Telechargé par Melissa yesguer

Chapitre 1 Capteurs

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Chapitre 1 : Métrologie et généralités sur les capteurs
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1. Généralités :
1. Définition
Un capteur
est un organe chargé de prélever
une grandeur physique(
température, humidité, distance, concentration, force…..) à mesurer et de la
transformer en une grandeur électrique exploitable (courant, tension, charge ….).
C'est le premier maillon de toute une chaîne de mesure, acquisition de données,
de tout système d'asservissement, régulation, de tout dispositif de contrôle, ...
On peut classer les grandeurs physiques en 6 familles

Mécanique : déplacement, force, masse, débit etc…

Thermique : température, capacité thermique, flux thermique etc...

Electrique : courant, tension, charge, impédance, diélectrique etc…

Magnétique : champ magnétique, perméabilité, moment magnétique etc…

Radiatif : lumière visible, rayons X, micro-ondes etc...

(Bio)Chimique : humidité, gaz, PH, sucre, hormone etc…
Exemple:Quels sont les différents capteurs que l'on peut retrouver dans une voiture moderne ?
Capteur de température d’eau, huile et
air
- Capteur de position de pédale
- Capteur PMH et Capteur d'arbres à
cames
- Capteur de pression d'admission
- Capteur pression carburant / injection
- Sonde à oxygène / lambda
- Capteur de pression échappement
- Capteur de cliquetis
-
- Capteur de vitesse
- Capteur d'accélération
- Capteur d'angle volant / de braquage
- Capteur de pluie, Capteur de luminosité, Détecteur d'obstacle (radar de recul) ,
Capteur de pression des pneus , camera stéréo, radar , capteurs de niveau (huile
carburant et eau)…..
1
Chapitre 1 : Métrologie et généralités sur les capteurs
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Notre perception de l’univers est basée sur nos cinq sens : la vue, l’odorat, l’ouïe,
le goût, le toucher. Bien que ces sens suffisent amplement pour la vie courante, il
reste des domaines interdits : on ne peut pas voir à travers une paroi opaque par
exemple. On ne peut pas non plus voir dans l’obscurité, toucher des objets
derrière une vitre, entendre un son de fréquence très haute (ultrason) ou très
basse (infrason),…
Par ailleurs, le besoin de l’automatisation nécessite de remplacer nos sens par
des dispositifs artificiels dans des contextes pénibles ou dangereux pour des
humains. Ainsi, la caméra remplace l’oeil, le micro remplace l’oreille, le palpeur
remplace le toucher. Des nez et des langues électroniques sont en passe de
pouvoir goûter les aliments, ...En bref, les dispositifs, qui nous aident à « sentir »
le monde extérieur, soit pour remplacer nos sens existants, soit pour élargir nos
capacités de perception sont appelés « capteurs ».
Par exemple la caméra est un capteur optique car son fonctionnement est basé
sur des principes de transmission de la lumière. Le palpeur est un capteur
mécanique. Le nez électronique est un capteur chimique. Le capteur inductif, lui,
fait partie de la famille des capteurs électromagnétiques basses fréquences, car
ce sont les champs électrique et magnétique de basses fréquences qui
transmettent les informations.
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Chapitre 1 : Métrologie et généralités sur les capteurs
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2 - Classification des capteurs
La grandeur de sortie du capteur peut varier :
 de manière binaire (information vraie ou fausse), c'est le capteur Tout
Ou Rien (TOR);
 de façon progressive (variation continue), c'est le capteur analogique;
 d'échelon de tension ou de courant, c'est le capteur numérique.
3- Propriétés statiques
3.1. Sensibilité S
C’est le coefficient qui lie la grandeur physique d’entrée à mesurer à la
d ( Sortie)
grandeur électrique de sortie (courant, tension, charge). S 
d ( Entrée )
Exemple : - Un capteur de pression a pour fonction de transfert : V(P) = a.P + V0
(P : pression et V la tension à la sortie du capteur) => la sensibilité est
Sc = dV/dP = a = 1mV/hPa.
- Le capteur de température LM35 a une sensibilité de 10mV / °C.
- un microphone : S = 46,2 mV/Pa
- un thermocouple : S = quelques dizaines de μV/°C (selon leurs types)
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Chapitre 1 : Métrologie et généralités sur les capteurs
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3.2 Linéarité
Un capteur est linéaire si sa sensibilité est constante. La relation entre la
grandeur physique à mesurer et la grandeur électrique est alors linéaire
(équation d’une droite).
Exemple : variation de la résistance avec la température :
o Cas d’une résistance à fil de platine (sonde Pt100):
R(T)= R0 (1 + a T) => Sc = dR/dT = a.R0 = 0,385Ω/°C est une constante => capteur linéaire.
o Cas d’une thermistance (matériau
semi-conducteur) : R(T) = a.e
b/T
=>
R
ab
  2 e => Sc dépend de T => capteur non linéaire.
T
T
La linéarité est une caractéristique qui définit la constance de la sensibilité sur
Sc 
b
T
toute la plage de mesure. Le polynôme de l'équation décrivant la relation entre le
signal d'entrée x et le signal de sortie y doit être de premier degré (y = mx + b)
pour que le capteur soit considère comme linéaire. Si le capteur n'est pas
linéaire, la relation entrée/sortie peut être approximée par une équation du
premier
degré,
mais
il
faut
accepter
l'imprécision
causée
par
cette
approximation.
L'écart de linéarité est exprimé par un pourcentage de l'étendue de mesure. Par
exemple, si un capteur de force ayant une étendue de mesure de 0 a 5 000 N a
un écart de linéarité de 0.5 % E.M., cela implique une erreur (due à la nonlinéarité) de 25 N dans le pire des cas. Voyons, par un exemple, comment se
calcule la linéarité. Soit un capteur de déplacement dont on mesure la tension de
sortie pour différentes positions. La Table suivante donne le résultat de ces
mesures.
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Chapitre 1 : Métrologie et généralités sur les capteurs
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Selon le manufacturier, le capteur de déplacement possède une étendue de
mesure de 0 à 90 millimètres et génère une sortie variant de 0 à 5 volts. Pour
calculer la linéarité, il faut évaluer dans un premier temps, la pente et l'ordonnée
à l’ origine de la droite approximant le mieux les mesures faites. Pour la méthode
de la régression linéaire, les équations à appliquer sont pour trouver la pente :
Dans ces deux équations, les xi représentent les valeurs en entrée (mesurande)
et les yi sont les valeurs en sortie du capteur. Le nombre de points considère
dans ce calcul est n. En appliquant ces équations sur les valeurs de la Table
précédente, on trouve que la pente de la caractéristique du capteur est 0.0577
V/mm et son ordonnée à l’ origine est de -0.019 volts. A partir de ces valeurs la
caractéristique théorique est :
3.3 Non-linéarité
La non-linéarité est la déviation maximale de la réponse du capteur sur l'étendue
de mesure, par rapport à la fonction de transfert linéaire.
Erreur relative de linéarité
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Chapitre 1 : Métrologie et généralités sur les capteurs
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3.4 Étendue de Mesure
C’est la gamme des valeurs d’entrée qu’il peut
traiter sans dégrader son fonctionnement.
L'étendue de mesure est la zone nominale
d’emploi.
La limitation de la caractéristique vers le bas est
due au bruit de la mesure. La limitation vers le
haut de la caractéristique est liée à la destruction
possible du capteur. La valeur maximale de l'étendue de mesure est appelée: pleine
échelle.
Exemple 1: pour le capteur de force à sortie fréquentielle dont les caractéristiques sont
données ici, la portée minimum est 0N, la portée maximum est 30N, soit une étendue de
mesure de 30N
3.5 Hystérésis :
Un capteur présente une hystérésis lorsque la valeur de la sortie dépend de la
manière dont celle-ci a été atteinte (mesurande croissant ou décroissant).
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Chapitre 1 : Métrologie et généralités sur les capteurs
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Exemple : mesure de température par un capteur comportant une protection en plastique
comme les thermistances ou la Pt 100 surmoulée. Des résultats différents sont obtenus pour
une étude par température croissante ou par température décroissante.
3.6 Erreurs de mesure
Les mesures faites par un capteur sont généralement sujettes à une imprécision.
La différence entre la valeur réelle du mesurande et la mesure est appelée
erreur de mesure. On peut distinguer deux types d’erreurs : les erreurs
systématiques et les erreurs accidentelles.
Vm
Erreur s ys tématique
Erreur a cci dentelle
t
Les erreurs systématiques ont plusieurs origines possibles. Elles proviennent
d’une erreur dans la courbe d’étalonnage, d’une valeur erronée d’une grandeur de
référence, d’une correction erronée apportée aux mesures ou encore d’un écart à
la linéarité du capteur supposé linéaire. Les erreurs systématiques introduisent
un même décalage que l’on peut éventuellement réduire par ré-étalonnage.
Les erreurs accidentelles peuvent être dues à une lecture erronée d’un appareil à
déviation, d’une erreur de mobilité (capteur insensible à certaine variation du
mesurande),
aux
bruits
de
l’environnement
(thermique,
amplificateurs
de
l’électronique de conditionnement…), aux fluctuations des tensions d’alimentation
… Leur réduction passe par une amélioration des dispositifs de la chaîne
d’acquisition, ou le post-traitement du signal.
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Chapitre 1 : Métrologie et généralités sur les capteurs
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Trois caractéristiques métrologiques définissent les erreurs de mesure : la
justesse, la fidélité et la précision (figure suivante).
La justesse est la qualité d'un capteur dont les erreurs systématiques sont
faibles. Un capteur juste est un capteur dont la valeur moyenne de mesures
répétées (Vmoy) correspond à la valeur vraie du mesurande (Vm).
La fidélité est la qualité d'un capteur dont les erreurs accidentelles sont faibles.
Il donne des résultats peu dispersés autour de la valeur moyenne (Vmoy). On dit
également que les mesures sont reproductibles.
Enfin la précision est la qualité d'un appareil dont chaque mesure est proche de
la valeur réelle du mesurande. Il est donc à la fois fidèle et juste.
Un capteur est juste si la réponse moyenne est proche de la valeur « vraie », Un capteur est
fidèle si l’écart -type sur les réponses à une même valeur du mesurande est faible. Un capteur
précis est juste et fidèle
Exemple :
La mesure d’une même intensité a été réalisée avec 22 multimètres identiques. Les résultats
figurent dans le tableau suivant :I (mA)
119,5
120,0
118,6
119,0
119,9
120,1
119,5
119,8
119,2
119,4
120,3
120,5
119,9
120,1
119,2
119,4
119,2
119,4
119,4
119,5
119,9
120,1
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Chapitre 1 : Métrologie et généralités sur les capteurs
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La répartition des mesures est représentée sur l’histogramme ci-dessous :
effectif total
n = 22
min :
Imin = 118,5 mA
max :
Imax = 120,5 mA
On dispose d’un nombre limité n de mesures d’une même grandeur X : x1 , x2 , ….., xn ,
réparties approximativement selon un distribution gaussienne.
Meilleur estimateur de la valeur vraie : moyenne x . I = 119,5 mA
Si on refait d’autres séries de n mesures les moyennes et les écarts-types auront des valeurs
dispersées ; on démontre dans les cours de statistiques que les meilleurs estimateurs pour les
grandeurs suivantes sont :
(x i  x) 2
Écart-type expérimental (sur la série de mesures) : s =  n-1 = 
n 1
i 1
n
s = n-1 = 0,620 mA
Si la valeur vraie est 120mA, On peut conclure que le capteur n’est pas juste car
cette valeur est différente de la valeur moyenne. Le capteur est fidele car
l’écart type est faible. Par contre ce capteur n’est pas précis car il n’est pas
juste malgré qu’il soit fidele.
La fidélité est l'aptitude à donner, pour une même valeur de la grandeur mesurée, des
indications voisines entre elles, même si la valeur moyenne de cette réponse est
éloignée de la valeur « vraie »
3.7 Grandeurs d’influence
Un certain nombre de paramètres d’environnement peuvent modifier les caractéristiques d’un
capteur et parasitent la relation s=f(m) :
- la température ambiante
- le champ magnétique
- l’humidité
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Chapitre 1 : Métrologie et généralités sur les capteurs
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-la pression atmosphérique
- la perturbation électromagnétique
- la tension d’alimentation
Il est impératif que ces grandeurs interviennent le moins possible sur le capteur.
•
Correspondent aux grandeurs physiques altérant la qualité de la (modifie) mesure.
Exemple 1
•
La température influence souvent la caractéristique d'un capteur. Les paramètres
susceptibles d'être modifiés sont :
–
la sensibilité
–
l’ offset
On emploie souvent le vocabulaire de dérive thermique d'un capteur
•
La tension d'alimentation est un autre facteur de dérive des caractéristiques
•
Ces dérives sont exprimées en ppm/°C ou ppm/V
Exemple 2 : télémètre à ultrasons
Mesurande
Grandeurs d’influence
Solution
Nécessité de :
•
Réduire les grandeurs d’influence (tables anti-vibration, blindages
magnétiques…
•
Stabiliser les grandeurs d’influence à des valeurs parfaitement connues
(enceinte thermostatée)
•
Compenser l’influence des grandeurs parasites par des montages adaptés
(pont de Wheatstone, montage différentiel)
•
Modes opératoires judicieux
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Chapitre 1 : Métrologie et généralités sur les capteurs
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4. Propriétés dynamiques

Constante de temps, Fréquence propre, Réponse transitoire, Réponse
fréquentielle
4.1. Rapidité/temps de réponse
•
C'est le temps de réaction d'un capteur entre la variation de la grandeur
physique qu'il mesure et l'instant où l'information prise en compte par la
partie commande. Aptitude d'un dispositif à répondre aux variations
temporelles du mesurande.
Elle est spécifiée soit par:
•
•
•
le temps de réponse (en statique)
la bande passante,
Fréquence de coupure ou fréquence propre
Un capteur est caractérisé par son temps de montée tm (ou tr : rise time) à
90% ou 95% : c’est le temps au bout duquel la sortie atteint 90% ou 95% de sa
valeur finale quand la grandeur d’entrée est un échelon.
100%
90%
sortie
entrée
tr
Exemple 1
Un thermomètre passe d'un bain à 30°C à un bain à 60°C ; le temps de réponse
à 90% de ce thermomètre est la durée nécessaire pour qu'il affiche : θ = 30 +
90% (60-30) = 57°C
Nous avons
Sx% = S0 + x%(S1 – S0 )
et
θx% = θ0 + x%(θ1 – θ0 )
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Chapitre 1 : Métrologie et généralités sur les capteurs
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Exemple : quelques secondes pour la sonde Pt100 ( capteur de temperature).
Exemple 2
Un thermomètre médical, gradué en 1/10 de degré, a une constante de temps τ
=10s . Ce thermomètre, dont la température initiale est T1 =19°C , est utilisé par
un malade dont la température est T1 = 39°C.
Au bout de combien de temps le thermomètre indiquera t-il 38.9°C
Quelle température indiquera t-il au bout d'une minute
Justifiez l'appellation 'à la minute' portée par ce thermomètre.
Solution
La variation de température appliquée au thermomètre peut être considérée
comme un échelon de T1=19°C à T1=39°C. Puisque le thermomètre est un
capteur linéaire du premier ordre, sa réponse va être :
T(t)=Ae-t/τ + solution particulière de l'équation complète
comme la grandeur à mesurer (température du malade) est constante, on
cherche une solution particulière constante, ce qui donne T=Tf, d'où la solution
générale :
T(t)=Ae-t/τ + Tf
Pour déterminer la constante A, il faut utiliser les conditions initiales ; si on
prend comme origine des dates l'instant où le thermomètre est mis en contact
avec le malade, à t=0 le thermomètre indiquait T1 :
T(0) = Ti =A+Tf d’où A= Ti - Tf ; finalement :
T(t) = (Ti –Tf) e-t/τ +Tf = -20 e-t/τ +39
Le thermomètre indique 38.9°C pour t= 53s. .
pour t= 60s, il indique donc : 38.9°C ‹ T
‹
39 °C ; comme il est gradué en 1/10 de
degré, on peut estimer qu'au bout d'une minute, on peut lire la température du
malade.
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Chapitre 1 : Métrologie et généralités sur les capteurs
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Exemple 3
Pour mesurer des éclairements
ε, on utilise un photocapteur délivrant une
tension U(ε). C'est un capteur linéaire du premier ordre, de constante de temps
τ, de sensibilité
σ = 0.1V/(W/m2). Dans l'obscurité, le capteur a pour tension de
sortie U=0. On soumet le photocapteur à un échelon d'éclairement ε1 , ε2 . La
courbe de réponse du capteur est donnée ci-dessous.
Déduire de cette courbe :

la valeur de l'éclairement
initial ε1 et de l'éclairement final
ε2.
la constante de temps τ du
capteur.

Solution
La variation d'éclairement appliquée au photocapteur peut être considérée
comme un échelon de ε1 à ε2.
Le capteur est linéaire, et sa réponse U est nulle dans l'obscurité (ε=0) , donc
U= σ ε en régime statique.
Il est supposé être en régime statique avant le début de l'échelon, donc sa
réponse au début de l'échelon est
U1= σ ε1,
d'où : ε1= U1/ σ= 3W/m2
En fin de courbe, la valeur finale correspondant au nouveau régime statique est
pratiquement atteinte, d'où : ε2= U2/ σ= 15W/m2
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Chapitre 1 : Métrologie et généralités sur les capteurs
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Puisque le photocapteur est un capteur linéaire du premier ordre, sa réponse va
être :
u(t)=Ae-t/τ + solution particulière de l'équation complète
comme la grandeur à mesurer (éclairement du malade) est constante, on cherche
une solution particulière constante, ce qui donne u = U2, d'où la solution générale
: u(t)=Ae-t/τ +U2
pour déterminer la constante A, il faut utiliser les conditions initiales ; si on
prend comme origine des dates l'instant où le photocapteur est soumis à
l'éclairement
ε2, à t=0 le photocapteur avait pour réponse U1 :
u(0)= U1= A+ U2 , d’où A = U1- U2
;
finalement : u(t)= ( U1 – U2) e-t/τ +U2 = - 1.2 e-t/τ +1.5
pour t = τ , la réponse sera donc u(t)= - 1.2 e-t/τ +1.5 =1.06 V ce qui correspond
sur la courbe u(t) à τ = 4ms.
4.2 Bande passante
C’est la plage de fréquence pour laquelle le fonctionnement du capteur est
correct. On lui applique une variation périodique de la grandeur physique
d’entrée, on mesure la sortie associée et on trace la sensibilité du capteur en
fonction de la fréquence (sensibilité dynamique). Ceci permet de mesurer sa
bande passante à -3dB.
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Chapitre 1 : Métrologie et généralités sur les capteurs
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Annexe: Le système international d’unités; unités de base
Grandeur
symbole
Définition
Longueur
L
m
Le mètre est la longueur du trajet parcouru dans le vide par la
lumière pendant une durée de 1/299 792 458 de seconde.
Masse
M
kg
Le kilogramme est l'unité de masse ; il est égal à la masse du
prototype international du kilogramme.
Temps
T
s
La seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation
correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de
l'état fondamental de l'atome de césium 133.
Courant électrique
I
A
L'ampère est l'intensité d'un courant constant qui, maintenu dans
deux conducteurs parallèles, rectilignes, de longueur infinie, de
section circulaire négligeable et placés à une distance de 1 mètre
l'un de l'autre dans le vide, produirait entre ces conducteurs une
force égale à 2 × 10 newton par mètre de longueur.
Température
thermodynamique

K
Le kelvin, unité de température thermodynamique, est la fraction
1/273,16 de la température thermodynamique du point triple de
l'eau.
Quantité de
matière
N
mol
1. La mole est la quantité de matière d'un système contenant
autant d'entités élémentaires qu'il y a d'atomes dans 0,012
kilogramme de carbone 12.
2. Lorsqu'on emploie la mole, les entités élémentaires doivent
être spécifiées et peuvent être des atomes, des molécules,
des ions, des électrons, d'autres particules ou des
groupements spécifiés de telles particules.
Intensité lumineuse
J
cd
La candela est l'intensité lumineuse, dans une direction donnée,
d'une source qui émet un rayonnement monochromatique de
fréquence 540 × 1012 hertz et dont l'intensité énergétique dans
cette direction est 1/683 watt par stéradian.
Tableau 1
15
Chapitre 1 : Métrologie et généralités sur les capteurs
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------2. Unités dérivées
GRANDEUR
FORMULE
UNITÉ
SYMBOLE
Angle plan

radian
rad
Angle solide

stéradian
sr
Surface
S = x2
mètre carré
m2
Volume
V = x3
mètre cube
m3
Masse volumique
 = m/V
kg.m-3
Vitesse
v = x/t
m.s -1
Accélération
a = v/t
m.s -2
Force
F = m.a
newton
N
Travail Énergie
W = F.x
joule
J
Puissance
P = W/t
watt
W
Pression
p = F/S
pascal
Pa
Fréquence
f = 1/T
hertz
Hz
Moment d'une force
Mt = F.x
Tension
u
volt
V
Résistance
r = u/i
ohm

Quantité d'électricité
q = i.t
coulomb
C
Capacité électrique
C = q/u
farad
F
Champ magnétique
B = F/(i.x)
tesla
T
Flux magnétique
 = B.S
weber
Wb
Inductance électrique
L =  /i
henry
H
Flux lumineux
 = I.
lumen
lm
Éclairement
E =  /S
lux
lx
N.m
Tableau 2
16
Chapitre 1 : Métrologie et généralités sur les capteurs
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------MULTIPLES ET SOUS-MULTIPLES :
MULTIPLES
SOUS-MULTIPLES
Facteur
préfixe
Symbole
facteur
préfixe
symbole
10 = 101
déca
da
0,1 = 10-1
déci
d
100 = 102
hecto
h
0,01 = 10-2
centi
c
1000 = 103
kilo
k
0,001 = 10-3
milli
m
106
méga
M
10-6
micro
µ
109
giga
G
10-9
nano
n
1012
téra
T
10-12
pico
p
Tableau 3
17
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