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en payant des impôts et des taxes, fait fonctionner le marché bancaire en empruntant puis
en remboursant ses emprunts avec des intérêts, utilise des matières premières et de l’ énergie
pour son activité... : ce sont des fonctions économiques indispensables à la croissance.
3. Typologie des entreprises
Les entreprises peuvent être classées selon diférents critères, notamment le critère de la taille et
le critère de la forme juridique. Le critère de la taille de l’ entreprise est le plus répandu,
en particulier le nombre de salariés, mais aussi le niveau de chiffre d’ afaires annuel. Selon
l’ INSEE, les entreprises de 9 salariés (ou moins) sont des micro-entreprises ; les entreprises de
10 à 249 salariés sont des PME (Petites et Moyennes Entreprises) ; les entreprises de 250 à 4
999 salariés sont des ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) ; et à partir de 5 000 salariés, ce
sont des GE (Grandes Entreprises).Le critère de la forme juridique de l’ entreprise est
aussi très important. Certaines entreprises sont dépourvues de toute personnalité morale :
c’est le cas des artisans et commerçants, qui sont considérés comme des entrepreneurs
individuels, et des professions libérales. Ils sont donc immatriculés au Registre du commerce
en tant que personne physique (c’est-à-dire ayant une existence physique comme vous et moi).
En revanche, certaines entreprises sont dotées de la personnalité morale (ce sont des personnes
juridiques qui n’ont pas d’existence physique) : c’est le cas des sociétés, immatriculées ainsi au
RCS (Registre du Commerce et des Sociétés). L’intérêt est le suivant : disposant de la
personnalité juridique, les sociétés ont une capacité juridique (notamment la capacité de
passer des contrats), un patrimoine juridique propre, distinct du dirigeant de l’ entreprise, et
sont responsables juridiquement.
L'économie de l'environnement est une discipline en constante évolution, qui s'est développée
en raison des atteintes à l'environnement causées par diverses activités économiques et de la
poursuite d'un développement durable. Elle s'intéresse à la conception de la politique
environnementale et à sa mise en œuvre. Les implications économiques des actions
environnementales semblent d’autant plus difficiles à appréhender que les études sur la question
donnent des résultats contradictoires. Les questions environnementales représentent
aujourd’hui un enjeu stratégique pour les entreprises. La réduction des impacts
environnementaux peut représenter des investissements considérables pour les entreprises
industrielles. Confrontées, d’une part, à des pressions réglementaires ou sociétales exigeant
l’adoption de systèmes de dépollution efficaces et, d’autre part, à des contraintes économiques
et concurrentielles qui limitent les investissements non productifs, ces entreprises ont souvent
une marge de manœuvre très étroite. Les pressions réglementaires et sociétales pour le respect
des écosystèmes imposent des contraintes auxquelles les entreprises ne peuvent se soustraire
sans compromettre la légitimité de leurs activités. La question générale traitée est celle de
l’efficacité, au sens large, des différents instruments dont dispose le réglementeur pour
influencer le comportement des pollueurs dans le but d’assurer une meilleure protection de
l’environnement. A cet effet la règlementation en vigueur pour une politique de l’économie
environnementale prendra plus ou moins en compte la question de l’étude de l’impact
environnementale. « L’impact environnemental désigne l’ensemble des changements
qualitatifs, quantitatifs et fonctionnels de l’environnement engendré par un projet, un