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• Si le fluide était mobile, on ne serait pas en régime permanent. Effectivement au démarrage
de la manip les tubes sont vides.
• Ce qui maintient le fluide à ces hauteurs, c’est la pression correspondante à l’entrée du tube
(point A’ et S).
En conclusion : On peut utiliser les lois de l’hydrostatique dans les tubes. On a donc entre S
et la surface libre du tube :
(1)
En plus, pour le tube piézométrique, entre A’ et A, on peut aussi écrire la loi de
l’hydrostatique, car on traverse un écoulement parallèle perpendiculairement à la direction
de la vitesse. Finalement tout se passe comme si on écrivait la loi de l’hydrostatique
directement entre A” et A :
(2)
Ensuite pour le tube de Pitot, il faut évaluer pS. C’est un point d’arrêt (vS = 0) de
l’écoulement (si on vous demande pourquoi, on voit que c’est lié à l’immobilité
du fluide dans le tube), par conséquent en supposant l’´écoulement de fluide
parfait entre un point A et S, on peut appliquer la formule
de Bernoulli (en incompressible et hypothèse stationnaire) :
On peut utiliser tout simplement Bernoulli entre l’entrée et la sortie sur la ligne de courant :
(3)
D’après l’ensemble de ces équations, on tire :
La différence de hauteur entre les deux tubes, s’ils sont voisins, donne donc
une information sur la vitesse, et donc sur le débit si on connaît la section.
Correction pour l’Exercice 3 : Venturi
1. Perpendiculairement à la direction de l’écoulement, on peut considérer la loi de
l’hydrostatique entre 1 et B1 (respectivement entre 2 et B2) puis entre B2 et B2 :
•
•
•
D’après ces expressions, on tire : (1)