curieuse. Mais pourquoi pouvons-nous donc dire que ce texte est
caractéristique de la poésie des troubadours?
Le texte commence tout d’abord par une première strophe où nous
trouvons dès les premiers mots un incipit printanier (une présentation du
printemps mais de manière très nuancée). Cet incipit est annoncé grâce au
mot “alouette” et le fait qu’elle se meuve, les mots “joie” et “rayon” sont
liées le rayon nous montre le début du soleil tapant et donc du printemps
tandis que la joie désigne elle-même la joie dans la poésie des troubadours.
Cette désignation du printemps nous ramène constamment à un sentiment
d’euphorie liée à un mélange entre l’oubli de soi et un certain état de
conscience. A la suite de la strophe nous pouvons trouver de nombreuses
importantes utilisations de procédés comme la personnification de
l’alouette, dans l'œuvre l’alouette semble éprouver des émotions et sa
propre conscience; comme il est cité dans le texte: “elle s’oublie” et elle
possède de la douceur “qui lui parvient au coeur”. Plus tard dans cette
partie du texte, un bousculement se marque à partir de l'expression
“Hélas!”, elle marque une rupture entre la joie et le malheur qui est dûe
aux autres. Elle est notamment suivie d’un changement de pronom, nous
passons des sujets au singulier au sujet au pluriel “ceux” (elle marque les
personnes dont l’énonciateur envie). Mais les paroles de l’énonciateur sont
très étranges et contradictoires, car il est en train d'être émerveillé par une
chose qui lui est insupportable, nous comprenons alors que l’énonciateur
est victime d’émotions contradictoire mais notamment intense, car il utilise
une métaphore filée dans tout le ver 8 nous assistons à la métaphore entre
“le coeur” et les sentiments et à celle entre la fonte de son coeur et un
objet brûlé. La première strophe nous a notamment permis de de mettre en
évidence le registre lyrique grâce à l’expression de l’excès des sentiments
de l’énonciateur.
Puis nous sommes invités à la seconde strophe par un anaphore désignant
le désespoir (c’est en quelque sorte un lien entre la première strophe et la
seconde strophe grâce à la répétition de l’expression “Hélas!”, le mot
amour est nommé à l’interjection de “hélas”, l'énonciateur est en train de
nous exposer un fort manque d’amour. Dans ce texte l’amour est étrange,
elle semble être associée à un manque de connaissance, le registre de
l’amour change: Nous passons du registre sentimental au registre