
1)
∅
et R
2
sont des ouverts, donc leurs complémentaires respectifs, qui sont
R2et ∅sont des fermĂ©s.
2) Pour tout
đ‘–âˆˆđŒ
,
F
𝑖
est un ouvert. Donc
Ø
đ‘–âˆˆđŒ
F
𝑖=Ù
đ‘–âˆˆđŒ
F
𝑖
est un ouvert, si bien que
Ù
đ‘–âˆˆđŒ
F
𝑖
est fermé.
3) De mĂȘme, Ù
đ‘–âˆˆđŒ
F
𝑖est ouvert, donc son complĂ©mentaire, Ø
đ‘–âˆˆđŒ
F
𝑖est fermĂ©. □
33.2 F   îČ
Dans la suite du chapitre, nous allons considérer des fonctions
𝑓
:
𝐮→
RdĂ©ïŹnies sur une
partie 𝐮de R2.
DĂ©ïŹnition 33.8 – Soit
𝑓
:
𝐮→
Rune fonction dĂ©ïŹnie sur une partie
𝐮
de R
2
. On
appelle graphe de 𝑓l’ensemble {(đ‘„, 𝑩, 𝑧) ∈ R3| (đ‘„, 𝑩) ∈ 𝐮et 𝑧=𝑓(đ‘„,𝑩)}.
Le graphe d’une fonction est donc une surface tracĂ©e dans R3.
Exemples 33.9
‱Soit 𝑓(đ‘„, 𝑩)=−𝑒−1
đ‘„2+2𝑩2+đ‘„ 𝑩+1. Alors le graphe de 𝑓est
Bien qu’il s’agisse d’une
représentation «en 3 dimen-
sions», ces ïŹgures sont tou-
jours représentées sur le plan
de la feuille ou de l’écran.
Les couleurs aident alors Ă 
se représenter une troisiÚme
dimension, les variations de
couleurs représentant les va-
riations d’altitude.
2D/3D
−2−1.5−1−0.500.511.52−2
0
2
−1
−0.8
−0.6
−0.4
đ‘„
𝑩
−0.8
−0.6
−0.4
‱Soit 𝑔(đ‘„, 𝑩)=sin(đ‘„)sin(𝑩). Alors le graphe de 𝑔est
−6−4−20246−505
−1
0
1
đ‘„
𝑩
−0.5
0
0.5
‱
Si l’on considùre une partie de la surface du globe, et qu’on la suppose plate. Alors
tout point de la surface est représenté par deux coordonnées
đ‘„
et
𝑩
(qui sont la
latitude et la longitude). Alors si l’on note
ℎ(đ‘„, 𝑩)
l’altitude en ce point, le graphe de
la fonction ℎreprĂ©sente la surface de la Terre.
Cas particulier : si
𝑓(đ‘„, 𝑩)=đ‘Žđ‘„ +𝑏𝑩 +𝑐
, alors le graphe de
𝑓
est un plan de l’espace, car
c’est l’ensemble des points (đ‘„, 𝑩, 𝑧)vĂ©riïŹant
𝑧=đ‘Žđ‘„ +𝑏𝑩 +đ‘â‡”đ‘§âˆ’đ‘Žđ‘„ −𝑏𝑩 −𝑐=0.
MP2I Lîč C 2022–2023 M. Vîč
CîČ 5
−2−1.5−1−0.500.511.52−2
0
2
−10
0
đ‘„
𝑩
Bien entendu, toutes les «surfaces»
55Whatever it means.
tracées dans R
3
ne sont pas le graphe d’une fonction
dĂ©ïŹnie sur une partie de R
2
, en particulier, le graphe d’une fonction ne peut pas contenir
deux points distincts de mĂȘme abscisse et mĂȘme ordonnĂ©e.
Par exemple, les surfaces suivantes ne sont pas des graphes de fonctions de deux variables.
−101−1
0
1
0
0.5
1
DĂ©ïŹnition 33.10 – Soit
𝑓
:
𝐮→
R. Pour tout
𝜆∈
R, on note appelle ligne de
niveau 𝜆de 𝑓l’ensemble C𝜆(𝑓)=𝑓−1({𝜆}) ={đ‘„âˆˆđŽ|𝑓(đ‘„)=𝜆}.
Les lignes de niveau sont des parties de R
2
, mais la ligne de niveau
𝜆
de
𝑓
est reliée à
l’intersection du graphe de 𝑓avec le plan (horizontal) d’équation 𝑧=𝜆.
Plus prĂ©cisĂ©ment, cette intersection est {(đ‘„, 𝑩, 𝜆),(đ‘„, 𝑩) ∈ C𝜆(𝑓)}.
𝜆
Exemples 33.11
Si
𝑓
est la fonction qui Ă  la longitude et la latitude associe l’altitude, alors les lignes de niveau reprĂ©sentent
les points qui sont Ă  la mĂȘme altitude : si on se promĂšne sur une ligne de niveau, on ne monte ni ne
descend. Ce sont bien les lignes de niveau représentées sur les cartes topographiques.
MP2I Lîč C 2022–2023 M. Vîč
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