I. Les positions divergentes de l’abbé et de la maréchale.
Le narrateur rapporte la discussion entre l’abbé de Châteauneuf et la maréchale de Grancey.
Hyperbole => attitude inhabituelle de la M => touche comique et théâtrale au récit.
2 art indéfinis
1 Verbe modalisateur
Succession de prépositions
juxtaposées très courtes
Ponctuation expressive : offuscation de l’abbé devant un tel acte.
La M, libre esprit assume son propos et
ne cache pas son jugement sur l’auteur.
Puis elle compare la lettre lue à celles échangées avec son mari.
Adverbe de négation
Association de l’apôtre à
des considération terre-à terre
Quest fermée : compare sa situation à la relation prôner par St Paul
II. Le discours polémique de la maréchale de Grancey.
Antiphrase : compare sa femme à St Paul => femme prise en pitié / St Paul méprisé
Prop Subord Circonstancielle d’hypothèse
Vocabulaire familier
Répétition à la forme ! Puis propose 1 forme plus appropriée par énumération de qualité
Enfin remise en cause du terme insoumise par une quest pour persuader son interlocuteur.
Elle prend en exemple audacieux le vœux de fidélité prononcé lors de son mariage.
=>Cet aveu d’adultère face à 1 abbé résonne avec force.
Double négation + parallélismes entre les deux phrases =>
Succession de quest interronégatives => argumentation structurée
Le terme esclave montre que cette obligation à la soumission féminine est contre nature..
2 périphrases : grossesse / menstruations
Chp lexical de la maladie
Voltaire montre par ces propos virulents et pleins d’humour q la femme donne des sa personne
et est courageuse e sa vie.
Cette expression montre implicitement que l’attitude des hommes est ingrate et cruelle.
III. La défense de la condition féminine.
La ≠ physiologique entre les 2 sexes permet une complémentarité biologique
Mais cette différence naturelle ne permet pas de conclure à la soumission de la femme
=> La soumission imposée est donc contre-nature.
Puis elle cite 1 célèbre vers de L’école des femmes de Molière
Antiphrase qui se moque de l’attribut masculin
avant de tourner en ridicule le physique
Comparatif de supériorité : Elle prétend accepter la > phys des H avec ironie
Mais cette concession permet de mieux saper les fondement d’une telle opinion.
Femmes soyez soumises a vos maris, Voltaire, 1766
L’abbé de Châteauneuf la rencontra un jour toute rouge de colère. « Qu’avez-
vous donc, madame ? » lui dit-il.
- J’ai ouvert par hasard, répondit-elle, un livre qui traînait dans mon cabinet ;
c’est, je crois, quelque recueil de lettres ; j’y ai vu ces paroles : Femmes, soyez
soumises à vos maris ; j’ai jeté le livre.
- Comment, madame ! Savez-vous bien que ce sont les Épîtres de saint Paul ?
- Il ne m’importe de qui elles sont ; l’auteur est très impoli. Jamais Monsieur le
maréchal ne m’a écrit dans ce style ; je suis persuadée que votre saint Paul
était un homme très difficile à vivre. Était-il marié ?
- Oui, madame.
- Il fallait que sa femme fût une bien bonne créature : si j’avais été la femme
d’un pareil homme, je lui aurais fait voir du pays. Soyez soumises à vos maris !
Encore s’il s’était contenté de dire : Soyez douces, complaisantes, attentives,
économes, je dirais : Voilà un homme qui sait vivre ; et pourquoi soumises, s’il
vous plaît ? Quand j’épousai M. de Grancey, nous nous promîmes d’être
fidèles : je n’ai pas trop gardé ma parole, ni lui la sienne ; mais ni lui ni moi ne
promîmes d’obéir. Sommes-nous donc des esclaves ? N’est-ce pas assez
qu’un homme, après m’avoir épousée, ait le droit de me donner une maladie
de neuf mois, qui quelquefois est mortelle ? N’est-ce pas assez que je mette
au jour avec de très grandes douleurs un enfant qui pourra me plaider quand il
sera majeur ? Ne suffit-il pas que je sois sujette tous les mois à des
incommodités très désagréables pour une femme de qualité, et que, pour
comble, la suppression d’une de ces douze maladies par an soit capable de
me donner la mort sans qu’on vienne me dire encore : Obéissez ?
- « Certainement la nature ne l’a pas dit ; elle nous a fait des organes différents
de ceux des hommes ; mais en nous rendant nécessaires les uns aux autres,
elle n’a pas prétendu que l’union formât un esclavage. Je me souviens bien
que Molière a dit :
« Du côté de la barbe est la toute-puissance. » Mais voilà une plaisante raison
pour que j’aie un maître ! Quoi ! Parce qu’un homme a le menton couvert d’un
vilain poil rude, qu’il est obligé de tondre de fort près, et que mon menton est
né rasé, il faudra que je lui obéisse très humblement ? Je sais bien qu’en
général les hommes ont les muscles plus forts que les nôtres, et qu’ils peuvent
donner un coup de poing mieux appliqué : j’ai peur que ce ne soit là l’origine de
leur supériorité.
Restuon précise
des propos lus.
Souligne l’indignaon grandissante de la M
et la violence du rejet catégorique
La découverte de l’auteur, un apôtre est comique car l’atude
de la M ne laissait pas présager d’un auteur avec une telle auto-
rité.
Laisse transparaitre 1 caractère
armé et déterminé
Voltaire fait de la M 1 femme simple
mais forte capable d’exprimer le fond
de sa pensée.
Compare la vie maritale de St Paul à la sienne
Avec mépris et colère
La maréchale se posionne dans 1 situa-
on d’= et de réciprocité avec son mari.
La M rappelle à l’abbé les sacrices et les douleurs
que les femmes subissent car elles sont des femmes.
Si la supériorité masculine repose sur la force physique, alors elle
est contre nature.
Montre avec humour l’absurdité de cee sou-
mission pour un mof aussi banal.
Voltaire retarde la révélaon, ne
nomme pas l’ouvrage immédiate-
Désinvolture nonchalante, met de la
distance avec l’ouvrage découvert.