retranspose à partir de son dessin dans la cire. La copie est en plâtre pleine recouverte de
cire épaisse avec un patine.
Eugene Guillaume publie en 1914 « La « Joconde » du musée de Lille », il insiste les
amateurs de la Joconde qui vient d’être volé à aller à Lille. On parle aussi de Madone, en
clin d’œil à Raphael qui est lui aussi une des options d’attribution.
La tête de cire, emblème de la ville de Lille
Mayeur, couverture de Lille et la région du Nord en1909, 1909, la tête de cire est
présente comme une divinité tutélaire au côté des emblèmes de la ville. On trouve
également des cartes postales, avec des inscriptions ou non, certains appels aux dons
d’agent ou de nourriture pour le prisonnier de guerre. En 1914, Lille est prise par les Allemands,
qui se rendent aux BA de Lille pour aller la « jeune fille de Lille », qu’ils veulent absolument
dans leur collection notamment dû à la Flore de De Vinci qui est dans un scandale de faux
en art, à ce moment-là la tête de cire est cachée par Théodore (conservateur des BA) dans
ls sous-sol. Chaque pays avait son emblème la France avait sa tête de cire, l’Angleterre avait
Clytie (un buste antique remanié à l’époque moderne), la Flore était à Berlin.
En 1939, Delannoy, On a volé la « tête de cire », est un mauvais roman dans le fond
mais en filagramme de l’histoire on voit se développer des dialogues entre les protagonistes
qui sont violement nationaliste. Arsin Lupin volerait la tête de cire afin den faire une copie
chez un marchant chinois, il finit par restituer la tête mais il ne dit pas ou il va ma remettre ni
si ce sera l’originale ou non car il est en colère contre la police de l’avoir menacé alors qu’il
volait rendre l’originale. Les dialogues, sont virulemment anti-étrangers, ou on indique qu’il
faut les reconduire a la frontière.
Après la guerre on ne parle plus de la tête de cire, on parle des Goya de Lille plutôt.
La tête de cire devient une curiosité dont on a honte de peur de l’avoir mal identifié. Elle finit
dans un réfrigérateur débranché. On peut ainsi mettre en de côté une œuvre d’art
simplement parce qu’elle est compromise.
Jacques Thuillier, vient interroger une histoire de l’art qui ne prend pas compte de la
beauté de l’œuvre. La tête de cire est belle (en vrai non) mais on vient tout de même la
déclasser. De plus, dans la théorie de l’art de l’époque moderne la beauté est centrale,
avec l’idée du canon idéale, les critères de beauté sont régis par la sculpture antique.
La madone de Lille ? Statut et fonction
Nécessité de choisir un autre angle d’approche que celui du chef-d’œuvre et du
connoisseurship, approche lié à ce bon vieux Richardson. On a une nécessité d’explorer le
statut et la fonction de l’œuvre, afin de réalisé l’importance de sa réception.
Sylvia Urbini, Somni explanatio, Henri Thode, 2014. On est sur un essai qui reprend les
théorie de Henri, qui suppose que la cire est un moulage d’un cadavre de la renaissance.
Sarah rapproche la tête d’une sculpture situé a Bologne La Sainte Famille. Sarah suppose
aussi qu’elle a toujours été sur le piédouche.