CORRIGÉS DES EXERCICES D’ELECTROMAGNÉTISME Christian Carimalo Calculs directs de champs électrostatiques créés par des distributions continues de charges I. Distribution linéique 1˝ ) Tout plan contenant Oz est un P ` . Donc en tout point en dehors de la spire, Eϕ “ 0 ; de plus, en chacun des points de Oz, intersection d’une infinité de P ` , Eρ “ 0. Le plan xOy est aussi un P ` . En chacun de ses points en dehors de la spire, Ez “ 0. Pour cette distribution, on a invariance par rotation autour de Oz : Eρ “ Eρ pρ, zq, Ez “ Ez pρ, zq. ÝÑ ÝÑ 2˝ ) E pM pzqq “ ez 20 λaz . ` a2 s3{2 rz 2 1 q pzq où pzq “ `1 si z ą 0 et pzq “ ´1 si z ă 0 ; q “ 2πaλ est la 4π0 z 2 charge totale de la spire. Comme attendu, à très grande distance la spire est vue comme une charge ponctuelle q située au point O et le champ devient celui de cette charge. ÝÑ ÝÑ 3˝ ) E » ez ================================================= II. Deux spires circulaires C1 et C2 ... 1˝ ) Le plan xOz est un P ` : Ey px, 0, zq “ 0. 2˝ ) Le plan zOy est un P ` et le plan xOy est un P ´ : Ex p´x, zq “ ´Ex px, zq, Ex px, ´zq “ ´Ex px, zq, Ez p´x, zq “ Ez px, zq, Ez px, ´zq “ Ez px, zq. Par suite, Ez est une fonction paire de x et une fonction paire de z, tandis que Ex est une fonction impaire de x et une fonction impaire de z. D’où Ez px, zq “ a1 ` c1 z 2 ` c3 x2 , Ex px, zq “ c12 xz BEx BEz “ , d’où c12 “ 2c3 . Bz Bx λR z´a 4˝ ) E1z p0, zq “ , 2 20 rR ` pz ´ aq2 s3{2 3˝ ) E2z p0, zq “ ´ λR z`a ; 2 20 rR ` pz ` aq2 s3{2 λRa . Il faut effectuer soit un développement de Ez 0 ` a2 s3{2 au second ordre suivant z{a, soit, plus simplement, une double dérivation de Ez par rapport 3aRλ 3R2 ´ 2a2 à z, pour obtenir c1 “ . On voit qu’au voisinage de O, Ez p0, zq ne dépend 40 rR2 ` a2 s7{2 c 3 de z qu’au 4ème ordre suivant z{a si a “ R . 2 Ez “ E1z ` E2z , d’où a1 “ ´ rR2 ================================================= III. Distributions surfaciques ‚ Disque 2˝ ) ÝÑ 1˝ ) Voir I. 1˝ ). E “ Epzq ÝÑ ez σz avec Epzq “ 20 Christian Carimalo „ 1 1 ´? 2 . Lorsque z tend vers zéro par valeurs |z| z ` a2 3 Calculs directs de champs σ positives, Epzq tend vers Ep0` q “ . Lorsque z tend vers zéro par valeurs négatives, Epzq 20 σ σ . La discontinuité du champ en z “ 0 est Ep0` q ´ Ep0´ q “ . tend vers Ep0´ q “ ´ 20 0 Q 1 où Q “ σπa2 est la charge 4π0 z 2 totale du disque. Ici encore, à très grande distance, la distribution de charge totale non nulle est vue comme une charge ponctuelle. 3˝ ) Prenant z positif et z " a, le champ devient Epzq » 4˝ ) Lorsque a tend vers l’infini, le choix de l’origine des coordonnées devient arbitraire. En σ utilisant l’expression précédente de Epzq, on trouve, pour tout point de l’espace : Epzq “ 20 σ si z ą 0, et Epzq “ ´ si z ă 0. 20 ================================================= ‚ Sphère - 1˝ ) Etant donné un point M en dehors de la distribution, tout plan contenant OM est un P ` . Le champ en M est donc porté par l’intersection de tous ces plans, ÝÑ c’est-à-dire par OM : il est radial au sens des coordonnées sphériques définies par rapport à un trièdre O, x, y, z. Le choix des axes du trièdre est arbitraire car la distribution est invariante sous une rotation quelconque autour de O. Il s’ensuit que la composante raÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ diale du” champ ne doit dépendre que de r “ OM : E “ Eprq er , avec er “ cos θ ez ı ÝÑ ÝÑ ` sin θ cos ϕ ex ` sin ϕ ey . 2˝ ) ÝÑ ij σ E“ 4π0 ÝÑ sphère PM dΣ. PM3 ÝÑ ÝÑ Pour l’intégration, on peut choisir Oz suivant OM , cela ne fait aucune différence. Posons ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ h “ OM , OP “ R er ; on a alors P M “ h ez ´R er , P M 2 “ h2 ` R2 ´ 2Rh cos θ, dΣ “ R2 sin θdθdϕ. D’où ÝÑ E ÝÑ “ ez σ R2 2π 4π0 ż `1 du ´1 rR2 h ´ Ru ` h2 ´ 2Rhus3{2 avec u “ cos θ ż `1 ż B `1 h ´ Ru du “´ et Or, I “ du 2 3{2 2 2 2 Bh ´1 rR ` h ´ 2Rhus1{2 rR ` h ´ 2Rhus ´1 ż `1 ˇ`1 1 a 2 du 1 2 ´ 2Rhuˇˇ “ ´ R ` h “ rR ` h ´ |R ´ h|s. 1{2 2 2 Rh Rh ´1 ´1 rR ` h ´ 2Rhus B 2 B 2 2 “ 0, tandis que pour h ą R, I “ ´ “ 2 . Ainsi, Bh R Bh h h ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ Q OM E “ 0 pour tout point intérieur à la sphère et E “ pour tout point extérieur 4π0 OM 3 à la sphère, où Q “ 4πR2 σ est la charge totale de la sphère. Dans ce dernier cas, la sphère apparaı̂t comme une charge ponctuelle Q en O. Au passage à travers la sphère, le champ ÝÑ ÝÑ ÝÑ σ ÝÑ ÝÑ subit une discontinuité égale à E rOM ÑR`0s ´ E rOM ÑR´0s “ er avec er “ OM {R. 0 Pour h ă R, on a I “ ´ ================================================= Christian Carimalo 4 Calculs directs de champs IV. Champ du plan xOy chargé en entier avec la densité σ : ÝÑ E1 “´ σ ÝÑ σ ÝÑ ez pour z ą 0, “ ´ ez pour z ă 0 20 20 Champ en un point de l’axe z 1 z d’un disque de centre O et de rayon R chargé avec la densité ´σ : „ ÝÑ σ ÝÑ z z E2 “ ez ´? 2 20 |z| z ` R2 On obtient la distribution proposée en superposant les deux distributions ci-dessus. On trouve le champ total en un point de l’axe z 1 z : ÝÑ E“ σ z ÝÑ ? ez 2 2 20 z ` R Il ne présente aucune discontinuité en z “ 0. Christian Carimalo 5 Calculs directs de champs Symétries et utilisation du théorème de Gauss pour des calculs de champs électrostatiques I. Distribution linéique. Une ligne infinie... 1˝ ) Invariance par rotation autour de z 1 z ; invariance par translation parallèle à z 1 z. Tout plan contenant z 1 z est un P ` ; tout plan perpendiculaire à z 1 z est un P ` . Le système de coordonnées cylindriques ρ, ϕ, z construit autour de z 1 z est le plus approprié pour étudier le champ. ÝÑ ÝÑ 2˝ ) Au sens de ces coordonnées cylindriques, le champ est radial : E “ Eρ eρ et du fait des invariances, Eρ ne dépend que de ρ (ϕ et z ne sont pas des variables sensibles). 3˝ ) 4˝ ) Les équipotentielles sont des cylindres d’axe z 1 z et donc définies par ρ “ constante. L’amplitude du champ reste constante sur une équipotentielle. On constitue une surface de Gauss en prenant un morceau d’équipotentielle de rayon ρ, que l’on ferme par deux disques d’axe z 1 z et de même rayon ρ. Le champ étant radial, son flux à travers les deux disques est nul, tandis que son flux à travers le morceau d’équipotentielle est 2πρhEρ pρq. D’après le λh théorème de Gauss appliqué à cette surface fermée, ce flux est aussi égal à . On en déduit 0 λ pour tout ρ ‰ 0. Eρ pρq “ 2π0 ρ ================================================= II. Distributions surfaciques 1˝ ) Plan infini uniformément chargé... On fait le choix d’utiliser un système de coordonnées cartésiennes où le plan chargé est pris comme plan xOy. Du fait de l’extension infinie de la distribution, la position de l’origine O peut être choisie arbitrairement : on a une invariance par translation parallèle au plan chargé. Cela signifie que les variables x et y ne sont pas des variables sensibles. Tout plan contenant z 1 z (et donc perpendiculaire au plan chargé) est un P ` . En un point donné en dehors des charges, étant à l’intersection de tous ces P ` , le champ est donc orienté suivant ÝÑ ÝÑ z 1 z, E “ ez Ez , où, du fait de ladite invariance, on doit avoir Ez “ Epzq. Le plan xOy est lui-même un P ` . On en déduit Ep´zq “ ´Epzq. Les surfaces équipotentielles sont des plans parallèles au plan chargé, donc définies par z “ constante. On voit que sur une équipotentielle, l’amplitude du champ reste constante. Une surface de Gauss utilisant ces symétries est astucieusement constituée comme suit : un morceau de surface cylindrique de rayon a et d’axe z 1 z, fermée à ses extrêmités par deux disques d’axe z 1 z et de rayon a, l’un à la cote z ą 0, l’autre à la cote ´z. Compte tenu de son orientation, le flux du champ à travers la surface cylindrique est nul, tandis que son flux total à travers les deux disques est πa2 rEpzq ´ Ep´zqs “ 2Epzqπa2 . D’après le théorème de Gauss, le flux du champ à travers σ πa2 σ ladite surface de Gauss est . D’où Epzq “ “ ´Ep´zq pour tout z ą 0. 0 20 ================================================= Christian Carimalo 6 Symétries et Théorème de Gauss 2˝ ) Sphère uniformément chargée... Soit O le centre de la sphère, R son rayon. Le centre O est privilégié et est chois naturellement comme origine d’un système de coordonnées. La densité de charges sur la sphère étant uniforme, cette distribution possède la symétrie sphérique. Etant donné un point M , tout ÝÑ plan contenant OM est un P ` et le champ doit donc être porté par OM . Choisissant le repérage de l’espace au moyen de coordonnées sphériques construit autour de O, on a ÝÑ ÝÑ E pM q “ er Er pr, θ, ϕq. Comme une rotation quelconque de la sphère autour de son centre laisse la distribution invariante vis-à-vis de M , les coordonnées θ et ϕ ne sont pas des variables sensibles (ce qui signifie que le choix des axes est arbitraire). Par conséquent, Er “ Eprq. Les équipotentielles sont des sphères de centre O. Ce sont des surfaces de Gauss. Sur chacune d’elles, le champ garde une amplitude constante et le flux du champ à travers celle de rayon r vaut ainsi 4πr2 Eprq. D’un autre côté, le théorème de Gauss indique que ce flux est aussi Q égal à : 0 si r ă R et si r ą R, où Q “ 4πR2 σ est la charge totale de la sphère chargée. 0 Q σR2 On a donc : Eprq “ 0 pour r ă R, Eprq “ “ pour r ą R 4π0 r2 0 r2 Comme pour toute distribution superficielle de charges, le champ subit une discontinuité au σ passage à travers cette distribution : EpR ` 0q ´ EpR ´ 0q “ . Par ailleurs, pour un point 0 à l’extérieur de la sphère chargée, celle-ci lui apparaı̂t comme une charge ponctuelle Q en O. ================================================= III. Distribution volumique à symétrie sphérique La symétrie est la même que celle de l’exercice précédent et la démarche pour calculer le 4 4 champ est aussi la même. On trouve 4πr2 Eprq “ πr3 ρ si r ď R et “ πR3 ρ si r ě R, où 3 3 ρ est la densité volumique de charges. D’où Eprq “ ρr 30 pour r ď R, Eprq “ ρR3 Q “ 2 30 r 4π0 r2 pour r ě R 4 3 πR ρ est la charge totale de la boule. Ici, le champ est continu pour r “ R 3 (distribution volumique). Pour un point à l’extérieur de la boule, celle-ci lui apparaı̂t comme une charge ponctuelle Q en O. où Q “ ================================================= IV. Distribution volumique à symétrie cylindrique La symétrie est la même que celle de l’exercice I et la démarche pour calculer le champ est aussi la même. On trouve Er “ Eprq (ici, r est la distance du point considéré à l’axe z 1 z) ż rm 1 avec Eprq “ uduρpuq où rm “ r si r ď R, rm “ R si r ě R, soit r0 0 Eprq “ ρ0 r2 pour r ď R, 3a0 Eprq “ ρ0 R3 λ “ pour r ě R 3ar0 2π0 r ρ0 R3 où λ “ 2π représente la charge contenue dans une portion du cylindre chargé ayant 3a pour hauteur l’unité de longueur, c’est-à-dire, une grandeur représentant une densité linéique Christian Carimalo 7 Symétries et Théorème de Gauss de la distribution de charges. On voit alors que pour un point extérieur à la distribution, cette dernière apparaı̂t comme un fil infini chargé avec la densité linéique constante λ. ================================================= V. Distribution volumique à symétrie plane ÝÑ ÝÑ E “ ex Epxq ; Epxq “ ´Ep´xq ; comme il s’agit d’une distribution volumique, Epxq est une fonction continue de x et donc Ep0q “ 0. On prend comme surface de Gauss une portion de cylindre d’axe x1 x, de rayon a, de hauteur x ě 0, fermée par deux disque d’axe x1 x, de rayon a, l’un à l’abscisse x, l’autre à l’abscisse x “ 0. Le flux dużchamp à travers cette 1 xm surface, d’une part est égal à πa2 Epxq, et d’autre part égal à πa2 duρpuq où xm “ x 0 0 si 0 ď x ď a{2 ou xm “ a{2 si x ě a{2. D’où Epxq “ ‰ Ax “ 2 σ Aa3 “ pour x ě a{2 4x ´ 3a2 pour 0 ď x ď a{2 et Epxq “ ´ 120 120 20 Aa3 est la charge par unité de surface parallèle au plan zOy, grandeur qui 120 s’apparente à une densité surfacique. Pour un point extérieur à la distribution, celle-ci apparaı̂t comme un plan zOy uniformément chargé avec la densité σ. où σ “ ´ ================================================= VI. Divergence du champ électrostatique Une distribution de charges remplit une boule..... “ ‰ 0 d 1 2˝ ) 4πpr`drq2 Epr`drq´4πr2 Eprq “ 4πd r2 E “ 4πr2 drρprq, d’où ρprq “ 2 rr2 Es 0 r dr soit ρprq “ ´ρ0 . ÝÑ 3˝ ) E pM q » ρ0 R3 ÝÑ 4 er , Φprq “ 4πr2 Eprq » πR3 ρ0 “ constante. 2 30 r 3 4˝ ) Qtot “ 0. ÝÑ ÝÑ 5˝ ) E “ 0 pour r ě R. ================================================= VII. Retrouver les expressions des champs créés en tout point par les distributions étudiées aux exercices III, IV et V, en utilisant le théorème de Gauss sous sa forme locale. 1˝ ) Exercice III. ÝÑ Pour r ď R, div E “ 3 1 d 2 ρ 2 Eprq “ ρr ` constante, donc Eprq “ rr Es “ , d’où r r2 dr 0 30 constante ρr . Le second terme correspondrait au champ d’une charge ponctuelle en O. ` 30 r2 ρr En l’absence d’une telle charge, ce terme est à exclure. Donc Eprq “ pour r ď R. 30 Pour r ě R, 1 d 2 K rr Es “ 0, donc Eprq “ 2 où la constante K doit être ajustée pour que 2 r dr r Christian Carimalo 8 Symétries et Théorème de Gauss Eprq soit continu en r “ R. On obtient K “ ρR3 . 30 2˝ ) Exercice IV. 1 d ρ0 r ρ0 3 rrEs “ , d’où rE “ r ` K1 , K1 étant une constante, soit r dr a0 3a0 ρ0 2 K1 Eprq “ r ` . Le dernier terme ne doit pas exister car la distribution ne comporte 3a r aucune distribution filaire sur l’axe z 1 z qui donnerait une telle contribution. On doit donc ρ0 2 r . poser K1 “ 0 et par suite Eprq “ 3a0 Pour r ď R, on a 1 d K2 rrEs “ 0, soit Eprq “ . La constante K2 est ajustée de telle sorte à r dr r ρ0 R3 . assurer la continuité de Eprq pour r “ R (distribution volumique), soit K2 “ 3a0 Pour r ě R, 3˝ ) Exercice V. dE A Pour 0 ď x ď a{2, on a “ dx 0 compte du fait que Ep0q “ 0. ˆ ˙ ˆ ˙ a2 A x3 a2 x ´ , d’où Epxq “ ´ x en tenant 4 0 3 4 2 dE “ 0, d’où Epxq “ K1 . La constante K1 est telle que Epa{2 ` 0q “ dx Aa3 Epa{2 ´ 0q, soit K1 “ ´ . 120 Pour x ě a{2, on a Enfin, pour x ď 0, on utilise la relation Ep´xq “ ´Epxq. ================================================= ˆ 2 ˙ ÝÑ r ÝÑ cos θ ÝÑ sin ϕ ÝÑ VIII. 1 Soit le champ E pM q “ A e ` e ` e pour r ď R ... r ϕ θ R3 r r sin θ ÝÑÝÑ ÝÑ 1˝ ) On vérifie facilement que rot E “ 0 . Ce champ dérive donc d’un potentiel. Il pourrait être un champ électrostatique. Dans ce cas, la constante A devrait s’exprimer en Volt. „ ÝÑ 4r 1 1 ˝ 2 ) ρpM q “ 0 div E “ 0 A ` cos 2θ ` 2 2 cos ϕ R3 r2 sin θ r sin θ 3˝ ) Q “ 4π0 AR (par application du théorème de Gauss). ================================================= IX. Deux charges ponctuelles ´q et `q ... ÝÑ q AB 1˝ ) E “ 4π0 rx2 ` y 2 ` a2 s3{2 ÝÑ a 2˝ ) En utilisant les coordonnées polaires ρ “ x2 ` y 2 et ϕ (x “ ρ cos ϕ, y “ ρ sin ϕ), le ÝÑ flux du champ à travers le plan xOy orienté suivant ez est ż8 q ρdρ q Φ “ ´ p2aq p2πq “ ´ . Ce résultat était prévisible pour la raison 3{2 2 2 4π0 0 0 rρ ` a s suivante. A très grande distance, le champ créé par les deux charges s’identifie à celui d’un dipôle dont on sait qu’il varie comme 1{r3 . Constituons une surface fermée comprenant Christian Carimalo 9 Symétries et Théorème de Gauss le plan xOy et la demi-sphère de centre O et de rayon infini orientée vers les z négatifs. L’élément de surface sur une demi sphère de rayon r est 9 r2 . Le flux du champ à travers cette demi-sphère sera donc 9 r2 {r3 “ 1{r et tend donc vers zéro quand r tend vers l’infini. Ainsi, le flux du champ à travers ladite surface revient au flux du champ à travers le plan ÝÑ xOy orienté suivant ez . La surface fermée entourant la charge ´q, le flux cherché est donc, d’après le théorème de Gauss, égal à ´q{0 . 1 pq ´ qq “ 0. Cela ne signifie 0 nullement que le champ est nul sur cette sphère car il n’y est pas porté par la normale et ne garde pas un module constant en tous ses points. On peut seulement dire du champ qu’il présente une propriété de parité particulière qui fait que ce flux est nul. 3˝ ) D’après le théorème de Gauss, le flux en question est ================================================= X. Une charge ponctuelle q ą 0 se trouve en O... Utilisons le théorème de Gauss. Le flux doit rester constant dans la région 0 ă r ă 2R car alors seule la charge q est entourée. Les courbes (a) et (d) doivent donc être rejetées. La distribution volumique se trouve exclusivement dans la région 2R ă r ă 3R. Dans cette région, à mesure que r augmente, ρ étant constant, le flux ne peut que croı̂tre si ρ ą 0 (plus de charges positives incluses) ou décroı̂tre si ρ ă 0 (plus de charges négatives incluses), et en tout cas ne peut pas rester constant. La courbe (b) est donc à rejeter. Seule la courbe (c) est ainsi la plus probable et révèle que ρ est négatif. Comme le flux est nul pour r ě 3R, la charge totale de la distribution volumique est ´q. Christian Carimalo 10 Symétries et Théorème de Gauss Théorème de superposition ż λpP qd`pP q 1 λa ? X. V pM q “ . 2˝ ) V pO, zq “ . 4π0 C PM 20 z 2 ` a2 ż ż ż N λ h`R dz du N λ `1 ˝ ? ? 3 ) a) Vtot pOq “ npzq dz V pO, zq “ “ 2 2 2 20 h´R z ` a 20 ´1 R ` h2 ´ 2Rhu 1˝ ) “ Nλ N λR Nλ rR ` h ´ |R ´ h|s. D’où Vtot pOq “ si h ă R et Vtot pOq “ si h ą R. 2h0 0 0 h ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ b) E “ 0 pour h ă R, E “ ez N λR pour h ą R. 0 h2 b) Les cercles décrivent une sphère de centre p0, 0, hq et de rayon R. La distribution obtenue est une distribution superficielle de charges sur cette sphère, avec la densité σ “ N λ{R. Christian Carimalo 11 Théorème de superposition-E Les conducteurs en électrostatique I. Influence électrostatique ‚ La région x ă 0 est remplie... 1˝ ) A l’équilibre, le champ créé par Σ à l’intérieur du conducteur est opposé au champ ÝÑ ÝÑ inducteur EΣ “ E0 ex pour x ă 0. On peut dès lors prévoir que la densité surfacique induite est uniforme (indépendance vis-à-vis des coordonnées y et z). En outre, on sait qu’une telle ÝÑ distribution surfacique uniforme créé en dehors de la surface le champ ex σ{p20 q pour x ă 0 ÝÑ et ´ ex σ{p20 q pour x ă 0. On a donc ´σ{p20 q “ E0 . 2˝ ) La densité σ étant uniforme, le plan x “ 0 est manifestement un P ` . 3˝ ) On a donc, pour x ą 0, Ey pxq “ Ey p´xq “ 0, Ez pxq “ Ez p´xq “ 0 et Ex pxq “ ÝÑ ÝÑ ´Ex p´xq “ ´E0 . Pour x ą 0 le champ électrostatique total est donc Etot “ ´2E0 ex . En appliquant le théorème de Gauss comme au paragraphe 5.2 du cours, on trouve ´2E0 “ σ{0 . ‚ Au lieu d’être plongé... 1˝ ) 2˝ ) ÝÑ : voir § 5.3 du cours ; Qtot 3˝ ) F “ ´ qh “´ 2π ij ρdρdϕ “ ´q, comme prévu... ` ρ2 s3{2 rh2 ÝÑ q 2 ex . 4π0 4h2 ‚ Une sphère conductrice... 1˝ ) Les „ charges de la sphère sont toutes à la même distance R de O, donc Vtot pOq “ 1 Q q R ` , et ce potentiel doit être nul ; d’où Q “ ´ q. 4π0 R h h 2˝ ) On a |Q| ă q car les lignes de champ ne vont pas toutes de la charge vers le conducteur : certaines partent de la charge en allant vers l’infini où le potentiel est aussi nul. ================================================= II. Condensateur plan 1˝ ) Nous pouvons supposer ici V0 ą 0. Les effets de bord sont complètement ignorés. ÝÑ V0 ÝÑ Le champ, supposé uniforme, est donné par E “ ex (dans le sens des potentiels ` σ ÝÑ décroissants). En vertu du théorème de Coulomb, il est aussi donné par ex où σ est 0 la densité superficielle de charges sur l’armature p1q. En appliquant le théorème de Gauss à la surface fermée Σ, en tenant compte de l’orientation du champ entre les conducteurs et du fait que le champ est nul à l’intérieur des conducteurs, on obtient le résultat 0 “ S1 pσ ` σ2 q. La densité superficielle de charges sur l’armature p2q est donc égale à ´σ (ce que l’on retrouve aussi en appliquant le théorème de Coulomb au voisinage de cette armature). Christian Carimalo 12 Les conducteurs en élec Σ S1 E=0 E σ −σ (1) (2) 0 E=0 x l V0 Figure 1 2˝ ) Q étant la charge totale de p1q, Q “ σS “ V0 {p0 `q, d’où la capacité du condensateur C “ Q{V0 “ 0 S{`. 3˝ ) Considérées séparément, les armatures p1q et p2q produisent les champs E1 et E2 tels que x ă0 E1 ´ σ 20 0ăxă` σ 20 ą` σ 20 E2 E “ E1 ` E2 σ 20 0 σ 20 σ 0 ´ σ 20 0 ÝÑ ÝÑ La force s’exerçant sur l’armature p2q (pour x “ ` ´ 0) est F 1{2 “ ´pSσqE1 ex , soit σ2 F1{2 “ ´S , attractive comme il se doit. 20 1ÿ 1 4˝ ) Ep “ Qi Vi “ CV02 . On peut aussi calculer cette énergie potentielle à partir de la 2 2 ż ż ż ÝÑ2 0 formule Ep “ E dv : l’intégrale est ici limitée à l’espace inter-conducteurs, 2 espace 0 0 V02 1 ce qui donne Ep “ E 2 pS`q “ pS`q “ CV02 . La force F1{2 s’obtient aussi par la 2 2 2 ` 2 ˆ ˙ Q2 ` σ2 BEp Q2 Q2 formule F1{2 “ ´ “ , il vient F1{2 “ ´ “ ´S . . Ecrivant Ep “ B` Q 2C 20 S 20 S 20 ‚ Par influence totale de l’armature chargée p1q apparaı̂t la densité superficielle de charge ´σ sur la face de la lame en regard de cette armature. La lame étant isolée, il apparaı̂t sur la face en regard de l’armature p2q une charge opposée, se distribuant sur cette face avec la densité σ. Par influence totale, l’armature p2q prend une charge avec la densité Christian Carimalo 13 Les conducteurs en élec ´σ. Le champ est encore supposé uniforme dans les espaces inter-conducteurs. Calculons sa circulation entre les armatures p1q et p2q. On a maintenant Epd1 ` d2 q “ V0 car le champ σ1 Q1 V0 est nul à l’intérieur de la lame conductrice. Donc E “ “ “ , d’où la nouvelle 0 S0 d1 ` d2 Q1 0 S 0 S capacité C 1 “ “ “ . V0 d1 ` d2 `´e lame (1) (2) σ σ −σ −σ d1 d2 e Figure 2 1 1 1 0 S 0 S “ ` où C1 “ et C2 “ , sont les capacités des deux 1 C C1 C2 d1 d2 condensateurs constitués l’un par l’armature p1q et la face de la lame qui lui est présentée, l’autre par l’armature p2q et l’autre face de la lame. On a construit ici un système de deux condensateurs en série. La capacité totale de l’ensemble est telle que son inverse est la somme des inverses des capacités des condensateurs constitutifs. On notera que ================================================= III. Câble coaxial 1˝ ) Prenons l’axe du cable comme axe z 1 z. Tout plan contenant cet axe est plan de symétrie positive pour le champ. Par ailleurs, dire que la longueur h du câble est considérée comme infiniment grande devant R2 , signifie qu’on néglige les effets de bords. Dans ces conditions, tout plan perpendiculaire à z 1 z est aussi plan de symétrie positive pour le champ. Il s’ensuit ÝÑ qu’en tout point, le champ est radial au sens des coordonnées cylindriques : E pρ, ϕ, zq “ ÝÑ Eρ pρ, ϕ, zq eρ . En outre, les variables ϕ et z ne sont pas des variables sensibles (les relations BV BV “ ρ Eϕ “ 0, “ Ez “ 0 montrent que le potentiel V ne peut dépendre de ϕ et de z). Bϕ Bz ÝÑ 1 BpρEρ q Par suite, Eρ ne dépend que de ρ. Dans l’espace inter-conducteur, div E “ “ 0, ρ Bρ K donc Eρ “ où K est une constante. On en déduit le potentiel V pρq “ ´K ln ρ ` K 1 ρ où K 1 est une autre constante. Les deux constantes K et K 1 sont déterminées par les deux conditions aux limites V pR1 q “ V0 “ ´K ln R1 ` K 1 , V pR2 q “ 0 “ ´K ln R2 ` K 1 : K 1 “ K ln R2 , Ainsi, V pρq “ V0 ln Christian Carimalo R2 R2 { ln , Eρ pρq “ ρ R1 K “ V0 { ln R2 R1 V0 1 . La densité superficielle de charges sur R2 ρ ln R1 14 Les conducteurs en élec l’armature centrale est donnée par σ1 “ 0 Eρ pR1 ` 0q “ de la gaine est σ2 “ ´0 Eρ pR2 ´ 0q “ ´ 0 V0 . R2 R2 ln R1 0 V0 . Celle sur la face interne R2 R1 ln R1 R2 est la R1 capacité du câble. La charge portée par la face intérieure de la gaine, Q2 “ 2πR2 hσ2 “ ´Q1 , est bien l’opposée de Q1 . 2˝ ) La charge portée par l’âme est Q1 “ 2πR1 hσ1 “ CV0 où C “ 2π0 h{ ln 3˝ ) Posant ` “ R2 ´ R1 , on trouve C » 0 2πR1 h{` “ 0 S{` où S “ 2πR1 h est alors la surface des deux armatures en regard. 1ÿ 1 1 4˝ ) a) Ep “ Qi Vi “ Q1 V0 “ CV02 . 2 i 2 2 ż ÝÑ2 0 E dτ avec dτ “ ρdρdϕdz. L’intégrale ne porte finalement que sur b) Ep “ 2 espace l’espace inter-conducteur : ż R2 0 dρ 1 R2 1 R2 1 Ep “ 2πh K2 “ 2π0 hK 2 ln “ V02 2π0 h{ ln “ CV02 2 ρ 2 R1 2 R1 2 R1 ================================================= IV. Condensateurs sphériques ‚ Coefficients capacité-influence d’un condensateur sphérique On fait ici usage de la symétrie sphérique (voir cours) pour trouver le champ et le potentiel. Dans l’espace inter-conducteur (R1 ă r ă R2 ) : ÝÑ ÝÑ E “ Er prq er “ K1 ÝÑ er , r2 V “ V prq “ K1 ` K2 r et en dehors de la sphère de rayon R2 (r ą R2 ) : ÝÑ ÝÑ E “ Er prq er “ K3 ÝÑ er , r2 V “ V prq “ K3 ` K4 r Les quatre constantes K1 , ¨ ¨ ¨ , K4 sont déterminées au moyen des conditions aux limites V “ V1 pour r “ R1 , V “ V2 pour r “ R2 , V “ 0 pour r infini. D’où K4 “ 0, K3 “ R2 V2 , 1 1 K2 “ R2 V2 ´ R1 V1 , K1 “ pV1 ´ V2 q{p ´ q. R1 R2 Le conducteur central porte la densité superficielle de charges σ1 “ 0 Er pR1 `0q “ 0 K1 {R12 donnant la charge totale Q1 “ 4πR12 σ1 “ 4π0 K1 , soit Q1 “ pV1 ´ V2 q 4π0 R1 R2 R2 ´ R1 Bien entendu, la face interne de la sphère de rayon R2 porte la charge opposée ´Q1 . Cette même sphère porte sur sa face extérieure la densité superficielle de charges σ21 “ 0 Er pR2 ` 0q “ 0 V2 {R2 donnant sur cette face la charge totale Q12 “ 4πR22 σ21 “ 4π0 R2 V2 . Christian Carimalo 15 Les conducteurs en élec Les coefficients capacité-influence Cij interviennent dans les expressions des charges en fonction des potentiels : Q1 “ C11 V1 ` C12 V2 , Q2 “ C21 V1 ` C22 V2 avec C21 “ C12 . L’influence étant totale, on a (voir cours) C11 “ ´C12 . On a ici C11 “ 4π0 R1 R2 ; c’est la capacité de ce condensateur sphérique. La charge Q2 “ ´Q1 ` Q12 R2 ´ R1 s’exprime comme Q2 “ ´C11 pV1 ´ V2 q ` pC22 ´ C11 qV2 . Par identification, on trouve C22 ´ C11 “ C2 “ 4π0 R2 Cette grandeur C2 est la capacité d’un conducteur sphérique de rayon R2 seul dans l’espace. ‚ Une sphère conductrice de rayon R1 porte une charge q1 ... Au contact , les deux conducteurs A et B n’en forment plus qu’un et le conducteur A perd 1 “ 0. Si alors sa charge qui passe vers la surface extérieure du conducteur B. On a donc qA 1 “q `q . le conducteur B est isolé, il porte alors sur sa surface extérieure la charge qB 2 1 ‚ Trois sphères conductrices creuses ... ˆ ˙ ˆ ˙ Q pb ´ aqpc ´ bq qi 1 1 qe 1 1 VB “ “ ´ “ ´ , avec Q “ qi ` qe , soit 4π0 b2 pc ´ aq 4π0 a b 4π0 b c qe “ Q cpb ´ aq , bpc ´ aq qi “ Q apc ´ bq bpc ´ aq ================================================= V. Partiel DEUG A 2ème année, décembre 1994. Partie A 1˝ ) Le flux du champ à travers une surface fermée se trouvant dans l’épaisseur du conducteur (2) (ici assimilé à la sphère de rayon R2 ) est nul puisque le champ est nul à l’intérieur de ce conducteur. D’après le théorème de Gauss, la charge totale à l’intérieur de cette surface fermée est donc nulle. Celle-ci comprend la charge Q2 répartie sur la face intérieure du conducteur (2) et la charge Q1 répartie sur la surface extérieure du conducteur (1). On a donc Q1 “ ´Q2 “ Q. ÝÑ ÝÑ 2˝ ) E “ Eprq er . Christian Carimalo 16 Les conducteurs en élec 3˝ ) Par application du théorème de Gauss, compte tenu de la symétrie sphérique : Eprq “ 0 Q pour r ă R1 ; Eprq “ pour R1 ă r ă R2 . Il est supposé qu’aucune charge n’est 4π0 r2 présente à l’extérieur du conducteur (2). Le potentiel ne peut donc avoir d’extrêmum dans cette région. Or, il est nul sur le conducteur (2) et nul aussi à l’infini. Par conséquent, il est nul partout pour r ě R2 . Donc Eprq “ 0 pour r ě R2 . 4˝ ) La différence de potentiel entre les deux conducteurs est calculée comme suit „ ż p2q ÝÑ ÝÑ ż Q R2 dr Q 1 1 E ¨ d` “ V1 ´ 0 “ “ ´ . D’où la capacité C “ Q{V1 “ 4π0 R1 r2 4π0 R1 R2 p1q R2 R1 4π0 . R2 ´ R1 ˙ ż ˆ 0 2 1 Q2 R2 ´ R1 Q2 0 Q 2 R2 r2 dr ˝ 5 )w“ “ “ E prq ; U “ p4πq . 4 2 2 4π0 2 4π0 R2 R1 2C R1 r Partie B 6˝ ) a) dWg “ V1 dq ; b) La charge dq étant portée du potentiel 0 au potentiel V , dU “ V dq ; 7˝ ) dWJ “ dWg ´ dU “ rV1 ´ V s dq. 8˝ ) a) dq “ CdV , d’où Wg “ CV12 ; b) U “ C V12 . 2 ż V1 WJ “ C rV1 ´ V sdV “ C 0 Wg V12 “U “ . 2 2 ================================================= Christian Carimalo 17 Les conducteurs en élec VI. DST DEUG A 2ème année, novembre 1989. Figure 1 Figure 2 1˝ ) Q2 “ ´Q1 ; Q12 “ ´Q3 ; du fait de la symétrie cylindrique (la longueur h des conducteurs est supposée infinie), les densités superficielles des charges sont uniformes. On en déduit R1 σ1 “ ´R2 σ2 , R2 σ21 “ ´R3 σ3 . 2˝ ) 3˝ ) Nous procèderons comme suit. Du fait de la symétrie cylindrique , le champ et le ÝÑ ÝÑ ÝÑ potentiel sont respectivement de la forme E “ Epρq eρ et V “ V pρq. Comme div E “ 1 d K1 0 “ rρEs dans les régions inter-conducteurs, on obtient Epρq “ puis V pρq “ ρ dρ ρ ´K1 ln ρ ` K2 où K1 et K2 sont des constantes que l’on doit ajuster aux conditions aux limites sur le potentiel, pour chacune des régions citées. ‚ Pour la région (I), à l’intérieur du premier conducteur, on a manifestement EI “ 0, VI “ VA . ‚ Pour la région (II) où R1 ă ρ ă R2 , V pR1 q “ VA et V pR2 q “ 0, d’où K1 “ VA { lnr K2 “ K1 ln R2 . Ainsi, R2 s, R1 „ R2 1 R2 R2 VA { lnr s VII pρq “ VA lnr s{ lnr s, EII pρq “ ρ R1 ρ R1 En prenant ρ “ R1 et ρ “ R2 et en appliquant le théorème de Coulomb, on obtient les densités superficielles de charges correspondantes : σ1 “ 0 EII pR1 ` 0q “ 0 VA R2 0 VA R2 { lnr s, σ2 “ ´0 EII pR2 ´ 0q “ ´ { lnr s R1 R1 R2 R1 ‚ Pour la région (III) où R2 ă ρ ă R3 , V pR2 q “ 0, V pR3 q “ VA , d’où K1 “ ´VA { lnr K2 “ K1 ln R2 . Ainsi, R3 s, R2 „ ρ R3 1 R3 VIII pρq “ VA lnr s{ lnr s, EIII pρq “ ´ VA { lnr s R2 R2 ρ R2 σ21 “ ´ 0 VA R3 0 VA R3 { lnr s, σ3 “ { lnr s R2 R2 R3 R2 ‚ La région (IV) où ρ ą R3 , sera supposée ici constituer un unique conducteur porté au potentiel VA . Dans cette région, on a donc EIV “ 0, VIV “ VA 4˝ ) Etant au même potentiel, les conducteurs (1) et (3) forment un conducteur unique portant Christian Carimalo 18 Les conducteurs en élec „ R2 R3 la charge totale Q “ Q1 ` Q3 “ 2πhpσ1 R1 ` σ3 R3 q “ VA p2π0 hq 1{ lnr s ` 1{ lnr s . R1 R2 La capacité C “ Q{VA de l’ensemble des trois cylindres conducteurs est donc „ R2 R3 C “ 2π0 h 1{ lnr s ` 1{ lnr s R1 R2 Or, les deux ensembles tC1 : face externe du cylindre (1) portée au potentiel 0 + face interne du cylindre (2) portée au potentiel VA u et tC2 : face externe du cylindre (2) portée au potentiel 0 + face interne du cylindre (3) portée au potentiel VA u forment chacun un condensateur et ces deux condensateurs sont mis en parrallèle. Le premier a pour capacité R2 R3 C1 “ Q1 {VA “ 2π0 h{ lnr s et la capacité du second est C2 “ Q3 {VA “ 2π0 h{ lnr s. R1 R2 On retrouve le fait que l’association de deux condensateurs en parallèle est équivalente à un condensateur unique dont la capacité est la somme des capacités des deux condensateurs. ================================================= VII. Une sphère conductrice A... A l’état d’équilibre final, les deux sphères forment un conducteur unique. Le champ est nul à l’intérieur, donc q11 “ 0. La charge q1 est passée sur la surface extérieure de B, donc q21 “ q1 ` q2 (en admettant que B soit isolé). ================================================= VIII. (‹) On considère deux sphères conductrices concentriques... Par influence totale, on a d’une part q ` Q1 ` Q2 “ 0. D’autre part, on tient compte du fait que le potentiel est nul au point O. On choisit ce point pour y calculer le potentiel car il a l’avantage d’être équidistant de toutes les charges, ce qui évite de connaı̂tre exactement „ la 1 q Q1 Q2 répartition des charges sur les deux sphères. On obtient V pOq “ ` ` “0 4π0 r R1 R2 R1 pR2 ´ rq R2 pr ´ R1 q (le potentiel est pris nul à l’infini). On en déduit Q1 “ ´q , Q2 “ ´q . rpR2 ´ R1 q rpR2 ´ R1 q Christian Carimalo 19 Les conducteurs en élec Forces, Pression et Energie électrostatiques I. Prenons l’axe de la calotte comme axe z 1 z. On sait que la force s’exerçant sur un élément de charge σpM qdS à la surface d’un conducteur et due à toutes les autres charges de la ÝÑ σpM q ÝÑ ÝÑ n pM q où n pM q est la normale distribution est donnée par d F pM q “ σpM qdS 20 à l’élément de surface, orientée ´ dans le sens sortant¯ du conducteur. Ici, σ est une constante, ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ n pM q “ cos θ ez ` sin θ cos ϕ ex ` sin ϕ ey , dS “ R2 sin θdθdϕ où R est le rayon de la sphère. Par intégration, la force cherchée est : σ 2 R2 F“ 20 ÝÑ ż 2π żα sin θdθ ” ´ ¯ı ÝÑ ÝÑ ÝÑ dϕ cos θ ez ` sin θ cos ϕ ex ` sin ϕ ey 0 0 “ σ 2 πR2 ÝÑ sin2 α ez 20 ÝÑ R R ÝÑ et E “ Er er avec Er “ V0 2 . Pour r “ R, r r π0 V02 2 Er pR ` 0q “ σ{0 et par suite σ “ 0 V0 {R. D’où F “ sin α. Elle est indépendante 2 du rayon de la sphère. Numériquement, F “ 7 10´4 N. A l’extérieur de la sphère, V “ V0 Une sphère métallique creuse seule dans l’espace est portée au potentiel V0 . Calculer la résultante des forces s’exerçant sur une calotte sphérique dont le rayon est vu sous l’angle α du centre de la sphère. On donne V0 “ 10 kV, α “ 45˝ . ================================================= II. Quel est l’ordre de grandeur de la pression qui tendrait à faire éclater un électron... P “ 0 E 2 σ2 Q2 “ » 1031 atm “ 2 20 32π 2 0 R4 ================================================= III. On considère une boule uniformément chargée en volume... Le champ créé par cette distribution à symétrie sphérique possède une seule composante radiale donné par Er “ ρr 30 pour r ď R , Er “ ρ R3 30 r2 pour r ě R ρ étant la densité volumique de charges de la boule et R son rayon. On en déduit la partie de l’énergie correspondant à l’intérieur de la boule 0 Wi “ 2 ˆ ρ 30 ˙2 4π R5 5 et celle correspondant à l’extérieur de la boule Christian Carimalo 20 Forces, pression, énergie élec 0 We “ 2 ˆ ρ 30 ˙2 4π R5 D’où la fraction d’énergie électrostatique se trouvant à l’extérieur de la boule We 5 “ We ` Wi 6 ================================================= IV. Une sphère conductrice de rayon R, éloignée de tout autre conducteur... R 1˝ ) Le potentiel et le champ à l’extérieur de la sphère ont pour expressions V “ V0 et r ÝÑ R ÝÑ E “ V0 2 er (symétrie + Théorème de Gauss + condition V “ V0 pour r “ R). D’où la r V0 puis la charge Q “ 4π0 R V0 et la capacité C “ 4π0 R. densité σ “ 0 Er pR ` 0q “ 0 R Le résultat ne dépend pas de la structure interne de la sphère. 2˝ ) w “ 0 2 0 2 R2 E “ V0 4 (r ą R) et l’énergie est 2 r 2 r ż ż8 0 2 dr 0 2 1 2 w dτ “ W “ V0 4πR “ V0 4πR “ C V02 2 2 2 2 rąR R r ================================================= V. Deux dipôles électriques élémentaires sont situés aux points fixes P1 et P2 ... ÝÑ ÝÑ Posons r “ P1 P2 , u “P1 P2 {r. Le champ créé en P2 par le dipôle en P1 s’écrit ÝÑ E1 pP2 q “ ¯ 1 1 ´ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ´ p `3p p ¨ u q u 1 1 4π0 r3 et l’énergie d’interaction entre les deux dipôles est 2 ÝÑ ÝÑ W “ ´ p2 ¨ E1 pP2 q “ “ ¯ 1 1 ´ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ p ¨ p ´3p p ¨ u q p p ¨ u q 1 2 1 2 4π0 r3 p1 p2 psin θ1 sin θ2 ´ 2 cos θ1 cos θ2 q 4π0 r3 L’angle θ1 étant fixé, l’équilibre correspond à la situation pour laquelle cette énergie est BW extremum, c’est-à-dire pour “ 0, soit lorsque Bθ2 1 tan θ2 “ ´ tan θ1 2 Le minimum est obtenu pour 2 cos θ2 “ a , 4 ` tan2 θ1 tan θ1 sin θ2 “ ´ a 4 ` tan2 θ1 ÝÑ ÝÑ 2. On vérifie aisément que W s’écrit aussi bien ´ p1 ¨ E2 pP1 q. Christian Carimalo 21 Forces, pression, énergie élec soit Wm “ ´ a p1 p2 cos θ1 4 ` tan2 θ1 3 4π0 r On note que si les deux dipôles sont libres de leurs orientations, l’équilibre est caractérisé BW “ 0, qui conduit à la nouvelle non seulement par la condition précédente mais aussi par Bθ1 1 relation tan θ1 “ ´ tan θ2 . Les deux conditions obtenues ne sont simultanément satisfaites 2 que si θ1 “ θ2 “ 0 : les deux dipôles sont alors alignés et dans le même sens et l’on a p1 p2 W “´ . 2π0 r3 ================================================= VI. Soit une sphère imaginaire de rayon a centrée sur un dipôle ponctuel... Le champ créé par le dipôle a pour composantes sphériques (voir cours) Er “ p 2 cos θ , 4π0 r3 Eθ “ p sin θ , 4π0 r3 Eϕ “ 0 et la densité d’énergie a pour expression 0 w“ 2 ˆ p 4π0 ˙2 ˘ 1 ` 1 ` 3 cos2 θ 6 r La partie d’énergie associée à ladite sphère est donc 0 We “ 2 ˆ p 4π0 ˙2 ż8 2π a dr 2 r4 ż1 p1 ` 3u2 qdu “ 0 p2 12πε0 a3 ================================================= VII. On considère deux sphères métalliques concentriques S1 et S2 ... 1ÿ ‚ Première méthode : en utilisant la formule générale Ep “ Qi Vi . 2 i La fonction potentiel est donnée par ˆ V “ V1 ` pV2 ´ V1 q 1 1 ´ r R1 R2 r V “ V2 ÝÑ ˙ ˆ ˙ 1 1 { ´ R2 R1 pour R1 ď r ď R2 pour r ě R2 ÝÑ et le champ par E “ Er prq er avec 1 Er “ 2 pV2 ´ V1 q{ r ˆ 1 1 ´ R2 R1 Er “ V2 Christian Carimalo R2 r2 ˙ pour R1 ă r ă R2 pour r ą R2 22 Forces, pression, énergie élec La densité superficielle de charges sur S1 est σ1 “ 0 Er pR1 ` 0q “ 0 pV1 ´ V2 q R2 R1 pR2 ´ R1 q R1 R2 . La charge opposée R2 ´ R1 ´Q1 est répartie (uniformément) sur la face intérieure de S2 . Sur la face extérieure de S2 une charge Q12 est répartie uniformément avec la densité σ21 “ 0 Er pR2 ` 0q “ 0 V2 {R2 , d’où Q12 “ C2 V2 avec C2 “ 4π0 R2 . La charge totale de S2 est Q2 “ ´Q1 ` Q12 . On obtient ainsi donnant sur S1 la charge totale Q1 “ CpV1 ´V2 q avec C “ 4π0 Ep “ ˘ 1` ˘ 1` Q1 V1 ` V2 p´Q1 ` Q12 q “ CpV1 ´ V2 q2 ` C2 V22 2 2 ‚ Seconde méthode : utilisation de la densité d’énergie. „ ż R2 ż8 dr 0 R12 R22 dr 2 2 2 ` V2 R2 Ep “ 4π pV1 ´ V2 q 2 2 2 2 pR2 ´ R1 q R1 r R2 r „ ‰ 1 R1 R2 1“ “ 4π0 pV1 ´ V2 q2 ` V22 R2 “ CpV1 ´ V2 q2 ` C2 V22 2 R2 ´ R1 2 ================================================= Christian Carimalo 23 Forces, pression, énergie élec Problèmes I. D’après un examen partiel du DEUG A PM2 - janvier 1992. „ r exp p´r{r0 q dV q 1` Eθ “ 0 ; Eϕ “ 0 ; Er “ ´ “ dr 4π0 r0 r2 „ r 2˝ ) Qprq “ 0 p4πr2 q Er “ q 1 ` exp p´r{r0 q ; r0 1˝ ) Qp0q “ q : on trouve bien une charge ponctuelle q en O ; Qp8q “ 0 : la charge de la cosphère est exactement opposée à celle de l’ion, l’ensemble est globalement neutre. “ ‰ d “ 2 ‰ 3˝ ) dQ “ 4π0 pr ` drq2 Er pr ` drq ´ r2 Er prq “ 4π0 r Er dr “ 4πr2 dr ρprq, d’où dr 0 d “ 2 ‰ q exp p´r{r0 q ρprq “ 2 r Er “ ´ . r dr r 4πr02 4˝ ) ‚ Une première méthode, peut-être la plus simple, consiste à soustraire au potentiel total celui produit par la charge ponctuelle pour obtenir le potentiel dû à la cosphère : „ dVc q r q rexp p´r{r0 q ´ 1s , d’où Ec prq “ ´ “ p1 ` q exp p´r{r0 q ´ 1 Vc prq “ 4π0 r dr 4π0 r2 r0 ‚ La seconde méthode consiste à appliquer le théorème de Gauss à une sphère de centre O et de rayon r pour trouver : żr ż 1 q 1 r 2 Ec prq “ u du ρpuq “ ´ u du exp p´u{r0 q 0 r2 0 4π0 r2 r02 0 ż q B r q B “´ du exp p´u{r0 q “ ´ r0 r1 ´ exp p´r{r0 qs 4π0 r2 Br0 0 4π0 r2 Br0 „ q r “ p1 ` q exp p´r{r0 q ´ 1 . 4π0 r2 r0 Pour r Ñ 0, Ec » ´ Pour r Ñ, Ec » ´ ponctuelle en O ; q ; 8π0 r02 q : ce champ compense alors exactement le champ de la charge 4π0 r2 ================================================= II. Image électrique. ż ż `8 ρdρ 1˝ ) q “ σpP qρdρdϕ “ 2πσ0 a3 “ 2πa2 σ0 . 2 2 q3{2 pρ ` a xOy 0 ż ż σ0 a3 `8 ρdρ σ0 a3 `8 u a 2˝ ) V pzq “ “ , 2 ` a2 ´ z 2 q3{2 3{2 2 2 2 2 20 0 2 pu z ` ρ pρ ` a q 0 |z| Christian Carimalo 24 soit Problèmes-E V pzq “ σ0 a2 1 . 20 |z| ` a ÝÑ ÝÑ 3˝ ) Sur l’axe z 1 z : E “ Epzq ez , avec Epzq “ ´ 1 z dV σ0 a2 “ pour z ‰ 0. 2 dz 20 p|z| ` aq |z| 1 σ0 a2 pour z ą 0 et Ep´zq “ ´Epzq. Le champ présente 20 pz ` aq2 une discontinuité en z “ 0. 1 q 4˝ ) Pour z ą 0, on a Epzq “ . C’est aussi le champ qui serait créé au même 4π0 pz ` aq2 point (z ą 0) par une charge ponctuelle q placée sur z 1 z à la cote ´a. Pour z ă 0 le champ est celui qui serait créé par une charge ponctuelle q placée sur z 1 z à la cote `a. Explicitement, Epzq “ ÝÑ 5˝ ) Pour z ą 0 : E “ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ q ρ eρ `pz ` aq ez q ρ eρ `pz ´ aq ez ; Pour z ă 0 : E “ 3{2 4π0 rρ2 ` pz ` aq2 s 4π0 rρ2 ` pz ´ aq2 s3{2 6˝ ) Pour z ą 0, la distribution superficielle est équivalente à une charge ponctuelle au point P p00, ´aq. Dans cette région, le champ total est # ÝÑ + ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ q ρ eρ `pz ` aq ez ρ eρ `pz ´ aq ez E“ ´ 4π0 rρ2 ` pz ` aq2 s3{2 rρ2 ` pz ´ aq2 s3{2 Pour z ă 0, la distribution superficielle est équivalente à une charge ponctuelle q placée au point Qp0, 0, aq. Le champ total est donc nul dans cette région. Cette répartition de charges peut représenter un plan conducteur occupant l’espace z ă 0, sous influence électrostatique totale par une charge ´q au point Q. ÝÑ 7˝ ) Pour z Ñ 0 par valeurs positives, E Ñ 2aq 1 σ ÝÑ ÝÑ ez “ ez . Le théorème de 4π0 rρ2 ` a2 s3{2 0 Coulomb est bien vérifié. ================================================= III. On considère une infinités de droites ∆n ... 1˝ ) Invariance par translation parallèlement à z 1 z. 2˝ ) a) La distribution reste globalement invariante par une translation de ka parallèlement à y 1 y. A x fixé, le champ et le potentiel doivent donc être des fonctions périodiques de y, de période a. b) y “ N a, où N est un entier relatif. 3˝ ) Puisque Ex devient indépendant de y, on peut choisir une surface de Gauss dont la trace dans le plan xOy est indiquée en pointillés sur le dessin suivant Il s’agit d’un parallélépipède rectangle ayant pour faces : deux faces parallèles au plan xOy distantes de h, deux autres faces parallèles au plan xOz, l’une à l’ordonnée `a{2, l’autre à l’ordonnée ´a{2, et enfin deux faces parallèles au plan yOz, l’une à l’abscisse d, l’autre à l’abscisse ´d. Comme le champ n’a pas de composante Ez , son flux à travers les faces parallèles au plan xOy est nul. En outre, comme Ey est périodique de période a, les flux du champ à travers les faces parallèles à xOz se compensent. Il reste les flux à travers les faces parallèles à yOz. Christian Carimalo 25 Problèmes-E x d y −a/2 +a/2 −d Ici, on profite du fait que le plan yOz est un P ` , ce qui implique Ex p´dq “ ´Ex pdq. Ledit λh d’après le théorème de Gauss. On trouve flux vaut donc 2ahEx pdq et est aussi égal à 0 λ ainsi Ex pdq “ . 20 a na 4˝ ) Que n soit pair ou impair, Ey est nul pour y “ . Le flux du champ à travers la 2 face située à cette ordonnée est donc nul. Le flux du champ à travers la face à l’ordonnée na na y“ ` Y est » Ey pd, ` Y q η ` “ Ey pd, Y q η `. Les flux à travers les faces parallèles à 2 2 xOy sont nuls. Il reste les flux à travers les faces aux abscisses respectives x “ d et x “ d`η. BEx Leur contribution est rEx pd ` ηq ´ Ex pdqs `Y » η` Y pdq. D’après le théorème de Gauss, Bx le flux total à travers cette surface fermée est nul car elle n’englobe aucune charge. On BEx trouve ainsi Ey 9 pdq. Mais d’après la question précédente, Ex est en fait constant. Bx On obtient donc Ey ” 0. On peut retrouver ce résultat comme suit. En dehors des charges, ÝÑ BEx BEy BEx BEy div E “ 0 “ ` . Comme Ex devient constant, » 0 et donc » 0. La Bx By Bx By na composante Ey ne dépend plus de y. Comme on sait qu’elle s’annule pour y “ , elle est 2 donc nulle. λ . 5˝ ) σ “ 2a ================================================= IV. Une distribution volumique de charges a pour densité... 1˝ ) En un point M px, y, zq, les plans le contenant et respectivement parallèles à xOz et yOz sont des P ` . Le champ en ce point est donc orienté selon leur intersection, c’est-à-dire, selon z 1 z. On a invariance par translations parallèles soit à x1 x soit à y 1 y, ce qui fait que les ÝÑ ÝÑ coordonnées x et y ne sont pas des variables sensibles. Donc E “ Epzq ez . En outre, le plan xOy est un P ´ , d’où Ep´zq “ Epzq. Il suffit donc de considérer la région z ě 0. dE ρ0 z´d ρ0 δ z´d “ ´ expr´ s, d’où Epzq “ expr´ s où l’on a tenu dz 0 δ 0 δ compte de l’hypothèse E Ñ 0 pour z Ñ `8. ‚ Pour z ě d, dE “ 0 ; E est en fait constant dans cette région. Comme le champ doit dz ρ0 δ être une fonction continue de z, E “ Epdq “ . 0 ‚ Pour 0 ď z ď d, Christian Carimalo 26 Problèmes-E Le potentiel est une fonction impaire V pzq (donc V p0q “ 0). Il est donné par ‚ V pzq “ ρ0 δ 2 z´d expr´ s`K 0 δ ‚ V pzq “ ´ pour z ě d, K étant une constante ; ρ0 δ z pour 0 ď z ď d, où l’on tient compte de V p0q “ 0. 0 Le potentiel étant une fonction continue de z, la constante K doit vérifier ´ ρ0 δ ρ0 δ d. Donc K “ ´ pd ` δq. 0 0 ρ0 δ 2 `K “ 0 σ pour ´d ă z ă d. Les deux distributions 0 volumiques se réduisent alors à des distributions superficielles uniformes de charges, l’une sur le plan z “ d avec la densité σ, l’autre sur le plan z “ ´d avec la densité ´σ. 2˝ ) Epzq “ 0 pour z ą d ou z ă ´d ; Epzq “ 3˝ ) W “ σ2 d. 0 ================================================= V. Un conducteur porté au potentiel zéro occupe la région... 2˝ ) a) En un point M px, y, zq, les plans le contenant et respectivement parallèle au plan xOy et parallèle au plan zOx sont des P ` . Le champ en ce point appartient à leur intersection et est donc parallèle à x1 x. De plus, les coordonnées y et z ne sont pas des variables sensibles car la distribution est invariante par translation parallèlement à y 1 y et par translation ÝÑ ÝÑ parallèlement à z 1 z. Donc E “ Epxq ex . b) Epxq “ 0 pour x ă ´d (masse du conducteur). 3˝ ) a) Si x ă ´d, Φpxq “ 0 car le champ d’une part est parallèle à x1 x (pas de flux latéral) et d’autre part est nul pour x Ñ `8 et nul pour x ă ´d. ż `8 x b) σ “ ´ dx ρ0 expr´ s “ ´ρ0 a. a 0 x 4˝ ) a) ´d ă x ď 0 : Qpxq “ Sρ0 a ; b) x ě 0 : Qpxq “ Sρ0 a expr´ s. a c) On applique le théorème de Gauss à Cpxq. D’où : ρ0 a σ ρ0 a x Epxq “ 0 pour x ă ´d ; Epxq “ ´ “ pour ´d ă x ď 0 ; Epxq “ ´ expr´ s 0 0 0 a pour x ě 0. ρ0 a2 x ρ0 a expr´ s ` K1 pour x ě 0 ; V pxq “ x ` K2 pour ´d ď x ď 0 ; 0 a 0 V pxq “ 0 pour x ď ´d. Les constantes K1 et K2 doivent assurer la continuité du potentiel ρ0 a ρ0 ad en x “ 0 et x “ ´d. On trouve : K1 “ pd ` aq ; K2 “ . 0 0 5˝ ) V pxq “ ´ 6˝ ) Pour x ă ´d, W “ S ρ20 a2 a pd ` q. 20 2 ================================================= Christian Carimalo 27 Problèmes-E VI. LP203 juin 2005 La répartition de la charge du noyau d’un atome léger... 2˝ ) QT “ 8πρ0 a3 . 15 3˝ ) Qprq “ ÝÑ 4πr3 3r2 ρ0 p1 ´ 2 q 3 5a ÝÑ 4˝ ) E “ Eprq er . Dans les deux questions suivantes on se propose de déterminer le champ électrostatique en différents points de l’espace, en appliquant le théorème de Gauss. Pour cela, on définira avec précision la surface de Gauss utilisée. 5˝ ) On applique le théorème de Gauss à une sphère de centre O et de rayon r : 4πr2 Eprq “ Q QT 2ρ0 a3 QT . Pour r ě a, on a Eprq “ “ , V prq “ . 0 4π0 r2 150 r2 4π0 r ˆ ˙ ρ0 r 3r2 ˝ 6 ) Eprq “ 1´ 2 . 30 5a 7˝ ) a) Distribution volumique : pas de discontinuité du champ. ? ? 5 2ρ0 a 5 b) Eprq est maximum pour r “ a ; Eprmax q “ . 3 270 8˝ ) Z “ QT 8πρ0 a3 “ » 27. e 15e ================================================= VII. Dépoussiérateur électrostatique. ÝÑ K ÝÑ 1˝ ) Symétries, invariances, théorème de Gauss : E “ Eprq er avec Eprq “ où K “ r ż r2 Q dr r2 r2 ; puis V “ K “ K ln , d’où K “ V { ln ă 0. Le gaz est préférentiellement 2π0 L r1 r1 r1 r ionisé près du fil car le champ y est plus intense. ÝÑ ÝÑ 2˝ ) a) E “ E0 er et V “ ´E0 pr2 ´ r1 q » E0 r1 (car r2 ! r1 ). D’où E0 “ V {r1 “ ´3, 3 105 V/m. 0 E0 1 d rrE0 s “ ă 0. r dr r 3˝ ) Par influence du champ extérieur précédent, la sphère conductrice se polarise, donnant un excédent de charges positives dans le sens du champ, c’est-à dire, en regard de la cathode (voir le dessin). ÝÑ b) ρpM q “ 0 div E “ 0 E0 + _ + + + + _ _ _ _ _ _ 4˝ ) Les ions négatifs vont être attirés par les charges positives en surface des poussières. En captant ces ions, les poussières acquièrent une charge totale négative et vont ainsi être Christian Carimalo 28 Problèmes-E attirées vers l’anode (paroi du cylindre), en remontant le champ. ================================================= VIII. Examen de janvier 2010. - Partie I z ρ M A P z O y B φ x z’ Figure 1 1˝ ) A une constante additive près, on a ż `a a dzP 1 V pM q “ avec P M “ pzP ´ zq2 ` ρ2 . Or, 4π0 ´a P M a ż `a ż `a a ` z ` pa ` zq2 ` ρ2 dzP dzP a a a “ pzP Ñ ´zP q “ ln , pzP ´ zq2 ` ρ2 pzP ` zq2 ` ρ2 z ´ a ` pz ´ aq2 ` ρ2 ´a ´a « ff a z ` a ` pz ` aq2 ` ρ2 λ a D’où V pM q “ ln . 4π0 z ´ a ` pz ´ aq2 ` ρ2 “ ‰ 2˝ ) pz ` aq2 ` ρ2 “ a2 p1 ` cosh α cos ψq2 ` sinh2 α sin2 ψ “ ‰ “ a2 1 ` 2 cosh α cos ψ ` cosh2 α cos2 ψ ` sinh2 αp1 ´ sin2 ψq “ “ ‰ a2 cosh2 α ` 2 cosh α cos ψ ` cos2 ψ “ a2 rcosh α ` cos ψs2 . Puis a z ` a ` pz ` aq2 ` ρ2 “ a r1 ` cosh α cos ψ ` cosh α ` cos ψs “ ap1 ` cosh αqp1 ` cos ψq. a On trouve de même : z ´ a ` pz ´ aq2 ` ρ2 “ apcosh α ´ 1qp1 ` cos ψq. Ainsi, „ λ cosh α ` 1 ln . V pM q “ 4π0 cosh α ´ 1 3˝ ) On a z2 ρ2 ` “ cos2 ψ ` sin2 ψ “ 1. a2 cosh2 α a2 sinh2 α Pour α “ constante, cette équation définit un ellipsoı̈de de révolution d’axe z 1 z, ayant pour demi-axes b “ a cosh α (selon z 1 z) et c “ a sinh α (dans le plan xOy). „ a λρ 1 1 ˝ 4 ) Eρ “ ´ ´ avec D˘ “ pz ˘ aq2 ` ρ2 4π0 D` pz ` a ` D` q D´ pz ´ a ` D´ q Christian Carimalo 29 Problèmes-E „ λ 1 1 Ez “ ´ ´ 4π0 D` D´ 5˝ ) Après un calcul un peu fastidieux, on obtient Eρ “ λ coth α sin ψ 2π0 a cosh2 α ´ cos2 ψ , Ez “ λ cos ψ 2π0 a cosh2 α ´ cos2 ψ 6˝ ) Sur une équipotentielle, la normale est orientée selon le champ lui-même. On calcule tout d’abord le module du champ : a b ÝÑ 1 λa λ b2 sin2 ψ ` c2 cos2 ψ 2 2 2ψ “ coth sin ψ ` cos |E | “ 2π0 a cosh2 α ´ cos2 ψ 2π0 c b2 ´ a2 cos2 ψ où b “ a cosh α0 , c “ a sinh α0 . Puis, Eρ “ λa b sin ψ cos ψ λa , Ez “ 2 2 2 2 2π0 c b ´ a cos ψ 2π0 b ´ a2 cos2 ψ Le vecteur unitaire normal est alors calculé comme ÝÑ ÝÑ ÝÑ c cos ψ ez `b sin ψ eρ N “ ÝÑ “ a . c2 cos2 ψ ` b2 sin2 ψ |E | ÝÑ E On notera que puisque b2 “ a2 ` c2 , on a b2 ´ a2 cos2 ψ “ b2 sin2 ψ ` c2 cos2 ψ, de sorte que ÝÑ |E | “ λa 1 a 2π0 c b2 sin2 ψ ` c2 cos2 ψ 7˝ ) On utilise le théorème de Gauss : Φ “ 1 2aλ. 0 - Partie II - c b Figure 2 : le conducteur et ses dimensions 8˝ ) λ “ 4π0 V0 b`a ln b´a 9˝ ) Eρ “ λa b sin ψ λa cos ψ , Ez “ 2 2 2 2π0 c b ´ cos ψ 2π0 b ´ cos2 ψ ÝÑ ÝÑ ÝÑ 10˝ ) σ “ 0 E ¨ N “ 0 | E | “ Christian Carimalo λa 1 a 2π0 c b2 sin2 ψ ` c2 cos2 ψ 30 Problèmes-E 11˝ ) Q “ 2aλ (théorème de Gauss). 8π a „ 0 b`a ln b´a ================================================= 12˝ ) C “ Q{V0 “ 2aλ{V0 “ IX. Examen de décembre 2007. x’ R E x σ Ee x’ e + + + + + − − − − − −− ψ + I Question de cours... V1 pM q “ ´ − x λ h log 2π0 R II. 1˝ ) Voir le cours. 2˝ ) a) Invariance par translation parallèlement à z 1 z. b) dq “ RdψdzσpP q. c) Le conducteur C qui ne porte aucune charge excédentaire, est isolé. Sa charge totale est ż 2π et doit rester nulle : QC “ h f pψq dψ “ 0. 0 3˝ ) On fait l’identification λdz “ σRdψdz, soit λ “ σRdψ. Le potentiel dû à un fil portant cette densité linéique est a h σRdψ ln , avec h “ HM “ ρ2 ` R2 ´ 2ρR cospψ ´ ϕq, d’où 2π0 R ż 2π 1 h f pψq R dψ log . Vc pM q “ F pρ, φ, zq “ ´ 2π0 0 R dV pM q “ ´ 4˝ ) Remarque : la méthode utilisée ici pour calculer V pMext q est due à Kelvin 3 . a) Si ρ1 ď R, alors ρ ě R ; ρ “ R si ρ1 “ R. b) h1 2 “ ρ1 2 ` R2 ´ 2ρ1 R cospψ ´ φq “ “ R4 R2 2 ` R ´ 2 cospψ ´ φq ρ2 ρ ‰ R2 “ 2 R R ` ρ2 ´ 2Rρ cospψ ´ φq ; donc h1 “ h. 2 ρ ρ 3. Voir E. Durand : “Electrostatique T II, Problèmes généraux, Conducteurs”, p. 210, Masson ed. Paris, 1966. Christian Carimalo 31 Problèmes-E ż 2π ρ h 1 Rf pψqdψ lnr s 2π0 0 RR „ ż ż 2π ż 2π 1 ρ 2π h 1 h “´ ln Rf pψqdψ ` Rf pψqdψ ln “´ Rf pψqdψ lnr s, 2π0 R 0 R 2π0 0 R 0 c) V pMext q “ ´ R2 , φ, zq. ρ 5˝ ) a) A l’équilibre, le champ total à l’intérieur du conducteur C est nul. Dans cette région, où l’on a tenu compte du résultat du 2˝ ) c). Par suite, Vc pM q “ Fi p ÝÑ ÝÑ le champ créé par la répartition de charges sur C est donc Ec “ E0 ex et le potentiel correspondant est Vi “ ´E0 x en prenant Vi “ 0 pour x “ 0. b) Comme x “ ρ1 cos φ, à l’intérieur de C on a Fi pρ1 , φ, zq “ ´E0 ρ1 cos φ. c) D’après 4˝ ) c) et 5˝ ) a), le potentiel créé par C à l’extérieur de C est Vc pM q “ R2 ´E0 cos ψ. ρ 6˝ ) Le potentiel dû au champ extérieur est V 1 “ E0 x “ E0 ρ cos φ. La somme de ce potentiel et du potentiel trouvé en ˆ5˝ ) c) donne le potentiel électrostatique total en tout ˙ R2 point de l’espace : Vtot “ E0 cos φ ρ ´ , lequel est bien nul sur C (ρ “ R). ρ ˙ ˙ ˆ ˆ R2 R2 ˝ 7 ) a) Eρ “ E0 cos φ 1 ` 2 , Eφ “ E0 sin φ 1 ´ 2 , Ez “ 0. ρ ρ b) Pour ρ “ R, on a Ez “ 0, Eφ “ 0, Eρ “ 2E0 cos φ. ż 2π c) σpφq “ 0 Eρ pR ` 0, φq “ 2E0 cos φ. On a bien σpφq dφ “ 0. 0 ================================================= X. Examen de janvier 2007. - Partie A 1˝ ) a) Pour la distribution D2 : V2 px, y, zq “ „ px ` aq2 ` y 2 λ ln ; 4π0 a2 „ λ px ` aq2 ` y 2 V “ V1 ` V2 “ ln . 4π0 px ´ aq2 ` y 2 b) V p0, y, zq “ 0. “ ‰ 2˝ ) a) V “ V0 implique px ` aq2 ` y 2 “ k 2 px ´ aq2 ` y 2 , ce qui s’écrit px ´ dq2 ` y 2 “ R2 ˆ ˙ k2 ` 1 2ka 2π0 V0 avec d “ a 2 ,R“ 2 où k “ exp . k ´1 k ´1 λ b) L’équation précédente est celle d’un cylindre d’axe parallèle à z 1 z et situé à l’abscisse xc “ d, et de rayon R. 3˝ ) Il est facile de montrer que d2 ´ R2 “ a2 . Donc, x1 ` α “„ x ´ d ` d ` a “ x ` a, px1 ` αq2 ` y 2 λ ln . x1 ` β “ x ´ d ` d ´ a “ x ´ a. On a bien V px, y, zq “ 4π0 px1 ` βq2 ` y 2 4˝ ) Pour déterminer la force résultante p.u.l. que les charges de ∆1 exercent sur ∆2 , il faut calculer le champ dû à ∆1 . Par dérivations de V1 , Christian Carimalo 32 Problèmes-E E1x “ x´a y λ λ , E1y “ , E1z “ 0. 2 2 2π0 px ´ aq ` y 2π0 px ´ aq2 ` y 2 Pour x “ ´a et y “ 0, il vient E1y “ 0, E1x “ ´ ÝÑ λ2 . 4π0 a ÝÑ donc F “ ex λ . La force p.u.l. exercée sur ∆2 est 4π0 a - Partie B 5˝ ) a) α ´ d “ a, β ´ d “ ´a, d’où V “ 0 pour x “ ´d. b) On a ici x2 `y 2 “ R2 , donc px`αq2 `y 2 “ R2 `α2 `2xα “ 2αpd`xq car R2 `α2 “ 2dα. α De même, en changeant a en ´a, px`βq2 `y 2 “ 2βpd`xq. Par suite, sur C2 , V “ K ln “ β constante. La surface de C2 est donc une équipotentielle. c) K “ V0 { ln α . β x`β x`α ´ , a) Ez “ 0, Ex “ ´2K px ` αq2 ` y 2 px ` βq2 ` y 2 „ 1 1 Ey “ ´2Ky ´ . px ` αq2 ` y 2 px ` βq2 ` y 2 „ 6˝ ) b) Ez “ 0, Ey “ 0, Ex “ ´ c) σ1 pyq “ ´ 4Ka . ` y2 a2 4Ka0 . a2 ` y 2 ż `8 ż `8 dy “ ´4π0 K 2 ` a2 y ´8 ´8 „ 2 ρ ` 2ρα cos φ ` α2 ˝ . 7 ) a) V pρ, φq “ K ln 2 ρ ` 2ρβ cos φ ` β 2 „ ρ ` α cos φ ρ ` β cos φ b) Ez “ 0, Eρ “ ´2K 2 ´ , ρ ` 2ρα cos φ ` α2 ρ2 ` 2ρβ cos φ ` β 2 „ α β Eφ “ 2K sin φ ´ . ρ2 ` 2ρα cos φ ` α2 ρ2 ` 2ρβ cos φ ` β 2 d) q1 “ σ1 pyq dy “ ´4K0 c) R2 ` 2Rα cos φ ` α2 “ 2αpd ` R cos φq, R2 ` 2Rβ cos φ ` β 2 “ 2βpd ` R cos φq, d’où 2Ka 1 Eφ “ 0 et Eρ “ . R d ` R cos φ d) σ2 pφq “ 2Ka0 1 . R d ` R cos φ ż 2π ż 2π dφ “ 4π0 K “ ´q1 . Les deux conducteurs d ` R cos φ 0 0 sont en influence totale (les lignes de champ qui partent de C2 et vont à l’infini en dehors du plan yOz ne contribuent pas à donner des densités superficielles de charges à l’infini car le champ est nul dans cette région). e) q2 “ Rdφ σ2 pφq “ 2K0 a Christian Carimalo 33 Problèmes-E 8˝ ) ˆ ˙ α C “ q2 {V0 “ 4π0 { ln . β 0 ÝÑ2 σ12 1 “ 80 a2 K 2 2 est la pression locale. E “ 2 20 py ` a2 q2 ż `8 ÝÑ 4π0 K 2 ÝÑ ÝÑ λ2 ÝÑ P1 dy “ ; F1 “ ex b) La force totale p.u.l. est F1 “ P1 ex avec P1 “ a 4π0 a ´8 λ si l’on pose K “ . On retrouve la force calculée au 4˝ ). Ceci n’est pas étonnant pour 4π0 la raison suivante. Dans la région définie par x ą 0, ou de façon équivalente par x1 ą ´d, la distribution étudiée dans la partie A donne une fonction potentiel satisfaisant l’équation de Laplace, et telle que V “ 0 sur le plan Π défini par x1 “ ´d et V “ V0 sur la surface cylindrique Σ dont l’axe, parallèle à z 1 z est à l’abscisse x “ 0 ou x1 “ d et dont le rayon est R. La distribution étudiée en B doit donner un potentiel satisfaisant l’équation de Laplace en dehors des conducteurs et satisfaire V “ 0 sur la surface de C1 qui n’est autre que le plan Π de la partie A, et V “ V0 sur la surface de C2 , qui n’est autre que la surface cylindrique Σ de la partie A. La solution de l’équation de Laplace satisfaisant ces conditions aux limites étant unique, le potentiel de la distribution de la partie B est identique à celui de la partie A en dehors des conducteurs. Il n’est donc pas étonnant de trouver des résultats identiques en posant q2 “ λ. Les deux distributions filaires de la partie A sont les images électrostatiques des deux conducteurs de la partie B, pour tout point à l’extérieur de ceux-ci. 9˝ ) a) P1 “ ================================================= XI. Le potentiel électrostatique crée par une distribution de charges.... 1˝ ) E0 a la dimension d’un champ électrique, R a la dimension d’une longueur. ˆ ˙ x x2 ` y 2 ˝ 2 2 ) a) V px, y, zq “ E0 R 2 1´ est indépendant de z, est paire en y, x ` y2 R2 impaire en x. b) V “ 0 pour ρ ď R ; Pour ρ ě R, V ą 0 si x ď 0 et V ď 0 si x ě 0. ÝÑ ÝÑ 3˝ ) a) E “ 0 pour ρ ă R. Pour ρ ą R, les composantes cylindriques du champ sont Eρ “ ´ ´ E0 R2 1 BV E0 R2 BV “ cos ϕ ` E cos ϕ ; E “ ´ “ sin ϕ ´ E0 sin ϕ ; Ez “ 0 ϕ Bρ ρ2 ρ Bϕ ρ2 BV “ 0. Bz b) Pour ρ ą R : si x ą 0, Eρ ą 0 et Eϕ ă 0 et si x ă 0, Eρ ă 0 et Eϕ ă 0. A l’aide d’une représentation graphique, on montre facilement que le champ est orienté de la région des potentiels positifs vers la région des potentiels négatifs, c’est-à-dire, dans le sens décroissant des potentiels. ı ” ı ÝÑ E0 R2 ” ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ e ` sin ϕ e e ´ sin ϕ e 4˝ ) (Pour ρ ą R) E “ cos ϕ ` E cos ϕ . Or, ρ ϕ 0 ρ ϕ ρ2 ÝÑ eρ “ ÝÑ E“ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ cos ϕ ex ` sin ϕ ey , eϕ “ ´ sin ϕ ex ` cos ϕ ey , d’où ı E0 R2 ” ÝÑ ÝÑ ÝÑ cos 2ϕ e ` sin 2ϕ e x y ` E0 ex . Le champ est bien la superposition d’un 2 ρ Christian Carimalo 34 Problèmes-E ÝÑ ÝÑ ÝÑ champ uniforme E1 “ E0 ex et d’un champ E2 pM q orienté parallèlement au plan xOy, selon la direction d’angle polaire 2ϕ. 5˝ ) Avec les variables réduites X “ x{R, Y “ y{R, l’équation desdites équipotentielles s’écrit X X 2 `Y 2 “ où “ ˘1. Le potentiel étant impair en x, l’équipotentielle E` se déduit de `X E´ par symétrie par rapport à yOz. Il suffit donc de considérer uniquement l’équation de E´ : X X . Comme ρ ě R, on a X 2 ` Y 2 ě 1, et donc ě 1. Cette dernière Y 2 ` X2 “ X ´1 X ´1 inégalité implique que X est nécessairement positif et doit satisfaire X ě 1. D’un autre côté, ? ı X 1” l’inégalité Y 2 “ 1` 5 . ´ X 2 ě 0 conduit à X 2 ´ X ´ 1 ď 0 d’où l’on tire X ď X ´1 2 ? ı R” Finalement, l’équipotentielle E´ est confinée dans l’intervalle R ď x ď 1 ` 5 . Son 2 intersection avec le plan xOy est une courbe présentant deux asymptotes y Ñ ˘8 pour ? ı R” x Ñ R, et une tangente parallèle à y 1 y au point p 1 ` 5 , 0q (voir graphe). 2 6˝ ) a) La surface cylindrique définie par ρ “ R est une partie de l’équipotentielle V “ 0, l’autre partie étant la partie du plan yOz définie par x “ 0, ρ ě R. b) et 7˝ ) Le champ est nul pour ρ ă R. Pour ρ “ R ` 0, on a Eϕ “ 0, Eρ “ 2E0 cos ϕ. Le champ est discontinu dans la traversée de l’équipotentielle V “ 0. Ceci indique que cette srface porte une distribution superficielle de charges. D’après le théorème de Coulomb, la densité superficielle est donnée par σ “ 0 Eρ pR ` 0, ϕq “ 2ε0 E0 cos ϕ. ================================================= Christian Carimalo 35 Problèmes-E XII. Extrait d’un examen de DEUG 1ère année, juin 1991. Figure 1 1˝ ) Ez pzq Ñ 0 lorsque z Ñ ˘8 car on a affaire à des charges ponctuelles dont les champs décroissent comme l’inverse du carré de la distance séparant le point d’observation des charges. ÝÑ ÝÑ ÝÑ 2˝ ) Les trois plans contenant z 1 z et contenant, respectivement, GA, GB et GC sont des P ` . Le champ doit appartenir à l’intersection de ces trois plans, c’est-à-dire z 1 z. Mais le plan contenant les trois charges est aussi un P ` , auquel le champ doit être parallèle. On en conclut sans calcul que le champ est nul en G. 3˝ ) V pzq “ 3q 1 ? . 2 4π0 z ` a2 4˝ ) Ez pzq “ ´ dV 3q z “ (voir graphe où l’on a posé x “ z{a, y “ 2 dz 4π0 rz ` a2 s3{2 4π0 a2 Ez {p3qq). 5˝ ) Non, car lorsqu’on s’écarte de G le long de l’axe z 1 z, le champ a tendance à éloigner davantage la charge positive de cette position. 6˝ ) Le plan contenant le triangle ABC et les trois plans qui lui sont perpendiculaires et ÝÑ ÝÑ ÝÑ qui contiennent, respectivement, GA, GB et GC, sont des P ` . Les trois axes portant ces vecteurs sont des axes de symétrie positive pour le champ électrostatique. Le long de l’axe x1 Gx, le champ est suivant cet axe. 7˝ ) Soit M un point de l’axe x1 Gx, d’abcisse GM “ x, et soit Ex pxq la composante du champ électrostatique suivant x1 Gx. a) Ex “ 0 au point G (voir 2˝ )). Christian Carimalo 36 Problèmes-E b) Chacune des charges produit un champ donnant lieu à une force répulsive sur une charge positive. A grande distance du triangle ABC, l’ensemble des trois charges est vu comme une charge unique 3q que l’on peut localiser au point G. Lorsque x Ñ ˘8, le champ tend vers zéro comme 1{x2 , par valeurs positives dans la région x ą 0, par valeurs négatives dans la région x ă 0. c) Lorsque x Ñ a ˘ 0, c’est le champ de la charge q en B qui est dominant et qui en valeur absolue tend vers l’infini comme 1{x2 . On a donc Ex pa ` 0q “ `8, Ex pa ´ 0q “ ´8. ff « „ q q 1 1 2 2 ˝ 8 ) V pxq “ “ . `a `? 2 4π0 |x ´ a| 4π0 |x ´ a| a ` ax ` x2 3a2 {4 ` px ` a{2q2 Allure de la fonction V pxq 9˝ ) „ 3q x2 Au voisinage de x “ 0, on a V pxq » 1` 2 . 4π0 a 4a 3q x d2 V 3q 1 dV “ , “ ą 0 ; le point G 2 2 dx 4π0 a 2a dx 4π0 a 2a2 correspond à un minimum local de V pxq. Comme V pxq Ñ 0 pour x Ñ ´8, il est évident que dans l’intervalle s ´ 8, 0 r, cette fonction présente au moins un maximum. On en déduit qu’il existe sur x1 Gx, pour x ă 0, au moins une autre position K où Ex “ 0. On peut même être plus précis sur l’emplacement de K. En dehors du triangle ABC, les charges donnent trois champs orientés vers le même demi-espace et qui par conséquent ne peuvent se compenser. Sur l’axe x1 x, cette situation apparaı̂t dès que x{a ă ´1{2. La position de K est donc certainement dans l’intervalle r ´a{2, 0 s pour lequel les champs de A et C donnent encore une composante positive tandis que le champ de B a une composante négative. Dans cet intervalle, on a „ q 1 1 ` 2u Ex pxq “ ´ ` où u “ x{a. 4π0 a2 p1 ´ uq2 p1 ` u ` u2 q3{2 10˝ ) Au voisinage de x “ 0, on a Allure de la fonction Ex pxq pour ´0.3 ď x{a ď 0 Christian Carimalo 37 Problèmes-E L’équation Ex pxq “ 0 donne effectivement une seule solution x{a “ ´0, 284718. Notons que dans cette intervalle, on a le développement limité suivant du champ : „ q 3u 15 9 2 175 3 15 9 Ex pxq » 1` u` u ` u et que l’équation 1 ` u ` u2 “ 0 donne 2 4π0 a 2 4 8 64 4 8 déjà la solution u “ ´0, 29. 11˝ ) Pour une charge positive se déplaçant sur l’axe x1 Gx, la position G est stable (minimum local d’énergie potentielle) et la position K est instable (maximum local d’énergie potentielle). Cependant, considérant les déplacements dans les trois dimensions autour de G, cette position est instable comme il a été vu au 5˝ ). C’est un “point-selle”. ================================================= XIII. Extrait d’un examen pour cumulatifs de DEUG SSM2, juin 1992. Potentiel de contact entre deux conducteurs ÝÑ 1˝ ) div J ` ÝÑ ÝÑ Bρ “ 0 ou div J “ 0 en régime permanent. Bt ÝÑ ÝÑ ÝÑ 2˝ ) div J “ div JD `div JC “ eD∆n ` σdiv E “ eD∆n ` σ 3˝ ) ∆n ” d2 n ;k“ dx2 c ρ σ rn ´ ni s , soit ∆n “ 0 0 D σ . 0 D 4˝ ) Les solutions sont de la forme Gpxq “ A expp˘kxq, où A est une constante, le signe de l’argument de l’exponentielle devant être choisi de telle sorte que Gpxq reste fini (et donc nul) lorsque |x| Ñ 8. Ainsi, on prendra Gpxq “ A1 expp`kxq “ npxq ´ n1 pour x ď 0 et Gpxq “ A2 expp´kxq “ npxq ´ n2 pour x ě 0. Les deux constantes A1 et A2 sont dn déterminées de telle sorte que npxq et soient continues pour x “ 0. On a ainsi les deux dx n2 ´ n1 conditions n1 ` A1 “ n2 ` A2 et k A1 “ ´k A2 , desquelles on tire A1 “ ´A2 “ . 2 n2 ´ n1 n2 ´ n1 5˝ ) npxq “ n1 ` exppkxq pour x ď 0 ; npxq “ n2 ´ expp´kxq pour x ě 0. 2 2 n(x) n1 n2 x ρ d2 V eD d2 n eD , soit “ , d’où V pxq “ npxq ` αx ` β, α et β étant deux 2 2 0 dx σ dx σ constantes, spécifiques à l’une ou l’autre régions. Les quatre constantes obtenues doivent être ajustées de telle sorte que V pxq soit continu pour x “ 0, ainsi que sa dérivée (l’opposé du champ électrique), puisqu’on a affaire ici à des distributions volumiques de charges. On obtient β2 “ β1 , α2 “ α1 . Ainsi, la partie αx ` β du potentiel étant la même forme pour les deux régions, paraı̂t étrangère au problème considéré et on peut l’écarter sans dommage. On 6˝ ) ∆V “ ´ Christian Carimalo 38 Problèmes-E eD npxq. On en déduit le potentiel de contact σ eD rn2 ´ n1 s. U “ V p`8q ´ V p´8q “ σ ================================================= prendra donc V pxq ” XIV. Examen DEUG1 1973-1974. 3˝ ) a) Vd “ 1 p cos θ . 4π0 r2 1 p sin θ 1 2p cos θ , Edθ “ , Erϕ “ 0. 3 4π0 r 4π0 r3 ˆ ˙ 1 p cos θ V p V ˝ 4 ) Vtot “ ´ r cos θ “ x ´ ; Vtot “ 0 pour x “ 0 et pour 4π0 r2 a 4π0 r3 a ˆ ˙1{3 pa r“ “ R “ 3mm. 4π0 V ================================================= b) Edr “ Christian Carimalo 39 Problèmes-E Magnétostatique A - Formule de Biot et Savart I. Fil conducteur rectiligne. Voir § 7.4 du cours. 1˝ ) ÝÑ Voir formule 7.26 du cours. B pM q Bϕ “ ÝÑ “ eϕ µ0 I Bϕ avec Bϕ “ 4πr ż αB cos α dα, soit αA µ0 I r sin αB ´ sin αA s 4πr µ0 I 2˝ ) a) b) αB “ π{2, αA “ ´π{2, d’où Bϕ “ . On vérifier aisément sur cet exemple les 2πr propriétés de symétrie du champ magnétostatique. ÝÑ c) Les lignes de champ de B sont des courbes fermées (cercles centrés sur z 1 z dans des plans perpendiculaires à cet axe qui porte le courant) ; de plus, elles enlacent le courant conformément à la règle du tire-bouchon. La circulation du champ le long d’une ligne de champ définie par r “ R et z “ z0 est 2πRBϕ pRq “ µ0 I, ce que donnerait immédiatement le théorème d’Ampère. ================================================= II. Spire circulaire Voir § 7.8.1 du cours. Une spire conductrice circulaire d’axe Oz, de centre O et de rayon a est parcourue par un courant d’intensité constante I. µ0 I a2 µ0 I sin3 α où α est l’angle sous lequel la spire est vue “ 2 pa2 ` z 2 q3{2 2a depuis le point M . ż ÝÑ ÝÑ ż8 ż µ0 I 8 ˝ 3 ) Bpzq étant une fonction paire de z, on a B ¨ d` “ 2 Bpzq dz “ sin3 αdz. a 0 z1 z 0 ż π{2 dα sin αdα “ µ0 I. Comme z “ a cot α, dz “ ´a 3 , et ladite circulation s’écrit µ0 I sin α 0 1˝ ) 2˝ ) Bpzq “ On pouvait prévoir ce résultat. En effet, considérons le contour fermé constitué par l’axe z 1 z que l’on referme sur lui-même par un demi cercle de rayon infini centré sur O. Pour r “ OM très grand (r " a), le module du champ magnétique varie comme 1{r3 . On le constate déjà avec l’expression de Bpzq précédente, laquelle se comporte comme 1{|z|3 pour ÝÑ ÝÑ ÝÑ 1 |z| " a. Comme | d` |9R sur un cercle de centre O, | B ¨ d` | „ 2 sur ce cercle pour R ÝÑ R " a et s’annule lorsque R tend vers l’infini. On en conclut que la circulation de B sur le demi-cercle de rayon infini est en fait nulle. La circulation du champ le long dudit contour fermé s’identifie donc à la circulation du champ le long de z 1 z. Or, puisque le contour enlace une fois la spire, le théorème d’Ampère indique que la circulation correspondante vaut µ0 I, d’où le résultat. ================================================= Christian Carimalo 40 Loi de Biot et Savart III. Bobines de Helmholtz 1˝ ) a) Le plan contenant z 1 z et M est un P ´ (plan de symétrie négative) : le champ magnétique appartient à ce plan et donc Bϕ “ 0. L’invariance par rotation autour de z 1 z fait que les composantes non nulles du champ ne dépendent que de z et de ρ (ce que ÝÑÝÑ ÝÑ l’on retrouve en faisant usage de l’équation rot B “ 0 , valable en dehors des courants). ÝÑ ÝÑ ÝÑ B “ Bρ pρ, zq eρ `Bz pρ, zq ez . ff « I2 µ0 R 2 I1 ` b) Bpzq “ 2 rpz ´ aq2 ` R2 s3{2 rpz ` aq2 ` R2 s3{2 2˝ ) I1 “ I2 “ I. Bpzq est alors une fonction paire de z, le plan xOy est un P ` . a) Bp´zq “ Bpzq, donc b1 “ 0. b) b0 “ µ0 IR2 3µ0 IR2 , b “ p4a2 ´ R2 q. 2 pa2 ` R2 q3{2 2pa2 ` R2 q7{2 c) R “ 2a 3˝ ) a) Bz est une fonction paire de z et paire de x ; Bx est une fonction impaire de z et impaire de x. Donc B1 “ B2 “ 0, C2 “ 0, D1 “ 0, D2 “ 0, D3 “ 0, D4 “ 0 : B z “ A1 ` C 1 z 2 ` C 3 x 2 ; A11 “ 0, B11 “ B21 “ 0, C11 “ C31 “ 0, D11 “ D21 “ D31 “ D41 “ 0 : Bx “ C21 xz ÝÑÝÑ ÝÑ b) De rot B “ 0 on tire ÝÑ BBz BBρ “ , d’où C21 “ 2C3 , et de div B “ 0 on tire C21 “ ´C1 . Bz Bρ ================================================= IV. Le solénoı̈de µ0 I 1˝ ) On part de la formule donnant le champ d’une spire sur son axe : bpzq “ sin3 α 2a avec zM ´ zS “ a cot α où zM est la cote de M et zS celle de la spire. Une tranche dz du µ0 nI adα et dB “ solénoı̈de donne le champ dB “ ndzS bpzq. On a dzS “ sin αdα, d’où 2 2 sin α α1 M (1) Région 1 : Bpzq “ z α2 (2) µ0 nI r cos α1 ` cos α2 s lorsque M est à l’intérieur du solénoı̈de ; 2 (2) α1 M α2 (1) z µ0 nI r cos α1 ´ cos α2 s lorsque M est à l’extérieur du solénoı̈de, au-delà 2 de la spire la plus haute sur l’axe z 1 z ; Région 2 : Bpzq “ Christian Carimalo 41 Loi de Biot et Savart α2 M α1 (1) z (2) µ0 nI r cos α2 ´ cos α1 s lorsque M est à l’extérieur du solénoı̈de, en deçà 2 de la spire la plus basse sur l’axe z 1 z ; Région 3 : Bpzq “ µ0 nI p1 ´ cos α2 q, avec cos α2 “ 2˝ ) a) Région 2 par exemple, α1 Ñ 0, d’où Bpzq » 2 u µ0 nI ? où u “ zM ´ z2 . On a B “ “ B0 pour u “ 0. Le champ décroı̂t très vite 2 2 2 u `a dès que u " a : par exemple pour u “ 5a on a déjà B{B0 “ 2 10´2 . Du côté de la région 1, |u| . Pour |u| “ 5a on a B{p2B0 q “ 1 à B “ B0 p1 ` cos α2 q avec cette fois cos α2 “ ? 2 u ` a2 10´2 près. b) Région 1 avec α1 et α2 Ñ 0, d’où Bpzq » µ0 nI. ================================================= V. Pour un demi-axe Oz portant un courant d’intensité I, le champ magnétique corresponÝÑ ÝÑ µ0 I zM ÝÑ dant est B1 pM q “ r 1 ` cos ψ s eϕ avec cos ψ “ a 2 . Le champ B2 créé au 2 4πρ zM ` a ÝÑ même point par un demi-axe ∆ situé dans le plan Oz, OM , faisant avec Oz l’angle 2ψ et ÝÑ portant un courant d’intensité ´I, est en fait égal à B1 . Le champ total par le circuit envisagé en un point M appartenant au plan formé par les deux axes z 1 z et ∆ et de plus situé sur la ÝÑ µ0 I ÝÑ r 1 ` cos ψ s. bissectrice de l’angle entre les deux axes, est donc B “ B eϕ avec B “ 2πρ µ0 I α Si z ą 0, on écrit ψ “ α, ρ “ r sin α, d’où B “ cot . Si z ă 0, cos ψ “ ´ cos α et 2πr 2 µ0 I α B“ tan 2πr 2 ================================================= ÝÑ VI. Le champ créé en O par une spire de rayon a “ R sin α située à la cote z est b “ µ0 I ÝÑ sin2 α ez . Les spires sont distribuées de façon uniforme le long de l’aze Oz. Leur densité 2R selon cet axe est donc n “ N {R. Le champ créé en O par les spires situées entre les cotes z ÝÑ ÝÑ µ0 I et z ` dz est dB“ pndzq ez sin2 α. Le champ total en O s’obtient en intégrant sur z 2R de z “ 0 à z “ R, tout en notant que sin2 α “ 1 ´ z 2 {R2 : ż ż ÝÑ ÝÑ µ0 I R z2 µ0 I 1 ÝÑ ÝÑ µ0 N I B “ ez n p1 ´ 2 q dz “ ez N p1 ´ u2 q du “ ez 2R 0 R 2R 0 3R ================================================= ÝÑ ÝÑ VII. B “ B ez ; Les spires sont „ distribuées ż buniformément „ suivant la direction radiale avec N µ0 I µ0 N I b la densité n “ N {pb ´ aq ; B “ dr “ ln . pb ´ aq a 2r 2pb ´ aq a Christian Carimalo 42 Loi de Biot et Savart Forces magnétiques I. Dipôle rigide dans un champ magnétique uniforme : voir Chapitre 8 du cours. z N −F1 α . y x F1 ÝÑ ÝÑ 1˝ ) Voir le cours. F1 “ IbB ey . A noter que l’axe de rotation de la spire correspondant à la ÝÑ croissance de α est ´ ex . ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ 2˝ ) Γ “ Ia2 B sin α ex “ M ^ B ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ a 3˝ ) dW “ 2 F1 ¨ dλ avec dλ “ ´ dα N . D’où dW “ ´IabB sin αdα. Mais Φ “ 2 abB cos α. Donc dW “ IdΦ. ÝÑ ÝÑ 4˝ ) U “ ´IΦ “ ´IabB cos α, donc U “ ´ M ¨ B . dU d2 U “ 0, soit α “ 0 ou α “ π. “ dα dα2 `IabB cos α. Cette dernière grandeur est p[ositive pour α “ 0 et négative pour α “ π. La 5˝ ) Les positions d’équilibre correspondent à ÝÑ position α “ 0 est stable, la position α “ π est instable. C’est normal, le moment Γ force ÝÑ ÝÑ la spire à tourner de sorte à aligner N dans le sens de B , ce qui maximise le flux. 6˝ ) J d2 α ÝÑ ÝÑ “ Γ ¨p´ ex q “ ´IabB sin α. 2 dt ================================================= II - Effet Hall dans un semi-conducteur ÝÑ ÝÑ d v ÝÑ “ q E ´m v {τ . Cette grandeur est nulle en régime permanent. La vitesse dt ÝÑ qτ ÝÑ ÝÑ est alors v ” u “ µ E , avec µ “ m 1˝ ) m ÝÑ ÝÑ nq 2 τ ÝÑ nq 2 τ 2 ÝÑ 2˝ ) J “ nq u “ E “ γ E avec γ “ 9q : la mesure de γ ne permet pas de m m déterminer le signe de la charge des porteurs. ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ 3˝ ) a) A l’équilibre, q Eh `q u ^ B0 “ 0 , donc Eh “ ´µEB0 ey ^ ex “ µEB0 ez , avec b E “ V0 {c. On en déduit Vh “ VN ´ VM “ Eh b “ µV0 B0 c Christian Carimalo 43 Forces magnétiques I c Vh c 1 “ 5 10´3 pT´1 ou m2 V´1 s´1 q ; µ ą 0 : “ 12, 5 Ω´1 m´1 ; µ “ V0 ab V 0 b B0 γ porteurs positifs (trous). En prenant q “ 1, 6 10´19 C, n “ “ 1, 5 1022 m´3 . qµ b) γ “ ================================================= III - Cadre dans un champ magnétique non uniforme z I2 A D I1 O1 O2 x C2 C1 ÝÑ 1˝ ) a) B1 “ B C µ0 I1 ÝÑ eϕ . D’où : 2πρ µ0 I1 I2 b ÝÑ ÝÑ µ0 I1 I2 b ÝÑ ÝÑ µ0 I1 I2 b ÝÑ ez ^ eϕ “ ex ; FBA “ ´ ex 2πpx ` a{2q 2πpx ` a{2q 2πpx ´ a{2q ż x`a{2 ÝÑ ÝÑ du ÝÑ µ0 I1 I2 x ` a{2 ÝÑ µ0 I1 I2 FAD “ ez “ ez ln “ ´ FBC 2π x´a{2 u 2π x ´ a{2 „ ÝÑ ÝÑ µ0 I1 I2 b 1 1 R “ ex ´ 2π x ` a{2 x ´ a{2 ÝÑ FDC “ ´ ÝÑ µ0 I1 I2 ab 2πx2 ż ż x`a{2 µ0 I1 b dρ µ0 I1 b x ` a{2 “ dz “ ln 2π 0 ρ 2π x ´ a{2 x´a{2 ÝÑ b) R » ´ ex 2˝ ) a) Φ1Ñ2 Christian Carimalo 44 Forces magnétiques b) ÝÑ A1 “ ρ µ0 I1 ÝÑ ez ln , d’où Φ1Ñ2 “ ´ 2π x ´ a{2 ¿ ÝÑ A1 ÝÑ ¨ d`2 “ µ0 I1 b x ` a{2 ln 2π x ´ a{2 C2 µ0 I1 b 1 1 a) dΦ1Ñ2 “ dx ´ 2π x ` a{2 x ´ a{2 „ µ0 I1 I2 b 1 1 ; R “ dW {dx. b) dW “ I2 dΦ1Ñ2 “ dx ´ 2π x ` a{2 x ´ a{2 „ 3˝ ) 4˝ ) a) Ma “ Φ1Ñ2 {I1 “ µ0 b x ` a{2 ln 2π x ´ a{2 b) Mb “ µ0 a x ` b{2 ln 2π x ´ b{2 c) Ma “ µ0 a 5 µ0 a ln , Mb “ ln 3, Ma {Mb “ 2 lnp5{3q{ ln 3 ă 1. π 3 2π La configuration la plus stable correspond au flux maximum ou à l’énergie W “ MI1 I2 la plus grande. C’est donc celle associée au cas (b). ================================================= IV - Solénoı̈de “plongeur” : voir $ 8.4.5 du cours. 1˝ ) Φ12tot “ 0 car Σ2 est une surface fermée. 2˝ ) a) Φ1int “ µ0 n1 I1 πR22 ÝÑ b) Φ1ext » 0 car le champ B1 y est quasiment nul. c) Φ` » ´Φ1int “ ´µ0 n1 I1 πR22 . ÝÑ 3˝ ) Pour des points M proches des extrêmités de S1 , le champ B1 pM q a deux composantes : l’une B1z parallèlement à l’axe z 1 z de S1 , l’autre radiale B1ρ perpendiculairement à cet axe. a) Les deux composantes ne dépendent que de z et de ρ car ϕ n’est pas une variable sensible (invariance par rotation autour de z 1 z). ż 2π ” ı ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ b) dF “ I2 n2 dz R2 dϕ2 eϕ2 ^ B1ρ pR2 , zq eρ2 `B1z pR2 , zq ez 0 ÝÑ “ ´I2 2π R2 dz n2 B1ρ pR2 , zq ez c) dΦ` “ 2π R2 dz B1ρ pR2 , zq. Comme B1ρ est nul à la fois dans la région très à l’intérieur de S‘ ainsi que dans la région très à l’extérieur de S1 , ce flux latéral est en fait essentiellement dû à la région au bord de S1 . ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ d) dF “ ´n2 I2 dΦ` ez , d’où F1 “ µ0 n1 n2 I1 I2 πR22 ez . Cette force est orientée dans le sens de z 1 z si I1 I2 ą 0, et dans le sens opposé à z 1 z si I1 I2 ă 0. Ceci est conforme à la règle ÝÑ du flux maximum. En effet, si I1 I2 ą 0, les flux de B1 à travers les spires de S2 sont tous positifs et la force agissant sur S2 aura tendance à faire entrer le maximum de spires de S2 ÝÑ à l’intérieur de S1 pour augmenter le flux de B1 . Si I1 I2 ă 0, les flux sont négatifs et pour avoir un flux maximum, c’est-à-dire zéro dans ce cas, la force aura tendance à expulser S2 de S1 . Christian Carimalo 45 Forces magnétiques 4˝ ) 1 L’énergie d’interaction entre les deux circuits est W “ µ0 ÝÑ B1 ż ÝÑ B1 ÝÑ ¨ B2 dτ . En fait, espace ÝÑ B2 l’intégrant ¨ ne prend de valeurs notables que dans la région interne à la fois à S1 et à S2 , donc dans la région intérieure à S2 et limitée d’un côté par le bord de S2 à l’intérieur de S1 et de l’autre côté par la surface de S2 se trouvant sur le bord de S1 . Notant x la séparation des BW deux surfaces, on obtient W » µ0 n1 n2 I1 I2 πR22 x puis la force F1 “ “ µ0 n1 n2 I1 I2 πR22 . Bx ================================================= V - Examen du 26 janvier 2012 - Partie I z H C1 ρ M z O y x φ J z’ ÝÑ 1˝ ) Le plan contenant M et z 1 z est un P ` (plan de symétrie positive) : B1 K P ` en M , soit ÝÑ B1 ÝÑ pM q “ B1ϕ pρ, ϕ, zq eϕ . On a invariance par rotation autour de z 1 z : ϕ n’est pas une variable sensible ; on a invariance par translation parallèlement à z 1 z : z n’est pas une variable ÝÑ sensible. Ainsi, B1ϕ ne dépend que de ρ. Les lignes de champ de B1 sont des cercles centrés sur z 1 z et parallèles à xOy, donc définis par ρ “ constante et z “ constante. L’application du théorème d’Ampère à une telle ligne de champ donne “ 2πρB1ϕ pρq “ µ0 ˆ Jπρ2 si ρ ď a ou Jπa2 si ρěa ‰ donc B1ϕ pρq “ µ0 Iρ F pρq avec 2π Christian Carimalo F pρq “ 1 a2 pour ρ ď a et 46 F pρq “ 1 ρ2 pour ρ ě a Forces magnétiques ÝÑ 2˝ ) Le plan K à z 1 z passant par M est un P ´ (plan de symétrie négative) : A1 K à P ´ et donc ÝÑ BA1z ÝÑ ÝÑÝÑ ÝÑ A1 “ A1z pρ, ϕ, zq ez ; rot A1 “ B1ϕ eϕ donc “ 0 ; et en utilisant la jauge de Coulomb Bϕ ÝÑ dA1z µ0 I BA1z “ 0. Par suite, A1z ne dépend que de ρ. De ´ “ B1ϕ “ F pρq div A1 “ 0 “ Bz dz 2π et en convenant que A1z paq “ 0, on tire µ0 I A1z pρq “ ˆ 2π „ ρ2 ´ a2 2a2 pour ρ ď a ρ ln a ou pour ρ ě a 3˝ ) Montrer que le champ magnétique peut s’exprimer sous la forme ÝÑ B1 “ ÝÑ 1 µ0 I ÝÑ 1 ez ^ HM F pρq , avec F pρq “ 2 si ρ ď a et F pρq “ 2 si ρ ě a 2π a ρ Facile. - Partie II z y M C1 C2 ρ 2 y I ρ 1 I I O H2 x C2 I h z H1 C1 φ x ı ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ µ0 I ÝÑ ” ÝÑ 4˝ ) Par superposition, B “B1 ` B2 “ ez ^ H1 M F pρ1 q´ H2 M F pρ2 q . A l’intérieur 2π « ÝÑ ÝÑ ff ÝÑ ÝÑ µ0 I ÝÑ H1 M H2 M h ÝÑ ÝÑ ÝÑ de C1 : B “ ez ^ ´ avec e ^ H z 1 M “ px ´ q ey ´y ex , et 2 2 2π a 2 ρ2 ÝÑ h ÝÑ ÝÑ ÝÑ ez ^ H2 M “ px ` q ey ´y ex . D’où, dans cette région, 2 „ „ 1 µ0 I µ0 I 1 x ´ h{2 x ` h{2 Bx “ y ´ 2 ` 2 , By “ ´ ` 2π a 2π a2 ρ2 ρ22 A l’intérieur de C2 : Bx “ µ0 I y 2π „ ´ 1 1 ` ρ21 a2 , A l’extérieur de C1 et de C2 : „ 1 1 µ0 I Bx “ y ´ 2` 2 , 2π ρ1 ρ2 Christian Carimalo µ0 I 2π „ µ0 I By “ 2π „ By “ 47 x ´ h{2 x ` h{2 ` a2 ρ21 x ´ h{2 x ` h{2 ´ ` ρ21 ρ22 ´ Forces magnétiques ÝÑ ÝÑ ÝÑ 5˝ ) A “ A1 ` A2 . Dans C1 : µ0 I Az “ ´ 2π „ ρ21 ´ a2 ρ2 ´ ln 2a2 a µ0 I Az “ ´ 2π „ ρ1 ρ22 ´ a2 ln ´ a 2a2 Dans C2 : A l’extérieur de C1 et de C2 : Az “ ´ µ0 I ρ1 ln 2π ρ2 On vérifie que l’on a bien Az “ 0 pour ρ1 “ ρ2 et que Az est bien continu pour ρ1 “ a et pour ρ2 “ a. 6˝ ) ρ21 “ h2 ` ρ2 ´ ρh cos ϕ , 4 h2 ` ρ2 ` ρh cos ϕ 4 ρ22 “ - Partie III 7˝ ) ż ÝÑ F2{1 “ ÝÑ J1 ^ ÝÑ B2 V1 ÝÑ ÝÑ µ0 IJ ÝÑ ez ^ dτ1 “ ´ 2π ÝÑ ÝÑ « ż ÝÑ ez V1 ÝÑ H2 M ^ 2 ρ2 ff µ0 IJ dτ1 “ ´ 2π ÝÑ ż V1 H2 M dτ1 ρ22 ÝÑ Or, H2 M “H1 M `h ex “ ph ` ρ1 cos ϕq ex `ρ1 sin ϕ ey , ρ22 “ ρ21 ` h2 ` 2ρ1 h cos ϕ, d’où ż ÝÑ h ` ρ1 cos ϕ µ0 IJ ÝÑ ex F2{1 “ dτ1 2 2 2π V1 ρ1 ` h ` 2ρ1 h cos ϕ ÝÑ (le terme en ey disparaı̂t dans l’intégration). ÝÑ F2{1 “ µ0 IJ ÝÑ ` ex 2π ż 2π ża ρ1 dρ1 0 0 “ I 2` µ0 2πh ρ21 h ` ρ1 cos ϕ dϕ ` h2 ` 2ρ1 h cos ϕ ÝÑ ex où l’on a tenu compte de I “ πa2 J. 8˝ ) Cette force est-elle attractive ou répulsive ? Pouvait-on prévoir le résultat ? Voir cours. 9˝ ) a) Du fait de la symétrie entre les deux conducteurs, ż W “ V1 ÝÑ J1 ż µ0 IJ ¨ A dτ1 “ J Az dτ1 “ ` 2π V1 ÝÑ ża ż 2π ρ1 dρ1 0 0 ρ2 ρ21 ´ a2 dϕ ln ´ a 2a2 „ „ ˙ „ ˆ 4 µ0 IJ 1 a4 a 2 h2 h a µ0 I 2 ` 1 “` p2πq ´ 2 ´ ` ln 2 “ ` ln 2π 2a 4 2 4 a 2π 4 a Christian Carimalo 48 Forces magnétiques „ ˆ ˙ 1 µ0 1 h 2 b) W “ `LI où L “ , coefficient d’auto-induction par unité de lon` ln 2 π 4 a gueur. BW µ0 I 2 ` “ . Bh 2πh ================================================= c) F2{1 x “ VI. Interaction de deux dipôles. ı ÝÑ µ0 M ” ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ 2 cos θ e ` sin θ e 1˝ ) Voir § 7.8.2. B “ r θ . Mais ez “ cos θ er ´ sin θ eθ . D’où 3 4πr ˜ ÝÑ ¸ ÝÑ ı ÝÑ ÝÑ ÝÑ µ0 M r µ0 M ” ÝÑ ÝÑ “ 3 cos θ er ´ ez ´ 3 `3 p M ¨ r q 5 B“ 4πr3 4π r r „ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ µ0 M 1 ÝÑ ÝÑ 3 ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ˝ 2 ) Ep “ ´ M1 ¨ B2 “ ´ M2 ¨ B1 “ ´ ´ 3 M1 ¨ M2 ` 5 pM1 ¨ r qpM2 ¨ r q 4π r r ´ ¯ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ µ0 ÝÑ a r `b M1 `c M2 , avec 3˝ ) F1 “ ´ grad1 Ep “ 4π 3 ÝÑ ÝÑ 3 ÝÑ ÝÑ 3 ÝÑ ÝÑ 15 ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ a “ 5 M1 ¨ M2 ´ 7 pM1 ¨ r qpM2 ¨ r q, b “ 5 pM2 ¨ r q, c “ 5 pM1 ¨ r q r r r r ================================================= ÝÑ VII. Electrodynamomètre. La petite bobine a un moment magnétique vertical M“ ÝÑ ÝÑ ÝÑ N SI ez . Le champ magnétique du solénoı̈de est quasiment uniforme, B “ µ0 n I ex et ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ la petite bobine est donc soumise à un couple de forces de moment Γ “ M ^ B “ ey µ0 nN SI 2 qui tend à abaisser le fléau qui la supporte. L’équilibre est rétabli si l’on ajoute sur le plateau une masse m telle que (égalité des moments) mga “ µ0 nN SI 2 . ================================================= VIII. Champs d’un faisceau d’électrons. ÝÑ ÝÑ ÝÑ 1˝ ) ρprq “ ´e nprq ; J “ ρprq v “ ´e nprq v ; 2˝ ) Le plan P contenant un point M pr, ϕ, zq et z 1 z est un P` pour la distribution de courant. Le champ magnétique étant un champ axial est perpendiculaire à ce plan en M : ÝÑ ÝÑ B pM q “ Bϕ pr, ϕ, zq eϕ . Du fait de l’invariance par rotation autour de z 1 z et de l’invariance par translation parallèle à z 1 z, ϕ et z ne sont pas des variables sensibles. Il s’ensuit que Bϕ ne dépend que de r. A noter que ce résultat est aussi obtenu en utilisant les équations ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑÝÑ 1 BBϕ div B ” “ 0 et rot B “ µ0 J , en tenant compte du fait que J est parallèle à z 1 z. r Bϕ Christian Carimalo 49 Forces magnétiques Le plan P 1 contenant M et perpendiculaire à z 1 z est plan de symétrie positive pour la distribution de charges. Le plan P est aussi plan de symétrie positive pour cette distribution. Le champ électrique étant de nature polaire est selon l’intersection de ces deux plans, donc radial ÝÑ ÝÑ au sens des coordonnées cylindriques : E pM q “ Er pr, ϕ, zq er . Du fait des invariances ÝÑÝÑ ÝÑ citées plus haut, ou en faisant usage de l’équation rot E “ 0 , on montre que Er ne peut dépendre que de r. ÝÑ 3˝ ) En appliquant le théorème d’Ampère à une ligne de champ de B , ici définie par r “ constante et z “ constante (cercle centré sur z 1 z dans un plan perpendiculaire à cet axe), on trouve żr ż ÝÑ ÝÑ J ¨ dS“ ´µ0 e v 2π r1 dr1 npr1 q, soit 2πrBϕ prq “ µ0 0 disque Bϕ prq “ ´ µ0 e v r żr r1 dr1 npr1 q 0 Puis, on applique le théorème de Gauss à la surface fermée constituée d’une surface cylindrique d’axe z 1 z, de rayon r, fermée par deux disques de même rayon, perpendiculaires à z 1 z, et distants de h. Le champ électrique étant radial, on obtient : ż żr e e 1 r 1 1 1 1 1 2πrhEr prq “ ´ 2πh r dr npr q, soit Er prq “ ´ r dr npr1 q. D’où 0 r 0 0 0 ? 2 Bϕ prq{Er prq “ v0 µ0 “ v{c où c “ 1{ 0 µ0 est la vitesse de la lumière dans le vide. Ce rapport est indépendant de l’expression de nprq. żr ˘ n0 r02 ` 2 {r 2 ´r 0 , on obtient Pour nprq “ n0 e 1 ´ expp´r2 {r02 q r1 dr1 npr1 q “ 2 0 ´ÝÑ ÝÑ Ýѯ ÝÑ 4˝ ) En régime permanent, la force de Lorentz F “ ´e E ` v ^ B devrait être nulle, ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ce qui ne serait réalisé que si E “ ´v Bϕ ez ^ eϕ “ v Bϕ er , soit Bϕ {Er “ v. Comme ce rapport a été trouvé égal à v{c2 , l’hypothèse de départ sur la structure du faisceau ne serait donc justifiée que si v » c. Mais pour ces vitesses élevées, d’autres phénomènes seraient à prendre en compte... ================================================= IX. Une particule de charge q est immobile... ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ Flab “ 0 ; Fref “ ´q v ^ B . Le référentiel en mouvement rectiligne uniforme par rapport au référentiel galiléen du laboratoire est aussi galiléen. Cependant, la particule au repos dans le référentiel du laboratoire n’est pas animé d’un mouvement rectiligne uniforme dans le second. Ce résultat n’est pas compatible avec l’invariance galiléenne ! Bien entendu, cette invariance est satisfaite si l’on applique correctement les formules relativistes de transformation des vitesses et des champs quand on passe d’un référentiel galiléen à un autre. ================================================= X. Un fil parcouru par un courant continu d’intensité I traverse... FLaplace “ I` B “ m g ; soit, par unité de volume (I “ JSq, J B “ ρ g, d’où : J “ ρ g{B ; J » 9 108 Am´2 ; P “ J 2 {γ » 5 1025 Jm´3 . Christian Carimalo 50 Forces magnétiques XI. Deux fils conducteurs parallèles parcourus par des courants... L’effet dont il est question ici est celui de la striction magnétique à l’intérieur d’un conducteur. Comme deux fils conducteurs transportant des courants de même sens s’attirent sous l’action de forces magnétiques, le même effet d’attraction peut se manifester entre les filets infinitésimaux de courant à l’intérieur d’un même fil conducteur, modifiant ainsi la répartition du courant, usuellement supposée uniforme sur toute la section du fil. Pour le décrire et l’évaluer, considérons un conducteur cylindrique d’axe z 1 z, de rayon R0 et de longueur supposée infinie. Le matériau dont il est constitué contient, par unité de volume, n0 charges positives e fixes et n charges ´e (électrons) animées d’une même vitesse constante ÝÑ v ez . On utilise le système de coordonnées cylindriques r, ϕ, z construit à partir de l’axe z 1 z du conducteur. L’idée est de déterminer la densité nprq, a priori non uniforme, des porteurs en mouvement. Dans le conducteur, la densité volumique de charges et la densité volumique de ÝÑ ÝÑ courant sont respectivement ρprq “ e rn0 ´ nprqs et J “ Jprq ez avec Jprq “ ´enprqv. ÝÑ Bρ On a “ 0 et div J “ 0, de sorte que la loi de conservation de la charge est bien Bt respectée. Du fait des symétries, le champ électrique créé par cette distribution de charges et ÝÑ ÝÑ le champ magnétique créé par cette distribution de courant sont de la forme E “ Eprq er ÝÑ ÝÑ et B “ Bϕ prq eϕ . Des équations fondamentales, on tire 1 d 1 rrEr s “ e rn0 ´ nprqs et r dr 0 1 d rrBϕ s “ ´µ0 enprqv. r dr Un porteur de charge en mouvement (dont on néglige le poids) est soumis à la force de Lorentz. Il ne peut avoir de mouvement rectiligne uniforme que si cette force est nulle, ce qui donne ici la condition Eprq “ vBprq. Cette relation n’est compatible avec les équations ? précédentes que si l’on a n “ n0 {p1 ´ β 2 q où β “ v{c, c “ 1{ 0 µ0 étant la vitesse de la lumière dans le vide. Comme on trouve n ą n0 , les porteurs mobiles se sont donc rassemblés dans un cylindre de rayon R ă R0 . Cependant, la neutralité du conducteur impose“ que la charge tranche dz de ce conducteur soit nulle, soit, ‰ contenue dans une a 2 2 dz πe R0 n0 ´ R n “ 0, donc R “ R0 1 ´ β 2 . Or, dans un conducteur, on a couramment β ! 1 : l’effet ainsi calculé est infime... ================================================= XII. Vélocimètre électromagnétique. Faraday, 1832. ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ 1˝ ) F ` “ ´quB ez , F ´ “ quB ez . Sur l’électrode M il y a accumulation d’ions négatifs et sur l’électrode N accumulation d’ions positifs, d’où l’apparition d’un champ électrique entre ces électrodes, orienté de N vers M . A l’équilibre, la force électrique qui en résulte ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ doit compenser la force de Lorentz. On a alors E ` u ^ B “ 0 , soit E “ E ez avec E “ uB, et VN ´ VM “ bBu. La mesure de cette tension permet en principe de mesurer la vitesse u de l’écoulement. ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ 2˝ ) Prenons l’axe x1 x suivant N M . On a cette fois E “ ´u ez ^B ey “ uB ex , soit ż `a x2 x2 Ex “ E “ uB “ Bu0 p1 ´ 2 q. On en déduit VN ´ VM “ u0 B p1 ´ 2 qdx a a ´a ż1 ż ż 4au0 B ÝÑ ÝÑ 2 = 2au0 B dνp1 ´ ν q “ . Le débit volumique est D “ u ¨ dS “ uρdρdϕ, soit 3 0 Christian Carimalo 51 Forces magnétiques ża dρ ρp1 ´ D “ u0 2π 0 ρ2 πu0 a2 8Dba q “ . D’où VN ´ VM “ . 2 a 2 3 ρ2 q n’est pas uniforme. Il est le plus a2 ÝÑ intense dans le plan médian, plan perpendiculaire à B et contenant z 1 z, et décroı̂t vers les bords du cylindre. Il agit sur les ions, ce qui engendre des courants à l’intérieur du fluide. Dans une section transversale, les lignes de courant sont des boucles symétriques par rapport au plan médian. Le sens de parcours dépend du signe de la charge. ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ 3˝ ) a) b) Le champ U “ u ^ B “ ´ ex u0 B p1 ´ ÝÑÝÑ c) rot U “ ´2 u0 B0 ÝÑ y ez (y “ ρ sin ϕ). a2 ================================================= XIII. Balance de Cotton. B I ` d “ m g d1 ; B “ 8 10´3 T. ================================================= Christian Carimalo 52 Forces magnétiques XIV. Un métal, considéré comme parfaitement conducteur... ÝÑ ÝÑ 1˝ ) Tout plan parallèle au plan zx est un P ` : B “ By px, y, zq ey . En dehors des courants, ÝÑ ÝÑÝÑ ÝÑ BBy BBy BBy rot B “ 0 , donc “ 0 et “ 0. De plus, div B “ “ 0, donc finalement By Bx Bz By est une constante. ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ 2˝ ) dF “ dI dz ez ^ B 1 avec dI “ dyJ, d’où dF {pdydzq “ ´JBy1 ex “ By2 ÝÑ ex . 2µ0 ================================================= XV. On considère le dispositif suivant (voir figure)... ÝÑ Ici, on doit prendre garde au fait que la force magnétique Fm qui s’exerce sur l’aimant pA1 q ÝÑ n’est pas nulle et qu’elle dispose d’un moment par rapport à l’axe de rotation ey passant par O. En conséquence, le moment résultant par rapport à O des forces magnétiques s’exerçant ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ sur pA1 q est Γm pOq “ OO1 ^ Fm ` M1 ^ B pO1 q. En s’aidant des résultats de l’exercice VI, on peut le calculer en utilisant les expressions du champ magnétique et de la force au point O1 , ou, aussi bien, en utilisant l’expression de l’énergie potentielle des deux aimants, ÝÑ ÝÑ µ0 MM1 cos α, avec les contraintes M1 ¨ OO1 “ 0, OO1 “ ` “ constante. On obtient Ep “ 4π`3 1 µ0 MM BEp d’où ΓO1 “ ´ “ sin α. Bα 4π`3 Pour obtenir l’équation différentielle régissant l’évolution de α, on peut appliquer le théorème du moment cinétique ou, de façon équivalente, le théorème du moment cinétique, ou encore en exprimant que l’énergie totale, comprenant l’énergie cinétique et l’énergie potentielle totale (somme de l’énergie potentielle de gravitation et de l’énergie potentielle magnétique) est une constante du mouvement : m`2 2 µ0 MM1 dE α9 ´ mg` cos α ` cos α “ constante, soit “ 0, d’où (pour α9 ‰ 0) 3 2 4π` dt „ g µ0 MM1 : “ ´ sin α ´ . α ` 4π`5 E“ Christian Carimalo 53 Forces magnétiques Phénomènes d’induction électromagnétique I. On considère un pont roulant... Voir chap 9 du cours. ================================================= II. Deux rails rectilignes conducteurs... 1˝ ) a) b) Voir chap 9 du cours. 2˝ ) Φ “ BLpxC ´ xA q, donc Φ9 “ BLpvC ´ vA q. ÝÑ 3˝ ) e “ ´Φ9 “ R i (comptée algébriquement par rapport au sens ACDB imposé par B ). ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ 4˝ ) FBA “ i BA ^ B “ ´i B L ex “ ´ FCD . 5˝ ) m dvA dvC “ ´i L B ; m “ i L B. dt dt du u 1 2L2 B 2 “ ´2i L B “ ´2L2 B 2 u, soit u9 “ ´ avec “ . dt τ τ m t b) uptq “ K expp´ q où K est une constante à ajuster aux conditions initiales. Or, à t “ 0 τ t on a vA “ v0 , vC “ 0, donc up0q “ K “ v0 et uptq “ v0 expp´ q. τ 6˝ ) a) m dvA dvC 7˝ ) 5˝ ), D’après ` “ 0, donc vA ` vC “ constante “ v0 . On en déduit dt dt immédiatement „ „ v0 t v0 t BLv0 t vA “ 1 ` expp´ , vC “ 1 ´ expp´ et iptq “ expp´ q. 2 τ 2 τ R τ v0 8 , i “ 0. 2 8 “ v8 “ vA C żt 8˝ ) 1 WJ ptq “ 2 1 dt Ri pt q “ 0 Christian Carimalo v02 B 2 L2 R żt 2t1 mv02 dt expp´ q “ τ τ 2 żt 1 0 54 dt1 expp´ 0 2t1 q τ Induction électromagnétique „ „ ‰ mv02 2t m“ 2 2t mv02 2 1 ´ expp´ . D’un autre côté, 1 ` expp´ . On a donc vA ` vC “ 4 τ 2 4 τ ‰ mv02 m“ 2 2 la relation “ vA ` vC `WJ ptq dont l’interprétation physique est évidente : l’énergie 2 2 cinétique initiale fournie au système, pour une part est transformée en énergie cinétique des deux barres AB et CD, le restant étant dissipé en chaleur par l’effet Joule consécutif à la circulation du courant induit dans le circuit ABCD. “ ================================================= III. Deux fils conducteurs rectilignes semi-infinis... 1˝ ) Voir le cours. 2˝ ) E “ ´v0 B DE. 3˝ ) i “ E{RDE “ ´ ÝÑ Laplace 4˝ ) F v0 B “ 1, 4 103 A. r ÝÑ ÝÑ “ i DE ^ B “ ´ ÝÑ v2B v02 B ÝÑ ÝÑ ÝÑ DE ex , F ext “ ´ F Laplace “ 0 DE ex . r r ÝÑ v02 B 2 v2B 2 ÝÑ DE, WJ “ R i2 “ rDEp 0 2 q “ F ext ¨ v . Interprétation évidente. r r B 5˝ ) ∆Q “ i ∆t “ i∆x{v0 “ ´ ∆x “ ´700 C. r ÝÑ F ext ÝÑ ¨ v “ ================================================= IV. Cadre en mouvement dans un champ magnétique 1˝ ) ‚ Cas 1. Lorsque le cadre atteint la zone où existe le champ magnétique, il présente à ce Christian Carimalo 55 Induction électromagnétique champ une surface variable. Le flux de ce champ à travers ladite surface est donc lui aussi variable, Φptq “ B a zptq, et de ce fait il apparaı̂t dans le cadre une force électromotrice 9 donnant elle-même naissance à un courant d’intensité i “ E{R. En d’induction E “ ´Φ, ÝÑ plus de la force de gravitation m g ez , le cadre est soumis dans ce cas à la force de Laplace ÝÑ F1 “ ÝÑ ÝÑ ÝÑ i AB ^ B “ i a B ez . Conformément à la loi de Lenz, cette force s’oppose au mouvement du cadre, le courant allant dans le sens ADCB. ‚ Cas 2. Lorsque le cadre est tout entier dans la zone 0 ă z ă h, le flux du champ magnétique à travers la surface du cadre ne varie plus, la fem d’induction et le courant disparaissent. Le cadre n’est plus soumis qu’à son poids. Ceci est vrai tant que la totalité du cadre reste dans cette région. ‚ Cas 3. Lorsque la branche AB du cadre sort de la région 0 ă z ă h, le flux du champ magnétique est à nouveau variable et un courant induit réapparaı̂t dans le cadre. Le cadre est à nouveau soumis à une force de Laplace qui s’oppose à cette variation de flux et est donc orientée selon la verticale ascendante. Cet effet disparaı̂t lorsque le cadre tout entier se trouve dans la région (3). v mR “ g avec τ “ 2 2 . Tenant compte des conditions τ a B „ t initiales, les intégrations successives de cette équation donnent : vptq “ g τ 1 ´ expp´ q , τ „ t zAB “ zptq “ g τ t ´ g τ 2 1 ´ expp´ q . τ 2˝ ) mv9 “ m g ` i a B, soit v9 ` 3˝ ) Application numérique ; τ “ 1{40 s. Pour t{τ " 1, v “ vlim “ g τ . Bien sûr, la vitesse limite vlim ne peut être atteinte dans le cas (1) que si z “ zAB est encore inférieur à b (car t pour z ą b, c’est le régime de la région (2) qui s’applique !). On a |v ´ vlim |{vlim “ expp´ q τ et cet écart relatif n’est plus que de 5 % pour t “ 3τ (e3 » 20, à retenir !). pour t “ 0, 5 s, t{τ “ 20, donc v » vlim “ 0, 25 m/s, alors que z » gτ t “ 12, 5 cm ă b. La vitesse limite est donc atteinte rapidement dans le cas (1). En l’absence de champ magnétique, la vitesse serait v “ gt “ 5 m/s... ================================================= V. Pince ampèremétrique. Voir § 8.5 du cours. 1˝ ) L “ µ0 hN 2 R ` a ln , M “ L{N . 2π R´a 2˝ ) L’équation électrique est ´M i“´ di dI ´ L “ Ri. D’où, en notation complexe, dt dt jM ωI0 jωt I e »´ R ` jLω N si R ! Lω ================================================= VI. Principe du transformateur. 1˝ ) L1 {N12 “ L2 {N22 “ M {pN1 N2 q “ K “ µ0 r ` a{2 ln 2π r ´ a{2 2˝ ) a) Φ1 “ L1 I1 ` M I2 “ KN1 rN1 I1 ` N2 I2 s, Φ2 “ M I1 ` L2 I2 “ KN2 rN2 I2 ` N1 I1 s, donc Φ2 {Φ1 “ N2 {N1 ; Christian Carimalo 56 Induction électromagnétique U1 ´ dΦ1 dΦ2 » 0, ´ “ R2 I2 . dt dt b) U2 {U1 “ ´dΦ2 {dΦ1 “ ´N2 {N1 3˝ ) a) U1 “ jω rL1 I1 ` M I2 s, ´jωM I1 “ pR2 ` jL2 ωqI2 . On obtient „ N2 L2 1 I2 “ ´U1 , I 1 “ U1 ` N1 R2 R2 L1 jωL1 b) P ptq “ u1 i1 (notation réelle !), ă P ptq ą “ U02 L2 2 R2 L1 ================================================= VII. Moteur asynchrone. 1˝ ) eptq “ ´ 2˝ ) i “ ´ ÝÑ dΦ “ ΩΦ0 sin Ωt avec Ω “ ω ´ ω0 , Φ0 “ N SB0 . dt Φ0 Ω rLΩ cos Ωt ´ R sin Ωts R 2 ` L2 Ω 2 ÝÑ ÝÑ ÝÑ 3˝ ) Γ “ M ^ B “ ´iΦ0 sin Ωt ex , ÝÑ ăΓą“ ´ Φ20 Ω R ÝÑ ex 2 2 2 2pR ` L Ω q 4˝ ) Ω ă 0. ================================================= VIII. Cadre métallique tournant dans un champ magnétique Christian Carimalo 57 Induction électromagnétique di 1˝ ) 2˝ ) 3˝ ) Φ “ L i ` Φ0 cos θ avec Φ0 “ B S ; e “ ´Φ9 “ ´L ` Φ0 θ9 sin θ “ Ri ; dt comme R est négligeable, Φ est quasiment constant. Puisque i “ 0 pour θ “ 0, on donc Φ0 2Φ0 θ i» p1 ´ cos θq “ sin2 . L L 2 ÝÑ ÝÑ ÝÑ Φ2 ÝÑ 4˝ ) Γ “ M ^ B “ ´iΦ0 sin θ ez ; Γz “ ´ 0 sin θp1 ´ cos θq ; résistant pour 0 ă θ ă π, L moteur pour π ă θ ă 2π. 5˝ ) Posons J “ ma2 . On a J θ: “ Γz , soit „ „ Φ20 9 d 1 92 1 Φ20 d 2 9 : J θθ “ ´ θ sin θp1 ´ cos θq “ cos θ ` sin θ . Par intégration Jθ “ L dt 2 L dt 2 entre t “ 0 et t, on trouve ı Φ2 „ 1 ” 92 1 Φ2 Φ2 θ 0 2 2 cos θ ´ 1 ` sin θ “ ´ 0 p1 ´ cos θq2 “ ´2 0 sin4 J θ ´ ω0 “ 2 L 2 L L 2 2Φ0 1 Φ2 . 6˝ ) θ9 ne s’annule jamais si J ω02 ą 2 0 , soit ω0 ą ωc “ ? 2 L JL c θM ω0 Si ω0 ă ωc , θ est limité : sin “ . Aller et retour entre `θM et ´θM . 2 ωc ================================================= IX. Une tige métallique homogène... 1˝ ) Notons tout d’abord que la résistance de la spire circulaire étant négligeable, les deux tronçons ON et OM de la barre constituent deux résistances en paralll̀es. L’ensemble est donc équivalent à une résistance unique égale à r{2. A t “ 0 circule un courant d’intensité E se séparant au point O en un courant d’intensité I0 {2 de O vers N et totale I0 “ R ` r{2 un courant de même intensité I0 {2 de O vers M . La partie ON de la tige est alors soumise ÝÑ ÝÑ I0 ÝÑ à la force de Laplace FON “ ON ^ B tandis que sa partie OM est soumise à la force 2 ÝÑ ÝÑ ÝÑ I0 ÝÑ FOM “ OM ^ B “ ´ FON . De ce fait, la tige se met en mouvement, dans le sens inverse 2 du sens trigonométrique (θ décroissant). Notons i l’intensité du courant total à la date t. 9 la vitesse d’un point P de ON est La tige étant en mouvement avec la vitesse angulaire θ, ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ OP θ9 eθ et en ce point existe le champ électromoteur E pP q “ v pP q ^ B “ B θ9 OP . De ÝÑ ÝÑ même, en un point Q de OM existe le champ électromoteur E pQq “ B θ9 OQ. Au premier ż N ÝÑ ÝÑ a2 correspond la force électromotrice eON “ E pP q¨ d OP “ B θ9 “ e et au second 2 O Christian Carimalo 58 Induction électromagnétique la même force électromotrice. Les deux étant en parallèle, l’ensemble est équivalent à un ÝÑ ÝÑ i ÝÑ électromoteur unique de fem e. La force de Laplace agissant sur ON est FON “ ON ^ B 2 ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ i ON ^ FON “ ´ a2 B ; la force de Laplace et son moment par rapport à O est Γ ON “ 2 4 agissant sur OM est opposée à la précédente mais donne le même moment par rapport à O. Le moment total par rapport à O des forces magnétiques agissant sur la tige est donc égal à ÝÑ i ÝÑ Γ “ ´ a2 B . Nous prendrons comme sens de référence du parcours du circuit celui imposé 2 ÝÑ par le générateur de fem E, qui correspond aussi bien à celui imposé par B via la règle du tire-bouchon. L’équation électrique du circuit s’écrit alors E ` e “ R0 i où R0 “ R ` r{2. i L’équation mécanique est tirée du théorème du moment cinétique : J θ: “ ´ a2 B ´ hθ9 où 2 J est le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de rotation passant par O. „ a2 BE a4 B 2 E`e ˝ 2 9 9 : ´ hθ “ ´ ´θ h` d’où l’équation différentielle 2 ) J θ “ ´a B 2R0 2R0 4R0 „ 4B2 1 1 1 a a2 BE θ: ` θ9 “ ´K avec “ h` et K “ ą 0, dont la solution correspondant τ τ J 4R0 „ 2J R0 t 9 9 à la condition initiale θp0q “ 0 est θptq “ ´K 1 ´ expp´ q . L’intégration de cette dernière „ τ t expression donne θptq “ ´Kt ` Kτ 1 ´ expp´ q où la condition θp0q “ 0 a été prise τ „ E t a2 B en compte. On déduit aussi l’intensité : iptq “ 1 ´ expp´ q . Pour t " τ , ´K τ „ R0 4 2 2 E a B celle-ci devient constante et égale à I1 “ 1´ . R0 4J „ d 1 92 ˝ 9 : 3 ) On a θJ θ “ J θ “ ´ie ´ hθ92 “ E i ´ R0 i2 ´ hθ92 , soit dt 2 „ d 1 92 Ei “ J θ ` R0 i2 ` h θ92 . Cette dernière a une interprétation énergétique claire : dt 2 l’énergie électrique fournie par le générateur de fem E est dépensée en énergie cinétique de la tige, en énergie dissipée par effet Joule dans le circuit et compense aussi l’énergie dissipée par frottement. ================================================= X. Champ électrique induit. Un solénoı̈de... 1˝ ) Tout plan contenant l’axe z 1 z du solénoı̈de est un P ´ de la distribution de courant. En un point d’un tel plan, le champ électrique induit lui est orthogonal. En coordonnées ÝÑ ÝÑ cylindriques, Ei “ Eiϕ pρ, ϕ, zq eϕ et les lignes de champ correspondantes sont des cercles d’axe z 1 z. Du fait des invariances par rotation autour de z 1 z et par translation parallèlement ÝÑ à z 1 z, Eiϕ pρ, ϕ, zq ” Eiϕ pρq. En calculant la circulation de Ei le long d’un cercle d’axe z 1 z et de rayon ρ, on trouve, en utilisant la relation de Maxwell-Faraday, 2πρ Eiϕ pρq “ µ0 nI πρ2 si ρ ď a et “ µ0 nIπa2 si ρ ě a. Donc „ µ0 nI a2 Eiϕ “ ˆ ρ si ρ ď a, ou si ρ ě a 2 ρ Christian Carimalo 59 Induction électromagnétique 2˝ ) Ei “ 2πρEiϕ ... ================================================= XI. Moteur linéaire. 1˝ ) a) b) ... 2˝ ) La spire coupe des lignes de champ de B, d’où apparition dans le circuit d’une fem d’induction et d’un courant induit. Ce courant induit donne lieu à des forces de Laplace agissant sur le circuit. ż x`a bB0 ˝ r sinpωt ´ kx ´ kaq ´ sinpωt ´ kxq s 3 ) Φptq “ bB0 du cospωt ´ kuq “ ´ k x “ 2bB0 ka ka sinp q cospωt ´ kx ´ q. k 2 2 9 dérivée totale du flux par rapport au 4˝ ) i “ E{R (auto-induction négligée), et E “ ´Φ, temps (dérivée particulaire ou encore, dérivée en suivant le mouvement), en prenant en 2bB0 ka ka compte que x “ vt : E “ pω ´ kvq sinp q sinpωt ´ kvt ´ q. A noter que cette fem k 2 2 ÝÑ ÝÑ ÝÑ BA ÝÑ peut être obtenue au moyen du champ électrique électromoteur E “ ´ ` v ^ B où Bt ÝÑ ÝÑ ÝÑ B0 ÝÑ A est le potentiel vecteur associé à B . On trouve A “ ey Ay avec Ay “ ´ sinpωt´kxq, k ÝÑ ÝÑ dAy B0 pω ´ kvq cospωt ´ kxq. On vérifie au passage que Ey “ puis E “ ey Ey avec Ey “ k dt où l’on a posé préalablement x “ vt dans l’expression de Ay . On retrouve enfin l’expression précédente de E en calculant la circulation de ce champ électrique le long du circuit. 5˝ ) Les forces sur les côtés M Q et N P se compensent. ÝÑ F QP ÝÑ ÝÑ ÝÑ “ i QP ^ B px ` a, tq “ ibB0 ex cospωt ´ kx ´ kaq ; ÝÑ F NM “ i N M ^ B px, tq “ ´ibB0 ex cospωt ´ kxq ; ÝÑ ÝÑ ÝÑ Ftot “ ex ÝÑ ÝÑ 4b2 B02 ka ka pω ´ kvq sin2 p q sin2 pωt ´ kvt ´ q. kR 2 2 2 2 ÝÑ ka ÝÑ 2b B0 6˝ ) ăFtot ą “ ex pω ´ kvq sin2 p q. Cette valeur moyenne est dans le sens du moukR 2 vement du cadre si ω ą kv : le système fonctionne alors en moteur ; si ω ă kv, la force Christian Carimalo 60 Induction électromagnétique moyenne est résistante, le système fonctionnera plutôt en générateur électrique. ================================================= Christian Carimalo 61 Induction électromagnétique Problèmes I. Examen du 30 janvier 2003 PROBLÈME A. Barême indicatif : 35/60 ÝÑ ÝÑ 1˝ ) et 2˝ ) Symétries + théorème d’Ampère : B pM q “ Bprq eϕ avec ż µ0 r 1 1 1 Bprq “ r dr jpr q r 0 3˝ ) a) dτ “ r dr dϕ dz ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ b) dFm “ j ^ B dτ “ ´jprqBprq er dτ ÝÑ ÝÑ ÝÑ 4˝ ) a) dFp ` dFm “ 0 b) dP “ ´jprqBprq dr 1 d rrBs prq, d’où r dr „ dP 1 1 d 1 dB B 2 1 1 d “ 2 2‰ rrBs “ ´ “ ´ B B ` “ ´ r B dont l’intégration dr µ0 r dr µ dr r µ0 2r2 dr ż R0 ˘ 1 d ` 1 dr1 12 1 r12 B 2 , et comme P pRq “ 0, donne P pRq ´ P prq “ ´ 2µ0 r r dr ż 1 R 1 1 d ` 12 2 ˘ dr 12 1 r B P prq “ 2µ0 r r dr ÝÑÝÑ ÝÑ 5˝ ) L’équation rot B “ µ0 j donne µ0 jprq “ 6˝ ) 1 ăP ą“ πR2 Donc ă P ą “ żR 0 ‰R 1 1 “ 2πrP prqdr “ 2 r2 P prq 0 ´ 2 R R B 2 pRq 2µ0 “ żR 0 2 dP 1 r dr “ dr 2µ0 R2 żR dr 0 d 2 rr Bs. dr I2 µ0 µ0 I car Bprq “ pour r ě R. 2 2 8π R 2πr µ0 j 0 r µ0 I µ0 j02 2 pour r ď R et Bprq “ pour r ě R ; P prq “ pR ´ r2 q. 2 2πr 4 7˝ ) Bprq “ 8˝ ) I » 104 A. PROBLÈME B. Barême indicatif : 25/60 ÝÑ 1˝ ) B “ µ 0 N ÝÑ Iptq ez h ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑÝÑ BA 2˝ ) E “ ´ avec B “rot A . Le plan contenant z 1 z et M est un P ´ pour les courants : Bt ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ A et E sont orthoradiaux. Donc E “ Eϕ eϕ . De plus, l’invariance par rotation autour de Christian Carimalo 62 Induction électromagnétique z 1 z et l’invariance par translation parallèle à z 1 z font que Eϕ ne dépend que de r : Eϕ “ Eprq. ÝÑ Les lignes de champs de E sont des cercles centrés sur z 1 z dans des plans orthogonaux à cet axe, donc définies par r “ constante et z “ constante. En appliquant le théorème de Stokes à l’une des lignes de champ telle que r ď R : dB ωr µ0 N I0 , soit Eprq “ B0 sin ωt avec B0 “ dt 2 h ÝÑ ÝÑ ÝÑ σωa ÝÑ 3˝ ) J “ σ E pour r “ a : J “ B0 sin ωt eϕ 2 2πrEprq “ ´πr2 ÝÑ ÝÑ 4˝ ) , P ą “ ă J ¨ E ą (pour r “ a) “ σω 2 a2 B02 8 ÝÑ ÝÑÝÑ 1 5˝ ) a) rot Bi “ µ0 Ji . On trouve Biz “ x B0 sin ωt avec x “ µ0 σa`ω “ µ0 σπa`ν 2 ω (ν “ ). 2π b) c) ν ě 250 Hz. ================================================= II. Examen du 19 janvier 2009 - Partie I 1˝ ) a) Pour une spire : Φ1 “ µ0 nIπa2 et pour N spires : Φ “ N Φ1 “ µ0 n2 hIπa2 “ LI. D’où L “ µ0 n2 hπa2 . 1 b) W “ LI 2 “ 2 ÝÑ2 ż espace B dτ ” 2µ0 ÝÑ2 ż soléno:ıde B 1 dτ “ πa2 h pµ0 nIq2 d’où L “ µ0 n2 hπa2 . 2µ0 2µ0 - Partie II - x M ωt z’ z y 2˝ ) ΦSÑD “ µ0 n i πb2 cos ωt “ M i, d’où M “ µ0 n πb2 cos ωt. 3˝ ) ΦDÑS “ M I0 “ µ0 n πb2 I0 cos ωt “ Φ0 cos ωt avec Φ0 “ µ0 nM, avec M “ πb2 I0 , moment magnétique du dipôle. dΦtot 4˝ ) Φtot “ L i ` ΦDÑS , E “ ´ dt 5˝ ) E “ R i “ ´L di dΦDÑS dΦDÑS di ´ , soit ´ “ R i ` L . Le régime permanent est dt dt dt dt Christian Carimalo 63 Induction électromagnétique sinusoı̈dal de pulsation ω. En notation complexe, i “ ´ notation réelle, i “ ´ ÝÑ R2 ÝÑ ÝÑ Φ0 ejωt r Lω ` jR s, et en ` L2 ω 2 R2 Φ0 r Lω cos ωt ´ R sin ωt s. ` L2 ω 2 ÝÑ 6˝ ) Γ “ M ^ BS “ ´ ey µ0 n iptq sin ωt ; ÝÑ ÝÑ Φ0 R . ` L2 ω 2 q ÝÑ ă Γ ą “ ´ ey µ0 n ă iptq sin ωt ą “ ´ ey µ0 n 2pR2 ================================================= III. Examen du 14 janvier 2010 Partie A Voir cours (symétries + application du théorème d’Ampère) ÝÑ ÝÑ B pM q “ Bϕ pρq eϕ ÝÑ AF pM q “ ´ avec Bϕ “ µ0 I 2πρ µ0 I ” ρ ı ÝÑ ln ez 2π b (1) Partie B z ∆ I D O A α i H H’ O’ x C B z’ ÝÑ ÝÑ 3˝ ) OH ÝÑ µ0 Iia OH µ0 Iia OH 1 i AB B pHq “ ; F “ ´ ; OH 2 “ b2 `a2 `2ab cos α, CD π OH 2 π OH 1 2 “ b2 ` a2 ´ 2ab cos α. ÝÑ FAB “ 12 ÝÑ u M α N ÝÑ FDA “ ż Q µ0 iI i d` ^ B pM q (avec d` “ d` u , voir figure) “ 2π DA ÝÑ ÝÑ Christian Carimalo ÝÑ ÝÑ 64 ż ÝÑ d` u ^ DA ÝÑ ez ÝÑ ^ NM “ NM2 Induction électromagnétique ÝÑ ż ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ µ0 iI ÝÑ `a u ¨ N M ÝÑ ÝÑ d` . Or, u ¨ N M “ u ¨p N Q ` QM q “ ` ` b cos α, N M 2 “ ez 2 2π N M ´a b2 ` `2 ` 2b` cos α. On a donc ż ÝÑ µ0 iI ÝÑ `a ` ` b cos α µ0 iI ÝÑ b2 ` a2 ` 2ab cos α FDA “ d` 2 ez “ ez ln 2 2π b ` `2 ` 2b` cos α 4π b ` a2 ´ 2ab cos α ´a ÝÑ ÝÑ FBC “ ´ FDA . ÝÑ ÝÑ ÝÑ 4˝ ) F “ FAB ` FCD . µ0 iIa Fx “ π „ b ` a cos α b ´ a cos α ´ 2 2 2 b ` a ` 2ab cos α b ` a2 ´ 2ab cos α „ 2µ0 iIa b ` a cos α b ´ a cos α Fy “ sin α 2 ` π b ` a2 ` 2ab cos α b2 ` a2 ´ 2ab cos α 5˝ ) ÝÑ ΓO1 “ ÝÑ O1 H ^ ÝÑ FAB ` ÝÑ O1 H 1 ^ ÝÑ FCD » ÝÑ fi ÝÑ ÝÑ ÝÑ µ0 iIa – O1 H ^ OH O1 H 1 ^ OH 1 fl “ ´ π OH 2 OH 12 » ÝÑ fi ÝÑ „ 1 ÝÑ ÝÑ µ0 iIa ÝÑ 1 OH OH µ iIa 1 0 1 1 1 fl “ “ OH^– ` O H ^ OO ` π OH 2 OH 12 π OH 2 OH 12 µ0 iIa2 b sin α “´ π „ 1 1 ` 2 OH OH 12 ÝÑ ez . Ce moment a tendance à faire tourner la spire en sens inverse pour retrouver l’équilibre à α “ 0. ż ÝÑ ÝÑ ¿ ÝÑ ÝÑ ρH µ0 Ia ˝ ln 6 ) ΦF S “ MF S I “ BF ¨ dSS “ AF ¨ d`S “ ´Az pHq2a ` Az pH 1 q2a “ π ρH 1 S „ d’où MF S “ ρH µ0 a ln π ρH 1 avec ρH “ ? ? b2 ` a2 ` 2ab cos α, ρH 1 “ b2 ` a2 ´ 2ab cos α. 7˝ ) EP “ ´MF S I i. BEp BMF S µ0 aiI B b2 ` a2 ` 2ab cos α “ Ii “ ln 2 Bα Bα π Bα b ` a2 ´ 2ab cos α „ 1 1 µ0 aiI “ p´2ab sin αq ` 2π b2 ` a2 ` 2ab cos α b2 ` a2 ´ 2ab cos α 8˝ ) Γ “ ´ - Partie C 9˝ ) ESF “ MF S i0 ω sin ωt. 10˝ ) EF “ ´ dΦF tot “ RIF » 0 donc ΦF tot “ LF IF ` MF S i “ constante “ 0 d’où dt MF S IF » ´ i LF Christian Carimalo 65 Induction électromagnétique z i(t) = i0 cos ωt (F) (S) O’ O x b a z’ ‚ ES “ ´L di dMF S ´I “ Ri dt dt P O1 ` a µ0 a ln , P O1 “ bp1 ´ cos ωtq d’où π P O1 ´ a „ µ0 a dP O1 1 µ0 a2 bI 1 “ ´ » ´ ω sin ωt. On en déduit π dt P O1 ` a P O1 ´ a πpb2 ´ a2 q MF S “ dMF S dt i“ ωK µ0 a2 bI r Lω cos ωt ´ R sin ωt s avec K “ R2 ` L2 ω 2 πpb2 ´ a2 q z I b (F) (S) O P x O’ OP = bε cos ωt z’ ================================================= IV. Examen du 10 janvier 2011 - Partie A - 1˝ ) a) ÝÑ BC ÝÑ d`c “ µ0 pP q “ 4π ¿ ÝÑ a dϕQ p eϕ qQ ÝÑ ÝÑ Ic d`c ^ QP µ0 I c 1 “ 3 2 QP 4π pz ` a2 q3{2 ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ Or, et QP “ QO ` OP , QO “ ¿ ÝÑ ÝÑ ÝÑ d`c ^ QO“ 2πa2 ez ; d’où Christian Carimalo 66 ¿ ÝÑ ÝÑ d`c ^ QP ÝÑ ´ap eρ qQ ; ¿ ÝÑ ÝÑ ÝÑ d`c ^ OP “ 0 , Induction électromagnétique z n (D) P O x ÝÑ Bc ÝÑ ÝÑ b) ΦCD » Bc pP q ¨ πb2 n “ c) ΦCD “ M Ic , donc M “ ÝÑ (C) Ic pP q “ y µ0 Ic a2 ÝÑ ez 3{2 2 2 2pz ` a q µ0 Ic a2 nz 2pz 2 ` a2 q3{2 µ0 a 2 n z 2pz 2 ` a2 q3{2 ÝÑ 2˝ ) a) M “ πb2 ID n ¿ ÝÑ ÝÑ ¿ ” ÝÑ ı ÝÑ ÝÑ µ0 b) ΦDC “ AD ¨ d` c “ ^ P Q ¨ d` c M 2pz 2 ` a2 q3{2 ¿ ” ¿ ” ÝÑ ż 2π ” ÝÑ ı ÝÑ ÝÑ ı ÝÑ ı ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ 2 d` ^ QP ^ P Q ¨ d` “ πb I QP ^ n ¨ d` “ M n ¨ M c c c D 0 “ 2πa2 M nz . Donc ΦDC µ0 “ πb2 ID 2πa2 nz “ M ID . 2 2pz ` a2 q3{2 c) Ceci était prévisible car ΦCD “ MCD Ic , ΦDC “ MDC ID et, selon un principe général, MCD “ MDC “ M . ÝÑ ÝÑ 3˝ ) a) U “ ´ M ¨ B pP q “ ´ ÝÑ ÝÑ µ0 Ic a2 Mz pz 2 ` a2 q3{2 ÝÑ b) FD “ ´ gradD U “ F ez avec F “ ´ pz 2 3z µ0 Ic a2 Mz ` a2 q5{2 c) Pour z ą 0 et Ic ą 0, F ă 0 pour Mz ą 0 et F ą 0 si Mz ă 0. Les conclusions sont conformes à la règle du flux maximum. En effet, si Mz ą 0, alors le flux à travers la petite spire modélisant l’aimant est positif et le devient davantage si l’aimant se rapproche de la grande spire, ce qui n’est possible que si la force s’exerçant sur lui est orientée vers la grande spire. Si Mz ă 0, ledit flux est négatif. Sa valeur maximum, alors égale à zéro, sera de mieux en mieux approchée si l’aimant s’éloigne de la grande spire, donc si la force s’exerçant sur lui ÝÑ est orientée dans le sens de ez . ÝÑ ÝÑ ÝÑ 4˝ ) Γ “ M ^ B “ µ0 Ic a2 M 2pz 2 ` a2 q3{2 ÝÑ ÝÑ ÝÑ n ^ ez . Ce moment a tendance à aligner n selon ÝÑ ez . Christian Carimalo 67 Induction électromagnétique - Partie B µ0 Mz µ0 M “ φ0 sin ωt avec φ0 “ . 2a 2a dΦDC a) Ec “ ´ “ ´E0 cos ωt avec E0 “ ωφ0 . L’équation électrique relative au circuit C dt est 5˝ ) ΦDC “ Ec ´ L di di “ Ri ou Ec “ Ri ` L dt dt En régime permanent et en notation complexe : i“´ E0 ejωt R ` jLω soit, en notation réelle : i“´ ÝÑ ÝÑ ÝÑ R2 E0 r R cos ωt ` Lω sin ωt s ` L2 ω 2 ÝÑ b) F pOq “ 0 mais Γ ‰ 0 : ÝÑ ÝÑ ÝÑ Γ “ M ^ B pOq “ ı µ M µ0 M ” ÝÑ ÝÑ ÝÑ 0 i cos ωt ey ` sin ωt ez “ i cos ωt ex 2a 2a φ20 ω µ0 M ÝÑ ÝÑ ex ă i cos ωt ą “ ´ ex . Ce moment s’oppose au 2 2 2 2a 2pR ` L ω q mouvement de D. 3µ0 M 6˝ ) a) Ec “ ? cos ωt. 4 2a ÝÑ D’où ă Γ ą “ µ 0 a2 M avec z “ ap1 ` sin ωtq. En ne tenant compte que des termes du 2pa2 ` z 2 q3{2 ˆ ˙ µ0 M 3 2 2 2 1 ´ sin ωt d’où premier ordre en , on a a ` z » 2a p1 ` sin ωtq et ΦCD » ? 2 2a 2 la force électromotrice b) ΦCD “ Ec1 “ E01 cos ωt , avec E01 “ 3µ0 M ? 4a 2 Elle est du premier ordre en (prévisible, car elle est bien sûr nulle en l’absence de mouvement, c’est-à-dire, si “ 0). D’où l’intensité i“ E01 p R cos ωt ` Lω sin ωt q R2 ` L2 ω 2 elle aussi du premier ordre en . La force est maintenant „ „ 3µ0 a2 Mzi 3µ0 M 5 3µ0 M 3 F “´ 2 » ´ 2 5{2 1 ´ sin ωt r1 ` sin ωts i » ´ 2 5{2 1 ´ sin ωt i 2 2 pa ` z 2 q5{2 a 2 a 2 Christian Carimalo 68 Induction électromagnétique Comme ă i ą “ 0, ă F ą “ proportionnelle à 2 . 9µ0 M 9µ0 M E01 Lω 1 , grandeur ă i sin ωt ą “ a2 27{2 a2 27{2 R2 ` L2 ω 2 2 ================================================= V. Examen du 26 janvier 2011 O1 y z echantillon ωt x B B(t) z’ aimant en rotation ÝÑ ÝÑÝÑ ÝÑ BB 1˝ ) rot E “ ´ n’est pas nul, donc E ne peut être nul. Bt ÝÑ ˝ 2 ) Tout plan contenant M pρ, ϕ, zq et perpendiculaire à z 1 z est un P ` pour B , donc un P ´ ÝÑ pour E qui doit donc être parallèle à z 1 z. De plus, comme il n’y a pas de charge excédentaire, ÝÑ BEz div E “ 0 “ , Ez ne dépend pas de z. Bz BEz BEz “ ωB0 cos ωt , “ ωB0 sin ωt, d’où, avec la condition Ez “ 0 pour Bx By x “ y “ 0 : Ez “ ωB0 r x cos ωt ` y sin ωt s “ ωB0 ρ cospωt ´ ϕq 3˝ ) a) b) Comme Ez ne dépend pas de z, on choisit comme contour fermé un rectangle ABCD situé dans un plan contenant z 1 z, lequel correspond à une valeur donnée ϕ de l’angle azimutal, et dont l’un des côtés de longueur h est sur l’axe z 1 z, tandis que l’autre de même longueur est à la distance ρ de cet axe (voir figure). z A B ρ h D C ÝÑ Les circulations de E le long de AB et de CD sont nulles du fait de l’orientation de ce champ ; la circulation le long de DA est nulle car la champ est supposé nul sur z 1 z ; il reste la circulation le long de BC, égale à ´hEz pρ, ϕq et, d’après le théorème de Stokes, ÝÑ BB aussi égale au flux de ´ à travers la surface du rectangle ABCD, dont la normale est Bt ” ı ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ eϕ “ ´ sin ϕ ex ` cos ϕ ey , soit, ´ωB0 ´ ex sin ωt` ey cos ωt ¨ eϕ ρh. D’où Christian Carimalo 69 Induction électromagnétique ´hEz pρ, ϕq “ ´ωB0 ρh cospωt ´ ϕq. On retrouve ainsi l’expression de Ez . ” ı ” ı ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ 4˝ ) E “ v ^ B “ ´ω ρ ´ sin ωt ex ` cos ωt ey ^ B0 cos ϕ ex ` sin ϕ ey ÝÑ “ ωB0 ρ cospωt ´ ϕq ez . ÝÑ ÝÑ ÝÑ 5˝ ) a) b) J “ γ E “ γωB0 ρ cospωt ´ ϕq ez . 6˝ ) dI “ JdS “ ρdρdϕγωB0 ρ cospωt ´ ϕq 7˝ ) ÝÑ ÝÑ ez ÝÑ γωB02 dz ρ2 dρ dϕ cospωt dF “ dIdz ^ B“ ż 2π car dϕ cospωt ´ ϕq “ 0. ı ÝÑ ÝÑ ” ÝÑ ÝÑ ´ ϕq cos ωt ey ´ sin ωt ex ; F “ 0 0 8˝ ) Γ ÝÑ “ ez ż ÝÑ ż ż ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ 2 ¨ pOM ^ dF q “ px ey ´y ex q¨ dF “ ωB0 γ` ρ3 dρdϕ cos2 pωt ´ ϕq 1 “ ωB02 γ`πR4 . 4 „ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ˝ 1 1 9 ) Γ “ ez ¨ M ^ B “ ´ cos θ n S 1 I 1 B 1 . On ajuste I 1 de telle sorte que θ “ 0 et l’on a alors Γ “ n S 1 I 1 B 1 , d’où une possible mesure de γ. O1 z y B’ I’ x B(t) ω ================================================= VI. Examen de 2ème année 1979-1980. Principe de la dynamo acyclique ÝÑ 1˝ ) Dans son mouvement, le conducteur coupe des lignes de champ de B0 , d’où apparition d’une fem induite. ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ 2˝ ) E pM q “ v pM q^ B0 “ ρ ϕ9 eϕ ^B0 ez “ ρϕB 9 0 eρ . La fem induite est égale à la circulation du champ électromoteur entre les collecteurs : Christian Carimalo 70 Induction électromagnétique ż a2 E“ a1 1 a2 9 0 dρ “ B0 ϕ9 pa22 ´ a21 q » B0 ϕ9 2 “ Ri, d’où l’intensité du courant. ρϕB 2 2 ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ 3˝ ) On admet que les lignes de courant sont radiales : dF “ i d` ^ B0 “ iB0 dρ eρ ^ ez ÝÑ “ ´i B0 dρ eϕ . ÝÑ ÝÑ ÝÑ ‚ Si B0 ϕ9 ą 0, i ą 0 ; si B0 ă 0, ϕ9 ă 0, dF est opposée à v ; si B0 ą 0, ϕ ą 0, et dF est ÝÑ encore opposée à v . ÝÑ ÝÑ ‚ Si B0 ϕ9 ă 0, alors i ă 0 ; Si B0 ą 0, ϕ9 ă 0, et dF est opposée à v ; si B0 ă 0, ϕ9 ą 0 et ÝÑ ÝÑ dF est encore opposée à v . Ces constatations sont bien conformes à la loi de Lenz. ż ż ż ´ ÝÑ ÝÑ ¯ a2 ÝÑ ÝÑ ÝÑ ˝ OM ^ dF “ ρ eϕ ¨ dF “ ´i B0 ρdρ » ´iB0 2 . 4 ) Γ “ ez ¨ 2 ÝÑ ÝÑ 9 δdW “ v δt ¨ dF “ pρϕqp´iB 9 0 dρqδt, d’où δW » δtp´iB0 ϕq 9 5˝ ) P “ δW {δt “ p´iB0 ϕq 6˝ ) Lz “ M a22 2 a22 “ ´Ei, d’où E (voir eq. 9.18 du cours). 2 a22 9 ϕ. 2 ÝÑ 7˝ ) dL ÝÑ ÝÑ a2 a2 ÝÑ “ Γ ` Γ0 , d’où, en projetant sur ez , M 2 ϕ: “ ´iB0 2 ` Γ0 ou dt 2 2 ϕ: ` B02 a22 2Γ0 ϕ9 “ 2RM M a22 L’intensité i n’est constant que si ϕ9 est constant. On voit que cela n’est possible qu’en : présence d’un moment extérieur constant Γ0 (pour pouvoir annuler ϕ). θptq “ 2M R 4Γ0 R 4Γ0 R r1 ´ expp´t{τ qs où τ “ 2 2 ; θlim “ 2 4 2 4 B0 a2 B0 a2 B0 a2 iptq “ 2Γ0 2Γ0 r1 ´ expp´t{τ qs ; ilim “ i0 “ . B0 a22 B0 a22 8˝ ) E » 20 V ; i0 » 20000 A. ÝÑ 9˝ ) a) En régime quasi-stationnaire, le vecteur densité volumique de courant J est à flux ÝÑ conservatif : div J “ 0. Comme on admet que les lignes de courant sont radiales, ce vecteur n’a qu’une seule composante radiale Jρ et cette dernière équation locale prend la forme 1 B pρJρ q “ 0, de laquelle on déduit que Jρ “ λ{ρ où λ est une constante (voir plus loin). ρ Bρ ÝÑ b) L’intensité i est égale au flux de J à travers la surface diédrique : i “ ρ α h Jρ “ λαh ÝÑ ÝÑ c) d) La loi d’Ohm est exprimée par l’équation locale J “ γ E . On a donc Jρ “ γ ρ ϕ9 B0 , 9 Ceci justifie a posteriori que λ est une constante, indépendante de z et de ϕ. et λ “ γB0 ϕ. La différence de potentiel entre les deux collecteurs est : ż C2 V1 ´ V2 “ C1 Christian Carimalo 1 E ¨ d` “ γ ÝÑ ÝÑ ż a2 Jρ dρ “ a1 71 λ a2 i a2 ln ln “ “ R0 i γ a1 γαh a1 Induction électromagnétique 1 a2 ; R0 » 4 10´4 Ω. La puissance maximale que peut fournir cette dynamo ln γαh a1 est P “ E 2 {R0 “ 1000 kW. d’où R0 “ ================================================= VII. Extrait de l’examen de LP203, juin 2005 P P I0 O y I0 O y z Figure-1bis 1˝ ) Considérons le circuit de gauche de la figure 1bis. Le plan contenant le circuit est manifestement un P ` , donc en tout point se trouvant dans ce plan, et en dehors du circuit, en particulier au point O, on a Bx “ Bz “ 0. Le circuit à droite de la figure est obtenu à partir de celui à gauche par une rotation de π autour de Oy. Dans cette rotation x1 “ ´x, y 1 “ y, z 1 “ ´z, et les composantes du champ magnétique deviennent Bx1 p´x, y, ´zq “ ´Bx px, y, zq, By1 p´x, y, ´zq “ By px, y, zq, Bz1 p´x, y, ´zq “ Bz px, y, zq ; en particulier au point O (où Bx “ Bz “ 0), By1 “ By . Or, la superposition des deux circuits donne une spire circulaire d’axe Oy, de rayon a, parcourue par un courant d’intensité I0 dans le sens trigonométrique associé à» Oy. Le champ créé par fi cette spire en son ¿ ÝÑ ÝÑ ÝÑ µ0 ÝÑ – I0 adϕ eϕ ^p´a eρ q fl µ0 I ÝÑ centre O est B “ B0 ey avec B0 “ ey ¨ “ . Comme 4π a3 2a spire µ0 I0 B0 “ By1 ` By “ 2By , on a bien By “ . 4a ÝÑ 2˝ ) Comme le champ de (C) en O est selon ey , pour que le flux magnétique Φ crée par pCq à travers pC 1 q soit maximal, il faut que le plan du cadre soit dans le plan du circuit. On a alors Φ “ N By b2 . Figure 2 Figure 3 3˝ ) a) ‚ Pour t ă 0, I “ I0 est constant, Φ ne varie pas, il n’y a pas de courant induit dans (C’). Christian Carimalo 72 Induction électromagnétique 9 “ Φ0 ω sin ωt où ‚ Pour 0 ă t ă T , la variation de I induit dans (C’) la fem E “ ´Φ µ0 I 0 l’on a posé Φ0 “ N b2 , ω “ 2π{T . Il apparaı̂t dans (C’) un courant induit dont les 8a effets, selon la Loi de Lenz, s’opposent aux causes provoquant ce courant. Si l’on suppose négligeable le coefficient d’auto-induction du cadre (C’), l’intensité du courant induit est ωΦ0 sin ωt, compté algébriquement par rapport au sens de rotation positif i “ E{R “ R autour de Oy. Dans la phase 0 ă t ă T {2, le champ By diminue. L’intensité i est dans ce cas positive et le champ induit est orienté positivement selon Oy pour contrebalancer la diminution du champ inducteur. Dans la phase T {2 ă t ă T , i devient négatif, le champ induit s’oppose alors au champ inducteur qui se remet à croı̂tre. b) Le calcul et l’interprétation ne sont simples que si l’on néglige l’auto-induction dans (C’). ωΦ0 On a dans ce cas iptq “ sin ωt. R A.N. imax “ ipT {2q “ 1 N b2 I0 ωΦ0 “ πµ0 “ 1, 6 mA. R T 4aR Le courant iptq persiste-t-il après la date t “ T : non, s’il n’y a pas pas d’auto-induction. ================================================= VIII. Problème de synthèse facile. - Partie A 1˝ ) E “ V0 {h. S 2˝ ) a) E “ σ{0 “ Q{S0 “ V0 {h d’où Q “ C0 V0 avec C0 “ 0 . h b) Du fait de l’influence totale, chacun de ces condensateurs porte la même charge. La différence de potentiel aux bornes d’un condensateur s’écrit donc ∆V “ Q{C0 et la différence Q de potentiel totale aux bornes de l’ensemble est V0 “ n . L’ensemble est donc équivalent C0 à un condensateur de capacité C “ C0 {n. c) C “ 2, 5 pF. - Partie B ÝÑ ÝÑ 1˝ ) B “ Bϕ pρq eϕ avec Bϕ pρq “ tore. 2˝ ) a) L “ µ0 N i à l’intérieur du tore, Bϕ pρq “ 0 à l’extérieur du 2πρ µ0 N 2 a b ` a{2 ln 2π b ´ a{2 b) L “ 550 mH. 3˝ ) M “ µ0 N a b ` a{2 ln ; M {L “ 1{N . 2π b ´ a{2 - Partie C - 1˝ ) Voir le cours. 2˝ ) Le flux magnétique total à travers B est Φtot “ Li ` M I, d’où la fem d’induction totale Christian Carimalo 73 Induction électromagnétique dI di ´ L . L’équation électrique dans le circuit bobine-condensateur est Etot “ dt dt dQ Q{C, avec i “ . Le régime permanent étant sinusoı̈dal, on utilisera la notation complexe. dt i Récrivant l’équation électrique dans cette notation, on obtient : ´jωM I “ jLωi ` , jCω M I 0 x2 MI I0 x2 soit i “ . En notation réelle : i “ cos ωt ; i0 “ , α “ 0 si 2 2 Lp1{x ´ 1q Lp1 ´ x q N |1 ´ x2 | x ă 1, α “ π si x ą 1. ˇ ˇ ˇ ˇ ˇ i0 ˇ ˇ BB ˇ x2 ˝ ˇ ˇ . “ N ˇˇ ˇˇ “ 3 ) a) r “ ˇ ˇ BF I0 |1 ´ x2 | Etot “ ´M b) ω0 “ 0, 85 106 rd/s ; x “ 5 10´2 ; r “ 2, 5 10´3 . ÝÑ ÝÑ c) ‚ Pour x ă 1, BB est dans le même sens que BF . Lorsque la fréquence du courant inducteur est relativement faible, l’effet inductif du circuit bobine-condensateur est masqué par son effet capacitif. La fem induite est en quadrature de ´π{2 avec le courant inducteur selon la loi de Lenz-Faraday, et aussi en quadrature de ´π{2 avec le courant induit qui joue alors uniquement le rôle de courant de charge du condensateur. Au final, le courant induit est en phase avec le courant inducteur. Ses effets sont bien conformes à la loi de Lenz. Par exemple, à partir d’une date prise comme origine des temps, le champ inducteur commence à diminuer (cos ωt décroı̂t) et le champ induit vient alors le renforcer pour contrer la diminution de flux magnétique. Comme un condensateur est un coupe-circuit à très basse fréquence, l’intensité du courant induit est dans ce cas plutôt faible. ÝÑ ÝÑ ‚ Pour x ą 1, BB est opposé à BF . Lorsque la fréquence croı̂t, l’effet inductif du circuit bobine-condensateur commence à se manifester et finit par l’emporter sur l’effet capacitif. On se rappelle en effet qu’à très haute fréquences, un condensateur devient un court-circuit et ne joue plus aucun rôle. La transition s’effectue à la résonance L ´ C. L’auto-induction du circuit induit parvient alors à contrer l’induction du fil F, de sorte que le flux magnétique total M I ` Li dans la bobine devienne même quasiment nul à très haute fréquence. Le courant induit est alors en déphasage de π avec le courant inducteur. La valeur maximum du courant induit devient pratiquement égale à I0 {N . c i L I x 0 0 4˝ ) a) v “ v0 sin ωt avec v0 “ vmax “ “ “ 4, 7 V. 2 Cω N |1 ´ x | C b) Le champ électrique à l’intérieur d’un des condensateurs est perpendiculaire aux armatures v0 et a pour intensité Eint “ v{h “ sin ωt. h 5˝ ) Le champ électrique à l’intérieur des condensateurs étant variable avec le temps, il y a dans cette région un courant de déplacement donnant naissance à un champ magnétique, ÝÑ ÝÑÝÑ BE conformément à la relation de Maxwell : rot B “ µ0 0 . Bt 74