Telechargé par Boujama Lamzougui

18002679

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Soins infirmiers en gynécologie
Mr lamzougui boujamaa
Semestre 4
 Le rôle infirmiers dans :
 l’examen gynécologique
 la biopsie utérine et du col utérin
 la cœlioscopie
 le curetage
 l’hystérosalpingographie
 l’incision de Bartholinite
 la ponction de Douglas
 devant un couple stérile
l’examen gynécologique
La préparation de la patiente comporte:
Demander à la femme d'aller vider la vessie en recueillant les urines
dans un haricot si des examens sont à prévoir.
L'installation de la patiente sur la table en position gynécologique
La malade doit être étendue sur le dos, le siège au ras du bord
échancré de la table et les pieds engagés par les talons dans les
étriers, jambes écartées.
Position gynécologique
Les indications de l’examen gynécologique
Deux situations vont amener une patiente à " subir" un examen
gynécologique :
1- La patiente présente une pathologie qui nécessite un examen
gynécologique (diagnostique)
2- La patiente ne présente pas de pathologie gynécologique, elle
vient pour un examen gynécologique systématique.(dépistage)
Sage femme
LA CONSULTATION
GYNECOLOGIQUE
Gynécologue/médecin
LA CONSULTATION GYNECOLOGIQUE
L’interrogatoire :
L'interrogatoire a trois objectifs principaux:
1) Déterminer les motifs de la consultation,
2) Répertorier les antécédents personnels et familiaux de la patiente :.
Les antécédents obstétricaux
*Nombre de grossesses, gestité, parité, dates des accouchements .
*GEU,
*Pathologie des grossesses, des accouchements et des suites de
couche
Les antécédents médicaux
Les antécédents chirurgicaux
Les antécédents familiaux
Les saignements anormaux
métrorragies
hypoménorrhées
La pathologie mammaire.
Les aménorrhées
Algies pelviennes
ménorragie
polyménorrhées
Les leucorrhées
3)Faire décrire la symptomatologie fonctionnelle de la patiente
, Les motifs habituels de consultation en gynécologie sont :
Les saignements anormaux
hypoménorrhées ou hyper : règles < 3 jours ou > 8 jours,
polyménorrhées : règles trop abondantes…
métrorragies : saignements anormaux d'origine utérine sans rapport
avec les règles (ménorragie)
Les aménorrhées : absence de règles
Les leucorrhées : écoulements non sanglants par l'orifice vaginal
Algies pelviennes
La pathologie mammaire.
L’examen gynécologique
L’examen gynécologique
L'examen abdominal
En décubitus dorsal, jambes allongées puis semi fléchies, paroi
abdominale bien relâchée.
la palpation comporte notamment la recherche d'un syndrome
tumoral abdomino-pelvien, d'une douleur abdomino-pelvienne et
d'une anomalie des fosses lombaires,
L'examen périnéal
C'est le premier temps de l'examen gynécologique proprement dit, il
est réalisé en position gynécologique, d'abord au repos puis
éventuellement lors d'efforts de poussée.
On notera :
Les signes d'imprégnation hormonale réglant la trophicité des
organes génitaux externes et le développement des caractères
sexuels secondaires pilosité, pigmentation, développement des
grandes lèvres et du clitoris (sous la dépendance des androgènes) et
des petites lèvres (sous la dépendance des estrogènes),
La présence d'une pathologie infectieuse du revêtement cutanéomuqueux ou des glandes de Skene et de Bartholin,
L'existence de séquelles obstétricales à type de
déchirure,d'épisiotomie ou de fistule. La distance ano-vulvaire est
également un élément important à noter.
L'examen pelvien
II commence par l'examen au spéculum et ensuite par le toucher
vaginal.
Examen au spéculum
 Mise en place du spéculum :
 - Écarter les lèvres
 - Éviter la zone urétrale
 - Appuyer sur la fourchette
 - Viser en bas et en arrière
 -Rotation intra vaginale du spéculum
 -Arrivé au contact du col, le spéculum est ouvert, le col doit
être bien visible. Si le col n'est pas vu, il faut prendre un
spéculum plus long.
L'examen de la glaire cervicale :
C'est un examen simple, fournissant des renseignements
importants en particulier dans les explorations de stérilité. Le
moment privilégié de l'examen de la glaire cervicale se situe au
point le plus bas de la courbe thermique, dans les 24 heures
précédant l'ovulation. C'est alors que l'on peut apprécier au mieux
ses caractères physiologiques.
La glaire cervicale est une sécrétion :
abondante,
claire, transparente comme de l'eau de roche,
filante, se laisse écarter sans se rompre, entre les mors d'une pince
longuette,
son pH est supérieur à 7, alcalin,
au microscope, elle est acellulaire;
Ces caractères correspondent à trois faits
Existence d'une bonne imprégnation oestrogénique, donc d'une
sécrétion oestrogénique ovarienne probablement satisfaisante,
Absence de sécrétion progestéronique : ceci signifie que la femme
est en phase folliculinique du cycle.
Ces caractères de la glaire permettent en outre d'affirmer l'absence de
grossesse actuelle puisqu'il n'y a pas d'imprégnation progestéronique,
Absence d'infection de l'endocol, qui se traduit par la présence de
polynucléaires dans une glaire louche et peu filante. D'ailleurs, la
constatation d'une glaire claire et filante au cours d'un syndrome
douloureux pelvien permet d'affirmer avec une quasi-certitude
l'absence d'infection génitale haute actuellement évolutive. En cas
d'endométrite, la glaire cervicale est toujours louche et envahie de
polynucléaires;
L'absence ou la rareté de la glaire cervicale au 13e jour du cycle peut
signifier :
une insuffisance oestrogénique ovarienne dont l'étiologie est à
recherche(dysfonctionnement ovarien, ou ménopause…)
un défaut de réceptivité des cellules cervicales aux estrogènes,
L'hystérométrie
Elle doit être réalisée en première partie de cycle en l'absence de
grossesse et d'infection en cours. On saisit le col à l'aide d'une
pince de Pozzi et on monte doucement dans la cavité utérine un
hystéromètre rigide ou souple. La cavité utérine normale mesure
de 70 à 85 mm
Le vagin
II est examiné en retirant le spéculum. On note sa trophicité , on
recherche des leucorrhées, des irrégularités, voire des
malformations du vagin. L'étude du vagin est également capitale
dans les prolapsus.
Le toucher vaginal
il permet, couplé au palper abdominal, d'explorer la cavité
pelvienne.
Technique:
 on utilise deux doigts (index et médius) ou un seul en cas
d'atrophie vaginale (l'index), protégés par un doigtier stérile à
usage unique
 Pour que l'exploration soit la plus profond possible, il faut que le
maximum de longueur digitale soit utilisable
 L'index appuyant fortement sur la fourchette, le médius se dégage
et vient très aisément se mettre à côté de l'index. Les doigts sont
tout d'abord orientés en bas et en arrière (45° environ) puis on les
horizontalise La main abdominale " ramène " vers les doigts
vaginaux le contenu viscéral pelvien.
Résultats:
Le TV permet d'apprécier les éléments suivants:
La face postérieure de la vessie et l'urètre terminal,
Le col utérin dans sa consistance, son volume, sa forme, sa
mobilité, sa longueur, son ouverture,
Le vagin et son cul de sac postérieur répondant au cul de
sac de Douglas,
Le corps utérin dans sa taille, sa position, sa forme, sa
consistance, sa mobilité et sa sensibilité,
Les annexes et notamment les ovaires sont palpables à
travers les culs de sac vaginaux latéraux
Le TV est limité par :
Le fait qu'un droitier explore mieux le côté droit du vagin, il peut
être utile de répéter le toucher avec la main gauche,
Les patientes obèses sont également difficiles à examiner car la
main abdominal ne peut ramener correctement le fond utérin, la
paroi étant trop épaisse,
En cas d'atrophie vaginale, l'examen doit être fait à un seul doigt, il
sera de toute façon pénible pour la patiente,
- Enfin, chez une patiente vierge, il convient d'éviter l'examen au
spéculum et le TV;
Le toucher rectal :
II n'est pas systématique, il peut être utile de le combiner au
TV dans certaines situations (prolapsus, endométriose...). Il
peut également rendre des services quand l'examen vaginal est
peu performant (vierge, femme âgée).
Examen des seins
Examen comparatif, il se fera an phase post-menstruel
(l'imprégnation oestrogénique minime) il faut toujours tenir
compte de la date des menstruation
 LA PONCTION DE DOUGLAS
Définition:
 Elle consiste à ponctionner à travers le cul de sac de douglas
vaginal postérieur, une collection que l'on pense être liquidienne
soit en guidant l'aiguille par le toucher vaginal de la main droite en
faisant appui de la main gauche soit à vue entre les valves du
spéculum en demandant à un aide de réaliser un contre appui
abdominal
Indication:
 Dans la suspicion d‘hemopiritoine.
 Dans la suspicion d'un abcès de DOUGLAS.
 Dans la surveillance des cancer de l'ovaire
 Le rôle infirmiers:
 Préparation de la femme:
Mettre la femme en position gynécologique.
Vider la vessie et le rectum.
faire une toilette vulvaire
Rassurer la femme et lui expliquer les étapes de
déroulement de l'examen.
 préparation du matériels:
Aiguille + tocard de Douay.
1 seringue adaptable pour aspirer.
Pince de Pozzi+pince à pansement.
Flacon de recueil pour recherche bactériologique
et anatomie pathologique.
Bon + étiquette.
Matériel pour protection.
Source de lumière.
Antiseptique.
Des spéculums
Surveillance:
 surveiller l'état général de la femme après la ponction.
 aider la femme pour s'habiller
 Prendre les constantes: TA ; POULS; T
 Expliquer à la femme quand elle va venir
Le curetage
Définition
Le curetage est une évacuation instrumentale de la cavité utérine
vise à détacher et extraire des fragments de tissu situés à l'intérieur
de l'utérus. Cette manœuvre se fait à l'aide d'une curette métallique
sous anesthésie générale et par les voies naturelles en distingue deux
types:
 le curetage évacuateur: il a pour but d'extraire des fragments
placentaire, en cas de rétention placentaire après avortement. Il ne
peut être réalisé qu'en cas d'avortement inévitable , après couverture
antibiotique et après dilatation suffisante du col utérin les suites
opératoires sont simples, l'opérée est levée le lendemain.
 le curetage biopsique: il est effectuée dans une intention
diagnostique, afin de soumettre à l'examen histologique des débris
ramenés de la cavité utérine;
Le curetage aspiratif
C'est une technique manuelle utilisant une canule de verre
de Calibre adapté à la dilatation du col branchée à un
aspirateur puissant le contenu utérin est ainsi aspiré par
l’aspirateur.
Le rôle infirmiers:
 Préparation de la femme:
Mettre la femme en position gynécologique.
Vider la vessie et le rectum.
faire une toilette vulvaire
rasage.
Sondage.
Position gynécologue.
nettoyage de la vulve avec un antiseptique.
bilan sanguin.
constantes (TA.T . pouls), prémédication
Rassurer la femme et lui expliquer les étapes de déroulement de
l'examen.

préparation du matériels:
Toujours respecter les conditions chirurgicales d'asepsie. Le curtage
se fait au bloc -opératoire.
pince longuette
Laminaires/Pince de pozzi/Pince de miseaux
Pince à faux germes.
2-3 curettes/Hystéromètre
Bougie de hegar.
Aspirateur+canule d'aspiration.
Valves vaginales à poids.
Scialytique.
Antiseptique.
Compresses stériles, garnitures/Champs stériles.
Gants stériles+ blouse.
Spéculum (cusco-collin).
Technique:
S'effectue sous anesthésie avec conditions chirurgicale d'asepsie
la vulve étant nettoyée en liquide antiseptique et recouverte de
champ stérile. On met en place un spéculum, en maintien le col
par une pince de miseux.
En apprécie la profondeur de la cavité utérine à l'aide d'un
hystéromètre pour se rendre compte de la profondeur que devra
atteindre la curette.
Après le curetage on procède à un nettoyage du col utérin à la
Bétadine.
injection d'une ampoule de methergin ou syntocinon pour la
rétraction de l'utérus
Essayer de savoir par l'interrogatoire .si c'est un avortement
provoqué (sérum antitétanique.
Surveillance:
T°. TA. Pouls , écoulement vulvaire.
antibiotiques.
 Prélèvements biopsiques
Définition
II s'agit d'un prélèvement d'un fragment de muqueuse en vue d'un
examen histologique après fixation et coloration ce prélèvement
peut être :
un prélèvement cervical: il se fait à la pince à biopsie après avoir
repéré la zone suspect par colposcopie ou teste de shiller
prélèvement endocirvical et endométrial, il se fait à l'aide de la
canule de novack soit pour rechercher une lésion néoplasique soit
pour étudier l'état hormonal de la muqueuse endométrial
les deux examens sont douloureux, en cas de lésions suspectés on
aura intérêt à effectuer des prélèvements plus important sous
anesthésie générale en milieu hospitalier:
biopsie cervicales multiples
curetage biopsique de l'endomètre
1/biopsie du col de l'utérus:
La biopsie du col de utérus qui cherche une lésion cancéreuse
sera orientée par le test de shiller
Indication:
Après un frottis anormal
Infection chronique qui saigne au contact
Avant une hystérectomie subtotale
Contre- indication:
Inflammation importante : éxocervicite
Matériels
Pince à biopsie, spéculum
Pince de pozzi pour saisir le col
Pince longuette,
Compresses
Un flacon avec liquide de Bouin pour recueillir le fragment prélevé;
Technique :
La lésion étant repérée le prélèvement est fait avec la pince ou la
curette.
Le prélèvement est indolore et très hémorragique
biopsie d'endomètre
Le fragment prélevé permet d'étudier les modifications de la
muqueuse utérine au cours du cycle menstruel. La biopsie est fait 5
; 6jours avant les règles.
contre-indications :
 Deux contres indication majeurs existent :
la grossesse : un retard des règle oblige à des examens plus
approfondis avant de décider la biopsie de l'endomètre.
L’infection de l'endocol.
Technique:
 La femme est installée en position gynécologique ; le spéculum est
placé.
 Le col est maintenu par la pince de pozzi.
 La sonde est introduite avec douceur dans le col et poussée
jusqu'au fond utérin
 -une légère aspiration permet le prélèvement.
 -la sonde est ensuite enlevée rapidement.
 -le fragment est de l'extrémité de la sonde et projeté dans le liquide
de Bouin
 le prélèvement peut déclencher des petites contractions utérines
douloureuses.
Matériel :
Le nécessaire pour l'examen au spéculum :
spéculum, pince longuettes ou de cheron.
pince de pozzi.
la sonde de novak pour le prélèvement.
flacon de liquide de Bouin ou formol liquide.
étiquette, bon, de labo
CURTAGE BIOPSIQUE
but:
abraser la muqueuse pour arrêter l'hémorragie.
permet l'analyse histologique des débris
technique :
avant le curetage faire le bilan pré-opératoire.
injecter la prémédication prescrite par l'anesthésiste.
Matériel:
champs de table stériles+champs opératoires
compresses.
produits antiseptiques.
boites de bougies calibrée, pour dilater le col.
boite d'instruments contenant :
Sonde urinaire, spéculum, valve à poids, pince de pozzi
L'YSTERO-SALPINGOGRAPHIE
Définition :
C'est un examen radiologique fondamental en gynécologie,
fournissent des renseignements d'importance considérable sur le
corps utérin et les trompes.
indication :
bilan de stérilité.
tumeur génitale.
antécédents d'avortement à répétition (recherche d'une anomalie
utérine sur le corps, béance cervico-ishmique)
Les méno-métrorragie (après l'arrêt de l'hémorragie)
dans les algies pelviennes avec précautions.
contre indications
la grossesse : donc l'hystéro salpingographie sera toujours
pratiquée dans le 5eme ou le 6eme jours des règles.
l'infection pelvienne.
Intolérance aux produits iodés.
Hémorragie abondante d'origine utérine : les caillots accumulés
rendent impossible l'interprétation des clichés
Préparation de la malade:
La préparation psychologique est très importante.
vessie et rectum vide.
si la femme est nerveuse donner un sédatif la veille.
un test à l'iode sera pratiqué.
avant l'examen faire une toilette vulvaire.
la femme sera installée, les fesses au bord de la table radiologique
et les pieds sur les étriers.
juste avant HSG un toucher vaginal vérifiera à nouveau la position
de l’utérus.
Matériel:
nécessaire pour examen au spéculum :
spéculum, pince de pozzi et de museux, pince longuette ou pince
de cheron.
nécessaire pour injection du produit opaque:
hystéromanométre de Claude bullére comporte :
Une seringue reliée au manomètre pour vérifier la pression au
moment de l'injection.
Sonde terminée par une olive destinés à:obturer le col de l'utérus.
Nécessaire pour asepsie (compresse, doigtiers, gants garniture
etc.....)
Technique:
malade installée en position gynécologique.
pose de sonde intra utérine.
spéculum placé dans le vagin.
le col est saisi par la pince de pozzi.
l'hystéromètre mesure la cavité utérine.
la quantité de liquide à injecter est préparer; l'injection doits être
toujours lente et douce et discontinue avec contrôle fréquent de la
pression après chaque cm3 ou arrêté l'injection à un moment
variable selon ce qu'on recherche, s'il s'agit de métrorragie, une
vérification radioscopique permet de contrôler la situation à
l'intérieur du corps utérin, si on suppçone un spasme, on fera une
injection d'antispasmodique et on attend 5 mn avant de reprendre
l'injection
plusieurs clichés sont pris :
 1-cliché pour la muqueuse utérine (polype, petit myome).
 2- cliché de profil, reconnaît la position de l'utérus. Affirme les
images de polype et permet de confirmer le diagnostic de béance
cervico isthmique.
 Surveillance de la malade :
pendant l'examen : douleurs pelviennes chez la femme mal
préparée.
après l'examen : la malade présente des pertes vulvaire
(l'évacuation du liquide de contraste.
la malade devra rester allonger 24heures.
des douleurs peuvent apparaître avec l'élévation de la température :
cette poussée de salpingite sera traitée par une vessie à glace et des
antibiotique.
La cœlioscopie
Définition :
C'est un examen endoscopique de la cavité péritonéal
préalablement distendue par un pneumopéritoine artificiel au CO2.
Elle peut être réalisée par voie transparietale.
La cœlioscopie transpariétale dite encore laparoscopie. La voie
trans-vaginale : culdoscopie ou douglasscopie.
Indication:
dans un but diagnostic :
En cas de suspicion de GEU non rompue.
Diagnostic entre une salpingite aiguë droite et une appendicite.
Bilan de stérilité tubaire au bleu de métyline.
Diagnostic étiologique des douleurs pelviennes à la recherche
d'une endométriose.
Diagnostic d'une tumeur pelvienne de nature indéterminé.
-dans les ligature des trompe aux anneaux de yoon.
-dans la biopsie de l'ovaire
Contre indications:
dans la cœlioscopie trans-pariétale :
opérés de l'abdomen, adhérence, danger de perforation d'une anse
adhérente.
troubles de coagulation.
grossesse avancée au-delà de 4 mois.
tumeur pelvienne volumineuse envahissant l'abdomen
Dans coelio-trans-vaginale
rétroversion.
avortement à répétition.
Synéchies
Préparation de la patiente :
la veille de l'examen :
faire le groupage.
faire un taux de prothrombine.
un temps de saignement.
temps de coagulation, NFS
Primotest
préparer l'abdomen
raser au besoin à mi-cuisse.
nettoyer l'ombilic.
donner si possible un lavement évacuateur
*le matin
-la malade à jeun.
-prémédication
*avant l'examen:
-vessie et rectum vide.
-toilette vaginale avec antiseptique.
-préparation psychologique.
-position gynécologique.
Matériels
cœlioscopie.
insufflateur plus trocard
pleuroscope.
source de lumière.
aiguille à pneumopéritoine munie de 2 orcards:l'un mousse l'autre
acéré.
un spéculum de Collin et de cusco.
2pince de pozzi.
une canule intra-utérine à embout long.
hystéromètre.
Matériel pour nettoyer le col:
-bétadine
-compresses stériles.
fil ou aggraffes (pour les sutures).
seringue, aiguille ,blouse, gants et un champ troué
Accidents :
Si on injecte le gaz très profondément, il y a risque d'emphysème.
risque de blessure vasculaire.
Risque de blesser une anse intestinale.
douleurs scapulaires tardives.
risque d'infection, salpingite.
Technique :
 cœlioscopie transparietale :
mise en position gynécologique.
spéculum.
nettoyer le col par la Bétadine.
introduire dans l'utérus la canule à insufflation qui est solidarisée
avec les 2 pinces isolé largement la paroi abdominale, puis on
place le champ troué.
On crée alors le pneumopéritoine dans la région sous costale
gauche ou dans la région latéro ombilicale gauche.
on enfonce le pneumopéritoine en utilisant le mandrin.
on branche le tuyau de l'appareil d'insufflateur débit 30à40
cm3/mn.
apprécier la distension progressive de l'abdomen par la
palpation.
La pression désirée obtenue, on arrêt l'insufflation, mais on
laisse l'aiguille en place.
On introduit ensuite le trocard et le pleuroscope .le médecin
incise la peau au bistouri sur la ligne médiane un peu au
dessous de l'ombilic.
le trocard est enfoncé bien perpendiculairement après
l'intervention on laisse s'échapper le gaz par le trocard, on
enlève celui-ci,
on place une agrafe sur l'incision ou on suture avec le catgut, en
enlève l'aiguille à pneumopéritoine, on retire la pince de pozzi et la
canule
 la cœlioscopie trans-vaginale:
-la culdoscopie:
Le médecin introduit le cœlioscope par les culs de sac postérieur
du vagin.
matériel:
trocard de 4 cm.
pince à pansement long.
culdoscope.
gants, compresses, camps stériles.
écarteurs. scialytique.
matériel pour suturer.
pince longuette, antiseptique, seringue, xylocaïne.
Surveillance:
Repos au lit pendant 12h.
Vessie à glace sur l'abdomen.
Surveiller la TA. T°. Pouls.
Surveiller la douleur scapulaire au réveil
Bartholinite
Définition:
Les Bartholins sont deux petites glandes situées à la partie
postérieure de la vulve, prés de l'entrée de vagin et dans l'épaisseur
des grandes lèvres. Elle servent à produire un liquide participe à la
lubrification du vagin. Ces glande ne sont normalement pas
palpables
Lorsque un blocage du canal permettant l'écoulement des
sécrétions survient, il y a formation d'un kyste. une infection de ce
kyste produit l'abcès des glande de Bartholins.
Les symptômes:
 tuméfaction à la partie postérieure de la vulve et
habituellement d'un seul coté.
 L'abcès est une infection des sécrétions emprisonnées dans la
glande qui se transforment alors en pus
Traitement:
Le traitement consiste à drainer l'abcès , ce fait sous
anesthésie locale, parfois l'infection est très importante nécessite
une intervention en salle d'opération.
les bains de siège à raison de2 à3 fois par jour peuvent aider à
la désinfection ,et au soulagement de la douleur
Le rôle infirmer:
La préparation de la femme et la salle et le matériel pour
l'incision.
La surveillance de la femme après l'incision.
 Le rôle infirmiers devant un couple stérile:
 Définition:
la stérilité est l'incapacité physiologique
de concevoir naturellement, de porter ou d'accoucher une
progéniture saine ou viable . l’infertilité devient stérilité lorsque la
probabilité de grossesse devient égale à zéro, ce qui est très rare.
La stérilité du couple est un état qui ne laisse aucune chance à une
grossesse spontanée.
 Etiologie:
 malformation de l'appareil génital ou du système reproducteur
 l'exposition des gonades à une blessure physique, des bactéries ou
virus pathogènes, un perturbateur endocrinien ou d'autres produit
chimique reprotoxique ou encore des radiations;
 l'incapacité de produire un ovule sain (pas d'ovulation, problèmes
de l’hypophyse, manque de progestérone, pas de maturation
des follicules) ;
 une mauvaise conformation des trompes de Fallope;
 une absence ou mauvaise qualité de la glaire cervicale ;
 Facteurs endocrinologiques
 diabète,
 troubles thyroïdiens,
 troubles de la surrénale,
 facteurs hypothalamo-hypophysaires : syndrome de Kallmann,
dysfonctionnement de
l'hypothalamus, hyperprolactinémie, hypophysie
 Facteurs ovariens
 syndrome de Stein-Leventhal (SOPK)
 anovulation
 réserve ovarienne diminuée
 dysfonctionnement lutéal
 ménopause précoce
 dysgénésie gonadale (syndrome de Turner)
 tumeur ovarienne
 Facteurs tubaux/péritonéaux
 endométriose
 adhésions
 infection, due notamment à Chlamydia trachomatis
 occlusion tubaire
 Facteurs utérins
 endométriose
 malformation utérine
 fibrome utérin
 syndrome d'Asherman
 Facteurs cervicaux
 sténose cervicale
 anticorps dirigé contre les spermatozoïdes
 Facteurs vaginaux
 vaginisme
 obstruction vaginale
 prise de Distilbène (diéthylstilbestrol) par la mère pendant la





grossesse. Médicament prescrit aux femmes aux États-Unis
jusqu'en 1971, en France jusqu'en 1977 et jusqu'en 1983 pour la
Hongrie, le dernier pays au monde à l'utiliser.
Appareil reproducteur masculin et émission de sperme
Certaines causes de stérilité masculine peuvent être déterminées par
l'analyse de l'éjaculat, qui contient le sperme. Cette analyse
comprend la numération des spermatozoïdes et la
mesure microscopique de leur mobilité :
faible production de spermatozoïdes, oligospermie, ou absence de
spermatozoïdes, azoospermie, ou spermatozoïdes
morts, nécrospermie ;
des spermatozoïdes mal formés, tératospermie, que ce soit au
niveau de l'acrosome, de la tête ou du flagelle ;
un échantillon de sperme normal quant à la numération mais à
faible mobilité, ou asthénospermie.
 Ces anomalies peuvent être




cumulatives, oligoasthénotératospermie ou OATS ;
Anomalies des spermatozoïdes : des spermatozoïdes anormaux
(sans flagelle, sans tête ou acrosome, immobiles, insensibles
au chimiotactisme) ;
Anomalies testiculaires :
 les testicules ne produisent pas correctement les spermatozoïdes,
en raison de causes toxiques,
 malformations testiculaires (ectopie principalement),
 varicocèle,
Causes endocriniennes
Anomalies génétiques :
 translocations équilibrées,
 syndrome de Klinefelter
 Des difficultés pour le spermatozoïde à se fixer ou à pénétrer dans
l'ovule au moment de la fécondation (mauvaise réaction
acrosomiale) semblent un phénomène de plus en plus fréquent.
 On suspecte de nombreux polluants et produits chimiques présents
dans l’environnement d'être des perturbateurs endocriniens et/ou
des produits reprotoxiques.
 La spermatogenèse est sensible à la température. Elle se fait de
manière optimale aux environs de 35 °C. Toute élévation de
température peut freiner la production de spermatozoïdes. Ce
facteur permet une contraception masculine thermique.
 inadéquate du pénis pouvant interdire l'accès du sperme à
l'ovule. L'auteur précise que dans ces cas une fécondation
artificielle est souvent possible et facile par le médecin, en
introduisant directement le sperme dans l'entrée de l'utérus4
 Gravure complémentaire à l'image précédente (même
source)
 Le corps médical considère généralement un couple comme
stérile quan
 l'infertilité est indéniablement un problème
 majeur dans leur vie et une source de stress
 psychologique importante (Mogode, 2005;
 Schmidt, Holstein, Christensen & Boivin, 2005b).
 Le couple infertile a aussi besoin de soutien pour
 pouvoir gérer la crise engendrée par le diagnostic
 d'infertilité et les traitements qui sont associés à
 l'infertilité (Tellis Angard, 1999).
 Les infirmières sont dans une position
 privilégiée pour dispenser des soins, faire de
 l'enseignement et référer à des services de soutien
 les couples infertiles (Paterno, 2008).
 L’infirmière
 est l’agente de liaison entre les technologies de
 reproduction assistée et les couples infertiles
 (Payne & Goedeke, 2007). Par son rôle de soutien,
 elle peut aider les couples en traitement d'infertilité,
 d’où l’importance de la reconnaissance de son rôle
 le rôle des infirmières dans ce domaine,
 qui est de donner des conseils impartiaux,
 d'aiguiller les couples au besoin vers des
 spécialistes de la reproduction et de la génétique,
 de traduire les informations médicales techniques
 en langage compréhensible pour eux afin de
 favoriser un choix éclairé. Devine (2003) affirme
 que l'infirmière devrait jouer un rôle majeur pour

 prendre soin et aider les couples infertiles dans
 leur traitement. Dans un de ses rôles, l'infirmière
 en pratique avancée élabore, implante, coordonne,
 évalue et révise les programmes de soins et
 d’enseignement destinés aux bénéficiaires et à leur
 famille (Proulx & Ward,1991). L’infirmière en
 pratique avancée participe à la conception de
 programmes de soins et d’enseignement destinés
 aux bénéficiaires et identifie les besoins
 d’interventions de soins infirmiers auprès de la
 clientèle présentant des risques élevés en situation
 de crise, des problèmes de soins complexes ou
 Faire un enseignement de qualité en tenant
 compte des besoins d'apprentissage de la clientèle
 visée est l'une des compétences de la pratique
 avancée.
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