quantitatif alors que le développement désigne l’ensemble des transformations qualitatives (d’ordres économique,
démographique, institutionnel et social) qui l’accompagnent et la rendent durable.
Trace écrite
Selon François Perroux (1903-1987), la croissance économique correspond à « l’augmentation
soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation,
le produit global net en termes réels ».
b) Modalités de la croissance
Document 2 :
Considérons le territoire d’un pays avec ses multiples
ressources, sa population et un certain stock de capital : à
un certain moment donné, la mise en œuvre de tous ces
facteurs permet de réaliser un certain volume de
production. Un accroissement de cette production peut
alors provenir soit d’une augmentation de la quantité
disponible de l’une ou de plusieurs de ces ressources
(croissance extensive), soit d’une plus grande efficacité de
leur combinaison (croissance intensive). Dans la réalité, la
croissance est, à la fois, extensive et intensive.
Michel Vaté, Leçons d’économie politique,
Editions Economica.
Questions :
1) Rappelez les facteurs de production.
2) Comment peut-on obtenir un accroissement des
richesses créées ?
3) Distinguez la croissance extensive de la croissance
intensive.
Trace écrite :
La croissance peut être extensive ou intensive. Elle est dite extensive lorsqu’elle résulte de
l’augmentation des quantités de facteurs de production mis en œuvre par les unités de production. À
contrario, la croissance est dite intensive lorsqu’elle est le résultat de l’amélioration de l’efficacité (on
dit aussi de la productivité) des facteurs de production utilisés. Cette efficacité est mesurée par la
productivité globale des facteurs (PGF).
; Avec L = quantité de travail et K = quantité de capital.
B) Mesure de la croissance
Document 3
our rendre compte du changement de dimension d’une
économie, il serait envisageable d’utiliser les chiffres de
production de certains biens et services jugés particulièrement
représentatifs : la production de riz dans un pays agricole d’Asie du
Sud-Est, la production d’acier dans un pays spécialisé dans l’industrie
lourde… Cependant, il est préférable d’utiliser des agrégats permettant
de mesurer l’évolution de l’ensemble des productions, tels que le PIB
ou le PNB1 (produit intérieur brut, produit national brut).
L’augmentation du PIB en valeur est toutefois la résultante d’un effet
quantité (accroissement du PIB en volume2) et d’un effet prix
(accroissement du niveau général des prix), aussi peut-elle masquer une
stagnation, voire un recul de la production en période d’inflation ; c’est
donc la seule augmentation du PIB en volume d’une année sur l’autre
qui sera retenue comme indicateur de la croissance économique.
Le taux de croissance se définit alors comme la variation relative du
PIB en volume d’une année sur l’autre.
M. BIALÈS, R. LEURION, J.-L. RIVAUD, Notions fondamentales d’économie,
Foucher, 2002.
1. PNB = PIB + revenus reçus du reste du monde – revenus versés au reste du
monde.
2. Réel = volume, valeur = nominale.
Questions
1) Quel est l’indicateur retenu pour mesurer la croissance ?
Rappelez-en trois modes de calcul en précisant, pour chaque
mode, l’approche retenue.
2) Comment se calcule le PNB ? En quoi diffère-t-il du PIB ?
3)
Quel est l’impact sur le PIB nominal du doublement des prix ?
4) Pourquoi n’est-il pas alors pertinent de mesurer la croissance à
l’aide du PIB nominal ?
5) Comment passe-t-on du PIB nominal au PIB en volume ?
6) Comment mesure-t-on alors la croissance économique ?