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Les resistances qui sont productrices de bruit thermique.
Les elements actifs (tubes, transistotrs, diodes ...) qui produisent des bruits particuliers
liés à leurs principes de fonctionnement.
Compte tenu du caractère aléatoire du bruit, pour être aisément détectable, le niveau du signal
doit être supérieur a la puissance moyenne de ce bruit. C’est ainsi que le seuil de détection est
fixé à un niveau tel que Smin=
B=
.K.T.
F. Le nombre
( >1) définit la valeur minimum
du rapport signal/bruit nécessaire pour assurer une bonne détection.
La valeur de la bande passante du récepteur n’est évidemment pas quelconque. Elle est
fonction de la nature du signal émis (durée d’impulsion
dans le cas d’un radar à impulsion
classique). C’est ainsi qu’on parle de filtre optimal (ou adapté) qui maximise le rapport S/B à
sa sortie.
Il faut tenir, par ailleurs compte des différentes atténuations que subit le signal. Ces pertes
sont essentiellement dues à l’atténuation atmosphérique ou de propagation (trajet aller –
retour) et aux équipements (liaison antenne –récepteur).
Si L représente l’ensemble de ces pertes, la potée maximum du radar en espace libre prend
alors la forme suivante :
LFFTK
GP
R.....4
...
43
22
L'expression ci-dessus est valable pour une seule impulsion. Elle fixe les conditions pour
lesquelles le niveau d'un écho unique dépassera sensiblement le niveau du bruit à la sortie du
récepteur. En réalité le radar reçoit plusieurs échos à partir de la même cible (nombre de
coups au but). Cela a pour effet d’améliorer les possibilités de détection du radar (processus
d’intégration des impulsions).
De façon générale G indique le gain de l’antenne dans la direction de la cible.
Il est évident que la présence d’interférences (brouillage, clutter …), vient limiter les
performances de détection du radar par l’augmentation de la puissance moyenne de bruit à
l’entrée du récepteur.