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El Betioui Chaimae, Bourakba Hajar, Taoufik Hajar

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Master : Biotechnologie, Ecologie et Valorisation des
Phytoressources
Rapport du sortie de la biologie de la
reproduction
Préparée par :
Encadré par :
EL Betioui Chaimae
Pr. Bari Amina
Bourakba Hajar
Taoufik Hajar
Table de matière
Introduction………………………………………………………………………3
1 -Qu’est-ce qu’un parc national ? …………………………………………………………….3
1.1-Les objectifs du PNI …………………………………………………………….........3
2-CARTE DES AIRES PROTÉGÉE DU MAROC………………………………………… 3
3-Pourquoi un Parc National à Ifrane ?....………………………………………………….4
3.1-Le Parc National D’Ifrane ……………………………………………………………....4
4-Discussion avec l’ingénieur Lahcen ACHIBAN…………..………………………………..5
5-Géologie et la géomorphologie du PNI……………………………………….……………..6
6-Les étages de végétations du PNI……………………………………………….………..….7
7-Les formes végétales du Parc…………………………………………………….…..….. 8
7.1-Les Arbres du parc …………………………………………………………..……… 8
7.2-La flore du parc ……………………………………………………………………... 8
8-La faune du parc ….…..………………………………………………………………... 9
9-LES ZONES HUMIDES DU PNI ………………………………………………….….11
10-L'ÉVOLUTION SOCIOÉCONOMIQUE ……………………………………………… 13
11-MISSIONS DU PNI …………………………………………………………………... 13
12-Les zones naturelles protégées biologiques……………………………………………15
13-Les Zones Naturelles Protegées pour la Faune….………………………..……………16
14-Forêt de MOUDMAME : ……………………………………………………………. 15
Conclusion…………………………………………………………………………………18
Introduction :
L'idée de parc national évoque la quintessence de la préservation environnementale, créant
des havres de biodiversité où la nature s'épanouit dans son état le plus sauvage. Ces territoires,
soigneusement sélectionnés, servent de remparts contre la dégradation écologique, tout en
offrant aux visiteurs une immersion unique dans des écosystèmes préservés. Les parcs
nationaux incarnent l'alliance entre conservation et découverte, contribuant à l'équilibre
fragile entre l'homme et la nature.
Au Maroc, cette vision prend forme à travers plusieurs parcs nationaux, témoins d'une volonté
de préserver la richesse biologique et géologique du pays. Chacun de ces sanctuaires naturels
révèle une facette distincte de la diversité marocaine, qu'il s'agisse des sommets imposants du
Parc National de Toubkal, des côtes préservées du Parc National de Souss-Massa, ou encore
des forêts majestueuses du Parc National d'Ifrane. À travers ces espaces préservés, le Maroc
s'engage à préserver son patrimoine naturel tout en ouvrant une fenêtre sur la splendeur et la
fragilité de ces écosystèmes uniques.
1
Qu’est-ce qu’un parc national ?
Un parc national est une aire protégée avec une triple vocation de protection de l’intégrité
écologique des écosystèmes d’extinction de certaines exploitations incompatibles et d’accueil
du public à des fins de sciences, d’éducation et de récréation (D’après UICN).
1.1 Le Parc National a pour objectif de :
-La conservation de la biodiversité et gestion conservatoire des écosystèmes du parc.
-Gestion durable des ressources naturelles.
- Education à l’environnement, sensibilisation, communication et information.
- Valorisation des patrimoines naturels et culturels, notamment par l’écotourisme.
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CARTE DES AIRES PROTÉGÉE DU MAROC
Le maroc dispose d'un réseau de 154 sites d'intérêt biologique et écologique (SIBE), dont 10
parcs nationaux. Cinq parcs se trouvent dans la chaîne de l'Atlas :
• Parc de toubkal (Haut Atlas)
• Parc de tazekka Moyen Atlas oriental
• Parc de Haute Atlas oriental
• Parc de khénifra (Moyen Atlas Central)
• Parc d'Ifrane (Moyen Atlas Central)
Ces parcs sont gérés par le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la lutte contre la
désertification.
3
Pourquoi un Parc National à Ifrane ?
-Présente d’écosystème d’importance mondiale (Cèdre de l’Atlas) avec une espèce symbole
type de la méditerranée.
- Présence d’un massif forestier offrant la plus grande amplitude du Maroc en matière
« d’ambiante forestière ».
- Rôle écologique fondamentale pour une grande partie du pays (Principeau château d’eau).
3.1 Le Parc National D’Ifrane :
Crée en 2004, sa délimitation suit le conteur des zones les plus sensibles sur le plan
écologique : Les forêts, d’altitude, les plateaux et les crêtes selvatiques. La superficie du Parc
est 125000 ha.
C’est un parc de montagnes, couvre les terres situées entre 1300 m (Foret de Jaaba) et 2440 m
(Jbel Ij) d’altitude.
C’est un milieu très arrosé avec de précipitations annuelles moyennes allant de 680 mm
(Dayet Aoua) à 1157 mm à Ain Kahla.
Le parc reçoit également de la neige aves en moyenne 6 jours à Dayet Aoua et 35 jours par an
à Ain Kahla. Cette richesse en eau fait du Parc National d’Ifrane un véritable château d’eau,
d’où prennent naissances les fleuves de Sebou et Oum Rbiaa.
Le territoire est également parsemé de lac, de dayas et de Sources.
4
Discussion avec l’ingénieur Lahcen ACHIBAN :
Le Parc National d'Ifrane, situé dans le Moyen Atlas au Maroc, est une réserve naturelle d'une
grande diversité écologique et géologique.
Le climat du Parc National d'Ifrane est principalement de type méditerranéen, caractérisé par
des étés chauds et secs et des hivers froids et humides. En raison de son altitude élevée, le
parc connaît des variations climatiques significatives, avec des précipitations plus abondantes
et des températures qui peuvent chuter considérablement en hiver, ce qui contribue à la
formation de neige, faisant d'Ifrane l'une des rares régions d'Afrique où l'on peut profiter de
sports d'hiver.
La région du Parc National d'Ifrane est composée principalement de roches sédimentaires
datant du Mésozoïque, notamment des calcaires,
des grès et des schistes. Ces formations
géologiques ont été façonnées par l'érosion au
fil du temps, créant un relief montagneux et
vallonné caractéristique de la région.
Le territoire du parc est situé à 3 grandes unités
structurales du Marco qui sont : Moyen Atlas
formé par des marnes qui sont des faciècessemiperméables qui permet le ruissellement de l’eau.
Le Coste Moyen Atlasique formé par les
dolomies qui fragiles à la thermoclastie, leurs
perméabilités
dépassent
largement
le
ruissellement.
Plateau centrale formé principalement par les schistes qui sont imperméables (Pas des
ressources en eau).
De point de vue hydrologique le parc est situé en amont de 2 bassins versants : Sebou et Oum
Rbiaa.
Le parc est constitué des cours d'eau et les lacs tels que : OUEDTIZGUITE, LAC
AFNOURIR qui contribuent à la richesse hydraulique du parc.
Ces
sources
d'eau
alimentent
une
variété
d'écosystèmes, soutenant la biodiversité et créant
des habitats variés pour la faune et la flore.
La végétation du Parc National d'Ifrane est
diversifiée, comprenant des forêts de cèdres, de
pins et de chênes, ainsi que des prairies alpines et
des zones humides. Les cèdres de l'Atlas sont
particulièrement emblématiques de la région,
constituant des habitats importants pour de
nombreuses espèces végétales et animales.
Le parc abrite une riche diversité faunique,
notamment des mammifères tels que le macaque
de Barbarie, le cerf de l'Atlas, le sanglier et le renard. Il est également un refuge important
pour les oiseaux migrateurs, avec des espèces telles que l'aigle royal, le faucon pèlerin et la
perdrix bartavelle.
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Géologie et la géomorphologie du PNI :
Le relief du Parc National d'Ifrane offre plusieurs ensembles structuraux Quasi-tabulaire à
l'Ouest et fortement plissé et accidenté à l'Est, les structures plissées sont dominantes et leur
lithologie est caractérisée par de puissantes séries du Jurassique supérieur et du Crétacé.
Cependant les plissements sont relativement faibles dans la zone du Parc National d'Ifrane.
Par contre la tectonique cassante s'est bien manifestée à tel point que les chainons du Causse
sont marqués par d'importantes failles.
Les formations géologiques sont essentiellement de trois types :

Les formations primaires du Dir « schistes » des environs de Tagounite.

Les formations du secondaire, qui sont représentées par le Jurassique intérieur (ou
Lias) et très localement le Trias sur la bordure occidentale. Le Lias comprend des
dolomies sableuses, des dolomies litées, des calcaires dolomitiquesdes bancs alternés
de calcaires marneux et calcaires

Les formations du Quaternaire qui sont représentées par des terrains volcaniques
apparaissent sous plusieurs faciès coulés basaltiques, cendres volcaniques, trachytes et
ponces volcaniques.
Le paysage du Parc présente, à l'Ouest, la forme classique des régions karstiques. Les dolines
sont plus ou moins accentuées selon que l'on est sur calcaires liasiques ou sur dolomies
calcarifères. En plus des dolines qui créent des lacs, on observe des dolines d'effondrement.
Au niveau de la zone occidentale du Parc, la présence des roches plus ou moins dures avec un
relief relativement plat dans son ensemble a bien atténué l'érosion différentielle laquelle
commence à prendre, par contre, de l'ampleur dans la portion orientale en particulier dans le
massif d'Aghbalou Laarbi.
Par contre, les fractures ont guide l'érosion et ont été à origine de la naissance de plusieurs
sources et cours d’eau.
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Les étages de végétations du PNI :
Le Parc National d'Ifrane est caractérisé par trois types d'étages de végétation :

Montano méditerranéen

Supra méditerranéen

Méso méditerranée
Chaque étage est caractérisé par des formations végétales spécifiques telles que forêts, préforêts, pré-steppes, maquis et pelouses.
7
Les formes végétales du Parc
7.1 Les Arbres du parc
Les arbres forestiers majeurs
Chêne verte (Quercus ratundifolia ): espèce la plus répandue au Maroc et au PNI , se
rencontre en peuplements purs ou en mélange avec les autres essences.
Rencontré au niveau de tous les étages de végétation du parc entre 1300 et 2440 m d'altitude.
La régénération de cette espèce est assurée par rejet de souche et par germination des graines.
Chêne zéne (Quercus faginea ) : en peuplements purs tels que ceux de la forêt de jaaba, ou en
mélange avec les autres essences forestières. Espèce à feuilles caduques.
Rencontré entre 1300 et 1800 m d'altitude.
Cette espèce est écologiquement plus exigeante que le chêne vert mais aux modalités de
régénération similaires.
7.2 La flore du parc
La flore du parc est très diversifiée :
1015 espèces de plantes vasculaire identifiées, soit 22,5% de la flore marocaine
250 espèces endémiques soit 25% des espèces endémiques du maroc
Ces plantes vivent en groupe - ment pu association dans des forêts, des mattorals ou des
pelouses. Les forêts du parc s'entendent sur 103 000 hectares, soit 82,4% du territoire du parc.
Elles sont au nombre de 12 :
 F. de sefrou , F. de jbel Aoua
 F.d'Ait Youssi , F. de jaâba , F. de Jabaa Amandellin , F. d'Azrou , F. d'Ain louh
 F. de Sidi M'guild , F. de Berkit , F. de laarbin
8
La faune du parc
9
LES ZONES HUMIDES DU PNI
Convention de Ramsar
C'est une convention relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement
comme habitats des oiseaux d'eau, ratifié par le Maroc en 1980. L'administration des eaux et
forêts est parmi les acteurs principaux qui assurent la coordination de cette convention, en
accordant aux zones humides une place privilégiée lors de l'élaboration et la mise en ouvre de
la politique du gouvernement dans les domaines de conservation et du développement durable
des ressources naturelles et leur valorisation, notamment par les activités de chasse, do pêche
continentale et d'écotourisme.
Les sites Ramsar du PNI
Site Ramsar AGUELMAMS SIDI ALI-TIFOUNASSINE (2005)
Critère 1

Présence d'écosystème limnique rare en Afrique.

Des représentants méridionaux des écosystèmes lacustres de la zone paléarctique
tempérée
Critère 3

Présence des espèces animales et /ou végétales Importantes pour le maintien de la
diversité biologique dans la région du Moyen Atlas
Critère 6

Le site accueille en hiver plus de 1% de la population biogéographique régionale de
Tadome casarca (8%), et de la Foulque à crête.
Site Ramsar: LAC AFENNOURIR (2003)
Critère 1

Un lac de montagne sans équivalent dans la région nord-africaine (Dakki & El
Agbani, 1995)
Critère 2

La présence régulière d'une importante population nicheuse et hivernante du Tadorme
casarca et de de la Foulque à crête. (Dakki et al., 1998; Chillasse et al., 2000)
Critère 6

Le site a accueilli en hiver plus de 1% des effectifs des populations biogéographiques
de La Tadome casarca (6% de sa population régionale) er la Foulque à crête (1.3%)
(dénombrement 1994-2000)

Site Ramsar: OUED TIZGUITE (2019)
Critère 1

Types de zones humides naturels représentatifs, rares ou uniques
Critère 2

Présence d'espèces rares et communautés écologiques menacées
Critère 3

Grande diversité biologique, et l'originalité de ses habitats et de ses formations
végétales attribue à ce site un rôle important dans le maintien de la biodiversité d'eau
courante (200 espèces de faune aquatique)
Critère 4

Habitat pour un stade critique du cycle et de vie ou lors de conditions difficiles
Site Ramsar: LACS D’IMMOUZR DU KANDAR (2018) Dayet Aoua, Dayet Hachlaf,
Dayet Ifreh
Critère 1

Types de zones humides naturels ou quasi nature représentatifs, rares en uniques

La diversité morphologique et biologique des trois lacs leur confère un grand attrait
paysager et récréatif

Un rôle de premier rang dans le remplissage on la nappe du causse dolomitique et
karstique d’imouzzer-Ifrane
Critère 2

Présence d’espèces rares et de communautés écologiques menacées
Critère 3

Grande diversité biologique : 50 espères des oiseaux d’eau, , avec un effectif cumulé
d’hivernants qui dépasse 5000 individus ( 2011-2015 ), notamment la Foulque
caronculée ( 1800 en janvier 2004 ), le Grèbe à cou noir ( 270 individus en 2013 ), le
Fuligule nyroca, l’Erismature à tete blanche ( quelques dizaines d’hivernants, surtout
à Ifrah )….
Critère 4

Habitat pour un stade critique du cycle et de vie ou lors de conditions difficiles
10 L'ÉVOLUTION SOCIOÉCONOMIQUE
Actuellement: l'évolution socioéconomique de la de la région a eu comme conséquences:
-L'affectation des des projets agricoles
-L’abandon des Agdals
- La stabilisation de la population dans et autours des terrains de parcours, des forêts et des
points d'eau.
Conséquences: Un pâturage permanant est exercé tout au long de l'année dans toutes les
forêts. Les prélèvements de biomasse sous forme de bois de feu et d'unités fourragères
pâturées au niveau des écosystèmes naturels sont, par endroits, largement supérieurs aux
quantités produites par les écosystèmes. Pour entretenir leurs troupeaux, notamment en hiver
quand le sol est couvert de neige, les éleveurs procédent à l'émondage, l'ébranchage et
l'écimage répétés du chêne vert et du cèdre.
Au fil du temps, cette pression, a engendré un véritable désastre écologique ayant entraîné la
destruction des habitats et la disparition des espèces animales.
11 MISSIONS DU PNI
1-Conservation de la biodiversité et gestion conservatoire des écosystèmes du parc

Création du PNI (Octobre 2004) et son extension (avril 2008)

Inventaire de la biodiversité

Suivi des populations de singe mogol

Suivi du phénomène du dépérissement
2-Gestion durable des ressources naturelles

Conventions de partenariat avec les associations de gestion sylvopastorale

Conventions avec l’ANOC pour l’encadrement du cheptel ovin et caprin

Appui aux initiatives de développement portées par les ONG locales
3-Education à l'environnement, sensibilisation, communication et information

Information, sensibilisation du grand public.

Mise en œuvre du programme d'éducation à l'environnement

Elaboration des manuels pour scolaires et collégiens

Animation nature au profit des enfants des colonies de vacances et des écoliers
4-Valorisation des patrimoines naturels et culturels, notamment par l'écotourisme

Formation et mise en réseau des acteurs

Montage des produits

Démarche de qualité et à terme une charte d'un tourisme durable

Aménagement des aires d'accueil/infrastructures
12 Les zones naturelles protégées biologiques
Tamrabta
A parcelle 24 de la foret de jbel Aoua Sud représente un échantillon exceptionnel
d’écosystème forestier d’interface, avec des peuplement mélangés de cèdre, chêne zène,
chêne vert et pin maritime.
Es Sehb
Cosystème Cédraie riche et diversifié spécifique au cèdre de l’atlas. Des groupes de signe à
l’état sauvage y trouvent refuge et quiétude.
Inifif
Est une thuriféraie-cédraie relictuelle qui constitue à la fois un site représentatif de
reconstitution des dynamiques végétales et un site d’entomofaune exceptionnel.
13 Les Zones Naturelles Protégées pour la Faune
Habitats forestiers
Kherzouza: réhabiliter l'habitat de l'avifaune forestière et des petits mammifères,
Aïn Kahla: cortège d'avifaune particulièrement riche ainsi des habitats propices aux
populations de singe magot
2 Sites RAMSAR
Afenourir, Tifounassine : habitats de la l'avifaune aquatique
2 Cours d'eau
Oued Bekrit, Oued Fellat : réhabiliter et préserver les habitats de la loutre.
14 Forêt de MOUDMAME :
A environ 10 km au Sud d'Azrou sur la route d'Errachidia, le site de Moudmame est un arrêt
privilégié pour apprécier la forêt du cèdre et observer les singes magots.
C'est aussi le lieu d'édification de la Maison de la Cédraies une structure à vocation
d'éducation sur le thème central du Parc National d’Ifrane la cédrale avec ses deux
composantes écosystèmes forestiers et filière de bois.
La Forêt de Moudmame, caractérisée par la présence de cèdres et de l'aubépine appartenant à
la famille des rosacées fait face à des défis importants liés à la régénération.
Malheureusement, il est observé qu'il n'y a pas de régénération significative dans cette forêt.
Cependant, une relation particulière entre le cèdre et l'aubépine émerge, où parfois on observe
la régénération du cèdre sous la protection naturelle formée par cette plante qui est nurse
jouant un rôle de bouclier protecteur pour la régénération du cèdre, créant ainsi une synergie
intéressante entre ces deux espèces. Cependant, malgré cette association bénéfique, la Forêt
de Moudmame subit diverses pressions qui menacent son équilibre.
Les principales pressions comprennent l'action anthropique, le surpâturage, ainsi que
l'exploitation des produits forestiers non ligneux tels que le lichen.
Il est crucial de mettre en œuvre des mesures de conservation et de gestion appropriées pour
préserver cette forêt unique et permettre une régénération plus soutenue, tout en atténuant les
impacts négatifs des activités humaines sur ce précieux écosystème.
Conclusion :
En conclusion, le Parc National d'Ifrane se dresse comme une perle naturelle, témoignant de
l'engagement du Maroc envers la préservation de son patrimoine environnemental. À travers
ses paysages enchanteurs, ses forêts luxuriantes et sa biodiversité exceptionnelle, le parc offre
une expérience captivante, alliant conservation et découverte. En explorant les sentiers de cet
écrin naturel, on découvre l'importance cruciale de préserver ces espaces uniques pour les
générations futures. Le Parc National d'Ifrane demeure non seulement une fierté nationale
mais aussi un rappel poignant de la nécessité de préserver notre connexion précieuse avec la
nature.
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