TD1 et TD2
Lectures des arts visuels
Nombre de pages : 3
Partie 1 RIVIALE
I. Joconde ou Madone ? La Tête de cire de Lille ; énigme de la
collection Wicar, fortune et réception (1834 – 2021), Laurence
Riviale
Histoire de la sculpture
La sculpture est un buste en cire conservé au musée de Lille, la partie supérieure est
en cire et la partie inferieur est le piédouche et ce constitue en terre cuite polychrome. Elle
est antérieure en 1835 qui est son arrivé à Lille mais aussi a 1833 qui est sa première trace
dans les archives. Des reproductions existent en quantité, de différente matière et de
différente taille allant vers le modèle réduit (vendu moins cher et plus facilement) on peut
en trouver en marbre, en cuivre ou en cireElle na jamais quitté le palais des Beaux-Arts
sauf lors de son transfert depuis l’hôtel de ville, cela est notamment du a sa fragilité, en 1839
une exposition a eu lieu sur Leonard de Vinci en Italie la statue a été sollicité mais na pas
été déplacé, l’exposition étant trop fasciste. Elle n’a été déplacée qu’une seule fois pour
l’exposition « La sculpture polychrome en France (1850 1910) » en 2018 au musée dOrsay.
Description
La masse est coloré et le pigment est conservé, les yeux sont en verre, ce quon
appelle de l’émail (du verre ramolli). Elle a été coulée en renverser dans un moule, le
sculpteur a sculpté sur œuvre en argile, l’a moulé en plâtre et fait couler plusieurs couches
en cire en roulant le moule. La sculpture est creuse et est maintenu par un éen bois fixe
dans le piédouche. Les reproductions sont plus souvent pleines. Des cils ont être implanté
pour apporter un réalisme et les points en sont le témoignage.
Datation et artiste
On peut se demander de qui était cette tête et de quand date-t-elle. Concernant la
tête une datation nest plus possible au C14, depuis 1998 la tête et le piédouche ont été
refixé par l’etat, la datation n’était pas une justification suffisante. Le regard et la
comparaison sont les seuls moyens de dater. Concernant lauteur, lattribuer a une personne
est difficile, beaucoup de sculpteur de cire aurait pu le faire et dautre qui n’était pas connu
également. Anna Morandini était un céroplaste, elle était célèbre et admirée, qui posdait
des connaissances en corps humain, elle aurait pu réaliser cette tête mais cela pourrait être
une/un autre également. On se demande quelle était sa fonction.
La tête de cire, son inventeur et son histoire
Wicar, a légué à Lille toute sa collection a la société des sciences de sa ville natale, il
est élève de David mais n’est pas cool et très avars et désagréable (comme sérié). Wicar,
Autoportrait en costume de fantaisie, le montre en costume d’époque et rehausse son
statut. Sa collection était riche en dessin notamment de Raphaël et de la Renaissance en
général. La tête de cire est arrivée avec des archives qui ont brulé, il ne reste que l procès
verbale de dépôt avec la mention « une tête en cire du temps de Raphael », ce qui a
provoqué un grand engouement lors de son exposition chez les savants.
Cette collection cest affiné lorsqu’il était commissaire des arts en Italie, dans la
collection trouve Le Festin d’Hérode de Donatello de 1435. La sculpture arrive par naviso
(bateaux à vapeur), elle arrive cassée, lors de la restauration de 98 on se rend compte quil
y a des traces de plâtre ans les interstices, lœuvre a donc dû être surmoulé, comme peut le
corréler les retrouvé reçus dans les archives de Wicar mentionnant la création dune
miniature de l’œuvre.
A son arrivé au musée elle fut placer dans des endroits de passage alors quelle était
cassée, puis en 1856 elle est placée dans une niche dorée devant un sofa, elle devient alors
un véritable objet d’admiration. La commission du Leg Wicar (?) décide que cette sculpture
doit être restauré, on choisit alors Jules Talrich (céroplaste de l’académie de médecine, il
fonde également un musée entre 1866-67 à Paris qui était un musée de Figure de cire très
didactique et hétéroclite). Le modèle n’a pas été modifié, les lacunes ont été comblé de
l’intérieur et retire l’étai en bois d’origine.
Attribution
- Raphael, le procès-verbal de Brunel parle d’une excellence qui ne peut être que celle
de Raphael mais on parle aussi d’une tête de cire l’époque de Raphael
- Un céroplaste de l’Antiquité romaine selon Benvignat en 1856
- Orsino Benintendi, collaborateur de Verrocchio du 15es selon Renouvier en 1859 =
cela déplace l’œuvre vers une œuvre artisanal et non plus de maitre, Benintendi
étant un imagier et donc un sculpteur artisans
- De Vinci, selon Arsène Houssaye puis Dumas fils en 1869
- Duquesnoy, sculpteur flamand du 17es actif à Rome selon Wickhoff en 1901 et
Sobotka en 1914, ayant effectué des têtes de femme avec une physionomie similaire
- Dominique Florentin ou François Gentil qui est un de ses disciples (Jacques Thuillier)
- Angelo Gabrielo Pio, sculpteur du 18es bolonais selon Sylvia Urbini en 2014, elle suit les
pistes de Wickhoff
La Joconde de Lille
En 1869 ; Houssaye propose pour la première fois le nom de De Vinci, a ce moment il
n’existe encore aucune reproduction (on se demande ou sont pasles moules effectués
par Wicar), Dumas fils reprend ses idées il veut en plus une muse sur son bureau pour avoir
une source d’inspiration, il engage alors Henry Cros pour effectuer une copie à vue qui
retranspose à partir de son dessin dans la cire. La copie est en plâtre pleine recouverte de
cire épaisse avec un patine.
Eugene Guillaume publie en 1914 « La « Joconde » du musée de Lille », il insiste les
amateurs de la Joconde qui vient d’être volé à aller à Lille. On parle aussi de Madone, en
clin d’œil à Raphael qui est lui aussi une des options dattribution.
La tête de cire, emblème de la ville de Lille
Mayeur, couverture de Lille et la région du Nord en1909, 1909, la tête de cire est
présente comme une divinité tutélaire au côté des emblèmes de la ville. On trouve
également des cartes postales, avec des inscriptions ou non, certains appels aux dons
dagent ou de nourriture pour le prisonnier de guerre. En 1914, Lille est prise par les Allemands,
qui se rendent aux BA de Lille pour aller la « jeune fille de Lille », quils veulent absolument
dans leur collection notamment dû à la Flore de De Vinci qui est dans un scandale de faux
en art, à ce moment-là la tête de cire est cachée par Théodore (conservateur des BA) dans
ls sous-sol. Chaque pays avait son emblème la France avait sa tête de cire, lAngleterre avait
Clytie (un buste antique remanié à l’époque moderne), la Flore était à Berlin.
En 1939, Delannoy, On a volé la « tête de cire », est un mauvais roman dans le fond
mais en filagramme de l’histoire on voit se développer des dialogues entre les protagonistes
qui sont violement nationaliste. Arsin Lupin volerait la tête de cire afin den faire une copie
chez un marchant chinois, il finit par restituer la tête mais il ne dit pas ou il va ma remettre ni
si ce sera l’originale ou non car il est en colère contre la police de l’avoir menacé alors quil
volait rendre loriginale. Les dialogues, sont virulemment anti-étrangers, ou on indique qu’il
faut les reconduire a la frontière.
Après la guerre on ne parle plus de la tête de cire, on parle des Goya de Lille plutôt.
La tête de cire devient une curiosité dont on a honte de peur de l’avoir mal identifié. Elle finit
dans un réfrigérateur débranché. On peut ainsi mettre en de côté une œuvre dart
simplement parce quelle est compromise.
Jacques Thuillier, vient interroger une histoire de lart qui ne prend pas compte de la
beauté de lœuvre. La tête de cire est belle (en vrai non) mais on vient tout de même la
déclasser. De plus, dans la théorie de lart de l’époque moderne la beauté est centrale,
avec lidée du canon idéale, les critères de beauté sont régis par la sculpture antique.
La madone de Lille ? Statut et fonction
Nécessité de choisir un autre angle dapproche que celui du chef-dœuvre et du
connoisseurship, approche lié à ce bon vieux Richardson. On a une nécessité dexplorer le
statut et la fonction de l’œuvre, afin de réalisé l’importance de sa réception.
Sylvia Urbini, Somni explanatio, Henri Thode, 2014. On est sur un essai qui reprend les
théorie de Henri, qui suppose que la cire est un moulage dun cadavre de la renaissance.
Sarah rapproche la tête d’une sculpture situé a Bologne La Sainte Famille. Sarah suppose
aussi qu’elle a toujours été sur le piédouche.
Suite a des analyses a la loupe binoculaire, des traces de tissus ont été découverte
sur le sommet de la tête. Ces traces peuvent suggérer quelle puissent être une vierge marie,
une œuvre donc de dévotion. Un diadème devait maintenir le tissu au vu de la dépression
(resserrement) autour de la tête. Le piédouche lui aurait était alors accolé. Cette théorie de
la dévotion est corroborée par le regard triste et penché, qui évoque la position d’une vierge
à l’enfant tenant le petit Jésus.
Fortune (critique) de la tête de cire
Les reproductions en ronde bosse : sur la piste des fabricants et des revendeurs (1882 – 1940) et
au-delà
La première copie de la tête de cire a été celle réalisé par Ducros pour Dumas fils. Le
musée Bud de Berlin reçoit un moule de la tête de cire en 1882, le moule aurait été récupéré
de l’atelier de Wicar, qui avait demandé ce fameux moule. En 1882, le musée annonce qu’il
peut donc faire des tirages à partir de ce moule de Berlin, calé sur loriginale. Henner
commande une copie, avec les couture du moule, un esthétisme souvent choisi par les
artistes qui préfère garder les traces d’assemblage et du processus.
Certaines comme celle du muséum of Fine Arts de Boston, ont été confondu avec
des moulage/sculpture d’œuvres antique et de la renaissance. Les USA voulaient essayer
de réunir le plus d’œuvre de la renaissance et de l’antiquité pour former une identité, le
moulage a donc aussi cette visée.
Une Huile sur toile, est également apparue sur le marché à Clermont-Ferrand, la
quantité est donc importante que cela soit les reproduction ou les représentations.
Le succès de la tete de Lille dans le cercle de Henner et Carolus-Duran
Sargent, réalise sur conseille de Carolus-Duran une Etude dun buste de Lille en 1877,
les effets patine sont du a la technique qui est une huile sur bois. Le portrait a été présenté
dans un cadre doré en 1894 et 1899 a Londres et Boston.
Dans la littérature, la poésie et le cinéma
Le premier roman en date en 1885 on trouve Mon ami et moi de Stella Blandy, deux
ado, un éniste et un sculpture, les deux voue un culte a la « petite Madonne » (évocation
donc à Raphael), ils passent des heurs a ladmirer. Maurice en 1987 de Ivory et Merchant,
est un film dans lequel on voit en font une tête e cire, ce qui montre quelle est un accessoire
de décoration populaire chez les Américains et les Anglais, de même dans Gosford Park en
2001.
TD3
La question du faux en art : le cas léonard
Le cas de la Flora de Léonard, attire l’attention, une œuvre qui de base a été attribué
à Leonard, il est en cire de taille moyenne (67 cm de haut). La position des bras est inconnue
car ils manquent. La sculpture est achetée en 1909 par le Kaiser Friedrich (Wilhelm Bode)
pour le Museum de Berlin, le but est de constituer une des plus grande collection de Leonard
et de la Renaissance pour un musée du même nom que le monsieur. Le Victoria and Albert
Museum désire également avoir le buste, Pierre Pont-Morgan va payer une sacré somme
également car il désir avoir l’œuvre en tant que collectionneur.
Leonard attire l’attention, on vient crée une école Leonard de Vinci, avec des dessin
attribué à cette école. Or Léonard n’a jamais disposé de disciple et encore moins dune
école. On peut se demander aussi si Leonard a sculpté, ce nest pas tant le cas on a un
dessin e sculpture équestre de Francesco Sforza, des petites sculpture aussi sont intéressante
à relever, mais rien de lampleur de se buste. Ce qui plais a Bode car on vient ainsi présenter
Leonard sous un autre jour et en plus comme un artiste maitrisant un matériaux comme la
cire.
Dans les années 1900, Albert Durer Lucas annonce que son père a sculpté le buse en
cire en 1846, il la même aidé dans la constitution du moule et de la peinture. Cette
déclaration sous serment, peut aussi être vu comme une occasion de ridiculiser lAllemagne,
il faut donc prendre des précautions. Bode vient se fonder sur la science du connoisseurship,
cette déclaration ne l’embarrasse pas tant que ça au vu de sa street-cred. Le Burlington
Magasin, auquel Bode appartenait va cesser de parler du buste en le défendant, ce qui
provoquera le départ de Bode du conseil de rédaction.
On trouve également la Clytie Anglaise, cette dernière dispose de caractéristique
similaire la Flora. Sans iris ni pupille la sculpture de la Flora semble tendre vers l’antiquité, dans
le cas contraire elle semble plus aller vers la Renaissance.
Dans le cas de la fonte de la Flora expliqué par Durer Lucas, le moule a du mesurer
une taille importante et faire 150kg, on trouve ensuite une ie de 16 feuilletage de cire, une
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