Telechargé par Côme Linsoussi

Teledetection et systeme dinformation geographique

ATP CnRS/CnES - TELEDETECTIOn SPATIALE
InTEGRATIan DES DonnEES DE TELEDETECTIon DAns un
SYSTEmE D'InFoRmATIan GEOGRAPHIQUE: SUIVI DE LA
mORPHOLOGIE ET DE LA DEmOGRAPHIE D'unE VILLE
RAPPOR T FInAL - AOUT 1987
,
... .i=
Volume l : SynTHESE
-1-
ATP CnRS/CnES - TELEDETECnOn SPATIALE
InTEGRATIon DES DonnEES DE TELEDETECTIon DAns un
SYSTEmE D'InFoRmATIon GEOGRAPHIQUE: SUIVI DE LA
mORPHOLOGIE ET DE LA DEmOGRAPHIE D'unE VILLE
RAPPORT FInAL - AOUT 1987
Volume 1 : synTHESE
oRsrom
Département Urbanisation
et Soda-systèmes urbains
Unité d'Infographie
Atelier de Télédétection Bondy
\
- 2 -
AVERTISSEIIlIDT
Ont participé à la r"édaction de ce rapport les membres de l'équipe oRsrom
:
- Département D: F. DUREAU. O. BARBARY.A. mICHEL
- Unité d'infographie: m. SOURIS
- Atelier de télédétection de Bondy: B. LORTIC
Les travaux photographiques ont été réalisés par 1. RAnnOU et A. AInG (Atelier de
Télédétection de Bondy).
Le présent rapport constitue un bilan des travaux réalisés de 1985 à 1987 par
l'équipe de recherche ORSI'Om sur le thème ·Intégration des données de
télédétection dans un système d'information géographique : suivi de la
morphologie et de la démographie d'une
ville·. Il s'agit de
résultats
intermédiair9S à n@ pas &ffUSf?r sans l'autorisation d@s [email protected]?sd@ C9tt@ @guipe.
- 3
-
ATP CnRS/CnES - TELEDETECTIOn SPATIALE
InTEGRATIOn DES DOnnn:S DE TELEDETECTIon DAns un SYSTEmE
D'IDPORIDATIOn GEOGRAPillaUE : SUIVI DE LA mORPHOLOGIE ET DE LA
DEmOGRAPHIE D'UnE VILLE
RAPPORT BnAL - AOUT 1987
Vol. 1. page
InTRODUCTIon
8
Les objectifs du programme de recherche
Le contexte institutionnel et financier
La cornposition de l' équipe ORSI'Om
Publications et notes de travail de l'équipe oRsrom
Liste des logiciels développés
7
8
9
10
13
synTHESE DES RECHERCHES ET PRInCIPAUX RESULTATS OBTmUS
15
1. Travaux réalisés sur marseille
2. Travaux réalisés sur Quito
17
38
Vol. 2, page
AIUlEXES mITHOOOLOGIQUES
1. Base de données et information géographique: l'extension du modèle
relationnel
7
2. Le ~stème TIGRE, un ~stème d'information géographique organisé
selon le modèle relationnel
21
3. Le point sur l'utilisation de la télédétection aérienne et spatiale pour
l'observation des populations citadines à travers la littérature
française et anglo-saxonne
29
4. Le point sur la télédétection urbaine à travers la bibliographie
française et anglo-saxonne
39
5. Plan d'expérience sur marseille
59
- 4
-
Vol.2.page
O. Etablissement d'une typologie de la morphologie urbaine à partir
d'une analyse de la mosaïque photographique de maraeille
65
7. Analyse de l'information intégrée dans la base de margeille
131
8. Intégration des données morphologiques et démographiques dans
la base de données sur morseille gérée par le système TIGRE
139
9. Données géogro.phiques et données satellitai~s: mise en oeuvre de
l'intégration et répercussions méthodologiques
151
10. Tirage de l'échantillon de travail sur ffiaraeille
159
Il. Enquête morphologie urbaine (marseille, 9-14 juin 1988) : collecte et
exploitation des données
167
12. Les indicateurs démographiques intégrés dans la base de données sur
marseille : définitions et variations selon le8 type8 morphologiquefl
179
13. Caractères démographiques et stratification morphologique. Analyse
statistique
191
14. mise au point des outils et de la méthode du test: sondages
équiprobables, estimation sans biais d'effectifs et de densités.
stratification morphologique synthétique
205
15. Estimations stratifiées de caractères démographiques
229
16. stratification morphologique simple obtenue
à partir de
l'information satellitaire
269
17. Tentative d'évaluation de l'efficacité des tirages aréolaires assurant
une bonne répartition géographique des unités sondées
279
18. Présentation des classifications de l'image Thematic mapper de
maraeille : descripteur "densité du bâti"
291
19. mise au point d'une typologie de l'occupation du sol à partir de
l'image Thematic mapper de maraeille. Etude des quantiles
rodiométriques des sous-ilots de l'échantillon
20. Atlas Informatisé de Quito (A.LGol. Termes de référence scientifiques
et techniques
400
-:5 -
Vol.2. page
21. Plan d'expérience sur Quito
417
22. Enquête morphologie Quito (Octobre-Décembre 1988) : collecte et
exploitation des données
421
23. Schéma de la démarche de classüication des 1gg manzanas de
l'enquête morphologie de Qui to
481
24. Enquête bâti/population auito (avril1ga7) : collecte et exploitation
des données
467
25. mise en évidence des réseaux de voirie sur une image SPOT
panchromatique. Etude de faisabilité sur Quito (EQUATEUR)
523
26. stratification et caractérisation des quartiers de Quito. Une recherche
en cours: l'analyse numérique des textures de l'image et des structures
urbaines (image SPOT du 26111187)
53:3
-
6
-
InTRODUCTIon
- 7 LES OBJECTIFS DU pR.OGRAmmE DE R.ECHl:R.Cm:
L'objectif général assigné au projet de recherche soumis à l'ATP est d' 9JC1.baréi;r un
outH permlfilttant 119 suivi de la marpholoqilfil ..t dlfilla d@mr.:yraphilfil d'unr9 vill.., qràe9 d
un .sy;stème d'Ùûarmation Ç"éographigue int9g:r-ant les données de télédétection.
Ce projet s'inscrit dans une dynamique scientifique particulière au sein de l'ORSTOm.
En effet, outre les membres de l'atelier de télédétection. il implique des chercheurs
travaillant sur deux programmes de recherche: "mise au point d'un système
d'information géographique' (programme débuté par l'Unité d'Infogrophie en 19&'3),
et "Utilisation de la télédétection pour l'observation des populations urbaines"
(programme engagé par l'UR 6 du Département D en 1985, pour une durée de quatre
ansl. Ces deux programmes se rejoignent sur une application commune: l'Atlas
Permanent Informatisé de Quito (APIQ. fin des travaU% prévue pour l'année 1900) qui
comprend, outre la production classique d'un recueil de cartes, un volet de
recherches sur la mise au point d'un observatoire urbain informatise. dont une
partie des données serait actualis" à l'aide de la télédétection (voir termes de
référence scienWiques et techniques en annexe 20).
La réalisation de l'objectif général du proçramme nécessite des travau:! approfondis
dans trois directions:
- Développement de modules spécifiques aU% données de télédétection. qui
rejoignent le système d'information géographique mis au point par l'Unité
d'Infographie de l'ORsrom
- Interprétation des images satellites à haute résolution en milieu urbain
- Relations bâti/population et sondages spatiaU% en démographie urbaine.
L'étape préalable à ces trois axes de recherche, qui sont développés simultanément
depuis le début 1985. est la constitution d'une base de données sur la ville de
marasille.
Le présent rapport final [ait le point des travau:! déjà réalisés sur les deux sites-test.
marseille et Quito. pour chacune des directions de recherches évoquées ci-dessus :
étant donné le calendrier des programmes dans lequel s'intégrant nos travaux, il
s'agit d'une synéhm prorrisai.re de nos travaU%, réalisée en grande partie à partir
des notes de travail et articles rédigés par les différents membres de l'équipe.
- 8 LE
con1'DCTE Ins"I1TUTIOnnEL ET FIIlAnCIER
Trois servioes de l'ORsrom participent au programme de recherches :
- L'UR
e du ~partementD. ·Urbanisation et socio-S1Jstèmes urbains·.
- L'Unité d'Infographie.
- L'Atelier de Télédétection de Bondy,
En outre. nous avons collaboré pour les travaux concarnant maraeille avec l'Ecole des
Hautes Etudes en Sciences Sociales (mESS), en la personne d'A. CHATELAln.
Quant aux partenaires équatoriens, il s'agit des institutions participant à l'Atlas
Permanent Informatisé de Quito (APIa) :
- Institut Géographique militaire (IGm).
- mairie de Quito.
- Institut Panaméricain de Géographie et d'Histoire (IPGH),
Outre les financements oRsrom (1988 = 134.800 F ; 1987 = 149.200 F) et le financement
ATP dont bénéficie le projet (92.000 F. voir descriptif des dépenses dans le rapport
financier ci-joint). ont été obtenus :
- un complément de financement par le Comité de Pilotage de la Télédétection en
CoopérQtion (ministère de l'Industrie et de la Recherche et ministère des Relations
El:térieures - CoopérQtion et Développement) : 172.500 F . Ce financement vient en
complément de la somme accord" par l'ATP (02.000 F), par rapport à notr9 demande
ATP de 267.500 F. La convention entre l'oRsrom et le Comité ayant été signée beaucoup
plus tardivement que prévue. ces fonds n'ont été disponibles qu'en novembre 1956.
- la fourniture à un tarif préférentiel de 4 scènes SPOT sur la ville de Quito: demande
PEPS reprise par le CnES, La ville de Quito se trouvant à cheval sur dEnD: scènes SPOT. le
CnES finance les vues verticales en panchromatique et multispectral ; les vues
obliques demandées dans le projet PEPS pour travailler en stéréoscopie sont
finan~s
scénes
par l'ATP et le Comité de Pilotage de la Télédétection en Coopération. Les
prévues
ont
été
enregistrées
malheureusement. la livraison
en
Juin. Août
et
novembre
198e
à rORSTOm des donnees commandées a
particulièrement lonque (de mars à fln mai jga7)
;
ét~
- Q -
LA COmpOSITIOn DE L'EQUIPE ORSTOm
UR 6 du Déportement D (Urbanisation et socio-S11stèmes urbains)
DUREAU
Françoise,
chargée de recherche ORSI'Om, géographe-démoçraphe.
Responsable du programme sur "L'utilisation de la
télédétection pour l'observation des populations urbaines".
BARBARY Olivier, allocataire de recherche mRES, statisticien. Participe au
programme depuis Juin 1985. Sujet de thèse : "Elaboration de
plans de sondage pour l'estimation de données spatiotemporelles, en prenant en compte les informations fournies
par la télédétection. Application aux données démographiques
en milieu urbain des pa'Ys en dévèloppement. "
mICHEL Alain, allocataire de recherche mRES, urbaniste spécialisé en télédétection.
Participe au programme depuis Décembre 1985. Sujet de thèse:
"Télédétection et observation suivie de la morphologie et de la
démographie des villes des pays en développement. mise au
point des méthodes d'analyse des images satellite à haute
résolution et évaluation des informations fournies par ces
images."
Unité d'Infographie
SOURIS marc. ingerueur de recherche ORSTOm, mathématicien -informaticien
reeponBable de l'Unité d'Infographie depuis 1983.
PELLETIER Françoise, inqénieur de recherche ORSI'Om, cartographe-informaticienne.
Al1TIGEOL Immaculée Conception. technicienne ORSI'Om, chargée de la digitalisation
des cartes.
Atelier de Télédétection de Bondy (ATOB)
LDRTIe Bernard, responsable de la formation à l'ArOB. spécialiste en télédétection.
RAnnou Isabelle, technicienne ORSI'Om, photographe.
(En outre. J.m. EBERHARD a participé de mai à juillet 1987 aux travaux sur l'image
SPOT de Quito, dans le cadre d'un stage de DEA à l'ArOB ; il a rédigé l'annexe 25 du
présent rapport)
- 10PUBucAnons n n0TD3 DE TRAVAIL DE L'!:QUlPE ORSTOm
~uvt'1nt être consultés au Npartt?.m,gnt.l) de l'ORsroln. 3() rue dt? Charonnt? 75011
PAll.lS)
Articles
DUREAU F. et. GUIl.I.AUnU: A.. IG84. - La démographie depuis l'espace: un nouveau
système d'observation? Paris. 5I'ATECO n· 38. pp. 5-46.
DUREAU P.. 1980. - A propos du traitement inIormatique de données localisées. Une
expérience en cours : télédét.ection et. observation des populations
urbaines. Paris, ORSI'Om, collection Colloques et séminaires,
numéro sur le traitement des données localisées. pp.263-288.
DUREAU F. et BARBARY 0 .. 1Q87. Pour une méthode de collecle démographique en ville
intégro.nt la télédétection spatiale. A paraître dans la collection
Informatique et sciences humaines. EHESS. 42p.
SOURIS m .. 1986. - Systèmes d'information géographiques et bases de données ..
Paris. ORSTOm, collection Colloques et séminaires, numéro sur le
traitement des données localisées. pp. 29-87.
Communications à des colloques
DUREAU F. et GUIl.I.AumE A.. 1985. - La population dans l'espace. Télédétection et
observation
démographique
des
villes
des
pays
en
développement. Communication au XXe congrès général de
l'Union Internationale pour l'étude scientifique de la population,
Florence (Italie). 5-.12 Juin 1985.
DUREAU F., LORTIC B.. mICHEL A.. SOURIS m., lQ87. - Télédétection et système
d'information géographique. Communication au Forum Internationa.l
de l'Instrumentation et de l'Information géographiques. Lyon (Fr-ance).
10-13 Juin 1987. 15 p.
DUREAU F.. LORTIC B., mICHE!. A.. SOURIS m .. 1987. - Informatique, télédétection et
observation des populations urbaines. Une recherche en cours à Quito
(EQUATEUR).
Communication
à
la
Primera
Conferencia
Latinoamericana sobre informatica en geografia. San José. Costa Rica.
5-9 Octobre 1987.
notes de travail non publiée
me
sont pas citées dans œtte jjsie les noies les plus rt:k9ni6'S jnt~ dans 16
rappart .lJna1 Arp. qui con.sliiuené les anneres 13 à 1 ï': lf)..22 à 28)
Equipe oRsrom (UR 406. ATOB, Unité d'infographie). 1988. -Intégr-ation des données
de télédétection dans un système d'information géographique :
suivi de la morphologie et de la démographie d'une ville. Rapport
intermédiaire - Avril 1988. Paris. 190 p.
- Il -
BARBARYO., 1985. -Projet de thèse de mathématiques appliquées am: sciences de
l'homme, sous la d.irection de m. BARBUT, EHESS. Sujet :'Elaboration
de plans de sondage pour l'estimation de données spatio-temporelles,
en prenant en compte 168 informatiorus fournies par la télédétection.
Application am: données démographiques en milieu urbain des pavs en
développement'. Paris, 2Op.
BARBARY O., 1988. - Apport d'une su-aillication morphologique des district.s InsEE
de recensement dans l'estimation par sondage des effectifs de
population à marseille. Quito. 47 p.
DUREAU F., 1986. - marseille: recalage géographique. Quito, 6 p.
DUREAU F., 1988. - marseille : tirage de l'échantillon de travail. Quito, 9 p.
DUREAU F. et mICHE!. A., 1986. - Quito: enquête morphologie urbaine. Irusu-uctiorus
am: enquêteurs. (2 versions: français et espagnol). Quito, 19 p.
DUREAU F., 1987. - Quito: enquête bâti/population. Instructions am: enquêteurs. (2
versiorus : fronçais et espagnol). Quito, 27 p.
mICHE!. A., 1986. - Projet de thèse de géographie, sous la d.irection de J.P. RAISOn,
EHESS. Sujet·: ' Télédétection et observation suivie de la
morphologie et de la démographie des villes des pays en
développement. mise au point des méthodes d'analvse des
images
sat.ellite
à
haut.e
résolution
et
évaluation
des
informations fournies par ces images' . Paris. 9 p.
mICHE!. A.. 1988 (et version actualisée en 1987) - Le point sur la télédétection urbaine
en 1986 à travers la bibliographie française et anglo-sa:z:onne sur le
sujet. Recueil des fiches de dépouillement des articles et ouvrages.
ORSI'Om, 49p.
mICHE!. A., 1987. - mise au point d68 méthodes d'analyse des images satellite à
haute résolution: étude statistique du descripteur 'densité du bâti'.
présentation des c1assiiicatiorus. (Image Tm ID:arseille 1983). Paris, 99 p.
R.apports de mission
BARBARY O. et DUREAU F., 1986. - Rappport de mission montpellier 18-19 février
1988. cnusc et maison de la Géographie. Paris, 6p.
BARBARY O., DUREAU F., LORTIC B., mICHE!. A., 1986. - Rapport de mission marseille.
9-14 juin 1986. Paris, 3 p. + ann.
DUREAU F; et BARBARY O., 1987. - Rapport de mission Paris et Lyon. 25 mai - 28 juin
1987. Quito, 5 p. + ann.
LORTIC B., 1987. - Rapport de mission Quito, 31 décembre 1988 - 18 janvier 1987. Paris,
5p.
- 12-
mICHE!.. A .. 1988. - Rapport de mission Quito. 16 septembre - 17 novembre 1988. Quito.
7p. +ann.
SOURIE ffi .. 1988. - Rapport de mission Quito. 8 - 22
décem~
1986. Quito. 5 p.
SOURIE ffi. et DUREAU F.. 1985. - Rapport de mission en Equateur. 15 - 29 mai 1985
SOURIS) et 19 - 26 mai 1985 CF. DUREAU). Paris. ?RSfOm. 6 p.
cm.
- 13USTE DES PlunCIPAUX PROGRAmmES DEVELOPPES
Calculs statistiques et tests des techniques de sondage
Programmes développés sous DBASE III. sur IBm AT. pour les trava'lD: statistiques et de
sondage menés à partir des données du recensement de 1ga2 à maraeille :
COVAR
Calcul des covariances et coeiIicients de corrélation entre deux variables
sur une base de sondage.
CROSTRAT Génération du code d'appartenance aU% strates (variable de stratification
au sens de VARECH) pour une nouvelle stratification croisant deux
stratifications prée:ristantes.
GEnSTRAT Génération d'un code d'appartenance aU% strates spatiales (strates au
sens de VARECH) d'après les coordonnées géogro.phiques des unités de la
base de sondage (latitude, longitude). Déiinition de la taille des mailles de
la stratification spatiale, puis affectation des unités de la base am: strates
spatiales.
InERTIE
Calcul de l'inertie, au sens de BEnZECRI, de variables dans une base
stratifiée (sur le total et par strate).
PRGInOY
Calcul de5 moments (moyenne. variance. écart-type) de variables
dans une base de sondage.
TESTVARR Calcul exact de l'estimateur
par sommation sur tous les
échantillons possibles.
n=5; n quelconque. mais ne peut pas pratiquement dépasser 30.
VARECH
Calcul, d'après des données exhaustives sur une base de sondage. des
variances d'estimations obtenues avec diverses techniques de sondage
stratifié ou non. Estimation de totaux. de moyennes ou de quotients.
Quatre options :
1. Plan éqUiprobable. estimateur sans biais
2. Plan équiprobable, estimateur par le ratio
3. Plan à probabilités inégales. estimateur sans biais
4. Plan à probabilités inégales, estimateur par le ratio
- 14Calculs statistiques descriptives et traitement d'image.
?r09ramrn~s développes
CC1nF1JS
en Fortra.n ï7 sur mm! 6.
C0n... ~
. pcre une irrl.a.ge cl'~ssée a.vec ur~.e lr.tla.'ge d.e
reffr-er.:..:e.
Gér'~ère
url.e
m'J.triCe de Gon.fllsion mnsi qu'une 1mGge bina.ire (pixel bIen 01.':' rtL'J.I ,::lGzséJ.
Calcule en [Qnction d'une zone et pour une image la matrice àes
cooccurrences, des paramètres et génère une image du m,t<Âge. La. dist<:mce
amSl q,ue l'cnenr.oJ.t1on sont pGr'J.métra.bles,
?::ECOm. Génere une lm'J.'le de la. dist'J.nce 'J.U pomt cont,~ur le plus pnche et ferme
COOCU?
HISQUA
HI5TOB
?:Lrrl
Mfiche sur Tektronlz 4014 les qucmtües d'une zone
.Aifi,:he sur ter.troniz 'iOiot l'histogrc.mme d.'une ::cne,
."''''a:
hln""
"",,"'J
.Lw
... ...,
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-,"1'''''
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::J.J rl~<:
..-1,.........
•
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.1rJ.('·_'·J.·':_::,Q•._~.· r""..':'.'l'.'J..l,Q.I"f..e.
_ r .·t
':<. + ,)U - 2 ecarts-trIpe et s'J.ns reetalement
Afflcr,e sur Ter..r.romz 4014 les éléments Imét1lres peur un ensemble de
valeurs de pIzels,
,JUAnn Calcule 1·J. repartltion des quantlles d'éqUlpopulatlon pour ,:haque zone: -::ree
un fichier permettant la visualisatIon d'un histogram.me par zene.
RADLA.n Transforme une image comp'J.ctée en une image m<J.tricielle.
RE:GRES Génère une ima.ge par combin'J.is,:m linea.lre de can":lUZ,
SEBEST
Cl'J.sse des plzels ou les zones en. [onction de la distance d.e Sebesten
(méthode bart-lcentrique),
3CUAIT Ajoute ou enlève des plxels sur une lmage bm'J.ire en [,:mctlcn. '.:le
corJlgurabons prédéfinies dans un vOlsir.cl.ge 3"3.
C':Jl·::ule des st':Jtistiq\.:.es descriptlves p':J.r zone et pŒ' mod<J.lü4.
TE<TU"R (~enère une image de 1'ec'J..rt-tgpe lOC-:ll et de la mOTJenne dans un V01smrJ.ge
3"3 ()u 5'"5:
réétc.lement mm-mAX, + ou - 2 écarts-tTJPe- et sans
réét'J.lement.
mrrl-ffi.A
u.:.n : me-dule du sTJstème de g':?stion de base de données TIGEP.. pel~rnettcnt
la :rèGtion
d'un attribut da.ns la base en fonctIon des statL:l"tlques desCri?tlves
radiométrlque des zones cç'nsldérées.
-
15-
SynTHESE DES RECHERCHES ET
PRInCIPAUX RESULTATS OBTEnus
- 16-
Dans les pagt*! qui suivent, le lecteur Uoouvera. une tenta.tive de synthese des 1:ra.va.u:::
réalisés depuis 1985 à mi-87. Cette sgnthèse se présente sous forme essentiellement
graphique: série de schémas roppelant les phases de la recherche, illustrés par des
documents photographiques (l). Pour chaque partie de schéma, sont indiquées les
références d'annexes et de photographit*! ; les annexes, NlSsemblées dans le volume 2
de c-e rapport. détaillent les 1:ra.vau::: effectués et les r-ésultats obtenus.
Que ce soit dans la synthèse graphique ou dans les annexes, l'accent est mis sur la
problématique propre du pf'09T'C1Illme de recherche, c'est à dire la mise au point d'une
méthode de collecte de données .démographiques en ville inté9rant la télédétection.
Au stade où nous sommes actuellement, nous disposons déjà d'éléments pour la mise
en oeuvre d'un sondage stratiIié sur image satellite Thematic mapper : les
développements réalisés en télédétection permettent de classer l'image de façon
satisfaisante sur la densité du bâti (paramètre essentiel de stratification pour une
enquête démographique). et les recherches en sondages aréolaires ont mesuré
exactement le gain de précision apporté d'une part par la technique de tirage
systématique sur grille, d'autre part par une s1:ra.tification sur la densité du bâti, ou
sur une typologie de la morphologie urbaine. L'ensemble des résultats confirment la
pertinence de la méthode de sondage aréolaire stratifié sur image satellite pour une
enquête démographique.
mais, nous voudrions insister içi sur le caractère plus général de certains résultats :
plusieurs résultats
méthodoloqiques
dépassent la seule
problématique
démographique et sont applicables à bien d'autres domaines. Trois acquis majeurs
méritent d'être rappelés:
- Etendre la gestion relationnelle au::: données géographiques permet d'intégrer en
tant que telle la variable de localisation d~ le processus de gestion informatisée et
d'interrogation. Passer par la localisation pour mettre en relation des données
autorise l'intégra.tion et le 1:ra.itement d'informations géoçra.phiques d'origines et de
caractéristiques diverses (dans le cas de margeille : données démographiques
inscrites dans le découpage mSEE, information morphologique correspondant à des
zones homogènes, image Tm, et données terroin connues sur un échantillon d'îlots)
- Disposer d'une base de donnét*! localisées gérée par un système d'information
géographique comme TIGRE constitue un outil très puissant pour le développement
méthodoloqique en sondage aréolaire. Ainsi, avec la création de la base de données
sur marseille gérée par TIGRE, comprenant une connaissance exhaustive sur la
morphologie et la démographie, nous sommes dans une situation idéale
d'expérimentation.
- L'intégration de données localisées dans une base gérée par un système
d'information géographique favorise l'émergence de nouvelles méthodes d'analyse
en télédétection. La conjonction d'un S.I.G. et de données de télédétection permet
facilement de développer deu::: approches indispensables en télédétection: d'une part
considérer le pixel par rapport à une stratification de l'espace (ex: altitude, pente ou
pluviométrie). d'autre part considérer des objets prédéfinis (ex: l'îlot dans le cas de
marseille) et enrichir la connaissance de ces objets par une approche contextuelle de
la radiométrie, comme l'agencement géométrique et radiométrique dans la zone, ou
le calcul de la valeur d'un indice pour la zone.
(l) Ecran RADIAnCE: photos marseille 3.1,4.1 à 4.6, 5.1, 5.2,6.1,6.2,7.1 à 7.4, 7.9, 7.10.
PERICOLOR 1000 : photos marseille 6.3, 7 (ima.ge Tml. 7.5 à 7.8; Quito 9.1 à 9.10.
Les photographies de terrain ont été réalisées à marseille par toute l'équipe, à Quito
par A. DUBERT. Les tirages de la mosaïque de marsaille et des images satellite ont été
réalisés à l'ATOB par 1. RAnnou et A. AInG.
- 17-
1. IRAVAUX SUR IIlARSEILU
Après une phase de travail consacrée à la constitution de la base de données et au
tirage d'un échantillon de travail de 80 îlots {schéma. 2). les trois directions de
recherche de notre programme (intégration des données de télédétection dans des
bases de données localisées. téléd.étection 1.lrbaine. et sondages spatiaux en
démQ9rOphie urbaine) ont été menées en parallèle, leurs résultats se conditionnant
mutuellement (schéma. 1).
En télédétection urbaine (schéma 3), outre l'évaluation de la précision du recalage
géoçraphique, les travaUJ:: ont d'abord porté sur l'ertraction de l'information sur la
densité du bâti; ce n'est que dans un second temps que les recherches se sont portées
sur l'établissement d'une typologie de l'occupation du sol à partir de l'étude des
quanti les radiométriques des ilots. Les traitements ont été mis au point sur
échantillon, puis appliqués à l'ensemble de l'image ou à un autre échantillon. On a
procédé à une évaluation Sl,1stématique de toutes les classifications pratiquées, en
construisant des matrices de confusion entre les résultats des classifications et la
référence issue de la photo-interprétation contrôlée par des relevés sur le terrain.
Pour l'ert.raction de l'information sur la densité du bâti. 7 classüications ont été
testées; en dehors des différences d'efficacité selon les techniques de classification,
les résultats montrent qu'il est plus pertinent et plus ei!1cace de classer des zones, içi
les îlots InsEE, que des pixels. Passer d'une clasifico.tion de pixels à une classification
de zones améliore les différentes classifications de près de loo~.
L'intégrcltion données de téléd.étection/informations géogro.phiques est illustrée
clairement par la série de photQ9rOphies 7.1 à 7.10 : utilü,ationd'informations
géographiques exogènes pour la détermination de la procédure de classification et de
ses parcmètres, classification de l'image Tm par calcul au sein de zones définies par
un découpage géographique exogène. et créo.tion d'un nouvel attribut dans la base de
données 'la densité du bâti par îlot extraite d'image Tm'.
En ce qui concerne les sondages spatiaux en démographie urbaine (schéma 4). trois
séries de test ont été menées:
- compcrcison de 4 techniques de sond~e sur l'ensemble des co.ractères
démoqraphiques sélectionnés et mesure du gain de précision apporté par une
stratification en 9 types de morphologie urbaine.
- mesure du gain apporté par une strcillication sur la densité du bâti issue de
l'image satellite,
- évaluation de l'efficacité du tirage aréolaire Sl,1stématique assurant une
bonne répartition géographique de l'échantillon.
Le tableau récapitulaill (schéma 4) met clairement en évidence l'intérêt du tirage
systématique sur carte (c.a.d. image satellite classée), et d'une straillication sur la
densi té du bâti en 3 classes issue de l'image TIll : une telle procédure permet de
diviser la variance de l'estimateur par un facteur de 1.5 à 4.5 selon le caractère
.démographique considéré
-18 -
SCHEmA 1
PLAn D'EXPERIEnCE
SUR mARSElLLE
COnsTITUTIOn O·IJn.E !SAliE DE oonru:œ
RELATiOn moll. FHOLOOIE
2:1 attrlbul. ,..... d ..
I"anall/". Vl8ueU. d'un.
mOllClqu. au 1 a~
.t. d. contrOl•• lerTaJ.n.
Implanlal.lon _paliale:
~ zon." marphol'>qlqu..-m.nl homoqén. .
1!nAG! THtrnAlIC: !nAPPER.
1'......, ... 10G:3
Il CCU\auz, peu" pu.l d. JO m
RC-ATlOn OEmOORAPIiI!:
i. 7 altMbut. UUIU8 du
recen".m.nl d.. L0&2
Implanlalll,n spallale
~ dl.. lrlcU d.
t"'eCentlem.nl
8T1lAnnCATlon DE LA ZOnE D'ETUDE
g TYPES mOIlPHOLOGIQUES
m
Âna.hJ." (Qc'torleU. . d . . cOI"Tgepondane-
.t Cla.8.,Ci=l.Iorul Asc.ndanl".. Hi .... archiqu. .
--
CQrc!ctért.aUon d. el!aqu. slral.
1
~
(Ph.:!»
~
nRAGE D'un ECHAnTILLOn DE TRAVAIL
ca 80 <1.I.tMcu Insu d.. r"9C.." ".. m .. nl.
NlFé•• nlaW d •• ll/pe. d. morpholoq,.
prM.nu dana la ::.on. d'élud. (lauz "'•
..ondaq•• 2.31 li)
~
~
COLU:cn O"lIlPOllmAnoru; mOIlPHOLOGIQUES
COmPLEJJ1EI1TAJRES SUR LES 50 ILOTS DE
L'ZCHAnTILLOn
tnqu.t. mcrpholoql. mar•• IU. - ,Juin lQOC
t
Iléfer.nc_ de terrain sur 50 net.
1
~
mETHOOES 0"OCT1ZACT10n D"lIlPOllmATIOn
D,ELATlVE A LA mOR.PHOLOGIE UIlBAlnE
SUIl ImAGE TlIEmATIC mAPPUI.
...
F·...
~
1---------------[
1. btraclit.n d .. l'inlartnatlon lrUr la d ..n.,le du bâti :
f'
apres élude d ... "9qr",,sslon. (rad",mélrl" et lntur.).
t ... ta (sur I".. ns.mbh. d. \a zan. d·étud.) d. c:a:ssltl~
-caUona init.ialisée. SUT' l"échanllilon d.e ao iloU!. et.
r:','
évaluation quant.J!lé. de l&l.U'" eHJCaclt.é.
f
i
l
,=:~::::::~:':,:~~:,
bas".
sur les quantlh...
m.t..hado. d. c;]as.,tleatlon
radlomélrlqu..
ImAGE&fFo..urr
1.,
t·
f - - - - - - - - I,'
1. CQmparai.on de 4 lftC'hniqu. . d • • ondaq.
t
,1
l'ensembl. d •• caractère. dêmoqrQphh~u.S
.élecllonnés et
du Qaln d. prolelslon dû
à la .tral1.:'ica.t.ion mcrpholOQlqU. en g c!ae':S..
rl
rf
2, m ......... du Qaln apperté par une ..lratltlcatlon
liI'Ur
LES POSSrLULITA"S
.... O"FOEnrIFICA rlOI] Dr
CLS YARLA8L&SSUR - - .
,. r
m.~.
d.l"ImaQ" .at.lllt" sur un <:rI té... densIté du !:>dt,
L "ETnCACIrr D.F.S
-'--LOGIOUCS POU}'!
L"=mATIOnOr
.POPur..ATIon
1
f
..d.-YARIABLES mORPHO
"'ci"'---
3. Evaluat.:r.on d. l'.({icQClt._ du l1raq. ar...,lau·.
~.lémallqu. aSRUrant un. bonn.. r"p'>rlltlon
~aph1qu.d. l'échanllllon
c
l
TECHnIaUE DE GOnUACli: InTy.GI.lAI1T L'U'U'OllmATIon
mOIlPIIOLOGIUIH. l!XTnAITE Dl! 1:lffiAGE IiATELLlTE
1
!
1
~!
c
gl~2J_~. .".",. ", . ;".~-:, . . WoirdOS:~:~ LJ
I
~
TZBTB mETHOOES DE SOnDAGZ
,.....
1
-lQ -
SCHJm)A 2
COnsTITUTIon DE
LA BASE DE DOnnEES
SUR mARSEIllE
SELECTIon DE LA ZOIU: D'ETUDE
soit 3SH districts de recensement
<B)
AnALYSE VlsunLE DE LA mOSAIQUE
PHOTOGRAPHIQUE AU 1/2:5.000 (lQa2)
- Zonage en ~ un1tés d'égale apparence
- CQl'"Qctérlsc.tion de chaque zone par 11
desc:Mpt.~ Inorpholoqiquea
r
<Eh. 2.11 :;:j2::>
llECALAGE GEOGlZAPHIQUE DE L'ImAGE Tm
CA. en...;
-
par l'I.G.n. Ilelon une proj9Ction LAmBERT III
~
AllALTSE TYPOLOGIQUE DE LA
mORPHOLOGIE UllBAInZ
Analqse C~:torielle des c~spondcnces
Classiiicauon Ascendante Hiérarchique
"
strat1!ic:aUon de la zone d'étude
s.lon Q t-qpes znorphologiqueos
r
•
PlZEPAnATIOn DES FOnnS CARTOGRAPHIQUES
A naml!:lZISEll
Report
d~s
contours des :542 zones morphologiques
sur ccrto IGn au 11'Z:3.C'OO
Report d_ h:niles des 3534 districbJ de r9Censemenl
sur plan ICOREIIl au 1/5.000 et 1/2.000
Qi1:~~l~
~
~
nummISATIOn DES rOnDS CARTOGRAPHIQUES
Li:nites II""..EEE: nu:nérisation en 26 feuilles
Zona.;'!! morphologique: nUInér1sation en l (eu11le
<:Eh.
1.51
5i:
2.~
1
!•
1
~1
~l
SAISIE DE L'IIlPOUmATIOn DESCUIPTIV'E
Relation morphologie: 25 attributs
Relalion population: 17allribuls
~.l.~~
@>
InTEGRATIOn DAns LA BASE GEUEZ PAR LE 5Y5T'EID..:t TIGR.E
Bels. de données localisées 8xhaust.iTee sur
reZUleznbl. de la zone d"étude : relationmorpholoqie et démoqraphie, iznaqe n;n
.Œ.
4.1. à. 4.6 1 ? l à
e~
"c
1. InTEGRATIOn DES DOn.n.n:S
DEmOGRAPHIQUES DAns LA BASE
DE DOnnEES SUR IDARSEILLE
'.J
If
<fI . . ,
.....
@+
01
0\
+
..
2. Extrait de carte ICOREffi, sur la mêm.e zone
1 . Extrait de carte InsEE
3. Tracé des limi tes d'îlots
InsEE sur les plans ICOREffi
5.
Restitution sur table BEnSOn
des limites d'îlots InsEE, apr-èl
digitalisation en 25 feuilles.
et intégration dans la b03e
gérée par TIGRE
4. Indicateurs démographiques
intégrés dans la base
Tgblequ 2 - Relation oos>ulation. Uste
d~
attributs
1. Population municipale
2. Population sans double compte
3 . I1omb~ de ménages ONiina.iNts
" . I10mbnt de ffi9nag&S coll9CWS
~ . Population com pt.ée à part.
O. nombre de r'13sidenœs principales
7 . I1om~ de ré-sidences 3econd~
8 . nombnt de logements vacants
g. I10mbre d'immeubles
10. Pourcent.ages d'étrangers (Hommes ... femmes)
Il. Pourcentage d'étrang.ors (Homme3) 19 ans)
12. Pourcentage de chomeur-s (Hommes) 1Q ans)
. 13. Taille moyenne des ménages
14. Pourcentage de ménages d'une personne
15. Pouroentage de ménag&s de 6 peNlonn~ et plus
16. Pourcentages de 0-4 ans Nvolus (Hommes ... fem.meos)
17. Pourœnt.a~e de 50 ans et. plus (Hommes ... femmes)
VILLE DE MARSEILLE - Mission Aérienne IGN - 1/25 000 - 1983
Mosaïque non controlée ATOB - Echelle : 1/100 000
2. AnALYSE VISUELLE
DE LA mOSAlQUE PHOTO.
DE mARSElLLE (Août 1982)
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--",~'~~~'.._\.,.....
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1, Délimitation des zones
d'égal~ apparence
2. Description des zones d'égale apparence
(liste des descripteurs)
Tableau 1 - Relation morphologie. Uste de.! at'.r!but.3
1 . numéro de zcne morpholOQ1que
2, DensIté
:3 . Surface minimwn de l'élément lXiti
4. Surface ma.rimum d.. l'êlém&nt lXiti
5. Forme de l'élément lXiti majontaire
o. Longueur de l'êlément bâti majoritaire
7. Largeur de l'élément lXiti majoritaire
8, Valeur dominante du lXiti
Q . Valeur sous-dominante du bâti
10. Valeur dominante du non bati non Y'olrle
Il . Valeur sou:l-dominante du non lXiti non voi.ri<!t
12. Hauteur du lXiti
13. SUrface de l'élément lXiti majoritaire
14. Rapport longueurllargeur de l'élément baU maj<lrit~
15 à 2'l : Attribu l:l 2 à 'l, <!tt 8 à 14 s<!twllées et r=odés
25 . Type morphologrque (8 types. non bâti)
-
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i':::'~;k;!t
3, Restitution sur table BEnSOn du zonage
morphologique. après digi talisation et
intégration dans la base gérée par TIGRE
3. TYPOLOGIE DE LA mORPHOLOGIE
URBAInE DE mARSEILLE (établie à
arUr d·une anal se de la Inosal
2
3
4
5
6
7
8
9
Cenlre Ville dense
cr l rs Indus t ls
Grands ensembles • habItation
. Petits nnmeubles d'habItatIOn
. Zones pavl1lonnU1res
_Zones pen-urbU1nes peu denses
Rellquat morphologIque
Zones densèmenl bâliea de
grands b<ittrnenls élevés
Zones non bâtIes
Type 2 _QuartIers IndustrIels
Type 1 Centre vIlle dense
~
Type 3
granda
ensembles
d'habItation
Uf
Type 4 , Petl ts lmmeubleé
d'habltalJOn
~
l
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1
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L,:::
TtJpe 5
r
M
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~ones
Il . nnClr s
-T,Jp<?
e
Zones d'O'nsém.en bot es de
']Tonds bô't1ITlents élevés
~
.---
4. EXEmPLES D'InTERROGATIOn
DE LA BASE DE DOnn.E~Jl1L
IDAR8EILLE AVEC LE BYBTf:m f:
TIGRE
L
Création d'une image monothémaUqU(
dans la relation "Populatlon", après
cl ss1ficatio des valeur
El l'al\.r1but
"Dansi é de population" ne classea
Création d'une Image monothematique
don~ la .elallo
-morphologie', pour
'0 lnb t ·Donsllé du bâtl"
3.
Création d'une Image monolhémauqu(
dans la relation "Population", après
classihcalion des valeurs de l'attribut
"Pouroentage d'étrangers· en 6 classes
4,
Créat.lOn d'une image rn.onothémaUqu
dans la relation "ffiO!"'phologle". pour
l'attribut "Couleur des toi ts"
(4 modalités)
.,
J
Créa bon ct 'une lmag'
monolhématlque
dans la relatlon
"Population", après
claeeihcaUon cloo
valeurs de l'aUrlbut.
• ~ de ménages d'unE
personne" en 3 class,
1
e
Création d'une nouvelle relation par
jOln ure géométriqUe des relat ons
Populat.lOn" et. ~morphologIe· . on
ob ent une lmage multllhémaUque
à g modal1tés
5:-,L':ECHAnTILLOn DE TRAVAil
SUR. IDARSEllLE (60 ilola Insu
. .J
!.
Localisahon cl a
2. Repartit! n des 80 îlots p
0 îlo
ty
B
de l'échanhllon
de morphologIe urbaine
6. COHEREnCE GEOGRAPHIQUE DES
DOnnEES InTEGREES DAns LA BASE
SUR mARBEILLE
Cohérence géographique des contours
dE>s zones morphologiquesssues de
J'analtlBe vIsuelle de la mosalque, et des
contours des lioLs InSEE de recensement.
2 Cohérence géographIque de l'image Thematic:
ffiapper et du zonage morphologIque
(superposibon du canal 'i seuillé el des
contours des zones morphologiques)
3. Compœlltlon colorée canaux (I, 4,7) de l'image Thematlc
rnapper grossissement xô sur Pel' color 1000 montrant
le décalage d'un pixel entre ::anaux
- 2<:l -
SCHElIlA J
EXnl.ACflOn DE
L'In.FO~mATIOn
SUR
rr
-.,
TESr IH:CALAGE GEOCR.I\PHIOUE
DE l-lmAGE rm
SU?""rsi ~on du canal 4 rm
8.AS!: DE oon..'U:ES CEREE P.\2 LE S"GTElIlE nGRE
~-----i.>!
)mAGE.Tl-rEillArlC GlAPFl::R:
CAI1.AUX
·.':':-:0
1. d'.J d~-:ol..lpa.;oi' [;:"'..3:::: r~?Qrt.j sur pt~r'.3
B.R.U"CS.·::-:·.
IoaO'e
Thomatlc
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-:::im'AGE'1':Enstr'E pu llAl'( :-:
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ni~;:Frrrn~r8~/
:::ù:ÎL~èii~ÙE·S·~b·ILbr·s InSE'E',
aOAnn:'lCAtlOn DE L'UCCUPATIOn
DU SOL O'APIHS ~nc.u~r~ n:O:2.,A[n
ET PHOrO-A~;;UErtn.=:5 1/8.000
..
Pour chcc~:'\ ..:!'!'3;'3 aSvu~ ... no~· (-=. c.d .
:::::::: ~.~: !;):C:~~~~(r.i?~:::::::::
:.:~":~:::.~::::::::::~'
....Jf--to : l.m~GETFri:.m.A n<:;çnA?P!1?- :.
2!:CII.LAGE: mrEllCAnAUX DE l'ImAGE t'm
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l'image Tm la cart" dEt r"f"c-ence
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la micr.• image)
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L.~_P~i'j:::.:::~.::.2=-
R~!a~ioa
REtIaUon
=orphologi ..
mapp~r
II'5.0c0
ICOR!:..11. d''1i'.a!:s'; ::.u : /"2000 et
2. du :0<\"''1. m"oc-phol""1iqu .. c-.. pcc-t.; sur
cart~ [G[\ au 1I1.S.c<"'C.dtc,tallû à la
I[l.!"ORIDAnons OOC,PHOLOG:OUCS
[;ua L·ECH.AnnLLOn De GO ILors
PIH:CI5~G
::~.::::::::::::::::::::::~:::::
S~Uitld ~t:
LA DE.I1Sl TE DURA
Image Thematic
IDaop-ar- de marseill!l
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·:-lm:.J\S=: DES 60 lLOrs 111:50: :-
::·(;·~~ê1.:~:~~i~~.Dcr.:~i(::
STArrSTlQUES SO~ LA D!:nsln:
DO EATl P ....R SCUS-Itor
1. CAR.ACTERISTIQUES STAr.
D E:S 0 CAnAUX
Z. 6TArS DESCIHPr:VES DE: LA
RAD[OmETUIE PAR mODALlTE
DE LA OEnslt'E DO BAn
~. !:TUDE ro::TlJlI.E : !CAh:T-rYPE
LOCAL. mOYErtn.=: lOCALE.
mAl'll.lCES DE: COOCCUc,II.EnCES
~I
~
II.EG~ES5[ans SImPLES.
mULTIPLES
ou POLynOmLALES
Obj'tct.if : .:?liq:.:~:" le. C!~nsit~ du bé.'..i en lo:\ctioC"l.
v
:~
ST".r. R..I\DCom!:TIHQIJ!:S
poO'u. LES SOOS-ILors
12.E:;UQUP:::S PAil. rnODt.l.[l'E
DE Dë:nstn: ou BArl
ID..AT:2.!CES D~ COOCCU!HI.::nCES
Î
:.:-: ·:C,Ù1ÀÙ'Y.:PEa l'menTe;: -:.:-:
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su..- le: ca..-..cl
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e;ë:U[LLAG~
DU CArLU '\
:3 CLASSES
(~'c..?~-9.! ·/C.~-!'~3
Calculs
cW\sSrF[CATlOn D:: LA COmBrnArSOn DE
:5 n.::O-CAn..... UX: IVG, [Ml. ECAlU-ITPE
LOCA!.. CA!..CUL~ SU~ CAnAL '1
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L------,--~..:::::::=~~L_---,-
CCtcu!-l-J3
·:-:-::-:tmAGEOES nEO':':::':-:'
lné..iC-33 t,ofst.s.:= :
- InCJ~ ~09 V-3t;';'~o.':..icn (!V'3)
- n->O-ea:-.",lCrm'l-rmS)/(rm,,·rmS) ("ot~ ["-Dl)
- P":--a=-ni.~ c~mpc..3c.:\t.a ?"'inClp=..;. (:'\~t4-l ACP 1)
PII..ll. SOUS-t Lor
1
~
d'i:'ld..i.c-aSl :""O.diom.atr'iqu';'3.
STATISTIOU~ R.ADIOmET~IQrJES
~Ica~
SEucnor,. DES CAnAUX L[!.5
A LA DEru;[l'E: DU 81'1.!1
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por-tfon o.ïl·~\. h=,~C'9~:'\~:u.r'~:"\t d~
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EYALUAnon DES CLA5S[fICATlOru;
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~16.I';~,
.---_~__=-:::==
. 0'::;:'/1
~
~r(~ctW.43 peu.:-
BAn = -0.71 ACPl -O.CO tMl • 2;57.62
1
CLAS3[flCATlCn
DES ILors
(S-iui!lc.'1~ d.~,; -:~-=-s.;.~
(:;':o·..:Hlc.g~ C.,,, clc3",.,,:,
O?",.g3 r-4,~!! -:l",:t=. tt:'l~ c.~:i
U.,t3 c.~ richc.:-1~lllo;'\
0:=:63
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CLASS[:[CATlOn
Des PIXELS
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i:~t.3 ~.~ t·~c~·~=-.~l!O:1
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CLASS(("LCA non
DES ILors
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d'C,?-",,':'3 la~ ·.. cig·..:...-'i é.;.
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C.~3 ~ ::"'..x-:.t~~-!3)
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7. CLASS FICA IOns DE L'ImAGE THEIDATIC
IDAPPER DE IDARSEILL.E ~\lR..
-DEnSITE DU BATI:
Cana14
lrnage Them.aUe ffiapper
Février 1983
CompositlOn colorée canaux 0,2,3)
Image Themo.he ffiapper, Février 83
Composihon colorée canaux 0,4,7)
Image Thematlc ffiapper. FévrIer 1983
lmog del'otr:I". t~De -ltédub6ti",
(ISSU. de l'onalyje VI sue Llo d.e la moaalque)
sur l'ensemble
a zone d'ét de
2.Imaged l'attr1but"Densltôdul U'
(iSSU de l'analyse 'Vlsueilo dl) la. OtlOlquO)
sur les 80 Hols de 'échantIllon
3. Image de 'attribut -Don Itô du bâti"
(issu d l"analyse vlsuello de la
InOSolque) Qvec Buperpo::ll tlon doo
contours d'ï1ots InsEE (fonêlre
co reopondan't. aux vieux centro)
4 Image de 'attrlbut "Denslté du bâti"
(lSSU de j'analyse vIsuelle de la
mosa~q e), avec superposition des
con\.ourt3 d'îlots InsEE (fenêtre
correspondant au vieux cenlre.
séle-c
lon de îlots de l'échantillon)
vegétabons ullle
(note IVG dans le texte)
5 ln
l_€
(Tm4 - Tm3) / (Tffi4 + Tm )
6 (TIr14 - Trn5l / (Tffi4 + TTn5)
(noté "[001 . dans le texte)
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7 Ecart-type local calculé sur le
canal 4 avec une fenêtre 5x
(noté TEX 1 dans le texte)
~TI
B. Densité du bâ.ti issue de l'image
Thematic mo.pper Co.lcul par
pixel. en appliquant l'êquation
BATI ::; -0.71 ACPl - O,gg InD1 + 237.82
En emble de 10. zone d'étude
g. Densité d bâh en 5 modailtés Issue de j'm'luÇJ
Themabc rnapper Calcul par lxel ri
appliquant l'équatio
EATI = -0.71 ACPI - 0 gg InDl + 237, 2
Fenêtre correspondan au vleux cenlrti
superposibon des contours d'ilota InsEE
10 Densité du bâti en 6 modalités issue de l'iTnage Themabc mappe
Calcul par îlot InsEE. en appliquant l'équation
BATI =-0.71 ACPl-O.99InDl +237.62
Fenêtre correspondant au vieux centre,
t:%eln le de classification. îlot 506
01
11 Photographie aenenne
\/8.000 - 1GI1 - 1978
12 Photographie au sol
Enquête morpholO<]le
JUin 1988
3'"'S7L:-'r -:
13
Densitê du
ooll en 0
modahtes issue
de l'Image Thematlc ffiapper. Calcul
par pixel, en appliquant l'équal1on .
BAT! = -0,71 ACP 1 - 0.99 IflDl + 237.02
SUperposl Ion des contours InsEE
-35-
SCHEmA 4
TESTS mETHODES DE
SOnDAGE
rr:nT
J :
. COml'AUAIGOn D~ OUATIl.P; T7.Cllnlour:c OK 1:0noAG!
SUIl L't:nm:mnu: OIT. CARACTr:IlES OrmOGIIAPIIIOUEG
fiELt:CTlOnlll::s r:r mrr;UIH DU MIn DE Pl/CCISIOn DU
A LA IlTIl.ATlrlCATlon mOIl.PHOlOOICUl: r:n Il rrpm
r------------------,
1. PNclslon Ces esllmauor.. équlvall~n\es .O'~~ plan équiprobable
.\ s""s plan à probabl!ll~ proporUonnelle à la surloe. d.s districts
Dë-T .. lopPolnent du prO<JrcmlDo
1
VARlCH sous DBA1;r. III
2. La slraulicoUon marpholOQlque.n 0 lVpes tall diminuer la variance
des eollmallons d'envlrOn 40 li.
Cclcu.l do. vorionco. noel•• dC'.
.sllmattons de tolalU. mO\l..n •. ~. ou
quaUe"..... p,ur un lalU. un plon d~
.ondage (probabililé d·oppœ-l.nonco .t
•• Umaleur) et un_ .trahJicol.1c-n donn";'e.
1
Ouatre apllons sonl posslbl .. oclu.ilem~n·. 1
1. Plan équiprobable. esl,mal.."" scn. b:c:. 1
2. Plan équlprQooble. e,:,bmol~\.:.r par 1., rol~JO 1
3. Plan à F""0babilités in"çalo•. "lI"'ok~ 1
3. LeE .al1mctiona lont p.r"'êcl ••• den. 1••• trot •• -c.nt.r-e vill.-. -QT"Onc3I
ensembles' et 'pavlllonnaire' .lm précises dans les 'quaruera
Industrlels',les 'peUls Immeuble, d'habllallon', Il les strales
p;.riphériquee -peu dense.- ou -non bô.tJe~·.
4. u.s conclusions apparaissent
démoçraphlques les lés.
ro~les
pour l'erulemble des caroclères
.ons
e.. Avento99 S'Yslémoüque OU:E: estimalion. dea quonlJt•• rnojorHc~.
1
blC1S
4. P.lan à pr-:>bablhlé In.;qales .• 3tlmate·~"
par le raUo
_
parrapporl è leurs complémentolres.
~I
Ir
Dl:YflOPPl:IDl:nT Dl: mz:-rnOOl:5 D'o<:rRACTIOn
O'lnrOllmATlon RELATIVE A LA mORPHOLOGIE
UIlDAlnE GUll. ImAGE THEmATIC IDAPPEll
I----------------------l'.
J &1-3 réo~ultol:!l c1o:"':i!icotiorul ftn 6 et:1 clo.ssee en
(onC:~lcn d.la denlnl. du ~h a:rtrollo d,g l'lm~9Q
Th~r:"I"lIC
-"~---l--~
mapF.....
~
l
Lonçllude ollalllud. du
centres de:!! du,trlCls lI1SI.!
m«H..hc.de d'opproximation dé la f ...... ~i~'-:.n
d'un sondaQe "'Jsl6malJqu~ F<:. asslmli.;tJon ~ un eond-:Jçe stralJ!lé (J r~E':E
Thê<rl.e.et pr·c\.1que ce:5 ecn-jo,;~~. p 1'71)
1. Une ,troüticoUon C"Ul" 1. O""Hèr. d~n,gil. du hOU en :1 elQJ;;S'.a issue d.
l'lma\1e salellJle pe-rm~t une am~lJo,.aUon des esUmaUons "çale à
OC lt de celle apporl" par la "lraWlcot.:on en 0 cla"ses de densllé dU
Ml! ob~'r-<M ~ pholOQNJphJes aériennes.
au cas du 5~n,""'1~
qUI 03Su.:-e UI"'."
bonno rép:lT"tl\.ion çê-07roph)q'.Je de
Adaplauon de
l
I"ld~
~slémallque ar<>O\oINl.
2. Un~ sl:-oll(lcaUon ~ le se,,1 alt;"'e ds do"silé du b6U améne. selon le
caroclère cémo-grophJque con.sldéré. entre;jQ et OC li du çaln appor'.é
par la slratitiooUon morphologique en 0 ty~s.
1
Trons(ormahon de l'irucrmolicn
dt' loca!isol1on en une varloble
d·appa.rl~ncnç"è une -e:t..r-cte
Dpeliol.-
THEOIlIF. DEE SOnDAGES
TŒT2 :
mESURE OU GAin APPORTE PAil. UnE STRATInCATlOn
SUR LA DEnsITE DU BA Tl ISSUE DE L'IIDAGE SA TELUTE
:
1
l"~antil1on.
Le !Ond<'1Q9 est oeslml1ê à un l:.roÇ"'9
1
stralllié ~ un CTP.~re do Ic,,"O1
l1sotJon dee uni lés etau~tJquo, L~~ ~1.r'Ot~=, 1
pr""'ennen\. Jo fcrm. d. mCJJle~ carr~.p~
!
al~lolNl
1
~i
TLST:5 :
f----------------------=~=::jr; !VALUATIOn DZ L'l:mCACITl: DU TIRAGE AREOLAIR!': SYSTnnATIOUE
A66URAnr trnE BOnnE RrPARTlTlOn GEOGRAPlUOUE DE l'ECHAnTILLOn
1. La méthod., d'approximation de la variance d'un lIroQe svslômatique
arOa\a\re assuranl une bonne réparlilion çéographlque c. l"é::hanUlIon
par un UroQe etroUlié seJon un critèr~ de locah3o\.10n fournit un~ bonne
mo<ruro du 9ain opporlé par Cl tiraço.
2. u. çaln. variable .ulvanllos caroclèrH estimés. se s!lue dan. no:!
nompl •• entre 10 el 20 ~ du coofficienl de varia lion GOTTeopondonl
ou tlroge 5:'-riclem.nl aJealoL.-. (e.a.d .• ntre 20 el3a:rc d. Jo varJcnc .. ).
TABLEAU COIDPAJ:l.ATI' DES DI"EREnTt:.G TECnI1JOUE.S Dl: SOnDAGE
Tecl\nJquI de
.ondoQ4
non
ItroUl,.
'~"OU/lé en
.Q l'J'P-'
morpho.
Caroct.-r.
d'mo... Urné
id.n.-It'BVoUllé .'$!~U/I.
ImNlllllé
du
m.nl crol •• ment
O""OI ••
baU:l clUJ!. locaJl."uon,:OC<lIl."uon
l:'cl .• olQ
15cl. .•l
l<;pet mer. d.~I\é:l cl.
Ce>efllcl.nt d. TorloUon de 1'•• Umoteur
/
'OP .,,''',.. oom,," \
10.1:l
a7
e.n
0.ôJ
7.91
Pop. Fra.nç.lPop, lolal.
3.03
l.bQ
2.00
1.=0
I,~
Pop'>~N
0.47
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O.~O
0.19
022
1 Pop. lol.ol.
raclltUr d. d'YI.lon de ln Torlonce pour choC1Jn.
"'_ lechnlqu •• d'om'''oNJllnn par r-oppurl à la
,.orlanee d'un lIro,/. ol"'lol/·. Iimpl. non Ilrallfl4
J>op •• dbl ... oomp\"
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Pop !'ranç /Pol' lolol.
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1 2.0
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- 36-
2. TRAVAUX REALISES SUR QUITO
En raison de l'absence à Quito de matériel informatique dédié à l'Atlas, seuls 2
membres de l'équipe a été œfectée à Quito en Août 19ô7, avec à leur disposition un IBm
AT acquis sur les crédits de l'ATP.
Ils ont pu ainsi poursuivre les recherches sur les méthodes de sondage aréolaire, et
réaliser dem: opérations de collecte des données (schéma 1) :
- enquête sur la morphologie urbaine (pour initialiser l'interprétation des images)
- enquêt.e bâli/population (pour la définition du plan de sondage de l'enquête
démographique générale).
L'enquête morpholoqie urbaine a déjà donné lieu à une première exploitation:
l'établissement d'une t"gpologie des bâtiments et des îlots de Quito (photos 7),
utilisée pour sélectionner l'échantillon de l'enquête bâti/population.
L'exploitation de l'enquête bâti/population, en cours, permettra de définir les
paro.mètres de l'enquête démographique finale d'Octobre 1987 : les variables
morphologiques devant servir de base à la stratification, le type d'unités statistiques
à enquêter et leur probabilité de tirage, et les estimateurs à utiliser.
Parmi l'ensemble des images THEI1l.ATIC mAPPER enregistrées sur Quito. nous avons
acquis celle du 1:5 septembre 19ôO (photo 4), sans nuages sur l'agglomération.
Deux images SPOT ont été enregistrées sur Quito durant la période demandée auprès
de SPOT ImAGE (images du Q Août et du 28 I10vembre 1988) : l'image d'Août (photos 3
et 4) n'est exploitable que sur la moitié nord de Quito (nuages sur la partie sud), et, en
novembre, le multispectral n'a pas été enregistré sur la partie sud, alors que
l'agglomération était tout à fait dégagée de nuages. Finalement, la seule date où l'on
dispose de l'agglomération entière, sans nuages, panchromatique et multispectral
est celle de Juin, soit une date nettement antérieure au créneau demandé.
Il faut souligner que ce n'est que dem: mois après la fin de l'enquête que nous avons
été avertis par SPOT lIDAGE de l'existence de ces images. Cette première expérience
montre lQS diificulbis à mettre en oeuvre un plan de collecte dQS don.nQes incluant
l'enregistrement d'une image SPOT: il est vrai que nous sommes à l'étranger, sur une
zone que les conditions météorologiques rendent difficiles à observer, mais ce seront
justement les conditiorul d'application de la méthode de collecte démQ9raphique que
nous cherchons à développer.
Les bandes des images Tm et SPOT ayant été reçues à l'ORSTOm entre Décembre 80 et
fin mai 87, nous avons débuté l'exploitation des image5 satellite (schém.o. 2) par des
analyses visuelles sur l'image SPOT panchromatique d'Août 1988 (première date
disponible) : délimitation de l'agglomération (phot.o 5), délimitation de zones d'égale
apparence (photo 0), extraction visuelle de la voirie (photo 6).
L'analyse numérique des images satellites a été réalisée à l'ATOE par la partie de
l'équipe restée à Paris. Deux directions ont guidé les traitements : l'extraction
automatique de voirie (phot.os 9) et l'analyse des structures urbaines (phot.os 10).
Les classifications de l'image SPOT destinées à servir de base au tirage de
l'échantillon de l'enquête démogT'Qphique sont en coura.
L'exploitation sétéréoscopique de SPOT, et la comparaison de l'information apportée
respectivement par SPOT et THEmATIC mAPPER feront l'objet de travaux ultérieurs,
début 19ô8 : la proximité des dates d'enregistrement des différentes images, et la
concomitance avec le5 relevés terrain, nous placent dans de bonne5 conditions pour
effectuer ces tests. La mise à disposition d'un matériel adéquat (station mATRA-SUn)
et le regroupement de l'équipe à Quito permettront de traiter ces questions dans de
me111eures conditions que celles qu'a connues l'équipe jusqu'1çi.
l, QUELQUES EXETn PLgu
QUARTIERS aUlItIllLllt
L
Le centre h13torlqu€'
et ses abords
2.
Ouarhert:l dei
standing dan
le nord de Oui
3
Extensions T'écentes
nor'd-ouest. de Quito
Gl.!
V1LLE DE QUITO
I:I_
.."..
Panchromatique SPOT. SPOT/IMAGE.
Echelle. 1/100 000.
26 Novembre 86.
•••.:l,.r«j• • •
ZF7lIIIIIII.!!l_Il;iJ·-rJ~~.
:. ssmc:me!J!!I!IZLmEH':LIl_IIIBIIII!l
~a!ll
IIl!IIi!!3I.
-30 -
3, COmpOSITIOn COLORD:
SPOT 01100.000, partie
nord de Quito, août IQ86)
-40 -
4. COmpOSITIOn COLOREE
TliElllATIC mAPPER
CADAUX (I. 4. 7)
(1/100.000. partie nord
de Quito. Septembre 1Q86)
-41 -
SCHDnA l
PLAn D'EXPERIEnCE
SUR QUITO
EnUUETE mORPHOLOGIE URBAIn!
(Ocl.obro- décQ= bro 1 g(6)
Echantillon d9 lW ilob. par tirac;~ f'y3té-matique
Bur corl.es InEC 1/10.000 (tùux d ... Bonda'Jo = 5~)
Collecte d'inIorm~tion3sur l"occ1.lp:üion du sol
de chacun des ilots de l'É-chüntillon (d~gc:ription
de chaqu9 bàtirnent et des portions d'ilots non
b6.t1es)
~
EXPLOITATIOn nr:s DOTlml:S mORPHOLOGIQUl:B
Fichier décrivant l'3s bâ.timents~ Typologie de bâtiments
(38 tl/peel)
Fichier d4crivanl les ilots ~ Tgpologie d9s îlots
.(9 t,,.,.,....)
~
::or--~
~
. EnOUZTE: BATY 1 POPULhnon (Avril 1931)
Collect.e d'in.Iorz:natioo.s délnographiquQ(J BUT' un
fJous-échunUllon d9 54 Hob dôjà l;inquâl.âs d'un
poInt de vue znorphologique
( séol~tion du !loue-échantillon en Conetbn de:5 =it~ :
type d'ilot. type de bâ.timenl. localisation dans la villo)
Inn:P..?RETATIon DES ImAGES SATEL~ITE ~
6!"O'" (Juin. Août cl novornbrc 1986) et :;::;il
T~o=a\.ic ffiapper (Septembre 1 9(6)
nm~
er. ut:113anl.les données del'enquët.,
in@
sur-la morpholoJle urbaine comme
:i%
~rér>jnces de teTT1:lin
(ph.
2à6/a~
e;,: ...
Œ:25/0§:>
<[E>
'21~tlot--,..-----
:~~;.r::i;.;:~:.~,:·::,:::(Voirao'loi t~,:,nch~ma:'j')';
LES VAIlIABLES roOU.PHOlOGfOUES
AnALYSè: DES REl.ATIOns BAil 1 POPULATIOn
pEVAnT Sfll Vfll .DE BAS!:
.......e--------l sur le sous-écha:'\tillon d",s 54 îlols enquêtés sur
.A LA ST.lZ.A rfflCA TIon
les plan's morphologiqu9 et démographique
LE TYPE' O'UTl.fre $rA TTSTfOrn:
.A
EnOV~ER
sur les pions morpholoqiqu9 9t démographique
7.fJnJ\Gp. Dl: L'AGGLOffif:RATIOn En zonES
n:·: CARACfERISTIOUZS
DEP'InITlOn DES UmTES STATI6ïlaUE3 A EnaUETER,
DE LEUR PROBABILIn: DE TIRAGE, ET Df.S t:STlmATEURS
Tests menés sur le sous-échantillon des 54 îlots enquètés
mORPHOLOGIQUES
!,')IT!OGEnES
TIRAGE DE L'ECHAnnLLOn D'E:nOtrET!':
mauZTI:: DEmOGRAPHIaUE
(Octobre-nov~mbre 1987)
Objectifs: - mesure d~s e{(ectifs d~ PQpula.Uon
- analqBe das BtjBtèmes de résidence
1) Collecte des données
2) ExploltaUoninIormatique de l'enquête
3) Production de:! donné"e par e5timation
4) Evaluation dela pr'9cision des ré'iUltat.s
5. DrrEllmIIlAnOn VlsunI..E
DE LA LImITE UR BAl nE
(Im.aqe SPOT, panchromatique.
1115.000, e%trjme nord-ouest
de Quito, août 1986)
6. DwmIIAUOD DES ZODES
D'EGAU APPAREnCE DADS
L'AGGLOmERAUOn
(Image SPOT, panchromatique,
1130.000. extrême nord. de
Quito, août 198(i)
ln
TypE1 4
Habitat populmre récent
(2 : sans étage)
Typ.5
Vle1.l.I centre
f'llpe Ô
HablLot. de s'tandlng
."J
Type 7
In ustnes et
equipemenls
Type9
Vlvlendas
\
..
-46 -
SCBEmA2
InTERPRETATIOn
DES ImAGES SPOT
DE QUITO
umITES DE L'AGGLOmERATIOn
DELImITATIon DE ZOnES D'EGALE
APPAllEnCE A L'In!'~IEUU DE
Réalisée,lndépendammotnt, pa:deux personne~, sur tirage papier
1150.000 du canal panchromatique
L'AGGLOmEJl.ATIon
Réalisée sur tirage papuTlr 1/50.000
du canal panchromatique
DETEUmlIlATIOn VISUELLE DES
~
C=,~
l
1
1
1
mISE En EVIDEnCE DES RESEAUX DE VOIRIE
Test sur un transect est/ouest si tué
au nord de 1'aéroport
Extraction visuelle
Extraction automatique
Chaine de traitement basée
sur des algorithmes de
Réalisée, indépendamment,
par deu% peI"3onnes. sur un
tirage papier au 1115.000 du
canal panchromatique
morphologle mathématique,
appliquée au canal panchro
-matique. 5Ur une imagette
de 256 pi%els de côté
~.9.1 à g~
Amélioration de l'extraction
par connexion des pl~els
isolés, suppr~sslondes pixels
iaolée et ferInetUI'<!t des
contours
<€.9.7à9~!
EVALUATIOn DES DCTRACTIOns
.'
ADALYSE nUmERIQUE DES TEXTURES DE
L'ImAGE ET DES STRUCTURES UUBAInES
Test ;sur un tran05ect est/ouest si tué
au nord. d'a l'aéroport
Test sur 58 imagetJ:.es carrées de 64 pi.:.cel05 de côté
Etude TEXTURE
ClassiIications automatiques
après calcul des m.atrices de
cooccurrence. et des éccrts- tVpe
locat.a:.
Etu~e STRUCTURE
méthode de la Transformée de
Fourier appliquée à l'image
brute ou à une image simplUiée
(par seuillage, ou aprè05 extrac
-tion de voirie)
~
Ph. ....
10 .
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CAA~
.t'.tU.. Jo JoUU ., lpU
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ç
U.r.D
R.ESUUX DE VOIRIE
Um.age SPOT. p:anchrom.atique.
1130.000. e:xtr-êm.e nord de
Quito. août. 1986)
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u.J
9. EXTRACTIOn DE LA VOIRIE
SUR UnE ImAGE SPOT DE QUITO
A L'AIDE D'ALGORITHmES DE
mORPHOLOGIE illAIHEIDATIaUl
1
4 (F
m
UT -
Image Origin le) :Jeuillée
0= orange. -255= nOir)
1
Image or 9 nale
ExtrCllt de l'image SPOT
du 9 août lOOô
Panc.n.romauqu
(Fermeture - Image Originale) :Jeu ill é,
(O-3=orange ; 4-255=noir)
e
Amlnclssement complet
opéré dans 8 dlrecltons
8. Zoom %2 de la photo 7
7 Balaqages fenêtres 5%5 ICOnflQ de réference)
Plxels ajoutés (rouge). enlevé-s (Jaune)
9 Image des distances au poLnt contour
le plus proche (Centre photo 7 zoom x2)
10
Reconstl ubon des eseaU%
Q partlr de l'Image
es lstences
10. LA TRAnSFORmEE DE
FOURIER APPLIQUEE A L'
ADALYSE DES STRUCTURES
URBAInES DE QUITO
ExeInple 1
Photographie - terrain
(Enquête morphologie
Octobre / Décembre 1Q85)
Extrai t de l'image SPOT
du 25 novembre 1005
Panchromatique
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t .0(1
vOI'r,'e
frillclfafe
Spectre de Fourier
- 51 -
Commentaires des trois exemples de spectres de Fourier
Sur le spectre de l'exemple 2, nous voyons apparaître les structures dominantes de
la voirie. Un "noyau", avec son symétrique par rapport au centre, montre l'intensité
du phénomène. sa distance D et sa valeur propre (cartographiée en nivea.ux de gris)
sont directement proportionnelles à la fréquence des signaux rencontrés sur l'image.
Sur l'a%e des x,la fréquence est plus faible que sur l'CD:e des y (dx) dy) ; ces fréquences
représentées selon la même échelle sur les deux axes déterminent la position du
noyau, dans une direction comparable à celle observée sur l'image.
( image ~ spectre) à une rotation 12 prèe. La voirie perpendiculaire à la première
apparait également, plus diffuse, en respectant les angles. '-.
L'exemple 1 est un exemple comparable, avec une orientation et une intensité de
réseau différents.
Sur l'exemple 3, seule la dépression est-ouest apparait sur le spectre sous forme
d'un alignement vertical sur le spectre.
Les poits disséminés sur 'les spectres marquent l'existence de fréquence dans les
signaux mais trop disparates pour former une structure cohérente.
D'autres alignements, moins visibles sur l'exemple l, apparcissent sur le spectre
correspondant; ils correspondent à une voirie de faible largeur ou à la disposition
des maisons. L'éparpillement des points sur le plan de Fourier montre un degré
d'organisation moindre sur le terrain.
F::xem.ple 2
Photographie - terrain
(Enquête morphologie
Octobre 1 Décembre 1986)
Extrait de l'image SPOT
du 26 novembre 1986
PancMomatique
Spectre de Fourier
Exexnple 3
Photographie - terrain
(Enquête morphologie
Octobre / Décembre 1986)
Extrait de l'image SPOT
du 26 novembre 1986
Panchromatique
j
... ~
)(
Spectre de Fourier
.,
..
';"""r,<
~
InTEGRATIonD=:S DonnEES DE TELEDETECTIon DAns
mtI
m~~ttt
un
SYSTEmE D'InFORmATIon GEOGRAPHIQUE: SUIVI DE LA
rnORPHOLOGIE ET DE LA DEmOGRAPHIE D'unE VILLE
RAPPORT FIDAL - AOUT 1Q87
Voh.:..me 2 : Ann.E:XES mITHOOOLOGIQU!§
-1-
ATP CnRS/CnES - TELEDETECTIOn SPATIALE
InTEGRATIOn DES DonnEES DE TELEDETECTIOn DAns
un
SYSTEmE D"InFORmATIOD GEOGRAPHIQUE: SUIVI DE LA
mORPHOLOGIE ET DE LA DEmOGRAPHIE D'unE VILLE
RAPPORT FInaL - AOUTlm
Volume 2 : Anm:xES IDETHODOLOOIOUES
ORSI'Om
Département Urbanisation
et Socio-sgst.èmes urbains
Unité d'lnfoqraphie
Atel1er de Télédétt'1ction Bondy
-2-
-3-
AVERTISSEIDEDr
Ont participé à la rédaction de ce rapport les membres de l'équipe ORSTOm :
- Département D: F. DUREAU. O. BARBARY.A, mICHEL
- Unité d'infographie: m. SOURIS
- Atelier de télédétection de Bondy; B. LORTIe
Les travaw:: photographiques (reproductions rassemblées dans le volume l du
rapport) ont été réalisés par 1. RAnnOU et A. AIna CAtelier de Télédétection de
Bondy).
*
li!
*
Le présent rapport constitue un bilan des travaux réalisés de 1~ à 1967 par
l'équipe de recherche ORSI'Om sur le thème 'Intéqration des données de
télédétection dans un système d'information géographique : suivi de la
morphologie et de la démographie d'une ville', Il s'agit de
résultat,a
intermédiaires à ne ros diffuser sans J'autorisation des membr9S de cette équipe.
-4-
5
USTE DES AIU1EXES mETHODOLOGIQUES
Page
1. Base de données et information géographique: l'extension du modèle
relationnel
7
2. Le système TIGRE, un système d'information géographique orqanisé
selon le modèle relationnel
21
3. Le point sur l'utilisation de la télédétection aérienne et spatiale pour
l'observation des populations citadines à travers la littérature
française et anglo-sa:z:onne
29
4. Le point sur la télédétection urbaine à travers la bibliographie
française et anglo-sa:z:onne
39
5. Plan d'expérience sur mareeille
59
6. Etablissement d'une typologie de la morpholoqie urbaine à partir
d'une analyse de la mosaïque photographique 'de marseille
6:5
7. Analyse de l'information intégrée dans la base de ma';'seille
131
6. Intégratlon des données morphologiques et démographiques dans
la base de données sur marseille gérée par le système TIGRE
139
Q, Données géographiques et données satellitaires : mise en oeuvre de
l'intégration et répercussions méthodologiques
1~1
10. TIrage de l'échantillon de travail sur marseille
150
Il. Enquête morpholog1e ur1:xl1ne (marse1l1e, 9-14 juin 1960) : collecte et
exploitation des données
167
12. Lea indicateurs démoqraphiques intégrés dans la base de données sur
marseille : définitions et variations selon les types morphologiques
179
13. Caractères démographiques et stratification morphologique. Analyse
statistique
1QI
14. mise au point des outils et de la méthode du test: sondagee
équiprobables, estimation sans biais d'effectifs el de densités,
stratification morphologique synthétique
205
6
Page
15. Estimations stratifiées de caractères démographiques
220
18. Slrabfication morphologique simple obtenue à partir de
l'information satellitaire
2eO
17. Tentative d'évaluation de l'efficacité des tirages aréolaires assurant
une bonne répartition qéographique d_ unités sondées
270
16. Présentation des classifications de l'image ThemaUc mapper de
marseille : descriptlNr "densité du bâti"
201
10. mise au point d'une lypoloqie de l'occupation du sol ci parlir de
l'image Thematic mapper de marseille. Etude des quantiles
radiométriques des sous-îlots de l'échantillon
20. Atlas Informalisé de Quilo (A.La.). Termes de référence scientifiques
et techniques
40Q
21. Plan d'expérience sur Quito
417
22. Enquête morphologie Cuito (OCtobre-Décembre 19aO) : collecte et
e%ploilation des données
421
23. Schéma de la démarche de classmcation des 1Qg manzanas de
l'enquête morphologie de Quito
461
24. Enquête bâti/population Quito (avril 1087) : collecte et exploitaüon
des données
467
25. mise en évidence des réseaU% de voirie sur une image SPOT
panchromatique. Etude de faisabilité sur Quito (EQUATEUR~
523
20. Stratification et caractérisation des quartiers de OUito. Une recherche
en cours: l'analyse numérique des textures de l'image et des structures
urbaines (image SPOT du 28/11/87)
533
Annexai
BASE DE DOnnEES ET InfORmATIOn GEOGRAPHIQUE:
L'EXTEIlSlon
nu monEL! RELATIOnnEL
m. SOURIS. A vrjll98tJ
La conception relationnelle des données permet de définir des méthodes
et des techniques de gestion et de manipulation très puissantes.
Etendre cette conception aux données localisées représente une avancée
importante quant aux possibilités offertes par la manipulation de ces
données pour la aestion et la compréhension de l'espace. Les données
localisées, ce sont avant tout des cartes et des léaendes associées
c'est du moins ainsi qu'elles sont perçues par la plupart. Pour raisonner en terme de aestion de donn~s, il va être nécessaire d'inverser
cette approche, et de considérer les données géographiques localisées
comme des collections d'éléments décrits par un certain nombre de
paramètres dont la localisation est un entre tous. C'est, en quelque
sorte, remettre la carte A sa place comme l'expression d'un paramètre,
comme la visualisation d'un attribut au même titre qu'une liste de
valeurs numériQues sur une imprimante. Nous allons donc, dans un
premier temps, rappeler des notions fondamentales sur les systèmes de
gestion des bases de données relationnelles.
A. Notions classiques sur l.s SGSD.
1 oaiectifs et
ori~nisation.
Un SG80, c'est avant tout un interface entre l'usaaer et les mémoires
de stockage lui donnant l'illusion d'a~oir des données stockées et
assemblées ca~ il le souhaite et d'ê~re le seul A les utiliser.
C'est
également et surtout un outil de gestion permettant
de
rechercher, r.~ifier. insérer efficacement des données dans unearande
masse d'informations, partagée par tous les usagers suivant leurs
droits d'accès, chacun travaillant sur sa vision et sa propre structuration de l'information.
Ainsi, à l'inverse des systèmes de gestion de fichiers (SGF), les SGBO
permettent la description des données (définition des noms, formats,
caractéristiques)
de
manière indépendante de
leur
utilisation
(recherche, mise à jour). Ils se composent grossièrement de trois
couches successives de fonctions, depuis les mémoires de stockage
jusqu'A l'usaaer (~ig. 1 ) :
- le premier niveau (SGF) assure la gestion des fichiers et relie
organisation
physique (sur les disques) et organisation logique
(fichiers). Ce niveau est inaccessible à l'usager
- le second niveau assure la gestion des données stockées, le plac;ement, l'assemblage, les liens entre les données (pointeurs), et les
structures permettant de les retrouver rapidement (schémas) : c'est le
système d'accès aux données (SGBO interne) ;
- le troisième niveau est chargé de la présentation des données aux
applications et aux usagers, de l'analyse, de l'interprétation et de
l'optimisation ées requêtes, et de la mise en forme des données à
échanger avec le monde extérieur (SGBO externe).
-8-
LID
fia. 1
: les trois couches d'un SGBD.
Chaque niveau utilise des lanaaaes adaptés: lanaaae de description d.
données (LOO), lanaaae d'interroaation (LlO), lanaaae de manipulation
(LMO) .
Comme nous l'~vons dit, l'objet principal des SGBO est l'utilisation
partaaée d'un même ensemble de données par plusieurs utilisateurs
n'ayant ni la même vision, ni les mêmes applications. Un SGBO doit donc
assurer la non redondance, la sécurité, la cohérence des données
stockées. Ces objectifs impliquent :
- l'indépendance physiqu~ entre structure de donnée et structure de
stockage.
- l'indépendance loaique entre structura de donnée modélisant le monde
réel et structure de donnée d'une application.
Il est nécessaire de mettre en place plusieurs niveaux de
pour les données (fia.1 ):
fia.
l: les différents niveaux de descriptions.
description
-9-
Le nive~u conceptuel correspond à la structure c~nonique des données
telles qu'elles apparaissant dans le monde réel. Plusieurs modèles
peuvent être utilisés pour définir le schéma conceptuel. an utilise en
génér~l le modèle entité associ~tion qui permet de définir :
- les types de données élément~ires définiss~nt les ~ttributs des
objets : nom de département. valeur de pH. type de sol. nombre de lits;
- les types de données composées correspondant aux objets ou entité du
monde réel : département. horizon. pédologie, hOpit~l ;
- les types de données compostes permettant de décrire les objets
correspond~nt à des associations du monde réel.
Ces types contiennent
des attributs orovenant d'autres entités: mal~de, décrit p~r des
attributs nom de personne. nom d'hopit~l, d~te d'entrée. etc.
Le nive~u conceptuel est complété de règles de cohérence
attributs d'une entité ou d'une ~ssoci~tion.
entre
les
Le second nive~u de description correspond ~ux données telles qu'elles
sont percues par l'application ou l'us~ger : c'est le nive~u externe. A
ce niveau peuvent bien sOr coexister plusieurs schémas externes, ch~cun
se r~pport~nt à une ~pplic~tion.
Le troisième nive~u correspond à l~ structure de stock~ge (fichiers,
chemins d'accès aux données).
C'est le SGBD
description
données et des
sont conservées
qui v~ f~ire le lien entre les différents niveaux de
il ~ besoin pour cel~. de toutes les descriptions de
règles de correspond~nce entre ces descriptions, qui
dans ce que l'on app'~ele dictionn~ire des données.
Prenons quelques exemples:
Considérons l~ iestion de données c~d~strales. Nous avons un certain
nombre d'entités: la p~rcelle. le propriétaire, la construction, le
plan d'occup~tion des sols, le lotissement, les réseaux ~ériens et
$outerr~ins. le qu~rtier ...• et des associations
le permis de construire. le certificat de conformité ...
Chaque entité cu ~ssoci~tion possède des attributs
pour l~ p~rcelle.
nous pourrions avoir le numéro de parcelle, le numero de section, le
nom du propriét~ire, le cl~ssement au P.O.S .• le coefficient d'occupation, le prix au mêtre carré; pour l~ construction. le numéro de l~
parcelle, l~ section. l~ surface h~bitable, le nombre d'étages. la
fonction, le type. pour le permis, le numero de permis. le nom du
propriét~ire.le numéro de la parcelle.la section.l~ date de dépOt.etc.
Une gestion des parcelles n'aur~ p~s besoin de l'ensemble de ces attributs. Le schéma externe présenté par le SG8D à l'applic~tion fera
appara1tre. par exemple, une structure conten~nt :
parcelle, avec numéro de parcelle, section, nom du propriétaire. permis
demandés, permis obtenus, constructions sur l~ p~rcelle. fonction de l~
construction. type.
Autre exemple
une entité établissement scolaire, avec les attributs
nom. type. nombre d'élèves. nombre de professeurs. nombre de classes de
niveau i. une entité professeurs avec les attributs nom, age. sexe.
nive~u.
nom
de l'ét~blissement,
cl~sses
enseignées.
matières
enseignées. une entité département avec nom. nombre d'habitants. taux
de croissance. taux de fécondité.
-10-
Différents niveeux externes peuvent être utilisés à p~rtir de ce
schéme. ,Une application à la gestion des professeurs en fonction des
attributs _de l'établissement aure une certaine vision des données
professeur. avec nom, age, sexe, matière, nom d'établissement, type,
qui lui permettra per exemple d'étudier l'age des professeurs de mathématiques dans les collèges.
Si une application veut étudier le nombre de classes de tel niveau dans
les départements à tel taux de croissance ou de fécondité, le schéma
externe. pourrait être: département avec nom, taux de croissance,
taux de fécondité, nom d'établi~sement, nombre de classe de niveau
i.
Néanmoins, ce schéme externe exige que l'on puisse relier. établissement et département, en donnant par exemple le nom du dépertement pour
chaque établissement.
La description des données va indiquer le type (qualitati~, quantitatif,
nominal,
ordinal, numérique), les formats, ainsi que des
contraintes de validité et d'intéarité.
2 Le modèle relationnel.
Le modèle relationnel consiste à représenter les entités et associetions du monde réel par des relations, ensembles de valeurs d'attributs
qui décrivent les objets des entités ou associations, et de manipuler
les relations pour répondre aux intérogations. C'est le système de
gestion qui s'occupe de déterminer les chemins d'accès aux données en
fonction de l'interrogation, alors que 19s autres modèles de base de
données (hiérarchique, réseau) fixent cas chemins d'accès et donc
limitent les possibilités d'interrogations.
Chaque relation est caractérisée par son sr.héme (ensemble d'~ttributs),
porte un nom, et les éléments de la relation sont appelés des tuple••
Par exemple, le modèle présenté plus haut peut donner lieu aux
relations suivant••
nom de relation
établissement
tuple
schéma
attributs
nœ
type
nb.
d'élèves
Louis-Le-Grand lycée 1~9
lycée 2524
Montaiane
nb. de
pro~.
156
2~
nb de
nb. de
term. C term. A
4
2
4
a
Une mauvaise perception du réel et une mauv~ise conception des entités
et associations enaendrent des problèmes dans les relations qui leur
correspondent. Par exemple, si l'on définit une relation canton avec
les attributs nom de canton, nombre d'habitants, nom de département,
taux de croissance du département, des informations vont être redondantes car les donnée. sur le département seront répétées pour tous les
cantons d'un même département. De même, dans l'exemple précédent,
l'entité professeur ne doit pas donner une relation avec 'le même
schéma, car si un professeur enseiane dans deux classes différentes,
nous aurions deux tuples différents mais contenant tous deux les même
informations sur le professeur (age, sexe, ... ).
-11-
Il est ·nécess~ire pour bien définir les relations d'étudier les propriétés .sé~ntiQues des données'et de définir les dépend~nces entre
attributs .qui en résultent. Ces dépendances se classent en trois types:
a) Les dépend~nces fonctionnelles : un attribut B dépend fonctionnellement d'un attribut A si ~ toute valeur de A correspond une valeur
unique de B, soit
A --> 8
<-, (
(xyt.A et xy 'cr A ) -> y-y')
Par exemple, le nom de profess\ur détermine son aie et son sexe, le
numéro de la parcelle et le nom de la section cad~str~le déterminent de
~nière unique les autres éléments de la parcelle.
On peut introduire ici la notion fondamentale de clé d'une relation
c'est un ensemble minimal d'attributs qui détermine de manière unique
tous les autres (tous les attributs sont en dépendance fonctionnelle de
la clé)
Ainsi, nom d'établissement est une clé de la relation
établissement, numéro de parcelle et nom de section est une clé de la
relation carcel le.
b) Les dépendances multivaluées qui caractérisent l'indépendance de
deux ensembles d'attributs corrélés ~ un même troisième: B dépend de
A, si toute valeur de A détermine un ensemble de valeurs de 8 indépendamment des autres attributs de la relation, soit
A ->-> B
<-, ( (xyuR
et xy'z 'fiA) . ,
(xy'z~
et xyz '.f\) )
Par exemple, dans la relation professeurs le nom de professeur multidétermine diplOme par rapport i classe enseignée: si les tuples DUPANO,
Capes, Terminale AJ, et DURAND, Agrei., première 85, existent, alors
les tuples DURAND, Capes, première as, et DURAND, Aireg, Terminale A3
existent aussi.
c) les dépendances de jointures qui permettent de décrire les relations
entre sous-ensembles d'attributs d'une relation.
partir de l'ensemble des attributs et de leurs dépendances, des
algorithmes pourront déterminer les entités et associations canoniques
du réel et fournir des relations qui ne souffrent pas d'anomalies
cette opération se fera par décomposition successive jusqu'à l'obtention de relations normalisées (Gardarin 1983). Ces relations seront
alors facilement manipulables grace aux opérations de l'algèbre relationnelle, qui sont à la base des'langaaes d'interroiation et de manipulation des 5G8O relationnel~ :
A
- l'union de deux relations A et 8 de même sché~: la relation résultante est de même schéme que A et B et a pour tuples l'union des tuples
de A et B
- le différence de deux relations A et B de même schéme: la relation
résultante est de même schéma que A et B et a pour tuples la dif~érence
ensembliste des tuples de A et B ;
la
- le produit cartésien de deux relations de sché~s quelconques
relation résultante a pour schéma la concaténation des schémas de A et
8 et pour tuples le produit cartésien des deux ensembles de tuples de A
-12-
et B ; ·cette
couteuses. ;
opération,
comme on peut s'en douter,
est
des
plus
- la projection d'une relation sur un certain nombre de ces attributs :
la relation résultante a pour schéma les attributs sur lesquels la
projection est faite, les tuples étant obtenus par élimination des
valeurs des attributs n'appartenant pas au schéma résultant, ainsi que
par élimination des tuples en double (par exemple, projection de la
relation professeurs sur les attributs age, matière) ;
,
.
- la restr1ction d'une relation A par une qualification Q : la relation
résultante est de même schéma et a pour tuples les tuples' de A qui
satisfont la qualification Q (par exemple, restriction de la relation
professeurs par la qualification matière • mathématiques) ;
- la jointure de deux relations A et B selon une qualification Q
la
relation résultante est la restriction du produit cartesien de A et B
par la qualification Q. Cette opération est fondamentale, car elle
permet de relier deux relations sur un ou plusieurs de leurs attributs
et de créer une troisième relation résultant du croisement. Par
exemple, la relation de schéma numéro de parcelle, nom de section, nom
de propriétaire, type de construction, classement au pas résulte de la
projection d'une jointure entre la relation parcelle. de schéma numéro
de parcelle, nom de section, nom de propriétaire, classement au POS •.• ,
et la relation construction, de schéma nombre d'étages, type, numero
de parcelle, nom de section, .•. , jointure selon la qualification nom
de section· nom de section et numéro de parcelle • numéro de parcelle
: si la' relation parcelle contient les tuples
parcelle
numero de
parcelle
nom de
section
nom de
propriétaire
P.O.S
10
25
110
H
G
F
Ourand
Leroy
Martin
uc
Na
Nb
et la relation construction les tuples
construction
type
narbre
d'étages
2
1
2
3
2
irrmeuble
pavillon
irrmeuble
irrmeuble
pavillon
numéro de
parcelle
nom de section
12
10
10
110
25
H
H
H
P
G
la jointure indiquée aura pour tuples
numéro de
parcelle
nom de
section
nom de
propriétaire
type de
construction
classement
au pas
10
10
25
H
H
G
Ourand
Durand
Leroy
pavillon
irrmeuble
pavillon
uc
UC
Na
-13-
Il est importent de noter que la jointure ne conserve pas la notion de
clé
si A1 est clé de la relation R1 et A2 clé de la relation R2, A1
ne sera ~raisemblablement plus clé de la relation R3 résultat d'une
jointure entre A1 et R2. L'ensemble (A1,A2) sera une clé de la relation
R3 s'il fait pertie de cette nouvelle relation.
o
Les interroaations de la base de données peuvent être exprimées
directement en terme d'opérations relationnelles (ex. SQL), ou arêce è
des lanaaaes d'interrogation basés sur la vérification de formules dont
les variables sont soit des tuples (ex. INGRES), soit des valeurs
d'attributs (ex. G8E).
•
Ainsi, la question "imprimer les noms des propriétaires de parcelle
contenant une construction de deux étaaes ou plus" sera décomposée
séquentiellement en
- une restriction de la relation construction sur la qualification
(nombre d'étaaes >- 2),
- une projection de l~relation construction sur les attributs numéro
de parcelle et nom de section,
- une jointure entre les relations construction et parcelle ,comme dan.
l'exemple précédent,
- une projection de la relation résultante sur l'attribut nom de
propriétaire.
8. L'intélration des donné.s localisé•••
1 Obiectifs.
Intéarer la variable de localisation dan. le schéme relationnel, c'est
bénéficier sur cet attribut de toute la puissance du modèle, c'est
simplifier
les opérations de manipulation et les interroaations
utilisant la localisation dans l'espace en mettant ces opérations au
même niveau que les opérations sur les relations non localisées.
Nous allons donc compléter l'alaèbre relationnelle par de nouvelles
opérations
alaébriques
liées au caractère multidimensionnel
de
l'attribut de localisation:
- la restriction spatiale, qui correspond à la sélection d'objets par
rapport à la localisation,
- la jointure spatiale, qui 'correspond è la mise en relation de deux
objets par rapport à leurs localisations respectives,
- la projection spatiale, qui correspond à l'opération d'impression de
l'attribut de localisation et qui est une opération de cartoaraphie.
Ces nouvelles opérations, et surtout les deux premières, vont permettre
de manipuler la localisation arêce à des opérations alaébriques et
loaiques
c'est dans ce sens que l'imale, considérée habituellement
comme un résultat final, va devenir éaalement le résultat intermédiaire
d'une séquence d'opérations de aestion et de manipulation de données
qui peut très bien ne pas avoir de résultats finals araphiques.
D'autre
part,
et
c'est fondamental,
la
localisation
redevient
un
-14-
attribut -loaique, c'est-à-dire non lié à telle ou telle entité : toute
relation. loc~lisée pourr~ ainsi être mise en rel~tion avec
toute
autre rel~tion loc~lisée par une opération de jointure spati~le,
independ~mment du
codaae ou de la méthode de représentation de l~
localisation. Nous verrons
né~nmoins comment cette représent~tion
influence cette opér~tion.
L'intéar~tion
de l~ loc~lis~tion d~ns le schéme rel~tionnel est donc
prometteur, ~ussi bien p~r l~ puiss~nce de menipul~tion qu'elle ~pporte
que p~r les contr~intes et le, problèmes de représent~tion et· de
validité de l'information loc~llsée.qu'elle met en évidence. O~ns ce
cadre, elle v~ permettre de réfléchir è de nouvelles ~pproches de l~
représentation aéoaraphique.
2 Les
opér~tions ~laébrigues
2.1 Pourquoi de nouvelles
nouvelles._
opér~tions
?
Supposons que l'on ait p~r exemple des relevés pédoloaiques, des
données de couverture véaét~le définies sur photoar~phies aériennes, et
un découp~ge administr~tif en dép~rtements. Questions:· sélectionner
les profils se trouv~nt dans tel ou tel dép~rtement, ét~blir une liste
des dép~rtements avec pour ch~cun d'eux le pourcent~ae de l~ surfeee
occupée p~r la forêt, etc.
Si chaque proTil ne contient p~s le nom du dép~rtement auquel il se
rapporte, les opér~tions classiques des SGBO reletionnels ne pourront
répondre & la première question. Si l'on veut de plus poser l~ même
question par rapport aux ty~es de couverture véaét~le, il f~udr~it
indiquer pour chaque profil le type de couverture véaét~le, etc. L~
rôponse à l~ seconde question ser~ impossible à réeliser, è moins que
les zones de forêts ne constituent un sous-découpaae des dép~rtements
et ne contiennent chacunes le nom du département auquel elles se
r~ttachent
ce d'coup~ae en zones de v'a't~tion ser~it quelque peu
arbitraire et ne pourrait être conçu que p~r r~pport au découpaae
administratif, ce qui n'est pas souvent le c~s. En rèale aénér~le,
toute liaison avec une information loc~lisée non prévue ~u dép~rt ser~
impossible.
Toutes les opér~tions que nous avons envis~aées portent pourt~nt sur
l'expression de l~ localisation dans l'esp~ce, et donc intrinsèquement
sur le même ~ttribut. Si l'on dispose d'une référence unique pour
l'attribut de loc~lisation, et pour ch~que relation de l~ description
de l~ loc~lis~tion des objets p~r rapport à cette référence, tout objet
pourr~ être
mis en rel~tion.~vec n'importe quel ~utre objet ainsi
localisé, indépendamment d'un système de référence attaché à telle ou
telle entité.
Le système de référence unique est bien sOr l'esp~ce methémetique
euclidien: l'attribut de loc~lisation est alors de dimension deux ou
trois, s~ns rel~tion d'ordre c~nonique (liée à l~ métrique définiss~nt
la structure de l'esp~ce).
La qualific~tion des opérations de restriction ou de jointure porte sur
un attribut de dimension deux ou trois. Elle n'est plus liée à une
structure d'ordre mais à la structure métrique de l'espace euclidien.
Quel que soit le type de représentation utilisée pour l~ loc~lisation
(zones, lianes, points, mailles, ... ), ilv~ f~lloir formellement passer
-15-
de nouvëau par l'espace euclidien pour mettre les objets en relation
sur leur .localisl!!tion : i l s'agitmaintenl!!nt de repasser de l'espace de
représentation ~ l'espace euclidien, de l'entité dérivée ~ l'entité
initil!!le, ~ l'inverse de la dé~rche exposée en 3.1.
L'attribut formel de localisation sera noté dans la suite loc, et sa
valeur représente l'ensemble des points de l'espace euclidien attaché ~
un objet. Il est, de par son caractère formel, indépendant du type de
représentation utilisée pour la localisation des objets dans Il!! base
(zones, lianes, points, cellutes •... ) et des méthodes effèctives de
réalisation des opérations alaébriques. Comme nous l~avions déj~
remerqué en 3.1, cet attribut formel, associé s'il y a lieu à un
attribut temporel. détermine l'ensemble des attributs descriptifs de la
relation
la localisation spatio-temporelle constitue alors une clé
d'une relation localisée. Nous l'appelerons clé araphique.
2.2 La restriction spatiale.
C'est l'opération correspondant ~ la sélection des objets par rapport ~
un domaine défini de l'espace, noté O. Ce domaine peut être défini soit
directement (fenêtre d'étude). soit par rapport aux objets d'une autre
relation (1): zone autour d'un point, le lona d'une liane •... Ainsi,
la sélection des profils de sols dans tel département correspond ~ la
restriction de la relation profils sur l'attribut !2Q dans le domaine
défini par le département choisi.
Plusieurs types d'opérations de restriction spatiale peuvent être
envisagées quand les objets sont des ensembles de points, en prenant
une qualification ensembliste plutot que métrique: si A désiane un
objet et 0 le demaine de restriction
A Co 0
A(\O"~
A " 0
a Er 0
a
~
l'objet A est inclus dans le dameine 0
l'objet A intersecte le domaine 0
restriction par exclusion, A et 0 sont disjoints
le cent roide de A appartient à O.
Notons
que la restriction spatiale,
tout comme la restriction
classique, ne modifie pas les objets et n'en crée pas de nouveaux. Il
n'y a donc pas, pour cette opération, de problèmes liés au type de
représentation
utilisé.
Seule la réalisation de l'opération de
restriction elle-même sera fonction du type de représentation.
2.3 La jointure spatiale.
De toutes les opérations aliébriques que nous avons vues en 5.2,. la
jointure est certes la plus importante en pratique, car, comme nous
l'avons souliané, c'est elle qui permet la mise en relation de deux
tuples par le biais d'un attribut commun, en créant ainsi un nouvel
objet ayant les caractéristiques des deux objets répondant ~ la
qualification de jointure, et correspondant dans la nouvelle relation ~
un tuple formé des valeurs d'attributs des deux tuples mis en relation.
(1) comme nous le verrons plus tard. cette opération s'apparente
fait à une semi-jointure,
puisque l'ensemble 0 des valeurs
l'attribut de qualification est connu.
en
de
-16-
Le
jointure spetiele est donc l'opéretion de jointure portant sur
de locelisetion lac. La qualification de jointure s'exprime
par rapport à le distence
l'attrib~t
Par exemple, e2 - 0 sianifie que deux points de l'espace sont mis
relation s'ils ont le même locelisetion.
en
Pour bien comprendre cette opérftion, il est nécesseire de revenir à
l'espece de référence et de repe~ser du type de
représentetion
des
objets en zones, lianes,
points eux objets élémenteires
que
sont
les points de l'espece euclidien avec leur
locelisetion
intrinsèque.
l'opéretion
de
jointure
spetiele - s'éfféctue,
en
théorie,
en considérant que les seuls objets loaiques sont les
points de
l'espace.
Le résultat de l'opéretion de jointure pourre à nouveeu feire l'objet
d'un chanaement de représentetion du type passaae entité principale
entité dérivée. Le cheminement théorique d'une jointure spatiele est
donc :
espece de
espece
-->
représentetion
-->
euclidien
jointure sur
espece de
les points de
--> représentetion
l'espace euclidien
(si nécesseire)
Ainsi, le jointure spatiale de le relation zonele potentielités (pente,
pierrosité, salinité) et de le reletion ponctuelle profils (couleur,pH)
sur la qualification d(!Qg1,lac2)-O aura pour résultet une reletion
nouvelle ayanl pour attributs (pente, pierrosité, selinité, couleur,
pH) et dont les objets sont l'ensemble des points eppertenent à la fois
à la relation potentialités et à le reletion profils (fia. ~).
Si la qualificetion de jointure est d(~,loc2) < e, le résultat est
plus complexe puisqu'il correspond à un ensemble d'objets pour lesquels
la locelisetion ne constitue plus une clé: un point peut appera1tre
plusieurs fois evec des descripteurs différents s'il répond à la
qualificetion de jointure pour plusieurs objets de chaque reletion
(fia.5). La notion de clé araphique n'est pes conservée par la
jointure spatiale, comme c'est d'ailleurs le ces pour le jointure
classique.
Des exemples de jointures entre relations de type zone sont donnés par
les fiaures ~ et 40. La qualification d(loc',!.QSi)-D correspond à
l'intersection des zones et conserve le localisation comme clé de la
relation résultante. La qualification e < d(loc',loc2) < b, avec e non
nul, donne un résultat plus complexe et difficile à représenter
araphiquement dans son intéaralfté, puisque la locelisation n'est plus
clé de la relation résultante.
Le jointure spatiale est une opéretion interessante dens la mesure où
elle permet de comparer des objets sur leur locelisation, sans avoir à
spécifier et décrire cette localisation. Le résultet doit d'aventaae
être considéré eu niveau de cette mise en relation qu'au ~iveau du
-17-
résultat· arephique formé per les tuples de la nouvelle relation
ainsi, 00 met en relation gercelles (numéro, nom de propriétaire,
nombre de.constructions) et bornes d'incendie (numéro, débit) sur la
qualification d(loc1,lgsg) < 100 mêtres surtout pour avoir le liste des
numéros de parcelles et le nombre de contructions associés .; une borne.,
plutot qu'une carte des percelles ou portions de percelle! et bornes
résultant de la jointure. Comme nous l'avons déjà souliané, la
représentation araphique d'un résultat de jointure spetiale peut être
difficile car nous n'avons plus dépendance fonctionnelle des attributs
descriptifs par rapport à le lo~lisation: on peut evoir des tuples
formés du même ensemble de points mais ayant des valeurs ,descriptives
différentes.
couleur
pH
rouae
jaune
ocre
?5
P2
P1
P1
x
P3
x
x
P2
P3
5.8
6.5
potentialités
Z1
Z2
Z3
~o1nture
pente.
piérrosité
salinité
10-20
20-30
10-20
faible
moyenne
très faible
faible
trè faible
moyenne
P' 1
x
P'2
x
Le résultat de la jointure est canposé des points P' 1 et P'2
P'1
P'2
fii·
pente
pierrostté
salinité
couleur
pH
10-20
10-20
feible
très faible
faible
moyenne
rouae
jaune
?5
3
jointure
entre
zones et points
d( loc1, loc2)-Q
5.8
sur
la qualification
-18-
ïP-I J T'2""
ïP-'l J TZ~
r,.2. J
fia.
4
'T~
jointure entre points et zones sur la qualification
d(lQel,loc2) < a
~.f4. T21
~f.i.4. 72~
I..u.f.f.&. T2.'
,
+:V.f~ TZ.:1
Y
'kp4. 7 2,J<.,
~r4a. T"L'?J
~~
ïZA)
n':.
t .....ï~ea. TZ,. 1 T '1./~
.-o-,<.A..
..
~.
fii
5
n..3, T2.~
~û ïZ.1 J IZ''j.
- .. - ..
"-
..
-te....1'4 n..2., rz''f
- ...
_ • •1
-b...f-U. -r~, rz',3.
jointure entre zones sur la qualification d(loc1, loc2) • 0
-19-
./
1 ...'
.
:
t'
...... .. .. .
',......
i (.
........
.
,
.
..
.. -.. ..
,-_.....,-".
.... ~<...
" .........
~
.-
~
.'
, ,-
1
.""
~~
.-
...
.. ".
-..,..,
..
•
·
1
1
1
••
1
1
1
i (- ...
. ....
-
.
, ,-
-
--~
fia. G : jointure entre zones sur
la qualification a < d(loc',loc2) <b
-20-
A la différence de l'opération de restriction, la jointure spatiale
crée de. nouveaux objéts; la description de la localisation de ces
objets pose les mêmes problèmes que la description de la localisation
des objets initiaux
les nouveaux objets sont des points ou des
ensembles de points de l'espace euclidien, qu'il est nécessaire de
regrouper et de décrire d'une manière ensembliste avec les choix
possibles que nous avons vu au parairaphe 3. 8ien sur, les méthodes de
réalisation de la jointure et de descriptions de la localisation des
résultats seront fonction du type de description des objets initiaux.
~
La jointure spatiale est une opération daniereuse si les objets mis en
relation n'ont pas la même echelle de validité, ou si la v~lidité de la
localisation par rapport aux données descriptives est trop faible pour
permettre le passaie de l'espace de représentation à l'espace euclidien
(pour des données à caractère statistique par exemple, ou n'ayant qu'un
intérêt de représentation iraphique).
Certaines opérations que nous avons définis comme des opérations de
restriction sont en fa~t des jointures: la restriction d'une relation
sur l~ localisation d'une autre relation est en fait une semi-jointure
avec quolific~tion d(!Qs1,loc2)-O: on connait à priori l'ensemble des
valeurs de l'attribut de qualification, représenté par le dameine D.
L'interêt de cette opération réside néanmoins plus souvent dans le
résultat de la restriction apportée à l'une des relations que dans la
mise en relation effective des attributs des deux relations. C'est pour
cette raison que nous' l'avons classée comme restriction spatiale:
selection dans R1
1
V
définition d'un
domaine 0
1
~
semi-jointure de R1 et R2
par rapport à 0
1
~
projection de la jointure
sur le5 attributs de R2
-21Annexe 2
LE SYSTEmE TlGRE. un SYSTEmE D'IDfORIDATIon GEOGRAPHIQUE
ORGAnISE sELon LE mODELE IlELATIOIUlEL
m. SOUJUS• .A ml 1986
Le système_TIGER, développé par l'unité d'infographie de l'Orstom, est
un système d'information géographique organisé suivant le schême des
systèmes de gestion de bases de données relationnelles, et
enrichi
pour cela d'opérations algébriques nouvelles pour la manipulation
relationnelle de la localisation. Il réunit ainsi les possibilités des
systèmes de gestion de base de données et celles des systèmes
d'information
géographique,
en mettant en oeuvre les concepts
théoriques que nous avons exposé, précédemment.
1 Architecture et structures de données.
L'architecture du système TIGER est celle d'un calculateur base de
données simplifié: il possède un dictionnaire des données, indiquant
les relations et attributs ainsi que leurs caractéristiques (types.
définition du schéma interne associé), un dictionnaire des accès
permettant de gérer les niveaux externes (par l'allocation de droits et
la définition des accès aux données), un langage de commande permettant
d'interroger et de manipuler les données. Chaque opération utilise ces
trois structures pour accéder au niveau interne et au système de
iestion de fichier (fig. 1).
niveau externe
..c.
::>
dictionnaire
données
LOD
niveau interne
mot de passe
1""'-----------~
'i
relation 1
~
attr.1
attr.2
,
relation i
attr.1
·ettr.i
.•...•
~relation
\lattr.1
•
attr.j
attr.n
fig. 1
architecture du système.
n
-22-
Les données sont structurées en relations correspond~nt aux entités du
monde ré~l. Ces relations sont de plusieurs types
relations non
localisées~ rel~tions localisées (ponctuelles, rése~ux, zon~les).
L'information iraphique associée aux rel~tions loc~lisées est conservée
sous forme ponctuelle ou vectorielle: coordonnées iéoir~phiques pour
les points, ensemble d'~rcs de points pour les résé~ux et pour les
zones. Tous les points sont décrits p~r leurs coordonnées iéoir~phiques
(loniitude, col~titude p~r r~pport à un point de référence propre à l~
base),
et
donc toutes les \loc~lis~tions sont comp~tibles pour
l'ensemble des objets des relations ~'une même b~se.
Index~tion
des données
d~ns
le système :
Les rel~tions loc~lisées sont indexées' sur l~ loc~lis~tion p~r l~
notion naturelle de feuille, ch~que feuille correspond~nt à une coupure
et compren~nt au plus 1500 objets. Toute recherche d~ns une rel~tion
localisée passe p~r recherche des feuilles concernées p~r le territoire
d'étude, chaque feuille conten~nt l~ description de s~ loc~lisation et
donn~nt l'adresse des objets qu'elle contient, permett~nt ainsi d'y
accéder rapidement. Chaque relation loc~lisée possède son propre
ensemble de feuille, puisque cette index~tion dépend essentiellement de
la densité des objets propre à une rel~tion donnée.
rel~tion
i
Feuilles
t·
l
description des objets et
de leur localis~tion
1
1
1feuille II.
rfeuille j
1feuille ~
L~
J
1
1
structure interne des
rel~tion.
zonale. :
L'information ir~phique associée ~ux rel~tions zon~les est constituée
de l'ensemble des ~rcs décrivant les zones. Ch~que arc est décrit par
les numéros des zones dont il est frontière et p~r l~ suite des points
qui le constitue.
nz1
nz2
x1,y1,
, xn,yn
nzi
nzj
x1,y1, ..... ,xp,yp
L'information
descriptive est conservée d~ns un fichier sép~ré,
conten~nt pour
ch~que zone l'ensemble des descripteurs
suiv~nt le
schéma donné dans le dictionn~ire des données. Chaque feuille indique
son point d'entrée dans ce fichier descriptif, ainsi que d~ns le
fichier des ~rcs correspond~nt.
Structure interne des
Cette
rel~tions
ponctuelles et
rése~ux
structure est plus simple que pour les relations
:
zon~les c~r
les
-23-
fichiers
~escriptifs
et araphiques n'ont pas besoin d'être séparés :
]
. feuille i
1
-r-----':>~
xk,yk, val 1, .....•. , vaIn
xi,yi, val 1,
, vaIn
structure d'une
relation ponctuelle
xp,yp, va11, .•.•... , vaIn
2 La réalisation des opérations spatiales.
La tran.~ormetion vectoriel-metrlciel :
Si les données araphiques sont structurées et stockées dans la base
sous forme vec:orielle, le système va utiliser pour la réalisation de
certaines opéretions une structure matricielle sous forme d'une imaae
numérique de pixels associée à un fichier descriptif. Chaque pixel est
relié au fichier descriptif par sa veleur numérique qui permet de
retrouver le tuple descriptif qui lui correspond.
La teille de la matrice de pixels est paramétrable jusqu'A 1200*1200;
le résolution du pixel dépend alors de la fenêtre aéoaraphique
utilisée. Elle est en aénéral plus feible que l'échelle de validité de
la description de le localisation: le pixel peut être alors considéré
comme simulent le point de l'espace euclidien. Le passeie en matriciel
permet donc de mettre en oeuvre concretement les opérations spatiales,
en apportent le fecilité de manipuletion propre A cette description
tout en conservant la structure relationnelle des données. Les éléments
vectoriels étant conservées en coordonnées aéoaraphiques, le passaaa en
lnatriciel dans le plan se fait suivant une projection iéoaraphique
donnée. Cette projection peut être choisie par l'utilisateur.
Le passaae de \/ectoriel à matriciel est un des éléments importants du
système; néanmoins, il reste au niveau interne et s'effectue d'une
manière interactive lors de l'opération qui le requiert. Cette double
structure (stoc~aae vectoriel et manipuletion matricielle), essociée au
paramétreie de la résolution matricielle, confère au système une
souplesse importante dens la réalisation des différentes opérations de
aestion et de manipulation de la localisation.
Ainsi, la description de la localisation va être transformée lors d'une
session d'interreaation des données :
- état initial ~ectoriel ou ponctuel. Cet état n'est pas modifié par
les opérations de manipulation des attributs descriptifs (indépendants
du mode de représentation de la localisation), ainsi que par les
opérations de restrictions spatiales ne s'epparentant pes à une serndjointure : seuls les fichiers descriptifs sont alors modifiés.
- état temporaire matriciel.
Cet état est automatique pour les
opéretions de projection et de jointure aéométrique. Dans cet état,
chaque pixel de la matrice est relié au(x) tuple(s) des valeurs
d'attributs descriptifs qui lui correspond(ent): la séparation du
araphique et du descriptif est maintenue. 8ien sur, on ne considère
qu'un tuple de \/eleurs descriptives pour l'ensemble des pixels qui ont
les mêmes valeurs descriptives. L'état matriciel de la localisation
d'une
relation
sera conservée jusqu'à la fin de
la
session
d'interroaation et l'impression des résultats. Il n'y a .pas de
-24-
retrans~ormation
~triciel-vectoriel
après
chaque
phase
de
l'interrqgation.
Une nouve)le interrogation, ou tout chaniement de la fenêtre d'étude
élimine tous les états temporaires ~triciels, qui ne sont conservés
par l'utilisateur qu'à des fins de stockage ou d'archivaie d'un
résultat hors du système de gestion.
vectoriel
(état initial)
tuple m va11, ... :,valn
tuple k
va11, .... ,valn
IMtriciel
(état temporaire)
, l ,
~ tuple 1 va11, .... ,valn
rIa..
~
---.;
--
tuple i
va11, .... ,valn
tuple 1
va11 , .... , valp
tuple j
va11, .... ,valp
~
matriciel
(état temporaire)
:---
--La réali&ation
d..
op'ration. spatial., : le restriction
La restriction d'une relation par rapport a une fenêtre d'étude se fait
simplement en sélectionnant les feuilles intersectant la fenêtre, et en
sélectionnant dans chaque feuille les objets se trouvant dans la
fenêtre
chaque ligne ou chaque zone possède dans le fichier de ses
descripti~s la fenêtre qu'elle occupe,
qui permet ainsi une sélection
rapide sans avoir è consulter les arcs eux-mêmes.
La fenêtre d'étude peut être définie de plusieurs manières :
- directement en coordonnées géographiques, en indiquant son point bas
gauche (point de colatitude maximum et de longitude minimum) et son
point haut droit (point de colatitude minimum et de longitude maximum).
-25-
- en
une feuille donnée d'une relation.
L~
fenêtre
au domaine géographique de la feuille.
- en indiquant le point bas gauche et la résolution du pixel en métres
d~ns
les i~ies metricielles générées lors du p~ssaie vectoriel
matriciel.
- en indiqu~nt des v~leurs d'~ttributs d'une relation. La fenêtre sera
alors le domaine meximum compren~nt l'ensemble des objets ayant ces
indiqu~nt
correspondr~ ~lors
v~leurs.
Notons que le pass~ie en metricifl se fait, quelque soit taille de la
fenêtre, à la résolution donné
~insi,
réduire l~ fenêtre d'étude
augmente la précision des objets d~ns l~ metrice, puisque'l~ taille du
pixel diminue (le fenestr~ie ne provoque ~lors p~s seulement un effet
de zoom comme c'est le c~s pour les systèmes stock~nt leurs données
gr~phiques en mailles).
La réalisation de la jointure spatiale :
L~
réalis~tion de l~ jointure spati~le consiste à comparer les
i~ges
matricielles créées à partir de l'informetion gr~phique vectorielle et
à créer les tuples descriptifs et l'imege codée correspond~nt aux
tuples résultant de l~ jointure. La jointure sur une qu~lific~tion
d(loc1,lggg)-D est d'une ré~lis~tion simple c~r elle conserve l~ clé
gr~phique de la rel~tion :la rel~tion imege-tuple reste
fonctionelle;
l~ ré~lis~tion de l~ jointure se déroule ~lors en plusieurs ph~ses
1) création d'une nouvelle image p~r c~lcul pour ch~que pixel d'un coda
résultant des ~aleurs du même pixel d~ns les images des deux rel~tions,
2) création des tuples descriptifs correspond~nt aux combinaisons
rencontrées dans l~ première ph~se (ce qui revient à éliminer les
tuples en double),
3) établissement de l~ rel~tion imege-tuples.
rel~tion
1
rel~tion
v
v
u
+---Eft---
tuple i
v~11,
u -+----+Ht-
tuple j VAL1, ... ,VALk
••• ,valn
relation 3 : jointure
v
u
2
-+------tt:r
tuple k
v~11,
.... ,v~ln,VAL1, .... ,VALk
-26-
3
L'intégr~tion
d'images numériques.
Les données loc~lisées extérieures au système et codées sous forme
d'images -numériques (du type des images satellit~ires), que nous
appelerons données images, s'y intègre f~cilement grace è l~ ph~se
matricielle de description de l~ loc~lisation des données de l~ b~se.
Le seul problème technique pour pouvoir mettre en rel~tion ces images
et l'information gérée par le système TlGER consiste à faire coincider
les p~ramètres des deux matrices de pixels: projection géographique,
résolution du pixel, localisa~ion dans le plan de projection. C'est
bien sur au système de gestion de's'~dapter aux différentes données
images qui lui sont intégrées. Cette ad~ptation se f~it naturellement
par les choix de la projection géographique, de la résolution du pixel
et de l~ fenêtre d'étude, choix rendus possibles par le p~ssage
tempor~ire de la structure vectorielle è-l~ structure matricielle.
mise en rel~tion de données images et de données exist~ntes
structurées suiv~nt un schéma conceptuel précis est bien sur la
première phase d'un processus visant è extr~ire, è partir de ces
données ima2es,
l'information nécessaire è la définition ou la
caractérisation d'objets nouveaux ~ssociés è une entité et un schéma
conceptuel donné. Cette phase ultérieure de création ou de mOdification
de relations est l'objet même de l'intégr~tion de données images dans
le système d'information géogr~phique, qui ne doit pas avoir pour objet
l~ gestion d'un ensemble d'images.
L~
Un de nos objectifs est par contre de formaliser la ph~se d'extraction
d'information et d'intégration par rapport à un schéma conceptuel connu
la démarche expérimentale d'extr~ction d'information è partir de
données images pourrait donner lieu à l~ détermin~tion de règles de
décision et permettre l'utilis~tion de techniques
d'intelligence
artificielle dans ce dommaine. Nous pourrions alors envis~ger la
construction d'un systèm. expert basé sur de telles règles et possédant
comme
base
de
f~it
aussi bien le résultat
d'opér~teurs
de
reconn~issance de formes sur l'image que le résultat de l'interrog~tion
des données existantes dans l~ base.
4 Description fonctionnelle du système TlGER.
Les modules
de
base
du système
TlGER
sont:
a) un module de saisie graphique par digitaliseur
saisie de ces ~rcs est contrOlée de manière interactive pour éviter
diverses erreurs :
-erreurs de manipulations, oublis.
.
-non
fermeture des zones,
problèmes topologiques et graphiques
(connexité, simplicité, intersections d'arcs).
La saisie se fait sur une fenêtre déterminée par l'opér~teur, la
juxtaposition des fenêtres et la reprise en cours de manipulation ét~nt
gérée par le système.
L~
b) un module de description et de saisie de l'information descriptive;
c) un module d'intégration des données dans la b~se
recalage des données localisées en coordonnées
géographiques,
en
-27-
fonctio~ de
l~ projection
~escriptives;
du
diiit~lisé,
document
intéaration
des
données
d) un modüle d'interroiation de
- choix
de
la
l~ b~se
de données :
iéoir~phique
azymut~le, conique.
projection
(MAP) : cylindrique,
de
trav~il
et
de
restitution
- restrictions iéoiraphiques par fenestraie (WINO): sélection d'une
coupure, sélection directe en ~oordonnées iéoiraphiques, sélection p~r
la t~ille du pixel, etc.
- recherches
descriptives.
th~tiques
(SELEC)
- jointures cl~ssiques (JOINT)
critères ~liébriques.
- jointures iéométriques
critères spatiaux.
sélections
croisements
(GJOINT)
de
sur
les
données
données
sur
des
croisements de données
sur
des
- projection et impression de résultats (PROJEC et LISTE).
Les résultats sont donnés sous forme de liste ou d'imeae, suivant les
questions posées et le choix de l'utilisateur. Le dialoaue avec le
système se f~it au moyen d'un laniaie de manipul~tion spécifique et dg
menus ~ssociés.
Des modules synthétiques rearoupent un certain nombre d'opérations
alaébriques de base, en facilitant l'interroaation et en optimis~nt les
traitements: THEM (classification, sélection, projection, création de
l'imaae et impression des résultats,
croisement de deux imaies
thémetiques, reclassification et airéaation de cl~sses).
d) un module de cartoaraphie ~utomatique (CART) :
sélection de contours, de symboles, ~djonctions de textes, etc. Ce
module crée des se~nts araphiques indépend~nts des ora~nes de sortie
(écran ou traceur) et qui seront interprétés par les modules de
visualisation propres à ces oraanes.
e) des modules de visu~lisation (GIXI, BENSON) :
La visualis~tion des imaies se f~it de manière inter~ctive sur écr~n
gr~phique ou sur troceur.
On peut ~insi déterminer l'échelle de tracé
(pour les tr~ceurs), de nouvelles ~aréaations (redéfinition des classes
thémetiques). choisir les couleurs, les symboles, les c~ractères ...
f) un module de c~lculs st~tistiques (STAT) :
statistiques
univ~riées
(moments,
histoarammes),
ou
bivariées
(corélations, réaressions). Ces calculs peuvent se faire à tous moments
de l'interroi~tion et permettent ~insi de modifier si besoin est le
cours de l'interroi~tion (pour le choix des seuils de classifications
per exemple).
i) un module de
-
p~r
nomin~l
-
p~r
cré~tion d'~ttributs :
classific~tion (CLAS):
pass~ae
de numérique à nominal,
ou
de
à nominal par rearoupement de valeurs.
c~lcul
numérique (sur les
~ttributs
numériques) ou
par
c~lcul
-28-
lOiique (sur les ~ttributs nomin~ux) (CAlS).
- p~r jointure et st~tistique (COCA) : de nouveaux ~ttributs sont créés
par c~lëul st~tistique sur le résultat d'une jointure classique ou
~éométriquè
il est ~insi possible d'affecter à une zone l~ moyenne
d'un attribut de points se trouvant à une dist~nce donnée de l~ zone,
ou le pourcentaie de s~ sUrf~ce occupée p~r l~ v~leur d'un attribut
propre à un ~utre découpaie, etc.
h) un module d'intéir~tion de données s~tellit~ires (STAD):
Ce module assure l~ mise en rel~tion d'une i~ie satellite recalée et de
l'informetion de la b~se corresp~ndante, ainsi que des compar~isons et
des calculs iraphiQues entre ces deux informetions (calculs statistiques
sur les valeurs r~diométriques par r~pport ~ux classes thé~tiQues,
etc. ) .
i)
un
module de calcul iéométriQue sur
)
écran
(distance,
périmètre,
surf~ce ...
5 Description matérielle.
L'ordinateur utilisé actuellement est un MINI 6-Bull; le système utilise
trois terminaux, un disque dur de 80 Mo, une impri~nte, un lecteur de
bande mainétiQue. Le matériel araphiQue est composé de :
- une table à diaitaliser BENSON 6301;
- un écr~n araphiQue couleur GIXI (Radiance
affichables sur une palette de seize millions;
- une table t~açante BENSON i625, 8 plumes.
320) :
256
couleurs
des matériels rend cette confiauration Quelque
peu
l'évolution
obsolete. Les stations de travail, avec leurs possibilités araphiQues
couleurs de h~ute résolution, répondent actuellement d'une manière
optimale, pour l'unité centrale et le manipulation sur écran, aux
du
sy~tème TIGER.
besoins
-29Anneze3
LE POInT SUR L'UTILISATIon DE LA TELlDETEcnon AERIEnnE ET
SPATIALE POUR L'OBSERVATIon DES POPULAnons CITADInES
A TUAVERS LA LITTERATURE fRAnCAISE ET AnGLO-SAXOnnE
E'. IJl/REA U. .lJti.c9m.brt1 J!J8tJ
Depuis les années tr.nt.e. des chercheurs ét.udiant le milieu urbain se sont intéressés
aux relations entre les caractéristiques morphologiques des résidences et le8
coractéristiques démographiques et socio-économiques des habitants: les travaux
des amér1ca1ns tels que KmzIE (l93<U ou PARK (l~) ont reçu un écho certain en
France. où se sont d~~loppées èl partir des années cinquante des études eur le même
thème (CHOffiBART DE LAUWE, 1052).
Les relations entre la morphologie urbaine et les caractéristiques de la Population
c1tadine établies par ces travaux ont permis le développement de méthodes
d'estimation de population à partir de l'information eur l'occupaüon du sol appor-tée
par les photographies aériennes; les caractérisüques de l'urbanisation dans 1.
pays en développement renforcent l'intérêt de ces méthodes de production rapide
de données socio-démogrophiques spatialisées.
1. Bilan de trente années d·egérl.nce à troT"" la llttérature
Comme le montre Je Tableau 1 (l). J'idée d'uüJiser Jes éléments de connaissance BW"
les coractéristiques spatiales et morphologiques de la ville à. des fins
démographiques n'est pas nouvelle.
Dés 19se. GREEn a eu N.lOOUrS à des photographies aériennes à basse alütude (échelle
1n500) pour estimer la population de la. ville de Birminqham (USA). Les
photograph1es aér1ennes permettent de dénombrer les logements : l'estima.tion de
population est obtenue en multipliant ce nombre de logements par le nombre moyen
de personnes par logement. fourni par le dernier recensement. Cette méthode
détaillée. qui repose donc sur le dénom.brtJment des logements. Q é~9 r&pT1Se par de
nombreux auteurs. et a (ott l'objet de quelques applicaUons dans les pays en
développement. la pr"$mière ayant eu lieu au Libéria (pORrm, 1956).
Deux expériences menées aux USA permettent de se rendre compte du degré de
précision de la méthode: il s'aqit des travaux de HSU (1971) et WATKlns (l~), dont le
Tableau 2 résume la méthodologie et l~ conclus10ns. Pour les populations totales des
villes, lu niveaux de précision sont tout à fQÏt corrects : par contre. les estimations
de WATKlns par quartier Cont l'objet d'el"'l"8\1Ml rela.tives importantes. pouv~nt.
atteindre 16,57 l'Co La. conclusion de WATKlns correspond, de lait, à. celle qui a donné
l1eu au développement d'une autre méthode d'estimation de population à parUr de
photographies aériennes: l'amélioration de la précision passe par la prise en compte
des dUlérenciations mternes à la ville.
Cl) Le tableau 1 rassemble les expériences faisant l'objet d'un article ou d'une simple
citation dans la litténlture scientüïqutl française et anglo-sQ%onne.
-30-
Tabl8ClU 1 - Utilisation de données de t.élédnecUoD aérienne et
"paüale pour dos o.,ümaüolUl domographiClu_
GREEn
1956
1956
1"63
1007
loeo
1000
1070
1071
1071
HEU
1071
AnDERSOn et AnDERSOn
1073
VERruERE
1973
. KRAUS, SEnGER et RYERSOn 1074
HORTOn
1074
lQ75
AllAnet.ALEmAYEHU
D'ALLEUX
1075
HEI1DLtlSOn et UTAIlO
19~
OGRCSKY
1975
THorùpson
1975
DAYAL et KHAIR ZADA
1976
SUJARTO
1078
HEflDERSOn
1070
LO
1079
LO.tCRAll
1080
CLATIOn et E:STES
19150
ADEI'lM
1083
IAURIF. ROC, SIDAU et SEE
Hl83
lQ64
l1EVES DE OUVEIRA et al.
CLORUnFEIIlI
1084
POLLE
lœ4
WATKInB
1953
IAURIP
1088
PORTER
HADFlELD
BlnsF.LL
HOU, HUFF et mAYFlELD
mURET (CRU)
LInDGRml
cowns et EL-BElIe
DUDCER et HORTOn
SABOL
lQ68
"'RJ'JruOO
ELLAR
'1Q60
1973
1074
mURAI
LOetWELCH
Ville (PAYS)
Année
Auteur
um
Birmingham (USA)
UBERIA
Chicago (USA)
Chicago (USA)
40 villes du Tennessee (USA)
AU%orTe (FRAnCE)
Bost.on (USA)
Leeds (AnglelerTe)
Washington (USA)
Atlanta (USA)
23 villages du Kansas (USA)
Piklne (SEJ'lEûAL)
4 villes de Californie (USA)
Washington (USA)
'''olaneo (nHIOPIE)
Lagos (ruGERlA)
Albany (U8.O\)
18 villes. Puget. Sound Reqion
"w'ashington (USA)
AFGHAruSTAn
Bandung (InnomEE)
USA
HongKong
Sheuna Shui-Fan (HOnG KOnG)
Goleta Valley. st. Barbara (USA)
Ingos (ruGERIA)
lliamey (ruGER)
500 José Dos Campos (BRESIL)
Ilorin (ruGERIA)
Teheran(IRAn). Colombo(SRI LAIlKA)
Boulder-, Colorado (USA)
BouC1lté (COn: D'IVOIRE)
Document utilisé
Photo. aér:iennes I1IB 1~
Photo. aériennes l1IB
Photo. aériennes I1IB 1/4800
Photo. aériennes Couleur 1r-5240
Photo. aériennes Haute Altit'.1de
Photo. aériennes flIB 1/20C1J
Pho~.o. aériennes lRC II2OC1JO
Photo. aériennes IlIB 1/10000
Photo. aériennes Haut. Alt. 1rooo
Photo. aériennes l1IB llSOOO
Photo. aériennes l/ZOCIXJ
Photo aérionnes flJB 1r.:J}OfJ
Photo. aérienn9s lRC 1/80000
Phcto. aériennes If.30000
Photo. amennes
Photo. aéri<mr.4S
Photo. aérienne::! nIB 1144000
Phol.o. aérienn6!i mc Hct.:l. Allo 1
Photo. aÉlrienn"s Hauto AltitudlJ
Photo. aÉli~iflnnes
Photo. aé!'iennes
Photo. aÙ.'iennea 112:5000
Phu1:o. aériennes
Phot Cl aciri.nnn
Photo. C1~r1enne3 1Re 1/03;500
Photo. amennE-s 1/20000
Photo Cl';ricnnes I/I5OCO
Photc aériennes nIB 1110000
Pholu. aérienr.es nJB 1/6000
Photo, aériennes 1/10000 et 1/00
Photo aériennes nIB 1120. ot eo,<
Photo. aériennes
Image radarImage du satellite GEIIlInI
Image LAnDSAT
ruGER et HAUTE VOLTA
Image LAJU:lSAT
Tokyo (JAPOn)
Villes de 500000 à. 2500000 H. (CHInE) Imag~ LAnDSAT
USA
san Antonio et Houston (UBA)
(IJ'apt'rMAIJ01IYIP.Q, 1{)83, Table 1, Pave S1d, etrecherche bJblJoçrophJquep!'.rsannelleJ
-31L'idée de base de cette seconde f~i11e de méthodes est qu'il mste des relatJans ent.N
les caractéristiques marpholoçiques du milJeu urJxzin et les caracteristique.!
démographiques et socio-économiques des ha.bitanfs. Le princi pe d~ la méthode est
d'exploiter l'information exhaustive fournie par les couvertures aériennes:
pour rt1aJeillir rapidement. par sandaqe. des dannées relatives am
populations urbaines: les différents travaux menés en appliquant cette
- sait
méthode ont mis en évidence que cette technique de sondage spatial permet.
allègement del'Qchantillon d'enquête et. une spatialisation des résultats.
nombreux sont les bureaux d'étude qui ont appliqué la technique mise au
point par VERnIERE (1) pour obtenÛ" des estimations démographiques sur
les ville dont ils avaient à réaliser un plan d'CU'nénagement, ou des
programmations d'équipement : tout. récemment. l'IAURIF 0. testé, avec
succès, cette méthode pour l'estimation de caractéristiques socioéconomiques des habitants des différents quartiers de niamey (2).
un
- soit pour aciuaiissr j'effectif de population d'une ville agr::rnt fait j'abjel
antériel.U"9ment d'lJn-.rect1nsement de popuJatian(F::.emple : KRAUS, 1974. Voir
Tableau 2) : les photographies aériennes servent à. déterminer la superficie
cccupée par chaque type de morphologie urbaine. Connaissc:mt., par un
r8C9nsement antérieur, la densité de population par type de morphologie
urbaine, on en déctuit l'effectif total de population pour la ville. en faisant
l'hypothèse de la constance dans le temps de ces densités démographiques
par t'Y?' morphologique. Dans le cas de Pikine, VERnIERE 0. pu vérifier la
valichté de cette h11POthèse : l'application des coefficients de 1g70 au:!: années
antérieures 0931,1963.1967) a donné de bons résultats (cf Tableau 2).
Signalons enfin une a-olsièrne famille de méthodes, qui reposent sur la .relation tlnfns
sUp8r/ïcie de la tachtt urbaine et population tatale d'une ville: le développement de
ces méthodes est d1rectement liée à l'engouement, depuis la fin des années
cinquante, des géographes américains pour la modélisation. Les estimations de
population basées sur la superficie des villes sont toutes fondées sur l'application des
modèles mathématiques reliant superficie et population: pour leur part. LO et WELCH
(Voir Tableau 2). travaJ.1lant sur des images LAnDSAT, obtiennent de bons résultats
sur les grandes vtlles chinoises en utilisant trois modèles très souvent appliqués.
ceux de nORDBECK (Loi de croissance allométrique, 1ge5), TOBLER (1969) et HUXLEY
(932). D'autres auteurs ont tenté, sans grand succès. de sophistiquer la méthode en
introduisant. la théorie des places centrales dans leurs équations : c'est le cas. en
1009, de HOLZ. HUl7 et mAYPIELD (Tableau 1).
La. plupart da estimations de population réalisées avec celte méthode. à partir de
photographies aériennn, demeurent très imprécises, du tait de l'incertitude sur la
délimitation de l'aire urbanisée; il semble, au vu des meilleurs résultats obtenus par
LO et WELCH. que l'in!ormation très réductrice de LAnDSAT (1) conVienne mieux à ces
méthodes globales.
(1) Voir résumé de la méthode dans le Tableau 2 et, pour l'e%p08é détaillé VERruERE.
1978.
(2) Voir IAURIF. ROC, SIDAU, SEE,I983.
-32-
Tableau 2 - auelqu_ esemple. d·. .UmaUoNli de popuJaUon d parUr de photoqraphJe. a6rlltnn. . ellmog. . lIatelUll
Autour
VII lit
ruvoou~,
So~ d·lrlfor.
m... thooe-IOQ1e
I"lérérenœ
R~\.Ùta~
l,
»sU
(1 07 \l
Atlanta
(USA)
Populations
url:xl1n. et
ruraled.la
C1rooru:cr1pt.
PhotOQT'51pb1ut
aérllmp";1 nIB
iRltOenaem.nt.! ICOrtloptaÇJIt des IOÇJemen~
démo,
lIur 14!S photo. Qérlenn. .
~ur r.latlve sur IQ pop\.Ùatlor
tolQle : +1- 3 Il
I~
lùs;!o; Ob mo~n
de ~re. par 109.
&tlmatlon delQ population
en appliquant une équation
lln6<:Ure 1ntégrant l'lb de 109,
Itl Ob moyen de P""', par 109.
---------- Boulder
------ ------------------------- f-------- ,..--------------- f---------------3 qUo.M.1eN de Photo·Qttlenncs' Ilc.'oenaement.! Comptaqe des
ntlQtI ve sur le
ct.
IOÇJemen~
WATKlns
(lQ85)
(VSA)
2800 à e.200 H. rvB
en IQ70et 198C 1Q70 :1 rzoooo
1Q6() : 1I000O
~:1'Quxde
100emenlll ytdeu
el nbre moyen de
pere. par logemen
(Taux uniques pour
les 3 quartieN. cal
~ée pour l'habita
1nd1V'. et le collecU
d~mo.
1050
1Q70 et des ;} quarueN aux 2 dates
lIur le" photo. Qénenn. .
Fstlmatlon de la population
en applIquant une équation
linéaire IntéÇJront Ob de 109,
Taux do 109. ndes. Ob moyen
de pers. par IOÇJemenl (pour
l 'habltalInc11ytdultlet pour
l'hab1tal collectiCl
~ellmorpho·~mmnu Reoeonaemenbl Zonaqe en espaces homOÇJ....
1~(lQOI. oms. ISLA.
nee IIllJ' phc~. a'~nennetl do
'l<1mIn1straUt 1<;,70 (morpholCÇIla urt:a1ne)
a bonl1eue de 1063. 1007. IQ70)
Pakar (Pop.fot tnQ.,uHe d&mo sur Enquète stat. ::o:ùcul dctS Co~(: de surface
MUe habitable (CS1:3Ii) pour
échantillon de a nationQI.
I~.OOO Hab.)
~dellondage
0QIT'!1l de sor.d<'lÇJot.lI\Jr
(\ Q7Q-711 : erfectlfs
I~ fl.oto. .:lér'l<!n".ed de 1 070.
POltr JE'S & OOlTès QÙ 1<:1 pop.
ide population
YmnIERE
Plk1ne
(1973)
(SEnEGAL) ~omoqènude nIB
130
~tI~Blté
"'""~.
ro'~d du ~f.
oe pop/CSBH.
:
nom~
IOÇJementB :
entre -'l.OUlet -O.37l'. par quartl
-0.70 .11 et -3.30 ~ ,!X'~tr le totQI ded
Erreur re!Qtlvellu.- la popuialloZ'l
entre -000-111 et + 10.5711. par quan
-1.Q811el + 8.5411.pour le tola1 dell
ConclusION
1) Bon dénombremltnt des Ic:qem
lIur phot:oQropb1es aél'1enncnl
Habl tat 1ncUvtduei : 1rzoooo Q 1/4
HobllatcollecUf: lteOOOà 111000
2)Pouramellorer la précllllon.caJ
les tQUX de 109. vtdes et 1. Ob mOl
de pen. par loqernent. par quo..--t
<1ela vtlle
ErTooJr relative "Ul" la population
total. :
,entre -~.611 et + ;} Il. selon lits anr
laIIQn.~\.!ll.
31nlll"I>t, de la m.;thode:
1) Sp<:U~ltlM" les récultc.ts d'une
Q'1·,bale
enqlJ.~le dèmo.
""'''~d~
" ...
""'''," qlobau
rx:-r;ulûtlor.lInt:-e 2 ~ecensemento
IlUppœ<.1nt que de cc«,
i3) nlOfJen d!r =r.l.al3sance autcl1
t conatanl dans chaque
en 1'absotncv de toute autro donn
rzone hom096n.... ostlnlatlon ,"..a.se f.Our une enqufte p~ lIondc
f1o<d.M'. . . . . . . . ." ...."
--------- --------
~ur
-------------------
j
-------- ~~;;~~~~~~-=- ----------------------
Y-RAUS et QI. '1 ytllee dit VlIIee .ntléree Photo. a+rteonee .Reoenaement IDellmUation SUl' photo. dee ~•.ll" l"latlvellur la populatlot
(J~7'1)
CallfoM\le ~eS8.000à
IRC l/oo.OCt:>
démo.
f3 type8 de quartier. J:;OUJ'
totale:
(USA)
230.000 Hab.
~ denallé de
entre -O,17K et +711.lIelon lea VlU,
!chaque VlUe.
population pour 3
'calcul des lIurfQoes corree- -'1.51~. p..~ur lit totQI dœ '1 VIII. .
typee de quarUer:
~ndantee.
Habitat Inc11vtduel
QIcuI de la densité movenne E:.~~~~~
Habitat coIlecUf
1) Ulll:Iler dits photo. aérIennes c
f:ie chaque type de quartler
une éct-,olle • 20.000
(par Vllle) :moyennedf:CI
Caravanetl
2)
[.'..:1 eJ:cl~ les quartlere Q
~ tau obw.nUIIsur un..
leérl. desondaqlts aJé>.:1to11"ft1. vocatIon IndUIIll'1eUe ot commltr
~Umatlonde IQ population clale
ict& chaque vtUe en appliquant 3) AfClner la cl<:lallifioation selon
'équation: Pop. totQle d'une le type d'occupation du 1101
ytUe. moyenn.. des denaltA&
tpar types de quarl1er pond~
Par la surface de oeoa-d,
ne
.
LOel WI:1..cH 30 vtlles V1i1ee entière.!! rmages l.ADPSAI; Reoeonllements· me3ure de la superllc11t de
Bonn~ concordance entre résul t
cb1nolses • 500.000 HQb. compoelUona
oalculéll par 18'5 modèl.s et œ~~
dèmo.des 30 ~haque vtUesur l'lmaqe
r('Ce1'lBemenlll ci!m<X]l"Ophlg'.e,
coloréœ (CS et C7) nUe, de Cht~ l..A11DSA.T au 1 ~ 000
Carteo srt reœN
IEstimatlon de la populaUon ~tf;'llC' d'gnl,fll~
de 150 ytlles de
Fie chQque vtlle en apphquant Il U'.:lIser une lmaqe au 112'50.0<
l'CUwan : oaIcu1
es 2 lIél'1oe d'équatlons m1ses 2) n'al=·pllquer lit mod~l"J qu'aux
dClll équatlon.s
couvrant une lIurtace' 10 K[1\2
pu point sur lect nllell de
3) Utlilser tin mod~e hnéo:Ur<' p<:
I1néairos et 109.
cuwan
vl1los .2500.000 Hab..et loç<:U'llhn
entre pop. et surf.
des vtU~(1051-00)
oour les vtllell plUII petllell
(1977)
.
-33Ainsi, depuis trente ans environ. ont. été accumulées de nombreuses expériences
d'utilisation de la morphologie urbaine pour la production rapide de données
démographiques. Les ruveaux d'utilisation de la morphologie urbaine sont variés:
depuis les méthodes j~ plus globales, ne Ntenant de la morphologie urbaine que la
surface urbanisée, a\.:.% méthodes détaillées reposant sur des comptages de logement,
en passant par les méthodes semi-qlobales. basées sur les tyPOlogies de quartiers.
Ces méthodes. pour lQ plupart mises au point par des SCientifiques travaillant sur
des villes de pays développés, ont trouvé depuis la fin des années souante un écho
certain parmi les urba.rustes opérant dans des villes des pays en développement. où
elles ont aussi lait. la preuve de leur efficacité.
2. Quelques rares expériences d"estimaUon de 19 population total. d•
....111e8 à partir de la tache urbaine mesurée sur image satellite
Comme le montre le Tableau l, rares sont. les expériences d'utilisation des imaqes
satellite pour la proà'~ctionde données démograph1ques : à partir de notre recherche
bibliographique. n<N3 n'avons eu connaissance que de cinq applications, tout..
basées sur la mét.hod.e globcùe d'estimation de la population totale d'une ville à partir
de la superficie urbanlséoe mesurée sur image satellite, LAnDSAT dans la plupart des
cas.
Cet état de fait est ~ementlié au degré de résolution des images LAnDSAT (80 m :Il:
80 m). seu,les disporubles jusqu'en lQ85 : ceUe ré'3olution insuffiscnte a Creiné
l'utilisation de l'imaçerie satellitaire en milieu urbain. caractérisé par une forte
hétérogénéité et une iai.ble dimension des éléments constituants. Avec l'imagerie
LAnDSAT. il n'étcùt pas envisageable d'oœerver les diIférenciations morphologiques
internes à la ville, et donc d'appliquer d'autres méthodes de production de données
démographiques que les méthodes qlobales reliant population et surface de la ville.
3. Raréfaction dU couvertures aériennes et progrès de la télédéteçUon
spatiale. 8Ustème d'observation continue de la morphologie urbaine
Le recours am: photographies aériennes devient de plus en plus problématique. En
effet, les couvertures aériennes des villes des pays en développement sont de plus en
plus rares en raison de l'ampleur des. moyens qu'elles réclament: /a répétltlYité dd
J'aÀS'tN'vrzüan atiri~nn~ d~vi~nt un~.rvIaJjt# d~main4 ~n mainl t1ffsctiY'tl danllu ni/_
des paYR lm d~V91opptQmQJJtPar eono-.. ceUe répétitivité ut offerte par les nouv8C1UX
satellites SPOT et T:-{EffiATIC IIlAPPER. qui
ont
une résolution suCIisante
(respectivement 10/20 mètres. et 30 mètres) pour observer assez finement le tissu
urbain.
Les images satellite présent.ent des qualités indéniables, inhérentes à leur mode
d'enregistrement et à la nature du document di!fusé :
- répétitivité des observations (T.m. : 16 jours - SPOT: l à 4 jours)
- exhaustivité spatiale
-34- coût. raisonnable: environ 15 fois moins que les phot.ographies aériennes
- CQl'(lctère numérique des données
-richesse de l'information enregistrée, avec possibilité de vision
stéréoscopique (SPOT).
Il semble donc nécessaire de tester dés à prvisen t ltlSpossimlités de mise en ot1UJITYI d,
métIJodes d'abssrrnt1on démographique intégrant les données marphaloqlqutAJ
abservablt18 sur imagtl satellite. afin de t.enter d'apporter des éléments de solution
aux carenC88 da l'observation démographique c1a88ique ou par photographie8
aériennes. Il s'aqit de tirer parti des qualités des images satellite en s'appuyant sur
l'acquis méthodologique constitué par les travaux antérieurs de p,roducUon de
données démographiques à partir de photographies aériennes.
L'idée centrale rest.e la même : utiliSW' l'inl'armation srhaustive apparUe par le.s
imaqes satellite pour recueillir rapidement, par sandaqe, les données relatives aw
populations urbaines. De plus, outre l'utilisation de la télédétection comme moyen
d'amélioration des techniquee de sondage, on peut envisager d'utiliser la.
télédétection comme moyen dB connaissant:» autonome de la dgnamiquB urbaj.r» :
certains phénomènes démographiques ont une traduction physique immédiate
(l'immigration, par exemple). et l'évolution des formes d'occupation de l'espace
constitue une dee dimensions importantes de la croissance urbaine.
4. Contexte national et. international du su iet de rpcherche ·Utilisation
de la télédétection spatigle POur l·obserygtion des populgtions urbaines·
L'introduction de la t.élédét.ection spatiale dans un système d'acquisition de données
démographique8 constit.u. un champ nouveau d. recherch.. ; noua avons vu dana la
première partie de ceUe synthèse que les travaux réalisés sont en nombre très
limité.
Les travaux en télédétection urbaine, quelque soit leur objectif, démographique ou
non, sont. peu nombreux: ils ont. essentiellement. porté sur le traitement. multi-dat.
de l'occupation du sol (BOGUET, 1980), l'évaluation de la quantité de véqétation
(THIBAULT et a1.,l~), et l'observation des franges urbaines (WILmET, 1982). L'analyse
préciee de l'information apportée par lee capt.eurs à haute réeolution en milieu
urbain et le développement de méthodes spécifiques d'extraction de cet.t.e
information restent à poursuivre.
En matière de Bandages spatlauz: l'expérlence demeure l1mltée, surtout en
démoqraphie où l'habitude est de tirer des échantillons de ménages ou d'individus
sur liste. L'essentiel de l'e%périence dans ce domaine relève de la st.atistique agricole:
les Etats Unis sont les plus grands utilisateurs de ces techniques de sondage et ont
développé la plupart des méthodes existant dans ce domalne (HOU5EIIlAI1, 19-r-s). En
France, nous pouvons nous appuyer sur l'expérience du SCEES (Service central des
Enquêt.es et. Etudes statistiques, du minist.ère de l'Agricult.ure). qui pratique 188
sondages spatiaux ponctuels pour l'enquête TER un. et a déjà obtenu des résultats
Intéressants sur l'Intégration de la télédétection dans le système de production de
st.atistiques agricoles en développant. des méthodes de sondage aréolaires. D'autre
part, les résult.ats acquis par les géologues peuvent également nous être utiles: ils
-35ont donné Heu à une théorisation mathématique des statistiques spatlaJe,s
(ffiATHEROn, 1965).
Comme le montre ce rapide tour d'horizon issu de recherches bibliographiques, il
apparait clairement qU$ si notre pro./9t. dans san acceptatian précise. est tout à fait
novateur. les damQJnes aurquels il fait appel disposent d'un acquis mtithodalogiqud
apprtic1abJe. directement utilisable ou à tronsposer.
BIBUOGllAPmE SELECTIVE
nudes et;
modé1i~ation
des relations enve morphologie
urbaine Qt population
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Anne:ze 4
LE POInT SUR LA nLEDETECnOn URBAIIlE A TRAVERS LA BIBUOGRAPHIE
FR.AJlÇA15E ET AnGLO-SAXOnnE
A. mich9J. JuiJJtil J{)87
Une fiche de dépouillement standart. présentée paqe suivante.
analyser de façon homogène tous les articles.
Q
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1. USD DES AR TIC! ES ADALYSES
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2. STDIBESE DES ARDCI'ë
Al J ':5 DOCUmEnTS DE BUEBmc!
Cinq grands types de documents servent couramment de référence pour choisir les
sites d'entraînement dans l'optique d'une classification supervisée cu de
l'identification de signatures spectrales, ainsi que pour vérifier les résultats dans
les zones test apres classification. Il s'agit:
- .D·~nqu9li18surJ~ ttU'rain dt1SZWJe,gk.hantillan, Cinq auteurs ont défini leur
tyPOlogie ou ont procédé à des vérification par ce seul moyen.
- .De photoçraphitlS aérienn68.
o Pcnchromatiques : 23 auteurs. L'échelle de restitution varie de
l/1QOC()() à 1110000. La moyenne se situe aU% alentours de 1/24000. Deux
auteurs seulement ont profité des possibilités qu'oCfre la stéréoscopie
pour l'interprétation du milieu urbain.
o Infra. rouge couleur : 8 auteurs. L'échelle de restitution des
photcqrophies varie entre 1120000 et 1/40 000. Un seul auteur a tiré
profi t de la lecture stéréoscopique.
-oe photoçrapJUes terrestres: DeU% auteurs ont utilisé ce mode de restitution
en couleur naturelle. un a numérisé une interprétation de ces photoqraphies.
- .!Je cartes topoç:rapl1Jques ou tlJématiques déduites de J'interprétation de
photoçraphies ariennes: 30 auteurs. Leur échelle varie entre 115000 ( carte
de l'occupation du sol issue du mas) et 11500 000 (carte géologique). Des cartes
provenant d'organismes aussi divers que l'usas. l'IGn. ffiichelin. et le
ministère des TravaU% Publics ont servi de base à ces travaU%.
- .D'étudt1'66fatiatiqutI'oS: Deux aut~ ont puisé des infC'rmationa :ro.sceptiblee
de les aider à mettre au point leur nomenclature dans des recueils
-44-
statistiques divers.
mes. un autre a travaillé à
partir d'une base de données géotJroph1ques (CUSHruE J.L.,l964l.
- j)'Qutres données. Cinq auteurs se sont servi du
Commentaire.
En ce qui concerne la prœédure par enquêt.e, on regret.t.era. le manque de dét.ails
caract.érisant. la méthode de sondage suivie qui ne fiqure que dans peu d'articles
dépouillés ainsi que le petit nombre d'informations concernant le nombre de zones
ou de pixels composant l'échantillon (vérification ou entrainementl
Les indications relatives QU:Z cartes. échelle. date, orqanisme sont. souvent.
incomplètes. Par contre, la date de prise des photographies aériennes (IRC ou
Panchromatique) est généralement très proche de la date d'acquisition d88 imagu
satellite.
FORSTER B. (lQ80) iruliete eur l'importance fondament.ale de la précision de la
localisation sur l'image et sur le teITOin des zones d'entraînement (pour initialiser
la classification) et des zones test (pour quantifier la fiabilité de celle-ci) d'où la
nécessité de corriger géométriquement les images. Compte tenu de l'hétérogénéité
du milieu urbain comparativement au milieu agricole, il affirme: -Par conséquent..
les vérités t.errain doivent être spat.ialem~nt mises an relation avec les images
Landsat à un niveau inférieur au pixel Sli l'on veul. procâd'lI' à un examen Crucl.uaWl: de
la corrélation entre l'occupation du sol et l'image-.
D) ImAGE mss
Objectifs
Cinq grands objectifs sont au centre des préoccupations des auteurs:
- Tester les potentialités du satellite pour une classification des différents
modes d'occupation du sol.
- Evaluer les capacités de mss à détecter les changements d'affectation pour
éventuellement actualiser une banque de données géoqro.phiqu...
- mettre au point. une typologie. de préférence basée sur des critères
radiométriques, qui réponde à. la lois aux besoins des aménageuns et des
télédét.ecteurs.
- Déterminer l'influence de traitements (!1ltres, ACP. indices. etc.:.) ou
l'apport. de paramètres t.exturaU% sur l'amélioration des classifications. et
comparer la fiabilité des différents tyPes de classifications.
- Réaliser de façon automatique une carte thématique de l'occupation du sol.
- Produire une estimation de la population par corrélation direct.e avec les
variables radiométriqu8s.
-45-
Type d"image
Ce sont toutes des imaqes enreqistrées par le satellite Landsat. Peu d'auteurs
précisent la quali t9 des images ( BARDInET C" 19a2 ), (BALLUT et Al, 19a2 ), BOZET (et Al,
lQ78) attire l'attenuon du lecteur sur l'importance du phénomènu de pollution.
Dans ( FERlER et Al , 1979), est e%pliquée en détail la méthode de correction
radiométnque chouie. CARTER. (et Al, 1980) indiquent. que compte tenu des
perturbations climc.tiques, une couverture LAl1DSAT mss complète sur leur zone de
travail (l'Angleterre) n'est possible qu'à une ou deux occasions dans l'.année,
De nombreuz auteo..::rs font port. de leur difficult.és pour superposer une cart.e
thématique sur ur.e imaqe mss (BALLUT A.. 1979 ) . Aprês correction qéométrique.
CARTER (et Al,l980l constatent une erreur standard de 1 pu:el. Pour superposer deux
imaqes mss, RICF'~D J.A. (l~) fonde sa méthode sur le calcul de l'interpolation
cubique ( 30 amers C:lt été retenus) et. obtient. moins d'un quart de pU:el de différence
( moins de 15 ml.
Tqpoloqie de. claa.aüicaliona
La typologie de l'oca.;pation du sol choisie par les différents auteurs varie suivant le
document. qui est. Q l'origine de leur travail:
- Tvpoloqle fonctionnelle en 19 post.es du mode d'OCcupation du Sol réalisée
par l'IAURlF.
-. Typologie issue del'interprébltion de photographies aérienr.es : 26. 8. 12. 5.
7 .le. 6. e. 6 dQ.SftS.
- Typoloq1" UJsues de classifications non assistées: 21. 15. 6. 16 classes
(regroupées ultérieurement en 6 classes synoptiques) .49 taxons CreQroupées
en 5 classes ).
Dans son article. FORSTER B.e. ( 1985 ) décrit la contenance moyenne d'un pixel
urbain dans sa zone de travail: herbe (36'1), toit.ure (23R). arbre 06'1), bitwne (l4R).
béton (5'1), autre (9).
Prétrgitemenq
Le plus simple d. OH prétrait.ements. et. qui donne de bons résult.ats est. la
dtilermination d'ib':tiCSIS
- m654-ffisse. (mSS4+ffiSS5+msse )1InSS4 (BARDInEl' C"I982);
- mSS7 1 IIl$S. msssl mSS4 (LC C.P.,);
- L'indice de végétation qui met en évidence la limite ur1:xl1ne ainsl que les
axe routiers princi poux (BOASSOn et. Al. 1983).
ou Ja création de JH.o œnaur:
- Transformation de KARHUnm-LOEWE (on retient. les 2 premlere8
composantes principales) (BaZET etAl.1978.1980), (FERlER et Al, 1979 ). ou les
4 premières dana le cas d'une analyse diachronique{ RICHARD J.A., 1984).
Les auteurs s'intéressent aussl à la répartition spatiale des pixels. Deux grands axes
son t e%plorés :
-46-
- Affectation du pixel à une cellUle par lïltrage spatiale BOZET et Al, 1980 )ce
qui a pour effet. d'améliorer le résult.at. des classifications non ~pervisées (
moins de pixels isolés. plus de classes) et d'accroîtra la netteté des contours.
- Calcul de paranJtitrY1s d9 tsrturtl: matrice de coocurence des niveauz de gris
(14 paramétres ) (DInsTEIn etAl,1973) ,( JEnSEn J.R., 1976)
- Jh:znsiormHd9FrJURJl.lEJl (BARDInETC., 1082)
Des approches originales sont tentées :
- Calcul de la diminution du désordre dans l'image, que provoque la
correction radiométrique. à l'aide de la théorie de l'infOl'mation ou
application du modèle numérique des catastrophes, qui s'est soldé par un
échec compte tenu de la trop grande fluctuation des radiances entre pixels
voisins, (FERlER etAl,1970).
- -Etude des formes contenant.es- et. en particulier e%traire des réseaux à
l'aide de filtres (variance mobile et laplacien), séparer une tenure plus
grossière d'une tenure plus fine, et rechercher des formEni squelette en
contractant l'information spatiale (RImBERT S.• 1081)
Dans ( FORSTER. B.C., 1965 ), l'AnaJ/PfI en Camposant~ Principal.8%pI"ime les
contributions de chaque composante pour chacune des classes thématiques et l'on
peut visualiser les positions des différentes classes sur le premier Q%e factoriel. Ce
type d'analyse fait. quelquefois apparaitre des noyauz et. permet. d'int.égrer. lors de la
classification. des paramétras de tenure pré calculés ( WIunET J .. 1962 ).
méthodologie des classifications et résultats
BALLUT A. ( 1Q70) emploie une classüication supervisée de type géométrique. et il fait
varier la caractér1stique de calcul des distances, ainsi que le mode de choix des
pixels.
CARTER (et Al, 1960) fait appel à une class1!lcation supervisée selon le ma%1mum de
vraisemblance. La. cause principale des mauvais classements provient. selon lui
d'une rectification géométrique insuiisante. d'une résolution spatiale et spectrale
inadapt.ée à la problématique, et. du manque de sophistication du loqiciel de
classüication.
DInsTEIn (et Al, 1973) calcule les matrices de coocurence des niveaux de gris puis
procède au classement selon une classification supervisée. avec hypothèse
statistique pour la photographie aérienne diq1talisée. et selon les hyper-plans
discriminateurs pour l'image satellite.
JEnBm J.R, (1978) crée un quatrième canal composé respectivement. de l'Ecarl Type
Local (ml. du Contraste (C). du Filtrage Haute Fréquence (FHF) et du Second moment
Angulaire (SIDA), Une moyenne prenant en compte les 4 directions principales est.
ensuit.e effectuée.
-47-
AUTEUR.
BALLUT85
BALLUT79
CAnAUX
4 mss
4ffiSS
4ffiSS
4ffiSS
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22,4 ~
24,0 '1
26,9 '1
24,671
41,7 le
~I,7 ~
53,8 le
60.0 le
80,071(3 )
n,ox
83,0 le
83,0 JI
relérence
+37.0 ~
+70,0 JI
+80.01ll
+M.O~
ECHAnTILLOn
zone de 621 pix
zone de 621 pix
zone de 621 pix
zone entière(\)
zone entièreU>
zone entière(l)
zone entière(l)
zone entièreeJ)
o zones test
624e4 >
624(4)
624(4)
(~)
(5)
(5)
(~)
73,4 X
(6 )
8
n.olll
(7)
81.0 JI
OC
8
8
83,8 X
(7)
(7)
mv
8
72.4111
(7)
DE
AC
1 Image
de 256000 p1%els
2 On ne prend en compte.que les pixels ayant 1. (res2), (res:5) couronnees) de pixels
demêmemœ
3 Ce chiffre ne concerne que les zones urbaines. 85
à 95 '1 des zones rurales ont été
bien classées
4 La moitié pour l'entrcunement et l'autre moitié pour 1_ tests
5 Les pixels qui ont changé d'affectation sont vérifiés par enquête sur le ter:t"C1in .
6 La classification obienue est compare. avec une photographie aérienne au
1II 00000. Le nombre de puels test n'est pas précisé
7 La class1.flcation est comparée avec une photograph1e aér1enne au 112~. Le
nombre de pixels test n'est pas précisé.
-48-
LO C.P. teste différentes classifications: Dans les trois premières, il fait appel à la
distance euclidienne comme mesure .Les trait.ements effect.ués sont. :
- Transformation par une Analyse Canonique.
- CiassiI1caUon selon deU% néo CanaU%: mSS:S/InSS4, mSS7/In~.
Dans la classification suivant.e. il pose une hypothèse st.atistique (maximum de
Vraisemblance ).
Les autres auteurs ne quantifient pas les résultats de leur classification. la plupart.
d'entre em comparent vtsuellementles classes obtenues avec une <;Orte thématique
ou une photographie aérienne de leur zone d'étude. BARDlnET C. (1982) propose une
méthode de critique de la classification fondée sur l'analyse discriminante.
Seul l'article (BaZET et Al ) combine d8U% classifications; la pr'9miére non assistée
est suivie d'un seconde. assistée; cependant l'identification de l'industrie lourde
demeure impossible. Dans leur article. HUSSOn et Al (1982) indiquent les limites
d'une classification. même supervisée.
BOASSOn et Al détectent les chanqements intervenus entre deux dates sans mettre
en oeuvre le mécanisme un peu lourd d'une classification. Une composition colorée
de 1'1nd.1ce de végétation à ces deU% dates [mt apparaitre les zones nouvellement
construit.es ainsi que la délimitation urbain lrural.
IISAKA J .. HEGEDUS E. (1982) mettent en oeuvre une méthode oriqinale d'estimation de
population, de description de leur distribution et de leur chanqement cl partir des
variables radiométriques. Des régressions sont tentées entre les variables de 3 des
canaU% bruts (réchantillonnées cl 50 m et corriqées qéomélriquement) et les données
du recensement translormées en densité de populationsur un 9I"ille 500m .5OOm..
Conclusions
- Les informa.tions recueillies cl l'aide de la t.élédétection sont de nature bio-physique
et celà pose des prablèmesdecarrespondanceavecles tyPOlogies qui sont de nature
essentiellement fonctionnelle ( BALLUT et Al. 1980 ) ; il est donc urqent de définir une
nomenclature adaptée.
- La délln1tion spatiale de m&; est Inadaptée à l'étude des Yi/les. Compte tenu de la
laille moyenne des éléments urbains . se pose le problème d'interprét.ation de la
valeur du pixel: est-ce la valeur moyenne qénérale du pixel ou bien la moyenne de la
reflectance de deU% objets très contrastés? (BALLUT A., 1979 ).
- La pallulion ur.bain. introduit uri facteur perturbant la réfiectance (BOZET et Al.
1978). mais ce type de contradiction urbaine est analgsable par télédétection au
même titre que ln micro climals ou l'ét.at de la végéta.tion (BARDlIlET C.. 1982 )..
- le chair des sites d'entrain.m.nt est plus important que le choÎ% de la
classiIication (tO C.P.); cependant la class1Cication selon la distanCtl eucidienne
semble la plus fiable, et c'est de plus la moins couteuse. L'analqse diachroniqutlde
données multispeclrales est à conseUler car elle permet de lever certaines
amb1quïtés dans l'1nterprétation (SOYER el Al. 1982).
-49-
Perspective.
- Tenir campte de la terturtJ dans le processus de classification, à l'aide de
paramètres (BALLUT A, 1979), (CARTER etAI, 1960) ou de filtres spatiaux (BaZET et AL,
1080). DlnsTEIn (et Al, 1073) dressait déja en 1073 un bilan poeili! de l'apport. des
paramétre& terlurcux pour les classification, confirmé par (JEI1SEI1J.R., 1979) ,mais
constat.ait aussi q'~'un travail d'amélioration restait à. fournir en particulier pour
déterminer la taille ldéale des fenêtres.
- Utiliser le canal infra rouge thermique dtl Tm ( BALLUT A., 1979 ) ou les bandes
radar (FERlER et.Al,1979).
- mettre au point et calculer un indiœdtlmintiralisation (BALLU! A., 1919 )
Cl ImAGE Tm
SEULE
Objectif'
Cinq objectifs pr1nCipau% se dégagent de la littérature:
- Test.er l'influence du !iltraqe / lissaqe sur la précision de la claSsification.
- Etudier les CQI'Qctéristiques des 7 canaux de Thematic ffiapper.
- Rechercher l~ combinaisoll8 optimales pour classer ou cart.oqraphier
l'esp:lC& urbclln.
- Estimer l"utllisation, l'apport des données multispectrales pour la
description du milieu urbain.
- Extraire d'une image une classification détaillée de l'occupation du sol en
m1l1eu urbain.
Type d'image
Il s'agit le plus souvent d'images enregistrées par le satellite. seul HAACK B.n. (1984)
a mêlé des images nn simulées avec des images radar simulées à l'aide d'un capteur
embarqué sur avion. La plupart des auteurs n'ont pas travaillé sur la bande 6 CinIra
rouge therm1que de résolution 120 métres),
Dans (CUSHIUE J.L., 1084). il est rappelé l'influence de l'heure d'enr9qistrement. de
l'image et plus particulièrement de la position du soleil sur les phénomènes de zones
d'ombre potentiellement. nombreuses dans les villes.
n est rarement précisé si ces images ont fait l'objet d'un prélrait.ement visant à. 1..
corTiger géométrIquement et radtométriquement. IOKA et A! notent qu'ils ont
rééchanüllonnH leur imaqe à 30 mètres oxQctement (initialement 28.5m) à. l'aide
d'une convolution bi-cubique standard qui lisse la radiométrie. Ils ont ensuite
procédé à une correction géométrique ( 3ième ordre).
Seul TOLL D.L. (1985) Fri'cise brièvement la qualité de l'image (présence ou non de
nuages, brume. etc).
.
Un' quart des articles dépouillés ne présente p<1S de descrlpUon, même somma1re du
Bite étudié.
-50-
Typologie des classifications
Il est majoritairement fait appel à une optique fonctionnelle pour définir les
thématiques de classuication des duférentes utilisatioN! / couvertures du sol.
Le nombre de classes varient de 5 à 23, sauf WAnG s.e. (984) qui se repère par rapport.
à 49 "états" regroupés ultérieurement. en 10 grandes classes. Dans certaines
tgpoloqies. le bâ.ti n'est caractérisé que par 2 classes en fonction de sa densité
(CUSHnIE J.L., 1984) ou du type d'activité (commerce et. industrie / habitat) (TOLL 0.1.•
1985). FUEKI (et Al., 1985) propœe parallélement à. une typologie fonctionnelle en 23
postes, une typologie des matériaux de construction comportant 10 classes. ainsi
qu'une correspondance entre elles deux. IOU m. et KODA m. (1980) éval\1ent la
fiabilité des classificatioN! en fonction du nombre de classes prise en compt.e.
La plupart de ces typologies sont déduites de l'interprétation de photoqraphies
aériennes. préalablement à la classification. Cependant. le type de classification
choisie rend quelquefois indispensable l'adoption d'une nouvelle nomenclature.
Prêtroitemenbl ou poet.-traUements
Trois grands types de ~tements ont été effectués dans le but d'améliorer les
résult.ats des clasl!ifications :
-Les Illwgu spatiauz Il s'aqit de dégrader l'image (atténuation du
contraste à l'aide d'un lissaqe) qui entrainera une réduction de la variance
intra clalSlSe (rOLL D.L.• 1985), (CUSHIUE J.L., 1984) ou un lilSlSage majoritaire de
la classification qui améliorera les résultats (lOU m., KODA m,. 1984).
- Le calcul d'indiCM UmA ROSARIO DA TRIDALE F. (1985) fait appel à deux
indices . l'indice de véçétation et l'indice de brillance: le résultat de ces deux
classi!ications est wuquement Visuel.
- Les analyses :
• AnaJ!/lH muJticanaJ.. rOLL D.l. (1985) et QUAt1ROCHI D.A. (1983) en
extraient les corrélations entre les différents CQnaux1D
• Anal{/St1 discriminante Elle permet de calculer le pouvoir. le deqrê de
séparabilité de deux classes. On peut en déduire les combinaisons de
canaux optimales: Tm 4 /4.5/3.4.5 / 2.3.4.5 / (CUSHIUE J.L.. 1984). (HAACK
n.B.• 1984) : Tffi4/4.5/2.1.6/1.2.3.6, ou (rOLL D.L., 1985) : Tm 5 / 2.3 / 2,4.6 /
3.4.5.7.
-51-
• Analystl canonique. FUEKI et Al (1985) la développent pour rechercher
la combmaison de canaux optimum face à un thème déterminé..
CQI"togrc.phle de l'utilisation du sol : TIn 2,J.4, et cartographie des
matérlauz de construction : Tm 4.5.7 . Dcms (rOLL D.L., 1085). la
transformauon canonique, qui est une transformation linéaire est mise
à contnbution pour réduire la variance intra. cla~!2se t.out. en perdant le
minimun de' variance inter classes.
.
• Anal~ stQtJstJqu~ d~jpti~ : t.ableau présent.ant la moyenne et.
l'écart-type pour chaque zone dans chaque canal (HAACK B.n.. 1984)
méthodologie de la clossificgtton et résuUals
nous na parlerons Ici que des classüications ayant donné lieu à une évaluation
chiffrée des résultats. Comme le disent HORD R.m. ET BROOnER. W.. (1976). "pour
favoriser l'accueil de la cartographie de l'occupa.tion du sol à partir de la
télédétection. le cartographe doit être capable de spécüier la précision de son
travail". Les autres (méthodes de l'histogramme bidimentionnel et de la divergence
transformée) ont été uniquement évaluées par les auteurs en fonction de crilères
nous ne parlerons ici que des classifications ayant donné lieu à. une évaluation
chiffrée des résultats. Comme le disent HORD R.m. ET BROOnm W., (1976). -pour
favoriser l'accueil de la cartOQI'aphie de l'occupation du sol à partir de la
télédétection. le cartographe doit être capable de spécifier la précision de son
travail". Les autres (mét.hodes de l'histogramme bidimenüonnel et de la divergence
transformée) ont. été uniquement. évaluées par les auteurs en fonction de critères
visuels: comparaison avec: une carte thémaUque ou une photographie aérienne.
Différents types de classifications supervisées muUicanal sont habiluellement
employées. mats la plus usitée est celle du manmum de vraisemblance- sous
hyPOthèse Gaussienne (CUSlmIEJ.L., 1984 ). (TOLL D.L.. 1Q85). (lOU m .. KODA ID., 1986).
Une méthode non supervisée a été testée par QUATTROCHI DA. (I983). une autre
s'apparentant .aux nuées dynamiques est choisie par (WAnG S.C., 1984)
-52-
AUTEUR
CAnAUX
TRAITEInmT 1 POSTES1FIABIUTE
CUSHI'UE
rm3,4.5
TInI.3.4,5
7rm
Filtre
Filtre médian
5
sans
5
sans
Il
Ussage
7
Filtre médian
7
multidate
7
Trans Canon
7
so.ns
7
sans
5
rééchant.illonage 12
mn
QUATTROCm
TOLL
mn
WAnG
10KA et. Al
7TIn
llTIn
7Tffi
7Tffi
6TIn
6Tm
5
92,0"
89,0"
80,18"
00.5"
89,He
872"
83.4"
70.2"
43 à 100"
48"
76,81
ECHAnTILLOn
(1)
(1)
(2)
75ptt/classe
7Spi%/classe
7Spu/classe
75pu/classe
7Spi%/classe
pas précisé
147 zones
tat.
1
(I) Les pi%els d'entrainement sont choisis au hasard par fenêtres de (5%5). ceux de
test par fenêtres de (3x3)..Suburba1n (125 puels d·entra1n~ment. 03 pixels de test),
lJrbain dense (50 et 27). eau (5 et 63), forêt (125 et. 63). agriculture (250 et. 126).
(2) 138 polygones échantillon ont été vérifiés sur le terrain. La moitié pour identifier
les classes. l'autre moitié pour évaluer la fiabilité de la classüication.
ConclusionS
QUATTROCHI (l983) obtient. après classüication. des résultats qui lui permettent.
d'affirmer qu'il est possible de discriminer les habitats pavillonnaires des autres
types d'habitat.. On retiendra surtout. J'amtÎJiaration de Ja classification due à
} 'u tJisation de fi} tres spatiaur (CUSHnlE J .L.. 1084). en particulier du filtre médian qui
réduit la proportion de puels non classés. L'originalité de sa méthode tient au fait
qu'il intégre 10r8 de la classüication. un canal filtré avec des canaU% Tm intacts. ce
qui combine les avantages d'un filtrage avec une perte moindre de résolution. TOLL
(1985) constate qu'il eDste une redondance à l'intérieur des zones spectrales. et que
l'on peut. sans perte significative de précision supprimer les canaU% rm2 et Tm7.
lOU m,et Al concluent que ·l'amélioration de la résolution spatiale n'implique pas
nécessairement. un accroissement. de la pr-écision des classüications· . ils
préconisent. donc la pri.. tm camp/II dllJ'asptJCl spatial dag donnHs.
Dl comPARAIson TInIlDSS/SPOTIPHOTOGRAPHIES AERIEIUlES
Typologie de la classification
Toutes les thématiques cl l'exception de (AnUTA et Al 1984) sont d'inspiration
fonctionnelle.
Ces typoloqies issues de l'interprétation de photographies aériennes èomportent
-53-
entre 7 et 12 postes, rmse à part celle de (DOLAn et AU 984) dont le nombre de classes
n'est pas précisém~ntspécifié et qui s'inspire à la fois de la lvpoloqie de l'USGS Land
use and Land Cover Classification et de la Howard County Classification SUmmary.
Ces deU% lyPOlogl9S lr9s semblablM possèd9nt 4 niV&<1U% d9 précision. Après une
classification d~ t.t,,"P'l' non supervisée, les auteurs tot.alisent 51 classes pour l'imaqe
SPOT et 46 clcusses pour l'image Tm, de même, MUTA (et Al, 1984) obtiennent 42
classes pour l'image Tm et 21 clasuleSli pour l'image mss à la suite d'une clQilSllificoUon
de type nuées dynamiques (classification non supervisée).
L'article de COLWEI. Rn. et pOULTOnC.E. (1984) ne se base pas l!JUl' une. réelle tyPOlogie
puisque l'objectif de cette élude consiste en une détection d'objets. urbains et rur<lU%,
bien préc.ts (maisons, églises, qolfs chênes. etc...)
Traitements
AnUTA et Al. Cl Q84} procèdent à l'Analyse en Composantes Principales d'une imaqe
Tm et d'une image m~ représentant la même zone (Chicaqo) ce qUi leur permet
d'affirmer que, sur c. 81t9. on peut 8e contenter dM 4 premières composantes pour
Tm et des 2 premiè!"'e8 pour mss sans perte siqnificative d'information (variance
expliquée respeeüY~ment98.50'1 et 96,78'l), Les mêmes auteurs déterminent. à. l'aide
de l'Analyse Discimmante qui mesure le pouvoir de séparabilité des canaU% pal' le
calcul de la distance statistique entre chaque classe. les combinaisons de canaux les
plus discriminantes qui sont: Tm 5/4,5/3.4.5/3.4,5,6/3.4.5,6,7 /2.3..t5,6.7 .
Dans ses deU% articles. TOLL dégrade la résolution spatiale (convolution par fmJ'8 )
ainsi que le niveau de quantification (division par 4 de la valeur de chaque pixal ) de
Tm afin de POUVC1l' évaluer. sur une même base,
le gain ou la perte de
discrimination imputable à Tm.
mét.hodoloaie de 19 clQSsification et résultq\s
En ce qui concerne 1_ classificaüons supervisées. qui sont lM seules à. avoir été
suivies de mesures de fiabilité. la méthode dominante demeure la classüicaüon
selon le mazimum d~ vraisemblance.
-54-
AUTEUR
AnurA
KmnARD
TOLLl~
TOLL 1084
CAnAUX
TRAITEmEnT
7 TIn
TIn 3.4.5.6
ffiSS4.5.6.7
7 TIn
sans
liiIanaJ
sans
SECHa (1)
7
7
7
7
a
SPOT
SanaJ
Tm 2.3.4
sans
sana,
sans
sans
simul (3)
sans
7 TIn
4 mss
7 TIn
7Tffi
4 mss
POSTES
8
a
7
7
12
12
FIABIUTE
ECHAnTIllOn
~.7l'C
X
X
X
X
10
1000 (2)
1000 (2)
02.6J1
67.4l'C
97.9'1
45.4l'C
49.2l'C
54.5'1
74.8'1
832~
70.4~
64.e~
75pi/postes
75pi/postes
100
100
<4>
Cl) SUpervised. Extraction and Class1t1cation ot Homogeneous abjects (alqorithme
(2) 1000 pixels purs par classes pour l'entrainement. et pour le test.. Les pixels purs
(3) Simulation Tm ; l'image a
été déqradée pour obtenir une résolution spatiale de :30
mètres.
'
(4) 100 pixels non contiques par clasl1e.
Conclusions
Tout d'abord. en ce qui concerne la comparai80n enfry, Tm et m.2iSelon (AnUTA et. Al.•
1984). la classification des dannées
rm est meilleure quslque soit Jo classe choisitl.
Des classes inexistantes ou inséparables sur une image mss peuvent être prises en
compte avec Tm (plages. routes. etc...). CeUe affirmation est quelque peu tempérée
par TOLL D.L. (lQ85) qui. s'il s'accorde ci constater un gain de 8.Ql'C du ci l'addition des
canaux: Tm1.5 et 7. Qlnsi qu'un gain de 5,2~ du à la quantification sur 8 bits de Tm.
constate aussi une perte de précision due à l'augmentation de la résolution spatiale
qui augmente la variance intra classe lors du processus de classiIication. Il note de
plus que les canaux Tml.2.3 sont su!tisants pour discriminer l'habit.at. urbain mais
rappel l'intérêt du canal TIn6 (infra rouqe thermique) pour différencier les
commerces des industries.
Les conclusions de l'article de KmnARD (et Al. 1084) sont très semblables en ce qui
concerne SPOT. En effet si la meilleure résolution spatiale de SPOT réduit. les
problèmes de pixels lrontières ou mm". elle augmente sensiblement. la variance
intra classe et. de celait accroit a la'lois le nombre de pixels mal classu et le nombre
de p1.1:els non classés. Par contre si les logiciels de class1Iication tiennent compte de
la répartition spatiale des pixels (ou de la text.ure) cet inconvénient devient. un
avantage.
Se fondant. sur des critères uniquement visuels pour retrouver sur leurs
phot09I'<lphies ( SPOT. TIn. mss. et CIR échelle 1124 000) un certain nombre
d'éléments. COLWEL R.n. (et. Al 1985) remarquent. les meilleures possibilités
d'int.erprétation des images SPOT (comparables en précision aux photographies
aériennes) par rapport aux images Tm ou mss pour les grandes échelles. Les aut.eurs
concluent leur article en rappelant la nécessité de mettre au point. une typologie
hiérarchisée ( 6 niveaux) commune a tous les télédétect&urs. C'est. aussi l'avis de
DOLAn G.m. (et Al 1984) qui concèdent que les données SPOT ou Tm peuvent. offrir une
-55-
alternative aux photographies aériennes pour l'actualisation des cartes au 1/24000.
~t que les images SPOT sont comporobl~s aux photographies aériennes 1Re pour
l'interprétation d'..l niveau:5 de l'USGS Land Use and Land Caver Classification System
[or Use wlth Remote 5ensor Data.
El SPOT .
ObJectIfs
Trois grands objecti!s ressortent de la littérature consacrée au milieu urbain:
- Evaluer ln potentialités de SPOT ; quel tlJP9 d'information est il possible
d'extraire des données
SPOT, en particulier pour cartographier
l'utilisation/couverture du sol (BOUILLOT et Al ,1984), (nGUYID P.T., 1984 ), pour
dégager une typologie de l'espace urbain (IIlADEC et. Al, 1984), (SOUDOPLATOFP
S.. 1084) ou encore comme source d'informations géographiques (BOOUET E.,
1987).
- Evaluer les capacit.és de ce sat.ellit.e pour dét.ect.er les changements
d'occupation du sol (DEAnGELIS R.m., 19804).
- Etudier ?I"-écisément les siqnatures spectrales et leurs correspondances
fonctionnelles (PEBAYLE. J., 1086).
.
Plus récemment., DE KEERSIllAECKER étudie les corTélations existant. entre une
densit.é d'espaces verts calculée sur une image SPOT et des v..Jriables socioéconomiques.
Tgpe dOtmaqe
En ce qui concerne ln publication parues avant 1987, seules des simulations
réalisées avec un SCQnl18r DAEDALUS embarqué sur avion ont. été utilisées. Pour les
autres publications, les images multispeetro.les ont. été utilisées.
Typologie des clgssUicqUODS
BOUILLOT J. (et. Al, 1042) ainsi que SOUDOPLATOFF S. (1084) ont. défini, à l'aide de
photographies aériennes, sur le site de niamey une typoloqie en 19 postes (dont 7
spécifiquement. urbains) pour le mode multispeclrQl et. une seconde en 15 postes
uniquement. urbains pour le mode panchromatique. Ces typologies tiennent. compte
à la Cois du type de matériau et. de l'âqe de la construction. La typologie proposée par
l'USGS a été ut.ilisée par DEAnGELIS (et Al. 1984) qui a structuré sa photo int.erprét.ation
en fonction du niveau III. ffiADEC (et Al. 1984). nGUYm P.T. (1984) et BOGUET E. (1987)
ont. opté pour une légende comportant respectivement 3.7 et Il postes.
frai t.ements
Les néo-canaux décorrélés résultant de l'Analyse en Composantes Principales ont
fait. apparaitre des réseaux de voirie initialement inexistants (SOUDOPLATOFF S.. 1984)
et ont facilité l'idenWication des différentes classes el de leurs signalures spectrales
-56-
(nGUYEn P.r.. 1964) . Ce dernier auteur a opéré un lissage par la médiane des canaux
81,82.83. suivi d'une segmentation de l'image (canal panchromatique). Dans un
second temps, il a affecté à chacun des pi:z:els la valeur moyenne des points du
segment auquel il appartient. Pour BOOUET E.• chaque a:z:e factoriel -valorise- un
thème spécifique. le premier axe privilégie le thème 'habitat collectir- . le second la
limite urbain/rural et le troisième les voiries internes et générales. Une autre ACP
est en outre effectuée en intégrant un néo-canal spatial (gradient de Roberts) aU% :3
canaux bruts.
L'indice de végétation (53-52)/(53+52) a été'calculé avec prolit par ffiADEC (et Al. 19M)
et PEBAYLE J. (1986) : c'est en effet un estimateur intéressant de l'urbanisation qui
permet en outre de faire apparaitre clairement l' habitat pavillonnaire,
méthodologie 4.1g claSSification et. résult.cùs
Deux sortes de classifications ont été utilisées:
- Yne classification non superyistkl. type nuées dynamiques (BOUILLOT J. et Al. 1984).
qui a partagé l'image de niamey en 50 classes suggérant. 4 grands thèmes : urbain.
végétation sols nus et eau. Les auteurs indiquent qu'une classification supervisée a
été test.ée, et. qu'elle a donné sensiblement. les mêmes résult.ats.
- .lJtJs clas..'i'J/Jcatlon SUperYISties
:tl de type paral161épip8d.Jquemodi/ié (DEAnGELIS R.H. et. Al. 1084). Un t.el trait.ement. a
détecté, en nombra, 83~ des changements d'affectation et en a correctement
reclassé ï4f. en fonction de la typologie de l'USGS niveau III.
* de type (Js;:réqation autour d'un centre mabile (mADEC J. et. Al, 1084). (PEBAYLE J .•
19813)..Sur la même réqion l'OUest de Paris, les premiers partitionnent l'image en
typologie de 2 à 5 post.es l!elon la proportion· plU:! ou moins grande de végét.ation.
alors que le second auteur définit 17 classes. Cette classification donne aux dires des
auteurs de bons résultats.
* de type mazimum de vrajsem.blanC9
- sur une image lissée et segmentée (nGUYEIl P.T,. 1984). Cette classification, dont on
ne connait pas la légende thématique. discrimine l'habitat. individuel. mais ne
diIIérencie pas les zones d'habitat collectif.
- sur les ;S canaux bruts (93" de points bien classés pour une typologie en Il postes) et
sur les 3 canaux bruts enrichis d'un néo-canal spatial. La prise en compte de
l'amélioration de contour améliore nettement les résultats de la classe 'habitat
individuel- (BOOUET E.• 19C7).
• SOUOOPLArOFF S. (l084) obtient une légende en 5 postes (plus ou moins densément
bâti) à la suite d'une classification d'un type non précisé.
Une démarche originale est tentée par DE KEERSffiACKER. il s'agit de ·considérer la
densité d'espaces verts comme un indicateur socio-économique'. L'e:z:traction des
espace verts se fait. par lisl!age à l'aide d'une fenêtre 33*33 et permet de calculer un
tau:z: de verdurisation. après une classification en 4 postes (espaces bâtis. espaces
verts. prairies et sols nus) dont la précision est 84 N. Ce coefficient est introduit dans
une analyse de régression avec des variables e:z:oqènes socio-économiques. Une
tentative de modéhsation sera ensuite effectuée en tenant compte de la distance au
centre ville.
On notera que seulement deux parmi toutes ces classifications supervisées ont donné
lieu par la suite à une estimation chiffrée de fiabilité. Pour la plupart. les auteurs se
-57-
contentent d'une estimation visuelle des résultats de leur traitement.
Conclusion
La plupart. des auteurs s'accordent. a affirmer que les données SPOT sont utilisables.
visuellement., au mime titre que des phot.09t"aphies aériennes à. condition toutefois
de ne pas descendre à l'échelle du bâti: aussi. dans un premier temps
l'interprétation Vlsuelle des images. méthode bien connue et fiable. peut apporter
plus d'information que ne le ferait un trait.ement. sophistiqué (SOUDOPLATOFF S.,
1984).
Il est donc raisonnable de dresser une ttJPOlogte de l'espace urbain à l'1ntérieur de la
commune (ffiADEC et Al. 1084) ou de C()nstit.uer une classütCCltion fiable des unit.ée
d'une taille supèrieure à 1.25 Ha pour le niVeQU II de l'USGS voire même
ponct.uellement. pour les niveaux III et IV (DEAnGELIS et. Al. 1984). RlmBERT S. (1982)
introduit. la noüO-"l. de "muels". pueis mutes dont. les siqnat.ures sont. identifiablea.
et qui résulte pou:- le tgpe pavillonnaire par exemple de l'association tuile + jardin +
rue + lotiesement. DIe siqnale que ces siqnat.ures ne bénéficient. pas de la stabilit.é.
dQIls le temps. qUI! l'on poUITait espérer (variation diachronique). ce qui lui permet
d'aborder "l'étude des cycles et des processus" en fonction des variations
saisonnières ou hOl'Clires.
Pour nGYUEIl P.T. (1984). SPOT semble cependant pouvoir constituer un puissant outil
de cartographie cut.omatique. De même. "la possibilité de superposer des données
diverses aux irr~Gg'&S et de gérer l'ensemble des informations géographiques
disponibles ouvrent de nouvelles perpectives aux util1sateurs • (BOGUET E.• 1\)87).
Si SPOT et Tm sont des outih, complémentaires (PEBAYLE J., 1988), il n'en reste p<18
moins qua des paramètres de texture doivent être pris en compte dans les
cLassifications afin de profiter pleinement du principal avantage de SPOT qui est sa
bonne Nsolution spatiale et non pas d'en subir IN ineonvénienla (DEAnGELIS R.m .•
1984). (BOOUET E.• 1987).
1 matr1ce de COITélation Tm.
Bande 1
2
3
4
1
2
3
4
5
6
7
1.0
0,90
0.83
0.57
0.76
0.84
-O.rtS
1,0
0.80
0.62
0.81
0.87
-0.10
5
6
1.0
0,05
-0/J9
1.0
-0.10
l.à
0.65
0.79
0.84
-0,16
1,0
0.70
0.60
0.03
7
-58-
-59Ann8'%a 5
PLAn D'EXPERIEnCE SUR mARSEILLE
F. J)UREA U. .A vril 1988
La. zone d'étude (voir localisation sur la Figure 1) a été déterminée de manière è&
couvrir laB diHnnts 1YJ»S d8 quartisra d80larseil18. c'est è& dire les quartiers
industriels et de grands ensembles ouvriers du nord, les quartiers résidentiels du
sud, le viem centre, et les zones pavillonnaires de l'est de la commune. CeUe zone
rassemble 3534 districts de recensement.
Dans ceUe première phase du proqrcunme de recherches, purement méthodologique,
les travaux réalisés reposent sur trois tgpes d'i.niarmation. quasi-concomitantes.
- données ~mcgraphiq1M6isl!!lUel!!l du recensement de mars 1982
- caractéristiques marphalogiques observées sur photographies Clériennu
à grande échelle et au sol (août 1ga2)
- imagPsatelJite Thema'Uc mapper (février 1983).
L'ensemble de cu mformations, connuas sur toute la zona d'étuda, sont intégrées
dans une base de données qérée par le système d'information géographique TIGRE. En
e!tet, les di!férents axes de recherche du programme impliquent la mise en relation
de données 100000isées issues de sources d'information variées, et de nombreux
trGitements de données géographiques. C'ut pourquoi nous avons choisi d'intégrer
les trois types d'information dans une base de données (relative aux 3534 districts
InsEE), malgré l'important travail que cette opéra'Uon réclame: ainsi, nous nous
trouvons dans une SltuaÜon d'expérimentation quasi-idéale, en pouvant craiEtN
toutes lBS dannties jocaJjsHs. chacun8 titant canssrvti8 dans san proprvil l'1Jod.
d'implantation spatiale.
notons qu'à maraeille. il n'est pas réalisé de collecte de données démographiques
d'après un sondage aréolaire bâ.ti sur image satellite, comme ce sera le cas è& Quito. Le
recensement de 1082 est utilisé de deux façons: par sondage, pow- modéliser les
relations bâti/population, et exhaustivement, comme référence pour mesurer le
de<]N de précision des résultats obtenus en meUant en oeuvre différentes stratégies
desondaqe.
Après une phase de travail consacrée à la constitution de la base de données sur
maraeille. les trois directions de recherche de notre programme (Intégra'Uon des
données de télédé~ecüondans d.. bas.. de données localiaées, télédétection urbaine
et sondages spatiau% en démographie urbaine) sont mené" en parallèle, leurs
résultats se conditionnant mutuellement : le principe de l'expérimentation menée .
sur maraeille est résumé dans la Figure 2.
Si la base de données oonc:erne l'ensemble de la zone délimitée sur la Figure 1. tous 1..
travaux méthodol~quesne sont pas réalisés sur l'intégralité de cet espace. En eCCet,
il est nécessaire d'en ertrazre un échantJllon pour la mise au point de méthodtlS
comme celles relatives à l'interprétation d'image satellite: si l'on ne procédait pas
ainsi, on ne pourrait pas vériiier la validité des traitements mis au point, c'est à dire
lester qualitativement et quantitativement lew- e!Cicacité. Iravailler sur un
-60-
Piqure 1 - Localisation de la zone d'étude sur ffiarseille
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Calanques
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2000 m
-61Schanlillan psrmtit eN cantrâler tm psrmantince les mfithodes dfiV'tiloppties. en les
testant sur un espc~ disposant d'une information de référence, les données de
population et de morphologie·urbaine dans le cas présent. Pour que catte méthode de
tr-avail soit. vraiment efiiCClC8. il importe de disposer d'un échantillon représentatif
des différents types d'occupation du sol présents dans l'ensemble de la zone: c'est. ci
cet effet qu'est ",",..l.isée une tgpaJogie de la morphologie urbaine. d'après
l'information observè@ sur photographie aérienne et contrôlée au sol.
Dans l'état actuel de L:1 télédétection en milieu urbain, jJ _t primordial de pouvoir
confronter spatialement les données sàtellitaires Qrrec lt1S données sur Ja
morphologie urbaJn~ issues, dans le cas de ffiarseille, d'observations terrain et de
photographies aérier..nes à grande échelle.
Quelques exemples ~eUent de saisir la nécessité de cette mise en relation avec
les données localisées gérées par le système d'information géoqraph1que :
- sélection d'un échantillon spatial de l'imaqe représentatif des types
morphologiques prés~nts dans la zone d'étude.
- confrontation avec les références de terrain relevées sur cet échantillon, pour
développer des méthodes d'Interprétation de l'Image satellite.
- confrontation avec les données morpholoqiques connues sur l'eneèmble de la
zone d'étude afm d'évaluer précisément les résultats obtenus en appliquant. 1..
méthodes d'inter~tation mises au point sur l'échantillon.
- test da la qual1·.é géographique des recalages d'Image satell1te. en comparant
les images NtCQ.l~ aux données digitalisées ci grande échelle.
Précisons que, pour ce travail en télédétection urbaine, l'identification des typo
morphologiques sur L..-naqe satellite n'est pas considérée comme un objectif ci
atteindre. D'une part.. 11 n'est pas prouvé que cette typologie apporte un qaïn de
précision maximal po..Ir l'estimation de caractères démoqraphlques, ni même de
l'eIIecti! de population:. D'autre part, la possibilité d'identifier sur l'image satellite
telle ou telle strate de l'aqqlomération marseillaise ne peut en aucun cas fournir la
méthode de stralificc:"on de l'imaqe d'un autre site : seule une démarchtl dti tgps
analytique. s'efforçant d'identifier des caractéristiques morphologiques simples de
l'espace urbain peut pennettre la portabilité de la méthode.
Parallèlement aux travaux en télédétection urbaine, pour mettre au point un
système d'observation démoqraphique intéqrant l'information satelllta1re, 11 est
néceszsCli.re de répondre, à partir de l'expérience marseillaise, ci un certain nombre de
questions :
-Quels sont les cntères morpholoqiques pertinents pour établir la stratification
spatiale d'une ville en vue d'une enquête démographique par sondage, et quels
sont. les indicateu:-s morphologiques directs des phénomènes démographiques
(tels que la dynamlque migratoire, par exemple) ?
- Quelle est la strQtéqie de sondaqe la plus efficace? Ce qui suppose de définir la
taille et le nombNt de strates qui maximisent le gain de précision, le mode de
tirage de l'écha.."'\~llon (aléatoire ou systémaüque, selon quelle fréquence
spatiale) et l'esüm=.teuI' ci utiliser.
1
Recalu'U. Oéo?raph'qu. d~ l'Unav.
1
LAmBt:llr III
1
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U4lttcUon d. ha :.&on. d·'huS.
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[Vai.uollbn qoah\altv• •l quanltlaUve dM
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m"lhod". rnl." au poinl.ur 6chonlUlon
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1_ r-Iallon. en\r. aaarpholoq&• •l
populuUon
Mlacllon c.I•• vurlobl •• nIOl"phol~J1qu"
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AJuel.m...l hn"..,... .n\l. d.r'.I\.' d.
popul~lIon.l var.obl•• morphoIO';tlqu••
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mOIlJOIlOLOGIOUJ: hUIl ImAGE IiAULLITE
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Maondoge
1
-63Dans la recherche des éléments de réponse à ces questions. le système TIGRE (voir
description du système en annexe 2) permet de mettre en relation et traiter
conjointement des données démographiques et morphologiques localisées, c'est à
dire de réaliser:
- la jointure entres données démographiques et morphologiques, afin de
connaître la r-épartition de la morphologie selon le découpaqe qéoqraphique des
données démogrophiques, et inversement. Cette information sert, notamment, à
tirer un échanltllon de districts InsEE représentatif des types morphologiques et
à étudier les relations bâti/population par des méthodes d'ajustement;
- des sélections et statistiques spatiales selon les modalités des attributs
morphologiques ou démoqraphiques,
- une étude du mode d'implantation spatiale des données a!in de déterminer
quelles hypothèsH peuvent être faites sur leur répartition dans l'espace et donc
quelles sont les méthodes d'échantillonnaqe à tester,
- une évaluation spatialisée et quant1Iiée des résultats obtenus en simulant
différentes stratégies de sondage.
De façon parallèle à la démarche adoptée en télédétection urbaine, les critèrw
morphologiques sont testés analytiquement comme critns de strati/ïcatian. Eux
seuls peuvent êu-. idenü!iés sur toute ville. Ce sont donc cee descripteurs analytiques
que l'on tente d'int.éçrer dans des modèles explicaü!s de la démographie. et non des
indicateurs synthétiques issus - par exemple des facteurs obtenus par analyse
factorielle.
-64 -
-65Anne%88
ETABLl88lmlmT D'tJYU; TYPOLOOl! DE LA mORPHOl.OGIE URBAIn!: A PARTIR
D'UnE ADALYSE DE LA mOSAIQUE PHOTOGRAPHIQUE DE IDARSEILLE
a BAJlJJAJlY et F. .ollREA li - A J'ril 1986
Les carQctéristiques morphologiques constituent une des trois informQtions de base
intégrées dans lQ base de données sur marseme . Après Qvoir rappelé l'utilisQtion qUi
est fQi te de ces données dans le programme de recherche, elles objectiIs particuliers
assignés à lQ typologle de lQ morphologie urbaine, nous présentons les documen,ts qui
ont servi à l'élaboration de ces données. LQ démarche suivie (voir organigramme
page sUivante) sera exposée chronologtquement, étQpe par étQpe, Qvant de
commenter les résultQta finQWl:. En conclusion, nows tirons les enseignementa
méthodologiques de ceUe expérience de photo-anQlyse et traitement des données
observées sur photographies Qériennes en milieu urbain.
1. OBJECDF8 ET DOnnEES UTIUpmj
. Objectifs
Les objectifs de l'analyse das photographies Qériennes sont QU nombre de trois:
- dispo.!1t1J" (j'une cannaissanC'S' tahaustinl de certainl param~~de la marphaJOfPtI
ur.bains sur lensem1JJ1I ds la zanll (j'i1tud9. afin de pouvoir mettre QU point les
techniques d'interprétQtion d'imQge sQtellite et tester leur VQlidité : dans ce eas,
l'information Qnalytique sur lQ morphologie urbaine issue de lQ photo-analyse
contrôlée par des véri!icationa au sol, sert de référence de terrain.
- tirer un tichantil/on dil travail représentatifdes tVpes d'occupation du sol prësents
dansnotrepérimètre d'étude dtl marseilltl: cette opération est nécessaire si l'on veut
que la technique de mise au point de méthodes sur échantillon soit efficace. Il s'agit
donc d'établir une ttJPOlogie de la morphologie urbaine à partir des descripteurs
observés sur photographies Qériennes : cette tyPOlogie sert de base de stratification
pour le tirage d'un échantillon de trav01l représentQtif .
-
tester /'ef/ïcacité d'unil sfrati/ïcalian morphologique dans l'estimation' d.
population par sonda~ : le principe est de mesurer le gain de précision lié à lQ
stratification morphologique dans le eas de sondQges sur listes ou de sondQges de
pointa sur une grille.
Sile premier objectif repose sur les descripteurs analytiques directement issus de IQ
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Schéma d'établissement de la tqpologie de la
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-67photo-analyse, les deux autres supposent d'établir une typologie de la morphologie
urbaine à partir de ces descripteurs : les chapitres 3, 4 et 5 de cette annexe sont.
consacrés à cette analyse typoloq1que.
Données uliliséell
al Les photographies aériennes
Pour satisfaire les objectifs QSsiqnés à la photo-analyse,les photographies aériennes
devaient remplir trois conditions :
- apporter une information exhaustive et. homoqène sur l'ensemble de la zone d'étude
: ce qui suppose une couvert.ure aérienne, à une même échelle et à une date'unique (ou
des dates très voisines) sur l'ensemble de la zone d'étude
- avoir été enreqistrées à une date la plus proche possible des deux autres sources de
données: recensement de mars 1982 et. image Thematic IDapper de Février 1963
- être à une échelle a.déquat.e pour analyser le tissu urbain et les objets bâtis: 1/15.000
à 1/40.000 environ.
.les photos atÎriennes .rtiaJistJes en août J98:1 à marseiJJe dans Je cadre dtl k,
couvertUI"W 8!Pt~matiqutldu JiUaraI français fmi&5'.ion fPU - .lot 2J - «:htlliti voisine dl.
. 1/23OtXJ - panc.hrwzJatique - ntJir et blanc) satisfont. à ces trois conditiona : le
décalage temporel est réduit au maximum puisque les photoqrophies aériennes ont
été prises à une date intermédiaire entre le recensement. et l'image Thematic
ffiapper, et. l'échelle "t tout. à fait. satisfaisant.e pour l'utilisation prévue içi.
La mission de 1081 0/15.000 - panchromatique - noir et. blanc), que nous avions
envisagé d'utiliser, aurait apporté des éléments d'information supplémentaires sur
les objets urba1ns ; malheureusement, elle ne couvre que la moitié nord de notre zone
d'étude. Il faut souligner à ce propos que l'agglomération urbaine n'est visiblement
pas une notion retenue par 1'100 pour ses missions aériennes : la plupart. des
couvertures à grande échelle réalisées sur maraeille depuis une dizaine d'années ne
couvre qu'une partie de la commune.
Une mosaïque photograpNque nan cantrôltitl a été réalisée à l'ATOB ; c'est. sur ce
document qu'a été réalisée la photo-analyse.
Une cert.aine pert.e d'information mst.e entre les photographies originales (Urages
papier 24 % 24 cm fournis par 1'100) et la mosa.ïque. Du fai t de la moindre netteté de la
mosa.ïque, le zonage est. plus aisé: l'oeil ne perçoit. plus net.tement. le objets urbains
bien individualisés, et. une cert.aine intégration, plus proche du niveau d'information
recherché pour satisfaire les objectifs de l'analyse visuelle (établissement. d'une
t.ypologie, et. référence de t.errain pour la télédét.ection spatiale), devient. œnsi
immédiate.
b) Contrôles t.errain
Les informations e:z:tro.ites de la photo-analyse ont été contrôlées, par sondage,lors
-68Contrôlp.s terra.in - novembre l 955 - Fiche de relevé
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-69d'une enquêt.e sur le t.errain début. novembre 1QB5 .
Le principe du tirage de l'échantillon de zones morphologiques à contrôler au sol a
été le suivant : chacun des 17 types morphologiques mis en évidence par les
premiers traitements d'analyse des données, APC (Analyse Factorielle des
Correspondances) et CAH (Classification Ascendante Hiérarchique), devaient être
représent.és par plusieurs zones dans l'échantillon. On a donc procédé à un tiraqe
systématique sur la liste des zones classées par t.ype morphologique, avec un pas
variable sel~n les types :
nombre de zones
par type
226
14 à:50
6à 11
2à:5
TaU%: de sondage
nombre de zones
dans l'échantillon
1115
16
1/3
~à
1/2
III
11
3à5
2à:5
Au t.ot.al, l'échantillon tiré selon cette proc:êdure comportait 100 zones
morphologiques. La majorit.é de ces zones occupent une super!1cie trop importantes
pour être contrôlées eù\austivement : c'est pourquoi, un deuxième tirage a été
effectué au sein de 213 des zones les plus grandes de l'achantillon. 11 s'est agit de
dét.erminer sur les photographies aériennes, pour chacune de ces grandes zones,. un
groupe de pâtés de maisons représentaWs.
La fiche de relevé, remplie pour chacune des zon.. de l'échant.illon, rassemble des
informations sur;
- le plus grand bâtiment et le plus petit bâtiment de la zone (longueur,
largeur, et nombre d'ét.ages). La déterminaüon de ces deux bô.üment:. a
ét.é fait.e sur phot.ographie aérienne: même si ces bô.timents se trouvaient
hors du groupe d'ilôts sélectionnés, nous sommes allés les mesurer.
-les caractéristiques des éléments bâtis majoritaires (longueur, larqeur,
nombre d'étages, nature du t.oit), et nature du non bâti. Dans le cas des
grandea zen.., CH renseignements sont. is8U8 de l'observaüon du groupe
d'Hôts sélectionnés. nous nous sommes efforcés de déa'ire tous les tyPes
de batiments présents dans chaque zone morpholoq1que.
- un croquis et des phot.ographies au sol viennent compléter
l'information. Près de 150 photographies au sol ont été prises lors des
relevés sur le teITClin, illustrant tous les tyPeS de morphologie urbaine.
- des observations sur les changements intervenus depuis 1982.
Ce contrôle sur le t.errain a été à l'origine de cert.ainea modifications dans le codage
issu de l'analyse visuelle, comme nousleverTOns au chapitre 4.
-702. AnALYSE VlSUD..I..È DE LA mOSAIQUE PHOTOGIlAPHIQUE AU 1/23000
méthodologie re~e:'lue pour analyser la mosaïque s'est appuyée sur· les
enseignements i88U.S des travauz présentés dans la littérature sur le sujet, et
l'expérience en photOr;raphie de B, LORTIC ; un test sur un petit nombre de zones a
permis de cerner la Fl""Güca.bilité des critères retenus a priori. Enfin, la réalisation
même de l'~alyse a pe!"'mis de rectifier certaines options prises à l'issue du test.
La
. Etablissement. de 19 méthodologie dOgnglvse
Comme le rappellent J.P. GILG et son équipe 0976, Aperçu d'une expérience de
télé-analyse et pholo-a.na1yse. Informatique et sciences humaines n·30. pp. 21-38), la
démarche d~ l'interpN~ehumain est :
- d'abord globale: déllmitation de zones d'égale apparence ou isophènes,
-puis analytique: dHa"iption des zones, qui valide et module la straUficaüon
initiale.
L'efficacité de cette dé:narche n'est plus à démontrer. Il faut toutefoiS souligner les
problèmes que soulève le zonage manuel dans son application: B. LORTIe 0984, -Une
méthode d'analyse viz.al1e d'une image spaüale, Objectivaüon du zonage manuel-.
mémoire !HESS) évoql,;e trois dVlicuJtû:
.
- les variations contl.""lues et progressives de l'image: les ruptures e~ls'c.ant au sol
élant la plupart du temps proqressives, il est difficile de localiser précisément les
limites des zones homogènes.
- la tendance à priV'.léoqier un paramètre visuel au détriment des autres : les
variables couleur et valeur sont prlvlléqlées spontanément au détriment des
variables te:z:ture et structure, qui peuvent pourtant, dans certains domaines,
apporter le plus d'inIcnnation.
- l'existence de différents niveaux d'homoqénéité: le seuil de -différence" au dessous
duquel on décrète qu'il 9 a homogénéité est difficile à déterminer et à maintenir
constant sur l'ensemble de l'image.
Pour trouver ce seuil, B. LORTIC précise qu'il est nécessaire de procéder par itération:
1) Réaliser un ~mier zonage sans critère bien défini, en détourant chaque
zone semblant homoçène et se différenciant de son environnement
2) A partir de ce zonage, déterminer précisément. les aitères discriminants
et 1811 seuils d'homogénéité le~ plus pertinenlll
3) Reprendre le premier zonage en déa'ivant. chaque zono Q partir de ces
critères.
C'est cette démarche itérative que nous avons retenue pour l'analyse visuelle de la
mosaïque phot.oqraphlque de marseille. et que nous exposerons maintenant en détail:
- 1) Zonage en unités d'éoqale apparence
- 2) Caractérisation de chacune de ces zones Cl l'aide de descripteurs, avec
modifications ponctuelles du zonage initial.
-71. Zonage en unités d°égale apparenq
Le zonage a été établ1 sur un calque posé sur la mosaIque photographique. La
démarche suivie était de détourer les zones d'éqale apparence sur le document.
photographique.
Le découpaqe spatial ne tient compte que de ce paramètre, et non du découpaqe en
pâtés de maisons ou en districts de recensement : un certain nombre de patés de
maisons sont donc divisés, s'ils ne sont. pas homogènes. Pour cette ét.ape, on ne prend
pas en compt.e des paramètres bien définis: seule compte la différenciation entre
zones, COJ"Tolairement l'homogénéité de la zone.
524 zones ont ainsi été délimitées surla zone d'étude.
11 faut insister sur le fait que la perte d'information de la mosaïque par ràpport. aU%
photographies lGn a facilit.é le zonage, évit.ant. l'écueil majeur en milieu urbain, qui
est d'isoler le bâtiment, objet se démarquant généralement de son voisinaqe
immédiat : nous aVons ainsi pu éviter dans la majeure partie des cas d'établir un
zonage à un niveau trop fin pour notre application. Toutefois. il mste une certain
nombre de zones très petit.es. dues à la présence d'un objet urbain relativement
grand, et très contrasté par rapport ci son environnement. Isolées de ce fait, ces
zones ne peuvent pas être décrites de la même façon que les autres zones : le milieu
urbain est caractérisé par l'importance de l'effet d'échelle. Lorsque l'on passe du
groupe d'ilôts à l'ilôt lui même. les variables desa-iptives valides ne sont plus les
mêmes.
. Tost. des descript.eurs
CeUe opération avait pour but de tester le degré de pratica.b1lité d'une première série
de descripteurs, et le nombre de modalités qui pouvait. être retenue" po.lI" chacun
d'entre eux.
Ce test a été réalisé sur un petit nombr'e de zones, dix seulement; ces zones ont été
choisies de manière ci couvrir un large éventail des situations rencontrées sur la
mosaïque de marseille. Ont été testés les descripteurs de :
- taille des éléments bâtis,
- forme des éléments bâtis
- agencement du bâti dans l'ilôt.
- la valéUr (niveau de gris) dominante du bâti
- la variablité de valeur ,du bâti
- la valeur de la voirie.
Ce premier esl!!ai noua a montré que tous cel!! desa-ipt.eurs étaient. praticables sana
problème majeur à l'e%ception de celui sur la variabilité de la valeur: d'autre part,
nous avons testé le critère de densité du bâti dans la zone, en se fixant des zones
étalons.
Le test nous a conduit ci étoffer la liste de descripteurs, la première list.e choisie
s'avérant insuffisante pour rendre compte des diverses situations rencontrées .
-72Tableau 1 - Uste des descripteurs
Descripteur
lmode de relevé
Densité du bciti dons la IEatlmation VIsuelle avec zones
zone
\étalon du rapport. S. bâtie/S.
!totale. 6 modalites dont 1 pour
Iles zones non bâties
Valeur dominante du
bâti
Valeur sous-dommante
du bâti
Hauteur du bciti
Conservée dans tableau
de description morpho.
(6 modalItés)
!Estimation visuelle des niveauz Conservée dans tableau
~e gris du bâti majoritaire dans de description morpho.
a zone. 4 modalités dont 1 pour (4 modalités)
es zones non bâties
id
Valeur dominante de l'Estimation visuelle du niveau
espace intersticiel
de gris majoritaire du nonpâti non-voirie. 4 modalités
Valeur sous-dominante
de l'espace interstlael
Tableau de descrt
id
id'
Conservée dans tableau
de description morpho.
(4modalités)
id
Estimation visuelle par uamen Conservée dans tableau
stéréoscopique. 5 modalités dont. de description morpho.
(5 modalités)
1 pour les zones non bâties. (2
niveaux de hauteur :: hauteur
mixte ou homogène)
SUrface minimum des mesure de la surface du plus
Conservée dans tableau
élémenls bâtis
tpetit élément bâti de la zone, en de descri'Dtion morpho.
!centièmes de mm 2
Surface mcm.mum des !mesure de la surface du plus
éléments bâtis
I9J'<1nd élément. bâti de la zone, er.
~ntièmes de mm2
id
Conservée dans tableau
Lonqueur de l'élément !mesure de la lonqueur de
bâti majoritaire
l'élément bâti majorit.aire de la de description morpho.
(non seuillée), utilisée •
Izone. en dixièmes de mm
pour variables dérivées
Largeur de l'élément
bciti majoritaire
Forme de l'élément
bâti majoritaire
Imesure de la largeur de
id
l'élément bâti majoritaire de la
Izone. en cWtièmes de mm
Observation visuelle.4 modalit.és Conservée dClIUl tableau
dont 1 pour les zones non bâties de description morpho.
(4 modalités)
Descripteurs supprimés au cours de l'analyse visuelle:
Agencement du bâti dans l'ilôt
Valeur de la voirie
Agencement du réseau de voirie
Densité du réseau de voirie
Variabilité de la valeur du bâti
Type de non bciti
" Création de 2 variables dérivées à partir des descripteurs de lonqueur et largeur :
surface et rapportlongueurllargeur
-73Quatre axes nous ont guidé dans le choix de ces nouveaux descripteurs:
- distinquer la valeur dominante de la valeur sous-dominante sur la zone, plutôt que
de chercher à car<lctérlser directement la variabilité de cette valeur
- séparer la voirie et le non bâti-non voirie. pour la caractérisation de la valeur
- préciser les mesures des éléments bâtis (Iongueur,larçeur, surface et hauteur)
- introduire des descripteurs de l'agencement du réseau de voirie, et de la densité de
ce dernier.
D'autre part. nous avons choisi des descripteurs analytiques. S'ils sont apparemment
plus difficiles à maîtriser sur la photographie que des indicateurs synthétiques. il est
toujours aisé de construire ensuite un indice .à partir de critères observés sur la
photographie: l'on peut ainsi tester différents indices sans avoir à revenir sur le
document photographique. C'est ce qui a été fait. par uemple, pour la longueur et la
largeur, qui ont permis de construire deux indices : la surface. et le degré
d'allongement de l'élément bâti majoritaire.
D'après les enseignements tirés des tests. nous avons établi une liste de desaipteurs.
dont le nombre de modalités a été fixé en essayant de les appliquer sur des zones les
plus diverses possibles de maraeille. La desaition des zones a donc débuté avec un
'guide d'analyse' comprenant: .
-la liste des desaipteurs
-le mode de collecte de chacun de ces descripteurs (mesure directe à la règle, ou
es~mation visuelle) et le nombre de modalités dans le cas de descripteurs estimfJs
visuellement, définies par référence à des zones témoins de la mosaïque.
Le tableau 1 présente la liste des descripteurs et leur mode de recueil sur la mosaïque.
. Description des zonee d'égale apparence
La description des zones conduit à modifier partiellement le premier zonogrl en
zones d'égale apparence: des limites de zones ont été modifiées lors de la description.
de même. certaines zones ont été supprimées. et d'autres ajoutées. C'est d'ailleurs ce
dernier cas qui a été le plus courant : nous sommes ainsi passé de 524 zones à 542
zones après caractérisation. Ce phénomène est du au fait que certains voisinages
très contrastés tende~t à donner une homogénéité apparente à des zones qui, lors de
la description. s'avérant ne paa pouvoir être décrites de façon homoqène : d'où des
cas de subdivision lors de la caractérisation.
notons que nous avons choisi de procéder à la description des zones crJtèrtl·pa1
crittirvl. ou par coup/tl th crit6rv1s simjJa.i.rvNI (exemples : longueur et larçeur de
l'élément bâti majoritaire. valeur dominante et sous-dominante du bâti), et non
zone par zone.
Etant donné la surface à analyser et le nombre important de zones à décrire, il nous
a en effet semblé préférable de procéder ainsi pour garder une certaine constance
dans l'appréhension des aitères qualitatifs: il nous semble en effet que le risque est
déjà grand de ne pas rester constant pour des aitères qui réclament plusieurs jours
-74de travail pour être établis sur l'ensemble de la zone d'étude. En procédant par zone.
celà aurait signifié un écart qui se chiffre en semaines entre le début et la fin du
travail de caractérisation: il est totalement utopique de penser que l'on pUisse rester
constant dans ces jugements sur une période de temps aussi longue. Procéder par
critère ou type de C"'ltères permet. ci notre avis. de limiter le degré de variabilité de la
description visuelle. qui ne peut jamais être totalement éliminée pour des critères
tels que la valeur, dont la perception par l'oeil est influencée par des paramètres tels
que l'ensoleillement de la pièce où est réalisée l'analyse photographique.
Pour une partie des descripteurs, outre la hauteur qui nécessitait la stéréoscopie,
nous avons du retourner au document d'origine. c'est à dire les photographies
aériennes de l'IGIl. la mosaïque se révélant d'une précision insuf!lsante. Ce gain de
précision ne remet paa en cause la méthode aur mosaïque "lisséa" pour établir le
zonage.
Sur les 1 7 varjabl~ rtlttmues j niliaJt1mtlnt. 6 ont ~t~ ~ljmjn_ d~ la ~ de
dt1SCription dt1S zones L'examen de la mosaïque pour les Il premiers critères ont en
ef!et mis en évidence :
- soit que ~rtain.s de ces 6 critères étaient redondants avec ceux déjà établia :
ainsi. l'agencement du bâti dans l'Uôt a été abandonné après application à la
moitié des zones, car Ce critère n'apportait aucune information nouvelle par
rapport aux alltres descripteUNJ.
- soit qu'ils n'êla.ient pas praticables pour un trop grand nombre de zones. trop
petites pour qu'Us puissent être appliqués: c'est le cas des caractéristiques du
réseau de voirie (nqencement et denait'). qui supposent que la zone contienne
plusieurs pate de maisons pour qu'ils aient un seNl.
. Le tableau de description des zone.
A l'issue de laphot~analyse,nous avons donc obtenu un tableau croisé, décrivant
les 542 zones par Il variables analytiques de la morphologie urbaine (voir Tableau
1). Ce tableau a été saisi sur support informatique, afin de servir à l'établissement
de la typologie de la morphologie. urbaine, ci l'étude statistique des relations
bâti/population, et ci l'interprétation des images satellites. Le zonaqe, reporté sur
carte topographique IGn au 1/25000 a été digitalisé par l'Unité d'Infographie.
Avant tout traitement, il importe de bien préciser les caractéristiques de ce tableau
initial de données sur la morphoploqie urbaine:
- l~ varja.bl~ IIOnt d~ nat~ dUfnnttl. au -"n4 nJaWnJaliqUtl: on trouve des
variables métriques (mesures de longueur et 10J"'9'eur) aussi bien que des variables
qualitatives (valeurs, densité du bâti. par uemp!e)
-75-
- étant donné leur mode de production, toutes les variables n'ont pas uaciement Id
même degré deOabilJttJ
- les différentes modalités priS98 par une YCU'iable ordonnée n 'ant pas un écart
constant entr9 elles. mais font référence à des situations t!IJ'fM: il existe des
phénomèn~s de
·saut· qui font que l'on ne peut rencontrer tous les cas de!1gures
pour une variable. On ne peut donc Cl8similer une échelle de modalités ordonnées à.
une variable quantitative continue qui aurait été seuillée.
- la caractérisation Visuelle dalt étr9 campltJt. par une enquête terrain. pour
confirmer certaines opérations, volontairement limitées mais néclnmoina
eC!ectives, d'interprétation: C'&st le cas principalement de l'interprétation ·élément
bâti·, Cette enquête est éqa1e.ment nécessair9 pour l'utilisation qui sera laile de
cette analyse visuelle de photographies aériennes: 11 s'agit de passer de l'analyse Q
l'interprétation, c'est. à. dire faire correspondre QUS objeÙl présenta sur la
photographie les objets présents sur le terrain, afin de pouvoir utiliser la
photographie aérienne comme élément de Nllérence terrain lors de mise au point et
validation des méthodes d'extraction de l'information sur image satellite.
-76-
_3..
ANALYS::'S-S_TAT.I5Tl.QUES
DESCn:œTliURS..J:1QP..f 30LQGl.QUE.5...
UNIVARlEES
ET
RECODAGE
DE5
.
A : LES DISTRIBU:IONS DES DESCRIPTEURS MORPHOLOGIQUELQUALITATIF:
~margue ~11mi~aire
La variable qualitative "FORMOl, qui décrit la forme de
l'élément bâti majoritaire en deux modalités ( parallèlépipèdes
et autres formes) apparai t dés l'examen de sa distribution,
sans grand intéret. 417 zones sur les 441 existantes ont été
codées avec la première modalité. En fait, quelque soit la
forme des constrt4ctions, on a toujours pu donner un sens aux
mesures de longueur et de largeur sur le bâtiment typique de
la zone. On pré:èrera donc remplacer la variable qualitative
"FORMOl par la mesure calculée du rapport ( longueur/largeur)
caractèrisant l'élément bâti majoritaire. La distribution et le
recodage de ce~te variable seront décrits au paragraphe
concernant les va~iables quantitatives du tableau.
Description des èistributions :
1 : Densité du bâti (5 modalités fig.
3.1 )
La majorité des zones (380 sur 441) a une densité de
faible ou moye~ne.Les zones denses et très denses
relativement peu nombreuses.
bâti
sont
2
Valeur dominante dans l' espace bâti (3 modalités, fig.
3.2 )
Les modalités dc~inantes correspondent aux valeurs moyennes
(220 zones) et claires
(159 zones). Seules 62 zones ont une
valeur majoritaire foncée de leur bâti. Ce scnt, soit des zones
au bâti ancien. à toits de tuiles canal sombres. soit des zones
où dominent de vieux batiments industriels. hangards à toits de
tuiles mécaniques .
3 : Valeur sous-dominante du bâti (3 modalités. fig.
On observe en gros la même répartition que pour
dominante.
la
.3.3)
valeur
4 : Valeur dominante de l'environnement du bâti. voirie exclue
(4 modalités, fig.
.3.4)'
La distribution est concentrée sur les trois modalités de rangs
2, 3 et 4 et il y a aproximativement equi-répartition entre
elles.La modalité 4 correspond à une dominante boisée de
l'environnement. la modalité 3 aux pelouses, prairies. terrains
agricoles ou parterres et la modalité 2. déjà assez claire. est
le plus souvent liée aux espaces bitumés
parking. entrée
d'immeuble etc ... ou aux terrains vagues.La modalité 1. qui est
marginale (11 zor.es). n'apparait que dans les endroits à très
forte réflectance : sols nus, roches et carrieres. etc ...
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3.5 )
Les fréquences vont en croissant avec les modalités.
6 : Elévation du bâti (fig.
- 3.6 et7 )
A l'origine, la description de l'élévation du bâti a été faite
en quatre modalités. Par la suite, considérant d'une part que la
distinction entre les modalités 1, 2 et 3, 4 pose parfois
problème lorsqu'on se satisf ait d'une évaluation rapide (sans
stéréoscope) et que, d'autre part, dans l'optique typologique
qui nous intéresse pour l'instant, c'est le seuil entre
dominante haute et dominante basse qui importe le pl us, on a
pris le parti de regrouper les modalités 1 et 2 d'une part, 3
et 4 d'autre part. Il en résulte une description dichotomique
de l'élévation du bâti, où les zones à dominante basse sont
légèrement plus r.ombreuses que celles à dominante haute (241
pour 200).
On verra plus tard que, pour pallier à la description très
sommaire de ce caractère morphologique important du point de
vue thématique, on sera amené à augmenter son poids dans
l'analyse par pondération de ses deux modalités.
DIST.RIBUTIQ~J
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RECODAGE EN QUALITATIF
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QUANTITATIFS.
SEUILLAGE
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Remarque préliminaire :
les
quatre
variables
quantitati ves
s'attachent
à
la
description des élèment.s bâtis de chaque zone. Leur surface
maximum et leur surface minimum ont été mesurées directement
sur l'image grâce à des rectangles étalons. On a également
mesuré la longueur et la largeur de l'élément majoritaire dans
la zone.
Plutôt que de retenir ces deux descripteurs tels quels, on a
préféré,
pour
faciliter
l'interprétation
des
résultats
d'analyse, calculer deux indicateurs synthétiques
surface de
l'élément
bâti
majori taire
et
rapport
de
forme
(longueur/largeur) du batiment en question.
Les distributions des descripteurs et leur recodage.
Il s'agit ici, en étudiant les histogrammes de ces quatre
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quali tatives;
chaque' modalité représentera al de variables
principal. Pour mieux évaluer ce qui est conservé o~s un i mode
perdu dans l'information qu'apporte cha ue d e ce qu est
pourra comparer les histogrammes originaux qaux h:s~ripteur, don
variables qual i tati ves obtenues, qui sont J.uxtapS o~rammes les
figures
3 7 à
3 0
oses sur
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contente·
.1 . Dans le tableau ci-dessous, on se
d'i di
de ldonner les intervalles de chaque modalité et
'''ce~tr~~:~'' . es
fréquences
et
les
principales
valeurs
Dans le but d"tablir une typologie des quartiers marseillais, on
exploitera, grâce à des outils maintenant classiques en analyse des
données <AFC et CAH), l'inforr.ation morphologique tirée de la photointerprétation, concernant 441 zones de l'espace urbain de Marseille
qui
contiennent
deR
b~timents.
A l'issue
de
l'analyse
monodime~sionnelle des
descripteurs morphologiques qui a permis le
codage des variables en uo ensemble de descripteurs qualitatifs, ainsi
qu'une première 8él~ction, et le calcul des descripteurs pertinents, on
dispose d'un tableau disjonctif complet croisant 441 zones bâties
d'égale apparence avec les 40 modalités possibles des 10 descripteurs
morphologiques retenus. (voir fig.
4.~). Ce tableau sera donc soumis
successivement à l'analyse factorielle des correspondances
et à une
classification ascendante hiérarchique maximisant le moment d'ordre 2
de la partition associé à la distance du X2 (programmes ANCOR et CAH2CO
de l'ADDAD exécutés sous S.A.S. au CIRCE).
- Examen des valeurs propres.
Comme toujours lorsqu'il s'agit du tableau disjonctif complet associ' â
une correspondance
multiple, les
valeurs propres
exprimées en
pourcentages de la trace de la matrice diagonalisée (égale â la somme
des valeurs propres), reflètent mal la part d'inertie totale expliquée
par chacun des axes. Dans l'ensemble des analyses factorielles qui vont
suivre, on prendra donc, comme mesure de cette quantité, les valeurs
propres issues de l'A.F.C. du tableau de Burt associé, également
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freq. en %
intervalle de def
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950-3000
valeurs central.
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intervalle de def
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rapportées è leur somme. Ces valeurs propres appelées A tne eont en
fait que les carrés des ~l issus du tableau disjonctif. Le tableau cidessous fourni la correspondance entre les À t et les /\ t pour les 10
premiers facteurs. La valeur propre À i est exclue puisqu'elle vaut
toujours 1.
rangs
2
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• 1622
• 1490
• 1434
• 1374
• 1251
• 1168
• 1121
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.0463
.0353
.0263
.0222
.0206
.0189
.0156
.0136
.0126
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12.86
9.8
7.3
6.17
5.72
5.25
4.33
3.78
3.5
28.14
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64.27
69.99
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79.57
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histogramme
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•••
•••
••
Les 7 premiers facteurs pourraient être considérés comme
ils ont une contribution à l'inertie du nuage supérieure
contribution moyenne, mais on ne rendra compte ici que
qui permettent d'interpréter la partition en 8 classes
classification.
intéressants :
à deux fois la
des 4 premiers
fournie par la
-Examen des facteurs et des plans factoriels .
Premier facteur:
Dans l'ordre des contributions croissantes à l'inertie de l'axe, 11
modalités jouent un rôle significatif dans son positionnement
La
contribution moyenne à l'inertie est de 2,32 X et on a retenu ici les
contributions supérieures à 41.
L'ensemble des modalités citées
expliquent 66.7 X de l'inertie de l'axe.
rangs
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
modl. facto
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70
50
180
240
100
60
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40
Le premier facteur. aui explique environ 281. de l'inertie du nuage,
apparait comme classant grossiérement les zones selon la taille des
éléments bâtis, leur forme et leur hauteur: l'ensemble des mo~~
caractérisant les petites tailles de bâti. les formes carrées ou pey
allongées et les faibles hauteurs, sont groupées à droite de l ~
<coordonnées positives) et inversement. les grands batiments allongés et
dont la hauteur dépasse majoritairement deux niveaux se s i t ~
droite de l'axe <voir figures
4.~_!~~).
Cette opposition explique 82X de l'inertie de l'axe si l'on prend en
compte les modalités des cinq variables
SURF,SKIH,SMAX,RAPT,HAUT,
Fig.
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3
4
5
6
7
8
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900 96
913 80
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2418 62
686 52
676 44
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448
528
590
653
705
749
60
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100
180
la
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90
d@ l'in@rti@ du nuag@) classe l@s zones suivant
la forme et la valeur dominante dans l'espace
.bâti.Le nuage s'ét~re du cOté positif de l'axe où sont regroupées les
zones denses.Le bati est ici moyennement allongé et de valeur sombre:
on est autour des modalités DEN4, DEN5, RAP2, VBD3, 1('151" &"'11" .suaz.. A
l'inverse les valeurs négatives du deuxième facteur sont le fait des
zones peu denses ou à densité moyenne (modalités DEN1,DEN2,DEN3) où les
batiments sont soit carrès soit de formes très allongées (modalités
RAPl ou RAP4) et c~ la valeur du bâti est claire (V8Dl ou 2), (voir
figures
. 4.~.!~_~).
Cette opposition explique 73X de l'inertie de l'axe dont 58X dOe aux
modalités de coord~nnées positives : DEN4, DEN5, RAP2, VBD3, SKll,
VVS2.
(13~
la densité du bati.
Plan factoriel 1-2 :
En examinant, sur la figure
4.~__, la projection simultanée de.
zones et des modalités, on distingue principalement trois régions du
plan factoriel.
1: La région supérieure droite du plan, caractérisée par des valeurs
fortement positives du second facteur (F2(i) > 340) et positives du
premier. S'y trouvent regroupées les zones â forte densité de bâti
(DEN4 et DEN5),la surface des constructions y est petite (SKl1, SUR2),
leur valeur foncée (VBD3) et leur formes peu allongées (RAP2).
2 : La région gauche du plan (premier facteur négatif) est caractérisée
par les modalités de rang élevé des variables: -surface de l'élément
majoritaire- (SUR3,SUR4,SURS,SUR6), -surface maximum de l'élément bâtiCSMA3,SKA4,SKA5)
et
-rapport
longueur/largeur
de
l'élément
majoritaire- (RAP3,RAP4). Les bâtiments y sont majoritairement élevés
(HAU2) et de valeur claire (V8Dl,VBD2).
3: Dans la région droite du plan (premier facteur positif, deuxième
facteur négatif ou faiblement positif: -815 < F2(i) < 560) sont
regroupées les zones â petits bâtiments (SUR1,SKA1) de formes carrées
(RAP1) majoritaireaent bas (HAU1) ainsi que les zones peu denses
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-94Jroisième facteur :
Si l'on
restreint l'ensemble
des caractères morphologiques aux
variables rendant compte de la taille du bati : SURF, SMIN et SMAX, le
troisième facteur apparait comme fonction parabolique du premier. On
obtient sur le plan 1-3 (figures
4.~ __ ~~_~),
le long de cette
parabole, un classement des zones suivant la taille des éléments batis
qu'elles contiennent. Ce facteur explique ax de l'inertie total~ du
nuage et les trois variables citées y contribuent pour 52X.
Quatrième facteur :
Il rend compte principalement de deux caractéristiques du nuage:
1. L'écart important au centre de gravité des zones comportant de trés
grands batiments. La modalité SUR6 représente 12,a% de l'inertie de
l'axe et SMA5 9,2%.
2. L'opposition entre les zones où la valeur de l'environnement a une
dominante foncée (VVD4: présence importante d'arbres) et une sousdominante gris .oyen (VVS3) d'une part, et celles ou la valeur
dominante est plus claire (VVD2 ou 3) et la sousdominante foncée (VVS4)
d'autre part. A ce deuxième type appartiennent en particulier les zones
à vocation agricole situées à la périphérie de Marseille. Cette
opposition, trés visible sur le plan factoriel 1-4, peut se schématiser
comme suit:
axe 4
VVS4
A
VVD2
VVD3
----------------.--------------->
axe 3
VVD4
VVS3
- Choix de la partition étudiée
Ce choix
résulte d'un
compromis effectué entre la logique de
l'algorithme et deux contraintes imposées par les objectifs de la
recherche :
1. L'histogramme des indices de niveaux de la hiérarchie présente des
seuils significatifs aux passages de 14 à 13 classes, de 10 à 9, de a â
7 puis de 7 à 6, de 3 à 2 et enfin de 2 à 1 classes (voir figure
4.
§). L'examen des partitions en ,deux et trois classes allant de soi, on
a donc le choix ensuite de poursuivre l'interprétation jusqu'à 7, a, 10
ou 14 classes.
2. L'objectif
stratificatoire de
l'analyse veut
garantir
une
représentativité ~orphologique d'un échantillon de travail tiré dans la
base de sondage des districts de recensement de l'INSEE. Ceux ci sont
au nombre d'environ 4000 et le taux de sondage pressenti est de 2%.
Pour avoir au minimum deux districts par strate il faut donc au moins
cent districts dans toutes les strates, ce qui compte tenu de la taille
moyenne des zones homogénes définies lors de la photo-interprétation,
nous contraint à n'étudier que les partitions où toute strate regroupe
un minimum de 25 à 30 zones. La partition en 14 classes apparait d'ors
et déjà trop fine au regard de cet impératif.
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-963. La hiérarchie de partitions proposée par la C.A.H peut facilement
être mise en relation avec celle qu'établit dans la série des
descripteurs morpholpgiques l'analyse factorielle. C'est d'ailleurs par
ce biais que l'on car3ctérisera en termes morphologiques chaque classe.
Malheureusement, le pouvoir discriminant d'un descripteur morphologique
donné, d'ailleurs en grande partie fonction des codages successifs de
l'information, n'est pas toujours en rapport avec l'intérêt thématique
qu'il présente du point de vue démographique. On mesurera ,dans la
suite combien ce ~roblème a pesé sur la détermination de la partition
retenue. Disons tout de suite qu'apré. ce constat, nous nous som.es
sentis autQrisés à pratiquer certain. regroupements entre classes qui
contredisent la lo~ique de l'agrégation hiérarchique. Prenant le risque
de scandali.er certains taxinomistes, nous e.pérons en revanche que le
résultat sera efficace pour le télédétecteur comme pour le démographe.
- Les partitions en sept et huit clas.e.
Nous verrons par la suite qu'on ne peut pas retenir ces partitions
comme fournissant une stratification acceptable de la base de sondage,
par contre elles servent de base' la divi.ion de l'ensemble des zones
en trois grands sous-ensembles sur lesquels, moyennant la pondération
de certains descripteurs, on obtiendra par de nouvelles C.A.H. un
résultat convenable. Dans ce qui suit on se contente de caractériser
sommairement les classes, sans retourner au tableau de données, en
examinant la position des centres de classes sur les plans factoriels
principeaux : 1-2 et accessoirement 1-3 (figures'
4.Z_!!:_§J ..
Sur la figure 7, on caractérise facilement les deux classes de la
première partition : d'une part le sous-ensemble des zones, dont les
projections sont situées dans le demi-plan droit (premi7r facteur
positif), caractérisé globalement par les modalités HAU1, SUR1, SUR2,
SMI1, RAP1, RAP2 (classe 879), d'autre part le sous-ensemble situé'
gauche du même plan (premier facteur négatif), groupé autour des
modalités HAU2, 1801, SUR3, SUR4, SMA4, SMAS, 8M14 et RAP4 (cla••e
880). Ce deuxiè~e ensemble est ensuite scindé en deux classes: 878 et
876. La classe 876 conserve plus de 90X de. zones qui composaient 880
et sa caractésation n'en diffère guère en moyenne. Néammoins elle es~
plus homogène du point de vue de la taille des élément. batis et de
leur densité puisque la classe 878 regroupe les 20 zones ayant soit une
trés grande taille de bati (SUR6), soit la densité de bati maximale
CDENS) •
La partition en sept classes divise chacune des trois classes 879, 878
et 876 s
La classe 879 produit les classes 871, 875 et 838. 871 est facilement
caractérisable sur le plan 1-2 par les modalités HAU1, SUR1, SKAl ou
SKA2 et RAP1. Elle regroupe 101 zones et sa petite élipse d'inertie
témoigne de son homogénéité. 875, qui éclatera' l'étape suivante, est
hétérogène quand à la densité et à la taille du bati. Enfin 838
présente une élipse d'inertie trés allongée le long de son axe
principal qui a, en gros, la direction de l'axe 1. Forte variabilité
donc, dans cette classe, des modalités de la hauteur et de la taille du
bati. Par contre la densité de bati y est assez homogène dans les
modalités de petit rang (DEN1, 2 ou 3).
.
La classe 878 éclate en 861 et 837. On caractérise facilement ces deux
classes sur les plans 1-2 et 1-3
837 regroupe les zones où les
batiments ont la taille maximale (SUR6 et SMAS), tandis q~e 861
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-98contient celle. o~ la densité du bâti est maximale. Soulignons au.
passage la variance trés élevée du troisième facteur dans cette classe
: la taille des bât~.ents y est donc trés variable.
La classe 876 fournit les classes 857 et 874. Sur les plans factoriels
1-2 et 1-3. 857 apparait comme groupant les zones ou le bâti est de
grande taille : SUR4 et plus encore SUR5. SKI3 ou SMI4. RAP4, mais de
densité variable (forte variance du second facteur dans la classe).
874 contient le restant de. zone. situées dans la moitié gauche du plan
1-2 (163 zone.) caractérisées par SUR3 ou SUR4, RAP3 ou RAP4, SnI3 ou
SKI4, HAU2, et VBD1.
Enfin la partitio~ en huit classe. présente l'intérêt de couper la
classe 875, dont on soulignait plu. haut l'hétérogénéité, en deux
partie., les classes 863 et 872.
Dans 863 sont gro~pées 43 zones caracterisées par les modalités DEN4
et VBD3 (valeur s~.bre du bati dominant),SUR2, RAP2 et SKI1. Les 79
zones restantes for.ent la classe 872 qui présente une élipse d'inertie
légérement allongée le long de l'axe 1 : La surface des bâtiments y est
variable de SURl • SUR3 et la densité également de DENl à DEN3.
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Deux types de vérification de la typologie obtenue à l"issue de
l'analyse du nuage des 441 zone. ont été pratiqué. 1
En premier lieu, une mission à Karseille a permis de vérifier, sur un
échantillon représentatif
de chaque classe de la partition, la
signification réelle de l'information receuillie sur les ph~tographies
aériennes. On
disposait d'une centaine de zones test à partir
desquelles on
a pu
étalonner plu.
précisement le
codage de
l'information visuelle. Ceci a naturellement conduit a une phase de
corection du fichier de donnée. et l'informAtion morphologique relative
à une quarantaine de zones s'est trouvée ainsi rectifiée. Bien sur les
résultats présentés jusqu'à maintenant intègrent ces corrections.
La deuxiéme vérification consiste à cartographier le résultat de la
classification pour
qu'il puisse
être superposé à la mosaïque
photographique et soumis è critique visuelle, ce qui
nous a conduit
aux conclusions suivantes :
1. Les classes 861 et 863, bien qu'issues chacune d'une des deux
classes de
la pre.ière
partition, peuvent
être réunies
sans
inconvénients thé_a tiques
elles représentent les quartiers les plus
denses probablement trés spécifique. du point de vue démographique. Le
seuil entre les _odalités 4 et ,5 de la variable -densité du bâti-, qui
crée la principale différence entre les profils des deux classes, n'est
pas apparu suffise.ent robuste lor.~u codage pour justifier de
séparer, dans cet ensemble, les zones l~ la densité serait maximale
(DENS), des zones cu elle est simplemen~ r~s forte (DEN4).
Par contre, la forte contribution ~
'ieuxiéme facteur des deux
mcjalités a toujours permis de différent: ~ clairement ce sous-ensemble
den3e du reste du nuage des zones: ~~ ~'agit bien en gros dU,centre
ville plus ou moins ancien de Karseille.
2. La partition en huit classes propose une division de la classe 880,
ensemble de zones caractérisées par les modalités de rangs élevés des
variables décrivant les surfaces bâties, principalement fondée sur la
-99taille et la densité du b~ti. Hormis la classe 861 évoquée ci dessus,
apparaissent les classes 837, 857 et 874. La vérification visuelle
permet d'affirmer que 837 regroupe les zones où dominent les plus
grands b~timents, qui sont toutes à vocation industrielle. ~ais ces
onze zones ne représentent qu'une minorité des quartiers industriels
qui
couvrent, au total une quarantaine de zones. Dans les classes 857
et 874,
les trente zones industrielles restantes ne ssont pas
distinguées des zones ou les immeubles d'habitation dominent : dans 857
il Y 11 zones à dominante industrielle sur 24 et dans 874, 19 sur 163.
3. Une fo~s exclue. les zone. densément b~ties regroupées dan. 863, La
classe où domine.les zones à petits b~timents (classe S79) est coupée
en trois . :
838 ne compte que onze zones caractérisées par la valeur
claire de l'environement du b~ti. La séparation en deux classe. des
quelque. 180 zone. restantes s'effectue de façon à peu prés égale (101
zones dans 871,79 dans 875), sur le critére principal de la taille du
b~ti.Dans ces
deux classes, la densité du b~ti est variable, sans
excéder toutefois le rang 3J d'autre part on trouve, dan. chacune
d'elle., une
minorité de zone. où le bati majoritaire e.t constitué
de petits immeubles élevé. d'habitation (10 zone. dans 871 et 19 dan.
872).
En résumé, disons que d, l'analy.e du tableau global, confronté. aux
objectifs thématique• •t aux vérification., se dégagent les conclusion.
suivantes :
Premiérement
Le principal mérite, du point de vu. du thé••
démographique de la recherche, de la typologie obt.nue sur l'ensemble
des zones, est d'opérer un classement de cet ensemble sur des critères
de taille des éléments batis d'une part et de den.ité de l'espace bati
d'autre part. En particulier les zones denses du centre ville plus ou
moins ancien sont regroupées de manière satiafaisant••
Deuxièmement
à l'int'rieur des grand. groupes définis ci dessus, la
partition exploitée pêche par deux points aux yeux des thématiciens:
- Dan. l'ensemble des zone. majoritairement occupées par les grands
bâtiments, elle ne distingue pas de façon sure celle. à vocation
industrielle.
- Le sous group. de. zone., généralement moins dense., occupée. par les
petits b~timents, contient des zone. ou l'habitat collectif do.ine sou.
forme de
petit. immeubles
è étage. et des zones è dominante
pavillonnaire. D'autre part il éxiste également dans cet ensemble une
différence importante dans la densité du bati entre les zone. que leur
densité permet de considérer comme urbaine à part entière (DEN2 et
DEN3) et des zone., généralement située. aux marg•• de l'agglomération,
où l'espace b~ti est marginal (D~N1).
Pour
expliquer les caractéristique. de cette pre.iére typologie, on
peut avancer l'hypothése suivante : lors du codage de l'information
morphologique, on a nette••nt privilégié les descripteurs de la surface
et de la forme de. élément. batis
ils regroupent à eux seuls
(variables SURF, S"AX, S"IH et RAPT) 19 modalité. sur 40. A l'inverse,
le codage de l'information relative à la hauteur des b~timent. a été
fait de manière dichotomiqu. : b~timent. de la zone majoritai~ement bas
(un ou deux niveaux) : HAU1 ou majoritairement hauts (plus de deux
niveaux): HAU2. Ce descripteur opère une séparation de l'ensemble des
zones en deux parties d'effectifs voisins et, sou. cette forme, il ne
peut jouer
qu'un rôle
mineur dans
l'analyse en l'absence de
-100pondération. Or l'élévation du bati apparait bien déterminante pour
séparer de. zones ou les b~timents ont une forme, une taille et une
densité comparables, mais des vocations différentes: qu'il s'agisse de
distinguer l'industriel du grand batiment d'habitation ou le petit
immeuble du pavillon, la hauteur du batiment joue.
Pour valider cette hypothèse et améliorer la pertinance démographique
de la typologie, on a donc pris les partis suivant. :
Premièrement, conserver l'acquit d. cette pr.mièr. analyse en séparant,
d'aprés ses résultats, le fichier de départ en trois sous-ensembles:
- i. L'ensemble des zon.s où la densité du bati est forte ou très fort.
(DEN4.t DEN5), constitué de. cla.... numéro. 861 et 863 d. la
partition.n
huit class... Cet ens.mble conti.nt 52 zone. qui
constitu.nt dé. maint.nant la pr.miér. strate.
- ii.L'ensembl. des zon.s où domin.nt le. grand. batiments, du moins en
surface occupé.. Constitué d.s clas.e. numéro. 837, 857 .t874, cet
ensemble compte 198 zones.
- iii. Le. 191 zon•• où le bati e.t majoritairement de petit. taille
contenue. dans les cla.ses numéro. 871, 872 et 838.
Deuxièmem.nt, sur le. deux derni.rs sous-ens.mbles ainsi définis (ii et
iii), orienter, grAc. à différ.ntes pondérations de certaines modalité.
des variabl.. morphologiques, le. résultats de l'analys. vers 1••
impératifs fixés par 1. cadr. thématique d. la rech.rche. On verra cidessous que pour le sous-ensemble ii, c'est un. pondération de facteur
3 des deux modalité. de la variable -haut.ur majoritaire dubati- qui
perm.t d'en obtenir un. stratification thématiquem.nt p.rtinente~ en c.
qui concerne 1. sous-ensemble iii, nous retiendrons la mtme pondération
de la haut.ur du bati, mais égalem.nt la multiplication par trois des
colonnes DEN1 et DEN4 qui sont les modalités extrêmes d. la densité du
bati sur ce sous-ens.mble puisque la modalité DEN5 n'a plus de
représentants ici.
er!!!!r_~!g~!Y[_l·En privilégiant,
par multiplication par un facteur 3,
la variable -élévation du bati-, on a évidement attiré artificiellement
le premier facteur ver. le dipOl. HAUT1, HAUT2, qui explique 66X de
l'inertie du facteur. Assez bien corrélée. à la modalité HAUT1, les
modalités SUR6 et S"A5, caractérisant 1•• grand. batiments, ont à elles
deux, une contribution de
11X à l'inertie de l'axe. Ceci est du à la
cooccurrenc. presque systématique dans le tableau de donnée., entre le.
plus grandes tailles de bati et· la faible élévation. L'axe peut donc
être interprété comme le facteur qui permettra d'extraire le. zones à
dominante industrielle (pour le détail de. contributions, voir le
tableau de la figure
4. ~_).
__ ~ Les cinq première. contributions à ce facteur sont
le fait des modalité de rang 1 des variables suivantes: ·surface d.
l'élément bati _ajoritaire- (13,4X de l'inertie du facteur), ,-rapport
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dominante dan. l'e~vironnement du bati- (9,1Y.), -surface maximum de
l'élément bati- (S~J). Enfin la modalité de rang 3 caractérisant la
valeur dominante C~ bati, a une contribution de 6,11. à l'inertie de
l'axe. S'agissant ces quatre premières, ce sont des modalités de poids
relativement faibles,
qui caractérisent une minorité de zone. oà
dominent les petits batiments de forme carrée, è plusieurs étage••
Outre qu'il met en évidence ce trait assez marginal du
sous-ensemble, le second facteur est interessant lorsque on considere
l'ensemble de. moda:ités liées è la taille du bati : pour les variable.
-surface de
l'élésent bati majoritaire- et -surface maximum de
l'élément bati-, le second facteur est une fonction monotone croi.sante
du rang de. modalités. C'est également vrai pour le. modalités 2,3 et 4
de la surface mini.u2 de l'élément bati, mais sa modalité a une
coordonnée nettement positive sur le deuxiém. axe, très proche de celle
de SMA5.
Ce phé~o~éne n'apparaissait pa. aus.i clairement dan.
l'analyse du nuage cODplét.
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4.1Q et Il)
Deux faits marquants permettron" è partir de l'examen de la projection
des centre. de classe. sur ce plan, de caractériser facilement le.
partitions obtenues par C.A.H. : (figur.
4.1Ql
-1 L'axe 1 est quasiment aligné sur le dipOle HAU1, HAU2.La moiti.
droite du plan est le lieu exclusif des zone. oà le bati e.~
majoritairement bas. Soulignons également la proximité, dans 1. qua~
supérieur droit du plan, de. modalités SUR5, SURS. SftA5, VBD3 et 5"11
qui caractériserons les zonee oà dominent lee batiments industriel••
-2 Les modalités des variables qui décrivent la taille moyenne et
maximum des élément batis, forment sur le plan factoriel 1-2,une
parabole' axée sur le dipOle HAU1, HAU2. Cette situatlon est •
rapprocher de celle décrite lors de l'examen du ~lan factoriel 1-3 dans
l'analyse du nuage global. Elle lui est bien sur comparable mais en
observant la projection du nuage des zone sur le plan factoriel 1-2
(figure 2.1.4 11), on con.tat. que la pond6ration de. modalités HAUT1
et HAUT2 éclate le nuage en deux parties chacune grossièrement
parabolique et prtcisement localisée dans les deux moitiés du plan :
bâtiments bas à droite, élevés à gauch•• L'axe deux lui,
apparalt
comme une échelle de mesure de la taille du b~ti, petits batiments du
cOté des coordonn.s négative., grands batiments du cOté positif.
Au vu de l'histogra... des indice. de niveaux de la hiérarchi. de
partitions propos.e par l'algorithme (figur.
4.!~), les partitions
en 2,3,4 et 5 classes représentent des étapes importantes (le seuil
significatif suivant est celui de la partition en 10 classes, trop fin.
pour nos besoins). Nous allon. nous intéresser maintenant è décrire la
formation de la partition en cinq classes qui nous servira è établir ,la
typologie définitive de ce sous-ensemble.
Comme on pouvait s'r attendre, la partition en deux classes rend compte
de la dichotomie introduite entre le. modalités HAU1 'et HAU2 (figure
4.1~).
La classe 392 regroupe les SO zones situées dans la partie
droite du plan factoriel 1-2. Nous caractériserons préciséme~t les
classes de
la typologie définitive au chapitre suivant. Disons
simplement que cette classe contient l'essentiel des zones oà dominent
les batiments industriels qui constitueront la strate numéro 2. Plus de
90Y. des zones de cette classe possèdent la modalité HAU1 et il s'agit
en majorité de zones contenant de très grands bâtiments (SURS ou. SURS).
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-108Le reste de l'er.s~~ble (138 zones), dont 90X ont une majorité de
bâtiments élevés, constitue la classe 393 qui éclate ensuite, donnant
les classes 390.~ 388. Cette séparation s'effectue principalement sur
la taille des élè~~nts bâtis comme le montre la projection des centres
de classe sur le plan 1-2 : 390 regroupe 27 zones contenant des
bâtiments élevés =~ petite tailles qui ont, pour la plupart, leur
coordonnée sur le ~~uxième axe négative et constituent une partie de la
strate numéro qua~~e, dite strate des petits immeubles d'habitation. Le
gros du sous-ensez:le étudié se trouve donc dans la classe 388, dont le
centre est le pl~s proche du centre de gravité de l'ensemble. Ces 111
zones où dominent les grands bâtiments élevés du type grands ensembles
d'habitat collect~:. constituera la strate numéro 3 dite des grands
ensembles d'habitation.
Dans la partition en quatre classes, la classe 394 a donné les classes
392 et 391. Les ~l zones de la classe 391, situées dans la partie
inférieure droite du plan 1-2, sont des zones relativement atypiques
dans le sous fic~ier puisqu'y dominent les petits batiments bas. Cette
classe sera d'aill~ur versée, après vérification, dans la strate numéro
cinq, majoritaire~nt issue du sous fichier iii des zones à petits
batiments, dite st:ate du pavillonnaire.
Enfin, dans la pa:tition en cinq classes, c'est à nouveau la classe 392
qui éclate en 389 et 377. La classe 377 est contituée de sept zones que
singularisent leur forte densité de bati (OEH4). Pour cinq d'entre
elles, il s'agit d'immeubles élevés, les deux autres contenant des
batiments bas. Ces deux zones seront maintenues dans la strate 2,
tandis que les c~r.q autres forment pour l'instant une classe à part,
dont le faible ef!ectif pourait être compensé par un nombre de
districts élevé dans chaque zone (à vérifier ••• ).
La pondération par un facteur 3 des modalités HAUl et HAU2, DENl et
DEN4, explique en grande partie le positionnement des trois premiers
axes qui vont nous intéresser ici.
e[~~!![_~!g~!~[_-l La
modalité HAU2,située du cOté positif de l'axe et
qui ne concerne que 29 des zones du sous-ensemble à l'étude, contribue
pour 22,4X à l'inertie du premier facteur. Les autres modalités
contributives sont également de poids faibles: on trouve, dans l'ordre
des contributions décroissantes, et également du cOté positif de l'axe,
DEN4 (8 zones, CTR a 14,4X), SMA4 (8zones, 10X), RAP3 (7 zones,7,9X),
SUR3 (10 zones, 5,aX) et VB03 (11 zon.s 5X). A l'opposé, le gros du
nuage ne fournit qu'une modeste contribition
au positionnement de
l'axe, qui est le fait de modalités -lourdes- ayant des coordonnée·s
légèrement négatives : HAUl (147 zones, 4,9X de l'inertie de l'axe),
SURl (51 zones, 4,5:) et RAPl (57 zones, 3X).
En résumé, prés de 80X de l'inertie sur le premier facteur est due è
l'opposition suivante : d'une part les modalités, minoritaires dans ce
sous-ensemble, qui caractérisent les zones à batiments élevés (HAU2) ou
de grande taille (SUR3, S~A4) et de formes allongées (RAP3)~u encore
les zones à forte densité de bati (DEN4), et d'autre part, le gros du
nuage, regroupé autour de HAU1, SURl et RAP1; les sous groupes
minoritaires expliq~ant environ 65X de l'inertie de l'axe.
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l'opposition entre les huit zones prenant la modalité DEN4 (coordonnées
positives, 36~ ée l'inertie de l'axe) et les 29 zones comprenant une
majorité de batl~~nts élevés <coordonnées négatives, 14Y. de l'inertie
de l'axe). C'est d'ailleurs cette seule caractéristique qui servira à
la description de la partition retenue.
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~EQ!2!!m!_~!~~!~r_l Les
faits marquants et utiles par la suite, sont la
forte contribution des zones trés peu denses (DEN1, 221. de l'inertie
sur le facteur) et l'opposition entre les environnements à dominante
claire (VVD1,coordonnée positive, 11,4X) et les environnements à
dominante foncée <VVD4, coordonnée negative, 71.).
Pour plus de détail sur les contributions, consulter le tableau 2.1.4.
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Sur la
figure
4. __!§, on distingue
principalement trois régions sur le plan factoriel 1-2 :
-1 La partie sup~rieure droite où figurent 9 zones atypiques dans le
sous fichier, caractérisées par des densités de b~ti élevées (DEN4) ou
des grandes tailles de batiments (SUR4, 5"14).
-2 La partie inferieure droite regroupe, autour de la modalité HAU2,
les zones où les b~timents sont majoritairement élevés, de taille
moyenne et de for~es plus ou moins allongées (SUR3, RAP3)
-3 Enfin, autour du centre de gravité, se trouve la majorité des zones
à petits b~timents bas.
Ce plan factoriel permet de repérer et de caractériser facilement les
petit sous-ensembles
originaux. On y projettera avec profit les
centres des classes de la partition en trois classes.
E!~n_~!~~Q[!!!__ !:~
(fig
4. !§)
Deux remarques permettront
d'utiliser ce plan factoriel pour caractériser la partition en sept
classes :
-1 A droite du plan, les modalités SUR4 et SKI4, de coordonnées
positives sur le troisième facteur, s'oposent • la modalité DEN4, de
coordonnée négative.
-2 Dans la partie centrale du nuage (faible valeur absolue du premier
facteur), le troisiéme facteur opose les zones peu denses (DEN1) et de
valeur claire (VVD1, VVS1) aux zones plus denses (DEN2 et 3) ou
l'environnement du b1ti est foncé (VVD4).
L'histogramme des indices de niveaux (fig
4.!Z) présente des seuils
significatifs pour les partitions en 2, 3, 4 et S classes puis pour la
partition en 7 classes. Plus loin, la partition en 11 classes
présenterait trop de singletons~ Les conclusions tirées de l'analyse
factorielle permettent de caractériser clairement ces différentes
partitions à partir de leur projections sur les plans factoriels 1-2 et
1-3.
Sur le plan 1-2 (fig 2.1.4 !§), la position des centres des classes 372
et 369, issues de la premiére partition, est éloquente : les 9 zones de
369 apparaissent trés éloignées du centre de gravité , caractérisées
par les modalités SMI4, DEN4 et SUR4. De même, les 2S zones· de la
classe 371, qui proviennent d'une nouvelle ponction dans 372, le gros
du nuage
êtant maintenant
regroupé dans
370, sont facilement
caractérisables par les modalités HAU2, SUR3 et RAP3.
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-114Les séparations qui s'opérent ensuite à l'intérieur des classes 371,
4.!~). En
370 et 369, doivent ~tre observées sur le plan 1-3 (fig
premier lieu, la classes 371 est scindée quasi parallélement au
troisiéme axe,
en 363 (coordonnée négative) et 361 <coordonnée
fortement positive). La classe 363 regroupe 22 zones où dominent les
b~~iments élevés de taille moyenne aux valeurs de toit parfois foncées.
Cette classe ira rejoindre dans la strate numéro 4 les plus petits des
immeubles élevés issus du sous-ensemble des zones è grands b~timents.
Située à l'oposé d~ troisiéme facteur par rapport è 363, la classe 361
contient 8 zones à batiments élevés, caractérisées par les modalités
DEN1, VVDl et VVS1. Il s'agit de zones trés peu denses à valeur trés
claire, où figurent quelqu~s bati.ents isolé.. Etant donnée la faible
densité du bati, elles iront grossir la strate 6 dont il sera question
ci-dessous.
La partition en cinq classes permet ensuite l'éclatement de 370 en 366
et 368. Comme en témoigne la position des deux centres de classes le
long de l'axe 3, le critére principal de cette séparation est· la
densité du bati dans les zones : les 92 zones qui forment 366 sont
regroupées autour des modalités SUR1, HAU1, VVD4, DEN2, DEN3, SKI1,
SMA1, SMA2, etc•.• Il s'agit des zones, majoritaires dans le sousensemble è l'étude, occupées par de petits batiments bas, où la densité
du bati est moyenne et la valeur de l'environnement foncée. Elle.
constitueront la strate 5 qui rassemble ce qu'il est convenu d'appeler
les zones pavillonaires. La classe 368, elle, est groupée autour de la
modalité DEN1. La œ3jorité des zone. qui la constitue formeront le gro.
de la strate 6
: il s'agira des zones' faibles densités de bati,
située pour la plupart à la périphérie de l'aglomération; le plus
souvent l'environ~e=~nt . des rares batiment. qui s'y trouvent est à
vocation agricole et de valeur assez claire.
Enfin, dans la F~rtition en sept classes, ce sont les classes 369 et
36S qui éclatent: la classe 369, qui contenait des zones atypiques
soit par la taille d~s batiments soit par leur densité, fournit les
classes 360 et 357. 350 est constituée de deux zones à grands batiment
élevés, qui
se~ont
reversé.s
dan. la
strate 3
qui provient
majoritairement du sous-ensemble des zones â grands batiments. Quant à
357, elle regroupe 7 zones â forte densité de bati, mais dont les
autres caractéristiques morphologiques sont variable.. Elles seront
versées dans la st~ate numero 7 qui contient un reliquat de zones
difficiles a caractériser. Dans cette strate, on trouve également la
classe 352 formée de 11 zones provenant de l'éclatement de 368. ces
zones sont aussi assez atypiques mais le restant de la classe 36B
<classe 367), caractérisé par la faible densité du bati, constitue le
gros de la strate 6 dite des zone. péri-urbaines
peu denses.
Le résultat
de l'analyse typologique est une classification de
l'ensemble des zones en huit types morphologiques. Rappelons que l'on a
fixé à cette typologie un double objectif : d'une part elle doit servir
de stratification pour le tirage d'un échantillon représentatif, en
termes de surfaces, des types de morphologie urbaine présents sur la
zone d'étude, d'autre part, elle doit permettre de tester l'efficacité
d'une stratification morphologique dans l'estimation de variables
démographiques par sondage. Ces objectifs imposent que la stratification
remplisse deux conditions :
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-116-
1 . Chaque strate doit ~tre composée d'un nombre suffisant de districts'
INSEE.On a vu que cet impératif correspond è un minimum de 30 zones par
strate.
2 . L'application dé~ographique du programme de recherche impose que la
typologie rende compte des distinctions majeures des types d'habitat,
par contre les subdivisions dans les zones non habitées importent
beaucoup moins.
Dans ce qui suit on décrit successivement la typologie de deux points
de vues : en caractérisant la morphologie de chaque strate à partir des
tableaux donnant les fréquences des modalités descriptives, puis en
èxaminant . la
répartition spatiale
des types à partir de leur
cartographie.
La synthése des résultats de l'analyse est présentée sous forme de
tableaux croisant les huit types morphologiques avec les modalités d'un
descripteur donné.
On aura donc dix tabU.ux de ce type, dont la case courante <i,j)
contient le nombre de zones de la strate j, ayant pris la modalit. i du
descripteur ainsi que les fréquences relatives en X par rapport au
total général, au total de la modalité et au total de la strate
(figures 1 à 5).
: Elle regroupe les 4g zones les plus denses du domaine
d'étude. Ses principales caractéristiques morphologiques· sont les
suivantes
- 851. des zones sont concentrées sur les modalités de rangs 4 ou 5 de
la v~riable -densité du b~ti· (DEN4, DEN5;.
- Les éléments bâtis sont en majorité petits ou moyens et de formes peu
allongées: SUR1, 2 ou 3 (g8Yo), SMI1 ou 2 (1001.) et la valeur du
rapport longueur/largeur
qui n'excède pas 5 ~st majoritairement
comprise entre 1 et 2 (671.).
- La valeur du b~ti est à dominante sombre: VBD3 (65X) et VBD2 (351.).
- L'environnement du b~ti, ici très minoritaire en surface, a une
valeur moyenne (31X) ou très foncée (631.).
Pour cette strate, on peut donc formuler une légende synthétique assez
précise :
â~r~~~_!
â~r~~~_!(·centre
ville dense·) :
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!Qr~~_QY_!!~_e~~!~!_!~_mQï~n!_2i~!m!n~!_g~_!Qrm~!_e!Y_!!!Qng~~!_~_~Q!~!
§Qmgr~!_gQm!n!n~~
fi~r!~! __ ~
Il s'agit des 48 zones, ou dominent les b~timents
industriels, offrant la conjonction d'une grande taille des élément
b~tis avec leur faible élévat10n~ On y observe les fréquences suivantes
- SUR4,
SUR5 et SUR6
75X des zones. Au minimum, la taille des
correspond a la modalité SUR3 (25%).
- HAUT1 : g6Y. des zones.
- On trouve à peu prés toutes les formes de batis avec toutefois une
majorité de formes allongées : RAP3 et RAP4 (631.).
- La densité du b~ti y est moyenne: DEN2 et DEN3 (717.).
- La valeur de l'environnement est également moyenne : VVD2 et VVD3
(g07.).
- toute les valeurs du b~ti sont représentées
VBD1 (251.), VBD2 (44%),
VBD3 (311.).
b~timents
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~~!! __gr!ng!
e~~!~!n~!__ e!!~EQr~!!
industriels·) :
~!i2r!~!!r!m!n~
~2n!!_!_g~!ng!_!~
!!!2ng~!!
!~
!nY!r2nn!m!n~_E!!!r_2Y_9t!!_~2l!n~
§~r~~!_~
: 116 zones à grands b~timents qu'on peut caractëriser de
manière assez précise :
- Grande taille du b1ti : SUR3 (S4X), SUR4 (3SX), SURS (10X).
- HAU2 : 97Y.
- Deux modes de formes pour le b1ti Majoritaire
carrées (RAP1, 15%)
ou allongées (RAP3 et RAP4, 78X).
- Valeurs claires ou moyennes du bati
VBDI (68X), VBD2 (31%).
- Valeur variable
de l'environnement : VVD2 (44X), VVD3 (34X), VVD4
(2U).
- Densité moyenne du b1ti : DEH2 ou DEH3 (85%).
6~g!ng!_g!_!!_!~r!~!_~
(-grands ensembl•• d'habitation-) :
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g~2Qg~_e~~!~!n~!_n!Y~!_9!_!2rm!!_E!tr!!!_2~_~r!!_!!!2n9!!!L_!!_y!!!yr
g~_~~S!_!!~_~!i2r!~!!t!m!n~_E!!~t!~
: 49 zone. o~ dominent les bltiaents de taille moyenne et
majoritairement haut.
- Taille moyenne du b~tl: SURI (16%), SUR2 (41%), 5UR3 (39%). lA
taille du bati est assez homogène • l'intérieur des zones: 5"11 ou
5MI2 (74~), SMA1 ou·5MA2 (63%).
- Les constructions hautes dominent: HAU2 (86X), HAUI (14X).
- Formp.s carrées (RAP1 : 49X) ou peu allongées (RAP2 ou RAP3: 49%).
- Densité du bâti plutot faible: DEN! (37%), DEN2 (39%) ou DEH3 (24X).
- Valeur claire du b1ti: VBDI (63%), VBD2 (37%).
- Valeur toncée de l'environnement: VVD3 et VVD4 (651).
§~t!~!_1
__1 (-Petits immeuble. d'habitation-) : ~Qn~!_Q~
__ ~~Ë_. __ E!~!~~__ !~ __ ~Ql!n! __ e~~!m!n~! __!!!Y!!L__g!__!Qrm!!__ e!~
2!lQng~g~L_~~~ __ Y!!!~E!_9! __ ~Q!~!_E!!!t!! __2Y_mQl!nn!!L_Q!n!!S!_9Y_eiS!
6!g!Qg~_g!__ !!_§!r~~!
gQ~!QgQ~
E!~~~~_!~!Q!!L_Y!~~Ur_9!_!~!nY!t2nn!~!n~_e!Y~êS_!2nE!!~
êSr!~!_~ : 103 zones avec un bati de petite taille et uniformément bas.
Les modalités majoritaires sont les suivantes
- Petites tailles du b~ti : SUR1 (69%), 5UR2 (25%).
- HAU1 : 98X
- Formes majoritairement carrées: RAP1 (72%), RAP2 (241),
- Densité plutot forte du b~ti : DEH2 (35%), DEH3(61%).
- Environnement assez foncé: VVD3 (33X), VVD4 (42X).
- Valeurs gris moyens de. toits: VBD2 (78%).
__!!__ !~r!~! __ ~ (·Zone. pavillonnaires-) :~Qn!!__ ! __ e!S!~!
__ m!i2r!~!!r!m!n~
Q!!:_iYn
2~ __ 9!~~ __ n!Y!!Y~lL __9!__!2rm!!
b~g!ng!_9!
Q~~!~!n~!
g~n~r~!!m!n~_2~rr~!!~_Q!n!!~t_!!!!~_{2r~!_gY_ei~!L_~!!!Yr_e!Y~2~_!2n~!!
g!_!~!nY!r2nn~~!n~~
: 53 zones è faible densité de b~ti généralement situées • la
périphérie de l'aglomération.
- gOy' des zones prennent la modalité DEHl.
- Petite taille du b~ti : SURI et SUR2 (83X).
- Formes carrées ou peu allongées: RAP1 (70X), RAP2 et RAP3 (30X).
- Constructions basses: HAUI (92X).
- Valeur gris moyen du bAti : VBD2 (77X).
- Toutes valeurs de l'environnement: VVDl (17%), VVD2 (17X), VVD3
(38?), VVD4 (281.).
§S!~!_§
-118-
~!g!n~!_~!__ !!_!~r!~! __ § (-Zones
péri-urbaines peu denses) : ~gQ!~_i
~r~~_!!!e!! __ g!Q!~~!_g! __ e~~!L_i __ e!~!~_e~~!m!n~~ __e!!__ g!__ !grm!~ __e!Y
!!!gng!!!L_~!!!Yr_m2ï!nn!_g!!_~g!~!_!~_~!r!!Q!!_g~_!~!n~!~gnQ!m!n~~
: 18 zones ou la taille du bati est petite ou moyenne mais
plus difficiles • caractériser par ailleur.
§~[!~!_Z
- Taille du bati : SUR1 (SOl), SUR2 (33l), SUR3 (17l). On trouve dans
toutes ces zones de petits batiments (S"I1: 3~l, S"I2 : 611.), mais
dans certaines d'elles il s'en trouve aussi d'assez grands (S"A2 : SOl,
SMA4 : 28l).
- Les formes sont carrées ou peu allongées : RAP1 (44l), RAP2 (44l).
- La valeur du bati est plut&t sombre: VBD2 (33X), VBD3 (61X).
- Les .autres caractéres morphologiques ont une forte variabilité et
particulièrement la densité du bati: DEN1 (22X), DEN2 (17~), DEN3
(221.), DEN4 (3~%).
6tg!n~!_~!
__ !!_!~r!~! __ Z (-Reliquat morphologique-) :_§~E!~!_D!~!r2gtn!
__ !!!_e!~!~! __ e~~!m!n~!_g! __ ~g[!!!_e!Y __ !!!gng!!!_!y~ __ ~g!~!
2~_g2m!n!n~
!2~er!!~_b!!_g!n!!~!!_g!_e~~!_!gn~_~[!!_Y!r!!e!!!~
: Cinq zones de grands batiments hauts • forte densité de bati
: SUR3 (60X), SUR4 (407.), HAU2 (100X), DEN4 (100X), S"A3 (100%), RAP3
(801.), RAP4 (20%).
§r!~!_~
6tg!n~!_~!__ !!_!~r!~! __ ~
~!!~!!~
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§_!2n!!_~!n!t!!n~_2~~!!!_~!_gr!n~!_~A~!~!n~!
en districts INSEE, de la strate ne permettra probablement
pas de la conserver comme telle malgrés sa bonne caracterisation
morphologique (facile avec cinq zones 1). Elle sera sans doute
réagglomerée à la strate 3 qui lui ressemble le plus.
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-125-
hl Répartition spatigle des strates
La diapositive n° et le tableau 5.6 (système nGRE : requête sur la relation
morphologie. attribut strate. pour l'ensemble de la zone d'étude) précisent la
répartition spatiale de chacune des strates dClnS la zone d'élude. Trois phénomènes
majeurs apparaissent.:
- 1_ slrat_ cccuptmt des surfaCSl variab/. . : tandi. que 1.. strate. "grand.
ensembles d'habitation" et. "zones pavillonnaires" occupent. des surfaces très
importantes ( enViron 20 '1). les strates 7 ("reUquat") et., ("zones densément bâties
de grands bâtiments élévés") n'ont qu'une superficie très réduite (respectivement 3
et. 1 X). 1•• strct.H "centre ville deD8e". "quarti... indu.triel.· et. "petit.
X
. immeubles d'habitation"se trouvant. en sit.uation int.ermédiaire (6 à 10 li).
- ltl citIg:r'fi d. con.nttrit. dtN9slrat• •t. lui auai. JlTU'iabltl: à la concentration d.la
strate "centre ville. dense·. et. à un moindre degré de la strat.e "quarU...
industriels". s'oppasela dispersion géographique des éléments composant. la strate
"petits immeubles d'habitation", On ODserYe que certaines zones connu..
distinquéee visueUement sont rt9J'OUpHs dans une même strat.•.
- la répartition géographiqutl des sirat. rend compl.. dtNI traits ma}tlurs dd
J'organisation a. J'espaœ marseillais : opposition nord/sud. et. disposition
concentrique. La partie centrale de maneille autour du vieux port. COl'1"espond à la
strate 1. "centre ville dens.". Au nord-ouest. de marseille. la strate industrielle (2)
voisine avec les grands ensembles de la strate 3 . Le croissant. SUd et. Est. se
caractérise par la juxtaposition des éléments appartenant aux strates :5 ("gronds
enaemble. d'habitation"). 4 (·peti~ immeubles d'habitation·) et. 5 ("zones
pavillonnaires", Le8 zones peu denses de la strate 6 sont toutes à la périphérie de
l'agglomération.
-126-
6 . EN.slnaNEMENTSt".ETHODOLOGlQOES.._ET..J?ERSPECTIVES l'QUK_.LA
SUI TE._DK...L.'..EXPERI.MENT,t\TIQN
Dans cette dernière partie, nous nous proposons d'évalu~
l'apport d'u~e démarche de classification automatique d4
unités spatia:es, par rapport aux démarche visuelles, pll
intuitives rr.a: 5 probablement plus rapides; nous examinerol
les' contra:~~es
qu'impose
une
telle
méthode
et
14
améliorations ~ont elle pourrait béneficier, avant de conclu:
sur
les
possibilités
qu'elle
ouvre
pour
la
sui te
l'éxpérience à Marseille.
Dans un premier temps, il est nécessaire de rappeler dans qUl
cadre,
objectifs et nature de l'information, s'inscrit cetévaluation.
Les_._Q.b..1ect.i=-s
La représentativi té de l'échantillon
travail doit ;ermettre aussi bien la mise au point de méthod
d'extraction de
l'information morphologique à
partir
l'image
sate~lite,
qu'une
modélisation
statistique
d
relations
tà~i/population.Pour
ce
second
point
11
e
indispensable :'e quantifier aussi précisément que possible 1
contributions des différents descripteurs â la différenciati
des zones.
De.. l:.i.nf .o-rma.:t i.::.ll_.mQ.r.I?ho.l.ogj".qu.e._au.K..-_dQnn~e.:L-t.J:.ai.t..ées
Po
obtenir une information morphologique exhaustive et ho;noœ~
sur l'ensemb~e de la zone d'ét.ude, le support que l'on ;:5.:-1i
pour l' inst.a:-: t, utiliser, est la photographie aérienne. C
documents correspondent déjà à une première transformation
l'information dépendante de différents paramètres
la vis
verticale, 1: é:mlsion utilisée, l'échelle de prise de vue
de
resti tu't.i·~n.
La
médiatisation
se
pousui t
av
l'interventicn du photo-analyste: privilégier des indicateu
visuels analytiques précis permet de mieux contrôler 1
effets
de cet.te deuxième t.ransformation. Hais quel que so
le
mode
de
traitement
de
l'information
extraite
photographies,
ces
deux
transformations
successives
sa
incontournables.
Une méthode visuelle de
regroupement des
zones d'éga
apparence en strates, outre sa rapidité, n'exige pas d' aut
transformaticn de l'information, mais elle ne permet pas
quantifier précisément les contributions des descripteurs. t
méthodes
d'analyse
typologique,
qui
permettent
cet
quantificatio~
nécessitent
d'autres
transformations
élaboration è.'.l ·t.ableau de données codant la description c
zones, homogénéisation des variables métriques et qualitati\
et éventueler::ent., rééqui li brage de l' inportance relative c
descripteurs
par
pondération.
Nous
nous
intéresserc
successivement. à chacun de ces points.
-127-
Nous avons exposé chapitre 2.1.2.
les principes d~ la
codification de l'information en un tableau descriptif de la
morphologie des zones. La liste des descripteurs correspond à
un choix subjectif mais qui respecte certaines règles
en
résumé, les caractères morphologiques, définis rigoureusement,
doivent
permettre
de
discriminer
des
zones
voisines
différentes
et
de
regrouper
des
zones
semblables
non·
adjacentes.
C'est à cette étape qu'est fixée la précision de l'information
morphologique qui va être traitée
opter pour certains
critères
qualitatifs
conduira
à
une
dégradation
des
descripteurs métriques afin d'obtenir un tableau de' données
homogènes. Cette dégradation peut être de deux types : passage
du métrique à une échelle de notes discrètes par seuillage des
distributions ou passage au codage disjonctif où l'on ne rend
plus compte du carractère ordonné des modalités.
Comme on l'a souligné lors de l'examen des distributions des
caractères métriques, on ne perd pas grand chose à agglomérer
les valeurs à la valeur centrale de chaque mode,
du moins
quand cette dernière est unique. Si l'on disposait par
ailleurs d'échelles de notes permettant de coder les autres
descripteurs jusqu'alors purement qualitatifs, on pourrait
homogènéiser le tableau de description morphologique à un
niveau d'information quasi-optimal compte tenu de la nature du
phénomène é;tudié et de·l'échelle d'observation.
Pour
y
p,~rvenir,
il
faudra
améliorer
la
méthode
de
codification adop'tée pour la densité du bâti, sa hauteur et
les valeur)'l de gris
en effectuant les mesures de chaque
descripteur
pour
un
certain
nombre
de
zones
étalons
représentant toutes ses modalités, on pourrait associer â
chaque modalité une valeur moyenne qui deviendrait la note
attribuée à la zone.
Grâce à cette amélioration, on disposerait donc d'un tableau
de notes qui, une fois dedoublé, se prête de façon classique à
la même chaîne de traitement (AFC, CAR) .
.S~11ill.age..__._.de.:s_..Ya.r1.alJ.1.e..a-_mé..t.rl_gJJ.e..s----f"...t_-p.ondé..ra.t..i.Qn.s-'
e.!Let..s
Gut..m.alL..e:t_.é.IDlili.b.r.e-..eAtr_e.-.d.e .5~ipt..e._lJ.c.
On a dit plus haut avoir préféré, pour décrire la taille et la
forme
de
l'élément
,bâti
majoritaire, les
indicateurs
synthétiques calculés : "surface" et "rapport", aux variables
originales "longueur" et "largeur". Ce choix n'a pas été fait
sans avoir préalablement effectué l'analyse factorielle du
tableau disjonctif associé aux descripteurs originalement
saisis. Dans ce premier essai, les variables longueur et
largeur avaient. été recodées respectivement en dix et huit
modalités. La quasi-totalité de l'information apportée par les
deux premiers facteurs tient en un classement des ~ones le
long d'une parabole définie par les dix-huit modalit~s de ces
deux variables.Ce phénomène, bien connu en analyse des données
-128sous le nom d'effet,GUTHAN, se produit souvent lorsqu'un granl
nombre de mo·::.:\l i tés sont "naturellement" ordonnées (on 11
retrouve d'a:l:"e'..i.rs, à un degré moindre. dans les résultat
finaux exposés plus haut, avec les variables SURF, RAPT, SMI!
et SMAX). Trop présent dans cette premiere analyse, il empêch,
par exemple,
l'émergence claire d'un classement des zone
suivant la densité du bâti; une fois calculées les variable
SURF et RAPT e":. réduit le nombre de modalités qui leur son
affectées,
la
variable
'densité
du
bâti'
prend
un
contribution i~~ortante au second facteur.
C'est un phén~::,:ène de même nature, mais incontournable étan
donnée la nature actuelle des données, qui explique qu'on ai
du multiplier ~ar trois l' importance relative de la variabl
"hauteur du bâti" pour séparer les bâtiments industriels de
grands ensembles.
Al' issue de l'analyse, on peut donc dire que le recodag
disjonctif, su~vant le nombre de modalités attribuées à tel 0
tel descripte~~, perturbe l'équilibre informationnel entr
variables. Par la suite, le rétablissement de cet équilibre 0
plus exactement l'établissement d'un équilibre qui satisfass
les objectifs ~tématiques fixés à la typologie, a demandé u
ajustement par pondération qui ne peut s'effectuer que pa
tatonnements s~~cessifs ce qui l'a rendu assez laborieux.
La proposition ci' amélioration de la méthode faite ci-dessus
alliée a une ~eilleure précision de certains descripteurs
devrait permettre de réduire de beaucoup ces tatonnements : 0
partirait d'un ~ableau ou la qualité de l'information apporté
serait moius ~ariable d'un descripteur à
l'autre et 0
suprimerait
l'arhitraire
lié
au
nombre
de
modalité
disjonctives '-=réées lors du recodage. L'établissement de 1
typologie devenant ainsi plus "automatique" la méthode serai
plus facilement transposable à d'autre sites.
C~:m_c.l_u.s.i.o.n
Au terme de cette expérience, il importe de résumer le
problèmes rencontrés, les solutions qui leur ont été apportée
et de formuler quelques propositions qui nous semblent pouvoj
améliorer la n:éthode. Dans cette optique, on peut souligne
les points suivants :
1)
L'analyse
statistique
de
chacun
des
descripteul
morphologiques
permet
d'affirmer
que,
pour
l'objectj
poursuivi,
un
niveau
quasi-optimal
de
précision
c
l'information extraite des
photographies aériennes 'seraj
atteint si l'en codait les descripteurs "Densité du bâti'
"Hauteur du bàt:''' , "Valeur de gris du bâti" et "valeur de grj
de l'espace i:'lï:.ersticiel" selon des echelles de notes, aprE
avoir mesuré les valeurs des caractères sur des zones étaloI
de chaque modalité. Pour les autres caractères, quanti tatifl
il semble bien que le passage du métrique à l'échelle de notE
par aglomérai:.i~:'l des valeurs aux moyennes des principea\
-129-
modes,
ne soit pas une dégradation trop
importante de
l'information qu'ils apportent.
En adoptant ces améliorations, on homogénéiserait le tableau
de description morphologique à un niveau d'information
optimal compte tenu de la nature du phénomène étudié, des
objectifs poursuivis et de l'echelle d'observation.
2) Le problème majeur rencontré au cours de l'analyse est
celui
de
l'équilibre
informationnel
entre
les
divers
descripteurs morphologiques. Lorsqu'un descripteur, du fait du
codage original ou d~ son recodage qualitatif, présente un
grand nombre de modalités
"naturellement ordonnées"
(par
exemple les descripteurs LONG, LARG, SURF, RAPT, SMIN et
SMAX) , l'effet GUTTMAN sur ces variables empêche l'émergence
claire d'un classement des zones suivant d'autres descripteurs
thématiquement importants mais moins précisément observés
comme l'élévation moyenne ou la dennité du bâti.
Le paliatif retenu pour rétablir un . équilibre informationnel
qui satisfasse nos objectifs thématiques a été un ajustement
par pondération de certains descripteurs qui peut choquer les
théoriciens de l'analyse des données.
L'amélioration du codage des descripteurs devrait également
permettre, en appliquant la même chaine de traitement â
l'ensemble du tableau (il s'agira alors d'un "tableau de notes
dédoublées" ), d'obtenir la typolo~'ie sans recourir aux étapes
d'analyses des sous-fichiers pondérés. Outre q~'elle serait
pl us élégante, la méthode, devenant aussi plus "automatique",
serait certainement plus facilement tranposable à d'autres
sites.
Si la démarche présentée peut paraître d'une part hétérodoxe
du point de vue de la taxinomie mathématique, d'autre part
inutilement lourde aux yeux du thêmaticien urbaniste ou
géographe,
il nous semble donc qu'elle peut être assez
facilement améliorée des deux points de vue grâce aux
proposi tions faites ci-dessus. Ceci constitue à nos yeux un
premier acquis méthodologique de l'expérience.
D'autre part,
quant aux objectifs même du programme de
recherche,
cette
méthode
d'analyse
typologique
permet
l'obtention des résultats principaux suivants:
1) La mise au point d'une stratification de l'ensemble des
districts de recensement de l'INSEE qui, comme on le verra par
la suite, s'avère efficace, tant du point de vue de la
représentativité morphologique de l'échantillon de travail que
pour l'estimation par sondage de l'effectif de population et
d'autres indicateurs démographiques.
2) Le cadre méthodologique de l'analyse typologique permet
d'affirmer que le niveau de finesse de la partttion obt.enue
reflète â peu près exactement le niveau de précision de
l'information qui a servi à son élaboration. En d'autre
termes, on ne risque pas d'avoir opéré des regroupements ou
des séparations visuellement justifiables mais que l'on ne
-130pourrait pas c~r3ctériser à partir du t~bleau de données. Cec
va nous être tr~s utile pour proposer par la suite un
modélisation :'::'it:'ématique des relations entre morphologie e
démographie spécifiques â chaque strate.
3) Cette mét~~de, qui permet une quantification facile e
précise
de
:30 contribution de chaque caractère à· l
constitution c.e la typologie , fournit à l'équipe un moyen d
comparaison
èes
gains
de
précision
qu'apporte
cett
classification synthétique, à ceux qu'on peut attendre ct' un
autre démarche classificatoire, fondée sur un ou plusieurs de
caractères mor;~ologique. C'est cette quantification, alliée
la prise en cc::pte du degré de facilité d'extraction ct
l'information
m~rphologique
de
l'image
satellite,
qu
déterminera le
choix,
parmi
l'ensemble des
descripteur
morphologiques, de ceux sur lesquels peuvent se fonder de
stratifications pratiquables et efficaces. La mesure complèt
de cette efficacité ne peut cep~ndant être obtenue qu'après 1
test de chaq~e stratification sur les données issues d
recensement (voir annexe 15).
-131-
Annese7
ADALYSE: DE L" 1I1l0RmADOn InTEGREE DADS LA BASE
DE DOIUlEES suu mARSEILLE
F. DUREAU-AvriJ JQ88
Comme dans t.out.e ét.ude, il importe d'analyser p-éeisément.l'informaüon disponible,
afin de dét...miner un schéma d'exploit.ation opümcù da donnHtl qui soit. cohêrent.
avec leur nat.ure et leur deqré de fiabilit.é.
nous insisterons iç1 sur l'analyse des caractéristiques thématiques, statistiques et
surtout spaüc1les des données, qui prend une dimension particulière dans le cas du
trait.ement. informatisé de données localisée. : c'est en effet. cette anc1lyse qui permet.
de préciser le schéma concept.uel des données, donc les bases de leur informatisation
et les traitements qui pourro~t être réal1sés.
1. LE RECEnSEmEnT DE LA POPULAnOn DE 1982
Le recensement.. réalisé en mars 1082 sur l'eNlemble du t.erTit.oïre françai., a donné
lieu à différents tqpes de résultats, en fonction des étapes du schéma d'exploitation
des questionnaires :
-Le sondage au' 11'20 : prlltmière e%ploitaüon destinée ci une publication rapide de
résultats, selon un dé<:oupaçre qéoqraphique qI'OSsier
(département, avec distinction urbain et rural). Le sondage est
réQ1isé en tirant. une feuille de logement. sur quatre (échanüllon
au 1/4), puis une feuille de logement. sur cinq au sein de cet.
échantillon.
-Le sondage au 1/4 : correspond à l'e%ploit.ation de t.out.es les feuilles de ménage de
l'échantillon au 1/4 tiré précédemment.. Le. résult.ats de cet.te
exploitation au 1/4 sont st.atistiquement valables au niveau du
quartier. Une ville comme marseme étant <11V1sée en 111
quartiers, dont la d~limit.Qtion ne repose pas sur des critères de
type de tissu urbain, ou de densité, ce découpcge ne peut être
pertinent pour notre application
-L'ezhaustif
les résultats Ghausüfs sont issua de la fusion d'un e%trait. des
variables du fichier du 1/4. et du fichier provenant. de la saisie d..
3/4 des bulletins collectés restants. La saisie des 3/4 n'est que
partielle: ne sont saisies que quelques unes des réponaes portées
sur les questionnaires.
Des deux pages du questionnaire que chacun de nous est censé avoir rempli pour le
recensement. ne sont saisies sur les 3/4 des questionnaires, et donc 8%ploitées pour
-132-
l'exhaustif, que les mformations mentionnées dans le Tableau 1 ; seulement 1/4 des
questionnaires sont Salais intégralement. On mesure donc J'importants r9duction
d~"nI'ormatianqui s'optiremaintsnant dans les recensemsnts
Tableau 1 -
Do~
individueUn saisi.. pour les résul~ts ezllausti!s du
recensement de 1982 ( InsEE )
Sne
Situation de famille
Date de naissance
naUonaUté (Cranca1s. étrangers)
Département. de résidence au 1.01.1975
Indicateur de scolarisation des enfants
Type d'activité (actif ayant un emploi, chomeur. élève ou étudiant,autre inacW)
statut de la profession exercée (salarIé, non salarié)
Caractère a,qncole de la profession exercée (a,9Mcole, non aqricole)
Département et commune du lieu de trava.il des actifs ayant. un emploi
de population. Ainsi. è1 ce stade de l'exploi~tion. ~')n perd toute information sur une
notion auss1 primcrdiale que la catéqorie socio-profess1onneUe ; mais. ceUe
exploitaUon e%hausuve étant la seUle qui permette de travailler cl un niveau
géogra,phique su!fisc..'"nment fin. on est. dans l'obligation d'y recourir pour toute étude
démographique précise en milieu urbain.
C'est donc sur les résultats exhaustils que nous tr'Ov·:1illoM sur mar.eille. nous
disposons de la bande maçnfltiqutl des résultats er.naustU's sur la communtl. qui
comprend, outre l'eifectJ! de population. les répartitions de cette population selon les
variables citées dans le Tableau 1. prises indépendamment ou en les croisant.
Une précision s'impose cl propos de cette bande magnétique : demandée cl
l'Observatoire régional de l'InsEE à. marseille en Février 1985, elle ne nous a été livrée
qu'en Octobre lQ85. Jusqu'à. cette date. nous ne disposions donc pour travailler que
d'un listinq des elfecti!s de population, que nous avons du faire saisir à. Paris. CeUe
exemple est stjmptomaUque du délai nécessaire pour obtenir des résultats e%haustils
du recensement à. un niveau géographique fin: J an8 et demi Stl80nt ticouJ_ entrt# I~
rscsnssmtlnt st la production d_rtisuJats tU:haustU's sur la villi, d. IJ)ars8iJI•.
Cette observation sur le délai que réclame l'e%ploitation exhaustive d'un recensemltnt
est en partie à. l'crigine du programme de recherche sur l'utilisation de la
télédét.ection pour l'observation des populations urbaines: ce déla.i est incompatible
avec le rythme de croissance des villes de. pays en développement. L'expérience que
nous venons d'avoir sur marseille confirme la nécessité de développer 'd'autres
systèmes d'observauon démographique pour les Villes; mais elle montre aussi la
difficulté qu'il y a à. mettre en oeuvre des recherches récla.mant cette source de
données pour développer de nouvelles méthodes d'observation démographique.
-133QueUes sont. les caractéristiques du découpaç'e ç'eoç.raphlque Ct:Jrrespandanf ow.
résultats Fournis par 1'l1lSEE à partir de J'taplailotion erhaustiV't1 du rt1C6'nsemenl?
Pour réaliser le recensement de population, l'InsEE comme tous les instituts
statistiques nationaux divise l'ensemble du territoire français en districts de
recen:sement.. Pl~ieur3 crit.ères int.erviennent. dans ce découpa9'e :
- Un crittirfl administratillié èl la fonetion première clu recensement qui cloit.
fournir des chiUres de population légale pour 1. différentes unités territonales
de France: ainsi. les districts de recensement doivent. respect.er- les limit.es de
sectiona CClclaatra.lH. de cant.ona et de comm~.
'tre
- lin critère démograpl1iqut!1: chaque CUstrtct doit. pouvoir
recensé par un
seul agent recenseur dans le laps de t.emps imparti pour le recensement. C'est.
pourquoi on considère en France qu'un di.trict. doit correspor..dre à environ 800
personnes.
- Un criln phtpiqutl: les voies de circulaUon automobile ou ferroviaire, les
cours d'eau et. autres limilu nat.urelle. sont. en principe privlléqiées par l'InsEE
pour clécouper le territoire en unités de recensement,
La prise en considération de ces différents paramètres aboutit. à un clécOupaqe spatial
de l'ensemble du t.erritoire en uniléa detaille trè8 variable, cet.te dernière variant..
grossièrement.. comme l'inverse cle la densité de population. L'introduction de
cc,ntra1ntes administratives et démoqraph1ques dans le pr1ndpe de découpage fait.
perdre la notion d'iJôt ur.bain au 6t1n8 -phIPiqUfl- du lrmtl; c'est. à dire le pâté de
maisons.
La figure 1 illustre quelques unes de ces diverqences:
-un district cle recensement peut englober plus1eurs pdtée de maisons
(uemplel).
-un district cle recensement peut ëtre composé d'un ou plusieurs peités de
maisons, auquel on a ajouté une portion d'un autre pâté de maisons (exemple 2),
-un. limite peut. diviser" un seul et. même bâtiment. en d8U% districts de
recensement. (exemple 3),
-dans la majeure parUe de mare.me, 1.. roncLs pointe au centre des placee
constit.uent. chacun un district. de recensement. (exemple 4). tandis que d'aulre8
portions du teJTitoire urbain ne sont. affectées èl aucun district.
Il n'mat.e donc aucune relation bi-univoque entre le découpaqe physique du
t.errit.oire déterminé par les bâtiments. rues. voies feme. et cours d'eau. et. le
découpaqe de l'InsEE ; certains "héritaqes" de limiles léqa1es aboutissent èl la
situation la plus paradoxale. où une Um1te traverse un Datiment d'habitation.
-134Figure 1. - ffiarseille . Découpage IrlSEE en districU:l de Ntcensement.
_
Limi te de district mSEE
o
10
IGO.
1
\
+
lO
+
,...$J \
,.-
.'
'c,
Exemple 4
..
.01
'
-135-
2. LOIIllOllmAnOn SUR LA mORPHOLOGIE URBAIIlI
La connaissance de la morphologie urbaine sur l'ensemble de la zone d'étude repose
sur l'analgStl viSUtllltl d'untl mosaïque de photographies ariennes au I/2JOOC
(mi=aion lan d'Août 1982), avec contrôle ten-ain .
.l 'anaJgs~ d~ la mœaiqulI phot09T'QphiqulI a été réali.... c1o...iquement, en deuz:
étapes : zonaqe en unités homoqènes, puis desa"ipüon des 542 zones ainsi déqaqées
selon des caractères morphologiques. Les traitements d'analyse des données sur le
fichier descriptif des zones et les vérüicaüons sur le terrain ont permis de définir
une tgpologill morpht:JIogiqulI #In huit pt:JRt. .
A l'issue de l'analyse vtsueUe et des traitement. d'analyse des données. nous
disposons donc d'une informo.üon homogène sur l'ensemble de 10. zone d'étude,
décrivant 10. morphologie urbaine en 1Q82 , de !a.c;on synthéüque (typologie en 8
postes), et analytique (onze descripteurs pour chacune des zones) : le découpa(18
spatial dans lequtll s'inscrit cette information lui tlSt propre. tlt ne titlnt QUCfJntllntlnl
compttl du dticoupagtl ,tab1i par J'Jng;E, ni dtl œlui d_ ilôtl.l1 est néanmoins certain
que le tro.cé da t'Un introduit une discontinuité 8Ur 10. pholographie o.érienn., et. Q
donc tendance à influer' sur le tracé des zones homoqènes.
3. LOJJDAGE m:mADC mAPpm
L'imaqe dont nous disposons a ét.é enrtfgi8uw en FtivritJr J9lJJ par le capttlUr
Themaüc mappr: 10. do.t.. d'enreqïstrem.nl n'est po.a 10. plus propice pour
l'observation d~ 10. véqétaUon. élément souvent très pertinent pour la d.isaimination
des types d'habito.t en mil1eu urbain. mais. dans le but de minimiser le décalage
temporel avec le recensement. (mars 19a2), nous l'avona préférée Cl une imo.ge de
printemps enregi.trée plus récemment. en Juin 1084.
La principale caroctérlstique de l'information contenue dans les imo.q88 satellite
vient de leur mode d'enrec;istrement, qui se !o.it. sur des unités élémento.ires appelées
·pixels·, ayant. une certo.ine surface (parallélogramme de 30 mètres de côté environ
pour Thematic mapper) : les données salellitairtls 8tI ~ntenl toujours sous un,
/arme mOlll•.
L'information dont. noua disposons o.vec l'imo.qe ThemaUc mapper correspond à
l'enregistrement réo.li.é par 1. so.t8llit. dana s1% longueurtl d'onde pour cho.c:un d_
pixels de 30 mètres de <::ôté. et dana l'inlra-rouqe thermique sur des pixels de 120
mètres. Chacune des unit.és éli~menta.1res de l'1maqe est. donc deite par S'tIpt valBUr.S
radiamtJlriques, pouvant chacune varier, théoriquement, de 0 èl255.
La complexité del'inlerprétaüo.n d'imo.q. satellite en vill. est liie cil'hét.érogénéilé et.
à la faible taille des objets consütuants : les valeurs enregistrées sur un pixel donné
sont la résultante de toutes les composantes du puel, un seul pixel pouvant être
composé de portions de voirie, t.oiture, po.rkinq, espace vert... etc. nant donné le
principe d'acquisition dM données so.t.el1itaire•• on ne peut comprendre la formation
du si~al enreqistré par le satellite qu'en se référant ci l'occupation du sol sur
l'ensemble du piXel (et même des piXels voIsins).
-136-
Fi~a -
L'implcmtation qéoqraphique des trois types de données à int.é9rer
dans la bc::1se de données sur marseille
Découpaqe InsE:E en districts de recensement.
Zonage morphologique
Imaqe Thematie mapper
a
250
l
a
100.
,
zIa
,
a
,
zsa
loa ..
1
soa III
f
-137-
Comme le montre la FigUre 2, les trois t!1J'88 dtl dannHs locaJi~ à intégrer dans le.
hase s'inscrivent dans des découpages géographiques différents. ce qui justifie le
recours au système TIGRE pour les mettre en relation et les qérer . En eftet. un loqiciel
de cartographiqe automatique classique ne pourrait e!!ectuer des traitements sans
avoir ramené toutes les données à un découpage géographique unique, ce qui ferait.
pérdre la majeure partie de son int.érêt. intérêt au croisement. de données localise..
tel que nous le concevons dans ce proqramme.
Ainsi que l'ànalyse des informations à intégrer dans la base de données sur
marseme l'a mis en évidence. C«I diffnntl d«:OUpagw1.rhu/ttlnt Ditln sur du mOJth
d'implantation spatial. proprw à un phthJQmtintl. mail aus.s:i dtlla mi#thod. d. coJll1Ct.
et d'erplailation dtl J'information dkrjvrznl ce ph~namèntl. Ce deuxième facteur
déforme nécessairement la réalité des [aits que l'on cherche à observer: les données
à int.égrer darus la base correspondent. à un certain niveau de médiatisation, donc à
une cert.aine modélisation du réel. que nous maîtrisons plus ou moins selon la source
d'information dont elles sont issues. Cette modélisation est complétée par les choa
qui sont laits au niveau des modalités d'intéqration des données dans la base.
notamment. les choiz de l'échelle de saisie. du découpage géoqro.phique. des relaüons
et des attributs (au sens des bas.. de données relationnelle.).
_, 3 8 -
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
-139-
Annexe 8
InTEGRAnOn DlS DOllIlEES mORPHOLOGIQUES ET DEmOGRAPHIQUES
DAns LA BASE DE DOIUlEES SUR mARSEILLE GEREE PAR LE SYSTEDlEnGRE
F. .DUREA U - Juin lQ87
L'intégration des données da.NI la ba.8. a été réalisée en trois phases que nous
aborderons sucessivement : la préparation des fonds cartographiques avant
numérisation, la numérisation de ces fonds sur table à. d1qitaliser, et l'1ntéqraUon de
l'information thématique s'y rapport.ant.
1. PREPARAnOn DES POnDS CAATOGJlAPHIQUES A nUlDERIsm
L'intégration des fonds de cartes dans la base gérée par le système TIGRE se fait par
numérisation sur table à numériser Bmson. Il est bien évident que le trac:'
enregistré correspond au tracé présent sur le document. soumis à. numérisation : il
importe donc de liloumeUr~ à. la numérililation du [onet. de ca.rt.e8 correct8.•t.
remplissant les conditions nécessaires à. l'exploitation qui en sera laite.
IJans Je cas de mar.s'l!1ille. la prticision dufond". de carte ut d'autant p/uaimpartant6
que J'on veut croiser à flTand9 échelltl 188 diff8rvmttlS informations. 9t qutl lu limit..
de zones sont sJgnüiantM et objets d'titudtl: par exemple. nous utilisons le tracé de la
voir1e. issu de la carte des limites d'116ts. pour tester la qualité géométrique du
recalage des imag" satellit.e.
Trois paramètres doivent être considérés : la précision du tracé sur le document ci
numériser, l'échelle de numérisation. et le système de projection géographique de la
carte à numériser; noua évoquerons successivement. ces trois points et. les questions
qu'il soulèvent..
. La préci.iop du tracé sur 1. docam.nl à num.ri....
La figure 1 montre un exemple de la cartographitll.f1SEE: 11 est clo.tr que l'on ne peut
numériser directement. ce t.Y})8 de document.. au tracé très apprœimaü[. La.
confrontation d'un e%trait de carte InsEE et d'un extrait d'un plan C01'T'8Ct. (à même
échelle) met en évidence l'ampleur des déformations présentes sur les cart.es InsEE.
Inexploitables d1rectement. les fonds de cart.e établis par l'InsEE doivent. donc être
redel3sinés avant. d'être numérisés.
La commune de marseille est. presque entièrement couverte par une cartographie ci
grande échelle (l ~ et 112000), réalisée par 1'1COREm à partir de la fin des années
-140-
Figure 1 - Comparaison de la cartographie mSEE des districts de
. recensement el d'un plan ICOREm
+ 01
@ ..
.+
+
•
InsEE
lCOREIn
,o
50
100 III
-141-
70 : l'ICOREm aYQI\t développé un sg~t.ème informatisé de gestion de donn.
cartographiques et urbaines, celte soclété assure une mlse à jour constant.e de ses
fiduers géographiques en Conction des relevés de terrain falts par ses nombreux
enquêteurs. Les cartes éditées par l'lCOREIn renseignent très précisément sur
l'occupation du sol. comme le montre l'exemple de la Figure 1 ; les méthodes de
travail utilisées pour établir ces cartes nous assurent de leur très bonne qualité.
C'est donc sur les cartes ICOREIn que nous avons reporté le tracé des 3354 districts
InSEE composant notre zone d'étude mCU'8e1l1aise. ce qUi nous a donné une série de
fonds de cartes géographiquement corrects, prêts pour la numérisation.
Le tracé des limites InsEE sur les plans ICOREIn a nécessité plusieurs mois de travail
particulièrement fastidieux, au cours du premier semestre 1980 . Toute' personne
devant exploiter cartogro.phiquement.le recensement se trouve confrontée au même
problème on voit que celèl limite sérieusement les analyses du recensement et l'on
conçoit aisément que, dans ces conditions, même les agences d'urbanisme s'en
tiennent à une exploitation du recensement par arrond1ssements ou. au mieux, par
quartiers.
Outre cet elfet des déficiences de la documentation cartographique relative auz
recensements, il faut insister sur l'intérët que l'InsEE powTait trouver à utiliser ces
documents ICOREm lors de la phase de cartographie qUi précède tout recensement;
comme le dit très justement R. CLAIRIn. -On ne le répétera jamais assez. si on ne
dispose pas d'une cartographie adéquat.e, la collecte démographique 8e fait dans le
brouillard- (1). L'InsEE dispose à ffiarseille d'une arme pour lever ce brouillard, on
comprendra1t di!!1cllement que cet institut persiste à ne pas l'employer.
Quant au zanafTl9 marpha/og"iqutl dont on a vu qu'il a été réalisé sur une mClSO.lqul# d~
p170toçrophidS aéritlnnes non co.ntrôlJtJ. il comporte par conséquent de nombreuses
d~formations géométriques.
et ne correspond à une aucune proJecUon
cartographique. Le zonage ne pouvait donc pas être digitalisé sous cette Corme. C'est
pourqUOi. avant numérisation. il a été nécessaire de reporter ces zones sur un fond de
carte géographlquement correct: nous avons choisi la carte 100 au 1125 000, dont
l'échelle est proche des documents photographiques util1sés pour ce zonage
morpholoqique. et qui comporte les principauz éléments du réseau de voirie.
. L'échelle des documents à numériser
L'échelle de numérisation est un pararnètre important à considérer même si,
techniquement. le système TIGRE permet de c:::nHtr des imaqes ci n'importe quelle
échelle ci partir d'un lond numérisé ci une échelle donnée, l'échelle de numérisation
est un facteur limitant qu'ilfaut prtIndre en considération, pour deurraisons:
(1) R. CLAIRIn,I981.Ouelques réflmons sur la collecte démographique.
n'25.Cité par G. THEODOR!,1 ~.
STATICO
-142-
l'iqure! - ffiarsei1:'l. Zonage morphologique d'après analyse visuelle d'une
mœ..:.ique photographique au l/23000de 1982
_
I..iroJ.le de zone morphologiquement homogène
-143-
-l'untl ~t d ~ ~mt1nt cartographiqutl: le degré de prec1810n d'un U'acé
cartographique est directement lié à son échelle. Plus on réduit l'échelle, plus le u-acé
est volontairement simpliCié : les cartoqraphes procédent ainsi. manuellement ou
automatiquement maintenant. cl une "qénéral1sation- du tracé. en ne retenant que
lesélémenc, majeurs de celui-ci.
Agrandir une carte dCUUI d" proporüona important" par rapport à son échelle
irutiale comporte donc le risque d'obtenir une restitution très simplifiée, et même
[ausse si le rapport d'aqr<md.1ssement est exaqéré. on peut toujours rédUire l'échelle
d'une carte, à l'aide d'une procédure de généralisation automaüque ou non; par
contre. l'ordinateur ne peut. inventer du détails de tracé à partir d'un tracé
simpliCié.
-l'auw ut d'ardrrf conœptwJ : toute information a un domaine de validité
propre.
que l'on ne doit. pas dépasser. Ainsi. une typologie de l'occupation du sol est
directement liée èll' échelle èllaqueUe elle a été établie et. ne sera pas la même si on
la bâtit au 1/1000 ou au 1/40000 : un chanqement d'échelle n'est pas une simple
opération géométrique, mais influe direct.ement. sur la nature des phénomènes
observés. En milieu urbain où un faible changement. d'échelle modifie larqemenl
l'objet d'observation et la perception de l'orqanisation spatiale. il importe d'être
parUcul1èrement attentif à l'échelle de collecte. ou d'élabol"c1t1on. de l'information.
S'ur marseiJle. les données démographiques issues du recensement correspondent èl
une cartogrcophie numérisée au 115000 (et 1/2000 sur une petite partie de la zone
d'étude, non couverte pas les cartes ICOREIn au 115000) : quant am: données relatives
à la morphologie· urbaine. leur fond de carte a été saisi au 1125.000.
1. ,,:ôcart entre lf?$ ticll.Jlu de saisi. des dtJUZ informations n 'tlSt
pas ntigligeabJ,
(rapport de 1 èl5 dans la majeure partie de la zone d'étude, et. de 1 èl12 parfoiS) : dans
l'opération de jointure (opération décMte au chapitre 3 de ce rapport) entre zones
InSEE et zones morpholoqiqu88, il est nécessaire de prendre en considération ceUe
di!!érence d'échelle de saisie, qui se traduit. par une imprécision relative plUS
importante dans le tracé des zones morpholoq1ques que dans celui des zones InsEE.
D'autre part. comme nou8 le disiona plus haut, il e%iste une limite conceptuelle, qui
nous interdit d'utiliser sans précaution une donnée èl une échelle trop différente de
son échelle d'établissement: avoir réal1sé le zonage morpholog1que sur une mosaïque
photographique au 1/23000 induit directement un certain type de zonage et un
ensemble de descripteurs. différents de cewt que l'on aurait. pu retenir en travaillant.
à une échelle de l'ordre du 115000 par exemple.
On nepeut donc pas tUplaiter1t18.résultatsrelatu$ à la morpl1oJoç:ie à une tkhelle ire}
djfJ~./Ynt. d. cell. à laqutlil. an Q l'ait la photcranalfIN: ce serait une en-eur de
vouloir exploit.er la typoloqie que nous avona établie pour travailler au. 11500, où.
d'ameurs. on perdr'Jit la perception du tissu urbain pour ne plus observer que le
bâtiment en tant qu'objet bien ind1vidualisé à. cette très qrande échelle.•
-144-
Flqure 3- Découpac;~ msEE en' disb-icls d~ recens~me-nt. . Restit.ution au 115000
(Unllé d'Infographie. ORSTOffi)
1·
~.
Sl".OI
J
L
!Ol
lJVO~
S7~04 .
!or
S74101
1:2
S740?2
•
-145-
Figure 4 - D~coupage InsEE en disl:.ricts de recensement, Reslituuon au 1/15000
(Unit& d'Infographie.
oRsrom)
-146-
. Le !'tIst..me de project.ion géographique des documenb à intégrtn" dans
la base
L'1n/ormaüon graphique décrivant le découpage InsEE (contours des districts de
recensement)
et
le
découpage
morphologique
(contours
des
zones
morphologiquement homogènes) est saisie et conservée SOl/sÎarme VllCfarielJe dans
le système TIGRE. Après la numérisation. les coordonnées table des périmètres de
zones sont transformées en coordonnées géographiques à partir des coordonnés
géo<]rophiques connues pour les trois ou quatre points de OC1lage saisis en même
tem pa que le fond cartographique. CeUre transformaüon suppose bien évidemment
que l'on connaisse le système de projection du fond de carte numérisé.
Ce principe étant admis. il est cla1r que l'an ptHJt intégrtlr dans une..lxJse génie par
TIGRE d~ in!"ormati0n8 gBographiqlMl COf"rWIpondant à dVFnntl 8!pt~m~ dl!
proj«:titJn .
Dans le cas de marseille. les districts InsEE sont cartographiés en projection
LAmBERT III. puisque le tracé a été repris sur les plan ICOREm. qui sont tOWl en
LAmBERT III. De même. le zonage morphologique nt en LAmBERT III. puisque c'est la
projection utilisée par l'lGIl pour sa carte au 1/25000. Quant à l'image satellite.l'IGIl a
effectué un recalage géographique selon une projecUon de même type. LAmBERT III.
Tout~ nQff in!"ormati0n4 gficgraphiqlMl conCtll"nant m~iJJ9 rtlJ'iJwnt donc d'lu;
même système de pro)«tian. f.AD}.8EIlT III; mais il s'agit d'un- concours de
circonstances. lié au !Q.1t que nous utilisons des documents de l'lan ou se recalant sur
les documents mIl. et non d'une obl1gaUon du système nGR!.
2. DIGITAUSAnOn DES FOnDS DE CARTE
La numérisation des cartes des districts de recensement et du découpage
morphologique a été réalisée par l'Unité d'Infographie en une période de s1% mois
environ ( y compris contrOles et COITecüons). Etant donné la surface occupée par la
cartographie des districts de recensement et le nombre de zones qu'elle comporte. la
zone d'étude Q été diqitalisée par parties. en 26 reuiUes diI!érentes.
La Figure 2 présente le zonage morphologique numérisé au 112SOOO. tel qu'il est
restitué sur table traçante à une éehelle du l.miOOO: sur cet exemple. ne figurent que
les arcs (contours de zones).
Les Figures :3 et 4 corTespondent à des utraits du découpage InSEE (saisie réalisée au
1/2000 ou 115000 selon 1.. quartiers de mcir8eille) :
- Figure:3 : restitution au 115000. avec le code de district InsEE et le numéro de zone
attribué lors de la saisle
- Figure 4 : resü tuüon au 1/15000, où ne figurent que les limites de zones.
-147-
3. IntEGRATIOn DE L'InfORmATIon GRAPHIQUE
Après la phase de numérisation, les coordonnées table des pérImètres de zones sont
transformées en coordonnées géographiques (longitude. colatitude par rapport. à. un
pomt de référence propre à la base). à partir des coordonnées géographiques connues
pour les point.s da CQlagellaillill en même tempta que le fond cartographique.
Les 26 feuilles digitalisées déaivant les districts de recensement ont ainsi été
intégrées dans la base : eUes constituent l'information graphique de la relation
"Population" de la base "marseille".
Des sorties de contrôle ont montré la bonne cohérence géoQraphique des 26 Ceuilles
digitalisées. Les quelques erreurs locales qui sont apparues sont dues à l'imprécision
du tracé soumis à digitalisation : eUes COIT"pondent aux CCl8 des districts InsEE à
cheval sur des cartes ICOREIIl au 115000 et 112000. pour lesquels nous avons du
agrandir au 1/2000 la partie de district cartOQI'<1phiée au 115000 par un zoom
transferscope. En dehors de de problème particulier, les d1fférentes feuilles se
recalent très bien les unes par rapport aux autres.
Concernant le zonage morphologique reporté sur carte lem aU 1125COO, il a été
digitalisé en une seule feuille. L'intégration de cette information grap1"Jque de la
relation "morpholoqie" et sa comparaison avec l'informaüon déaivant le découpage
Ifl3EE a tout de suite révélé une incohérence sensible entre les deux découpage.
Etant donnéea l'échelle de digitalisation (1/5000 et 112000 pour le découpaça InsEE,
1j 25000 pour la morphologie). la bonne cohérence interne du fichier graphique
d4crivant le découpage InsEE. et la stabilité du support papier des cartes ICOREm
(bl,,;,n meilleure qua celle de la carte lGn au 1/250(0), on peut affirmer sans aucun
d0ute que l'information graphique décrivant le découpaqe InsEE est bien plus fiable
qU'.3 ~Ue relative à la morphologie : nous avons donc procédé à une correction des
p',mts de calage du zonage morpholoqique pour rendre cohérents les deux fichiers
graphiques. InsEE et morphologie.
C'est donc selon ces points de calaqe corrigés qu'a été réalisée l'intégration dans la
base de l'information graphique déc:r1vant le découpage morphologique.
Les problème. que noua venons d'évoquer n0U8 conduisent à. insister sur l'absolue
nécessité de vérifier la cohérence géographique des documents à intégrer dans une
même base avant de. débuter la digitalisation. et de n'utiliser, dans la mesure du
possible que des documents sur supporl stable. Dana le CQ8 précis de la carte au
1/25000 de marseille, no8 demande8 en ce sena n'ont pa8 reçu da suite favorable et
nous n'avons pu avoir accès qu'à. un document sur papier. d'où les problèmes évoqués
ci-dessus.
.
4. InTEGRAnOn DE L'InFORmATIOn mEmATIQUI
L'information thématique relative aUX fonds de carte numenses constitue les
"attributs". pour reprendre le vocabulaire des bases de données relationnelles: dans
-148-
Tabl.au 1 - Relation morphologie. List.e des at.tribut.s
1 . numêro de zone morphologique
2. Densité
3 . Surfaoe minimum de l'élément. bâU
4 . Surface mC%imum de l'élément. bâU
5. Forme de l'élément bâti majoritaire
o. Longueur de l'élément bâti majoritaire
7. Largeur de l'élémenl bâ,U majorilaire
8 . Valeur dominante du bâ,U
9 . Valeur sous-dominante du bâti
la. Valeur dominante du non bâti non voir1e
Il . Valeur sous-dominanle du non bâ,U non voirie
12 . Hauteur du baU
13. SUrface de l'élément bâU majoritaire
14. Rapport longueurllarqeur de l'élément bâti majoritaire
15 à 24: At.tributs 2 à 4, et. 8 à 14 seuillées el recodés
25 . Type morpholoqique (8 lYPH + non bâti)
l'gblegu 2 - Relgtion P2pulgtion. Liste des gt.tributs
1. Population municipale
2 . Population sans double compte
3 . nombre de ménages ordinaires
4 . l''lombre de ménages co1lecüI8
5 . Population comptée à part
o. nombre de résidences principales
7 . nombre de résidences secondClirtNI
8 . nombre de loqemenla vacants
9 . nombre d'immeubles
la. Pourcentages d'étrangers (Hommes + femmes)
Il. Pourcent.age d'ét.rçngers (Hommes) 19 Cln8)
12. Pourcenlage de chomeurs (Hommes) 19 ana)
13. Taille moyenne des ménaqes
14. Pourcentage de ménages d'une personne
15. Pourcent.age de ménages de 6 personnes el plus
16. Pourcentages de 0-4 ans révolus (Hommes + lemmes)
17. Pourcentaqe de 60 ans et plus (Hommes + lemmes)
-149-
le cas de marseille, on peul distinguer deur relations (morphoJoçJt1, et population) •
av@(.,' deur StiritlS d'aUributs. l'uns ~'"fXJIJdant au zonage marphaJogJque. l'autN
our dJstricts du rece~ment
La li:ste des altributs a été définie par notre application dana le cadre de ce
programme de recherche:
- morphalogie (voir tableau 1) : Vingt cinq variables décrivant analytiquement la
morphologie. el un indiC<1leur synthétique du lype morphologique.
Ont. ét.é intégrées dans la base les variablea brulea, telles qu'elles ont été produites
par la photo-analyse. les variables dérivées (exemple: rapport longueur Ilarqeur)
ainsi que les variables seu1llées et reco<1ée8. nous avons donc une certaine
redondance d'information. une même variable pouvant apparaitre trois fois dans la
base. à des stades différents de recodage.
- popwatJan(voir tableau 2) : pour chaque district InSEE. neuf variables déa'ivant les
nombres de logements et les eUectiIs de population selon différentes définitions liéetl
à des critères de résidence. ainsi que huit variables décrivant quelques aspecta
importants des structures de population (voir en annexe 12 les définitions InsEE des
différentes catégories de population)
La !Jase de données sur marseme cornporte donc les donnéH morpholoqiques et.
dém"qraphiques nécessaires au programme de recherche; l'intéqI"ation des donnéel:l
sût~llilaires (image Tm recalée) vient compléter le disposit1l. Cette intégration a
nécessité des travaU% de développement informatique sur les deux systèmes, :
système TIGRE de l'Unité d'Infographie, et Unité de traitement numérique de l'Atelier
de Télédétection.
-150-
-151-
Annexe 9
DOnnEES GEOGRAPHIQUES ET DOnnEES SATELLITAIRES : mISE En OEUVRE DE
L'InTEGRAnOJ) ET REPERCUSSIOns mETHODOLOGIaUES
hY1.nçoin lJUREA V, .Bernard LORne: Alain mICHE!. marc .sr:JVRIS. mars 1 ~7("')
1. Intégrer information géographique et télédétection: une nécessité
En rail,on de la résolution insuffisante des images LAnDSAT mss. seules disponibles
jusqu'à ces dernières années, la télédétection est restée très peu emplogée en milieu
urbain. caractérisée par une forte hétéroqénéité et la faible taille des éléments
constituants; l'analyse préclse de l'lnformation apportée par les capteurs à haute
résolution comme Thematic rnapper et SPOT, et les méthodes d'e%traction de cette
information n'en sont qu'à leurs débuts.
Comme l'a montré l'annexe :5, dans l'état actuel de la télédetection en milieu urbain,
il est primordial de pouvoir confronter spatialement les données satellitaiNS avec
les données de la base sur la morphologie urbaine lssues, dans le cas de rnarseille,
d'observations terrain et de photographies aéri&nnes à grande échelle.
La mise en relatlon avec les données localisées qérées par le système d'1nformation
géographique s'avère nécessaire à plusieurs niV8<1U%:
- sélection d'un échantillon spatial de l'image représentatif des types
morpholoqiques présents dans la zone d'étude,
- confrontation avec les références de terrain rel~ées sur cet échantillon,
pour développer dn méthodes d'interprétation de l'image satellite,
- confrontation avec les données morphologiques connues sur l'ensemble de
la zone d'étude afin d'évaluer précisément les résultats obtenus en
appliquant les méthodes d'interprétation mises au point sur l'échantillon,
- t61 de la qualité géographique d.. r8CCÙag_ d'imaqe satellite, en
comparant les images recalée's am: données digitalisées à gronde échelle.
(*) Cette annexe reprend, en partie, le texte de nos communications prése~tée:1 au
Colloque FI3G (Lyon, juin 1987) et à la Conférence sur l'informatIque en géographie
(Costa Rica, octobre 1987)
-152-
A l'heure act.uelle, é:~'"lt. donné la complexit.é du milieu ét.udié et. l'état des
connaissances en téléc.oitacUon urbaine, ne pas recourir Q une base de données gérée
par un système c ~.!ormation géographique limiterait. sérieusement les
interprétations de 1'1=.age satelUte, tant sur le plan thématique que sur le plan
9paUal. De plue, cornee l'écrit. just.ement. A. BALLUT Q propoe de la télédétection
urbaine, le fait de p..... ~dre en compt.e la localisation peut constit.uer un at.out.
important: "Il faudrc.:.t. dans les algorithmes de traitement. faire intervenir des
notions relatives cl l~ réparUtion géograph1que". L'intégration des données de
télédétection dans un r;stème d'information géographique tel que celui développé Q
l'ORSTOm favorise l.s :'8'Cherches da.ns celle direction. pour la mise au point de
méthodes de classiIicc:tion en télédétection intéqrant la localisation ; de méme. la
localisation peut co:,,-!tituer un paramètre disaim1nant d'un point de vue
démo9'raphique. au mê:ne titre que des variables décr'ivant.la morpholoqie urbaine.
L'exemple des travaux r-éalisés sur marseille, exposé dans cette annexe, démona-.
que l'1ntégration de d~:lnées local1sées {avor1se l'émergence de nouvelle méthodea
d'analyse en t.élédétec&.=.on.
En eUet, classiqueme:".~. l'analysè des données de télédétection s'effectue soil sur
toute l'image, soit sur '';'''' échantillon de l'image par tirage systématique, soit sur des
portions d'image col"r~luant des zones d'entrainement dont les limites sont sans
rapport avec le conten·.J de la zone elle-même. Le fait. de caract.ériser le pixel par eon
appartenance à une 'ZC.~e géoqraphique noua ouvre de nouvelles voies d'investigation
pour l'analyse des ima;es.
Dans la deuxième pha..~ du programme, sur Quito, nous abordons le second aspect de
l'int.égration informa~on géo9raphique et télédétection: la télédétection. source
d'information privilé<;:éoe pour l'actualisation d'une base de données gérée par un
système d'1nformatio:-. géograph1que. Tout en util1sant certaines données de la base
pour initialiser l'erl.~:t.ion d'information sur image sat.ellite. il s'agit d'int.égrer
dans la base les inCcr:naUons issues des traitements des images satellites: elles
pourront alors être ac:sées avec l'ensemble de l'information déjà disponible dans la
base de données qéoqrc1phiques.
La localisation des données est alors une information fondamentale : seule clé
commune, c'est elle q-.a permet de comparer et de croiser les différentes données
entre elles, avec des traitements Sui conservent la pertinence spatiale des
résultats.
2. Comment réaliser l'Intégration des donn'"
Que l'on considère les N'Cherches réalisées sur la ville de marsei1le ou celles menées
sur Quito, les travau: à réaliser utilisent des informations de plusieurs types
-153différents :
- données statistiques localisées (recencements... .>
- données géographiques (cartes ezistant.es. interprétation de photographies
aériennes, données administratives localisées...)
- images satellitaires.
Pour traiter ceUe information. nous disposons à l'ORSTOm de deuz systèmes
complémentaires :
a) le système d'information géographique développé par le laboratoire d'Infographie
de l'Orstom (TIGRE) qui permet de conserver et de manipuler les données
géographiques :zonales. linéaires ou ponct.uell~. Ses principales fonctionnalitu
sont.:
- saisie graphique par digitaliseur. saisie des variables descriptives
- choi:z: de la projection géographique de travail
- fenestrage (sélectiol) d'une :zone de travail)
- recherches thématiques et multithématiqun
- croisement de données sur des critères spatiam: ou algébriques .
- cart.oçraphie des résultats
- calculs sur les variables (statistiques•...)
- calculs métriques (surfaces. perimèt.res)
b) l'unit~ de traïteme:"lt des imagessatellit.airee de Bondy.
Si le systsme TIGRE se présente comme un logiciel int.égré.l'Atelier de télédétection
de l'Orstom Bondg (ArOS) a développé un enaemble de programmes réalisant les
princIpaux traitements sur les images satellites:
- vi~ualisation couleur par composition
- analyse statistique
- indices, filtres. opérateurs de texture
- classification supervisée ou non
- sorties graphiques et cartographie.
L'idée principale conaiste à pouvoir traiter indiflérement données de télédétection et
données géographiques. à pouvoir les comparer et les croiser pour les analyser et
créer de nouvelles données localisées.
La classificaüon d'une image doit. pouvoir se faire en fonction de la radiométrie. mais
aussi en fonction des variables e%oqènes qui peuvent mster dans la base. comme,
par exemple. l'altitude ou l'ensoleillement. Cela signifie que la valeur d'une variable
exogène doit pouvoir être affectée à chaque pixel d'une image satellite. De même. un
indice radiométrique calculé. par e:z:emple. sur un district de recensement doit.
pouvoir être comparé à une variable e%oqène à l'imaqe satellite. et ensuite intégré
comme nouvelle variable de ce district.
Pour permettre un croisement par la localisation. il est nécessaire de connaître et. de
pouvoir modifier les différents paramètres liés à cette localisation : projection
-154géographique, espace d'ëtude', taille du pixel. L'image satellitaire doit donc ëtre
locl:llisée avec précision. et recalée suivant une projection connue, de manière à
pouvoir en extraire une matrice de pi%els dont on connait la ta1lle et la localisation.
La système de gestion d" donné" géographiques doit permettre de s'adapter aU%
paramètres de l'image solellit\J.lI'e par le choil: de la projection géographique, de la
fenêtre de travail et de la résolution spatiale des images qu'U engendre.
3. L"lntégrat.1on données morphologiques. démographigpel.
et sat.lInaires danJS le CQ.8 de mars.iU.
L'image satellite de marseille que nous utilisons a été enregistrée en Février 1Q83 par
le capteur ThemaUc mapper . Cette image a été recalée géographiquement par l'IGn ,
selon une projection Uu"IlBERT III : ce recalage s'appuie sur une dizaine d'amers
(points caractéristiques de la 'Surface terT8stre bien identifiés sur l'image satellite et
localisés sur une carte topoqraphique à grande échelle).
Dans le syst.ème TIGRE (',oir description en annexe 2). les données graphiques sont.
structurées et. st.ocKées SOO.lS forme vect.orielle : comment intégrer dcm.8 ce système
des donnéf9s de télédét.ection qui sont, par nature, sous forme matricielle?
Une première solution est. de mettre sous forme vectorielle les données de
télédét.ection : cette sol~tion., pratiquable à l'Orstom, ne peut être retenue qU'après
simpliIication d&'l'imag! inItiale. après une classiIication par uemple. Cette solution
n'est donc envisageable que pour Intégrer dans une base géNe Par TIGRE les résultats
graphiques d'une erploltaüon d'image satellite : la télédét.ection sert alors à
actualiser 1" données de la boae à partir des informations &Ur l'occupation du sol
extraites d'image satellite.
L'autre possibilité, qui consiste à inté9rer les données satellit.aires dans le ~slème
TIGRE sous leur Corme matricielle, est inhérente au système, du Cait de la phase de
transformation temporaire vectoriel-matriciel utilisée pour un certain nombre de
trait.ements : le système crée des images numériques de pil:els associés à de fichiers
descriptifs. la résolution de la matrice étant paramétrable. Cette double structure
(stockage vectoriel. mo.n.ipulation matricielle) ut un du éléments importants du
système TIGRE : c'est elle qui permet la facilité de manipulation de la structure
matricielle sans en S\lb1l' les inconvénients majeurs. comme la réduction initiale
d'information pour intégrer t.oute les données dans un maillage de taille fixe. On Peut
ainsi croiser des donnHa tout en lu conaervant. dans la base dans leur propre mode
d'implantation spatiale.
De par l'extstence de la phase de transformation temporaire des données de la base
en structure matriCIelle. l'int.égration des images matricielles comme celles
produites par les satellites ne pose aucun problème de lond, Le seul problème
technique est la mise en cohérence des paramètres définissant la matrice de pi.xels
-155-
sur laquelle sont projetées l~s données (initialement sous forme vectorielle). et de la
matrice de pi.l:<91s de l'image satellite. Connaissant les paramètres spatiaux de
l'image satellite (taille du pixel. sY3tème de projection géographique. et coordonnées
du pixel SW de l'imaqe), il suffit de créer dans TIGRE des imaqes de même.
paN.mètres : les modules d'interroqation de TIGRE donnent la possibilité à
l'utilisateur de faire ces choix sous forme interactive.
4.
D9
nouvelles méthodes de travail en télédétection permises par le
Bystiune d'information géographique TIGRE
En matiére de télédétection urJ:xùne. les premiers résultats obtenus dana le cadre du
programme de recherche concernent:
- le test. de la qualit.é qéomélrique des imaqn recalHs qéographiquement. avec et.
sans modèle numérique de terrain (niveaux 2 et 3 des recalages réalisés par l'IGIl); le
faIt de pouvoir mettre en relation des données Thématie mapper et le tracé de la
voirie ré:rult.ant. de la saisie à très grande éch1!lle des dislricle InsEE nous a permi••
entre aulres. de tester précisément la qualité géomélrique du recalage qéographique
de l'image Thematic rnapper : ce test. qui a donné un résultat très. satisfaisant.
permet de préciser les limites et les méthodes d'u~1lisQtion du document satellitaire
en milieu W"ooin.
- la mise au point d'une méthodologie de coll6Cte d'informations sur la morphologie
urbaine servant de références de terrain pour l'interprétation des images
satellitaï.res. Propre au milieu W"baïn. et. répondant. à ses caract.éristique
particulières d'occupation du sol. CQUe méthode, mise au point à marseille. a ét.é
appliquée en octobre-novembre 1Q86 sur la ville de Quito.
- l'analyse st.atistique descriptive des données spectrales de l'image Tm.
- la mise au point de méthodes d'extraction sur image satellite TIn de l'information
relative à la densité du bâti (voir annexe 16).
Le dernier point. cit.é est. au centre de notre programme de recherche. L'exposé
Ci-après de la méthode de travail adoptée à ce propos sur l'imaqe T.m. de marseille
constitue un bon exemple des nouvelles voies de recherches permises par l'utilisation
d'un système d'information géographique.
La première phase du lravail a consisté à étudier les caractéristiques radiométriques
pour chacune des 0 modalités de la densité du bâti. variable morphologique connue
pour chacune de~ 542 zones dét.erminées sur la mosaïque aérienne de 1QS2 : cet.t.e
analyse statistique de la radiométrie en fonction de la densi t.é du bâti a ét.é rendue
possible en générant, par une interrogation de la base sur l'attribut ·densité du bâU-.
-156une image aux caract~rlstiques spatiales compatibles avec celles de l'image Tm.
Connaissant pour chaq~Je pixel de l'image ses valeurs dans les 6 canaux Tm et son
niveau de densité du bâti, on peut rechercher dans de bonnes conditions les canaux,
les combinaisons de canaux et les opérateurs spatiaux les plus efficaces pour
discrIminer les di!!érents degrés de densité du bâti.
Dans un deuxième tempe. le u-avail s'est poursuivi sur l'ôchantillon de 80 îlots, tiré
par sondage strclUfié sur les types morpholoqiques parmi les 3534 îlots de la zone
d'étude. Une enquête r-éalisée à marseHle en jUin lQ86 a permis de compléter les
données morphologiques recueillies sùr la mosaïque de photographies aériennes:
Clctualisation de l'inIcrmation aérienne Q la date d'enreqistrement de l'image Tm
(février 1\l83). calage èes données observN. sur pholoc]ra.phies aériennes avec les
références terrain (précisions sur la hauteur des bdtiments. la nature des
toitures ...etc). Grâce à cette collecte de données sur le terra1n. accompagnée de
l'exploitation de photographies aériennes Q grande ôchelle (1/8000). couleurs
naturelles). il est pos.!uble de u-availler plus précisément que sur l'ensemble d. la
zone d'étude, en utilis~t des méthodes de troitement. de données quantitatives
(corrélations notamm~nt) : c'est donc de cette façon que s'est poursuiVi le travall de
miee au point de méthodes d'extracüon d'information sur image satellite. ln
deseri pteurs morpholoc;tques connus sur l'ensemble de la base servant. pour tester la
validité des méthodes mlses au point sur échantillon.
Un élément. important dans cette deuxième phase de la recherche eet d<t caraotériser
un pixel non seulement par son niveau de densité. mais aussi par son appartenance
à un îlot donné de l'échantillon: de la sorte. on ne raisonne plus par pixel ou
ensembles de pixels dont la dé!1niUon est sana rapport direct avec le contenu de la
zone. mais par zon~ définies d'après leur contenu. Cette approche, nouvelle en
télédétection. permet de relier précisément radiométrie et occupation du sol et
facilite les travaU% sur la texture. au sein de zones correspondant à une réalité
géographique. où la notion d'agencement peut être appréhendée de façon précise.
5. En conclusion. de nouvelles perspecUves en t.élédét.ectIon
L'utilisaUon du système TIGRE permet une meilleure perception de la réalité de la
zone de collecte. car les attributs des objets étudiés y sont définis par rapport à leur
localisation réelle. Les valeurs numértques trattées en télédétection apparaissent par
contre comme une de~lté radiométrique eur la surface d'un pixel, zone arbitraire
qui. n'ayant que rarement une composition homogène, ne correspond pas
directement au phénorr.ène étudié: le passaqe du pixel à une zone définie par rapport.
au phénomène à étud.:er permet un changement d'échelle qUi augmente les
pœeibilités d'analyse en télédétection spatiale.
La conjonction d'un 5".,Jstème d'informaüon géoqraphique et de données de
-157télédétection permet facilement de développer de\lX approches indispensables en
télédétection:
- considérer le pixel par rapport. à une stratification de l'espace (par exemple
l'altitude. la pente, la pluviométrie ...). cor on sait très bien qu'une même valeur d'un
indice radiométrique peut correspondre à des objets di!!érents, de mëme qu'une
classe d'occupation du sol peut avoir plusieurs réponses suivant les strates spatiales
considérées.
- considérer des objels prédéfinis (la maison. l'ilot.le quarti.r, la parcell•...)
et enrichir la connaissance de ces objets par une approche contextuelle de la
radiométrie (par exemple. aqencement qéométrique et ro.d1ométrique dans la zone,
calcul de la valeur d'un indice pour la zone...).
Sortir le pixel de son ghetto radiométrique. permettre la création et l'actualisation
rapide d'une cartqaphie thématique : telles sont les voies qui nous semblent
aujourd'hui ouvert. en télédétection par l'utilisation d'un système d'information
géographique..
-158-
-159
Anneze
la
TIRAGE DE L'ECHAnTILLOn DE TRAVAIL SUR IllARSEILU
0. .BARBAGY fit F. 1JUREA U. OCta1:lre /9tJtJ
L'~chanlillon de travQ11 sert à. mettre au point les méthodes d'interprétation d'imaQe
satellite et à étudier les relations bati/population. Trava1ller sur échantillon permet
de contrôler en permanence les méthodes développées. en les testant sur un espace
disposant d'une information de référen~ : les données de population el de
morphologie urbaine. connues sur l'ensemble de la zone d'étude de marseille et
intégrées dans le système nGR!. Pour que ceUe méthode soit efficace, il importe de
disposer d'un échantillon de travail représentatif des différents types de
morphologie urbaine présents dans l'ensemble de la zone d'étude de marseiUe.
L'anne:e 6 précise les conditions d'élaboration de la typologie de la morphologie
urbaine; nous rappellerons iç1, de façon sommaire, les prindpales étapes du tiraqe
de cet échantillon de travail.
1. CALCUL DES SURFACES DES DISTRICTS InsEE ut ma
Cette premlère élape de calcul des superficies occupées par chaque district de
recensement Irlb"'EE répond à plusieurs besoins du pr'09Tamme :
- colcul de la densité de population par district de recensement
- cc41C\.:.l des tauz de der4Sité du bâti par district
- rech6rches sur lQs techniques de sondaqe, impliquant de connaitre la
surfac~ d9S unités statistiques composant la base de sondage, c'est à c1ire
l'ensemble des districts de recensement compris dans la zone d'étude.
Le calcul des surfaces en m 2 de tous les districts de la base de données sur marseille
a été réalisé avec le module de nGR! intitulé ·SURp· (m. SOURIS) : calcul des
superficies des zones de la relation Population (c'est à dire les pâtés de maison, ou
portions de pâtés, composant les districts InsEE de recensement). Le calcul des
superficies est réalisé. en chaine. sur chacune des 26 feuilles de celte relation.
Celte procédure permet d'avoir une bonne précision de calcul des superftcies. CeUe
précision est fonction de la taille occupée par chacune des feuilles. Si on aValt fait une
interrogation direct.e sur l'ensemble de la zone d'étude avec une fenêtre de 1200
pi.%els de côté (taille maximum d'une fénètre dans TIGRE),la précision n'aurait pas été
suffisante (pixels ayant enViron l~ m de côté), étant donné la taille. très petite des
pixels du centre ville dense (souvent moins de 500 m 2 . D'autre port. on évite ainsï"les
problèmes posés par la définition d'une série d. fenêtr.. exactement jointives. sana
recouvrement.
Certains districts InsEE étant compœés de plusieurs zones (au sens pâtés de
maisons), on a procédé ensuite, par proqro.mme (O. BARBARY) à la réaqqlomération
des zones appartenant à un mème district de recensement.
-1602. AmçrwOD DU mt: mORpHOLOGIQUE AUX DISTRICTS Insu
Le découpage morph~!CÇ1qu. repose sur l'analyse visuelle d'une moaaïque de
phot.ographies aérienr.n au 1/23000 : chaque %One morphologique est. décrite par Il
descripteurs analyUq'J.es et un descripteur synthétique (tyPOlogie en Q postes). Le
découpage spatial doreS lequel s'inscrit ce zonage morphologique lUi est propre, et ne
tient compte ni du dèQ:o.,lpaqe de l'InsEE, ni des ilota physiques.
Pour tirer un échantil.:.J:\ de districts représentali! des tyPe8 morphologiques, il est.
nécessaire de réaffectil:' le tYPe morpholoqique aux districts. afin d'obteror ainsi une
base de sondage des districts InsEE stratiIiée selon le type morphologique. Cette
opération d. réalfect.at;on a été réclisée de la'faqon suivant.. :.
III
Interrogations sur U':;.1.E
- Sélection de 8 fenêb"-ee de 400 pizels de côt.é. avec une résolution du pizel de la
mètru.
-Création de deux lmaç" monothématiqun :
FPIml : Relation morpholoqie. attribut. strat.e morpholoqique
FPIm2 : R.e1ation i'oopulation. attribut. Idenli!iant. InsEE
-Croisement de FPIml et FPIm2 =>Fichier indiquant le nombre de paèls (10 mètres
de côt.é) de chacun des 'iLstri~Ui InsEE par strat.e.
-Sorties Bmson au 1!r&".IJ des 8 fenë~s : districts InsEE (contours et idenlifiants) et
zones morphologiques (~ntours et types morphologiques)
.. Règles de réc!lectation
A partir des listings indiquant. le nombre de plul. de chacun des district.a InsEE par
strate, et des cartes }%'éc1sant géographiquement cette information chiffrée. on a
procédé à la réa!lectaücn en appliquant les règles SUivantes :
- District. de recensement. entièrement compris dans un type morphologique
=> est affecté à. ce tyPe (codes 1 à. 9 de la tyPOlOGie morphologique)
- District. de recensement appartenant à plusieurs types morpho1oq1ques
- ) est. affecté è& la strate m<X"plo\oloqique (codes 1 Q 9) majorit.aire en termes
de superficie
- District de recensement. non entièrement compris dans la zone d'étude
= s ) est altecté à une classe particulière: classe 10
- District de reœnsemwnt correspondant à une zone non descriptive (fer, eau. digue.
port>
==> est affecté à une classe particulière: classe 11
Contrairement à. l'éventualité qui avait. été envisagée initialement (cf rapport ATP
provisoire d'Avrill986. p. 73), nous n'avons pas ret.enu de type morphologique mute,
qui aurait été caracténsé par une assocIation de 2 ou 3 des 9 types morpholOGiques de
la classification de oose : aucune association n'est apparue suffisamment répandue
-161-
pour justifier une telle création.
Le Tableau 1 (colonne 1) précise le nombre de districts appartenant ci chacun des 9
types morphologiques.
3. TIRAGE DE L'ECHAIlnLLOn DE TRAVAIL
,. Ob jectif de l'échgntillooogge
Pour satisfaire aux différentes utilisations de l'échantillon de travail (rappelées au
début de ceUe note), il faut que la répartition par type morphologique (en termes de
surface) de l'échantillon de districts respecte au mi8U% celle de l'ensemble des
districts composant la zone d'étude (colonne :3 du Tableau 1).
On ne tient compte que de :3461 districts InSEE parmi ln :3534 îlols appartenant. èJ. la
zone d'ét.ude:
- sont e%clus les 68 districts mSEE non entièrement inclus dans la zone d'étude
(code la) : on ne connait. que partiellement. leurs c:aro.ct.éristiqu..
morphologiques, sur leur partie comprise dans la zone d'ét.ude.
- sont également e%clus les :5 d1stricts correspondant ci des zones non
descriptives (code 11).
,. Plan de sondage
- Base de sondage: 3401 ilola InsEE triés par strate. et f:e1on l'identifiant InsEE dans
chaque strate
- Tirage systématique des districts InsEE à un taux théorique constant Cl /44) dans
chacune des 9 strate. morpholoqiquea
Ce mode de t.1.raq. assure (en termes d'espérance mathématique) un.
représentativité en surface des 9 types morphologiques. et. une dispersion des
districts sur l'ensemble d. la zone d'étude. du fait. du tri préalable sur l'idenUIiant.
InsEE: cet identifiant rend compt. de la localisation géographique. puisque les trois
premiers ch1!fres d.l'identi!iant Insu: correspondent au quartier. numérotés de 000
à 610 (du 1er au lE~ème arrondiss.ment. de marseill.).
,. mise en oeuvre du sondage
Pour chaque strat.e. un nombre aléat.oire compris entre 1 et 44 a été t.iré: ci pŒtir de
ce nombre, les districts de l'échantillon ont ensuit.e été sélectionnés par application
d'un pas constant d. 44 sur une liste classée selon l'identifiant InsEE.
Pour chacune des neuf strates. 5 essais ont été réalisés en réitérant. la procédure avec
un premier nombre aléatoire différent..
L'échant.illon final retenu corTeSpond au choix, pour chaque strate. d.l'échantillon
-162-
,
Strat.e
'T'l"Ihl ..,....
I1b.llôts
total .
Surface
totale
(m2)
nb. ilôt.s Surface
Identifiants
échantil. échantillon échantillon
(m2) :i)
UO
1. Centre ville
dense
1116
6878635
9
26
289641 14
500003 SOOH02
501B17 502B06
503B25 506801
507oo7508A20
508A27 510B06
513802 515006
516C04 518003
519B13 520AOl
522AOS 523B13
524C06 526A05
533AOl S34A02
541C04 591E06
598H06 604m02
2. QuarUers
industriels
2~
9283110
13
6
467233 23
,506K:Ol SIMOl
1543ROI ~02
1589K02 6OOH02
3. Grands enaem- 613
hIes d'habitation
20347015 28
14
18
1
4. Petits immeu- 147
hIes d'habitation
5021637
5. Pavillonnaire
15415985 21
924
7
:5
67882 :5
)514107 523<:07
1541 B02 546B02b
!549DOli5521"0Ia
;559DOlh 574S06
1580K02 585n03
Î5il8HOl 593A05
j599E02 606H02
.539KOI 573VOI
596H09
i
21
402Q35 20
,527107 528104
529102 537D02
;538103 S40H02
,543P07 546H02
;548818 552EOla
:554C03 557K06
572C06 573TlOl
.574mOI 576C02
;S80H03 58eD06
jS94C03 SQ5m04
)515004
.
6. Péri-urba1n
peu dense
89
6700516
9
2
178065 9
1579001 =0.1
7. Reliquat
morpholoqique
170
2432040 .3
4
25474 1
:S11OO7 521A03
I054L02 590005
16417 1
i:504COIl '517E07
1
8. Dense: grands 70
bâtiments élevés
9. nonbâU
TOTAL
57
j3461
e6400Q
1
i2
1
1
6810884
9
73562831 100
2
80
1
i212101 11
1
\
,542DOI 601C37
1
20107081100 .1
1
.1
-163qui. parmi les:5 réalisés. remplissait. au mieux les conditions suivantes:
- avoir la somme des surfaces des districts la plus proche de celle, théorique,
correepondant à une répartition par strate strir.:tement équivalente dans
l'échantillon et dans \0. base de sondage.
.
- avoir le moins de districts morphologiquement hétéroqènes.
L'échantillon de travail qui a donc été retenu selon ceUe procédure compte 80
districts de recensement.. dont le Tableau 1 (colonne 4) indique la répartition par
strate.
4. REPRESEnTATIVITE DE L'ECH6DnLLOD DE TRAVAIL
L'échanbllon de travail compte 80 district.. de recensement. soit 2, :3 ~ des 3461
digtricts composant la zone d'étude sur marseille. Ces 80 districts couvrent. 2.7 lie de la
superficie de la zone d'étude. soit 1136.6.
Comme le montre le tableau 2 ci-dessOWl. toutes les strat.es n'ont pas été sondN
av&c la même fraction de sondage, en termes de surface: tandis que 188 strates 5. 6.8
et 9 ont une fraction de sondaqe effective proche de la moyenne. les fractions de
sondage effectives des quatre premières strates Cl à 4) et 0 s' Ikx1rtent de façon
31Qnificative de la moyenne.
Les strates 1 et 2 sont très net.tement sur-représent.ées dans l'échantillon (fractiolUl
de sondaqe respectives de 1123.7 et l/IQ,Q) ; à l'opposé. les strat.es 3.4 et surtout 7 sont
sc.us-représentées : leurs fractions de sondage varient entre 1158 et l/go.
Tableau 2 - Fractions de sondaqe par strate (surl'OCtl du districts dtll 'khantillon par
strate / SW'l'aœ des districts de la .base de sandaqe par strate)
Strate
1
Fraction de
sondage
1/24
2
:5
4
:5
0
7
6
9
TOTAL
1/20
1158
In4
1138
1138
1lOS
1/40
1133
1136.6
La comparaison des Colonnes 3 et 5 du Tableau 1. qui précisent la répartition, en
surface, des d1stricts par strate pour l'échantillon et pour la base de sondage
confirme les observations issues du Tableau 2 : l'échantillon de travail ne respect.e
pas pleinement. l'objectif de représentativité, en surfaces, d.. Q tqpea
morpholoqiques.
L~
tableaux :3 et. 4, ainsi que les hist.ogrammes par strate des surfaces de district
pour l'échantillon et. pour la base de sondage (non présenta dans ceUe annexe).
renseiqnent de façon intéressante sur la nature des "distorsions" entre.échantillon
et base do U(,lUU(,lgC.
-164Tableau 3 - Superficies des districts de recensement selon les strates morphologiques
(ensemble des districts de la base de sondaqe)
rninim. " maxim.
(m2)
(m2)
Strate
moyenne Ecart type Coef .de
(m2)
vari. ~
1. Centre ville dense
90
75573
6104
6764.69
110
2. Quartiers industriels
303
309038
~7
4~76.46
144
3. Grands ensembles
d'habitaüon
4. Petits immeubles
d'habit.aüon
:5. Pavillonnaire
4:58
2Q2204
331Q3
42:33025
126
1~
334elS
34161
:52976.42
1:5:5
~
382e2Q
16084
2867920
173
6. Pérl-urbc11n peu dense
12~
:se822l
~
83243.18
110
7. Reliquat marpho1oqiqu.
747
1132US
14308
1~1.31
lOQ
8. Dense; grands batim.nts
élevu
9.nonbdU
341
70370
~
132:56.14'
140
728
089231
11~
1;59161.::59
110
TOTAL
37
68Q231
21255
41681.56
Ige
Tableau 4 - Superficies du districts de recensement selon les strates morpho1ogiquas
(80 districts de l'échantillon)
Strate
minim.
(m2)
mCl%im.
(m2)
moyenne Ecart type CoeI.de
(m2)
vari. :le
1. Centre ville denae
4Q3
72418
11140
16306.06
146
2. Quartiers induatriela
678
l0302S
77872
75847.53
Q7
3. Grands ensembl..
d'habitation
4. Peüts immeub1u
d'habUation
5. Pavillonnaire
3451
7e3e6
25070
22570,87
QO
7057
41487
22021
14248.67
63
807
163183
10187
34101.05
178
6. Péri-urbain peu dense
38414
130851
80032
50618.50
57
2757
10351
6368
3550.80
56
1ees"
14740
8208
6540.50
ao
64021
147180
106050
41120.50
30
4~
lOJ1~
25134
40003.44
159
7.
~eliquQt.
morphologique
8. Dense: grands boüment.
élevés
O. non bâti
TOTAL
1
.
-165Considérons tout d'abord le tableau 3. qui caractérise les districts de la base de
sondage. Tro1s observat1cnB se dégagent à la lecture de ce tableau:
- la surface moqenne des dislricts est. très variable selon les
strates. Le centre ville dense est caractérisé par une taille moyenne des districts
très faible (8104 m2) ; par ordre de ta1lle cro1ssante. on trouve ensuite le
pavillonnaire et la strate 7 (environ 15000 m2), puis. les quartiers indU3triels. les
grands ensembles et les petits immeubles d'habitation (environ 33000 m2), et enfin
les zones peu· ou non bdties (75000 et 120000 m2).
- les mC1%ima observés dans chacune des strates peuvent atteindre 10 fois la
taille moyenne de la strate. Ce résultat évoque déjà l"hét.ér09énéU.é important.
des surfaces des districts dans chaque strate morphologique. confirmée
par l'examen des écarts-types et des coefficients de variation. Toutefois. on note que
le3 coefficient3 de variation de la variable "surface de district· dans les 9 strates sont.
tous inférieurs à. celui de l'ensemble de la base de sondage (Iœ ~). ce qui montre la
pertinence de la stratification morpholoqique pour le critère taille du district.
- le degré d·hétérogénéité dftll aurlacftll de district. par strclt.e eat
très variable. On peut distinguer deux groupes de strates. Un premier groupe de
strates aux districts de taille plus homogène rassemble le centre ville dense. le
pért-urba1n peu dense. le non baU et la strate 7 (cdv d'enV1ron 110 ,;);un deu%1ème
groupe rassemble les autres strates (2, 4.5.3). où l'hétérogénéité est plus forte (cciv de
l'ordre de 150 ~). La strate:5 se trouve en situat.ion intermédiaire (cdv=128 .).
Ces premières observations sur la surface des districts soulignent l'intérêt de la
stratification morphologique, maie mettent a\U!si en évidence la difficulté à établir.
avec le plan de sondage choisi içi. un échanüllon respec~antla répartition par strate
de la base de sondaqe. du [Olt de l'hétérogénéIté des suri~..:es des districts mSEE dans
chacune des strates.
C'est cette hétérogénéité qui e%plique que les districts composant l'échantillon de
travOll n'ont pas exactement les mêmes caractéristiques statistiques que la base de
sondage. La comparaison des Tableaux ::5 (caractéristiques dans la base de sondage) et
4 (caractéristiques dans l'échantillon de travail) montre que:
- les districts des strates 1 et 2 ont une surface moyenne deux fois plus élevée
dans l'échantillon que dans la base de sondaqe : dans les deux cas. l'échantillon
comprend plusieurs des plus grands districts de la strate.
-par contre. la strate 7 ainsi' que la strate 4 ont dans l'échantillon une
superficie moyenne des districts neUement. inférieure que dans la base de
sondage.
- pour les quatre autres strates (~. O. ~,g). on n'observe pas de différence
majeure entre l'échantillon et la .base de sondag'e.
Ce n'est donc pas dans les strates où le coefficient de variation des surfaces des
districts est le plus élevé que l'on observe les éc<lrts les plus importants entre la
moyenne des 8UI'faC'ee de districts dan" la base de sondag'e et dans l'échantillon. 11
s'agit içi d'une observation propre à-l'échantillon de travail. qui n'est qu'un exemple
d'échantillon parmi de nombreux autres possibles. Ce résultat est en contradiction
avec la règle générale de la théorie des sondages. qui veut que la fraction de sondage
-166soit d'au~ant plus élevée que le caractère à mesurer a une variance importante.
Quoiqu'il ~n soit des ~ qu~ nous v~nons de commenter, ~t mim~ si l'objectif
"idéal" de respect de la strlcte répartition (en termes de surface) entre strates n'est.
pas tc,talement atteint. l'échantillon de travail permet de disposer d'un ensemble de
districts représentant en. nombre sulfisant les 9 types de morpholog1e identifiés sur
la zon~ d'étude de ma:-selUe. Il remplit donc les conditioM suffisantes pour 1..
utilisations qui lui sont. Ci.d.. : mise au point. de méthod. d'interprétation d'image
satellite et étùde des relauons bâti/population.
Enfin, ét.ant donné l'uWisation qui est faite de l'échanüllon de travail. il importe de
considérer éqalement sa reprtistmtai.J ~'itg sur 111 plan dgmogrophiqufI. Au taux taux où
s'est fait le tiroqe de cet échantillon, l'échantillon obtenu fournit des estimations
beaucoup plus préc1ses que ne le !mssent prévoir les intervalles de confiance èl 90 ~ :
en effet, l'estimC1üon de la d~Mité ne s'écarte q,ue de 21.4 '1 de la vraie valeur. tC1ndis
que le total de populC1Üon est obtenu, QVec cet échantillon, èl 0.073 'C près (estimaüon.8
stratifiées). On a donc eu bec1ucoup de chance lors du tiraqe, en particulier du point de
vue de l'estimation du total de population sans doubles comptes.
-167Annez.11
maunE mORPHOLOGIE URBAInE (mARS'ElLLE. 9-14 JUIn 1988) ;
COLLECTE ET EXPLOITAnon DES DOIlllEES
AJain mICHE/. el h'anço/Stl J)UR.EA Cf. f10VrlmJJrfl J 9!J(J
L'objectif de la mission réalisée ci marseille du 9 au 14 Juin 1986 (O. BARBARY. F.
DUREAU. A. mICHEL. B. LORne) étaU de collecter des informations précises sur
l'occupation du sol au sein des 80 districb InsEE de recensement. constituant
l'échantillon de travail du programme sur "L'utilisation de la télédéteètion pour
l'observation des populations urbaines". C'est sur cet échantillon. représentatif des
types de morphologie urbaine présents ci maraeme. que sont rnises au point 188
méthodes d'interprétation d'image satellite et que sont étudiées les relations
bâti/population.
1 . pDEPAJlAnOn DE LA COLLECTE DE
POnnm
Préalablement ci la mission ci maraeme. d1!!érents travauz préparatoires orlt été
effect.ués :
- Tirgge de l'échgntillon de traygil
Il s'agit d'un tirage systématique stratifié. ci un seul degré. sur la base des 3461 l10ta
mSEZ composant la zone d'étude sur marseme. Le critère de stratification est le type
de morphologie urbaine, déterminé d'après des t.ro.vaux d'analyse des données (voir
rapport intermédiaire ATP pp. 16 ci 79). Après partition du fichier des 3461 îlots InsEE
en 9 sous-fichiers selon le type morpholoqlque (6 types de bâti et un type de non bâti).
les îlots ont été classée selon leur identifiant InsEE, afin d'avoir une dispersion
géographique de l'échantillon sur toute la zone d'étude; on a ensuite procédé au
tiraqe des nota de l'échantillon de chaque type morpholoqique. de façon systématique
(VOir dèsaiption précise de la procédure d'échantillonnage en annexe 10) .
- Acqyisition de photogrgphies gériennes à très grande échelle
La quasi-totalité de l'échantillon est couverte par des photographies aerlennes
couleurs naturelles datant de 1979. aul/8000. Seuls 11 îlOUl situés à l'extrême nord de
la zone d'étude et un îlot. situé tout à (ait au sud ne sont pas couverts par cétte
mission aérienne. Dans ce cas, nous avons du recourir auz photographies
Panchromatique noir et blanc. au l/l~.de 1961.
Pouvoir disposer de ces documents photographiques à très grande échelle constitue
un at.out très important en milieu urbain: comme nous l'a confirmé cet.t~ mission à
marseille. ces photographies aériennes sont un outil indispensable de
-16 8i (éc hel le voi sin e de lIlOOO)
Exemple ce pla n ICOREm agr and
-169"'lérité-~.errain" en
milieu urooin, où il est souvent très délicat d'accéder aussi bien
aux toitures. qu'aux centres des pâtés de maisons.
nous avons donc utilisé les couvertures aériennes comme base du recueil de
l'information sur l'occupation du sol. la mission ayant comme principal objectif
l'actualisation des données observées sur photographies à 1<:1 date d'enregistrement
de l'image satellite (Pévrier 19(3).
- Elaboration des documenta d'enquête.
Trois types de travaux ont été réalisés préalablement ci l'enquête proprement dite sur
le terrain:
- Agrandissement des fonds de plan ICOREIIi à des échelles voisines du 1/1000.
afin de pouvoir y reporter les observations faites à ffiarseille.
- Tracé du contour des ilôts de l'échantillon sur les photographies aériennes au
118000 et 1115000
- Conception et réalisation des fiches de relevé sur le terrain: outre une fiche
(Piche 1 ci-jointe) destinée au repéroge des photographies prises au sol (ou depuis des
bâtiments). trois types de fiches ont été mises au point afin de décrire chacun des
îlots de l'échantillon: l'une (Fiche 2) concerne les éléments bâtis. l'autre (Fiche 3) les
éléments non bâ.tis. Au cas où des modifications importantes sont intervenues depuis
la date des photographi()s aériennes, une troisième fiche (Fiche 4) permet de les
décrire en clair et à l'clide de croquis.
Ces trois types de liches décrivant les îlols ont été testées sur quelques îlots de Bondy
avant lew' mise en Lorme dèfinitive, afin de vérifier leur caractère opérationnel.
2. REALISATIOn DE LA COllECTE DE DOnnEES
La collecte a été réalisée en deux équipes de deux personnes. pendant une période de
quatre jours. Dans l'ensemble. les fiches de relevé ont pu être renseignées sana
problèmes particuliers, avec mesure des hauteurs au dendromètre. et des
dimensions au sol au décamètre.
Signalons toutefois les difficultés particulières posées par la rubrique "Date de
réfection des toitures" : il est souvent <;1élioot d'obtenir une réponse précise et fiable à
cette question, pourtant d'une grande importance pour la télédétection. D'autre part,
notons l'inadéquation de la question sur la "présence de végétation sur les balco~"
au cas de ffiarseille, cette dernière étant quasi-inexistante sur les balcons
marseillais.
Les principaux enseignements méthodologiques à tirer de cette expérience de collecte
sont les suivants :
- confirmation de l'apport des photographies aériennes à grande échelle
rl'e l
=
MARSEILLE - CONTROLE TERRAIN JUIN 1966
-170-
néro INSEE:
! Photo 1/8000 :
DESCRIPTfOt~
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Dote dG réf ec t i on du toit
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MARSEILLE - CONTROLE TERRAIN JUIN 1906
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ra INSEE : S~ ~ Ro -i
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1 Photo
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1/8000 :
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DESCRIPTION DU NON BI
#ro deleJement ou gro~p8 dëli!JJ78nts .1p~l..a~
':?spondant al! repére porte. sur le plon
Ir un croquis spe.ciiique
-1 'Y
Pente du sol .
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Présence de murs
Cenal
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NARSE1LLE - CONTROLE TERRA 1N JU 1N
•
~Juméro JN5EE
::
~';#"4JJ,",,~
"
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19B6~
-173-
-
OBSERVATIONS COMPLEt1Ef;JTAIRES
Renseignements cO/17p/émentaires stlr les madifications intervenllesdppilis i·
pIJotogroplJies oên"ennes (~/"in /979). ailprécisions sur desc.riplion faite dilY
llôti Bt nan hoti
-174-
(1/8000) en millE".l
urbain. qui fournisse une inIormation très riche. tout
particulièrement lcrsque l'on recherche des "vérités-terrain· pour l'interprétation
d'image satellite. nou.s avons en effet pu constater au cours de l'enquête la difficulté
d'accéder aux tOlt1.Z'e5 ainsi qu'à l'intérieur de certains îlots très denses. Compte
tenu de la résolut:.on spatiale et spectrale du capteur TnemaUc ffiapper, nous
pouvons considér-er que cette information constitue un apport totalement exogène à
l'image satellite.
- les changements d'affectation du sol depuis la date des photographies
aériennes dem~nt peu nombreux. En eIIet. les 3/4 des îlots n'ont connu
absolument aucun c..: "angement depuis 1978 (date de la mission aéreinne au 1/8000) ;
envtron 15 ~ ont COr'-""l.U un changement entre la date des photographies aériennes et
l'image satellite (Février 1983). et environ 10 ~ entre l'enregistrement de l'image
satellite et la date cie notre vérification sur le terrain (Juin 1986). C'est ce dernier cas
qui est le moins f<IYorable. puisqu'on ne dispose alors pas d'observation directe. au
sol. de la situation crù. moment de l'enregistrement. de l'image Thematic ffiapper.
3. EXPLOITATIOn DES
DOnnEES COUECTEES
Comme nous l'avo!'.3 signalé au début de cette annexe. enquête sur le terrain at
analyse des photographies aériennes à grande échelle constituent deux sources
d'informations complémentaires pour établir une connaissance précise de
l'occupation du sol sur les îlots de l'échantilon à la date de l'enregistrement de
l'image Thematic rnapper ; elles ont donc été exploitées conjointement. selon les
principes décr1ts dQlS ce chapitre.
3.1. Superposition d"images générées ;par nGEJl
Un report sur les photographies aériennes du contour de chacun des sous-îlots
délimité sur la carte générée par TIGER issue du croisement -îlots de
l"échanUllon de travail- avec le descripteur DEIlSITE DU BAn a permis de
définir les limites des 93 individus constituant cet échantillon.
Ce report n'a pas été automatique: en effet. même si la superposition de 2 images est
de très bonne qucil1té (moins d'un demi-piXel de décalage entre l'image Tm et une
carte deréférenoe). ponctuellement il peut. apparaitre un léger décalage ayant pour
conséquence la génération d'un sous-îlot sans raison d'être. Par ailleurs. cette
opération nous a dc:'1né l'occasion de vérifier à un niveau pllm fin la pertin,,?ce du
découpage morpr.ologlque. Vus à l'échelle 1/8000. C8rtairul découpages d'îlots opérés
à l'échelle du 1123 OC~ ne se justifient plus.
En conséquence. su:r' la base des 8Oîlots tirés, 110 8ous-îlots ont été généré8 par
croisement avec le descripteur DEnSITE DU BAn. et 93 individus ont été finalement
retenus résultants de la fusion de quelques ·sous-îlots factices'.
-175-
3.2. La fiche de oaiaie (Piche 5) . La méthode de calcul. Lea mesures.
La mise au point de la fiche de saisie est le fruit de la concertation des différenut.
membres de l'équipe, le travail de codification étant réalisé par A. mICHEL.
Les différents descripteurs analytiques retenus pour caractériser la morphologie du
tissu urbain doivent pouvoir être déduits d" différent" mesures présentent danAiJ
cette fiche. Par ailleurs, le calcul de lCl densité du bâti dans les sous-îlots d09
l'échantillon sera utilisé pour étudier les relations bâti 1 population. De ce fait un
passage entre différents fichiers de données devait être aménagé au moyen
d'identifiants adaptés.
Cette fiche. une pour chaque individu de l'échantillon. est présentée à la paqe
suivante.
Elle se compose de:5 parties principales:
- A) les identifiantB et les descripteurs
- B) le!! mesure!! à l'intéri~ de l'îlot.
- C) les mesures à l'intérieur d'une bande de 16 mètres entourant l'îlot.
Les différents mesures effectuéee et reportées sur cos fiches ont été co.lculêee comm~
suit.
En ce qui concerne les variables quantitatives, noua avons superposé un plastique
transparent carroyé et millimétré sur les photographies aériennes. Les différents
modes d'occupution du sol présents à l'intérieur du sous-îlot, répertoriés dans une
nomenclature pré-définie (voir paraqraphe!! suivants), ont été mesurés en
milllmèlr9s carrés puis ventilés dans le poste approprié.
Les variables qualitatives ont été estimées par compara1son à un référentiel préétabli et aflectéee ~ la modalité la plus proche.
Les fiches remplies lors de l'enquête sur le terrain venaient compléter l'information
apportée par les photographies aériennes. afin de tenir compte des éventuels
changements d'affectation du sol et de préciser la nature des différents éléments
bâtis ou non.
Al Les identifiants
Chaque sous-îlot est repéré par son n. InsEE (alphanumérique) et un n. de SOUSILOr (numérique) qui permel de l'identifier, un certain nombre de logiciels de calcul
statistique n'acceptant pas les identifianls alphanumériques. Sa zone
morpholoqique d'appartenance est indiquée ainsi que sa modalité de référence
pour chacun des descripteuns retenU3.
La connaissance de ces indicateurs permet un regroupement immédiat des sous1lols homogènes pour un descripteur donné et fac1l1te donc une quantification et une
analyse statistique des modalités.
Dans une optique plus pragmatique. nous avons réservé un emplacement pour g
noter le n- de la photographie aérienne couvrant l'îlot. ainsi que le n- de la
cartelCOIlEIIl à laquelle éventuellement se report.er.
COPlfICAIlQD JIlbUuEU.LE
n·
oto. aérienne
l1.l1..llli
attribut Tigre
2
8
8
n·
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carte ICOREffi
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25
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.u-fr.lce TIGER rn2(rnodule surface) : I ~ Surface STADEA (rn2)
ilot(m~~~rn21~ Bande I ~ rn21--LJl.iilll
~ TI :
15m{mm2)
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Inc
Brique
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Blanc
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I--U-LLU
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I--U-LLU
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I---LL.LLLW
I-LL.L.LJ.J
tre
UCUJJe .::l~ peu JJanJ.b.
I~
Autre
W
1E-minÉol?s
I~
I.--LU.-LU
Gris
I--LLLU-J
I--LLLU-J
ir
Total (mm2) I ~
Chl?min;"~s
L~
tA ucune .::.l. peu JJomb. =Z Ws JJ(U7J.b. d.:J)
=2. très narn.b. .::~)
.u't.'?ur du bâti
c &t Rdc+l
Rda el:. Ildc+l
c+2 à Rdc+4 inclus
c+5 à Rdc+7 inclus
c+8 et plus
Rdc+2 à Rdc+4 inclus
Rdc+5 à Rdc+7 Inclus
Rdc+8 et plus
Hautl?ur dp. bât.t
IlTES
(sans ~n te (7. 1]/.5"1,E/TV2.
..te du toit
llE'/SrY' 3;
").t.e du sol
lA ucuneJ, Fai.b/e2. FarleJJ
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1.--L.l.JJ.2.1
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I-LLLLL
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I-LLLLL
(sans pente 0..11/,5"1Pl
1lE/STjr flIV/SEeJ)
.:r.
Total (rnrn2) I ~
I---L.LLLLJ
V6gôtaUon
I--Ll-L.U-J
Voirio
'
1--LJfJ.
U-LJ.
Bitume
Herbe
Bitume
3
I~ &3ton LLU-I Arbres I---L.LLLLJ Béton
nue clai.l~ G:-avierl.-l..J.1l1J Toa.nue cl.l~ Gravierl~
:1ue Con.l~ Pavés I--l-U.-J Te.nue fo.l---L.LLLLJ Pavés 1--lJ.-l.
I--U-LLU Autre l.--L.J---Ll Autre I ~ Autre I~
iluros
tClIne
'î
=/. peu nomb. =2. très nomb.=JJ
~
Voi1.ure3
~ UCUJJe =/. ~u nomb. =2. tris nOnJ.b. .::.;)J
LonQUeur de l'élélnent b6h majoritairo (mm)
Largeur d"" l'&lé-ment bà.tl
ma.101~ltalre (mnl)
11:..
-177-
B) Les indicateurs à l'int.érieur des sous-Îlots
Ces indicateurs. essentiellement des mesures (nombre de mm2 constatés).
dislribuent en deux parties :
S4
• Le baU. Il est caractérisé par;5 indicateurs :
- la couleur dominante du toit en 6 postes (brique. marron foncé. blanc. gris.
noir et autre couleur)
-la struClJr'e des éléments constitutifs du toit (plat, type tuile canal. type tuilE
mÉlcanique. type tôle ondulée, autre tyPe)
- la hauteur du bâti répartie en quatre postes (ROC à ROC + 1. de ROC + Z à ROC of
4, de ROC + 5 à ROC + 7, ROC + 8 et plus).
En outre sont estimés la présence de cheminées. la présence réqulière de voitures. et
des indications sur la pente du toit (en 5 modalités de direction majoritaire) et du sol
(en 3 modalités d'intensité de pente)
La somme des mm2 faite à l'intérieur de chacun de ces 3 indicateurs est égale à la
surface qu'occupent ln élémenb bâüs de l'îlot.
• Le non bâU. Il est ventilé en Z postes :
- végétaüon (herbe. arbres, t.erre nue claire. t.erre nue foncée, autre)
- voirie (bitume. béton. qravier. pavé. autre)
La somme des rubriques de ces 2 postes est égale à la surface du non bâti.
La somme du bciti et du non bciti est éqale à la surface totale de l'îlot.
cl les mesures à l'intérieur d'une bande rie 16 mètres entourant l'îlot
Il nous a semblé qu'il était nécessaire. concernant un individu spatialisé. de
tenir compte d'une bordure lorsque l'on met en relation une statistique
radiométrique avec une staüstique produit.e par une vérité terrain. CeUe maI'ge qui
représente ici 16 mètres, soit légérement plua de la moitié d'un pixel Tm, se justifie
car il est. peu probable que le découpage de l'image nn en pixels respecte celui décidé
par l'InsEE !
Les düférents postes ventilant ces mesures sont identiques à ceux décrits
précédemment. nous noterons qu'une partie importante des surfaces relevées
concernent la voirie et son environnement (arbres en particulier).
nous avons également réservé un emplacement pour indiquer quelles sont les
dimensions (largeur. longueur) du baUment majoritaire de l'îlot.
Les nomenclatures utilisées pour la. codiIication ont fait l'objet d'un soin tout
particulier. Elles résultent des constatations consignées sur le terT'Oin quant à la
fréquence d'apparition des différentes couleurs des matériaux. des différentes
structures des matériaux ainsi que des dilférents seUils pertinents de hauteur des
baliments.
.
L'importance de la relation entre le non bdti et la localisation de l'îlot n'est pas non
plus absente de notre réflexion. Un espace de verdure en centre ville et son
homologue en périphérie n'ont pas la même signification lorsque l'on s'.intéresse au
mode d'occupation du sol et à la composition socio-pro!essiOnnelle des habitants qui
-178-
y résident..
Pendant. l'élaborauon de ces nomenclat.ures, nous avons également. t.enu compt.e de
la possibilit.é de les utlliser pour servir de clefs d'int.erpNitt.ation lors de l'analyse
vIsuelle de l'image 8-atellit.e.
3.3. Complémentarité des données recueillies sur le terrain et. des
photographies amennes
L'int.erprét.ation des phot.oqraphies aériennes pose un cert.ain nombre de points
délicats. Tout. d'abord, si la distinction entre bâti et. non bâti est. relativement. facile à
discerner dans les quartiers pavillonnaires, elle l'est beaucoup moins dans le centre
ville où il est. ardu de séparer les cours int.érieures des immeubles bas. En régIe
générale, les espaoee ciment.és non construits ne t.r<1nchent. pas sur les t.oits en
t.errasse des immeo..1bles principalement recouverts de graviers blancs. Seule l'ombre
permet. parfois de l~ l'ambiguït.é.
D'autres éléments enL"'etiennent.le doute. Par uemple les serres qui ne se détachent.
pas toujours du milieu sur lequel elles sont élêvées, ou bien les allées couvertes d'une
toit.ure de bét.on que l'on ne distingue pas t.oujours de façon nette.
Les photographies priSes sur le terrain se sont révélées précieuses pour discriminer
les différents t.ypes de non bâti dont. la reconnaissance n'est. pas t.oujours évident.e,
en particulier lorsque l'on se penche sur une photographie aérienne noir et blanc.à
une échelle du l/8(X."O ou 1115000. Une confusion est. souvent. fait.e entre les espaces
pavés et. les espaces blt.umÉls d'une part. et. entr~ les espaces recouverts de bét.on et.
ceux recouverts de g:!'aViers. Les phot.ographies prises lors de l'enquêt.e sur le t.errain
sont. alors indispe~leepour décider de l'affect.ation des mm2litig'ieuz.
-179Anne][e 12
LES InDICATWRS DEmOGRAPHIQUES InTEGRES DAns LA BASE DY. DO~
SUR IDARSEILLE: DEFInITIOns ET VARIATIOns SELon LES TYPES
mORPHOLOGIQUES
Jrançoise [)(/IU'A {/ et Olivier.&4RBAll1'; 1JkembreJ986
Les données démographiques utilisées sur maraeille dans le cadre du programme
sur "L'utilisation de la télédétection pour l'observation des populations .urbaines·
sont. issues du Recenaement. Général de la Population, réalisé par l'InsEE en mans
1982.
Avant d'aborder l'exploitation de ces données pour l'axe de recherche ·sondages
spatiaux en demographie· (annexes 13 à 18) ,il importe de rappeler les définitions
utilisées par l'InsEE pour cette opération de collecte: ce sera l'objet de la première
partie de cette anne%~.
Dans un deuxième temps, nous nous intéresserons aux quelques indicateurs
socio-démographiques intégrés dans la base de données sur marseille, à laurs
variations selon les strat.es morphologiques.
1 . DE.P1IUTlOns UTIUSEES PAR L"II1SEE
1.1. Les différentes catégories de populgÜon
L'InsEE distingue quatre gatégories de population, 3elon ·le t.yPe :.d logement et le
mode de vie, centré sur la famille ou organisé de façon communautall'9· Cl) :
- La populaÜon des ménages ordinaires : ·Un ménage ordinaire est
constitué de l'ensemble des occupants d'une unité d'habitation privé (local séparé et
indépendant) occupée comme résidence principale.·
- La population "Hors ménage ordinaire·. qui comprend:
- La population des ménages collectifs: ·Un ménage collectif est un
groupement de ~sonnes vivant en communauté. logeant dans certains
établissements en chambres individuelles ou collectives et. prenant. souvent. leur
repas en commun.' Le tableau précise les g catégories de personnes constituant
les ménages collectifs.
- La population comptée à part : ceUe catégorie est composée de 6
types de population, répert.oriés dans le tableau .
- La population des habit.a.tiolUl m.obil_ : il s'agit. ·des personnes
itin·
.tes logeant en caravane ou roulotte'.
(1) Toules
les citations entre guillemets du chapitre 1. 1 sonl de l'InsEE
(Recensement général de la population de 1982. Guide d'utilisation).
---
--"
Popul<Jl1on don tn6na(j;';IJ ocdinoir'llJ
vlvor,l ulfeclivuu,"nl Ci 1·,uI' r':'Dld..nc&
jJ&raonli.:.l1ti dar•.::! la COlllt,IUliû A
Populal1on
do~
hahlialionn
dûn::! 10 cc,rr.muno
il", lrouvOIenlle -l marli 10(2)
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P"pulaUon dou mono9'HI coUocUlu
do lu C01ÜlilUJHI A
1) In(lrmltira. p"cilonn,,1 d& BGrvice d'un
.'.1 . .t.) .............. J.ll,'h'l'd •.II<,/·
2) Pr "(,,,muUI :1. :1l1rv •• lll<1I.l:J. p"r :Jolln.,1
du liurVH... d'un .;lllblil;l]uJ{,t,nL puLllc ou
fJr IV':' aVLC Inlt>rnal
3) P..r3ur.n..1 dû u"rVIC& d'un hol..1
4) m"mbr&l:l d'url& communaulG rélllgl&uae
5) molad..!! ou ponslonrHlir&3 d'un &Lobllsstlmtml d& sOlna ou d .. convole3cence
6) EludlOnls log':'!] on Cll& unlv&qllloire
ou foy",r d',:,ludlùnla
7) Trovalll..urs logÉ.s dons un foy..r
c) Vitilliards vivanl dan3 un.. malaon de
rulrait.. ou un hospice
(1) Autr&s caa
Population compléo à purl do lu commune
1j Iflllllolr..3 d .. l'arl'{l':''' d& l ..rrü. de l'air
ou (I.. la morlr.& l(,g63 dont! d",s cOllernemenls.
core. TJfI c..u O!l!llJfllli.o
2) ElavtllIlnltlrntJ:l (lyc':'".::!. coll~\Joa. écoles
r.c'r1'f.cllbS. grandbs i.col..s olc)
3) Pur:loll/'u;jj un lrallaUltinl dons un Ilonalûrlum,
ur. pl"€.v(,r.lorlurn. ou ur. a';'r1urn
-i) f-'ur~or.n..a 10g':'&B Bur un char.llùr turcaT"'ralre
Population complée à parl do la commune B
Ayanl une r6111dence püraonnelle
c1nf'lI ln .on·.rl,lInù fl cl .. l'c.1 oh.
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f'rnf1c& mÉ.Lropolilolnü
S<:ms r~sld ..nc.. personnelle en
france millropol1lalne
1) ffil1lLOIrfls de l'ormoiü da tarre, de 1'011'
"u du 10 11l<llï 1lU lu'.),'.:J dUII:J du::! (;01101 nun....nla.
carn ('li vU u,.,.III"III(,:)
2) Elévu:llnlùrnù3 lIyc6ud, co1l6gtill . .kolea
normal..s. grandes olcc.iu9 btc)
3) Per:lonnes en traltemenl dana un sanalorlum.
un prév..nlorlurn. ou un o.i.l'lum
4) Ptll'aOnn6s logéea sur un chantlel' lemporalre
5) P&rsonnea en trallemenl dana un hÔplla.l
psychiatrique
e) Détenus dans des élabllssements pJnltentloires. mineurs conllÉoS à un ~labllssem..nt
d'éducaUon aurve1llée, peraonnes recuellll&S
r-+ POPUJ.ATlon mUniCIPALE
do la communo A
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Ayant \lne rt'.sldence pt'.tJ'sonnello
dons la cümmun.. A do l'É.lab.
AYcJnlllne nfl9ldonc& p..rsonn&U"
"IUn3 un& outr& commune B de
F.a.,c& mi.tropùlllalnB
Sans résldance p..rsonnlill& lin ~
l'l'once ml.tropolllai ne
...
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+P opulaUon municipale de la commune A
o:p OPULATIOn TOTALE de la commune A
-------------------------------------------------
5) P&J"Bunn6B on lr'oll..m&nl dona un hÔjJllal
f"I'!IChlolnqua
c) D....I&nLl:l dans d&l:l l.lalJlllw",m&nl::! fJenllùnbOlr..", rnln..u.-·s COJ".(I(,S a un ':'labll">J&rf.unl
d"àducallon liurvuI1l~6. f'&1 sullllttS c6cubllllùs
dons ur. c ..nlr .. d'h.i.t.o:.rg"'lo ..nl ou d'accu"l!.
POIlULATlOn IJAIW DOUBLES corn PTES do la communo A 0: Population lolale
do Jo communo A - Populalton comptée ~ purl dOll calégorieu 1 ~ i qui
n'ont pOli l(lur réuJdoncct peraon noUe dana la commune
.....1
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1
-181-
A partir de ces catégories de population, l'InsEE calcule la population des communes
salon trois défini tions :
.
- population munici pale
- population totale (ou légale)
- population totale sans doubles comptes.
Dans le tableau ci-contre, sont indiqués les modes de calcul de ces trois tyPes de
population.
1.2. Les caractéristiques individuelles
nous ne rappelerons içi que les définitions des caractéristiques individuelles que
nous a'lons retenues pour l'intégration dans le système d'information
géographique TIGRE (voir liste des indicateurs démographiques intégrés dans la
base marseille dan:! le tableau 2 de l'annexe 8).
~
Dans les statistiques du recensement de 1982. "l'age indiqué est l'age atteint au
cours de l'année 1982 (différence entre 1982 et l'année de naissance) qui est
également l'âge en années révolues au 31 Décembre lQ82".(1)
C'est à diI'3 que les personnes classées '10 ans' au recensement de 1982 avaient en
fait entre 9 ans 2 mois ~t 10 ans 2 mois. à la date de référence du recensement. soit
le 4 mars 1982.
nationalité
La population est répartht en "Prançais de naissance". "Français par acquisition"
(classés selon leur nationalité antérieure). et 'Etrangers' (clcussés selon leur
nationalité).
Parmi les étrangers présents en France au moment du recensement de 1982. n'ont
été recensés que "ceux qui ont leur résidence permanente en France et ceux qui y
travaillent ou étudient (ainsi. le cas échéant. que leur famille)". y compris "le
personnel étranger (administratif. technique ou de service) des ambassades
résidant de faÇOn permanente en France'.
n'ont pas été recensés les "travailleurs saisonniers et les travailleurs frontaliers"
ainsique "les étrangers membres du corps diplomatique".
Type d'gctiyité
Toutes les personnes recensées en 1982 atteignant leur quinzième annivers<1ire
l'année du recensement sont classées selon le type d'activité. c'est à dire dans une
des rubriques suivantes :
0) Toutes les citations entre guillemets des chapitres 1.2 et 1.3 sont de l'InsEE
(Recensement général de la population de 1982. France métropolitaine).
-182- ACTIFS : "La' population active comprend la population active ayant un
emploi et les chômeurs· .
- InACTIFS: cette catégorie l'e9I'Oupe :
les anciens actifs (retraités n'ayant pas d'emploi et n'en
cherchant pas
- les étudiants ou élèves (sans activité professionnelle)
. -les miUta1res du contingent
- les autres inactifs
-
Dans le cadre du recensement .la catégorie "çhômeurs" , qui ,comme nous venons de
le voir font parUe des "actifs", regroupe les personnes qut :
-ne sont pas étudiants ou stagiaires rémunérée
et - n'ont pas répondu Qu% questions 12 à 15 relatives à la profession
exercée actuellement (voir bulletin individuel du recensement ci-joint)
et - ont répondu à la question 16<1 "être chômeur, ou mère de Camille, ou
retraité" (ou pas de réponse) et à la question 16b "rechercher
actuellement un travail" .
Une personne sans travail n'en recherchant pas est classée "inactive"..
Un étudiant ou élève recherchant un travail est. classé "étudiant ou élève".
Par contre, un retraité recherchant un travail est classé"chômeur" .
1. 3. Immeubles et logement.
Est considéré comme immeuble:
- " toute construction habitée au moment du recensement, quelle que soit
sa nature, les matériaU% utilisés, y compris les immeubles vétustes, les habitations
de fortune, et les immeubles en cours de construction partiellement habités;
- toute construction à usage d'habitation, même sans occupant à l'époque
du recensement., à l'uC8ption des immeubles en démolition ou devenus totalement
inhabitables par vétusteté ;
- tout ensemble de bâtiments administratifs, industriels ou commerciaux,
même inhabités."
On appelle" Logement ", tout local qui satisfait aux trois conditions suivantes:
- "séparé, c'est à dire complètement fermé par des murs et cloisons sâns
comunication avec un autre local, si ce n'est sur les parties communes de
l'immeuble"
- "indépendant, c'est à dire qu'il doit posséder une entrée indépendante où
l'on a directement accès sur l'extérieur ou sur les parties communes de l'immeuble
sans avoir à traverser un autre local"
- "utilisé pour l'habitation, en tenant compte de sa destination actuelle et
-183non de sa destination primitive".
L'InsEE distingue plusieurs catégories de logements :
- les résidences principales: "logements occupés dde façon permanent.e et. à titre
principal par un ménage"
- les logements vacants: "logements sans occupants"
- les résidences secoondaires : logements "soit. utilisés par le propriét.aire, sa
famille ou ses amis, soit. loués à des particuliers, pour
des séjours t.emporaires, en général pendant les
vacances, tins de semaine...et.c·
2. STRATIPlCATIOn mORPHOLOGIQUE ET CARACTERISTIQUES SOCleDEmOGRAP~'HaUESDE LA POPULATIon mARSEILLAISE
Le Tableau 1 fournit les moyennes arit.hmétiques des indicateurs de structure
démographique mtégrés dans la base de données gérée par le système TIGRE sur les
district.s do recensement. (à ne pas conlondre avec la moyenne du CQI'Qct.ère dans
chaque strat.e) : il confirme l'int.érêt. de la stralification en tyPes morphologiques
pour l'appréh9nsl0n des structures de population à maraeille.
. L'immigratiÇ>n étrangàre
La ville de marseille est bien connue pour SQ torle proportion d'étrangers ; la
division de l'agglomération en types morphologiques montre de très fortes
diifÉtrence5 dans la répartit.ion des étrangers dans la ville. Le phénomène de
concentration de la population étrangère dans le centre ville dense et. les quartiers
industriels du nord de la ville ressort clairement de l'examen des deux premières
lignes du tableau 1 : le pourcentage d'étrangers (hommes et Cemmes confondus)
oppose le centre ville dense (12 '1) et. les quartiers industriels (9 '1) au rest.e de la
ville, où il est. part.out inférieur à 6 'C. Les t.aux d'étrangers les plus faibles (entre 3 et.
4.5 ~) se rencontrent dans les strates "petits immeubles" et "pavillonnaire·.
. Le chômage
Pour le taux de chômeurs parmi les hommes de plus de 19 ans,les différences entre
moyennes par strate morpholoqique et moyenne générale sur la zone d'étude sont
beaucoup moins importantes que précédemment: pour une moyenne généralé de
7.55 ~. les vak·urs par strat.e s'échelonnent. entre 5.31 et. 9,67 ~. La répartition des
chômeurs à margeille semble beaucoup plus homogène que celle des étrangers. La
faible sensibilité de cet indicateur de chômage aux types de morpholoqie urbaine
pourrait s'expliquer par la nature même du phénomène : tandis qu'une
caract.éristique individuelle permanente telle que la nationalité a un effet.
ségrégatoire cert.ain, le chômage constit.ue une caractéristique temporaire qui. si
-184Tableau 1 - Indicateurs de structure de populaüon selon les strates de
morpholoqie urbaine (ensemble des districts InsEE de la base de
sondage - moyennes des valeurs observées par district))
strate
~Etrangers
1
2
3
4
5
6
7
8
9
12,18
0.11
5.76
3,20
3,50
4,48
5.05
4,36
3,70
TOTAL
7;27
(H+ Pl
------------ ----------------------------------------------------------- -------~El.rangers
13.79
9,77
5,87
3,94
3,94
4,75
5.88
5,17
4.00
(H >19 ans)
8.09
------------ -----------------------------------------------------------
--------
------------ -----------------------------------------------------------
--------
'CChomeurs
(H) 19 ans)
Taille moy.
des ménages
9.67
2,18
6.72
2,48
7.92
2.86
6,28
2,68
5.~
2,55
5.31
2.69
7.10
2.35
5.60
2,11
6,22
3.00
7.~
2,48
------------ ----------------------------------------------------------- --------
.
'Cffiénages d' 'S7.68
1 personne
28,75
20.51
20,36
23.70
20.50
29,54
36,6Q
13,60
28;28
------------ -----------------------------------------------------------
--------
------------ -----------------------------------------------------------
--------
~ffiénages
>. 2,13
6personnu
~o-4ans
3.93
3.11
4.02
5,38
4.93
3.03
4,20
2,55
3.31
3.65
3;28
1.64
3.46
0.88
3,52
3;40
3,33
révolus
-----------_. -----------------------------------------------------------
>=e<>ans
exacts
~
29.56
24,94
19,94
22,05
29,64
28,33
26,92
32.85
19.32
2.93
3.89
-------27.01
(SoLlrC9: .ReCtinSemBnt GtJnWYzJ dB Ja Population dB J9!J2.InsEE. .Rs.suJtau par districl
de rr;;ceJJSBmBnl)
elle ne se prolonqe pas trop lonqtemps, n'a pas d'effet systématique et immédiat sur
le lieu et tlJP8 de résidence des personnes.
En dépit de ceUe relative homogénéité des taU% de chômeurs par strate, on note
toutefois que les taU% les plus élevés 8e rencontrent dans le centre ville dense et les
qrands immeubles d·habitation.
. La taille des ménages
Taille moyenne des ménages et taux de ménaqes d'une personne apparaissent
néqativement corrélés et créent quatre sous-ensembles dans l'espace marseillais:
-le centre ville et la strate a (immeubles élevés denses) sont caractérisés par
une faible taille mogenne des ménages (2,2 personnes par ménage), avec un fort
-185pourcent.age de ménages d'une personne (37 ~). L'examen des phot.os4 ltà ~ Gconfirme
cotte observation: les îlots comptant. un fort.pourcent.age de ménages d'une personne
se rencontrent surtout dans les bâtiments à toit foncé, c'est. à dire le vieux centre
ville.
- dans les quartiers industriels, le pavillonnaire et. la strole 7. les indicat.eurs
de taille des ménages sont. semblables à ceux observés sur l'ensemble de la zone
d'étude: 2,5 personnes par ménage, et 28:re de ménages d'une personne.
- les' grands ensembles, les petits immeubles et le péri-urbain ont des
ménages un peu plus gronds que la moyenne (2,7 peNlonnes par ménage), et.
comptent peu de ménages d'une personne (20 :re).
Le découpage induit par le pourcentages de ménages de 6 personnes et plus, s'il
présent.e des similit.udes avec le précédent., ne lui est. pourtant. pas strict.ement.
équivalent. Les grands ensembles s'isolent avec un pourcentage de familles très
nombre\1S9S (5,4 :re) presque deux fois supérleur à la moyenne générale. Les strates
péri-urbain, quartiers industriels et petits immeubles d'habitation ont des valeurs
très proches de la moyenne (3 ~) ; enfin. le centre vill& et. le pavillonnaire compt.ent
peu de ménages nombreux. respectivement 2.1 et. 2.5 X de ménages de 6 personnes et.
plua.
. La structure par âge
Si les deux indicat.eurs de structure par âge ret.enus (X de moins de 5 ons et Xde plus
de 60 ans) ne varient que relativement peu d'une g~-ate à l'autre (respectivement 3,3
~. et 19 à 33 n>. ces variations semblent toutefois aigniIicatives. sutout sur des
ensembles où les effectifs de population sont. import.ants.
On observe une bonne corrélation négative entre ces deux indicateurs de la structure
par âge. Les grands ensembles d'habitation sont les quartiers où les jeunes enfants
sont les plus présents, SUi'fi des petits immeubles d'habltation, puis du centre ville
dense et des quortiere industriels, où les pourcent.ages sont comparables à C8UZ de
l'ensemble de la :zone d'ét.ude. A l'opposé, les strat.es pavillonnaire et. péri-urbain
comptent peu de jeunes enfants et beaucoup de personnes âgées.
à 5
L'intérêt des quelques lignes qui précèdent ne réside pos, bien évidemment.. dans
l'embnJon d'analyse soc:io-démographique de la ville de maraeille sur une division en
neuf strates morphologiques. Par contre. l'analyse du tableau 1 montre que les
variations des indicateurs de structure sont suffisamment significatives du point de
vue numérique, et. cohérent.es avec ce que l'on soit 8Ur ce sujet., pour rendre
inlBressanle J'introduction d'une sti'atiiication morphologique dans les plans dE
sondage d'enqutiles ne Yisant pas S9Ul9menl l'estimation d'9fF9CtiI'S lotaur d,
population. mais aussi J'analyse des structures et comport9ments dtJmographiqués.
-186nEFmmCES BIBLIOGRAPHIQUES
Organisation et e%ploi talion du recensement de 1982
InsEE
Recensemenl général de la population de 1982. Guide d'utilisation.
Tomel
présentation qénérale. organisation. dénombrement.
. ezploilat.:.on statistique, publications. Paris. Q5 p.
InsEE
Recensement général de la population de 1982. France métropolitaine.
8tructUN de la population totale. Paris. 142 p.
CUEUGI1lET C., DIOn J.F. et FDRnER m., 1984. Recensemenl qénéral de la population de
1982 : l'~loitalion statistique exhaustive. Paris. InsEE, Courrier des
statisticr..:es n' 30. 7p.
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AGEnCE D'URBArusmE DE L'AGGLOmERATIOn mARSEILLAISE. Les tendances générales
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AGEnCE D'URBArusmE rz L'AGGLOmERATIOn mARSEILLAISE. La population aclive ayant
un empl.:>i. Analyse par branche d'acUvlté, puis par arrondissement
(emplois au lieu de résidence). marseille, Cahiers du recensement nt 2.
17 p.
AGEnCE
D'URBAnIsmE DE L'AGGLOmERATIOn mARSEILLAISE. Les catéqories
socio-prciessionnelles à marseille depuis 1954. morseille, Cahiers du
recensement nt 3.30 p. + ann.
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Provence, Thèse de troisième .cycle de sociologie. 305 p.
OBSERVATOIRE ECOnOmZOUE PROVEnCE ALPES COTE D'AZUR, 1983. Le recensement
qénéral de la population de 1982. marseille par arrondissement et par
quartier. Dénombrement de la population et des logements. marseille.
6p.
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RECENSEMeNT G~NERAL DE LA POPULATION DE 1982
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®
• Ceue liste sera etabl,e après achèvement de la collecte. a
raison d'une ligne pour chaque logement d'habllatlondc:s cate&
gorles 1 à 7 énumérées SUI" la première page de la feuille de
logement tt_poIlel,voLl5,1U p.r.igraP"'8 ~ 1 du ManuelGe'·.geolrecenMloII•.
Cal Immeubl. appAtllan'-I' • un orQ,anlsme
H.l.M hoc ••, ou olti.::e"
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dans l'Immeuble
ltlage. S,luitlion
Nom CSe
pahcor. numero
du logemenl
11.1' le
roc~upant
de 10'
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Ou de Il cn..amDle. _IC 1
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ImmeuDle al,meme par une 1Ol1411ahon ".e aeDoulelUe.
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Nombr.
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de 1871 • 191.
de 1915
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de '949' 1960
•
d. 1961 • 1967
•
de 1968.1974
•
1915 ou apr••
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Immeuble en cour,
de conllruC110n
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Ch,lu"age urD,Iln
Inslall,l"on COJlI!Cln..e dll cnauflagè cl:nUal propre. l',m.
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Pu d·IOII.llallorJ d. ch.ullaljle cen1f;,l/m~m.SI ce".ms
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EXPLOITATIONS AGRICOLES
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\llgnel ou ,I,bres "ull.en
~Ie ..étge d herDlvores 1bc.IIU"t1 OVins
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ET DES EAUX utNAGtRES
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C.binela CS'aiSlanc. . :
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(!) tVACUATION DES CABINETS D'AISANCES (W,-C,)
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N"u".sCJlVel pas les locaux occupes pal" de la population comptée
part ou pal" des ménages collectifs (lU Imprl
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re1poncwml ne seronl pas du ..' QIn. 1•• OOrGer
l eau COufaOle n e!ot pal 1O!olcljl~e a.ns l'Immeuble
., Ch"u",IljIe COlléCll' pour un grQupe d'lmml!uOles
S'II n'y a aucun logt:mem dOhabllallon dans l'immeuble, Inscn·
vez"neanf" sur la premlere hg ne
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Imml!uole ahmenle par unI! c,:erne ae g.JI
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S, "ous hélliel Sut un c~' p,r"cu"~r. 04tcfl"el-I•.
LISTE DES LOGEMENTS D'HABITATION
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Pr'e,sel la nah.. r. e.llier. ae l'Immeuble
hsudn~.
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Immeuble fJCCor,:Jç "<Ir u •. ~ 1::00na"!l>JI..:ln. un po.nl d·e.",
'pUllS. Cjlern~. S0...,rce. I!IC 1
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Ne remplissez pas ce bordereau pOlJr tes caravanes. roulones et autres habitations mobiles.
Adr.i'. pr4ci. . : Na
Imme...,Ole r.lCCOf,j~ l un rE:se.. u coUeclI' dl! dlSUlbullon
t~,IIt:. commune. sei~IC~ Cl':> ~.IL• • , "'1iu'~. etc 1.
(DGAl
commerC'lal.
loge Jc'est SOUl<ent Je cas au allec/eur. du g.rdr.n.•'C.).
3. Pour tout ensemble de biHimenls administratifs, industriels ou commerciaux, même inhabitéa.
ORIGINE DE llAU POUR USAGES OOMESTIOUES
•
'-441100
.amin_Sil illl' Ou public: un leI ,mrnel.Jb1d peur c~end"l
un ou p/us/wu f " Jogemenl.J l1·h.b"aflOnpOV{ p"lannel
a rexcep'ion des Immeubles en demohrion ou da:venus totalement Inhabilables pal" vélUSlé,
01
HOle•. pèns,on de f",mllie. garni (occuPilnl J. lotaille ou
J. pllJs çr.iJnl1a p~'lIe de flmm.ublf!/
•
2. Pour toute construction â usage d'habitation, même sans occupants â l'époque du recensement (logements vacanls
et resldences secondalfes),
(ARACTfRISTIQUES DE L1Mr.UUULE
P-'GE 4
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Nùm'ro uu d,Su,el
de fecen.em.nl
NUMERO
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DE
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RfPuBuQlJE JA"hÇ"IS[
COMPOSlnON ET ÊQUIPIMErJT DU LOGH.iEZ!T
RECENSEMENT GENERAL DE LA POPULATION DE 1982
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IMPAIME
N ... m~(Q du (J.Slllel
de f.cen'tlmenl
NUMERO
Cet imprimé sera rempli
pour lout logement d'habitation,
occupé ou non.
AVEZ·VOUS UIlE CUISlllfl
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tou d~ 1 ttolbll"lIgn mobllel
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POURQUOI LE RECENSEMENT 7
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Prescro' par le decrel du 28 avrol1981 IJouma/ OffiCie/du 30 avrol1981l.1e lecensemenl gênéralde 1981-le 31·
depUIS 1801 - esl obligaloire pour taules les personnes rdsidant en france.
"
La 101 sur le 5ecret atati5tique galanrl1 que les renseignements lndlVlduels figurant sur le:i questlOnnalrès du recen·
sement seronl Ulillsés uOiquement .ft deS fins Stallsllques Ces quesllonnalres confldcnllels sont destinés. l'Jnslllul
Nahonal de la Slalishque el des Eludes Econo"m.ques liN S"E"EI: il esl 'nlerdi! d'en prendle copie S<'uS peine des
sancllons p,evues JI l'arl.cle 44 de la ID. nO 78·17 du 6janv,er 1978 Ivo" 1. nollce explocahvel,
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C~mpl.1 ce, p,lrce, par"" VOS PI.ces d'hab".tlon
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d"po'~1 "Ous frt.me J'Oll pour r loger un membr~ Q~ tlOlr~
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COMBUSTIBLE UTILISi POUR LE CHAUffAGE
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de "'ou. 'onction ou de ",oua conu_. Ge
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Logern~"1 v.. canlu.ns occuP.nt,. 1I"pon~b'~ 0&1 nQtl pour ,. tI.lII, O&lpOur 1./oc~l,onJ ( pas de bullt!llns mdlvldueJ,; r.m·
pM ,. page 4 du pr'S.nI ,,,,prr~
'.ul J.s qu.Sllon, 4. S .t '2.
R'I·oence ••conda". ou logem.nlloue(ou _'ouerl pour dei sejours lourlslIQu••,
Caravane. roulOIl., hablt.lIon mobll. m. poiS remplit J. pu'}. 4. n. ""S"abJ,r lM biNdar.au d. m."on; , C/.n.r , p.n).
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a woue ~em~nl/'l CunJ;N.s le c'IiJullaye ./~CUIOUe mie
gr~ ~II~ C".Jull~g~ poJl a" oulS~1
o. @
• Log*'\ II1,e gr.cleux. par .xemple par des palenls 1
CnarnbrelSl maubl'etsl dana un no,el. "n. p.nslon d. fimlll•. un garni, atc.
Habll.llon dl 'or'l.lna Ou conslruCI'O/II prO"'IIO"'. a usage 'fh.bllallon. Ptaclsez'
Logé par
:~~I~~ d"r"
\
uhlaN pour le ch.. uffage
P.eoceISI.ndép~ndanl.ISl/eump'. chambre de 1I0frtenlqueJ louee«s). soUS·'oUH'S. ou pr'U~elsl .\ des poInlCUh.1$
1~l1lcn.(nll'
03
(!) MODE DE CHAUffAGE
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IQC.tlon·."rlbullonJ
logement ·to~er wur personnel sJ "Ve.IS).
Indlqu.1 le log.menl prlncipoii auquel .lIelsl se
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02
1N, ba:'Qnol,e ni douche
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NOMBRE D 'MPRIMES N" 2
CATEGORIE DE LOGEMENT
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, Douche
CABlllflS O'AISANCES IW"-C)
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Log"'menl ord.n.II.
AWI·VOus une b':hQno,re c.-.
une doUChe rn5lalle~s i"VK
courame e-I e-vacuauon
des e;Ju. uSI!~~'
C.. p.nlcull.rd•• pJ'CNlnd.p.nd.nl•• Jo.J1 ~.empl. chambr~s
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0
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IIiSTALLATlONS SANITAIRES
O.
• Propruh.lr. de woue IOQ.menl Ou de 1. maison Ou 'a
1I0u"'. VOlt. log.m.m
compusl., r"JJ6/~nt~s Jormrs
d'.CC~Ulon , J. p r opr,er4, donl J. IQC."on·tI~nt.~I J.J
l
COu'~nle dans le logemem
S.lues "-01' Ou Ia.;emem molli
rest!rves à ses StulS OCCU~)nas
@ lUS-VOUS;
1
03
03
Eau "Old~ ~euldmem
•
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f."",.",u.,..~".
O· •• u
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O.
Eau cnau<Je gar .n:ilal&allon ~oJ"tClI"'e
N. COtnpl~".. comm. pIK•• II·h.bJt.tlon ,•• pl.c•• t.II.1 qu.:
cUI~me. cpuJo". s.IJ. a.: Dams. • teotle. W
buand"r,~. ~IC.
_
L,on ...., ..,,. ",ec,.'r
Où
Eau CIlolUOe pat ,nscal&allon lI\d"'ldwlle
(propre au 'O\lernt-nl)
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RECUEilliS
IlIs•• A ~eulel"enll
.PO~' ,J~,s
o.
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ALlllElLTATlDII El OU
~:~sc~uranl.
•
(!) 'ndi~uel 1.,..
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Rlpondel "OUI" ~f) C~i d~ locatlon.tI.nl.
ou De 'oc~"ùn-dllldJLllon
use~~
En obser~anl ,es quelques lecommandatlons el en sUivanlles indications qUI vous seront fournies par ragent recenseur,
vous fae.lllere. le "avall de ITN"S"E"E" qUI vous en remetcle"
Au.lt"u h.uo.U
C~ lG.}emo::nI a"~I·VOuS ' ... u unem.
Pou, racn.n
Pf\,"Ic.'Ut'lo'Cl.Anil\o'Clpaser-.:.OIt:,)Cr~ckll:W'1"lbDur5ef1
NON
Avant de répondle à une quesllon. lisez les exphcallons qUi figurent sur les Impllmes. lorsque ces explications ne
suffisent pas pour répondre. une $lluall0n particulière. reporlez-vous â la nOllce explicative, En cas de dlfficullé.
adressez' ~ous il l'agent re,ens.ur.
,..
PROPHilUIRE DE VOTRE LOGUIEILT
02
COMMENT REMPLIR LES IMPRIMI:S 1
Commune
vous [TES
0
12 m J
Vous rempl"o. d'abold le pr~senl .mp"me en commençanl pa, les pages 2 el 3 (lisle des pel sonnes habllanl dans le
logement). pUIS en continuant par la page 4 (composItion el éqUIpement du logement', EnSUite, pour chacune des
personnes mScrltes dans la lisle A de la page 2. vous remphrez un bulletin Indlvldue' (lmpllmé nO 2).
CADRE A REMPLIR PAR L'AGENT RECENSEUR
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[réponw- 1 .\ la qUUlion 4)
.elaI2m'
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pl~sa.
Avel·"'ous cepenoam dans
logem.enl une InSlallal/on
poUl '.Ir.
CI.l'Slne 7
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a
Le recensement général de la population est une opératIon laquelle procèdeni réguloèremenilOuS les pays" Il a pour bul
de déterminer le nombre C'habltantS de chaque commune. de cannai.,. la répartition de 6a populallc," selon l'âge. la
profession. la branche d'actiVité. d"analyser les mlgrallons.la composillon el réqUipement des 4rnmelJbles et logemems.
etc Ces Informations sont ,nd,spensables â l'élude de toul problème démographique. économique ou socllJî dans le
cadre naliGnal. régional Ou communal.
mOins da 7 m~
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0
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P"'Gl2
"AGi)
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LISTE DES FERSCNiJES H.MiITAfU DAnS LE LOGEMENT
Chaque personne habitant normalement dans le logemen!. même SI elle est ,,,seme
dans la Ioste Bci-dessous, N'ouDl;el pas les enfants en bas âge
'
à
l'époque du recensement. dOIt être inscrIte SOIt dans la liste A. SOIt
NOTA. Si vous aVel une résidence secondairelpar exemple une maison de campagne ou de vacances/. vous ne devel remplir les listes A et B CI-dessous
que pour votre rés.dence pflnclpale, Vos bulletIns Indl\llduels dOIVent ~lre rempliS une seule fOIS. dans la commune de votre réSIdence princlpale_
1"lC:ri~1 ci·d..&Ou.
1•• perlonn•• ".bitenl dena le logement•
., comprit les personnes en ..,o.,..ge d".Ultres Ou d',grément.les mal, des talsinl un serou' a n,ôD'tlil
Ou an (;hnlq\l•. tes p;cheuf5 en mer, te pa'ionnel navlg,nt dei compignles lenennes ~u lr.arlllmt!'S
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non comprill•• pet.onna. 'numer... d.n.l'en·16.a de ,. liale 8 ci·eonU.lilSeJ UI en-let. avant
- M,j"'IIç1o ,e
de r.mDllr li hSI. At
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S.vouS 10Ç.' chez1tolJSdes genld. me.lon, apprentitOu lil.rie.l 'loue serv.'••nSCflve,·les cl·Clessousll.ile Al
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SI VOus aver aes pen'tonnau.lIOU des enfllnls en nOUrflce)Qul logent chel wOus. Inscrlwel·les cl·dessOui IIIS!* Ai
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SI 't'OUS sou,·lou.'lou s. vOus prelell unt' ,urlle a. ",out! logelTleOl. ,nSCflv.' cl·dessous vos .0u,·IOCIIIII"•• tOu I.s
personnes qua vo...s neDergel) Toulelols. s. ces Sous·localaues 101,,1 p.rsonnes h~bergettSI ha.blh~nl aeS pl'(;es
tot.l.m.nt ind'pendenl••. c·esr·.·dlt. QUI onl acces sur rt"14:r'~ur SDlt duecl.men1 SO'I par 1 InhHmea.alre Cles
'ocau.. COlTlmuns de 1·.mmeuDle lttsc.h.r. ..,asl,bule. elC 1 - par e.empl•. une cnamDre ae oomesllQue enlleremenl
s'pare. du logemenl propremenl a.1 - vous a • ..,re, cons,a~re' que c.s p,eces Ind~pendanresformt!nl un lo~emenr
dlsllno:t. pour lequel "n. f.ullie de log.m.nt d.e..nct. 0011 eu. elabl•• Oans ce cas. n InSCrlVel Das les SOus·
locala".s Nnl 1. I,,,e (;'·GeUOUI e' ne comptel CWIS las pl.ce' qu'dl occup.nl dans la compOSition du logemenl
Ip.g.41
-
MII'I;.re~
du ':onllngl"nl.
ca"r~Ie
Servanl hOlS merropale;
~~~~I\~~p~::~I~s~~~eu,,~ ~~:~~a:'I~n,::II:~:Or:;a~u~I:::;~~ ~,:~~~~:I~~~~~:~~~~:~~e scolaire .uu' le.enf,nIS.' 'lud••
OlS
Pl.ce.
- Enl•.Uâ C,l'::cS en l"I(1L'IIlce ailleurs
~
Enl~"I:j pl.lCe'S comme gens de ll"laiSOn, $i'al'~S ou 'pp'en"S.1 log.s chell.ur employ.ur
Ma!loes .. n Sbnall)'ll"m. prltvantoflum, attllum.
- ~~~~.~~~:I:;el.n'~rmt:s places dans une lTLilson de
U:U'111
(ou
'UJ kt heu de leu,
Ou un él.bhasem.nl specla'ise. P8r'oru'",s en l'',rem..nl
Il'11•• 1);
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- Aulld ;lers.onnes en atlsenCtl at! lu... glJe alJree \plus ae 6 mOisI
NE REMPLISSEZ PAS DE 8UllETlN INDIVIDUel POUR LES PERSONNES DE ..... LISTE B
(L~ur~ bullertns Slront ",Dhs
j r,,,drOIJ Q,j
'U's ~~/our",nr l~tu~/I~tnI"fJ
REMPLISSEZ UN BUllETIN INDIVIDUel N' 2 POUR CHAQUE PERSONNE DE LA LISTE A
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NOM DE FdllLE
PARE/.TE Ou RELATION
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avec lb p.r,onn. InscJlte
sur la 1·'· hgn.
NOM DE FAMIUE
PRENOM USUel
lpour une f.mme. aJout., 1. nom de ,.un. Miel
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InSCJlv., Sur la 1·" I.gne l'un d.s conl,"n" d'un cOIJ~le let. lur &a 2· hgn•. t'aulf. con,olnl'
OU•• d"aut. l'un dei adull.s t1abUana danll. logemenl
1
DESIGNATION ET ADRESSE DE L'ETABLISSEMENT
DATE ET LIEU DE NAISSANCE
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Si YOu. 'V.I o•• heS'lallon. &Y' .. (;•• d·un. p.rlOnn.
lvous vous aemanoel s .1 "1,,11 'InscJlfe aans la hSI. A Ou
dans la IIS10 81. ..,eUluellnOIQu.r qlolelkt ~sl c.lle persc.nne
DES PERSONNES DE PASSAGE
flle rempllss.' ~ CIe bull.hn Ina'Vlduel pgut el"s
NOM
Ntle,'.
Toul.IOIS. SI ellat Inl Ibsenle' dd leui r'Sldence hatUluaUe p.en~nr rouie la dur'e ae,
op.r'liwns de ractAltl\ent el ••1n'y a "rSon,.... cene r.suanee puur ttpanare li leut plac•.
1. ElolOllsse: I.ur ,"'Iln IOd,vlduellsens les Inletlfe d,ns le' hs(as A el 8t en menhonnant
"ut ~dress. 1'l,...... II. Q.nl le c.Ore rH.",,; • ce. oUa. In bas dlJ blJUellO;
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Pr.nom
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Commun.
1 Dep.n.ment:
_
------- - - -IMPRIME
NUMERO
-
c..•• ,..,,-.I., ~ r.~,. ' • .-.-.
A remplir aplês la fouiliQ de logement
(imprimé nOl}.
Cel imprimé sera rompli pour TOUTE
PERSONNE inscrite d3ns la Iisle A
de la feuille de logemenl.
2
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flOM ET J'AillOliS
1,,;.,.~/.ntllfI.,,~~.I.,..
U,..,......~f.,.IOI'I"dm.~,..(iI,.
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Corll'Ical
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d. lin ". 'la,. d. Il F P A.. JI wg'•.
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lre"".1 cr.n...;n.m....
fa.E e.lllch.h.r IllE H.L In.tlll"'1I E Il.IOCI.ltS.E.S.I:
S'.....I d·.ljI.nl I.chnlqull I90C'D1. tl A TAI.
.~cC.ll"uI4al d. I.chnci.n 1$6f1.' F. G ou HL S'..,.I.
I.ct'n,c",n la.T.• B.f.Al EIN • •"'." d•• E N P. ou d'un
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POUR TOUTE PEaSOUE DE 14 AilS OU PLUS
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-191-
ANNEXE 13
CARAC.TERE5.-.DEf10GMPJII_QQES_._ET_S'rnA.T1lfICA.T.lmL.110Rp.HQLQGlQUE
ANA.1YSE-STATJ:.SlTQU.E
(O.BARBARY- Octobre 86)
Les annexes l à V rendent compte du travail effectué d'Août 86
à
Mai 87 en vue,
principalement, d'évaluer le gain de
précision qu·' apportent divers types de stratifications à
l'estimation par sondage de caractères démographiques en
milieu urbain et de sélectionner des plans de sondage et des
estimateurs aèaptés au problème. Tout au long de cette
tentative, on s'intéressera à l'estimation de statistiques
très simples, attachées aux variables démographiques étudiées
totaux de caractères comme la population sans doubles
comptes ou la population étrangère ou ratios entre deux
caractères, q~i décrivent la structure de ces populations
comme, par exemple,le ratio population des hommes à la
recherche d'un emploi / population des hommes de plus de 19
ans (1) . .
Avant de passer à l'estimation de ces statistiques, cette
annexe
prélininaire
décrit
"1 ' univers"
dans
lequel
se
déroulera le test
la basé de
sondage,
la première
stratification élaborée. Il donne un résumé des distributions
de certains caractères tant sur la base entière qu'
â
l'intérieur de chacune des strates; enfin, il tente de fournir
une première indication sur les gains à attendre de cette
stratification en calculant les variances inter et intrastrate de ces caractères
Comme il serait fastidieux de
répéter ici la description de to_us les caractères considérés
dans la suite et que, d'autre part, de fortes ressemblances
existent entre les
différentes distributions,
nous
nous
limitons à l'examen de trois variables définies sur l'ensemble
des districts INSEE : la' population sans doubles comptes, là
surface (2) et la densité de population sans doubles comptes.
1
Voir la déf' ini tion des caractères démographiques au sens
de l'INSEE dans l'annexe 12.
2
Bien que n'étant pas un caractère démographique, la
surface des districts jouera par la suite un rôle trés
important dans la définition des plans de sondages utilisés. ~.
-192-
La st.ratification considérée ici est une classification des
districts INSEE qui composent la base de sondage d'après des
critères
de
morphologie
urbaine.
Le
travail
d'analyse
typologique n'a pas porté directement sur les districts INSEE,
sur
lesquels
nous
ne
disposions
pas
de
l'information.
morphologique exhaustive et précise. Cette information a été
définie pour un ensemble de zones morphologiquement homogènes,
déterminées lors de la photo-interprétation d'une mosaïque de
photographies aériennes au 1/23000 (3).
Une fois obtenue une classification de cet ensemble de zones,
le type morphologique de chaque zone a été affecté aux
districts qu'elle contenait, ou, plus exactement, à ceux dont
elle
contenait
la
majorité ,de
la
surface.
Bien
sûr,
l'homogénéité attribuée à une zone, à l'échelle d'observation
du
1/23000
,
n'implique pas
que
toutes
ses
parties,
considérées isolément, présentent les mêmes caractéristiques
morphologiques qu'elle. Ceci explique, par exemple, que l'on
trouve· dans des zones où la densité du bâti est, dans
l'ensemble, trés faible (classées dans la strate "non bâti"),
certains districts, de petite taille, trés peuplés.
La stratification des districts INSEE doit donc être manipulée
avec prudence.
On doit plutôt la considérer comme une
informati~n d'appartenance
à une zon~ plus vaste que le
district,
de
caractéristiques
morphologiques
globalement
homogènes, que comme une donnée décrivant la morphologie du
district lui même.
Ces précautions étant prises, on va
constater que cette stratification opère des regroupements de
districts intér~ssants du point de vue démographique.
Enfin, pour obtenir la base de sondage qui va nous intéresser
ici, on a ramené le nombre des districts de la zone d'étude de
3534 à 3461, ceci à cause des exclusions suivantes:
1. 68 districts INSEE qui ne sont pas entièrement inclus dans
la zone d'étude et dont on ne connai t que partiellement les
caractéristiques morphologiques, qui constituent la strate 10.
2. cinq districts correspondant à des zones non descriptives
(fer, eau, digue, port), qui constituent la strate 11 .
.
L'ensemble des résultats cités dans cette première annexe ont
été établis sur cet ensemble de 3461 districts. Par la suite,
la base de sondage subira une nouvelle modification lors de
l'exclusion des districts de caractérisation morphologique
mixte' (c.a.d. ceux que leur situation géographique place à
cheval sur des zones de morphologie différente) et des
districts constitués de rond-points, terre-plein au milieu de
3
Pour plus de détails sur le travail ayant permis
l'integration des données et l'obtention de la stratification,
se reporter aux annexes 6 et 7 du présent rapport.
-193-
voies larges ou autres zones pouvant être id..:mtifiées comme
innocupées dés l'interprétation de l'image satellite (on n' a
donc suprimé, au cours de cette phase, que des districts dont
la surface dépassait l'équivallent de quatre pixels T.t1.).Ces
suppressions ont été effectuées parcequ'il n'y a pas de raison
de penser que la base àe sondage, constituée d'après l'image
lors de la phase d'application pratique, présente ce genre
d'imperfections.
Dans
les
tableaux 1,
2 et
3
qui
suivent,
on
donne
successivernent, pour la population sans doubles comp:tes, la
surface et la densité des districts INSEE, les principaux
paramètres statistiques des variables calculés sur l'ensemble
de
la
base
de
sondage et
pour
chacune
des
strat,es
morphologiques.
De l'examen des trois tableaux on peut tirer les conclusions
suivantes quant à l'intérêt de la stratification obtenue et à
son emploi dans la suite du programme.
La répartition de la population sans doubles comptes dans les
différentes strates et les variations de la densité d'une
strate à l'autre nous laissent espérer une certaine efficacité
de la stratification sur la précision des estimations
en
effet, d'une part 77,7 % de la population est concentrée dans
les strates 3, 1 et 5, c'est à dire sur la réunion des grands
ensembles . d' habi tation,
du
centre
ville
dense
et
du .
pavillonnaire. Ces trois strates ne totalisent que 58 % de la
surface totale de la zone d'étude. Compte tenu des intitulés
qui décrivent synthétiquement la morphologie des stra-tes, ces
résultats
peuvent
paraître
triviaux,
mais
il
est
déja
rassurant que la population soit bien majoritairement là où on
l'attendait.
D'autre part, exception faite des srates 7 et 8, qui sont très
marginales en surface
(respectivement 3,3 et 0,9 % de
l'ensemble de la zone) et qui regroupent à elles deux moins de
9% de la population totale, le sous-ensemble "peuplé" décrit
plus haut regroupe bien les zones de densités les plus
fortes
3, 02 h/are pour la strate l, 1,30 h/are dans la,
strate 3 et 0,61 h/are dans la strate 5.
-194-
Tableau 1
Surface des" districts
d'ensemble et par strate.)
Strat.e
1 Centre
Somme
(km2 )
part.
du
total
(%)
INSEE
c!~tatistiques
Minimum Maximum Moyenne Ecart.
type
(m2 )
(m2 )
(m2 )
6,879
9,4
90
75573
6163"
6764
9,283
12,6
303
309038
33756
48576
27,7
458
292264
33192
42330
6,8
115
334615
34160
52976
21
37
382529
16684
28879
ville dense
2 Quartiers
industriels
3 Grands
20,347
ensembles
d'habitation
4 Petits
5,022
immeubles
d'habitation
5 Pavillonnaire 15,41
6 Péri-urbain
peu dense
6,71-0
9,1
1265
368221
7538;
83243
7 Reliquat
morphologique
2,432
3,3
747
113218
14306
15561
8 Dense: grands 0,664
bâtiments
élevés
9 Non bâti
6,811
0/9
341
76370
9486
13256
9,3
728
689231
119489
139181
100
37
689231
21255
41682
Total
73,563
-195-
Tableau 2
Population sans. doubles comptes
INSEE (statistiques d'ensemble et par strate.)
Strate
Somme
part
des
districts
Minimum Maximum Moyenne Ecart
type
dlt
total
(%)
1 Centre
ville dense
207739 28,5
0
1034
186,15
156,31
2 Quartiers
industriels
40680
0
1909
147,93
260,09
0
2964
431,92
416,40
0
1931
195,58
287,15
5,6
3 Grands
264764 36,3
ensembles
d'habitation
4 Petits
28750 3,9
immeubles
d'habitation
5 Pavillonnaire 93937 12,9
0
1460
101,66 141,33
6 Péri-urbain
peu dense
11648
1,6
0
941
130,88
209,58
7 Reliquat
morphologique
40534
5.6
0
1319
238,44
255,00
8 Dense: grands 23788 3,3
bâtiments
élevés
9 Non bâti
17032 2,3
Total
728872 100
1358
0
339,83 287,36
0
3407
298,80
549,40
o
3407
211,00
277,94
-196-
Tableau 3
Densité' de population sans doubles comptes dans
les districts INSEE (statistiques d'ensemble et par strate.)
Strate
Minimum Maximum Moyenne Densité Ecart
(h/are) (h/are) (h/are) moyenne type
dans la
strate
Ch/are)
Coé:f.
de
variat.
(%)
------------------------------------------------------------1 Centre
ville dense
0
261,12
4,338
3,020
8,516
196
2 Quartiers
industriels
0
17,78
1, 291
0,438
2,442
189
3 Grands
0
ensembles
d'habit.ation
4 Petits
a
immeubles
d'habitation
5 Pavillonnaire 0
102,66
2,313
1,301
4,66.8
202
22,48
1,050
0,573
2,059
196
22,32
0,944
0,609
1, 195
126
6 Péri-urbain
peu dense
0
3,64
0,416
0,174
0,601
144
7 Reliquat
morphologique
0
10,40
2,172
1,667
2,067
95
grands 0
bâtiments
élevés
9 Non bâti
0
12,60
4,695
3,583
2,838
60
3,01
0,342
0,250
0,576
168
.
2,426
0,991
5,559
229
8 Dense:
Total
o
261,12
.'.
-197-
En
résumé,
la
strati:fication
morphologique
permet
donc
d'isoler trois sous ensembles principaux de densités bien
différentes qui, chacun, regroupe une part importante de la
population :
1. Les grands ensembles d'habitation: 36.6 % de la population
sur 27,7 % de la surface, d3 = 1,301 h/are.
2. Le centre ville dense : 28,5 % de la population sur 9,4 %
de la surface. dl
3,020 h/are.
3. Le pavillonnaire: 12,9 % de la population sur 21 % de la
surface. ds = 0,609 h/are.
=
Il faut également remarquer que du point de vue de la densité
de population, les strates morphologiques sont assez homogènes
puisque
la
totalité
des
coef:ficients· de
variation
à
l'intérieur des strates sont nettement inférieurs au même
coefficient sur l'ensemble de la base (cdv
229). Cette
différence
est
particulièrement
importante
dans
le
pavillonnaire (cdvs. = 126), les strates peu denses ( périurbain, cdve
144, et non bâti, CdV9
168) et surtout dans
les deux strates "marginales" 7 et 8 : respectivement, cdv7
95 et cdve = 60. En revanche, dans les qua·trc premières
strates, la densité de population est plus variable.
=
=
=
=
Du point de vue de la stratégie de sondage. un tel résultat
nous porte à espérer un gain important de précision dû a
l'emploi d'un plan stratifié, c~ci grâce à la variance interstrate des caractères démographiques.
Par ailleurs, en considérant les colonnes qui donnent l'écarttype des caractères "population sans doubles comptes" et
"densité de population sans doubles comptes",on note des
différences importantes suivant les strates
en ce qui
concerne l'effectif, les strates "pavillonnaire" et "centre
ville dense" ont des écarts types très faibles (resp. 141 et
156,3) alors que les strates "non bâti" et "grands ensembles
d ' habitation" sont celles où la variation du caractère est la
plus forte (resp. 549,4 et 416,4). Pour la densité, les
différences sont plus importantes encore entre, d'une part,
les strates peu denses, où les écarts types sont f ai bles
"non bâti", 0':1=0,58. et "péri-urbain peu dense", cr6=0,60, et,
d'autre part, les strates de densité plus forte où la variance
est importante:
"centre ville dense" , crI =8,5 et "grands.
ensembles d'habitation", 0'3=4,7.
Ainsi,
il
apparaît
probable
qu'une
optimisatioa
de
l'allocation à chaque strate soit elle aussi payante grâce au;t
différences
importantes
de
variance
intra-stra·te
des
-198-
caractères d' une strate à l'autre (l'allocation optimale de
Neyman est en effet proportionnelle à l'ecart-type intrastrate (4».
,
!
,
On le voit, les gains de précision qu'on peut att.endre de la
stratification
d'abord,
puis
de
l'optimisation
de
l'allocation, peuvent être prévus et quantifiés grâce au
calcul des variances inter et intra-strate du caractère à
estimer. Rappelons d'abord rapidement les définitions et les
principaux résultats qui sous-tendront ces calculs.
i
i
.3.•__îarl.ance..--i.n:t_e:r=.str..ate.._.e.:t...-Ïn:tr.a::5..trate__ de.s car.acJ:...èr.es....
j;..ent.at.L~e_d~yis.i.Q_n....d.u_ga..in . __a.PltQ.cté_p..Ç\.r-..l.e.s-..s:tr.at.ifi.c..atiQn
•1
J
Il
est
classique
en
taxinomie
mathématique
ou
en
classification automatique (5) de caractériser une partition Q
d'un ensemble l par le taux d'inertie, t (Q), ou de variance,
t (V), dont elle rend compte. Pour préciser ces notions, nous
adoptons les notations suivantes qui sent celles de J.P.
BENZECRI
-
est une partie finie d'un espace euclidien E
l
i-i'
est le carré de la distance euclidienne entre deux
2
éléments i et i' de 1
-
mI
- m
= nu. /
=!
mi
est un système de ma3ses positives sur l
iEI
est la masse totale de 1
iEI
- On note g(l)
= g = l/m
.
~
mi.l , le centre de gravité du
lEI
système.
1
Le moment
est :
centré
d'ordre
2
ou
moment
d'inertie
du
système
1
112 (I)
= X
mi..
1 -g
2
iEI
4
:
Voir J. DE6ABIE
:
Théorie et pratique des
sondêges
(DUt-mD
1966) P. 145 : L'échantillon de NEYMAN ou échantillon optimal.
5
Voir par exemple
J. P. BENZECRI et Collaborateurs
L'analyse des données, 1. La taxinomie, P. 186 et 187.
-199-
Soi t Q une par~:''tian de l et
classe q, le mo~e~t d'ordre 2
MZ(Q) =
~
le centre de gravi té de
q
la.
q-g Z , est l'inertie inter-classe de la
mq.
q E Q
partition. La
V2 (Q)
=
~
va~iance
(mq
inter-classe est
lm). q-g
2
qEQ
HZ
Pour la classe q, on a de même
(q)
=
~
i
et
VZ (q)
=
HZ(I)
ou, ce qui
facilement,
par
= M2(Q)
+
revie~t
au même, que :
V2 (1) =
V2 CQ)
E
i -q 2
q
~
i
On montre alors
Huygens, que
E
mi.
(mi /II1q)
i-q
2
q
application
du
théorème de
~
MZ(q).
qEQ
+ ~ (mq lm). VZ (q)
qEQ
Cela signifie en clair que la variance totale VZ(I) est égale
à la somme de la variance entre les classes V2(Q) (ou variance
inter-classe) , et de la moyenne pondérée par les mg des
variances intérieures aux classes (variance intra-c1asse).
Le taux de
t(Q)
varia~ce
qui caractérise la partition est alors
= V2(Q)/V2(I) = var.
inter-classe 1 var. totale
L'application au problème qui nous intéresse est simple.
L'espace euclidien E est la droite réelle sur laquelle
l'ensemble l est l'ensemble des districts INSEE, ordonné par
le caractère don~ on cherche à estimer le total ou la moyenne
(population sans doubles comptes ou densité). Le syst.ème. de
masses quant à lui, est défini par la probabilité de tirage de
chaque district dans le plan de
sondage considéré~ La
partition Q est pour nous la stratification.
Bien sûr l'éventail des plans de sondage utilisables pour
l'estimation d'effect.ifs de population est assez vaste. compte
tenu des possibili 'toés de choix dans la définition des uni tés
spatiales â
enquèter,
des
probabilités d'inclusion dans
l'échantillon et de la stratification
le formulaire des
variances
inter
et
intra-classe
s' écri t
cependant
très
facilement dans le cas du
pln.n équiprobable sn.ns remise.
C'est dans ce caère que nous nous plaçons maintenant.
-200-
Tableau 4
Variances inter-strate et intra-strate
population sans doubles comptes des districts INSEE.
de
la
-201-
Tableau 5 : Variance inter-strate et intra-strate de
densité de population sans doubles comptes des districts.
Nh
Strate
Nh/N
Nb
(dh-d) 2
dh
la
0'2
d,h
N
__ .O'Z
N
%
de
varian.
intra.
1 Centre
ville dense
0,322
3,020
1,328
12,522
23,385
81,57
2 Quartiers
industriels
0,079
0',438
0,024
5,963
0,474
1,65
0,111 1,301
3 Grands
ensembles
d'habitation
0,042 0,573
4 Petits
immeubles
d'habitation
5 Pavillonnaire 0,267 0,609
0,011
21,791
3,860
13,46
0,007
4,239
0,180
0,63
0,039
1,427
0,381
1,33
6 Péri-urbain
peu dense
0,025
0,114
0,011
0,361
0,009
0,03
1 Reliquat
morphologique
0,049
1,661
0,022
4,214
0,210
0,73
8 Dense: grands 0, 020 3,582
bâtiments
élevés
9 Non bâti
0,016 0,250
Total
1
0,136
8,054
0,163
0,57
0,005
0,02
1,600
28,667
100
(5,29%)
(94,11%)
0,009
0,331
-202-
On a alors mi
base
= 1 pour tou·t i
et,
N
m = N, g(I) = g = l/N
si N est le cardinal de la
i=l
-
N
2
L yi
2
2
= y, V (I) = L (l/N) . (Yi -y) =cry
i=l
où Yi est la valeur du caractère y pour le dis·t.rict i, y la
moyenne de y sur la base, cr 2 est donc la variance classique de
y sur la base.
y'
De même, le centre de gravité d'une strate h est la moyenne de
y dans la strate :
Yb
=
Nh
L
( l/Nh ) . Yi
i=l
et la variance interne à la strate
2
Vy (h)
=
2
cry, h
=
Nh
z:
2
(l/Nh). (Yi -Yb)
i=l
L'égalité entre var~ance totale et somme des variances interstrate et intra-strate s'écrit, pour un caractère y donné:
2
2
Vy ( 1) = cry =
K
~
h=l
(Nh/N). (Yb -
- 2
y)
+
K
~
(Nh IN) . cr7 • h
h=l
où [{ est le nombre de strates . . Les résul t.ats des calculs,
effectués pour les deux caractères : population sans doubles
comptes et densité de cette même population, sont consignés
dans les tableaux 4 et 5.
L'observation des deux tableaux permet de faire les remarques
suivantes concernant la suite du test.
c'est à dire la
comparaison des variances d'estimation proprement dite.
1.Pour chacun des deux caractères, on calculera donc les
variances
des
estimateurs,
avec
et
sans
st.ratification
(estimateur du total pour l'effectif et de la moyenne pour la
densité de population). On· devrait, d' aprés les deux colonnes
qui donnent les variances inter-3trates.
obtenir un gain
significatif
en
stratifiant
l'estimateur
du
tota}
de
population; mais, en revanche, l'estimateur de la moyenne des
densités ne profitera que trés peu de la stratification
(19.94% de la variance de l'effectif est due à la variance
inter-strates alors qu'elle ne représente que 5,29% de la·
variance totale de la densité de population).
-203-
Soulignons que cette conclusion n'est valable que dans le
cadre du plan d.e sondage équiprobable sans remise
avec un
estimateur sans biais qui ne fasse pas intervenir la surface
des districts I~:SEE, et seulement dans le cas de l'allocation
proportionnelle.
1
2. On recommen~era les calculs de variances dans le cas
stratifié en adoptant l'allocation optimale de NEYMAN, le taux
dans chaque 5~rate sera proportionnel à
l'écart-type du
caractère dans la strate.
.
Comme on pouvai't s' y attendre. la contribution des strates â
la somme des variances intra-strate est très variable (voir
les colonnes .. % de variance intra-strate" des tableaux 4 et
5), et ceci. particulièrement dans le cas· de la densité de
population sans doubles comptes. Donc ici, on devra s'attendre
à ce que l'allocation optimale profite beaucoup à l'estimation
de la moyenne de cette densité.
-204-
1
1
1
1
1
J
•
J
1
J
1
•
j
•
J
.
J
•
J
"
.
-205-
ANNEXE 14
M.IS.E-ÂlLPO.INLD.E5....Q..Q.n.Ls_ELDE_LA_l:mmOD.E_D'OTEST-~.SQNDf}GES.
E.QtlIJ?BQBABLE~S.T.I.MAn.Q.N.S~ANS--.RIAIS.-D~En:ECTI.F.S
..__E'LDE
D.EN.Sl.1E_S~.I.Rà'U.F..I.C.ATl.QKJ1QRrJiQLOG.IQUE_JiY.Nl'EII.QUE
(O.BARBARY- Octobre 86)
Avant d'élargir le champ de l'étude en modifiant les plans de
sondages, les estimateurs et les caractères démographiques
(voir annexe 15) et de considérer d'autres stratifications
(annexes' 16 et 17). dans ce qui va suivre. nous· rendons compte
des· étapes de la mise au point du test
il sera question
sucsessivement ·du plan de sondage, des taux, puis nous
donnerons le formulaire simple correspondant à l'estimation
sans biais dans le cas du plan équiprobable, enfin nous
examinerons les premiers résultats obtenus à partir des
chiffres du recensement général de la population à Marseille
en 1982 .
.l.....B.a.s.e-e:t
plaIL.de-SQn.d.Dg~_,-c.a.r..a..c.1i.ér..i.:::Ltllue.s
__d....e..a_éJiliant.i.J...1.Q.ns.
La base de sondage est la réunion des neuf premières strates
morphologiques.
Dans
ce
qui
sui t,
on
considère
des
échantillons obtenus par tirage systématique dans la liste des
districts INSEE. Ce mode de tirage sera considéré, dans un
premier temps, comme une approximation d'un plan équiprobable
sans remise (1).
Pour le plan stratifié qui a servi au tirage de l'échantillon
de travail. la même procédure a été .3ppliquée pour chaque
strate; la base de la suite arithmétique de raison 44,
correspondant â un taux approximatif de 2,31%, est choi~i.e
aléatoirement
et
indépendamment
dans
chaque
strate.
L'assimilation à un tirage équiprobable sans remise ét.:mt.
admise, le plan stratifié qui résulte de ce tirage peut être
vu sous deux angles :
- il s'agit d'un sondage à deux degrés si l'on consi·dère les
districts INSEE comme individus statistiques.
Lesunit6z
1
Pour une justifi cation de cette appproximation, voir par
éxemple. J. DE5ABIE : Théorie et pratique des sondages (DUNOD
1966), ou C. GOURIEROUX : Théorie des sondages (ECOMICA 1981,
P. 115).
.,
,
,
,
1
"
,
1
1
i
1"
1
1
11
)
1
•
1
J
1
l
1
-206-
primaires sont les strates et le tirage au premier degré est.
un recensement. Au second degré, on a tiré les districts INSEE
selon
un
plan
équiprobable
sans
remise
au
taux
approximativement constant de 1/44 (les variations éventuelles
du taux dans les strates provenant des choix aléatoires des
premiers districts tirés dans chaque strate).
- comme un plan à trois degrés dont les unités primaires sont
les strates, les unités secondaires les districts et les
unités tertiaires les unités de surface élémentaires (ares ou
m2 ) constituant les districts. Les tirages aux premiers et
troisièmes degrés sont alors des recensements et il s'agit
d'un tirage stratifié de grappes (2)
Les résultats sont, bien sûr, équivaLlents dans les deux cas.
Cette distinction apparait donc purement formelle et, dans le
formulaire comme dans la pratique, on utilisera directement
les formules stratifié sans faire référence aux degrés du
sondage.
Soulignons enfin que, lor3 du tirage effectué pour l'obtention
de l'échantillon de travail,
la liste ètait triée sur
l'identifiant alphanumérique attribué par l'INSEE à chaque
district. Comme le remarque F. DUREAU dans une note sur le
tirage de cet échantillon, ce tri assure urie bonne répartition
géographique des districts tirés au sein de l'aire urbaine
étudiée. En effet, l'identifiant INSEE regroupe les districts
quartier par quartier, puis arrondissement par arrondissement.
Il est clair, pour les urbaniste et démographe de l'équipe,
que ce clas"sement n'est '"neutre'", ni du point de vue
morphologique, ni du point de vue démographique
des deux
points de vue, les districts qui sont de rangs voisins dans la
liste, auront tendance à ce ressembler, autrement dit, ce
classement apporte certainement une
information sur
les
caractères que nous cherchons à estimer. Dans ce cas, on sait
que
l'assimilation du tirage
systématique â
un
tirage
aléatoire équiprobable sans remise,
conduit à une surestimation des variances des
estimateurs qui peut être
importante (voir DESABIE : théorie et pratique des sondages, p
99, qui prend d'ailleurs le même exemple, ou GOURIEROUX, P
115). L'évaluation de cette sur-estimation est possible par
assimilation du tirage systématique, dans l'ensemble de la
base ou à l'intérieur de chaque strate, à un tirage stratifié
de paires (voir DE5ABIE p 171 ou GOURIEROUX p 117). Mais,
comme nous l'avons déja dit, une procédure de tirage sur liste
ne peut pas être à la base de la méthode applicable .aux cas
concrets de plans de sondage bâtis d' aprés images satellite.
]
1
1
]
2
Voir C. GOURIEROUX
Théorie des sondages, P. 122
-207-
Il ne nous semble donc pas utile de mener ici plus avant
le tri
sur
précision qu'amène
l'évaluation du gain de
contenterons
de
deux
INSEE.
Nous
nous
l'identifiant
remarques :
1. l'information amenée par ce tri est certainement en partie
redondante
avec
celle
qu'apporte
la
stratification
morphologique. On peut donc raisonnablement supposer que si
les variances des estimations non stratifiées sont largement
.sur-estimées,
à
l'inverse·,
les variances des estimations
stratifiées sont, elles, à peu de chose près réalistes. Il se
~ourRait
toutefois. que certaines strates géographiquement
dispersées
et
démographiquement
hétérogènes,
profitent
également du tri.
2. Dans le cas concre~ d'application, un problème semblable se
posera pour évaluer l'apport du tirage aréolaire sur grille de
points,
qui,
lui
a,ussi,
assure
une
bonne
réparti tion
géographique de
l'échantillon.
Il
sera 'donc de nouveau
question de ce problème dans l'annexe 17 de ce rapport.
Remarque : Le plan de sondage P, défini ci -dessus, respecte
les surfaces en espérance, c'est à dire au sens ~uivant
n
EP(};
Si)
1=1
= t..S
où Ep() désigne l'espérance mathématique calculée sous la loi
de probabilité définie par P, Si les surface des districts de
l'échantillon, t le taux de sondage, n le nombre d9 districts
tirés et S la surface totale de la base de sondage.
N
n
En effet,
Ep(}: Si) = Ep(}: Si.1(iEs»
i=l
i=l
=
N
~
Si . Ep ( 1 (iEs)) =
i=l
N
~
Si . pi
i=l
Où N est le cardinal de la ~ase de sondage, l(lEs) désigne la
fonctioh
indicatrice de
l'appartenance du
district
i
â
l'échantillon (toujours noté s)
et Pi
= Ep(l(iEs», la
probabilité d'inclusion du district i
dans
l'échantillon
(toujours sous la loi du plan P),.
Le plan étant équiprobable sans remise, on a Pi = n/N .
N
D'où Ep( ~ Si)
1=1
=N
~
1=1
Si • t.
= t.
N
~
1=1
Si
= t.S
,c.q.f.d.
-208-
Comme on le vérifiera tout au long des formulaires qui
suivent, ·pour l'ensemble des estimateurs étudiés, la variance
comprend toujours, dans son expression, un facteur (N-n)/n (ou
(Nh -nh ) /nh dans les expressions stratifiées), qui représente
l'influence du taux de sondage sur les variances d'estimation.
Il est donc très simple d'étudier les gains de précision dûs
aux augmentations du taux pour chacun d~s estimateurs que nous
proposons dans la suite : la multiplication par le facteur ;
J
tl (1-t2 )
permet de passer de la variance d'une. est.imation au
t2 (l-tl )
taux tl= nl/N à la variance au taux t2= n2iN.
....
-~
....
La courbe de la figure.l donne la valeur du facteur (N-n)/n en
fonction du taux n/N (valable pour toute valeur de N). _Les
valeurs correspondantes aux taux. envisagés y sont soulignées.
Sur la figure 2. le facteur (N-n)/n est rapporté à la valeur
qu'il a au taux de 1% et exprimé en % ; elle permet d'évaluer
comment la variance des estimations va décroître dans la
région de variation du taux qui nous intéresse. Enfin le
tableau 3 donne la variance pour les taux de 4, 5, 6% en
fonction de la variance V obtenue au taux de 2,31% (80/3461)
qui correspond à l'échantillon de travail .
_l
_1
_1
_1
__l
_1
J
_1
.
1
J
3.1. Formulaire du plan équiprobable sans remise
Les résultats suivants, classiques en théorie des sondages
(voir
par exemple DESABIE ou GOURIEROUX) sont rappeléz sans
démonstration.
3.1.1. Sans stratification
Le résu1 ta~ général utilisé ici est le suivant. ; Y étant le
caractère à estimer et les probabilités d'inclusion Pi ét.ant
fixées, les seuls estimateurs sans biais du total et de la
moyenne de Y, de la forme : ~ ~Yi , sont ceux dit d'Horwitz Thompson.
iES
Par exemple,
par
l'estimateur du
total de y,
noté Y.
est
donné
N
Th.t(Y)
= lEs
~ Yi/~i = ~ Yi/~i
i=1
l(i Es),
où s est l'échantillon. N le cardinal de la base de sondage et
la
probabilité
d'appartenance
du
district
i
à
l'échantillon. Le plan étant pour l'instant équiprobable, on a
~i ,
-209-
Fig. 1
100
A
. 80
70
60
50
40
30
20
la
a
)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 la
15
20
25%
t
...
-210-
-
Fig 2
i
,.
---'
r--
50
40
r--
30
-
-
20
-
r-1--;----
10
o
)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10%
t
tableau 3
taux
variances
2.31%
v
4%
0.5675.V
5%
0.4493.V
0.3705.V
-211-
Xi= n/N pour tout i et par concéquent,les estimateurs et leurs
variances ont les expressions suivantes (3):
estimat~on
du total
=
Th.t.. (Y)
N.y
=
n
N
N. (N-n)
:z
Yi/n
= ------- .
V(Th. t.. (y»
i=l
-
eB~~ation
lib. t.. (Y)
n
de la moyenne
n
Z yi /n
y.
= i =1
=
=
V(Mh. t (y»
N - n
. 52,
n
. N
où y désigne donc la moyenne empirique du caractère sur
l'échantillon, V() la variance sous la l6i du plan P, 52 la
variance à N-1 degrés de liberté sur l'ensemble de la base:
1
N
52 -
I
.
= (N-1).0"2/N,
(Yi-Y)2
i=l
N-1
a 2 étant la variance classique sur l'ensemble de la base.
App1~~n
: estimation de l'effectif total de population et
de la moyenne des densités.
Les quantités à estimer sont donc : P
=
population sur l'ensemble de la base et
N
~
Pi, total de
i=l
d
1
= _ .
N
N
I di •
i=l
moyenne sur l'ensemble de la base des 'densités de districts.
- Total des effectifs
Th.t. (P)
=N
n
.
(l/n)
:z
Pi
1=1
= N.p
, où pi désigne l'éffectif de
population sans doubles comptes du district courant i et p la
moyenne empirique de cet effectif sur l'échantillon, éstimera
donc sans biais l'effectif total et ceci avec la variance:
V(Th. t. (P»
=
N2. (N-n)
a 2 où a 2 est la variance de
(N-l).n
3 : Voir par exemple,
chap. III, P. 77 à 81.
p
p
C GOURIEROOX
Théorie des
sondages,
..
..
-212
,
..J
J
..
~
,
-
i
J
J
J
J
...
l'effectif de populati ':':
de la base
0'2
1
=
N i=l
p
doubles comptes sur l'ensemble
N
~
N
1: (pi-p)2 où P ..
l
Pi
i=l
~
Le plan étant équ.iprob~ble sans remise et l'estimateur celui
d' Bondtz-Thompson.
la
loi
de
l'estimateur
est
asymptotiquement normale (théorème central limite) ce qui
permet de construire l'intervalle de confiance à 95% de
. l'estimation du total:
N - n
N - n
Ip= T(P) - 2N(
_
0'2 )1/2
T(P) + 2N(
(12 )1/2
D.
p
(N-l)
p
n.(N-l)
- Moyenne de densités des districts
La moyenne de densités des districts est estimée sans biais
par
=
Mb.t. (d)
1
N
~
di
1=1
D
....
:': 5
La variance sera
1
...J
J
j
N - n
=
V(Mb.t. (d»
D.
=
2(
(N-l)
3.1.2 Avec stratification
.J
- Effectifs
..
1
J
...,
.....i
=1
N
N
~
(di-d)Z
1=1
d
.
•
N - n
d + 2(
0'2 )1/2
n. (N-l)
d
·L'estimateur du total s'écrit
K
Th. t. (P)
J
d
(11. )1/2
j
j
d
(N-l)
N - n
d -
D.
J
OÙ (12
D'où l'intervalle de confiance à 95%
Id
.,
• (12
= Z
Nh
Db
---. ( ~ Ph,
h=l J1h
i=l
i
)
, où K est le nombre de
strates. Nh le cardinal de la strate h
districts tirés dans la strate h.
et nh
le
nombre de
-213-
Cet estimateur a pour variance
=
V(Th. t. (P»
K
Z
0'2
=
1
•
Nh
Nh
l
(ph.
1=1
,
P.h
h==1
i -Ph )2
ph étant la moyenne du
caractère "population sans doubles comptes" dans la strate h,
sa variance sur la strate h.
a2
p,h
L'in~ervalle
l ==
de confiance à 95% s'écrit:
T(P) + 2. V(Th. t. (P»1/2
T(P) - 2. V(T.h.t(P»1/2
- Moyenne des densités
Estimateur
lib. t. (d)
=
K
~
nh
(Nh/N).
h=l
I
db,
i=1
/Dh
i
Variance de l'estimateur
2
V(Mb. t. (d»
=
K
X
Nh
(N~-Db)
.0'2
h=l N2(Nh-l)nh
4
t
h
Intervalle de confiance a 95%
1:=
d -
2. V(Mh. t. (d) )1/2
,.
d + 2. V(Mh. t. (d))1/2
3.1.3 Allocation optimale de NEYMAN
L'allocation proportionnelle
retenue
lors
du
tirage
de
l'échantillon de travail
(taux uniforme dans toutes les
strates) a été choisie pour que, dans l'échantillon, tous les
types
morphologiques
figurent
avec
une
surface
approximativement proportionnelle à celle qu'ils occupent dans
l'univers.
Cet
objectif
n'est
pas
compatible
avec
l'optimisation de l'estimation des oaractères démographiques.
-214-
~
1
1
.,
\
...
1
En
effet,
pour u n : 0 c t i f
donné de
l'échantillon,
la
répartition optimale··~.ient en appliquant la méthode des
multiplicateurs de LA,'. '.'mE au problème de la minimisation
de V(Th. t (y»
(où y c.;. le caractère à estimer), sous la
contrainte
K
...
(
~
nh
= n.
(4)
h=l
On aboutit facilement à la condition ;
Nh. Sh
...
= este.
C'est à dire que les taux Db /Nb, dans chaque st.rate ,
être proportionnels à l'écart-type Sb •
doivent.
1
_1
On en déduit que,
sondés doit être:
nh
=
dans
la
strat.e h,
le
nombre
de
districts
n.Nh .Sh
K
~
Nh. Sh
h=l
".
\
3.2. Résult.ats numériques, commentaires
Sur la base de sondage, les quantités que nous voulons estimer
sont
- La population totale sans doubles comptes
...
_J
-,
_1
_1
~l
_1
- La moyenne de la densité sur les
h/are (soit 24256 habitants au km 2 )
Ces deux
base :
caractères
ont
districts
pour variance
- variance de la population
écart-type
cr 2
p
cr
p
coefficient de variation :
_ variance de la densité
écart-type
coefficient de variation :
sur
= 728
T(P)
:
d
=
872
2,4256
l'ensemble de
la
= 77250
= 277,94
131,72 %
cr 2
d
crd
= 30,8989
= 5,5587
229,0 %
voir DE5ABIE, Théorie et pratique des
4
GOURIEROUX, Théorie des sondages, p 102
sondages. p
146 ou
-215-
Pour l'ensemble de 1 ~ ,~se de sondage et pour chacune des
strates, lesrésultat;::','q test mené sont consignés dans les
tableaux 4.1 (estimatj": du total de population sans doubles
comptes) et 4.2 (estiJr." ;.ion de la moyène du caractère .. densit.é
de la population s.d.c. J. Le commentaire qui suit s'appuit sur
ces tableaux qu'on peut consulter à la fin de l'annexe.
3.2.1. Résultats sur l'ensemble de la base
Les résultats sur' l'ensemble
commentaires suivants.
de
la
base
suscitent
les
1. Pour l'ensemble des plans testés,
stratifiés ou non,
l'estimateur du total de population est toujours nettement
p1us précis que ce1ui de la moyenne des densités. Ce fait est
en accord avec la différence importante de variabili t.é des
deux caractères sur l'ensemble de la base: la population sans
doubles comptes des districts a un coefficient de variation de
132 % alors que pour la densité, il est de 229 %. Nous
reviendrons sur cette question lors de l'examen des résultats
par strate, mais on peut dire tout de suite que l'impératif
-qu'a l'INSEE, de constituer des districts
dont la 'population
ne dépas5e pas un certain seuil, à tendance a diminuer
artificiellement la variance de l'effectif de population den
dïstricts, surtout dans les endroits très densément peuplés.
On ne peut donc probablement pas conclure de ce résultat,
qu'un estimateur du total de population par l'effectif soit
toujours préférable à un estimateur par la densité.
2. L'apport ~e 1a stratification est intéressant pour les deux
caractères étudiés
au taux de 5 %, il permet de faire
diminuer la variance de l'estimateur du total de population de
16,56 % en adoptant une allocation proportionnelle, et de
~1,84 % en optimisant l'allocation. Quant à l'estimation de la
densi té moyenne, elle profite beaucoup moins de l'allocation
proportionnelle (-5, 56 %) mais beaucoup plus de l'allocation
optimale
(-38, 89
%) •
Au - total,
les
gains
sont
donc
comparables, dans leur ordre de grandeur, pour les deux
caractères,
mais
différemment
répartis
entre
allocation
proportionnelle et optimale. Reprenons plus en détail l'examen
des gains dus à la stratificatiGn et à l'augmentation du taux
pour chacun des caractères.
3. Estimation du total de population
Quelle que soit la fraction de sondage, la variance de
l'estimation obtenue sans stratification est multipliée par un
facteur 0,834' lors de l'introduction de la stratification à
allocation proportionnelle, par un facteur 0,682 si l'on
choisit l'allocation de NEYMAN. Ceci permet de ramener le
coefficient de variation de 10,03 % (sans stratification) à
8,28 % ( allocation optimale) au taux de 5%. L'intervalle de
-216-
confiance est ramené de +/- 146270 à +/- 120759, soit un gain
de 17 % .
Les gains dus à la variation du taux de sondage sont
eux,
beaucoup plus importants, surtout dans l'intervalle 2,31 % à 5
% (voir fig. 1 et 2). Par contre, au passage de 5 à 6 %, le
gain est du même ordre que celui du à la stratification.
1
4. Estimation de la moyenne de densité
Ici
le
gain
qu'apporte
la
stratification
est
presque
entièrement dû à l'introduction de l'allocation optimale : La
variance
est
multipliée
par
0,929
quand
on
emploie
l'allocation proportionnelle, puis par 0,615 dans le cas de
l'allocation optimale,
soit 80 % du gain lors de son
introduction.
Au taux de 5 %, le coefficient de variation passe de 17,42 %
sans stratification à 13,66 % avec l'allocation optimale.
En._.. conc.l.us..i.Qn..._._l~.e.at.im.a.tiQn.-de......la . _.D'loY_enne.....des_dens.i:t.é.s._pr.of.. i.te
dQD.C_llIL.Pe.ll...-mi.e.ux......de-_la..-St,.r.a..t.ific.a.ûo..n._..IDle._c..eluLd~.ef.f.e .c .t..if
:t.o:t.al.&.
5. Au taux où s'est réellement fait le tirage (80/3461),
l'échantillon obtenu fournit des estimations beaucoup plus
précises que ne laissent prévoir les intervalles de confiance
à 95 %. L'estimation de la densité ne s'écarte çue de 21,4 %
. de la vraie valeur tandis que le total de population est
obtenu à 0,073 % près (estimations stratifiées). On a donc eu
beaucoup de chance lors du tirage, en particulier du point de
vue de l'estimation du total de population sans doubles
comptes. Il est, bien sûr, exclu d'en tirer èes conclusions
quant à
l'efficacité de
la méthode,
puisq~e
seules les
variances des
estimateurs sont réellement
significatives.
Notons tout de même qu'une part de l'explication de ce
résultat "inespéré" peut résider dans le fait que le calcul de
la variance ne prend pas en compte le tri sur l' identif iant
INSEE, mais nous verrons plus tard que le gain que l'on peut
en attendre n'est pas de cet ordre de granaeur.
3.2.2. Résultats par strates
Les commentaires des résultats par strates tiennent en quatre
points principaux .
1. Naturellement, la précision des estimations à l'intérieur
des strates est partout très nettement inférieure à celle des
estimations sur l'ensemble de la base. Le Tableau 5 ci-dessous
compare,
pour
les
deux
caractères et dans
le cas
de
l'allocation proportionnelle,
la précision des estimations
obtenues sur l'ensemble de la base à celle à l'intérieur des
strates : le coefficient
de
variation à
l'intérieur des
strates est compris entre 1, 1 foi 5 (estimation èe la moyenne
de densité dans la strate pavillonnaire) et 9,7 fois
(
estimation du total de population dans la strate non bâti ) le
coefficient de variation sur l'ensemble de .la base.
-217-
Tableau 5
coefficients de variation
globales et les estimations par strate.
Estimateurs
Estimat-ions
globales
pour
les
estimations
Estimation par
strates
Mini.
Maxi.
1.Du total de population
sans doubles comptes
9,17 %
11,25 %
109,88 %
2.De la moyenne de
densité de population
16,79 %
18,62 %
100,47 %
2. Plus haut, nous remarquions que l'estimateur du total
était, sur l'ensemble de la base, plus précis que l'estimateur
de la moyenne de la densité. Précisons maintenant ce qu'il en
est au ni veau de chaque strate. Le tableau 6 donne, pour
chaque strate, la précision (coefficient de variation) des
estimations pour les deux caractères.
Tableau 6
Coefficients de variation des deux caractères
estimés à l'intérieur de chaque strate (au taux de 5%,
estimation stratifiée à allocation proportionnelle)
Strates
estimation
du total de
population
(%)
estimation
de la moyenne
de densité
(%)
l:Centre ville dense
11,25
26,29
2:Quartiers industriels
47,50
51,12
3:Grands ensembles d'habitation
17,43
36,48
4:Petits immeubles d'habitation
54,34
72,55
5: Pavillonnaire
21,33
18,62
6:Péri-urbain peu dense
76,34
68,83
7:Re1iquat morphologique
36,19
32,14
8:Dense : grands bâtiments élevés
45,53
32,54
9:Non bâti
109,88
100,41
-218-
L'estimateur du total est beaucoup plus précis dans les
strates 1 et 3, '"centre ville dense" et "grands ensembles
d'habitation" (environ deux fois plus) ; il est également plus
précis d?ns la strate 4,
"petits immeubles d'habitation"
(1,34 fois).
Les deux estimateurs sont à peu près équivallents dans les
strates 2
("quartiers industriels"),
5 ("pavillonnaire"),
6 ("péri -urbain peu dense""), 7 (""reliquat morphologique") et
9 ("non bâti"). Pour ces quatre dernières, l'estimateur de la
densité est même légèrement meilleur: 1,1 fois plus précis.
Enfin, dans la strate 8, l'estimateur de la moyenne des
densités est 1,4 fois plus précis que celui du total de
population. La précision globalement meilleure des estimat,ions
du total de population s'explique donc par les meilleurs
résul tats qU' elle fournit sur des sous ensembles importants,
en population et en surface, de l'agglomération marseillaise;
centre ville, grands ensembles et, â un moindre degré, petits
immeubles.
Par ailleur, la différence est peu importante,
entre
le9
dCl..lK
estimateurs,
dans
la
troisième
strate
dominantç, le pavillonnaire.
3. Examinons maintenant la précision des estimations obtenues
pour chaque strate. Les figures 1 et a donnent, par strate et
pour chacun des deux estimateurs (du total et de la moyenne),
les intervalles de confiance en pourcentage de l'espérance de
l'estimateur dans la strate. Les deux types d' allocat,ions,
proportionnelle et optimale, y sont considérés.
Figure 7
Précision des estimations partielles du total de
population sans doubles comptes au taux de 5 % .
Strates
1.Centre ville
dense
3.Grands ensembles
d'habitation
5.Pavillonnaire
1.Reliquat
morphologique
a.Dense : grands
bâtiments élevés
2.Quartiers
industriels
4.Petits immeubles
d'habitation
6.Péri-urbain
peu dense
S.Non bâti
Coéfficient de variation
----------
--------------------------------------------------------------------------------------------------
o
20
40
80
100
-219-
Figure 8 ; précision des estimations partielles de la moyenne
de la densité de population sans doubles comptes au taux de 5
%
Coéfficient de variation
Strates
5. Pavillonnaire
1.Centre ville
dense
a.Dense : grands
bâtiments élevés
7.Reliquat
morphologique
3.Grands ensembles
d'habitation
2.Quartiers
industriels
6.Péri-urbain
peu dense
4.Petits immeubles
d'habitation
9.Non bâti
o
figures 7 et 8
50
100
150
zoo
Z50
allocation proportionnelle
allocation op~imale
Il se dégage clairement, de l'examen des deux figures, trois
groupes de strates.
a/ Les strates dont la morphologie est bien homogène, "centre
ville", "grands ensembles" et "pavillonnaire". bénéficient des
meilleurs précisions, tant pour l'estimation de l'effectif que
pour celle de la densité: l'estimation du total de population
sans doubles comptes se fait dans un
intervalle de confiance
compris entre +/- 20 % et +/- 50 % de la vraie valeur; pour
l'estimation de la moyenne de densité des districts, cet
intervalle varie entre +/- 40 % et +/- 80 %. Les meilleurs
résul tats sont obtenus, pour l'estimation du total, dans les
strates 1 (+/- 21%) et 3 (+/- 34 %), et pour l'estimation de
la moyenne de densité, dans les strates 5 (+/- 36,5%) et 1
(+/-51%).
b/ Les strates marginales
(trés minoritaires en ·surface).
"reliquat morphologique" et "dense: grands bâtiments élevés".
Pour ces deux strates.
la précision des estimations est
moyenne dans le cas du total et assez bonne ~our la densité du
moins si
l'on s'en tient à
l'allocation ~roportionnelle
(intervalles de
confiance de
l'ordre de +/75 % pour
l'estimation du total et +/- 65 % pour celle de la moyenne des
densités) .
-220-
c/ Les strates globalem~nt peu denses et hétérogènes du point
de
vue
morphologique
et
démographique
"quartiers
industriels", "petits immeubles d'habitation-,
"péri-urbain
peu dense"· et "non bâti", pour lesquelles les estimations des
caractères
démographiques
sont
trés
imprécises
les
intervalles
de
confiance
se
situent
en~re
+/100 %
(industriel) et +/- 220 % (non bâti) pour l'estimation du
total, et entre +/- 100 % (industriel) et +1- 200 % (non
bâti), pour l'estimation de la densité.
Ces résultats ne surprendront ni les urbanistes ni les
démographes; ils justifient à nos yeux l'emploi des critères
morphologiques pour la stratification et, a postériori, la
méthode d'analyse typologique employée pour sa mise au point.
En effet, il est clair d'une part, que cette s~ratification a
permis d'isoler des sous-ensembles urbains où les caractères
démographiques ont des variances différentes, e~ d'autre part,
que les zones les plus homogènes morphologique~ent benéficient
de la meilleure précision d'estimation.
Ra?pelons,
à
ce
propos, que les groupes "centre ville", grands ensembles" et
"pavillonnaire"
s'isolaient
en
premier
lieu
lors
des
classifications
et
analyses
factorielles
(voir
rapport
intermédiaire d'avril 86 ou annexe 6 du présent rapport)".
4.
l '
Enfin,
examiner
dans
quelle
mesure
nous
faut
des résultats globaux grâce à l'allocation de
compatible avec la précision des estimations
il
optimisatio~
NEYMAN est
partielles.
Les figures
point ;
7
et
8
dans le cas de
l'allocation optimale
estimations du total
sensiblement dans les
bâti" .
sont
également
trés
éloquentes
sur
ce
l'estimation du total de population,
n'affecte qu'assez peu la précision des
de chaque strate. Elle l'améliore même
strates 3 ;" grands ense~b:'es" et 9 ; "non
- il en va tout autrement pour l'estimation de la moyenne des
densités
la précision des estimations diminue de manière
trés sensible pour l'ensemble des
strates.
à
la seule
exception de la strate "centre vill,e dense". ::::n particulier,
les deux groupes de strates globalement peu denses (4,5,6 et
9)
et
morphologiquement marginales
(7
et 8),
pâtissent
beaucoup de ce type d'allocation. Cela constit~e évidement un
argument supplémentaire en la défaveur de cet est~mateur.
-221-
~ .. ConclusiQDsa...perspectives.. d(;L.:t.rayail.-l;)Qur.._la.. suite..
recherchE
d~L~a
4.1
Précision
des
estimations,
ordre
de
grandeur
des
intervalles de confiance, effet de la répartition géographique
de l'échantillon
En assimilant le tirage systèmatique pratiqué à un tirage
équiprobable
sans
remise,
une
fois
introdui te
la
stratification et optimisée l'allocation aux strates,
on
obtient les précisions suivantes (mesurées par l'intervalle de
confiance à 95 %) pour les estimations, sur l'e~semble de la
base de sondage du total de population sans doubles comptes
et de la moyenne de densité des districts.
1
Total de population s. d. c.
+/- 16,6 % au taux de 5 %
Moyenne des densités
+/- 27,3 % au taux de 5 %
Comme nous
le
remarquions
déja
plus
haut,
une
bonne
réparti tion
géographique
des
unités
statistiques
de
l'échantillon au sein de l'aglomération étudiée ainsi qu'à
l'intérieur de chaque strate, est assurée
dar.s le cas de
l éxpérience marseillaise, par le tri de la base de sondage
sur l'identifiant INSEE. Elle le sera mieux encore dans les
cas concrets d'application, grâce au tirage d'unité aréolaires
sur grille de points.
Cette répartition géographique apporte certainement un gain de
précision
notable
à
l'estimation
des
caractères
démographiques. Ce gain n'est pas pris en compte dans les
chiffres donnés ci-dessous: on peut donc les considérer comme
des évaluations pessimistes des précisions réelles.
1
J
Le premier objectif qu'on peut fixer à la suite de ces tests
est donc la quantification de ce gain et son introduction dans
les calculs de précision des estimations (voir anr.exe 17).
4.2 Apport de la stratification, estimations globale et
estimations. partielles, domaines géographiques de précision
Pour les estimations globales - on entend par là celles qui
s'étendent
à
l'ensemble
de
la
base
de
sondage
considérée - l'introduction de la stratification et de son
corollaire, l'allocation optimale, permet de faire diminuer la
variance des estimations de 32 à 39 % suivant les cas.
D'autre part, l'introduction de la stratif ication permet des
estimations
partielles
(estimation
des
caractères
démographiques à l'intérieur de chaque strate). Les résultats
obtenus déssinent dans l'espace urbain marseillais certains
-222
Tableau 4.1 ; Précision de l'estimation du total de population
sans doubles comptes, plan équiprobable, estimateur sans biais
au taux de 5 %, stratification morphologique syntétique en 9
classes.
Total
Vari-ance
x 10-8
Coef.
de
varia-tion
(%)
Intervalle
de confia::ce
à 95 %
Evolution
de la var.
avec l'al-location
optimale
(%)
207739
5.458
11. 25 +/-
46724.79
0.00
** 207739
8.010
13.62 +/-' 56604.29
46.76
40680
3.734'
47.50 +/-
38648.41
0.00
40680
3.289
44.58 +/-
36270.93
-11. 92
3
* 264764 21.292
Grands
ensembles **'264764 11.725
17.43 +/-
92286.60
0.00
12.93 +/-
68484.79
-44.93
Strates
1
Centre
ville
*
2
*
Quartiers
Indus**
-triels
4
*
Petits
immeubles **
28750
2.441
54.34 +/-
31246.44
0.00
28750
1.944
48.50 +/-
27886.:9
-20.36
5
*
Pavil-lonnaire **
93937
4.016
21.33 +/-
40077.76
0.00
93937
6.252
26.62 +/-
50006.84
55.68
6
Periurbain
*
11648
0.791
76.34 +/-
17784.44
0.00
**
11648
0.861
79.66 +/-
18557.E4
8.85
*
**
Allocation proportionnelle
Allocation optimale
-223-
Tableau 4.1 : Précision de l'estimation du total de population
sans doubles comptes, plan équiprobable, estimateur sans biais
au taux qe 5 %, stratification morphologique syntétique en 9
classes ( suite) .
Total
Vari-ance
x 10- 8
Coef.
de
varia-tion
(%)
40534
2.224
36.79 +/-
29825.73
0.00
40534
1.996
34.85 +/-
28253.18
-10.25
23788
1.173
45.53 +/-
21659.08
0.00
23788
0.930
40.54 +/-
19286.52
-20.72
17032
3.502
109.88 +/-
37429.50
0.00
17032
1.450
70.70 +/-
24084.38
-58.60
10.03 +/- 146270.83
0.00
Intervalle
de confiance
à 95 %
Evolution
de la var.
avec l'al-location
optimale
(%)
Strates
7
Reliquat
8
Dense,
Grands
batiments
9
Non bâti
*
**
*
**
*
**
Ensemble
728872 53.488
(non strati-fié)
Ensemble
(stratifié;
allocation
prop. )
728872 44.631
9.17 +/- 133612.26
-16.56
Ensemble
(stratifié,
allocation
optimale)
728872 36.457
8.28 +/- 120759.19
-31.84
* :
** :
Allocation proportionnelle
Allocation optimale
-224-
Tableau 4.2
Précision de l'estimation de la moyenne de
densité de population sans doubles comptes, plan équiprobable,
estimateur sans
biais au
taux de
5 %,
stratification
morphologique syntétique en 9 classes.
Total
Vari-ance
x 10-8
Coef.
de
varia-tion
(%)
Intervalle
de confiance
à 95 %
Evolut.ion
de la var.
avec l'al-location
optimale
(%)
Strates
*
4.338
1. 30
26.29
+/- 2.28
0.00
**
4.338
0.67
18.81
+/- 1. 63
-48.46
2
Quartiers
Indus-triels
*
**
1. 291
0.44
51.12
+/- 1. 32
0.00
1.291
0.78
68.43
+/- 1. 77
77.30
3
'Grands
ensembles
*
**
2.313
0.71
36.48
+/- 1. 69
0.00
2.313
0.66
35.22
+/-" 1. 63
-7.00
4
Petits
immeubles
*
**
1. 050
0.58
72.55
+/- 1. 52
0.00
1. 050
1. 22 105.38
+/- 2.21
110.30
5
Pavil-lonnaire
*
**
0.944
0.03
18.62
+/- 0.35
0.00
0.944
0.11
35.29
+/- 0.67
266.60
*
0.416
0.08
68.83
+/- 0.57
0.00
**
0.416
0.58 183'.78
+/- 1. 53
625.00
1
Centre
ville
6
Periurbain
*
**
Allocation proportionnelle
Allocation optimale
-225-
Tableau 4.2
Précision de l'estimation de la moyenne de
densité de population sans doubles comptes, plan équiprobable,
estimateur sans
biais
au
taux de
5
%.
stratification
morphologique syntétique en 9 classes (suite).
Moyen- Vari-ance
-ne
x 10-8
Coef.
de
varia-tion
Intervalle
de confiance
à 95 %
(%)
Evolution
de la var.
avec l'al-location
optimale
(%)
Strates
7
Reliquat
*
**
2.172
0.51
32.74
+/- 1.42
0.00
2.172
1. 07
47.58
+/- 2.07
109.80
4.695
2.33
32.54
+/- 3.06
0.00
4.695
3.56
40.18
+/- 3.17
52.80
8
Dense,
Gl'ands
batiments
*
**
9
Non bâti
*
**
0.342
0.12 100.47
+/- 0.69
0.00
0.342
0.89 276.22
+/- 1.89
641. 61
Ensemble
(non strati-fié)
2.426
0.18
17.42
+/- 0.85
0.00
Ensemble
(stratifié.
allocation
prop. )
2.426
0.17
16.79
+/- 0.81
-5.56
Ensemble
(stratifié.
allocation
optimale)
2.426
0.11
13.66
+/- 0.66
-38.89
* :
** :
Allocation proportionnelle
Allocation optimale
-226-
domaines de bonne précision et d'autres d'imprécision de ces
estimations
partielles
(par
"bonne
précision"
ou
"imprécision", il faut entendre des chiffres comparables où
non, dans ~eur ordre de grandeur, à ceux obtenus au même taux
sur l'ensemble de la base) :
. D.Qma.in<;L...de.__bQllne.......p.réc..i..s.i.Qn
st rates" c ent r e v i Il e", " gr an d s
ensembles d'habitation" et "pavillonnaire". Les estimations se
font, au taux de 5%, avec des intervalles de confiance compris
entre +/- 20
et +/- 50 %,
pour celle du total de
population s.d.c., entre +/- 40 et +/- 70 %, pour la moyenne
de la densité. RappelIons que prés de 80 % de la po!,ulation
totale de la zone d'étude est regroupée dans ces trois
. strates.
D.Qm.a.i.n!:L_d.:inm.:r.:é.c..i.:ü.Q.O
strates" quartiers
industriels" ,
"petits immeubles d'habitation", péri-urbain peu dense" et
"non bâti"; ici les intervalles de confiance, compris entre
+/- 100 % et +/- 170 %, ne permettent que des estimations trée
imprécises des caractères démographiques.
En résumé, le principe d ~ une stratif ication de la base de
sondage à l~aide de critères morphologiques ainsi que la
méthode d'analyse typologique qui a servi à son élaboration
sont à retenir pour deux raisons
1. parce qu'ils permettent une amélioration significative des
estimations globales.
2. parce qu~ils autorisent des estimations partielles avec une
précision correcte dans les
strates de caractéristiques
morphologiques homogène~ et, ce qui n'est pas moins important,
permettent de quantifier l'imprécision qui affecte ces même
estimations ailleurs. Ce résultat représente, à notre avis,
l'acquis majeur de cette première phase de test.
Pour
la
suite,
s'agissant
de
stratification,
nous
considérerons
comme
acquise
l'utilisation des
caractères
morphologiques,
mais
nous
testerons
des
méthodes
de
stratification plus proches de celle qu'on pense pouvoir
appliquer
à
l'information
satellitaire.
En
procèdant
analytiquement
cette
fois
( par
opposition
au
caractère
synthétique
des
résultats
d'analyse
typologique),
on
s'attachera à évaluer séparément, l'apport
des principaux
caractères morphologiques que l'on pense pouvoir observer sur
l'image (densité du bâti, taille et hauteur des bâtiment
... etc), en stratifiant la base de sondage d'après chacun
d'eux. Bien entendu, on continuera à mesurer le gain. apporté
par la stratification synthétique. On peut d'ailleurs la
considérer comme une référence à laquelle on peut comparer ce
qu'il sera possible de faire d'aprés l'image satellite (voir
annexes 15 et 16),
-227-
4.3 Comparaison entre les estimateurs de l'effectif et de la
densité.
Tout au long du test mené, la comparaison entre l'estimateur
du total de population sans doubles comptes
et celui de la
moyenne de la densité, des districts s'est conclu en faveur du
~remier. Rappelons rapidement les avantages qu'il possède dans
le cadre d'un plan équiprobable qui fut le nôtre ici.
1. Il est nettement plus précis que celui de la densité quand
on s'interesse à l'estimation globale; le gain sur l'amplitude
de l'intervalle de' confiance,
dans le cas' d'estimations
stratifiées à allocation optimale, est de 40 %.
2. Il est plus précis, ou !:lU moins autant, si l'on considère
les estimations partielles dans le sous ensemble où elles sont
les meilleures ; nettement plus précis dans le ~entre ville et
les grands ensemble (gain approximatif de 55 % dans les deux
cas), et à peu près équi vaLlent à l'estimateur de la moyenne
dans le pavillonnaire.
3.
L'allocation optimale. ne perturbe que faiblement les
résultats par strate obtenus avec cet estimateur ce qui permet
une
bonne
précision de
l'estimation
globale
comme des
estimations partielles. Dans le cas de l'es~imation de la
moyenne des densité, ceg deux objectifs apparaisSent largement
contradictoires.
Il nous reste â faire plusieurs
beaucoup l'intérêt de ce résultat.
remarques
qui
relativisent
Premièrement, il est probablement dû en partie à la réduction
artificielle de la variance de l'effectif de population
induite par le découpage des districts de recensement de
l'INSEE. A l'examen des fonds de cartes ut~lisés lors du
recensement, il apparai t que ce facteur a pu jouer dans les
strates où le réseau de voirie étant assez lâcr.e, un certains
nombre de grands ilôts ont été partagés en plus:eurs districts
de recensement,
ayant chacun des effectifs de population
.. raisonnables". En revanche, ce ne peut pas ê":.re le cas dans
le centre ville dense, où la taille des ilo:'5 ne justifie
jamais un tel découpage.
Deuxièmement, s'il est vrai, au moins dans des sous-ensembles
importants de l'agglomération, que l'effectif de population
des districts est moins variable que leur dens~té, il 'ne faut
pas perdre de vue que la mesure de cette variabilité qui sert
â déterminer la précision de l'estimation est la variance du
caractère, calculée sous la loi de probabilité correspondante
au tirage. Ceci signifie que cette mesure varie suivant le
plan de sondage et. avec elle, la variance de l'estimateur. Il
n'est donc pas acquis que l'estimation du tota: de population
soit toujours plus précise que celle de la è-ensi t.é pour un
plan de sondage à probabilités inégales.
-228-
Troisièmement, ce résultat n'est valable que tant que l'unité
statistique enquêtée re~te le pâté de maisons ou peut lui être
comparé. Il faut également que dans la ville considérée,
existent des sous-ensembles urbain, du type ··centre· ville
dense" ou "grands ensembles d'habitation", se::'1.blables à ceux
rencontrés â Marseille et qui soient prédominants en effectifs
de population.
Enfin et surtout,
l'intérêt de la comparaison pratiquée
jusqu'à présent est trés limité puisque ses deux termes
n'estiment pas la même quantité
le premier fournit les
totaux de population dans les strates ou l'ensemble de la
base, alors que le second est la moyenne arithmétique des
densi tés des districts , quantité qui n'a d J ailleurs, que peu
d'intérêt pratique.
4.4 Conclusion
Cette étape aura donc essentiellement permis de mettre au
point la séquence d"un test que nous allons étendre maintenant
à
des plans de sondage à probabilités inégales, à des
estimateurs par le ratio faisant intervenir des variables
éxogènes, à dJautres caractères démographiques et enfin à
d'autres stratifications. Les annexes 15,
16 e~ 17 sont
consacrées à ces différentes phases d~ l'expérience.
-229-
ANNEXE 15
(O:BARBARY- MAI 87)
Int.t:o.duc:t..i.Q.D
. On a déjà souligné précédemment que le tirage d'échantillons
d'aprés
documents
satellitaires
se
ferait
de
manière
systématique, à l'aide d'une grille de points placée sur la
base de sondage. Cette contrainte définit un plan de sondage
où la probabili t.é de sélection d'une uni té statistique dans
l'échantillon est proportionnelle à une mesure de la taille de
cette unité
surface totale de l'unité si la procédure
selectionne tous les points de la grille, surface bâtie si
elle ne retient que les points situés au dessus d'une surface
bâtie. Outre qu'il s'agit pour nous d'un impératif pratique
(1), de tels plans de sondage modifient la précision des
estimations ; mais cette précision dépend également des
estimateurs et des stratifications employées.
COCHRAN (2), dans "Sampling technics" et DESABIE (3) dans
"Théorie et pratique des sondages", recensent les différentes
possibilités d'utiliser une informat~on exogène relative à la
taille des unités statistiques; COCHRAN dit, ~ar exemple
"Quand les uni tés sont de taille inégale, il y a l e choix
entre aux moins quatre techniques (en supposant. connues la
taille de chaque unité si ces techniques le nécessitent).", et
il dresse la liste suivante
1 ; Rappelons que, dans la situation typique d'application de
la méthode, nous ne pensons pas pouvoir disposer d'information
. qui permettent de constituer une autre base de sondage que
celle, spatiale, issue de l'image satellite. Dans une telle
situation, la constitution d'une liste d ' unités statistiques
spatiales,
qui
seule,
permet
d'envisager
des
t.irages
équiprobables et, plus généralement de contr61er complètement
la probabilité de sortie des unités,
n'est pas toujours
possible. Elle réclamerait,
de toute façon,
un important
travail
d'identification
e t ' de
vérification
des
unités
spatiales, préjudiciable à la rapidité de mise en oeuvre de
l'enquête.
2 ; W.G. COCHRAN
Sampling technics,
édition, chap. 9, P. 255.
WILEY 1977,
troisième
3 ; J. DESABIE : Théorie et pratique des sondages, nONOn 1966,
Chap. 12, P. 241.
-230-
1. Plan équiprobable, estimation linéaire sans biais ( bien
que figurant dans la liste de COCHRAN, cette o?tion ne permet
pas d utiliser l'information exogène, elle sert en fait de
réf érence) .
J
2. Plan équiprobable,
taille des unités.
estimation par le ratio relatif à
3. Plan à probabilités proportionnelles
unités, estimation sans biais.
à
la
taille
la
des
4. Plan équiprobable, stratification de la base suivant la
taille des unités, estimation stratifiée usuelle (sans biais).
En fait, seule la dernière de ces techniques nécessite, avant
le tirage, la connaissance sur l'ensemble de la base de la
taille des unités. Elle est donc pratique~ent difficile à
mettre en
oeuvre,
de plus
notre
recherche
repose sur
l'hypothèse
qu'une
stratification
sur
des
critères
morphologiques lui est. préférable. Il ne sera donc plus
question de cette technique dans la suite.
Dans la présente annexe, on· tente de mesurer l'effet sur la
précision
des
estimations,
des
différent.es
possibili t.és
d'integration d'informations exogènes dans la technique de
sondage
plans à probabilités inégales, esti.mation par le
ratio et stratification. Pour cela, nous reprenons les trois
.premières idées exposées par COCH~AN, en leur adjoignant
l'estimation
par
le
ratio
sous
plan
à
probabilités
proportionnelles à la taille des unités.
Tout d'abord, on donne le formulaire correspondant aux quatres
possibilités d'estimation, puis un exposé de l'architecture et
du mode d'emploi du programme informatique qui a permis le
test et enfin, les résultats de son application à une série
d'indicateurs démographiques issus des chiffres du recensement
de 1982 à Marseille.
En conclusion, on compare les précisions obtenues avec les
·différents plans de sondage (plans équiprobables et plan à
probabilité proportionnelle à
la taille),
on opère une
sélection parmi les
estimateurs, enfin on examine les
précisions
obtenues
poür
les
différents
caractères
démographiques et les gains qu'apporte, dans chaque cas,
l'introduction d'une stratification morphologique.
es.t.1m..a...t.eur.:L._:s.an:s__b.1.a1.a..L--~.1.ma.teurs.._Par_~e
r.a.t.i9--L-.1>.1..an.JL~qY.1pI..Q.b.a.bl.e.s.~1an.s....
...à_._MQb.a.bj,...l~~ inégçüe.~.•_
1.-F.ormul.a1r..e.__;.
1.1 Préliminaire
Lors de la phase exploratoire exposée dans l'annexe 14 , le
formulaire correspondait à un plan de sondage sans remise,
dont la théorie, développée en 1952 par Her"i t.z et Thompson
trouve
une
application
simple
dans
le
cas
de
plans
-231-
équiprobables. Lorsque les probabilités de sélection sont
inégales, le tirage sans remise,
qui reste bien entendu
préférable, conduit § des calculs complexes qui supposent
d ' expliciter les probabilités d'appartenance à l'échantillon,
celles ci se modif iant au fur et a me~,ure du tirage. Or, le
but de l'exposé qui va s~ivre est, rappelons le, triple:
- comparer des plans de sondages équiprobables à des plans où
la probabilité est proportionnelle à la taille des unités
d'échantillonage ;
- comparer les estimateurs sans biais aux estimateurs par le
quotient ;
évaluer l apport d'une stratification morphologique de la
base de sondage à la précision d'estimations démographiques.
Relativement à ces objectifs, s'il importe que la procédure de
tirage considérée soit la même dans tous les cas, on peut par
contre utiliser indiféremment un tirage avec ou sans remise.
L'hypothèse qui est alors faite est que le tirage sans remise
améliore chaque estimation approximativement dans les mêmes
proportions. C'est la raison pour laquelle on donnera ici les
formules simples correspondant à des tirages avec remise. La
même option étant prise au sein du prograll1.l'ne de calcul des
variances d'estimation, ces dernières sont donc surévaluées
dans une proportion approxivement égale au taux de sondage : 5
à 7 % suivant la base de sondage et le taux retenus(4).
J
l..~
Conventions
1. Dans ce qui suit, on se contente dans la plupart des cas,
.d'énoncer les expressions des estimateurs, de 3..eur variance,
etc ... , sans démonstration.
Ces résultàts 50nt en effet
désormais classiques et leurs démonstrations figurent dans la
plupart des ouvrages généraux cités dans la ~ibliographie.
Seule l'estimation par le ratio 30US plan & probabilités
inégales e~t exposée en détail, cet exposé étant beaucoup
moins fréquent dans la littérature sur les sondages.
2. Comme on l'a constaté dans l'annexe 14, les formules
. stratif iées s'obtiennent sans diff icul tés par sommation sur
l'ensemble des strates des formules établies pour l'ensemble
de la base. Elle n'apparaitrons généralement pas ici; seul le
raisonnement
menant
à
-l'allocation
optimale
part
de
l'expression explicite de la variance dans le cas stratifié.
3. Les notations seront identiques à celle adc:ptées dans la
précédente annexe ; la variablè estimée est toujours notée y,
les valeurs prisent sur les unités statistiques Yi, son total
4 : Cette estimation du gain dû au tirage sans re~ise provient
de la comparaison des expressions des variances èes
estimateurs sans biais obtenues avec et sans remise dans le
cas d'un plan de sondage équiprobable : la variance sans
remise est alors inférieure à la variance avec re~ise d'un
facteur (N - n)/N égal au taux.
-232-
y, etc... . Lorsqu'il est fait, dans les formules relatives à
l'estimation par le ratio, référence à la variable exogène
utilisée comme dénominateur, celle ci est notée x, ses valeurs
Xi,
son total X, etc...
La variable servant à définir la
probabili té dans les plans à probabilités inégales est notée
z, sa valeur Zi et son total Z.
1.3 Plan équiprobable, estimateur sans biais
On a, de même que dans l'annexe 14, les estimateurs
n
T1(Y)
N.y
N. ~ Yi/n (1.3.1 a) et,
Hl (y)
=
=
=y =
n
~
i =1
i =1
mais les variances ont des
Yi/n (1.3.1.b)
expressions plus simples.
2
N .
V(T1 (Y»
=
2
2
a~
a~
et
=
V(Hl (y»
(1.3.2 a & b) .
n
n
fai t
par
La
détermination
de
l' allocat.ion
optimale
se
minimisation de la variance stratifiée sous la contrainte
~Ilh =n.
La
solution
du
problême
est
obtenue
grâce
â
l'utilisation des multiplicateurs de Lagrange.
K
on recherche- Min (
(nh )
s'écrit
=
L
K
~
~
h:: 1
2
2
2
2
), dont le Lagrangien
(Nh. O'h / N. nh
K
2
( Nh. O'h
/
Ilh
)
+
(n-~nh
h=l
)
h=l
dL
Les conditions du premier ordre sont
= 0 pour tout h,
dIlh
222
on a donc : Nh. O'h / nh
<=>
=
= (1 / ..f
nh
). Nh . O'h
K
En écrivant la contrainte
~
Ilh = n, on trouve :
h=l
K
1/..f
= n /
~
Nh.O'h
h=l
D'ou l'allocation
strate h.
Ilh
= n.(Nh.Oh-
K
/}: Nb.Oh) (1.3.3) pour la
b=l
-233-
1.4 Plan équiprobable. estimateur par le ratio.
La connaissance du total, sur l'ensemble de la base
d'une
variable exogène
jamais nulle
(dans nos
application,
il
s'agira de la taille des districts
surface totale dans un
premier temps, surface bâtie par la suite), ~ermet d'utiliser,
pour estimer le total Y de y ou pour estimer directement le
quotient Y/X, l'estimateur naturel du ratio Y/X:
1
n
~
R
=
Yi
i =1
. (1.4.1)
n
~
i =1
Xi
Tz(Y)
Y s'ecrit alors
L'estimateur du total
= X.R
, celui de
= x.R.
la moyenne H2(y)
Ces estimateurs sont légèrement biaisés, le calcul de ce biais
se fait en utilisant le développement limité d'ordre un â
l'origine de 1/(1 + E), où E représente la quantité:
(x - X)/X, proche de zéro dans notre cas. On obtient, pour un
plan équiprobable avec remise, l'expression suivante pour le
biais sur l'estimation du ratio R (5).
NZ
E (R - R) .... -
.
(cr -
n.X-
R.02)
z.Y
(1.4.2. a).
z
Le biais sur l'estimation d'un total est
E (T2 (Y) - Y)
...
N2
- ----- .
(
n.Xz
cr - R.cr >. (1.4.2 b)
z
z.Y
celui sur l'estimation d'une moyenne
E (M2 (y) - y)
N
... - ----.
n.X
(
cr - R.cr ). (1.4.2
c)
z
z.Y
La variance de l'estimateur T2(Y) s'écrit
v (T2 (Y»
5
Pour
= (N2 /n )
un
J.M. GROSBRAS
& 132.
.(
OZ
y
+
Ra • OZ
z
-
2R. OZ
)
(
1. 4 • 3 a),
ce Il e
Z,f
exposé complèt du calcul,
Méthodes statistiques des
voir
par éxemple
Pages 131
sO~dctge5,
-234-
de l'estimateur M2(Y)
v (M2 (y»
= (l/n ) . (
+ Ri . az
OZ
y
-
s
2R. az
s.y
)
(1. 4 . 3 b).
Le risque ascocié aux deux estimateurs s'obtient
sommant la variance et le carré du biais.
ensui te
en
Pour déterminer l'allocation optimale, il faut minimiser
variance totale stratifiée, dont l'expression est
la
v=
K 4
2 2
2
2
2
2 2
2
2 2
- Rh ah )
(Nh /nh ) . (O'h + RhO'h - 2Rhah
) + ~ (Nh /nhXh) . '(ah
h=l
y
x
s,y
h=l
x,y
x
K
~
où K est le nombre de strates et 0' la variance. En appliquant
la méthode des multiplicateurs de Lagrange,
on abouti au
système d'équations en nh :
Pour tout h ,
2
2
( Nh /nh
22
2
) .
2
(ah + Rhah - 2Rhah
y
434
x,y
S
22
2
) + (2Nh /nhXh ) . (O'h
=
- Rhah)
x'
s,y
En négligeant le second terme,
d'ordre 1/r~3
,devant
premier, d'ordre 1/nh 2 ,les conditions s'écriven~ :
c
le
pour tout h,
2
2 2
2
1/2
Nh/nh = C. (ah + Rhah - 2Rhah)
y
puis en écrivant la
x,y
S
K
eontrainte sur la taille de
obtient l'éxpression des ~ :
2
nh
=
n.
2
2
l'échantillon
h=l
2
Nb. (Ob + RhOb - 2Rh<1h
Y
K
S
2
2
2
2:
nh
=
n
on
1/2
)
S.Y
_
2
.l: Nh. (Ob + RhOb - 2RhOb
(1.4.4)
1/2
.)
h=l
1.5 Plan à probabilités inégales, estimateur sans biais.
Les probabilités d'inclusion Xi sont définies proportionnelles
â une variable exogène z de total Z; il s'agit pour nous de la
-235-
mesure de la taille Zi associée à chaque uni té statistique de
la base. On a donc Xi = nZi/Z pour tout i et l'estimateur sans
biais du total Y s'écrit (6)
T3(Y)
n
=
(Z/n).
~
celui de la moyenne
(Yi/zi)
i =1
T3 (y)
= ( Z1 ( N • n».
n
~ (Yi
i =1
1 Zi)
a & b)
( 1. 5 • 1
Pour les variances, on a
N
V (T3 (Y»
=
(1 ln) . (Z.
V(T3(Y»
=
(1/n.N2).(Z.
2
~ (Yi
i =1
-
y ) ( 1. 3 . 2 a)
N
K
=~
2
~ (Yi
i =1
Le calcul de l'allocation
variance stratifiée :
V (T3 (Y))
1 Zi)
2
2
Y)
/zi) -
optimale
se
h=l
f ait
i=l
2
D'ou
nh
Nh
(1/nh).(Zh. 2: (Yi 2 /zi)
i =1
2
Nh
= C. ( Zh.
2: (Yi 2/zi) - Yh)
2
-
Yh
)
=
C
et, puisque 2:
nh
= n,
1/2
2
( yi 2
qu'au
h=l
Nh
~
méthode
K
1/2
i =1
n. (Zh.
la
2: (Yi 2/zi) - Yh
En
appliquant
à
cette
fonction
la
même
paragraphe précédent, on obtient les conditions
Pour tout h,
partir de
à
2
Nh
(1/nh). (Zh.
(1.3.2 b)
1 Zi)
-
Yh
)
i=l
=
Dh
(1.5.3)
K
~
h=l
6
;
11,
Nh
(Zh.
~
1/2
2
(Yi
2
1<:;1 j
-
Yh
)
i=~
Voir DE5ABIE
P. 227.
Thêorie et ptratique des
sondages,
chap.
-236-
1.6 Plan à probabilItés
d'un total par le ratio
1.6.1
inégales,
estimation d' un
ratio
ou
L'estimateur
De nouveau, les probabilités de tirage 1ti sont définies par
les Zi, avec; 1ti
n.zi/Z ; x étant une variable exogène (en
principe distincte de z), de total X,
on s'intéresse à
l'estimation du ratio R
Y/X, ainsi qu'à celle du total de y
par le truchement de R puisque Y = RX.
Sous le plan 1t
ainsi défini, les estimateurs sans biais des
totaux X et Y sont connus :
n
n
T3 (Y) = (Z/n). ~ (Yi /Zi) ,
T3 (X) = ( Z/n). ~ (Xi /Zi )
=
=
1
i
=1
i
L'estimateur naturel du ratio R
n
R
=(~
est donc
n
(Yi/Zi »/(~ (Xi/Zi»
i=l
y
= Y/X
=1
(1.6.1). on esti:nera Y par
i=l
= X.R,
et y par: y
légèrement biaisés.
= (X/N).R.
Mais ces estimateurs sont
1.6.2 Expression des biais
La différence entre le ratio R et son estimateur s'écrit
n
R - R
n
=(I (Yi/Zi »/(I (Xi/Zi»
i=l
ou encore
- Y/X =(Y/X)-(Y/X)
i=l
R - R
=
Y - RX
Y - RX
= -------------J
X
où la quantité
X(l+ (X-X)/X)
(X-X)/X est proche de zéro, surtout lorsque n grandit puisque
X est un estimateur sans biais de X (1). On peut donc obtenir,
par développement limité du premier ordre, une expression
approchée de cette différence
R - R
Y - RX
~
(1- (X-X)/X), à partir de laquelle on
X
calcule la valeur approchée du biais sur l'estimation du
ratio
-237-
y - RX
E (R - R) .... E ( __ _ _ _ ___ _) - 1 /Xz . E ( (Y- RX) ( X- X) ) .
x
x
X
~
Or, E(Y-RX) = E(Y)-RE(X) = Y-RX = 0, par définition de X et Y,
~
7[
7[
donc.
E(R
l/XZ .E(X(Y-RX»
R) ...
= -l/Xz . (E(XY) - RE(XZ», ou
7[
7[
7[
7[
encore, grâce à des relations connues :
E(R - R) ... -l/Xz . (Cov(X,Y) - R.Var(X». Exprimons Cov(X,Y)
7[
7[
~
7[
en fonction des variables aléatoires x,y et Z :
n
Cov(X,Y) = Cov«Z/n). !(Xi/Zi)
7[
n
(Z/n). !(Yi IZi »
i=l
7[
= (Zz/n Z
)
n
.Cov( !(Xi /Zi)
Si l'on pose,
t2=Y/Z, on a :
pour
n
i:(Yi IZi )
i=l
7[
la
i
commodité
X
7[
~
=1
de
l'écriture,
tl~X/Z
et
n
n
Cov (X, y) = (za Ina ) . Cov (
=1
i
( tl i)
i=l
,
~(t2i»
i
et, comme les
=1
. tirages
sont
indépendants
avec
remise,
les
variables
aléatoires tli et t2i sont égales à tl et t2 quelque soit i.
On obtient alors facilement :
n
Cov ( ! (tl
7[
i=l
Cov(X,Y)
'l:
n
i ),
L (t2 i »
i=l
= n.Cov(tl,t2)
= n.Cov(x/z,y/z),
•
7[
= (Zz/n).Cov(x/z,y/z).
7[
7[
(1.6.2 a)
d'ou,
-238-
n
= Var(Z/n}.~(xi/Yi» = (Za/n
De même, Var(X)
i=l
1t
7[
n
}.Var(
2
= Zain
= Z2/n
Var(tl)
Var(x/z).
1t
~
tli)
i=l
7[
(1.6.2 b)
1t
D'où l'expression du biais en fonction des variances, sous le
plan 7[, des aléatoires x/z et y/z :
K(R - R)
=-
1t
- R.Var(x/z»
(Z2/~)(Cov(x/z,y/z)
'JI:
(1.6.2 c)
'JI:
La formule (1.6.2) montre que si n tend vers l'infini. E(R-R)
tend vers zéro. R est donc un estimateur assymptotiquement.
sans biais de R. A distance finie, le biais est un infiniment
petit d'ordre lin. Les biais sur les estimations du total et
de la moyenne de y s'obtiennent en multipliant respectivement
par X et par X/N, le biais sur l'estimation du ratio.
1.6.3
Variance des estimations
La variance de l'estimateur du ratio s'écrit:
VeR}
= E(R
2
- R)
.. E «
TC
.7[
y - RX
2
_ __ _ _ ___ _ (1- (X-X) /X»
).
X
7[
2
Si l'on néglige le terme en «X-X)/X) . il reste à évaluer
= (1/XZ). E ( yz
v ( R ) ,." E ( ( (y - RX) /X ) Z)
TC7[
+
RZ
X2
-
2RXY)
7[
D'ou VeR) "'" (l/XZ). (Var(Y) + RZ . Var(X) - 2R. Ccv(X, y».
TC
7[
7[
7[
En utilisant les relations 1.6.2 a
paragraphe précédent , on obtient :
VeR)
x
=
(Za/~).(Var(y/z)
x
+
et
~.Var(x/z)
'JI:
1.6.2 b
établies
au
- 2R.Cov(x/z,y/z»
~
(1.6.3 a).
Puis, pour l'estimation
respectivement :
Vey)
'J(
= (Zz/n).(Var(y/z)
1[
du
total
+ R2 .Var(x/z)
'JI:
Y
et
de
la
moyenne
2R.Cov(x/z,y/z»
'JI:
(1.6.3 b)
Yi
-239-
Vey)
x
= (Zz/Nn).(Var(y/z)
+ R2.Var(x/z) - 2R.Cov(x/z,y/z»
x
x
x
(1.6.3 c).
1.6.4
.
Allocation optimale
La fonct.ion à minimiser est la variance totale, c'est â dire
incluant le carré du biais, de l'estimateur stratifié qui
5 ' écrit
K
2
2
Vtot (Y)= }:(Zh/nh) (Varh (y/z) + Rh. Van (x/z) -2Rh .COVh (x/z,y/z»
x
b=1
X
K
+
I
X
X
2
2
(Zh/nh.XIl) (COVh (x/z.y/z) - Rb. Van (x/z»
b=l
X
X
La dérivation, par rapport aux nh, de cette expression fournit
les conditions suivantes. Pour tout h,
2
2
2
(Zh/nn) (Varh (Y/z) + Rh .Varn (x/z) ~
4
3
2F.t;.Ccvn (x/z,y/z)
~
~
2
2
+ (2Zh/(nh .Xtd )(COVh (x/z,y/z) - RtJ. Van (x/z»
~
::
c.
~
Le second terme
d' ordre l/nh, peut être négligé par rapport,
au premier, d'ordre l/nh=. On obtient alors que, pour tout h,
Db doit être proportionnel à :
1
2
1/2
Zh(Varh(Y/Z) + Rh.Varh(X/Z) -
x
puis,
2Rh.COVh(X/Z,y/z)
x
en écrivant la contr-ainte
~
~
nh
:: n,
l'expression des
Db.
1/2
2
Zh (Varh (y/z) + Rh. Varh (x/z) - 2Rh. COVh (X/z. y/z»
Ilh
x
= n.
x
K
x
1/2
2
}: Zh (Varh (y/z) + Rb. Vani (x/z) - 2Rb. COVh (x/z,y/z»
b=l
X
X
X
(1.6.4)
-240-
Pour obtenir, avec les plans de sondages et les estimateurs
qui viennent d' être décrit, les résultats souhai t.és, il nous
f allait téi térer les calculs de variance, pour l'ensemble du
formulaire, sur plusieurs variables démographiques, plusieurs
définitions
de
la
probabilité
et
plusieurs
types
de
stratifications. Il était donc nécessaire de disposer d'un
outil
informatique
comprenant
d'une
part,
un
logiciel
gestionnaire de
fichiers,
au sein duquel puissent être
intégrer et gérer l'ensemble des données nécessaires et,
d'autre part, d'un programme de calcul des variances des
différents estimateurs, dans lequel soient paramétrés les
choix
des
estimateurs,
des
probabilités
et
des
stratifications.
Nous
donnons
ici
rapidement,
les
caractéristiques du matériel, de la base de données et du
logiciel qui permet sa gestion, ainsi que l'architecture
générale du programme, l'ensemble formant un outil portable
sur d'autres sites ou à d'autres données. Le système demandera
ensuite à être complété pour fournir, d'après les données
receuillies par sondage, des estimations et leur précision.
2.1
Matériel,
système
gestionnaire
de
fichiers
et
base
de
données sur Marseille.
Le matériel utilisé depuis notre arrivé à Quito est un micro
ordinateur IBM PC-AT, équipé d'un disque dur à accès rapide de
20 Mega octets, l'ensemble géré par le système d'exploitation
DOS (version 3.1). Sur ce système a été implanté le S.G.B.D.
dbase III qui offre, outre de multiples facilités pour la
gestion des fichiers, un langage de programmation intégré, à
partir duquel a été développé le programme de calcul.
Pour disposer, sous dbase III, de la base de données qui sert
de support aux tests, nous avons constitué un ensemble de
fichiers correspondant à des données de provenance· diverse ;
recensement général de la population de 1982 à Marseille,
photo-interprétation d'une mosaïque de photographies aériennes
couvrant
la
zone
d'étude,
données
de
surface
et
de
localisation des districts INSEE de la base, obtenues grâce au
système
d'information
géographique
TIGRE,
dévelcppé
par
1 ' unité d'infographie de l' OR5TOM (7). Par la sui t.e, nous y
intègrerons également un quatrième type de données
celles
issues de l' interprétat,ion des images satellites fournissant
une caractérisation morphologique et des stratifications de la
base de sondage. La phase d'intégration et de croisement de
ces données est résumée dans la figure 2.1.
7
Voir, à
l'annexe 7.
propos
des
divers
types
de
données
utilisées,
r------------,r------------~.------
Pr"ven.. nce des
donnees & lnt~grer
R.G. P. IN'-'r:~
Mn r"" i Ile ~., :
exp101 t:\t
t~)11
exhau"t l "e ~'ar
dist.rict d"
recensement.
Mo,,,, ~ que de
phClt'''llr"ph i .. s
..érie-nnC':1 ICN :
photointerprét"t ion.
caractérisation
morphologique et
stratification de
la base par "na lyse
typologique sous
SAS.
f;T.G
Gestion de la base
dt: donnees et
traittment~ ~imples
SO'.l3 dbase III
Calcul d.. ~
indicate"rs
demographiq""s
faisant l'objet des
estimations.
l
1
calculs
~;rl'T
TH
c:'u·.. \C't,eri:
,t rat l f il.:'[\1
b"""
la
de ,
1
1
/~
(phase cn
0:(
1
t
Fichier~URFACE, Fichie~MARSLOC'
3534 districts
3534 districts
INSEE, surface des INSEE, localisation
districts en m" .
dans la zone
d'~tude : longitude
et I .. titude.
morphologi;lle nux
di!:t.riC't.::'- INéiEE.
Réduct·i<ln de la
T
morrl," l "11:1
Î\
R~"ffectation de
l' i nf"rma~ion
!:\."\t.~
I,."'t.
\ nU',
"""S
rt.·cen~em("nt•
Fichier MORPHOL,
542 zones photointerprétées.
carnctérisati.on
morphologique et
typologie
synthétique.
UJ'I!.Sf'!
Im:'l"~l·;'
.. pro.. "
donnee5 de surf~ce
et de localisation
des districts
INSEE.
lt
fichier INSEE. 3534
districts INSEE
formant la zone
d'~tude, variables
démographique".
TIGRF. :
apr." Integration
de I~ cartographie
de::'- dl:;trlcts de
Intégr"t.ion SOU3
dbase III
Fichiers originaux
dbase III
- - - - - - - - - - - . - . ---
Fichier SAT
districts
cé\r':K'téri
radit:Jmétrj
morphoto,
clas:"·i ficl
Intégration de la
Aff~ctBtjon d'un
ln~~~ratl
~urface des
numfro d~ ~t l"·'lte
l' j :dc,r-n
districts dans le
sp"tial~ aux
mGrph010al
f 1chier fi ",,1.
dist.rlct.s (scion un des ~t.r.,t.if
déc(;UI ae{e
~UPlJre95ion
3tr~ta~ ID
l
géogrb.·hl"lue· d .. la
ba3e cte a0nd~~~1.
:
den
&
Il. des distrlcts à
mo~phologie mixte
:1:;ll'~';;
ie
s;,tell: te
fichier
j
e~ de ;ertainf:~
district~ vides.
statist.iqu~,
simples sur ce~
variables.
Constitution du
fichier à soumettre
au programme VARECH
H
Variables & estimer
Variabl~s de
~smt:rapth~C:itqi\('nS
Vari~bln::,- ~~
Vbrlables
définis.'lnt la
strst.1fIc'ltions
V~rl~ble'
morpho]e'&L'-iU'
~ "o"::~;::." /~::
-
.~~
.....
Fichier
final
INSF:ST
:
2619
d1::'-trjct~.
ident.iflant.s
de3
llnit~s
statistiques ( numéros rNS~:F: d.,s distri"ts). variabl"," d;'moitrsphiq',"~ ,;
estimer. variables définls5~nt. les pr"b"bllité' d., t.1rBlI:eS, inform" ... ,)n
morphologique exogene et vari::lbles de strat1fic"tic>n mc,t;>holog1qu('~ .. t.
spatiales.
Fichier final
db .."e III
._
I - - -.. -'------+---+-~-----~~----~~-_f--~----.-.-------
Pr()~r"mmf-' rit,:!."",. l TI VAH.fr!i : ,.. ~)("ul Mf":fj·:hl .... r
fll .... l qui u·~·crit la ba"."
r1 i ·m,·gr",;.h1'i 11 <". du p1.~H. ct dIt t.aux dt:"
r;.lcul ctt-S
Va r
vnrt.'ln("'('l~
'1"
t ;1r:(~~!J lJll r
YAIŒr:H
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,"r'~lf·~.\'~'l(":"
du
1"".
.
rt',~
-242- .
2.2 Le programme VARECH (variance d'estimateurs), architecture
générale et fonctionnement.
Une foi s . constitué, sous dbase III, le fichier contenant les
informations
nécéssaires,
le
programme
VARECH
permet
d'effectuer
les
calculs
de
variance
correspondants
à
l'estimateur, au plan de sondage et à la stratification
choisis. Ecrit sous dbase III, ce programme se présente comme
un ensemble de commandes dbase, organisées e~ procédures qui
calculent, pour un plan de sondage, un estimateur, une
stratif ication et
un taux
donnés,
la
variance
qu'aura
l'estimation du total
(ou de
la moyenne)
du caractère
démographique copnsidéré. L'organigramme général du programme
est donné dans la figure 2.2 a, ainsi que la liste des
procédures dont il est constitué (figure 2.2 b).
L'ensemble des informl:;\tions nécéssaires au programme doivent
se trouver dans un même fichier dbase III, appelé fichier de
données. Une fois le calcul effectué, le prograr:.me écrit leurs
résultats dans un fichier que l'on devra éditer ensuite.
Aprés avoir entré le nom du fichier résultat, l'utilisateur
fait, grâce au menu principal, le choix du plan de sondage et
de l'estimateur, puis, dans le menu secondaire, il choisit
l'estimation, stratifiée ou non, d'un total ou d'une moyenne.
L'utilisateur indique ensuite au programme, le nom du fichier
de données ct les noms des champs contenant les différentes
variables : variable à estimer, variable exogène figurant au
dénominateur
(dans le cas de
l'estimation d'un ratio).
variable définissant la probabilité (dans le cas d'un plan à
probabilités inégales), variable de stratif ication si il y a
lieu. Il doit également ~hoisir un taux de sondage et préciser
le nombre de strates que contient la base de sondage. Dans sa
version
finale,
le
pr~gramme
comprendra
une
procédure
d'édition du fichier ré~ultat qui permettra de sélectionner et
d'imprimer les résultats. Des exemples de èéroulement du
programme sont donnés sous forme de copies ct' écrans dans la
figure 2.2 c.
Soulignons que le programme actuel est à l'état. de maquette.
Pourtant
on
peut,
dés
maintenant,
donner
le
domaine
d'application
qu'auront
les
différentes
versions
opérationnelles :
Dans son état de développement actuel, V~EECH permet un
travail d'évaluation, à partir de données exhau5~iYes'existant
sur
la
base
de
sondage choisie
(celles-c:'
proviennent
généralement de recensements), des possibili"tés d'estimation
par sondage de ces données. Intégrant di verses possibilités
quant
aux
choix
de
plans
de
sondage,
estimateurs
et
stratifications,
il
fournit
la
précision
réelle
des
estimations et conduit ainsi à la sélection d'une ou plusieurs
-243-
techniques de sondage adaptées au site et au type des données
recherchées.
Il s'agit donc, à l'heure actuelle, d'un outil de mise au
point méthodologique, qui t,rouve sa principale utilité lors
d'opérati~ns d'évaluation des possibilité d'utilisation des
techniques de sondage.
Les dévelopements futurs devront conduire à des versions.
assurant ou facilitant la mise en pratique de la méthode
d~échantillonnage et
d'estimation sélectionnée. Ces versions
comprendront des procédures de sélection (ou d'aide à la
sélection) des unités de l'échantillon, d'extrapolation des
résultats du sondage aux domaines d'études et d'estimation des
précisions.
Le domaine d'utilisation de la version finale 5' étendra donc
de l'évaluation à la mise en oeuvre de méthode de sondage, sur
des sites ou existent des données prmettant une approche
rigoureuse des choix techniques a opérer.
4-
Orsan18ramme génera 1 du progr amme VARECH.
Fi8ure 2.2 a
PROOBA.l1m: PRINCIPAl.
y ARl!:CH. PRe
Defut
Afflchase de l'écran titre
~----------------------
principal~------------------------------------------l
Affichage du r' enu
•
hoix de l'option 6 exécuter (variable
MES~~
Sortie du programme
Fin
f
00'
~U
4
1
5
2
3
S' ....
=4
SI MENU: Q non
si: MENU :1
MENU = 2
nOD
SI MENU = 3
nOD Pl n i ~'-:;babili tés DOD Sortie
an équiprobable, Don PlanSIéquiprobable,
du
programme
_P.la,n à probabilités -inaésa-::s', est. p a r estimation sans ~ estimation par
1negales, est1mat.
'e patio
biais
le ratio
sana biais
_ •
oui
PROCEDURE VECBl.PRa
Initialisation
des
variables communnes
Appel de procédure
!1ENUSEC :
Affichage du menu
secondaire,
choix
:le
l'estimation
cotaI
ou
moyenne,
lvec·
ou
sans
It.ratification
,ppel de procédure
IUESFICH ;
:ntrée du
nom du
ichier de données
ppel de procédure
UESYAR ;
ntrée du nom de la
ariable à estimer
ppel- de procédure
JESTAUX :
'trée du taux de
mdage
.pel de procédure
IDULI
,lculs sur
ensemble
de
la
se
PROCEDURE VECB2. PRa
PROCEDURE VECBJ. PRe
PROCE
Initialisation
des
variables communnes
Initialisation
~es
variables commu~~es
Initialisation
des
variables communnes
Appel de procédure
MENUSEC ;
Affichage du menu
secondaire,
choix
de
l'estimation
total
ou
moyenne,
avec
ou
sans
stratification
Appel de proct:~re
MENU SEC :
Aff ichage du
~ e:l'.:
secondaire,
c~~:x
de
l' estimatil"~.
total
ou
moye~~.e.
Appel de procédure
MENUSEC :
Affichage du menu
secondaire,
choix
de
l'estimation
'total
ou
moyenne,
avec
ou
sans
Appel de procédure
QUESFICH :
Entrée du
nom du
fichier de données
Appel de procédure
QUESYAR :
Entrée du nom de la
variable à estimer
Appel de procédure
QUESVAR :
Entrée du nom de l~
variable
figurant
au
dénominateur du
ratio
Appel de procédure
QUESTAUX :
Entrée du taux de
sondage
Appel de procédure
MODUL2
Calcul~ sur
l'ensemhle
de
la
base
1
t
~
avec
ou
~3~~
stratification
Appel de proc":~!'e
QUESFICH :
Entrée du
nom ~;.:.
fichier de donne':3
Appel de p~océ:~re
QUESVAR :
Entrée du nom de :~
variable à esti~~r
Appel de ?rocé:~re
QUESYAR :
Entrée du nom de la
variable
définissant la
probabilité
VECB4.PRG
~tratification
Appel de procédure
QUESFICH ;
Er.trée du nom du
fichier de données
Appel de procédure
QUESVAR ;
Entrée du nom de la
variable à estimer
Appel de procédure
QUESVAR :
Entrée du nom de la
variable
figurant
au dénominateur du
rlltio
Appel de
QUESTAUX :
Entrée du
sondage
procé~~re
je
Appel de procédure
QUESYAR :
Entrée du nom de la
variable
définissant la
probabilité
App~l
procé~~re
Appel de procédure
QUESTAUX :
Entrée du taux de
sondese
de
taux
MODUL3
Calculs sur
l'ensemble
ba"e
de
:8
*"Ca.:Lllon .str<lti f ié
1
1.
~
Appel de pr0cedure
MODUL4
C"lculs sur
l'ensembi~
~e
la
b.~se
1
1
~
•,
-245-
1
1
,
1
Appel de procédure
ECRIT
Ecriture
dan~
le
fichier résultat
Appel de procédure
ECRTT
Ecriture
dans
le
fichip.r résultat
Appel de procéd~re
ECRIT
Ecriture
dans
:~
fichier résultat
Appel de proce-dlll'e
ECRIT
Ecri ture
dans
fichier résultat
"*CalL.:ot.ratH lé
""Cali .:ttratiI.J.li
Appel de procédure
QUESNOHB :
Entrée du nombre de
strates
Appel de procédure
QUESNOHB :
Entrée du nombre de
strates
Appel de procéd~re
QUESNOMB :
Entrée du nombre ~e
strat·es
Appel de procédure
QUESNOMB :
Entrée du nombre de
strates
Appel de procédure
QUESVAR :
Entrée du nom de la
variable de
stratification
Appel de procéd:.:re
QUESVAR :
Entrée du nom de :5
variable de
stratif ication
Appel de procédure
QUESVAR :
Entrée du nom de la
variable de
stratification
Appel de procédure
QUESVAR :
Entrée du nom de la
variable de
stratification
*
Allocation
proportionnelle
Allocation
proportionnelle
Allocation.
proportionnelle
*
* Allocation
proportionnelle
Boucle sur h.
Boucle sur h
Boucle sur h
Appel de procédure
HODUL2
Calculs sur la
strate h
Appel de procédure
HODUL3
Calculs sur la
strate h
Appel de procédure
HODUL4
Calculs sur la
strate h
Appel de procédure
ECRIT
Ecriture
dans
le
fichier résultat
Appel de procédure
ECRIT
Ecriture
dans
:e
fichier résultat
Appel de procédure
ECRIT
Ecriture
dans
le
fichier résultat
Fin de
sur h
Fin de
sur h
*
Boucle sur h
Appel de procédure
HODULl
Calculs sur la
strate h
Appel de procédure
ECRIT
Ecriture
dans
le
fichier ré~ultat
Fin Ge
sur h
la
boucle
Fin de
sur h
la
boucle
P.ppel de procédure
HODULl
Cal(;uls 5111'
l'ensemble
la
de
bsse
Appel de procédure
HODUL2
Calculs sur
l'ensemble
de
la
base
Appel de pr~cédure
ECRIT
Ecriture
dans
le
fichier ré~ultat
Appel de procédure
ECRIT
Ecriture
dans
le
fichier résultat
* Allocation
optimale
* Allocation
op"imale
Boucle sur h
Boucle sur h
Calculs sur la
strate h
Calculs sur la
strate h
Appel de procédure
ECkIT
Ecriture
dans
le
fichier résultat
Fin dc
sur h
la
Calculs sur
l'ensemble
boucle
de
la
ba~e
Appel de procédure
ECRIT
Ecriture
dan~
le
fichier r~5ulLat
Appel de procédure
ECRIT
Ecriture
dans
le
fichier résultat
Fin de
sur h
la
Calculs !\ur
l'ensemble
base
boucle
de
la
Appe~
de procédure
ECRIT
Ecriture
dans
le
fichier résult~t
la
bouc;e
la
bOl.cle
Appel de procédur~
HODUL3
Calculs sur
l'ensemble
de
h
base
Appel de procédure
MODUL4
Calculs sur
l'ensemble
de
la
base
Appel de procédure
ECRIT
Ecriture
dans
le
fichier résultat
Appel' . de- . procédure
ECRIT :
Ecriture
dans
le
fichier résultat
*
Allocation
optimale
*
Boucle sur h
Boucle sur h
Calculs sur la
strate h
Calculs sur la
strate h
Appel de procédure
ECRIT
Ecriture
dans
le
fichier résultat
Appel de procédure
ECRIT
Ecri ture
dans
le
fichier résultat
Fin de
sur h
Fin de
sur h
la
Calculs sur
1.' ensemble
base
Allocation
optimale
boucle
de
lI'<
Appel de procédure
ECRIT
Eerl t.ure
dl'<ns
,e
fichipr r~~ultat
la
Calculs sur
l'ensemble
base
Appel de
ECRIT
F.cri turc
boucle
dt.'
la
procE'rlur..
dan:"
fichif>r r su l tA t
le
-246Figure 2.2 b
Niveaux
liste des procédures du programme VARECH.
Noms
Fonctions
-1Programme
principal
VARECH
Programme principal : affichage de la
page de titre, menu principal, appel
de procédures principales (VECH1, VECH2,
VECH3, VECH4), sortie du programme.
-2Procédures
principales
calcul des
variances
VECHl
Procédure de calcul des variances : cas
du plan équiprobable, estimation sans
biais. Appel de la procédure MODUL1 et
des procédures utilitaires.
VECH2
Procédure de calcul des variances : cas
du plan équiprobable, estimation par le
ratio. Appel de la procédure MODUL2 et
des procédures utilitaires.
VECH3
Procédure de calcul des variances
du plan à probabilités inégales,
estimation sans biais. Appel de la
procédure MODUL3 et des procédures
utilitaires.
VECH4
Procédure de calcul des variances
cas
du plan à probabilités inégales,
estimation par le ratio. Appel de la
procédure HODUL4 et des procédures
utilitaires.
HODULl
Calcul des variances, écarts type, coef-ficients de variation pour VECH1. Appel
de CALVECH1.
-3.1Procédures
de calculs
pour les
procédures
principales
cas
CALVECHl Sommation pour le calcul de l'effectif de
la base et de la variance du caractère Y
sur la base, pour HODUL1.
Probabilités uniformes.
HODUL2
Calcul des variances, écarts type, coef-ficients de variation pour VECH2. Appel
de CALVECH2.
CALVECH2 Sommation pour le calcul de l'effectif de
la base et de la variance des caractères
y et X sur la base, pour MODUL2.
Probabilités uniformes.
-247Figure 2.2 b
(suite).
Niveaux
liste des procédures du programme VARECH
Noms
MODUL3
Fonctions
Calcul des variances, êC3rts type, coef-ficients de variation pour VECH3. Appel
de CALVECH3.
CALVECH3 Sommation pour le calcul de l'effectif de
la base et de la variance des caractères
y et Z sur la base, pour MODUL3.
Probabilités inégales, proportionnelles
à Z.
MODUL4
Calcul des variances, écarts type, coef-ficients de variation pour VECH4. Appel
de CALVECH4.
CALVECH4 Sommation pour le calcul de l'effectif de
la base et de la variance des caractères
y, X et Z sur la base. pour HODUL4.
Probabilités inégales, proportionnelles
à Z.
-3.2-
HENUSEC
Procédures
utilitaires
pour les
procédures
principales
Procédure du menu secondaire pour les
procédures principales ; affichage du
menu secondaire, choix è~ l'estimation
(stratifiée, non strati=ièe, estimation
d'un total ou d'une moyenne).
QUESFICH
Procédure d'entrée d'un nom de fichier
dans le programme VA3ECH.
QUESVAR
Procédure d'entrée d'un nom de variable
dans le programme VARECH.
QUESNOMB
Procéèure d'entrée du nombre de strates
dans le programme VARECH.
QUESTAUX
Procédure d'entrée du taux de sondage
dans le programme VARECH.
QUESNEYM
Procédure de choix de l'allocation
optimale de NEYMAN dans le programme
VARECH.
ECRIT
Procédure d'écriture des résultats de
calcul du programme dans le fichier
résultat.
-248-
Figure 2.2 c
Déroulement du programme VARECH.
on -1
( O.BARBARY Mars. 87 )
Varech, version 4.
Mercredi 20 Mai 1987
MENU PRINCIPAL
**************
<1>
Plan équiprobable, estimateur sans biais.
<2>
Plan équiprobable, estimateur par le ratio.
<3>
Plan à probabilités inégales, estimateur sans biais.
<4> .- Plan à probabilités inégales, estimateur biaisé.
<Q>
Quiter le programme
Choisisez une option :4
"cr n 2..
Varech, version 4.
( O.BARBARY Mars. 1987 )
Mercredi 20 Mai 1987
MENU SECONDAIRE
***************
<1>
Estimation non stratifiée d"un total.
<2>
Estimation non stratifiée d"une moyenne.
<3>
Estimation stratifiée d"un total
<4>
Estimation stratifiée d"une moyenne
<R>
Retour au menu principal
Choisisez une option :1
-249-
1
ecr-on .3
FICHIER DE DONNEES
******************
Entrez le nom du fichier, sans extention ni chemin d"acces.
(8 caractères maximum).
il doit être dans le repertoire dbaseiii du disque dur.
nom : INSEE
VARIABLE A ESTIMER
******************
Entrez le nom de la variable. (12 caractères maxi~~) :POPSDC
VARIABLE EXOGENE AU DENOMINATEUR DU RATIO
*****************************************
Entrez le nom de la variable. (12 caractères
maxim~)
:SURFACE
VARIABLE EXOGENE DEFINISSANT LA PROBABILITE
********~**********************************
Entrez le nom de la variable. (12 caractères
maxim'~)
:SURFACE
.
e ,ran 4
PLAN A PROBA. INEGALES"
ESTIMATION BIAISEE :
Sans stratification
fichier
Estimation du total de la variable
POPSDC
Calcul en cours, .,. patientez.
INSEE.DBF
-250-
~
••••••
u
CQmp~ ra 1, s o:n._des_.... précls1.on~'L
.d_~u:ne_
. .d'-.e.sÎLimati.on... et..de . _.l.~..é:f.f.lcac.ité
.. 5:tratifi_ca.t.i-on-lDorp.ho~ogigWL_.P.O.u.r. __di!f.é.rentS_._caractères
si é.m.Qg;t'g..phi.qu. e..s.
3.1. comparaison de diverses estimations d'une même variable.
Les résultats dont nous disposons au moment de la rédaction de
ce rapport ne portent que sur les trois premiers estimat.eurs
considérés. La comparaison effectuée ici n'inclue donc pas
l'estimation par le ratio sous plan â probabili~és inégales;
ces conclusions sont susceptibles d'être révisées lorsque le
test aura été complété. Cependant, nous ne pensons pas que
l'introduction de probabilités inégales, proportionnelles aux
surfaces des districts, modifie énormément la précision des
estimations de ratios. En effet, comme nous allons le voir
maintenant,
l'introduction
d'une
telle
probabilité
pour
l'estimation sans biais de totaux, change relativement peu de
choses.
Le tableau 3.1.1 fournit les coefficients de variation des
trois estimateurs dans les cas stratifiés et non strat,ifiés,
pour l'ensemble de la base et pour chacune des neuf strates
morphologiques. Le graphique 3.1.2 visualise ces résultats
pour l'estimateur sans biais sous plan à probabilité inégale,
dans le cas de l'allocation optimale.
La conclusion à tirer de la comparaison des trois estimateurs
tient en quatre points.
1. La surface des unités statistiques (districts INSEE), prise
ici comme mesure de leur taille,
n'est pas suffisamment
corréllée à l'effectif de population pour que sen introduction
dans la formule d'estimation par l'intermédiaire du ratio PIS,
améliore la précision. Au contraire, cet estimateur s'avère
moins précis que les deux autres, tant pour l'ensemble de la
base, qu'au niveau de chaque strate. Il sera donc écarté sous
cette forme et nous chercherons, pour la suite, une meilleure
mesure de la taille des unités.
2.
L'estimation sans
biais se fait
avec
une
précision
équivallente sous les deux plans de sondage considérés : plan
équiprobable et plans à probabilités propor~ionnelles â la
surface des districts. Pour une estimation non stratifiée, il
y a un léger avantage au premier ( 5, 75 ~(, de 2..a varia.nce en
moins), mais cet avantage devient négligeable dans le cas
stratifié avec l'allocation optimale ( 1,3 % de la variance).
L' équi vallence des deux plans est un résultat important pour
la suite puisqu'en pratique, le tirage de l'échantillon sur
documents issus de l'image satellite nous contraint à utiliser
un plan à probabilités inégales. Il reste, pour conclure cette
phase de l'expérience, à tester un plan où les probabilités
soient determinées par la surf ace bâtie dans l'uni t,é et non
plus par sa surface totale.
-251-
Tableau 3.1.1 : Résultats du test mené avec le programme
VARECH.
Estimation du total de population sans doubles
comptes
deux plans de sondage. trois estimateurs. neuf
strates morphologiques synthétiques, taux de 6,6% appliqué a
une base de 2619 districts ( R.G.P. Marseille 1982).
(1)
Estimations
(2)
*
**
1.Centre ville
dense
9.90
2.Quartiers
industriels
(3)
*
**
10.85
9.71
10.79
10.42
11.96
55.71
49.66
76.04
58.21
70.51
60.43
3.Grands ensembles
d'habitation
21.06
13.92
21.61
14.15
24.46
16.07
4.Petits immeubles
d'habitation
69.30
69.91
57.64
63.98
82.45
84.86
5.Pavillonnaire
16.02
23.17
14.25
21.93
21.85
29.40
6.Péri-urbain
peu dense'
59.81 107.45
7.Reliquat
morphologique
37.14
32.91
31.70
30.51
33.38
33.56
8.Dense : grands
bâtiments élevés
38.04
33.24
34.41
31.72
69.21
48.49
Strates
9.Non bâti
370.09 598.17
Ensemble de la base
stratifiée
Ensemble de la base
non stratifiée.
(1)
(2)
(3)
*
**
Estimation
Estimation
Estimation
Allocation
Allocation
8.83
9.84
7.62
**
*
113.11 148.27 125.34 214.74
320.98 559.00 454.80 912.63
9.08
10.13
7.67
11.35
8.92
13.67
sans biais, plan équiprobable.
sans biais, plan à probabili~és inégales.
par le ratio, plan équiprobable.
proportionnelle
optimale
-252-
Graphique
VARECH
3. 1. 2
Résultats
du test mené avec
le
programme
Estimation du total de population sans double comptes.
Comparaison
graphique des coefficients de variation pour les
trois techniques de sondages (allocation optimale).
Coéfficient de variation
Strates
1.Centre ville
dense
3.Grands ensembles
d'habitation
-----ft
te . . . .
Il . . .
t
5.Pavillonnaire
7.Reliquat
morphologique
8.Dense : grands
bâtiments élevés
-------------
2.Quartiers
industriels
4.Petits immeubles
d'habitation
6.Péri-urbain
peu dense
---------------------------
-----------------(
------------------------------(
Il
9.Non bâti
Il
tt Il It U
al
Il
Il
Il
"
..
Il
Il
Il
, . Il
ft
Il
,.
"
Il
Il
te Il Il •• "
Il
"(
......
----------------(
------------------------------(
Il
Il
Il
Il
Il
Il
Il
..
Il
Il Il
Il
..
"
Il
Il
fi
fi
Il
Il
,.
Il
Il
U
Il
..
Il
Il
Il
.. (
) ---)-----)
)
......
Il
..
Il
"
Il
Il
------
)-----)
Il
al
"
"
..
,.
Ensemble de la base
non stratifiée.
Ensemble de la base
stratifiée
o
20
40
60
80
100
Estimation sans biais. plan équiprobable.
Estimation sans biais, plan à probacilités inégales.
Estimation par le ratio, plan équip~obable. '
-253-
Une mesure exacte de cette surface est certaine~ent impossible
sur l'image satellite. Néanmoins l'obtention d'un coefficient
qui permette de l'approcher dans chaque strate. alliée à une
technique de tirage des unités de l'échantillon qui garantisse
une probabilité approximativement égale à leur surface bâtie,
devrait déja apporter aux estimations, un gain de précision
sensible.
3. Les domaines de précision et d'imprécision des estimations
dans l'espace urbain, tels qu'ils ont étés identifiés lors de
l'examen
des
premiers
résultats
(annexe
2),
demeurent
identiques quels que soient le plan de sondage et l'estimateur
retenus :
- centre ville, grands ensembles et pavillonnaire (strates 1,3
et 5)
domaine de bonne précision où les intervalles de
confiance sont compris entre +/- 20% et +/- 40%
les strates 7 et 8, "reliquat morphologique" et "grands
bâtiments élevés", malgré leur faibles effectifs, conservent
une précision acceptable
- le domaine d'imprécision couvre les strates 2, 4, 6 et 9,
c'est à dire les quartiers industriels, les petits immeubles
d'habitation et les zones périphériques peu denses ou non
bâties. Ici les intervalles de confiances dépassent +/- 100%,
ce qui rend três hazardeux toute estimation. Notons que le
résultat catdstrophique obtenu dans la strate 9 s'explique en
partie par son effectif trop faible
7 districts. D'autre
part ne perdons pas de vue le fait que ces st.rates sont. peu
peuplées dans leur ensemble.
4. Les gains qu'apportent la stratification morphologique
puis, l'allocation optimale, sont également toujours du même
ordre. Ils sont consignés dans le tableau suivant qui donne la
diminution de la variance en pour-cent de cette dernière dans
le cas non stratifié.
Plan équiprob.
est. sans biais
estimation
stratifiée à
allocation
proport.
estimation
stratifiée à
allocation
optimale
Plan équiprob.
est. du ratio
Plan à proba.
inégale
est. sans biais
19,4 %
31,2 %
19,7 %
40,0 %
51,5 %
42,6 %
------------------------------------------------------ --~-----
-254-
Soulignons, au vu du tableau, l' équi vallence des gains dans
les deux cas
équiprobable et probabili~és inégales. Ce
résultat confirme l'intérêt de la stratificat~on morphologique
dans le· cadre d'une technique d' échanti ~ lonnage d'après
document satellitaire, technique qui contrain~ à pratiquer un
plan à probabilités inégales.
3.2 Comparaison
démographiques
des
estimations
de
plu~ieurs
caractères
Disposant d'un outil de test qui fournit les précisions
ascociées à différents plans de sondage,
estimateurs et
stratifications,
nous
l'appliquons
main~enant
à
divers
indicateurs démographiques. Deux questions principales soustendent ce travail :
1. Existe-t-il des types de
fait des caractéristiques
statistique comme au sens
d'autres aux estimations par
variables démographiques qui, du
de leur distrib~tion (au sens
spatial), se pre~tent mieux que
sondage.
2.
Les choix des
probabilités de
tirage,
des formules
d'estimation et
des
stratif ications,
qui
définissent
le
sondage, ont ils les mêmes conséquences sur la précision des
estimations, quelles que soient les variables considérées?
Pour tenter d' y répondre, nous avons soumis au programme le
fichier contenant, pour les 2619 districts de la base, la
donnée de 28 indicateurs démographiques, dont la liste figure
en fin d'annexe, dans le tableau 3.2.1. Parmis eux, deux
catégories principales sont à distinguer. D'une part des
mesures d'effectifs comme le nombre d'indiviè~s ou de ménages
du district répondant à une certaine caractéristique (15
variables). D'autre part les ratios mesurant l'importance
relative au sein du district de catégories d' indi vidus ou de
ménages (14 variables).
Nous
nous
intéresserons,
tout
d'abord,
aux
estimations
concernant l'ensemble de la base, successiver.ent, estimations
d'effectifs et de
ratios,
puis,
après ~ëlection de
15
caractères parmis les 28 de départ, aux estir.~~ions partielles
dans chacune des strates. Enfin, en conclusio~, nous tenterons
de donner réponse aux deux questions formulées ci-dessus.
A..•. . __ .Rés.l~.l..t..a.t.f5 . _S..\U:_Len5..e.mb~..e...-Si~
G.a.l':.a.c.t...è.r_e..i3.... _d~ m.QKr.gp.h.i..~IJ.e..s.
e..t
l.a.-b..a~ ....>o<e_ _=---..e.5.!tima.:t.e.1l..r.5.......__
1) Estimation d'effectifs
Le tableau 3.2.2 donne, pour les 15 variables retenues, les
coefficients de variation (C = écart type/qua~tité à estimer,
en %) des trois estimateurs non stratifië.s et. strati'fiés de
l'effectif total sur l'ensemble de la ba~e (dans le cas
stratif ié, c'est l'allocation optimale qui ~st. choisie). La
-255-
derniêre colonne mesure le gain de précision dG à
la
stratification par le pourcentage de variance qu'elle permet
d'éliminer. Enfin le graphique 3.2.3 fournit une traduction
visuelle des précisions obtenues avec chacun des trois
sondages, dans le cas de l'allocation optimale. De l'ensemble
des résultats se dégagent quatre conclusions:
1.
La précision des estimations est du même ordre pour la
plupart des variables considérées, avec des coefficients de
variation de 7 à 8% lorsqu'on choisit le meilleur estimateur
.et que l'allocation aux strates est optimale. Il n'y a
d'ailleurs rien d'étonnant à cela puisque les variables
considérées sont, pour la plupart d'entre elles, fortement
corrélées. Notons tout de même que, lorsqu'il s'agit d'estimer
les totaux de catégories nettement minoritaires, la prec~sJ.on
se dégrade assez sensiblement. C'est le cas pour la population
de nationalité étrangère, celle des hommes de plus de 19 ans
au chômage ou encore pour le nombre de ménages de plus de six
personnes et, dans une moindre mesure, pour la population des
moins de 5 ans. Les coeff icients de variation les meilleurs
sont alors compris entre 11 et 21%.
2. Comme le montre le graphique 3.2.3, en général, les deux
estimateurs sans biais ont une précision équival lente alors
que l'estimation de ces totaux par le ratio faisant intervenir
la surface des districts est moins précise. Ceci confirme
.l'idée déja exprimée selon laquell~ la surface tCltale des
districts ne constitue pas une mesure efficace de la taille
des unités lorsqu'on s'intéresse à l'estimat:on de caractères
démographiques.
3. On constate également sur le graphique 3.2.3 que lorsque
deux catégories de population sont complémentaires, au sein
d'une population totale (populations française et étrangère
par exemple), les estimations concernant_la catégorie la plus
nombreuse sont généralement les plus préci~es. L'exception est
. ici la population des plus de 60 ans, dont l'estimation est
plus précise que celle des moins de 60 ans. Nous verrons plus
loin que ce phénomène s'accentue lors de l'estimation des
ratios. correspondants.
4. Enfin, l'examen de la dernière colone du tableau 3.2.2
permet de chiffrer à environ 40 % la diminution moyenne de la
variance
due
à
l'introduction
de
la
stratification
morphologique. Ce gain peut atteindre 50 à 55 % dans le cas
des caractères dont la variance inter-strate est importante ;
population étrangère, hommes de plus de 19 ans au chômage,
nombre de ménages d'une personne. A l'inverse, il n'est que de
20 % lors de l'estimation de la population âgée de 60 ans et
plus.
-256-
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-260-
2) Estimations de ratL:j
comme on l'a montré,
son intégration dans le
programme conserve néanmoins un grand intérêt puisqu'elle
permet d' estj r.:.er
directement
les
valeurs
des
quotients
décrivant les structures de la population. Le tableau 3.2.4
fourni t les coeff icients de variation de ces estimations et
une
mesure
du
gain
0.e
préèision
obtenu
grâce
à
la
stratification pour 13 de ces quotients. Son examen conduit à
trois conclusions
;.,;.
l ' e~timateur
par le
ratio n'a pas,
amméliuré les estimations d'effectifs,
1. Ce qui frappe tout d'abord, c'est que dans l'ensemble, les
coefficients de variation sont de beaucoup inférieurs à ceux
qu'on obtenait lors de l'estimation d'effectifs
sept des
ratios sont estimés avec des coefficients inférieurs à 2,5 %
et on atteint même, dans le cas du quotient population de 4
ans et plus/ population totale, 0,29 %. Ce réeul tat ne doit
pas surprendre ; ces ratios ont, par nature, l:ne variabilité
~ien moindre que celle des effectifs.
Nous verrons d'ailleurs
plus loin que, même avec des précisions de cet ordre, le
sondage ne don:ue qu'une image floue des différences qui
existent, à l'intérieur de l'agglomération, entre les strates
IIlorphologiques.
2. A nouveau, et de maniere plus systématique encore quand il
s'agit d'estimer un quotient, si le numérateur est une partie
net-t.ement
minori taire
de
la
population
décrite
au
dénominateur,
mieux
vaut
alors
estimer
le
quotient
complémentaire. Par exemple, le quotient
population de
nationalité française / population totale, est estimé plus
précisément
que
le
quotient
population étrangère /
population totale. Le gain ainsi réalisé s'échelonne, suivant
les cas, d'un facteur 2 à un facteur 32 sur le coefficient de
variation ; plus la catégorie du numérateur est minoritaire,
plus le gain obtenu en passant â son cc~plémentaire est
important. Bien sûr, le désavantage dont souffrent ici, les
catégories minoritaires n'est en fait qu'apparent puisque
,dans le cas des ratio, la précision obtenue sur l'estimation
du " ratio majoritaire" s'étend tout à fait léSi timement au
ratio complémentaire
dans l'exemple ci té, l'estimation du
ratio population étrangère / population totale profitera de la
même précision que celle du ratio population française /
population totale.
Pour les habitués des techniques de sondages, ces résultats
"vont sans dire", mais étant donnée leur réelle importance
pratique, nous avons considéré leur exposé utile.
3. La diminution de variance due à la stratification est, en
moyenne, légèrement supérieure
à celle obtenue lors des
estimations d'effectifs ; entre 30 et 60 % de la variance non
stratifï.ée.
-261-
Tableau
Résultats
3.2.4
du
test
mené
avec
le
programme
VARECH
Coefficients de variation des estimations stratitifiées et non
stratifiée!> de 13 caractères démographiques (ratios). Mesure
du gain dû à la stratification.
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Les conclusions de l'examen des résultats sur l'ensemble de la
base permettent, en écartant les variables décrivant des
catégories
très
minoritaires
au
profit
de
leurs
complémentaires, de ne retenir, pour l'examen plus détaillé
des résultats par strates, que huit effectif 5 et six ratios,
qui const,ituent un échantillon restreint mais significatif de
caractères démographiques. A travers cet échantillon, outre la
mesure de l'effectif total de population (au sens de la
population totale (8)), quatre thèmes seront abordés.
La population étrangère
française / population totale.
effectif
et
ratio
population
- Le chômage : effectif de la population des ho=mes de plus de
19 ans ayant un emploi et ratio par rapport à la population
totale.
- La structure par âge de la population totale ; effectifs des
populations de 5 ans et plus et de moins de 60 ans, ainsi que
les ratios correspondants par rapport à la population totale.
- La taille des ménages; nombre de ménages ordinaires, nombre
de ménages de . plus d'une personne et. nornbre de ménages de
moins de six personnes, taille moyenne des ménage, c'est à
dire le quotient population des ménages ordim:3.ires / nombre
de ménages ordinaires et enfin les deux rat.:'os donnant la.
proportion de ménages de plus d'une personne et de moins de
six personnes.
Le tableau 3.2.5 donne, pour chaque caractère démographique,
le coefficient de variation sur l'ensemble de la base et dans
chacune des neuf strates morphologiques (est.imateurs sans
'Diais sous plan à probabilités inégales pour les effectifs ,
estimateurs
de
ratios
sous
plan
équiproba'::>le
pour
les
quotients). L'examen des chiffres conduit aux conclusions
sui van't.es ;
1 . Les domaines de précision ( strates 1 , 3,5,7 et.. 8) et
ct' imprécision (:;trates 2, 4, 6 et 9), sont les mêmes quelque
soit le caractère considéré.
2. L'ensemble des effectifs soumis au test, sont estimés avec
des précisions très voisines tant pour la totalité de la base
de sondage qu'au niveau de chaque strat.e. Par contre, en ce
qui concerne les ratios, la précision varie beaucoup plus d'un
caractère à l'autre. Ce phénomène trouve son exp:ication dans
8 : voir la définition retenue par l'INSEE dans :'annexe 12.
-263-
les
différences
que
présentent
les
diet~ibution3
des
caractères ; une différence de variance entre deux variables
se répercute évidemment dans la variance de le~~s estimations.
On observe,
en effet,
une plus grande variabilité des
distributions au sein de la famille des variable5 de t.ype
ratios que pour celle des effectifs.
Le tableau 3.2.6, reprend les résultat5 du ~est pour trois
caractères démographiques en donnant les quant.i tés à estimer
dans chaque strate et les intervalles de confiance des
estimations
crrespondantes.
En
l'examinan~.
on
prend
conscience que les mesures de précisions fournies par les
coefficients de variation sont très relatives. De manière
générale,
les
degrés de
précision atteints sont encore
insuffisants pour fournir des images nettes des variations
démographiques à l'intérieur de l'agglomératicn. De plus, dans
le
cas
des
ratios
carractérisant
la
str'.lcture
de
la
population, des coefficients de variation de l'ordre de 2 ou
3%, ou même inférieurs a 1%, ne doivent pas faire illusion ;
il s'agit en effet de caractères dont les variations d'une
strate à l'autre se si tuent précisément dar.s cet ordre de
grandeur (2 ou 3%, parfois moins, autour de la moyenne
générale).
Les
intervalles
de
confiance
associés
aux
estimations dans chaque strate se chevauchen:. alors beaucoup
trop pour que le sondage à ce taux renseigne èe façon fiable
sur les variations inter-strates de ces indicateurs.
3.
-264-
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-266-
Tableau
3.2.6
:
Ré5ul tats du test mené avec le programme
VARECH
Quantités à estimer et intervalles de confiance à 95% par
strate pour trois caractères démographiques : population
totale, ratio population de plus de 5 ans / population totale,
ratio population française / population totale.
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-267-
3.3 Conclusion
Au terme des comparaisons entre variables dé:r.cgraphiques que
l'on vient d'effectuer, on peut. répondre aux deux queztions
formulées au debut de ce chapitre. Rappelons les tout d'abord.
Questions
1. Existe-t-il des types de
fait des caractéristiques
statistique comme au sens
d'autres aux estimations par
variables démographiques qui, du
de leur distribution (au sens
spatial), se prettent mieux que
sondage.
2.
Les choix des probabilités de tirage.
des
formules
d'estimation et des
stratifications,
qui
définissent le
sondage, ont-ils les mêmes conséquences sur la précision des
estimations, quelles que soient les variables considérées.
Réponses :
1. L'estimation des variables de type ratio bénéficie dans l'
ensemble d'une précision sensiblement meilleure que celle des
effectifs, du moins si l'on s'en tient aux valeurs des
coéficients de variation. Ce résultat ne doit pas surprendre
puisque, par nature, les premières ont des variances nettement
inférieurs aux secondes. C'est également ce qui explique que
ces co"efficient de variation plus faibles ne permettent pas
pour autant de saisir de manière précise les variations des
ratio au sein de l'agglomération Marseillaise. Il reste donc
beaucoup â faire pour atteindre une précision satisfaisante de
ce type de sondage. L'objectif semble néanmoins plus facile à
atteindre dans le cas des ratios que pour l'estimation
d'effectifs.
2. Les conclusions établies lors de l'examen des résultats de
2'estimation de l'effectif de population sans èoubles comptes.
qui concernent le plan de sondage et la formule d'estimation.
demeurent
valab1es
pour
l'ensemble
des
caractères
démographiques considérés par la suite. Il en est de même pour
l'ordre de grandeur du gain amené par la stratification ainsi
que pour la définition des domaines de "bon:le ou de mauvaise
précision". La démarche d'amélioration du sondage présentée
jusqu'ici semble donc bien
robuste lorsqu'on change la
variable à estimer. Ce résultat important ne peut que nous
encourager à la perfectionner.
-268-
Tableau 3.2.1 : liste des caractères démographiques ayant fait
l'objet du test.
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-269-
ANNEXE 16
5.TRATJ:.F.ICATIQNS_MQRPHQL.OOIQUES_.. OBTENUE.S-A_.PARTIR.. . DE
IL...I.NEORMAI.IOlL5ATELL.I..TAlRE
(O.BARBARY- Mai 87)
Int.r.Q.d.\.lc..t.i.o.o
Nous venons de mesurer l'intérêt que peut
avoir,
pour
améliorer
la
précision
du
sondage,
la
stratification
morphologique de la base. Ne perdons pas de vue, en effet, que
la stratification testée jusqu'à présent,
représente une
synthèse de l'information morphologique issue de photographies
aériennes. Elle ne peut donc pas servir de base à la mesure
qui
nous
intéresse
réellement
le
gain
dû
à
une
stratification construite d'après l'image satellite. C'est.
précisement cette mesure que nous abordons dans cette annexe.
Suivant
en
cela
le
travail
fourni
par
l'équipe
de
télédétection, nous aurons désormais une démarche analytique :
tester une à une les stratifications basées sur les différents
descripteurs de la morphologie urbaine jugés pertinents pour
une
observation
démographique.
Le
premier,
et
jusqu'à
maintenant le seul. des descripteurs morphologiques étudié est
la
mesure
de
la
densi té
du
bâti
c'est
donc
aux
stratifications basées sur la seule. densi té du bâti que nous
allons nous intéresser maintenant.
Nous exposons rapidement la
démarche qui a
conduit aux
stratifications étudiées, qui, comme on va le voir t:le sont
pas encore directement issues de l'image satellite. Puis nous
commentons les résultats obtenus pour ce descripteur,
et
évoquons les étape suivantes du travail qui, en étendant le
champ de
l'étude â d'autres descripteurs morphologiques,
doivent conduire à une stratification mor.phologique efficace,
issue de l'image satellite.
1
-270-
Dans un rapport remis en avril 87 (1), Alain MICHEL résume
ainsi le travail qu'il a effectué:
" Le descripteur densité du bâti, ( ... ) caractérise l'ensemble
de la zone à l'aide des six modali t.és suivantes
NON BATI,
TRES FAIBLE, FAIBLE, MOYENNE, FORTE, TRES FORTE. Le but de ce
travail est de générer, à partir de l'image Landsat T. M. six
canaux, une image qui rende compte de la densité du bât.i
observée sur mosaïque de photographies aériennes et vérifiée
sur le terrain. De façon plus pragmatique, il s ' agit donc de
classer les images Landsat T.M. afin de se rapprocher le plus
possible de l'interprétation visuelle de la densité du bât.i
rèalisée sur la mosaïque."
La démarche adoptée est donc la suivante :
1. Identification
sratification
de
stratification en
photo-interprété
d'un descripteur morphologique et d'une
référence
ici,
il
s'agit
de
la
six classes définie par le descripteur
"densi té du bâti".
2. Recherche d'une classification de l'image satellite la plus
proche possible de la stratification de référence.
De notre coté, nous avons suivi la même démarche pour évaluer
le gain de précision attaché à chaque stratification
1. Mesure du gain ammené par la st.ratification de référence
(six classes de densité de bâti définies lors de la photointerprétation).
2. Mesure du gain ammené par la stratification correspondante
de l'image satellite.
Pratiquement, se pose alors le problème de la réaffectation à
la base de sondage (ici, les 2619 districts INSEE), de
stratifications définies sur d' aut.res uni tés spatiales : les
zones photo-interprétées pour la première, les pixels de
l'image satellite pour la seconde. La première réaffectation
est facile puisque la base de sondage actuelle est constituée
de
districts
entièrement
contenus
dans
une
même
zone
morphologique. Elle fournit donc une .stratification de la base
de sondage en six classes :
Alain MICHEL, Télédétection et observation suivie de
1
morphologie et de la démographie des villes des pays
développements. Mise au point des méthodes d'analyse
images
satellite
à
haute
résolution
et
évaluation
informations fournies par ces images. Etude statistique
descripteur
"densité
du
bâti,
présentation
classifications.
ORSTOM, dept D, U.R. 406 et EHESS. Avril 1987.
la
en
des
des
du
des
-271-
1
2
3"
4
5
6
NON BATI
TRES FAIBLE
FAIBLE
MOYENNE
FORTE
TRES FORTE.
C'est le sY5tème TIGRE (2) qui permet de mener à bien la
seconde réaffectation en mettant en correspondance l'image
issue de la clas5ification de5 pixe15 avec celle de la base de
sondage.
Pour
des
raisons
d'encombrement
du
matériel
informatique de l'ORSTOM, cette opération n'a pu être réalisée
dan5 des délais compatible5 avec la rédaction de ce rapport.
NOU5 ne disposon5 donc pas des résultats concernant cette
stratification, mai5 il ressort du travail d'Alain MICHEL
(voir rapport d'avril 87, P. 72), qu'elle peut être approximée
par la stratification que l'on obtient en regroupant deux à
deux les
modalités
du
descripteur photo-interprété pour
obtenir trois classes :
1
2
3
NON BATI et TRES FAIBLE
FAIBLE et MOYENNE
FORTE et TRES FORTE.
Pour comparer ces stratifications,
nous avons retenu 11
caractères démographiques, choisis dans l'ensemble de ceux qui
ont servi aux tests des estimateurs et de5 plans de sondage :
5ix effectifs et cinq ~atios dont la liste e5t donnée dans la
figure 2.1., en fin d'annexe. Conformément aux conclusions de
l'étape précédente (3), le pré5ent test a été mené avec
l'estimateur
sans
biais
sous
plan
à
probabili tés
proportionnelles à la surface des districts, du moins dans la
mesure du possible, c'est à dire quand il s'agissait d'estimer
le5 effectif s ; pour les quotient, il s'agit de l'estimateur
par le ratio sous plan équiprobable.
Le tableau 2.2 (fin d'annexe) résume les résultats, pour
chacun des caractères étudiés, il donne le coefficient de
variation de l'estimation non stratifiée (col. 1), puis celui
obtenu avec trois stratifications distinctes ;
- la stratification morphologique synthétique en neuf classes
utilisée jusqu'à présent (col.2)
2
Le systéme d'information géographique TIGRE est un
logiciel de gestion de base5 de données localisées, organisé
suivant le
shéma relationel,
mis au
point par l'unité
d'infographie de l'OnSTOM.
3
voir annexe 15, Estimations stratifiées de caractéres
démographiques (3.1 Comparaison de plusieurs estimations d'une
même variable).
-272-
- la stratification en six classes selon la densité du bâti
qu'a permit d'obtenir la photo-interprétation (col.3)
la stratification en trois classes de densité de bâti,
obtenue
par
regroupement,
et.
considérée
ici
comme
une
approximation de celle qu'on pourra tirer de l'image satellite
(col. 4 ). Dans le même tableau, on trouve ensui te le gain de
précision apporté par chacune des stratifications par rapport
à l'estimation non stratifiée (col. 5, 6 et 7). Ce gain est
mesuré par la différence entre les écarts-type avant et après
stratification, rapportée à l'écart-type de l'estimation nonstratif iée et exprimé en % . I l s ' agit donc d'une mesure du
gain obtenu sur l ' amplitude des intervalles de confiance à
95%, et non sur les variances des estimations. comme nous le
pratiquions
jusqu'à
présent.
Enfin,
la
figure
2.3
(fin
d'annexe) donne une représentation graphique de ces gains.
Les conclusions qui suivent sont relatives à deux comparaisons
distinctes effectuées sur l'ensemble des caractères:
- La stratification en trois classes de densité du bâti est
confrontée à sa référence, la classification en six classes
issue de la photo-interprétation, afin d'évaluer dans quelle
mesure une classification de l'image satellite sur ce thème
permet d'approcher une certaine réalité terrain (qu'apporte la
photo- interprétation), dont on sait que la prise en compte
améliore le sondage.
- Les stratifications basées sur la seule densité du bâti sont
comparées à la stratification morphologique synthétique af in
de mesurer l'apport spécifique de ce descripteur à une future
stratification synthétique, construite cette fois à partir de
l'information satellitaire.
A : Comparaison des stratifications selon la densité du bâti
en trois et six classes.
Le tableau suivant donne, pour chaque caractères, le gain de
précision dû à la stratification en trois classes (G1) en
pourcentage du gain dû à celle en six classes (G2).
Caractères :
-1-
-2-
-3-
-4-
-5-
-6-
-7-
-8-
G1/G2 en % :
88.4
93.0
82.6
88.3
93.0
88.7
32.2
16.7
Caractères :
-9-
-10-
-11-
--------------------------------------------------------------
----------------------------"---Gl/G2 en % :
100
93.8
100
-273-
Hormis pour
les
deux
ratios
relatifs
à
la
nationalité
(population
française/population
totale)
et
à
l'emploi
(population' des hommes de plus de 19 ans ayant un emploi/
population des hommes de plus de 19 ans), le gain apporté par
la stratification en trois classes est très proche de celui
indui t par celle qui a servi de référence au travail sur
l'image satellite. Sous réserve que la stratification obtenue
par
classification
des
pixels
de
l'image
T.M
soit
effectivement comparable au regroupement en trois classes
opéré, on peut d'ores et déjà conclure à la pertinence de la
télédétection comme moyen de stratification d'une Dase de
sondage urbaine sur un critère de densité du bâti. Nous allons
constater maintenant qu'une telle stratification améliore déja
de façon notable la précision de l'ensemble des estimations.
B
Contribution du caractère morphologique "densité du bât.i··
à une stratificat.ion morphologique synthétique.
A nouveau,
le tableau ci dessous donne le gain dû au
descripteur "densité du bâti" (Gl) par rapport à celui de la
stratification synthétique (G2).
-1-
Caractères :
-2-
-3-
-4-
-5-
-6-
-7-
.-8-
--------------~----------------------------------------------
62.6
Gl/G2 en % :
57.8
82.7
61.8
78.6
64.1
31.5
70.6
--------------------------------------------------------------Caractères :
-9-
-10-
-11-
Gl/G2 en %;
51.4
44.4
38.9
-------------------------------A l ' examen du tableau, on constate que la contribution du
descripteur
.. densi té
du
bâti" ,
au
gain
qu'apporte
une
stratification morphologique synthétique varie entre 30 et 80%
du gain total et se situe. pour la plupart des variables
démographiques
étudiées,
au
dessus
de
50%
( les
seules
exceptions étant les ratios 7,
la et 11 concernant la
nationali té
la taille des ménages et la structure par âge).
Rappelons ici que la densité du bâti fut l'un des descripteurs
morphologiques dont on a augmenté l'importance par pondération
lors de l'analyse typologique. Il ne faut donc pas s'ét.onner
qu'il soit responsable d'une grande part du gain de précision
1
-274-
que permet la stratification synthétique. Il se pourrait
d'ailleur que la somme des contributions de chacun des
descripteurs morphologiques pris isolément, soit supérieure à
100 %
Peut être même obtiendrat-on, par superposition des
classifications fondées sur chacun d'eux, une stratification
meilleure (au sens du sondage à but démographique) ,que celle
qui nous sert pour l'instant de référence.
C'est pourquoi il nous parait intéressant de poursuivre le
travail analytique qui a été commencé ici, dans la direction
suivante : il faudra soumettre aux même type de test, chacun
'des autres descripteurs morphologiques issus de la photointerprétation, construire avec eux des stratifications et
sélectionner les plus efficaces d'entre elles en mesurant les
gains de précision qu'elles permettent d'obtenir.
Ce travail effectué, l'équipe de télédetection produira une
série
d'images,
relatives
â
chacun
des
descripteurs
sélectionné, en les identifiant à l'aide de l'information
spectrale. Les résultats qu'ils obtiendront alors, sous forme
de classifications thématiques de l'image satellite, seront
ensui te réaffectés à la base de sondage et testés commes de
nouvelles stratifications. A l'issue de la démarche, nous
disposerons d'un ensemble de stratifications de la même base
de sondage, chacune représentant un thème morphologique, qu'il
suffira alors de superposer pour obtenir la stratification
finale.
-275-
Figure 2.1
dans l'annexe
liste
des
caractères
démographiques
considérés
A) effectifs
N0
Nom du caractère
-1- Population sans doubles comptes
--2- Population totale de nationalité française
Abréviation
utilisée
POPSDC
POPFRANC
-3- Population totale des hommes de plus de 19
ans ayant un emploi
POPHEMP
-4- Population totale des ménages ordinaires
POPMEN
-s-
NBMEN-6
Nombre de ménages ordinaires de moins de 6
person."1'::.;:s
-6- Population totale de plus de cinq ans
POP+S·
B) ratios
Nom du caractère
Abréviation
utilisée
Population totale de nationalité française
POPFRANC
-7Population totale
Population totale des hommes de plus de 19
ans ayant un emploi
POP TOTAL
POPHEMP
-8Population totale des hommes de plus de 19
ans
POPH+19
Population totale des ménages ordinaires
POPMEN
-9Nombre de ménages ordinaires
Nombre de ménages ordinairès de moins de 6
personnes
NBMENAG
NBMEN-6
-10Nombre de ménages ordinaires
Population totale de plus de cinq ans
NBMENAG
POP+S
-11Population totale
POPTOTAL
-276-
Tableau 2. 2 : coefficients de variation des estimations non
stratifiées et stratifiées selon trois critéres morphologiques
et gains
de précision correspondant pour 1l caractères
démographiques.
A) Effectifs
Caractères
éstimés
Coef. de variation
des estimations
(0 )
1
POPSDC
2
(1)
(2)
(3)
Gain de preC1S10n
(en % du coet. de
variation sur
l'estimation non
stratifiée)
(1)
(2 )
(3)
10.13
7.67
8.59
8.77
24.28
15.20
13.43
POPFRANC
9.43
7.18
8.13
8.22
23.86
13.79
12.83
3
POPHEMP
10.87
8.03
8.52
8.93
26.13
21.62
17.85
4
POPMEN
10.25
7.76
8.71
8.89
24.29
15.02
13.27
5
NBMEN-6
10.36
7.46
8.08
8.24
27.99
22.01. 20.46
6
POP+5
10.07
7.59
8.48
8.66
24.63
15.79
14.00
(0)
Sans stratification
(1)
Stratification morphologique synthétique en 9 classes
(2)
Stratification sur la densité du bâti en 6 classes
(3)
Stratification sur la densité du bâti en 3 classes
-277-
Tableau 2.2 : coefficients de variation des estimations non
stratifiées et stratifiées selon trois crit~res morphologiques
et gains de prêcisi.on correspondant pour 11 caractères
démographiques (suite) .
H)
Ratios
Caractères
éstimés
Coef. de variation
des estimations
(0 )
(1 )
Gain de précision
(en % du coef. de
variation sur
liestimation non
stratifiée)
(2)
(3 )
(1)
(2 )
(3)
POPFRANC
3.01
2.12
2.73
2.92
29.57
9.30
2.99
0.99
0.82
0.87
0.97
17.17
12.12
2.02
POPMEN
------NBMENAG
3.72
2.28
2.98
2.98
38.71
19.89
19.89
NBMEN-6
10 ------NBMENAG
0.86
0.50
0.70
0.71
41.86
18.60
17.44
POP+5
11 -------POPTOTAL
0.47
0.29
0.40
0.40
38.30
14.89
14.89
7
--------
POPTOTAL
POPHEMP
8
-------
POPH+19
9
(0)
Sans stratification
(1)
Stratification morphologique synthétique en 9 classes
(2)
Stratification sur la densité du bâti en 6 classes
(3)
Stratification sur la densité du bâti en 3 classes
-278-
Graphique 2.3 : COmp[.l r<lison des gains de précision apportés
par trois stratificati.ons morphologiques à l estimation de 11
caractères démographiques.
J
A)
Effectifs
-1- POPSDC
-2- POPFRANC
-3- POPHEMP
-4- POPMEN
-s-
NBMEN-6
-6- POP+S
B)
Ratios
POPFRANC
-7POPTOTAL
POPHEMP
-8-
POPH+19
POPMEN
-9-
NBMENAG
NBMEN-6
-10- -------
NBMENAG
POP+S
-11- -----
POPTOTAL
Stratification synthétique morphologique
(9 classes)
(1)
Stratification sur la densité du bâti
(6 classes)
(2)
Stratification sur la densité du bâti
(3 classes)
(3)
-279-
ANNEXE 17
TEN_TAT1YE_D-'_EYALUATI_otLDE....IL..EF.ETCAC_lTE.._DES.__TI RAGES._AREQLAIRES
A.S5.URAN.T_._UNE.....H.QtiNE_..REPARI.I..T.lmLGE-O_GRAPH.I.QJl.E_D_ES_01{I.TES_SQ-NPEES.
(O.BARBARY- Mai 87)
l.n:t.rodyc:t.i..Q U
Dans la méthode que nous tentons de mettre au point, la
collecte se fera par sondage aréolaire systéma~ique à partir de
documents cartographiques; il s'agit d'une ccntrainte pratique
dont on a déja abordé les conséquences sur les probabilités de
sélection des districts ou, plus générale~ellt, des unités
d'échantillonnage, et donc, sur la défini~icn du plan de
sondage.
Mais
ce
type
de
sondage
possède
une
autre
caractéristique importante ; il fournit toujours un échantillon
géographiquement bien réparti au sein de la ca5e de sondage.
Or, il n'est un 5ecret pour personne et s.ur~:mt pas pour les
citadins eux-mêmes, que, dans la plupart 1es villes,
les
quartiers
ont
chacun
leurs
spécificités
morphologiques,
fonctionnelles et démographiques. Souvent, cet~e spécialisation
a une traduction géographique et, à un type d~ quartier donné,
correspond une localisation plus ou moins précise. Marseille et
Qui to, nos deux si tes d'expériences, n' échap;ent pas à cette
règle, même si l'organisation concentrîque de la première
s'oppose, par certains aspects, à la structure linéaire de la
seconde. C'est sur ce5 évidences que repose ::..' idée directrice
du
travail
dont
l'exposé
va
suivre
les
caractères
démographiques que nous
cherchons à esti:ern'étant pas
indépendants de la localisation, comment evaluer le gain de
précision
qu'amène
la
bonne
répartitic~
spatiale
de
l'échantillon obtenue quand la technique de sondage prend en
compte la localisation des unités statistiques?
La première partie de cette annexe répond à cette question en
proposant une méthode d'approximation de la précision du tirage
systématique aréolaire par assimilation â un tirage stratifié
sur un critère de localisation. Pui5, on dre~ se la liste des
données nécessaires au test et on expose co~~ent sont obtenues
les stratifications employées. Enfin, après avoir présenté les
résultats, on tire les conclusions de cette ex~érience.
-280-
L .... La......m.étho_de_....__ approxim.a:tioIL.du.._:tlrage_~.Y..5.:téma:tiqu.e_ar..é.ola1.r.e
par__ une-.._.-..5:tra:tificAtion.__.de. .~a.- __base_._. __..s_ur._un.__ ..cr.1..t.è.z:c__..__.d.e
~ocali.s..a:ti.on.
...
La
méthode
exposée
ici
s'inspire
très
largement
d'une
proposition f ai te par DE5ABIE dans "Théorie et pratique des
sondages" à propos du tirage systématique sur liste (1), dont
nous
reprenons l'idée centrale pour
l'adapter au tirage
aréolaire utilisant une grille de points. DESABIE assimile le
tirage systématique sur liste au tirage suivant (M est le
cardinal de la base de sondage, m celui de' l'échantillon).
" L'uni vers est découpé en m/2 strates égales, chacune d'entre
elles contenant 2(M/m) unités consécutives de la population.
Dans chaque strate on tire au sort deux unités" et l'estimateur
de la moyenne du caractère y est ;
y
= ( 2/m).
m/2
~
Yh
,
où
h=l
Yh
= 1/2
(Y2h-l
+ Y2h).
L'idée est en fait, d'utiliser les formules d'estimations et de
variances liées au sondage stratifié, en stratifiant la base de
sondage à l'aide de l'ordre de la liste, et cela en créant le
nombre maximal de strates. Ce nombre n'est. limité que par la
contrainte qu'on se donne de pouvoir calculer un estimateur de
·la variance de l'estimation dans chaque strate ; l'échantillon
doit donc contenir au moins deux individus de c~ague strate.
L'adaptation au tirage d'unités aréolaires à l'aide d'une
grille de points se fait en considérant cc~e strates les
mailles, carrées et d'égales surfaces, d'une seconde grille
placée sur le document cartographique
chaque strate est
définie p~r la longueur de son côté et les coordonnées
géographiques d'un de ses sommets.
Ici apparait l'unique problème posé par l'adaptation de la
méthode au sondage aréolaire
si la grille de tirage a une
'maille constante sur l'ensemble de la base, chaque strate
définie par la grille de stratification contient le même nombre
de districts échantillonnés, mais le taux de sondage varie
alors 'suivant les strates puisqu'il est fonction du rapport
entre la surface de la maille qui sert au tirage et la surface
moyenne des uni tés de la strate. L' approxi~at.ion par cette
méthode, du tirage aréolaire .;. l'aide d'une grille uniforme,
nécessite donc le calcul de taux spécifiques à chaque strate.
Le programme actuel de calcul des variances d'estimation ne le
permettant pas, nous avons préféré procéder, dans un premier
temps, à l'approximation de la· variance qu'aurait un sondage
aréolaire à taux constant sur l'ensemble de la base. Ce sondage
correspond à la procédure de tirage suivante ; La taille de la
1 ; J.DE5ABIE, "Théorie et pratique des sondages" (DUNOD 1966)
chapitre 7,7.7
Le tirage systématiqu~ envisagé comme un
sondage stratifié, P. 171.
-281-
grille, redéfinie pour chaque sous-ensemble de la base au sein
duquel
les
districts
ont
une
taille
voisine,
est
proportionnelle à la surface moyenne des unités du sousensemble, ce qui permet d'obtenir un taux à peu près constant.
Une telle procédure nécessite en revanche un premier zonage de
la base de sondage, effectué d'après la taille des unités. Les
résul tat,s qui vont suivre sont donc une approximat,ion de la
précision attachée à une telle procédure.
Enfin,
la méthode appelle une dernière remarque
pour
optimiser l'approximation du sondage systématique, s1 l'on suit
l'idée de DE5ABIE, le nombre de strates et donc leur surf ace,
devrait en principe être déf ini de manière à ce que chaque
strate contienne deux points de la grille .de tirage. En
pratique, aux taux de sondages que nous envisageons, ce nombre
de strates (environ 90) ralentit énormément l'éxécution du
programme de calcul des variances d'estimation. Nous avons donc
retenu des maillages de stratification plus larges, comportant
suivant les cas 6 ou 15 strates, ce qui permet des temps de
calculs raisonnables tout en gardant un découpage spatial
suffisemment fin.
2. .. -Les...
do.lUl.é.e..s..---.né.cess.a1..t:eS_ _au.-.-.:t..est._._:_._é.labQr..at.1..o..n.. _ . . de.s
dQ~. ._.r.~..s.u1:tÇ;lJ,_.s
s.:tr..a.:t..if..i.ça:t..i.Qn.s.__.e.:t..--r..eJl)..a.rqu.e.:L.s..w:J.~:n:ter.p..ré..t..a::ti.o.n
L'information permettant
l'élaboration des
stratifications
spatiales dont il va être question provient du système de
gestion de base de données localisées TIGRE mis au point à
l' OR5TOM. Les fonds cartographiques concernant l'ensemble des
district.s de la base de sondage ayant été intégrés dans ce
système, nous disposons, grâce â lui, d'un fichier contenant la
latitude et la longitude des centres de ces districts. A partir
de ces coordonnées géographiques, un programme écrit sur l'IBM
affecte chacun des 2619 districts de la base de sondage à une
st.rate définie par un intervalle de longitude et de latitude.
Trois
stratifications
ont
été
produites
qui
contiennent
respectivernent six, huit et quinze classes. Les résultats du
test ayant fait apparaître une très faible différence entre les
stratifications en six et huit classes, nous n'avons finalement
retenues que les stratification en six et quinze classes
schématisées sur la figure 2.1.
Les stratifications spatiales permettent, lorsqu'on les utilise
seules. d'approcher la précision du sondage systèmatique non
stratifié. Pour approximer celle d'un sondage stratifié selon
un critère morphologique, nous croisons deux à deux les
stratification morphologique et spatiale pour obtenir les six
stratifications du tableau 2.2.
Ce
principe
remarques
des
stratifications
croisées
appelle
deux
1. Dans certaines strates contenant un très petit nombre
d'unités,
l'échantillon
ne
contient
qu'une
fraction
de
district. De ce fait, un tel tirage est impossible à mettre en
-282-
Figure 2.1 ; schéma du nombre de districts par strate dans les
deux stratifications spatiales.
Stratification en 15
classes
stratification en
6 classes
159
86
43
222
306
108
592
506
81
100
207
20
73
Tableau 2.2
morphologiques,
résultantes.
386
275
1138
458
155
206
18
97
croisement des stratifications spatiales et
nombre
de
classes
des
stratifications
Grille
6 classes
grille
15 classes
43 classes
80 classes
Stratif. sur densité
du bâti
6 classes
31 classes
62 classes
Stratif. sur densité
du bâti
3 classes
18 classes
38 classes
Localisation
Morphologie
Stratif. synthétique
9 classes
-283-
oeuvre pratiquement. Ce n'est d'ailleurs pas l'objectif de la
méthode qui se propose simplement de fournir une approximation
qui
est,
lui,
de
la
précision du
tirage
systématique
prat.icable.
2. Au sein du programme de calcul des variances d'estimation,
la détermination de l'allocation optimale se fait en minimisant
l'expression de la variance stratifiée : i l s ' agi t d'une somme
sur
l'ensemble
des
strates
issues
du
croisement
des
stratifications spatiales et morphologiques. En toute rigueur,
ce calcul n'est pas légitime puisqu' il conduit à faire varier
'le taux de sondage selon la localisation alors que la seule
"vraie" stratif ication est la stratification morphologique. On
aurait donc du déterminer l'allocation optimale uniquement par
rapport à elle. Là encore, l'état actuel du programme de calcul
nous en empêchait et les résultats relatifs â l'allocation
optimale ne sont que des indications sur l'ordre de grandeur du
gain amené par la procédure de tirage sur grille.
Pour ce test, nous n'avons retenu que trois caractères
démographiques qui sont le .total de population sans doubles
compte et deux ratios par rapport à la population totale
population de nationalité française et population de 5 ans et
plus. Ce choix est dirigé vers les caractères dont l'estimation
profite le plus des stratifications morphologiques.
Le tableau 3.1 présente les gains de précision obtenus grâce
aux deux stratifications spatiales et les compare aux gains dus
à la stratification morphologique en 9 classes. Sont donnês
successivement pour chacun des caractères, le coefficient de
variation de l'estimation, puis le gain realisé sur l'amplitude
de l'intervalle de confiance en pour cent de l'intervalle non
stratifié (allocation proportionnelle dans tous les cas).
Ce qui
frappe d'abord à
l'examen du tableau,
c'est la
'variabilité des gains permis par les deux stratifications
spatiales, suivant le caractère démographique que l'on estime.
On obtient une réduction de 60 % de l'intervalle de confiance
dans le cas du ratio population de plus de cinq ans 1
population totale, alors que le gain n'est que de 2 ou 4 %,
suivant le degré de finesse de la stratification, quand on
s'intéresse à la proportion de population française.
D'autre part, l'amélioration obtenue en passant de 6 à 15
strates est elle aussi variable, mais cette fois, ce sont
l'estimation du total de population sans doubles comptes et
celle de la proportion de français qui en profi t.ent de facon
significative.
Le tableau montre également que, dans certains cas, le gain que
permet la bonne répartition spatiale de l'échantillon peut être
égal et même supérieur à
celui dû à
la stratïfication
morphologique.
-284-
Tableau 3.1 : coefficients de variation et gain de précision
obtenus avec les stratifications morphologiques et spatiales
pour
trois
caractères
démographiques
(allocation
proportionnelle).
POPSDC
Caractères
POP+5
POPFRANC
--------
--------
POPTOTAL
POPTOTAL
(1)
(2)
(1)
(2)
(1)
(2)
10.13
0.00
0.78
0.00
3.03
0.00
Stratif. morpho.
synthétique
(9 classes)
9.08
10.40
0.31
60.30
2.57
15.20
Stratif. sur la
localisation
(6 cla.'3ses)
9.70
4.20
0.33
57.70
2.96
2.30
St.ratif. sur la
localisation
(15 classes)
9.25 .
8.70
0.30
61.50
2.91
4.00
Stratifications
Non
stratifié
(1) : coefficient de variation (%)
(2)
gain sur le coefficient de variation en pour cent
coefficient de l'estimateur non stratifié.
du
-285-
Deux questions se posent maintenant :
1. Du point de vue de l'information qu'elles apportent, les
deux types de stratifications, morphologique~ et spatiales,
sont en partie redond,3nts. Il est donc probatlle que les gains
liés â chacun d'eux ne s'additionnent pas entièrement lorsqu'on
construit les stratifications croisées. On peut, en plus, se
demander si l'amélioration permise par le tirage systématique,
représenté ici par la stratification spatiale, est la même
quelque soit la stratification morphologique employée.
2. La variabilité, selon les caractères estimés, des gains
permis par la stratification spatiale peut avoir, à notre sens,
deux explications :
- premièrement, certains caractères démographiques
liés que d'autres à la localisation des districts.
sont
pl us
- deuxièmement, le niveaux de finesse de la partition spatiale
retenue comme stratification peut suffire â rendre compte des
variations dans l'espace urbain de certains caractères, alors
que pour d'autres, ces variations on lieu pour une part
importante à l'intérieur de la maille employée. Dans ce cas, on
devrai t en stratifiant plus, augmenter le gain de précision de
manière sensible.
On le voit, le gain dû au sondage systémati que semble devoir
'varier suivant le caractère est.imé et également, suivant le
degré de finesse de la stratification morphologique de départ.
En examinant. les résultats obtenus lorsqu'on croise les àeux
types de stratification, nous tentons maintenant de préciser ce
qui vient d'être dit. Le tableau 3.2 donne les coefficients de
variation correspondant aux six croisements de stratifications
possibles ( 3 stratifications morphologiques ie départ et. 2
niveaux de stratification spatiale).
,Tout
d'abord,
on
constate
que
le
gain
amené
par
la
srtatification spatiale est effectivement du même ordre quelque
soit la stratif ication morphologique. Par contre, il demeure
très variables selon le - caractère démographique que l'on
cherch~ à
estimer.
L'effectif de population sans doubles
comptes ne profite que très peu de la stratif ication spatiale
alors
que
l'estimation
des
deux
ratios
est
améliorée
sensiblement (30 à 50 %),
Il est particulièrement intéressant de noter que le ratio
"population de nationalité francaise 1 population totale", dont
l'estimation ne bénéficiait que très peu de la stratification
purement spatiale,
profite maintenant beaucoup mieux des
stratification plus fines. Pour cette variable, on constate
donc un premier gain lors de l'introduction d'une sratification
morphologique, puis un second gain du même ordre que le premier
lorsqu'on st.ratif ie spatialement (environ 40 ~~ du coeff icient.
de variation dans les deux cas), Il semble donc que certain
caractères
démographiques
présentent
plusieur
niveaux
de
· -286-
Tableau 3.2 : coefficients de variation et gains de précision
obtenus sur l'estimation de trois caractéres démographiques à
partir de stratifications croisant un critère morphologique et
un critère de localisation.
(six croisements, allocations proportionnelle et optimale)
POPSDC
Caractères
(*)
Sans
strat.
POP+5
POPFRANC
--------
--------
POPTOTAL
POPTOTAL
(**)
(**)
(1)
(2)
(3)
(1)
(2)
(3)
(1)
(2)
(3)
10.13
0.00
0.00
0.78
0.00
0.00
3.03
0.00
0.00
1) Croisements avec la stratification morphologique .syntétique
en neuf classes.
Strat.
morpho
(9 cl. )
9.08
7.67 24.30
0.31
0.24 69.20
2.57
1.89 37.60
morpho
(9 cl.)
x loc.
(6 cl.)
8.96
7.16 29.30
0.25
0.19 75.60
2.00
1. 55 48.80
morpho
(9 cl.) 8.93
x loc.
(15 cl.)
6.83- 32.60
-0.25
0.19 75.60
2.03
1. 50 50.50
(*)
Estimateur
sans
biais
sous
plan
proportionnelle à la surface des districts.
à
(**) : Estimateur du ratio sous plan équiprobable.
probabilité
-287-
Tableau 3.2 : coefficients de variation et gains de précision
obtenus sur l estimation de trois caractéres démographiques à
partir de stratifications croisant un critère morphologique et
un critère de localisation. (suite)
J
(six croisements, allocations proportionnelle et optimale)
POP+5
POPSDC
Caractères
(*)
Sans
strat.
--------
POPTOTAL
POPFRANC
-------POPTOTAL
(**)
(**)
(1 )
(2 )
(3)
(1)
(2)
(3)
(1)
(2)
(3)
10.13
0.00
0.00
0.78
0.00
0.00
3.03
0.00
0.00
2) croisement avec la stratification en six classes de densité
du bâti.
Strat.
dens.
(6 cl.)
8. 81
8. 59 15. 20
0.38
0.36 53.80
2.73
2.24 26.10
Dens.
(6 cl.)
x loc.
(6 cl.)
8.57
7.98 21. 20
0.26
0.23 70.50
2.00
1. 56 48.50
Dens.
(6 cl.) 8.37
x loc. (15 cl. )
7.48- 26.20
_0.25
0.21 73.10
2.00
1. 58 47.90
(*)
Estimateur
sans
biai s
sous
plan
proportionnelle à la surface des districts.
à
(**) : Estimateur du ratio sous plan équiprobable.
probabilité
-288-
Tableau 3.2 : coefficients de variation et gains de précision
obtenus sur l'estimation de trois caractéres démographiques à
partir de stratifications croisant un critère morphologique et
un critère de localisation. (fin)
(six croisements, allocations proportionnelle et optimale)
POPSDC
Caractères
POPFRANC
--------
(**)
(**)
POPTOTAL
POPTOTAL
(*)
Sans
strat.
POP+5
--------
(1 )
(2 )
(3)
(1)
(2)
(3)
(1 )
(2)
(3 )
10.13
0.00
0.00
0.78
0.00
0.00
3.03
0.00
0.00
en
trois
3) croisement avec
densité du bâti.
la
stratification
classes
de
Strat.
dense
(3 cl.)
8.90
8.77 13.43
0.41
0.39 50.00
2.92
2.60 14.20
Dens.
(3 cl.)
x loc.
(6 cl.)
8.74
8.29 18.16
0.26
0.24 69.20
2.33
2.00 34.00
Dens.
(3 cl.) 8.85
x loc.
(15 cl.)
7.91 21. 90
0.26
0.22 71.80
2.37
1. 98 34.70
(*)
Estimateur
sans
biais
sous
plan
proportionnelle à la surface des districts.
à
(**) : Estimateur du ratio sous plan équiprobable.
probabilité
-289-
variation spatiale appréhendables, a.u niveau de l'amélioration
d'un sondage
soit par la stratification mor-;~ologique, soit
par le tirage systématique aréolaire. Le décou-;age de l'espace
urbain en sous ensembles morphologiquement homogènes,
rend
compte d'une partie de la variation, tandis qu' à l'intérieur
de ces strates, le tirage systématique à l'aide d'une grille de
points permet d'appréhender les variations plus locales.
1
La dernière constatation à faire sur le tableau 3.2 est que le
gain obtenu grâce aux stratifications croisées est équivallent
que la division spatiale soit faite en six ou en quinze
classes. On peut donc penser que l'on parvient, grâce à la
méthode retenue, à une approximation correcte du gain qu'amène
le tirage systématique.
Pour conclure, résumons les leçons que l'on peut tirer du test.
En
premier
lieu,
il
confirme
qu'un
ti~age
aréolaire
systématique, en assurant une bonne répartition géographique de
l'échantillon,
permet
une
amélioration
sensible
des
estimations.
Deuxièmement, il apparait que le gain à a~tendre d'un tel
tir.age est variable suivant le type de cara~tère que l'on
cherche à estimer: il se situe, dans nos exem?:es, entre 10 et
50 % du coefficient de variation correspc~~ant au tirage
strictement aléatoire.
Dans
les cas
stra~ifiés,
il
sera
évidem.:nent d'autant plus important que le ca~actère variera
localement à l'intérieur des strates morphologiques.
P~r
contre, pour un caractère démographique ào::.né, le gain dû
au
t.irage
systématique
a
été
le
même
p::Jur
les
trois
stratifications morphologiques testées. On peu-:-, nous semblet,-il
conclure à une certaine robustesse de ~ette technique
quand on change de critère de stratificatior., du moins en
gardant un niveau de finesse des partitions comp3rable.
J
Enfin, la méthode d'assimilation à un tirage s~ratifié d'aprés
cri tère spatial semble efficace pour évaluer ::'e gain apporté
par le tirage systématique que nous pratiquerons. Pour une
ville de la taille de Marseille ou de Quito, il semble qu'un
découpage
de
l'agglomération
en
une
di=aine
de
zones
géographiques soit suffisant pour obtenir une approximation
satisfaisante de ce gain.
-2 90 -
-291-
Annexe 18
PRESEnTATIon DES CLASSIPIcAnons DY. L'ImAGE THEmAnc
nlAPPER DE mARSEILLE ; DESCRIPTEUR -DEnsITE DU BAIlAlain Jnich@l, A vrill{)87
InTRODUCTIon.
Rappel.
Objectifs du-progrmnme de recherche de l'ORsrom.
Problématique du travail effectué.
Déroul€'ment de l'étude.
JusUIi<.:<.lUoU du (.;1Loi.x. du
dtt~(.;l·iplttw· DJ::.m.illt
DU llAl1.
Explication de la démarche suivie.
Il ETUDE DU DECOUPAGE mORPHOLOGIQUE ISSU DU DESCRIPTEUR "DEnSITE DU BArI"
OBSERVE SUR LA ffiOSAIQUE PHOTQ-AERImnEAU 1/23.000
Rappel des C<JrQctéristiques statistiques des 6 canaux de Thematic mapper.
!.l) Statistiques descriptives sur les variables ro.diométriques.
1.1.1) Les valeurs radiométriques brutes.
1.1.2) L'indice de végétation (Tm4-Tm3)/(Tm4+Tm3).
1.1.3) Les néo-canaux (4-5).(4+5),(4-5)1(4+5).
f.l.4J Les composantes principales
1.2) Etude aommaire de la texture des zones morphologiquement
homogènes.
1.2.1) L'écart type local et la moyenne locale.
1.2.2) matrice de cooc::currences des niveaux de gris.
1.2.2.1) Etude des matrices de cooccurrences.
11) OBSERVATIOns SUR L'ECHAnTILLOn DE TRAVAIL
11.1) Comparaison des surfaCes calculées à partir de différentes sources.
II.2) statistiques sur le coefficient densité du bâti.
II.2.1) Etude de la distribution du coefficient densité du
II.2.2) Répartition du coefficient de densité du bâti par modalité.
III) lES REGRESSIOns
111.1) Régressions entre les canaux bruts de Tm, les néo-canaux, les indices
de texture et les coefficients de densité du bâti danales sous
111.1.1) matrice des corrélations à l'intérieur des sous
III.1.2) Les régressions simples, n1ultiples et polynomiales.
III.1.3) L'étude des résidus
111.1.3.1. Régression simplEt BATIIIVG
-292-
III. 1.3.2. Régression polynomiale BATI!IVG
III.l.3.3. Régression multiple BATIlInDI, ACPI
III.l.3.4. Régression multiple BATIIInD1, ACP1, IVG
IV) LES CLASSIFICATIOns
IV.l) Seuillage du canal Tm 4
IV'.2) Régression multiple BATI/ACPl, mm
IV .2.1) Classification des pixels.
IV.2.2) Classification des îlots.
IV.2.2.1) Seuillage des classes à l'aide des nuées
IV.z.2.Z) seuillage à partir des valeurs extrêmes appartenant
à des îlots typiques de leur modalité initiale
IV.3) Classification de type barycentrique.
IV.3.1) Classification des pixels.
IV.3.2) Classification des îlots.
IV.4) Classification de type nuées dynamiquClS (non supervisée) sur les îlots.
conclusIon ET PERSPECTIVES.
liste des logiciels utilisés.
ELEmEnTS DE BIBUOORAPHIE.
AnnEXES.
1Etude du de8cripteur DEI1S1TE DU BAT!.
II L'échantillon de travail.
III L'étude des régressions.
III.2) Les régressions dans l'ensenble sous-îlots et bande de 16 mètres
autour des sous-îlots.
III.2.1) Les matrices de corrélations.
III.2.2) Les régressions simples. multiples et polynomiales
111.2.3) L'étude des résidus.
IV Les classifications.
-293-
InrRODUCTIon
Ob jectiIs du programme da recherche de l'ORSIOJD
Dans les ~1l&S des pays en développement. la croissance démographique est
telle que les méthcdes classiques utilisées jusqu'à présent pour estimer des effectifs
d'!t population sont inadapté~. Les coüt3 technique. financier et humain des
recen3ements emaustifs Nndent prohibitive une telle opération pour une
pérlodicité inférl~ure à une dizaine d'années. Ouant aux enquêtes par sondage.
l'absence d'une base de sondage complète et; à jour hypothèque fortement; leur
flabl1ité. Cependc.....ù. 'seul un système basé sur la technique des sondages peut
remplir les conéluons de souplesse et de rapidité nécessaire dans les villes à
croissance démoc;ro.phique rapide' 1 . Connaître âe façon approfondie la morphologie
du tissu urbain pérmet de réaliser une stratification de respace urbanisé qui
ne peut qu'améhcNr le résultat d'une enquête effectuée sur une base de sondage
stratifiée et oxhawstiTe.
Les missions aériennes deviennent de plus en plus rares et onéreuses. Par
contre les satellltes récemment mis sur crbitre délivrent des images dont la
résolution spabale est d'li plus en plus précise. Leur Npétitivité. ainsi que la richesse
des informations qu'ils enregistrent rendent leur utilisation attractive. néanmoins.
l'interprétation de ces images nouvelles en milieu urbain est plus déliCQte que celle
des photographi&s aériennes al.lXquelles nous sommes désormais habitués.
L'objectif t:rmcipal assigné au programme de recherche consiste donc à
développer une mét.hode de collecte démographique par sondage aréolaire stratifié
sur lmage satelhte. La stratüication sera obtenue après traitement des images
Thematic mapper ou SPOT de façon à faire apparaître les différents descripteurs de la
morphologie urbalne ~rtinent.s pour une observation démographique. Ce sont les
étapes de la mise au point de cette stratüication. du moins la mIse en évidence du
premier de ces descripteurs. LA DEnSITE DU BArI. que n0U3 exposons daIUJ ce l'Qpport.
ProblémaliQye du trayail effectué
nous posons comme hypothèse de départ qu'un 8Vstème de relaUons
étroit.es enst.e entre la morphologie urbaine et. la démographie. L'axe
central de notre problématique est simple: est-il possible d'extraire d'une image
Landsat Thematic ffiapper des iniormations pertinentes pour rendre compte de la
morpholoqie urbame. et plus par4culièrement ici de la densité du bâti? Les
questions qui en découlent immédiatement sont les suivantes:
- Quels sont les moyens les plus appropriés pour traiter les informations
initiales (les valeul"'S du pixel dans les différents canaux) afin de mesurer la dénsité
du bâti? Quelle m4thodologie employer?
- Quels sont les paramètres spectraux ou spatiaux qui discriminent le mieux
la densité du b<iti ?
- Comment mesurer la fiabilité des traitements développés.?
C'est à toutes ces questions que nous apporterons un début de réponse au cours de
lA propos du traitement informatique des données localisées. Une expérience en
cours: télédétection et observation des populations urbaines. F. DUREAU.
-294-
cette étude.
Dôroulement de rét.ude
JusUficaUon du choix du descripteur DEnsITE DU BAn
Une analyse de la mosaïque photQ-aérienne de la Ville de marseille a été
réalisée. Chacune des 542 zones homogènes délimitées a été décrite à. l'aide de Il
critères morphologiques. Parmi ces Il descripteurs retenus et testés sur marseille,
celui décrivant la densité du bdtl nous a semblé le plUS opportun à mettre en
évidence sur l'image satellite en premier lieu. En effet ce sera celui qui interviendra
le plus fortement dans l'explication des variations spatiales des indicateurs
dêmographiques. Ce descripteur caractérise l'ensemble de la zone d'étude à. l'aide
des 6 modalités suivantes: non BATI. TRES FAIBLE. FAIBLE. moYEnnE. FOR.TE. TRES
FORTE.
Le but de ce travr.lil est de générer à. partir d'images Landaat Tm 6 canaU%. une
imaqe qui rende compte de la densité du bâti observée sur mosaïque. et vérifiée sur
le terrain. De façon plus pragmatique. il s'agit donc de classer les images de Landsat
Tm afin de se rapprocher le plus possible de l'interprétation visuelle de la densit.é du
bâti réalisée sur la mosaïque photo-aérienne.
Explication de la démarche suivie
Dans 'ln premier temps, nous avons travaillé sur un fichier image généré par
TIGER 1 (Photo1.i) qui décrit. la zone d'étude en fonction des 6 modalités du descripteur
DEnsITE DU BArt (nOn BAT!, TRES FAIBLE. FAIBLE. mOYEnnE, FORT, TRES FORT). A
chacune des différentes zones pas nécessairement connexes est affectée la valeur de
sa modalit.é (SOURIS m., 1986). Des st.atistiques descriptives classiques sont ensuite
calculées pour chaque modalité et dans chacun des 6 canaux de Landsat Thematic
mapper.
Celte première étape. de "dé9rossissage", vise à déterminer les canaux, les
combinaisons de canaux (indices) et les opérateurs spatiaux (indices de texture) qui
apparaissent les plus discriminants. Aucun résultat statistique issu de celte partie
de l'étude ne sera pris en compte pour calculer des coefficients de régression ou pour
initialiser une class1fication. En effj3t, la démarche choisie consiste à initialiser le
processus de classification à partir d'un échantillon (de travail) et à. comparer les
résultats obtenus soit à l'ensemble de la zone d'étude. soit à un autre échantill~n (de
vérification).
Aprés le tirage des 80 ilota échantillon, une nouvelle image multithématique
ceUe fois, a été générée par TIGER (Phot.oS.1), en croisant la DEIlSITE DU BAn avec
les îlots échantillon (Photo t.·H. Dans l'image résultante l'enbté n'est plus l'ilot
1Sgslème de gestion de base de données localisées mis au point par l'Unité
d'Infographie de l'ORSTOm.
-295-
l'îlot mais le sous-îlot. En ·eCCet. compte tenu de la taille de certains îlots ou de la
complexité du tisS'J urbain, il arrive que les îlots InsEE ne sOIent pc.s entièrement
compris dans des zones morphologiques de mème modalité.
Une enquëte sur le terrain (voir annexe Il)a eu lieu en Juin 1986 afin de
tenir compte de3 eventuelles constructiorus ou démolitiorus intervenues entre la date
de prise de vue d" photographies aériennes et celle de l'enregistrement de l'image
Tm. De plus il s'est avéré nécessaire de se déplacer sur le terrain afin de pouvoir
caler les informations que l'on a recueillies sur la photographie aérienne avec la
réalité terrain (nature du toit, hauteur du 'bâti. etc...). La superficie de l'élément bâti
a pu être déterminée, ainsi que le rapport (surface bOtie/surface totale de l'îlot) qui
est noté coefficient de densité du baU dons ce texte.
Les statistlques issues des indices qui nous ont paru les plus discriminants
ont alors été calculees pour chaque sous-îlot de l~échantillon.
Min de quantifier le pouvoir de discrimination des d1!férents canam. néocanaux (combinaisons de canaux bruts) et opérateurs spatiam, diverses ~ssion.s
simples, multiples et polYI10mi al es ont été tentées avec le coefficient de densité du
bâti calculé précédemment. Les plus performantes sont présentées accompagnées
d'une analyse des résidus indispensable pour mieuz comprendre la raison des écarts
constatés.
Di,rers a.lgorithmes ou méthodes de clossüication initialisés sur l'échantillon
de travail et testés sur l'ensemble de la zone ou sur un échantillon de vérification
ont alors été expr?rlmentés; unA discussion sur leur fia.bilité comparée. leurs
avantages et inconvénients s'en suivra. Les individus classés sont soit des pixels.
soit des îlots. En té2éd~tection. classer des zones pré-définies et non des piXels est peu
courant; nous verrons pourquoi cette façon de procéder améliore nos résultats
nous C1borderon3 pour tM'miner les problème3 qu'induit la ré301uüon d'un
pixel LAnDSAT Tm de 30 m de côté en milieu urbain et nous concluerons sur la
nécessité d'adapter les méthodes classiques de class1!1cation à ce (ail particulier
ainsi qu'à notre problématique spéc:üique.
-296-
1 - ETUDE DU DECOUPAGE mORPHOLOGIQUE ISSU DU DESCnIPTEUR DEnsITE DU
BArI OBSERVE SUR LA mOSAIQUE PHOrO-AERIEnIlE AU 1123000
L'objectif de ce paragraphe est de déterminer quels sont les canaux bruts ou
indices qui sont le plus liés au descripteur DEnSITE DU BATI. Peu de chercheurtil
travaillant sur le milieu urbain se sont intéressés à la densité du bâti et la plupart
d'entre eux: suivent une thématique plus fonctionnelle. Leuns pr-incipuux postes de
classification sont les suivants : pavillonnaire, grands ensembles, usines et
commerces, etc.... Contrairement au cas du milieu agricole, aucun ind1ce ne s'est
impol!5é danl!5 la liUérolure. et ce quelle que l!5oit la problématique choil!5ie. En
conséquence, nous testerons successivement les canaux bruts. les indices les plus
couramment util1sés, ainsi que les composantes principales.
Dans une deuxième partie, nous étudierons de façon sommaire la tenure à
l'intérieur des zones de même modalité, abordée sous l'anqle des matrices de
cooccurrences, ainsi que des opérateurs spatiaux les plus classiques.
Rappel des caractéristiq.ues statistiques des 6 cgnaux sur l"imaae Tm. de
marseille de Février 1983 (voir rapport ATP dOAvrll 87)
Les canaux de Thematic rnapper sur lesquels nous travaillons (le canal 6 de
Landsat Tm n'a pas été étudié dans ce rapport) présentent du étalements et des
distributions très divers (Figure 1.1) . Ces histogrammes ont Até calculés en
masquant les valeurs radiométriques sur le canal 4 entre 0 et 9 afin que les réponses
dues à la mer ne soient pas prises en compte. Ces distributions sont unimodales.
Les données du tableau 1.1 ont été calculées sur l'ensemble de la zone d'étude:
elles tiennent compte des valeurs radiométriques mesurées sur la mer,
contrairement à l'histogramme.
Tableau 1.1 - moyenne et écart-tyPe des canaux TIn
CAnAL
FEnETRE
mOYEI1IlE
ECART-TYPE
TIn 1 (bleu:
45-52 J"m )
58.70
6.79
TIn 2(veM:.:
52-60 l'm)
22.41
4.88
TIn 3 (rouge:
63-69 jAom)
23.08
7.84
76-90 ,..m)
24.49
10.90
TIn 5 ( IR moyen 1 : 1.55-1.75 ~m)
28.88
16.95
TIn 7 (IR moyen 2: 2.08-2.35 ,.m)
17.14
10.01
TIn 4 ( IR proche:
-297-
Compte tenu du peu d'information que nous possédons sur les traitements qui
ont été effectués en amont. c'est-à-dire lors de la réception des images, il serai
inopportun et risqué d'en tirer des conclusions à priori sur la valeur intrinsèque d
tel ou tel canal. En particulier. il est excessif de conclure que le canalS est le meille
pour l'unique raison qu'il offre un écart tqpe plus important que les autres.
né~moirus. la faible valeur des écarts-t.ype dans toua ll's canaux laisse augure
certaines diCCicult.és quant à la discrimination de nos différents thèmes à l'intérie
de la v1lle.
nous avons effectué une analt,lse en composantes principales sur un fichier
Image dans lequel la mer est masqué. Les d1!férents canaux ont été centrés et
réduits'lors des calculs. n01..lS avons pu en tirer les indications suivantes:
- Les canaux sont fortement corrélés entre eux (Tableau 1.2); la corrélation la
plus faible (0.65) est obtenue entre les c~aux 4 et 1 .
- Les 3 premiers Cl%9S e%pliquent 98.2 ~ de la variance totale (respectivement.
80.4 ; 8.0 ; 'J.7 ).
- Tous les canauz conlribueml dCUUI des proportionB équivalentes à la
formation de la première composante principale..
- La seconde composante oppose les canaux du V1s1ble (Tml, Tm2, Tm3) aux
autres canaux (Tm4. Tm5, Tm7) de l'infra-rouge proche et moyen,
- La troisièm~ composante est imputable à l'opposition entre !'infra-rouge
proche (TIn 4) et les deux infra-rouge moyezu (Tm5 et. Tm 7).
Tableau 1.2 - CoeCCicienta de corrélation entre canaux
Cl
C2
C3
C4
C~
Cl
1.00
C2
0.9.."5
1.00
C3
0.95
OJn
1.00
C4
0.65
0.74
0.75
1.00
CS
O.Tl
0.81
0.84
.
0.85
1.00
C7
0.82
O.~
0.83
0.70
O.~
C7
1.00
.
Au vu des ces résultats nous avons conclu à l'intérêt des combinaisons de
conaux (1.4.7) ou. U.5.7) dont la 'lignification lhématique roetail à. dôlQrrniner. UnQ
composition colorée de chqcune des d8U% combinaisons a été tirée sur .papier. En
première approche, la combinaison 0,4.7) distingue plus particuliérement les
espaces végétaux contrairement à la seconde 0,5,7) qui renseigne plus
spécifiquement sur les espoces minéraux.
-298-
Figure 1.1 - Histogramme de 6 canaux de The matie Mapp er-
22Sgl
L·
Z"I'
ln
e-
~
sa
liJlJmtm]XI:bl.-._-r-.:.__~-___:_ .-; ':OlnOll. l
lill1lllilllllilll
.diillil
-----..
lL---sa
.' ..
1U
"
,
.
59
.: Canal
-r
llltCIn :l:...., r---, "
,
,
1ge
2
•
"
22591
'-
Cn~l. J
sa
..,
lU
-299-
Figure 1.1 - Histogramme de 6 canaux ne Thematic Mapper -
se
Cü.na.t 4
i
199
22591
Cd. I14t 5
22598
••
se
191
··300-
1.1) statistiques descripUvco our Ica variablclJ radiométriquca
Ces statistiques. valeurs radiométriques brutes. indice de végétation et
néo-canaux. ont ét.é calculées sur des zones morphologiquement homogènes
délimitées sur photographies aériennes à l'échelle 1123.000. numérisées puis
intégrées dans le système de gestion de base de données TIGER .... L'image de la
densité ainsi obtenue (Photof .1) a été superposée aux 6 images corr9spondant aux 6
canaux de Thematic ffiapper. Existe-il des variables radiométriques qui soient liées à
la densité du bâti ? Telle est la question à laquelle noua allons tenter de répondre au
cours de ce paragraphe.
r.1.ll Les vgleurs rgdiométriqyes brutes.
nous avons effectué des statistiques sur 6 des canaux de Landsat TIn. le 7 iéme
canal ( TIn 6 infra-rouqe thermique) étant provisoirement mis de côté. Dans toutes
les figures qui vont suivre. les moyennes de valeurs radiométriques par modalité
sont portées en ordonnée. et les modalités sont indiquées en abscisse par ordre
croissant de densité.
Figure 1.2 - Variation des canaux bruts en fonction des modalités
70
60
50
~ CNML1
.. CANAL2
"CANAL!
40
~
CAHAL4
.. CANAL5
30
-0-
CANAL 7
20
10
2
0
!
4
5
7
HOOALITE
( DEnSITE CROISSAnTE)
1: non BArt. 2: TRES FAIBLE. 3: FAIBLE. 4: mOYEI'U1E. 5: FORTE. 6: TRES FORTE
La modalité
nQ
1 re<Jroupe toutes les zones non bâties. Les, numéros (de
-301-
modalité) suivants col"T'espondent aux zones de plus en plus denses.
Il apparait clwrement que seuls les canaux 4 (infra-rouge proche) et 5 (infrarouge moyen) varient en [onction de la modalité du descripteur retenu. On s'aperçoit
que dans ces deux canaux, à partir de la modalité FAIBLE ( voir Tableaux 1.3 et 1.4 en
AIlI1EXE 1),10 moyenne radiométrique décroit lorsque la densité augmente.
La modalité n~ 1 (non BATI) apparait comme la plus disparate avec l'écarttype le plU3 impx-tant darus le canal 4 . En effet. elle reçroupe des zones très
différentes: carrières, étendues agricoles. espaces boisés etc... De ce fait elle ne
pourra certainem~ntpas être mise en éVidence à l'aide d'un seul canal Tm et devra.
être traitée à. part.
Les zones suivantes paraissent plus homogènes à mesure que l'on se
rapproche de la densIté ma.nmum (écarts-type plus faibles) mais cela ne semble pas
uniquement imputable à. leur plus faible étendue compte tenu des maxima et
minima moins élOIgnés. On remarque une coupure importante surtout dans le canal
4, entre d'une part les moyennes des zones très faiblement. fa.iblement. et
moyennement oobes et., d'autre part. celles des zones à forte et très fort.e densité.
Cette coupure lwsserait supposer l'existence d'un seuil important entre les
modalités moYEnI'lE et FORTE.
L'analyse des coetf1cients de forme. asymétrie et aplatissement. dans les
canaux 4 et 5 (Tableaux 1.3 et 1.4 AnnEXE 1) nous apporte les indications suivantes:
- les dlI!érentes modalités présentent une distribution léqèNment
dissymétrique vensles fortes valeurs.
- tous les coefficients d'aplatissement sont posiüfs, ce qui caractérise
une distribution mOInS aplatie que la normale; c'est plus particulièrement le cas
pour les modalités rRES FAIBLE et TRES FORTE. ou ce phénomène est. plus accentué.
L'analyse des histogrammes des d1ff'rentes modallt's dans le canal 4 (Figure
1.3) met en relief quelques résultats intéressants :
- tous les hIstogrammes présentent des distributions unimodales: on note
cependant quelques maxima lOCQux,
- les modalit.és rRES FAIBLE et FAIBLE possèdent des distributions quasi
semblables, qui sont aussi très proches de celle de la modalité non BAn; cependant
le cor<lctère asymétrique de la répartition est. plU8 accentué pour la modali té non
BArI.
- les histogrammes se resserTent autour de la moyenne lorsque l'on
considère les mod~ités les plus denses,
-
les
densités les
plus
fortes
correspondent
aux
valeurs
radiomêtriques le8 plus faibles.
Les résultats de cette première opération nous incitent à travailler en
priorité sur le canal 4. secondairement sur le canal 5, airusi que sur des
combinaisons de ces deux canaux.
1.1.2) L'indice de végétation (rm4-Tm3)/(Tm4+Tm3).
Il peut paraître paradoxal de faire appel à un indice de végétation lorsque l'on
étudie le milieu urbaIn. Cependant cet indice distingue bien les zones bâties des
zones non bâties ce qw s'avère être une propriété primordiale dans notre étude. On
1736
332
51
1
1
51
,{ci.; ~ L, TC
'r"IC'fDJ ri C
1
N
o
f""l
1
516
53..
1
51
1
51
51
-303-
regrettera le mois d'er_~strementde l'imag9 (Février 1953) qui ne favorise pas les
cont.ra.stes entre les zor.e3 urbaines et les zones rW"Clles.
Les résultats do?S statistiques descriptives par zones de l'indice de véQétaüon
réétalé linéairement entre la moyenne et + ou - 2 écarts-type sont exposés dans la
Figure 1.5. Le tableau 1.5 des statistiques est présenté en AnnEXE 1. Compte tenu du
mode de réétalement choisi. il ne faut pas s'étonner de la valeur importante des
écart.3-type comparau"n)ment à ceux calcules 3Ur les canaux brut.3 que nous n'avions
pas réétalés. Ces écarts-type sont donc à comparer à la valeur 64.
Les résultat.3 obtenus avec cet indice sont intérMlsants. mais les écart.3-type
des différentes modalItéos sont trés importants et ne permettent pas de séparer
immédiatement les dl![èrenls types de tissus urbains; néanmoins on note que cet
indice varie de façon Inversement proportionnelle à la densité. Seules les modalités
FORTE et TRES FORTE semblent plus homogènes et se distinquent davantaqe; cela
permet en particulier de mi~ distinguer la transition entre espace urbain et.
espace non bâti ou très ?'lu bâti (BOASSOn et al, 1083) .
Comme il étQlt prévIsIble. la Figure 1.4 des histogrammes bidimensionnels
par zone nous confirme que l'indice de végétation et le canal" ne sont pas corrélés. il
est donc probable que la combinaison du canal 4 et de l'indice de véqétaüon
accroisse de façon trè's eignificative la discrimination des zones morpholoqiques.
Les StructurM curvilignes que nous constatons sur certains histoqrammes
sont dues au mode de mtalement linéaire (+ ou - 2 écarts-type) effeçtué sur l'indice
de végelation.
1.1.3) Les néo-çgnaux (;-5), (4+5) et (1-5);(1+5),
Ces néo-canaU% ont été élaborés selon la même tt'Chnique que l'indice de
végétaüon. nous les avons étudiés car ils résultent de combinaisons des 2 canaux
bruts de Land8al Tm les plus liés au descripteur DEnSITE DU BATI Les résultats du
néo-canal (4-5)/(4+5) sont présentés en AnnEXE 1 (Tableau 1.8).
Tous ces néo-ca."1~U%sont liés plus ou moins fortement au descripteur DEnSITE
(Figure 1.5); cependanll'importance de ces écart.3-type rend l'emploi de ces néocanaux délicat.
nous notons avec intérêt la remarquable liaison entre les modalités du
descripteur DEnSITE DU BAn et le néo-canal (4-5)/(4+5). Ce néo-canal noté
ultérieurement mDl est le seul des indices créés à suivre précisément les variaüons
de la densite du bâti telle qu'elle a é~é définie lors de l'interprétation de la mosaïque.
et ce quelle que soit la modalité considérée.
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Figure r.3 - Histogramme bidimensionnel du canal TM 4 et de l'indice de
végétation par modalité -
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-305-
Figure 1.5 - Variation des néo-canaux en fonction des modalités
190
160
-0- (4-3)/(4+3)
... (4+5)
.. (4-5)
~ (4-5)/(4+5)
120
100
90
60 -+-......---.-....--.---..-r--""T""".......---..,~~...,...--..-....-...,
4
5
7
o
2
3
6
MODALITE
( DEnSITE CROISSAnTE)
1.1.4) Les composant~ principales.
Compte tenu du pourcentage de variance expliquée Par les deux premières
(Q4.4~). eUes seules ont été retenues pour une étude plus approfondie.
composantes
-306-
Figure 1.6 - Variation des composantes principales par modalité
160
140
120
-0
COMPOSNm: 1
.... COMPOSNfTE 2
100
eo+-"""--'T-""'-"'T"""'--r'~-""'-"""''''''''-r--..,......,.........,---r
o
2
4
5
6
7
MODALRE
t .
Ce graphique confirme ce que noue avions constaté vilNellement, à savoir que
la deUXième composante principale est liée à la densité du bâti, c'est donc un néocanal à conserver. Cependant, nous constatons que le minimum se SItue une
nouvelle Cois dans la modalité TRES FAIBLE (comme pour l'indice de végétation) et non
dans la modalité non BArI. Il apparait donc une sorte d'anomalie qu'il nous
appartiendra d'expliquer lors de l'analyse de l'échantillon de travail.
Les écarts-type intra-modalités demeurent très importants.
Conclusions partielles.
Le mode de réétalement. choisi ("ou- 2 écarts-lype) induil une dislribution detl
différents indices ou indicateurs spatiaux quasi normale. L'analyse des coeCCicients
de Corme pour chacune des modalités indique que cette distribution est res~ée
mis à. part le cas de la modalité TRES FORTE qui présente une distribution
dissymétrique importante vers les Cortes valeurs ains1 qu'un pic au niveau de la
moyenne ( voir Tableaux en AnnEXE n.
L'enseiqnement que l'on peut tirer de l'analyse de ces néo-canaU% est de
chercher à discriminer d'une part le non BATI. d'autre part les zones de densité·
modeste, et enfin les densités importantes. Les valeurs des densités permeUant. de
seuiller avec efficacité ces:5 ou 4 ·macro modalités" restent à déterminer.
Aucun "indice miracle· n'est apparu lors de celle unalyse; la c.'Omoinuil:lon de
plusieurs de ces indices semble donc une des voies les plus engageant.es. .
-307-
Les récentes publications à propos d'études urbaines Cont mention de l'intérêt
qu'il faut. porter à le texture qui apparait. comme un indicateur discriminant. les
modes d'occupation du sol efficacement.. C'est. donc à l'ét.ude de la t.ext.ure dans les
zones homogènes (modalités) que nous avons consacré la deuxième partie de ce
paragraphe.
.
I.Z) Etude sommaire de la texture des zones morphologiquement
homogènes
Compte tenu d&S résultats obtenus dans la partie précédente, l'étude de la
texture des di!fél'@ntH modalités du descripteur DEnSITE DU BArI parait
indispensable. Visuellement, les principales caractéristiques- des structures de
différents quartiers tvpés (centre ville dense. pavillonnaire lâche dans le Sud, ou
grands ensembles en barres en périphérie nord-Est.) se remarquent. sur les
compositions colorm. Est-il possible de quantifier cette texture à l'aide d'un
opérat.eur spatial performant. ?
1.2.1) L'écart type locql et 19 moyenne locgle.
nous avons testé des opérat.eurs locaux, (écart. t.ype et. la moyenne). en les
calculant sur des tenëtres de tailles dit!érentes ( ::5 et 5). sur des fichiers différents
(canal 4, première et deuxième composant.es principales) et en les réétalant
différemment. Ces deux opérateurs ont des fonctions très différentes: la moy~nn9
locale effectue un lissage et réduit de ce tait la variance à l'intérieur de chaque
modalit.é (CUSHIUE J.L, 1084). (TOLL D.L.. 1085). al0r8 que l'écart.-t.ype local earact.éria.
l'homogénéïté à l'intérieur de la fenétre de calcul.
La principale conclusion à ret.enir de ces opérations est. qu'en règle générale,
19S résultats obtenus avec les dit!érents opérateurs décroissent lorsque la densité
augment.e (Figure 1.7). Un seuil import.ant. se sit.ue entre les modalit.és FAIBLE et
mOYEnnE. Localement. les zones à densité importante apparaissent donc comme les
plus homogènes. En outre, les tenêtres 5·~ paraissent plus adaptées pour e!!ectuer
des convolutions sur des images en milieu urbain. compte t.enu de la résolution au
sol de !hematic mapper et. des dimensions des batiments. A la suite de nos différents
tests, il apparait. clau-ement. que la plus important.e amplit.ude entre les modalit.és
est. obt.enue en choisissant. une fenêtre 5"5.
Les écarb-t.yPe locaux calculés dan81es 2 premières composant.es principales
indiquent une remontée pour la modalité FAIBLE où culmine le maximum des
moyennes (v01r Tableaux 1.7 et 1.11). On peut expl1quer ce phénomène par
l'abondance et. la proDmit.é dans les ZOnE:U de moowité FAlil1~ de ·pi.x.c.:lu végétuw'" cl
de "pixels minéraux" au:z: réponses radiométriques opposées. L'écart-type calculé sur
le canal 4 (Tableau 1.8 en A.nm:XE I) suit. plus fidèlement le3 modalit.és de la DEnSITE
DU BArI. nous notons une remont.ée de la moyenne dans la modalité TRES FAIBLE qui
constitue le mCl%imum absolu des dit!érentes modalités.
-308-
Figure 1.7 - Variation des écarts-type locaux en fonction des modalités -
150
140
130
-0- N:P 1 5*5
.. CAH45*5
120
•
N:P25*5
110
100
90
0
2
3
..
5
6
7
MODAlITE
Ces opérateurs de texture présentent une remarquable homogénéité. Les
valeurs obtenues dans les différents canaux oU'néo-canaux sont. très proches. nous
noterons une nouvelle fois l'anomalie que constitue la modalité TRES FAIBLE qui
présente le maximum pour l'opérat.eur de tenure calculé sur le canal 4 alors qu'il
présente un minimum local poUl' <.;e même opén.iLcw· <.:U1<.;ulé UW' lu p.t·cJnièn~
composante principale. Ces indices sont plus fidèlement liés au descripteur DEnSITE'
DU BATI à partir de la modalité FAIBLE.
.
Comparativement au canal 4 et dans une moindre mesure au néo-canal Innl
(4-5)/(4+5),les écart-type locoU% calculés sur la première composante principale sont
moins liés au descripteur DEnSITE DU BAn. Ces opérateurs locaU% semblent peu
adaptés pour résoudre notre problème. les écarts-type résultants étant très
importants (Tablea1J% en AnnEXE O. Cependant. ils trouveront leur intérêt lors d'une
classification pour aider à classer les pixels non affectés [DUCROS-GAInBART. D et al.
19&1].
nous avons aussi testé les mêmes opérateurs de texture. mais en procédant à
un réétalement de type mm-mAX. On s'aperçoit que ces opérateurs sont moins
sensibles que cou% ezposés précédemment. néanmoins. ce type de réétalement fait
ressortir les transitions extrêmes (très faibles ou très fortes) qui peuvent être noyées
lorsque l'on réétale la dynamique entre + ou - 2 écarts-tgpes.
Il nous a paru plus intéressant d'étaler la dynamique autour de la valeur
moyenne de l'écart-type local. Réétaler de la sorte les valeurs moyennes est
préférable. quitte à regrouper les valeurs eztrêmes aux bornes Cl et 255); les
phènomènes que nous étudions se situent dans les valeurs moyennes.
o.
-309-
1.2.2) matrice de coo:currences des piv~ux de gris.
Le choix des matrices de COOCCWTence pow' cw'uclél"it>cr lu lexlw'a à.
l'intérieur des zones morphologiquement homogènes a été guidé par deux raisons
majeures:
- c'est une des seules méthodes permettant de quantifier de manière
synthétique et rapide la texture à l'intérieur d'une zone pré-déCinle.
- cette méthode privilégie une approche probabiliste qui parait bien adaptée
au type de texture d~3 Images satellite comme en témoignent les nombreux auteurs
qui l'ont essayée (SI.IffiAnI m.,l986L (LAPORTE J.m.,l~l. (DESACHY J.,l980).
L'inconvéruent majeur de ces matrices est la perte de la localisation, c'est
pourquoi nous avons précédemment testé les écarts-type locaux.
nous avons calculé la matrice de cooccurrence des niveaux de gris, ramenés à
128 niveaU% par seuillage des valeurs extrêmes. pour chacune des 6 zones
correspondant aux ô modalités du descripteur DEnSITE DU BArI. 11 ne s'agit donc pa.o
ici d'une fenêtre gllssanle calculant une nouvelle valeur pour chaque pixel.
La relation spatiale retenue est définie comme suit :
- distance d enlre 2 puels égale à 1.
- angle de 9 =O. avec l'horizontale.
Le choix de œtte relation est tout à fait arbitraire. mais il n'existe pa:! de
direction privilégiée à l'intérieur de la zone d'étude. les divers réseaux n'ayant pas
d'orientation majeure. Des essais ont été pratiqués dans les 4. directions sans
différence sensible du résultat..
nous avons éécidé de choisir le canal 4. pour élaborer ces matrices compte
tenu des résultats encourageants que ce canal avait obtenu dans la représentaticn
du descripteur DEI"l.S:TE DU BATI ainsi que des résultats des opérateurs locaux. 11 est.
prévu d'opérer de la même façon avec la première composante de la transformée de
Karhunen-Loewe (analyse en compœantes principales dans l'espace des 6 canaux).
1.2.2.1) Etude des matrices de cooccurrences .
Les matrices de cooccurrence estiment la densité de probabilité
conditionnelle d'un'puel de niveau 1et d'un pixel de niveau J (notée Pd e Ci.j) ). Les
matrices e%pOSées ne sont pas symétriques. les termes de la diagonale indiquent le
nombre de pixels possédant comme ·voisin. au sens de la relaUon spoUcùe prédéfinie.
un pixel de même valeur (noté Pd 9 Ci.j)).
On comprend donc qu'une tenure Cine sera représentée par une matriée oû
prédominera l'équiprobabilité (matrice pleine) alors qu'à l'inverse. une texture
grossière présentera un regroupement des valeurs de cooccurrences aulour de la
diagonale (matrice diagonale).
.
La comparœson des matrices calculées dans les zones de même densité
suscite quelques remarques d'ordre général :
- la taille des matrices (éléments non nuls uniquement) s'accroit lorsque la
densité diminue. La tenure est donc plus uniforme pour les zones de forte densité
- un histOÇI'Qffime de distribution des termes de la diagonale principale
-310-
montrerait l'existence de pics multiple:1. On rcmw'quenl que Ica (.;OOCCWTeu<:,;(,':] de
faibles niveaux de gris croissent brusquement vers le maximum alors que celles de
fortes valeurs de niveaux de gris décroissent plus doucement. On peut en déduire
l'existence de sous-zones homogènes caractérisées par des niveaux de gris très
proches:
III 18-22 pour la modalité très fortement bâti
III 20-24 pour la modalité fortement baU
III 22-34 pour ln modalité moyenne
'" 2~32 pour la modalité faible
III 26-34 pour la modalité très lnibl.
III 4 pics à Il, à 22, à 26 et à 30 pour la modalité non bâti. Une première
conclusion s'impose: les modalités défin1es lors du découpage morphologique ne
correspondent pas à la disu-ibution spatiale des valeurs radiométriques du canal 4.
En effet au vu de ces matrices de cooccurrences, on serait tenter de définir 2 classes
de radiométrie pour décrire le bâti :
- [18,24] forto danaité.
- [25.34] faible densité.
nous avons généré 6 matrices de cooccurTences sous forme d'imageUes 128
lignes par 126 colonnes en fausse couleur
: nous avons donc obtenu une
imageUe par modalité. Le nombre de cooccurencu est symbolisé par une couleur.
Cette couleur tend d'autant plus vers le rouge que le nombre de cooccurTences est
important. A l'invense. un.e couleur à. dominanle bleue i opi éaenlora un nom~ de
CC()CcurNlnCGli ~u élévé.
HARALICK a défini 14 paraméu-es calculés à partir des matrices de
a montré que certains. d'entre eux sont très corrélés aussi
nous n'en avons rotenu que :5 pour caractériser de façon synthétique les zones
représentant les d.i:férentes modalités (Tableau 1.12).
ccocçurrences~ LAPORTE
* Le centre de gravité de la matrice de coocc:urrenc:e.
fORmULE
1:. Pd.9
U.J)
i.j
III Le moment angulaire du second ordre augmente lorsque la texture devient
plus homogène: seule la modalité TRES fORTE se détache des autres modalités de
façon sensible. A l'opposé. les valeurs de ce paramétre pour les zones les moins
denses témoignent d'une texture Ü'èa chahutée (la valeur de ce paramètre a été
multipliée par 106 dans le tableau présenté en AnnEXE 1).
FORmUlE
1:. Pd. 9 U.J) 2
i.j
• Le degré d'arqanisaUon du nuage (ou enlropie) mC".Jw·o le désordre de la
texture, sachant que ce désordre est maximum (-2*109128) lorsque la distr1bution est
équiprobable (cas d'une texture très fine). 11 n'est donc pas surprenant de constat.er
que c'est la modalité non BAT! qui se rapproche le plus de cet état.
-311-
FORmULE
-2-
Pd.9 (t.j) " log Pd.S U.j)
i,j
• L'homogénéité locale (ou moment inverse des diIférences) mesure
l'importance de plages locales d'égal niveau de gris dans l'image. Comme sa formule
l'indique, ce paramétre favorise les termes situés sur la diagonale principale et il
tend vers sa valeur ma.%imale (l) lorsque les cooccurrences se reçroupent sur cette
diagonale. La moda.1lté TRES FORTE présent~ donc les plages d'équidensité de niveaux
de gris les plus ét.aléoN et. 1" plus proches de la diaqonale.
FORmULE
L
Pd.S U,j) 1 (l+(i-j)2)
i.j
• L'inertie mesure l'étalement du nuage par rapport à la diagonale principale,
Une modalité diffère nettement. des autres, le très fort.ement. bâti qui présent.e la
plag-e de niveaux de gris la plus compacte.
FORmULE
L
(1- j)2:& Pd.8 (i.j)
1.J
Le Tabl~u 1.12 ci-dessous des paro.mètres extraits dc::l matrices de
cooccurrences nous permet. une r.ouvelle fois de const.at.er que les trois premières
modalités sont. très proches, que la modalités mOYEI1l1E recouvre un tissu urbain
très diver8ifié. ot. qu~ !a modalit.é TRES FORTE est. la plus homoqène.
Table<lu 1.12 - Statistiques descriptives par modalité: Paramétras extraits
des matrices de cooccu.rrences
'
mOD
CEnTRE DE
GRAVITE
DU nUAGE
SECOnD
mOmEnT
AnGULAIRE
1
~l,24
l~
2
35.20
1788
~
~1.38
4
ORGAnISATIOn
HOmOGE
DU nUAGE LOCALE
InERTIE
2.89
0.281
~.22
2.91
0.235
41.49
2eœ
2,70
0.237
36.~2
30.50
3Se9
2.68
0.259
29.61
5
25.14
~
2.S5
0.275
24.10
6
22.00
9835
2.21
0.~26
14.17
.
.
-312-
Conclusions partielles
A l'issue de l'étude des néo-canaux. nous en retiendrons deux qui paraissent
les plus discRiminant.3 : l'indice d8 végétation (IVG) et l'indice (Tm4-TmS)/(Tm4+TmS)
qui sera noté mDI dans la suite de ce travail. Par ailleurs. l'écart-type local calculé
sur le canal Tm4 est l'opérateur spatial à retenir en priorité.
L'étude des matrices de coocCUIT8nces. nous apprend qu'un s8uillage semble
possible sur le canal Tm 4. Il faudra en préciser les bornes lors de l'étude de
l'échantillon de travail.
-313-
II - OBSERvATIOns SUR L'ECHAnTILLon DE TRAVAIL
nous avons décidé de fabriquer un échantillon de travail. ou d'initialisation,
afin de pouvoir interpréter et évaluer sur l'image sutellile un certain nombre de
critères pertinents pour estimer la derunté du bâti. Travailler sur un tel échantillon
dans lequel sont représentés tous les types de bâti et dans lequel la représentativité
de la densité du bâti est conservée est l'unique méthode cohérente. Seule une telle
stratégie est apte à quantifier les relations entre radiométrie et densité du bâti. à
permettre d'initialiser de façon raisonnée diIférents types de classifications et à
valider la qualité des résultats sur une autre entité (échantillon différent).
Il est fondamental de souligner ici qu'un tel procédé de mise en
correspondance (par superposition d'image) de la radiométrie et des mesures sur le
terrain n'est rendu possible que grâce à l'entremise d'un système de gestion de base
de données spatialisées. Repérer avec certitude sur l'image satellite la
locolisation. les limites géographiques et conserver les attributs des zones de
l'échantillon sont des prestations que seul un système comme TIGRE est en mesure
de fournir. Il est en ellet impensable de vouloir localiser avec précision sur l'image
Tm seule les limites de8 différents îlots mSEE de notre échantillon. De plU8. les
regroupements par modalité des ces différents individus. issus d'un croisement
thématique. impose l'util1sat!on d'un système de gestion de base de données·
performant.
.
Le principe de W"tlgtl de ~l tfchunUllon. la coll~ltl tll l'",xpluilulun d"'l:I dunn~
terrain sur cet échantillon sont décrites, respectivement. dans les anne%es 10 et Il
nous ne reviendrons donc pas sur ces questions dans ce chapitre.
II.1l Comparaison entre les surfaces des îlots InsEE de l'échantillon
obtenues sur l'imgge sgtellite et celles issues des photographies
aériennes
Il n'a pas été possible de comparer les surfaces issues du calcul du module
SlIRFACE de TlGER avec celles obtenues sur photographies aériennes au 1/8000, car
les surfaces estimées par TIGER ont été calculées sur les îlots enliers et non les sousîlots (croisement des îlots avec la DEnSITE DU BATI).
Une régression linéaire simple a été testée entre la surface calculée sur
l'image Thematic mapper et celle calculée sur photographies aériennes (échelle 1/8
000 ou 1/15000). I.e3 résultats obt.en\.\l!l confirment. une bonne estimation de la surface
calculée sur l'image satellite puisque la précision obtenue est de 10": les surfaces
issues de l'image Tm (taille des pixels d'origine 30 m agrandie par zoom à 7.5m)
étant en majorité légèrement supérieures à celles issues du calcui sur
photographies aériennes.
La surface la plus fiable est. celle produit.e par comptage des pi%els sur l'image
satellite. car celle estimée sur photographie aérienne est entachée d'une erreur
induite par 2 facteunr :
- l'imprécision due à la difficult.é de limiter l'îlot. en particulier si celui-ci est
segmenté en plusieurs sous-îlots: les contours des sous-îlots sont quelquefois très
accidentés. et. il est alors difficile d'évaluer précisément. la surface de ces derniers. De
plus. le report des llmites des zones homoqènes (au sens de la densité) sur les îlots
-314-
est approximatif en particuiier pour les grandes zones très peu denses du nord.
- les échelles des photographies aériennes (lIB 000 et 1/16000) ne sont pas
constantes suivant que l'on se situe au centre ou à l'une des extrémités de la photo
(ce problème ne se pose pas pour l'image satellite qui a été redressée). Par ailleurs, le
fait de travailler à deux échelles différentes ne favorise pas l'homogénéité des
calculs.
Cependant ces impr€cisions ne :Jonl ~ colwluntclJ cl quclquclJ îlolu se
caractérisent par un écart plus important. Il s'agit des îlots suivants:
n2 InSEE
nQ SSILOT
ECART
-
7
39
47
506001
534A02
S43ROl
-20'1
-27'1
24'1
-
1555<:02
58
!SQ6HOQ
86
10811
159QE02
89
33011
3211
Dans les deux derniers cas, ces ècarts énormes sont à imputer à l'image
généré., par TIGER et en parliculer à de lignes parC18ite qui seront prochainement
c:orTigées.
Tableau 11.1 - Slatistiques sur la taille des îlots échantillon par modalité
mODAUTE
TAILLE
moyenne
Ecart-type
CDV
nOnBATI
40573
44~7
III
T. FAIBLE
34357
40258
117
FAIBLE
37082
42082
113
mOYEnnE
17460
24245
FORTE
9003
9367
104
T.FORTE
4346
2118
49
.
130
env: Coefficient De Variation obtenu en divisant l'écart-type par la moyenne.
Les valeurs sont données en m2.
.
-315-
Figure Il.4 - Graphique dos tailles des sous-îlots par modalité
Quelques commentaires :
- en moyenne lQ taille des îlots déa'oit lorsque le.ur densité Qugmente. les
coefficients de variQtion. qui sont. ici plus révélQteurs que les écarta-type, ont.
tendQnce à diminuer de fQcon inverse à lQ densité. On remarquera lQ grande
hétérogénéité de lQ taille des llots dans lQ modalité mOYEnnE.
- on notera l'existence d'un maximum local occasionné par lQ modalité
FAIBLE. celQ semble dù à l'effectif important de cette modalité.
II.2) SlaUsUques sur le coefficient. densité du bâU
Ce coeCficient Q été obtenu en diVisant lQ surlQce bâtie du sous-îlot par SQ
surlQce totale. Il a ensuite été multiplié par 100 et. se conçoit donc en pourcent.age
de surface bciUe.
11.2.1) Etude de lQ distribution du coeCItclent densité du baU
La Fiqure II.5 fait Qpparaitre une distribution de moyenne 44.00. d'écart-type
32.00 et de méd1ane 38.00. Compte tenu des cliCtérents pics et creux de lQ
distribution. nous pouvons la scinder immédiat.ement en 4 classes disjointes :
- deOà 10
-delOà40
-de40à 70
-de70à~
Cette partition en 4 classes semble correspondre à une réalité urbaine
Imputable à un réqlement d'urbanisme.( zonQge). Ouoiqu'il en soit, IQ classe allQnt de
70 à QS parait difficile à segmenter en 2 pour obtenir nos 2 classes initiales les plus
denses (FORTE et TRES FORTE). De méme. lQ séparation entre nos 2 classes initiales
-316-
FAIBLE et mOymm; parait délicate. Au vu de l'histogramme de la Figure
partition de la base en 6 modalités ne semble pas pouvoir être justifiée.
II.~,
la
Figure Il.5 - Histogramme des fréquences du coefficient. densit.é du bâti12 •.- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ,
10
8
co
u
n
t
4
2
o~~~~~~~~~~~~~4~~
o
10
20
30
40
50
.DENSITE
60
70
80
100
II.2.2) Réwtition du coefficient densité du bâti par modalité.
Les modalités notées (l) dans le tableau Il.2 en AnnEXE II COI'T9Spondent aux
modalités t.elles qu'elles ont ét.é définies initialement. Cependant.. la lecture de ce
t.ableau nous incite à considérer les modalités initiales avec circonspection. En effet..
nous notons la valeur très importante des écarts-type. ainsi que les valeurs très
éloignées des erlrémums intr<1-modalit.é. Ces fcù~ sont. illustrés par la Figure Il.6.
Au VU du Tableau Il.2.11 nous'faut donc conclure à une homogénéIté médiou'e
des modalités, qui peut être expliquée par deU% facteurs :
- certains îlots ont été construits ou démolis entre la date de prise des photos
aériennes qui ont. servies à délimiter spatialement. les modalités et. la date
d'enregistrement. de l'image sat.ellite qui a servi de dat.e de référence lors de
l'enquête sur le terTain,
- certains îlots ne sont pas représent.atifs de la modalit.é à laquelle ils sont.
rattachés. Lors de l'interprétation de la mosaïque photo-aérienne. il n'a pas été
possible de détourer tous ces llots ·atypiques·,
L'effet de ces deux facteurs est amplifié par le nombre peu élevé des îlots de
l'échant.illon : 80 sous-iloUJ. soit 2.31~ du nombre tot.al d'îlots InsEE constit.uant. la
-317-
v1lle de ffiarsei11e. Un tel ta't1% de sondage. très faible. interdit à
l'échantillon d'être représentatif au niTeau de chaque modalité.
La valeur êle...ée des écarts-type de chaque classe. phénomène logique compte
tenu du taux de sondage. est le fait de quelques îlots mal classés. Il ne semble donc
pas que ces statisbquQS remettent en cause la fiabilité globale du découpage "patial
de cette modalité. Cependant. il parait indispensable de réaffecter les diHérenta
sous-îlots de l'écha.'""l.tillon à 6 "nouvelles" modalités aux born98 délimitées de façon
précise. Cette manœuvre permettra de seuiller eCCicacement ces modalités après les
diC!érentes régresSiOns tentés et de calculer des statistiques rad.1ométrlques fiables
dans l'optique d'une claasiiication.
Deux méthodes de réaffectation seront successivement présentéeS.
La première méthode. de type nuée. dgnamique. l , réc:û!ecte les sous-ilota
échantillon dans ces "nouvelles" modalités. notées (2) dans le T·:lbleau Il.2 (AnI1EXE
II) en mO%imlsanl la variance inter-classe et en minimisant la variance intracla,,",o du coeC!icient do deneilé du bâti e<1lculé pour chacun dos sous-îlo~. nous
voyons que· cette nouvelle distribution permet un seuillage immédiat et sans
équivoque des 6 nouvelles classes en se basant uniquement sur les ertrémums de
chacune des classes (Figure Il.7).
Une autre méthode, dont les résultats sont eux Qussi présentés consiste à
effectuer un seuillage en se ~ant. sur des valeurs extrailes des îlot. tgpiques do
leur modalité (en ce qui concerne la densité du bâti). Les modalités ainsi déIinies
sont notées (3) (Tableau Il.Z. AnnEXE m.
Figure Il.6 - Graphique des modalités initiales
120
100
1
)-
!
80
...
..
-&
60
~
40
HO'I'aN:
ECART-TYPE
HIU"t,11
HAXM.H
20
0
0
2
3
4
HODALITE
5
6
7
Le graphique suivant présente les modalites telles qu'elles ont été redéfinies par la
méthode des nuées dynamiques.
-318-
Figure II.7 - Graphique du coefficient densité du bâti après réaffectation selon
la méthode des nué~s dynamiques
120
100
(lit
•""
•~
Q
J:
80
..
;0-
MOVEJK2
+ ECART-TYPE 2
60
+
40
MltH.t12
MAXMJ12
20
0
0
1
2
..
3
MODALITE
~
6
7
La même manipulation a été faite à parltr des densités calculées en tenant.
compte d'une bande de lOm ( soit approx1mativement un dem1 pttel de Thematie
mapperl autour des îlots de l'échantillon. Commet dCUU5 le ecus pr·~ttnl. <;elltt
nouvelle.réaffectation permet un seuillaqe immét:tiat des diverses modalités (voir
Fiqure II.8 et II.9 en AnnEXE II).
Conclusions partielles
La création de cet échantillon de travail rend possible une interprétation de
l'image satellite en se référant constament à la réalité terTO.in (sous-îlots) que nous
avons vérifiée. analgsée et quantifiée en fonction de notre thématique.
L'estimation de la surface à l'aide d'une image satellite préalablement
redressée est suffisante pour nos besoins (précision d'environ lO~),
Le résultat des statistiques sur le coefficient de densité du bâti ventilé par
modalité soulève un problème. celui du taUl: de tirage de l'échantillon de travail.
Compte tenu du mode de tiraqe. un taU% de 2.:S1S. adéquat pour rendre compte de la
totalité de l'étendue des doeffic1ents de densité du baU présents dans notre zone
d'étude marseillaise. apparait comme trop faible pour Uavailler au niveau de
chaque modalité.
Les travaux en cours de O. BARBARY préconisent un taux de 5X pour obtenir une
représentativité correcte au niveau d. chaque modalité. Il n'est. cependant.
pas possible de recourir à un nouveau tiraqe. donc à une nouvelle enquête et à un
nouveau dépouillement. autant d'opérations coûteuses en temps, Pour pallier cette
difficulté. il suffit de considérer non pas les modalités en tant que telles. mais les
valeurs extrêmes de ces modalités calculées par l'une ou l'autre des deux' méthodes
proposées (nuéelS dynamiquee ou valeurs typiquee). La redistribution dee sOUlS-ilots
de l'échantillon de travail dans les modalités en fonction des valeurs extrèmes du
coef!1c1ent de densité du bâti sera donc effectuée pour chacune des deux méthodes.
La pertinence radiométrique de cette réaffectation sera testée dans le p<1N1graphe
que nous allons maintenant aborder.
-319-
III - LES REGRESSIOns
A la suite des résultats obtenus précédemment, nous avons consacré CI
paragraphe à l'évaluation du pouvoir de discrimination des différents indices à l'aidl
de corrélations. Ces coefficients de corrélation (.;(.Ù(;uléu enln: le (;OC!Ii<.;ienl de denuill
du bâti ou les coeffIcients de densité de la couleur dominantes des toitures et le:
canaux. néo-canaux ou opérateurs spatiaux déterminent les ré<}ressions à tester.
Ces régresSIOns simples, multiples ou polynomiales tentent d'expliquer 11
mieux possible le coefficient de densité du bâti en fonction des indices les plu:
adaptés. Il s'agit de l'indice de végétation (IVG). du néo-canal (Tm4-TmS)/(Tm4+TmS
noté mnl et de la p~mière composante principale notée ACPl, seules sont présentée:
ici les régressiona 1" plus performantes.
Deux parties structurant ce paragraphe:
- les l'égrct;S101~ cf!<.'(.;luù<.'U UW' lu l.x,wu du (;OO{Iiciont do dOlwité du bô.ti c:cùcul~
à l'intérieur des sous- îlot
- et celles e!!ectuées en considérant le S0W5-îlot et l'occupation du sol sur uni
bande de 16 m l'entourant.
Ce dernier coefficient intégre dans son calcul une bordure de largeur égale à la moiti.
de la dimension d'un puel Landsat Tm. Il est en effet évident que les pi%els de Landsa'
Tm qui ont été pris en compte lors du calcul de la moyenne radiométrique d'un sous'
Hot ne recouvrent pas uniquement ce sous-Hot. mats qu'Us en débordent. De plus, lel
valeurs des pixels situés en bordure d'un Gous-îlot sont affectées par le type d.
revêtement bordant l'îlot.
Celt~ d~nlit,n' pw-ti~ U <""tt?mdunt élé n,lé<Ju~ ~n Anru:::XJ:; iJAA 1ll utin d'ulltty~I' <..~
paragraphe. Tenir compte de cette bande supplémentair9 ne fait à première vue pal
apporaitre d'éléments nouveaux susceptibles d'améliorer notre connaissance d4
l'image satellite. contrairement à ce que nous avions pu copércr.
I1Ll - Régression entre les cana1D: bruts de Tm. les néo-conoUJ[, lei
indices de tenure et les coefficients de densité du bâti dans les sous·
îlot.
I.Il matrice des corrélations à !"intérieur des Bous-îlots
notes sur la signification des abréviations utilisées :
ACPI : première composante principale normée
ACP2 : deuxième composante principale normée
IVG : indice de végétation
mDl : néo-canal (Trn4-TmS)/(Trn4+TrnS)
TEXI : écart-type local fenètre S·S sur le canal TIn4
TEX2 : écart-type local fenètre 5·5 sur la deuxième composante principale
normée
-320-
Tableau 111.1 - Les'corrélations à l'intérieur des sous-ilota
BAn
BRIQUE
mARROn
BLAnC
CAm
-.226
-.103
-.335
-.0:36
.345
.093
CAm
-.331
-.150
-.308
-.100
.230
.003
CAn3
-.238
-.030
-.335 •
-.140
.158
.061
CAn4
-.702_
-.:508
-.497
-.2:52
-.110
-.œo
CAIl5
-.407
-.067
-.366
-.169
-.101
.004
CAfl7
-.045
.142
-.134
-.210
.052
-.000
ACP1
-.459
-.102-
-.443_
-.222
.028
.061
ACP2
.566
.130
.;552
."SS1
.314
.044
IVG
-.720
-.344
-.405
-.240
-.254 .
-.063
mDl
-.583
-.529
-.220
-.022
-.030
-.020
TEX1
-.510
-.410
-.223
-.077
.034
.097
TEX2
-.542
-.411
-.312
-.071
.080
.042
-
GRIS
nOIR
Commentaires
L'indice de végétation est de tous les canaux et néo-canaux celui qui est le plus
corrélé avec le coefficient de densité du bâti. Compte tenu de son coefficient de
corrélation néqat1!. une denstt6 est d'autant plus forte que cet indice est
faible. ce qui était. tout. à fait prévisible. E%ception à not.er. la deuxième composante
principale est corrélée certes plus faiblement. mais positivement avec la densité du
bâti.
Les indices de texture TEXTJ ( écart-type local calculé sur le C:.ll"\t11 4). et TEXT2 .
(écart-type local calculé sur la d8U%ième composante principale) ne sont que p911
corrélés avec la densité du bâti.
Après analyse de ce tableau. 11 parait difficile de tenter une réqression
quelconque entre la densité des couleurs des t.oita (en pourcentage de présence) et la
moyenne radiométrique des cillférents canaux et indices. Seuls. les toits de couleur
oranqe-brique conservent une chance non négl1geable d'être discriminés.
Cependant. la mise en évidence des critères de couleur ou de texture des matériaux
qui constituent les toitures nécessite de travailler sur un sous-fichier de l'échantillon
dans lequel ne seront retenus que les inwviuw. uyw\l untt uttn~iltt uv bûli ~u?kivw'tt
à la moyenne. De même. l'étude du non bâti se fera dans un sous-fichier constitué par
des indiVidus de faibles et très !aibles densités. La moyenne parait être la valeur apte
-321-
à partager efficacement ces deux sO\13-ensembles.
III, 1,21 Régressions simples. multiples et polunomiales dans les
îlots
SQUS-
nous avons sélectionné dans le Tableau 11I,21es meilleures réqressions parmi
l'éventail de toutes les combinaisons coh~entes (méthode de régressions pas à pas).
Précision: SCE réslduel estime la Somme des Carrés des Ecarts.
Tableau III~ - Les régressions les plus performantes
ECAllT-TYPE
Résiduels
S,C,E
Résiduels
Régression
22.03
47813
Q7.74
IVG
-.704
21.24
BAn= -O,OO4dVG2 -1.78lC.IVG + 183.74
40580
59.44
mm. ACPI
28054
106.08
CAnAUX
CORQELAnOn
IVG
-.720
BAn = -O,mhIVG + 117,72
-.838
17.66
F F1SHEIl
BAn = -O,ggllIl1Dl - O,71-ACPl + 237.62
IVG.mDl.ACPl
-.847
17.:50
26032
BAn = -O,17.. IVG -OJUa InDl -O.60ltACPI + 223.84
75.26
Le gain le plus important en ce qui concerne à la fois le coefficient de
régress10n et l'écart-type rés1duel est obtenu en passant de la régression simple
(BATI 1 IVG) à la réçr~5ion multiple (BATI / mm. ACPl). L'amélioration constatée en
ajoutant une variable explicative supplémentaire (IVGl demeure modeste.
nous avons étudié dans ce paragraphe les sous-îlots aux résidus importants
(supérieur8 à + ou - 2 écart.3-type) poUl' les meilleures corrélations simples. multiples
et polynomiales,
-322-
III. 1.3.1) Régrcooion simple DATI/IVG
Figure III.l - Graphique de la ré9ression simple BATIIIVG
Abscisse: moyenne de l'Indice de Végétation (IVG) par sous-ilot
Ordonnée: coefficient de densité du bâti par sous-Hot
120.,---------------------------"1
100
....•
. ....
• -. .
••
80
••
••
-
•
• •
•
•
60
•
• •
•
•
• •
•
.'
'0
•• •
•
••
.•.
•
•
•
•
•
••
•
-20 -r----+----+---+----+---t-----t---+---..::l"""---+----4
60
100
120
140
160
180
80
200
220
240
IYG
Les îlots à forte densité (supérieure à (0) sont situés au dessus de la courbe
théorique contrairement aU% îlots à faible densité. Cela accrédite l'idée selon laquelle
il sera nécessaire de scinder cet échantillon en 2 sous-échantillons. Le premier
regroupant les îlots de faible densité et le second ceux de densité plws !orle.
Etude des résidus
• (a) 506KOl densité 3. valeur du résidu: -53.20. Cet îlot est constitué à aolle par
une surface bitumée. d'ou une moyenne de reflectance très faible et donc une densité
calculée ralativement forte.
" (b) 511007 dcnsité 5. vuiew' du l'é:oiùu : -48.7/. C'c:ol Wl îlol çOlwlilu6 ùe 8l~' de
bitume. L'écart important constaté entre la densité réelle(l611C) et la densité
calculée(65l1e) s'e%plique par la surface très importante occupée par le bitume qui
occasionne une reilectance très faible et donc. compte tenu du coefficient de
corrélation négatif une densité calculée importante.
" (c) 528104 densité 3, valeur du résidu : -44.45, Ilot totalement recouvert de
bitume rouge-rose à reflectance faible et donc à densité calculée relativement
-323-
" (d) 54QOOl! densité 3. valeur du résidu: -73.33. Cet îlot comporte 14~ de bât:
sans compter 7'C d9 cl1antier(dalle de béton).Le reste se partage entre de la végétatiol
(arbres et herbes) .de la terre nue, et du bitume(27~). De plus on note la présenc,
importante d'ombNs résultant de la grande hauteur des batiments. Tous ce:
éléments contribuent à une moyenne de réllectance basse pour cet îlot et donc à un
densi té ~culé9 importante.
A l'issue de celte brève étude des résidus de la régression simple, nou
pouvons dégager les 2 facteurs principaux perturbant la régression entre l'indice d,
végétation el la del"~ilé du bâti. Il s'agit du bitume et des ombres qui possèdent tow
deux des réponses rodiométriques faibles pour l'indice de végétation et donc bic:sen
l'estimation de la densité en la surestimant (tous les résidus sont négatifs).
IIU.J.2) Régression polynomiale BATIIIVG
Le graphique précédent nous incite à tester une régression de degré 2 afin de
mieux adapter la courbe théorique à la représentation graphique des sous-îlots.
Figure 111.2 - Graphique de la réqression polynomiale BATIIIVG
120
100
80
1)
E
N
S
1
60
E
40
T
20
•
0
•
•
-20
60
80
100
120
140
160
180
200
220
240
IYO
La courbe parabolique de la variable IVG s'adapte davantage pour décrire la
densité du bâti. en particulier pour les densités très faibles.
L'étude des réSIdus nous apprend que ce sont les mêmes sous-îlots quJ
s'écartent le plus de la courbe théorique. Seul le sous-îlot (e)546H02 se situe très a\J
-324-
dessus de la courbe (résidu: +48.85), il est uniquement constitué d'immeubles aux
toits blancs entourés de terre claire offrant un indice de végétation moyen qui a pour
effet de minimiser sa densité réelle.
III.l.3.3) Régression multiple BATIlInDl hePl
Figure III.3 - Graphique de la régres8ion multiple.
D
E
H
S
1
T
E
300
0
.. 511007 densité 5. valeur du résidu: -38.51.
.. 5l3AOl densité 5. valeur du résidu: 38.98. Ilot à densité très forte(90") à
dominante de couleur de toit marron.
.. 513002 d,ensilé 3, valeur du résidu: 35.58. Ilot à densité très Corte (80") à
dominante de couleur de toit blanc. La radiométrie forte qui en découle contribue à.
surestimer la densité.du bâti.
.. 5l7E07 densité 5. valeur du résidu: 55.80. Ilot à densité très [orte(lOO~) à
dominante de couleur de toit blanc gris. Les moyennes radiométriques dans les 2
canaux qui nous intéressent sont fortes. cela est du à la forte ref1ectance des toits de
couleurs claires
• 55:5C02 densité 4. valeur du résidu : -38.40. Ilot à densité faible (14"). Le
bitume et l'ombre occupent une surface imporlaul4l qui ce qui provoqU4l une
surestimation du coefficient de densité du bâti.
Les résidus positifs résultants de cette régression sont en partie imputables
aux toitures ou aux revêtements de chaussée de couleurs claires.
Seul. l'îlot 5l3AOl typique de centre ville dense ne comporte pas de
composante particulière susceptible d'expliquer l' écart constaté.
-325-
III.l.3.4) Régression multiple BATIlInDl.ACPl.IVG.
Cette régresslOn a été abandonnée compte tenu de la très faible valeur du F de
Fisher partiel (4.15 pour l'indice de végétation) qui n'est plus significatif. De plus,
l'importance de l'éccrt-type partiel (0.08) pour ce même indice qui est du même ordre
de grandeur que le coefficient de régression (-0.17) de l'IVG n~ incite ne pas tenir
cornpte de cette régression.
Une analyse identique a été effectuée en tenant compte d'une bande de 16 métres
autour de chaque sO~J.S-ilot. Les résultats de ces opérations sont présentés en AnnEXE
III afin de ne pas S'lII'charçer ce tezte. Ces résultats n'apportent aucun élément.
déterminant suppléomentaire.
Conclusions partiell"
Les résultats de ces régressions sont encourageants. Ils confirment les
prévisions que nous avions faites quant auz néo-canauz les plus discriminants lors
de l'cmalyse statistique du descripteur DEnSITE DU BArI.
S'abatraire d.e la notion de modalité comme nous l'avons fait ici est
indispensable car le découpage de ces modalités n'est pas le même selon que l'on
étudie une photogr;:phle aérienne ou une image satell1te. Ici intervient le problème
de l'échelle du dOG"W":'lent de lro.vail mais surt.out de la résolution des objets qui en
découle. Pour un même phénomène observé. les bornes du seuillaqe des modalités ne
seront pas les mêmes suivant que l'on considère une photographie aérienne couleurs
naturelles. une composition colorée issue de Thematic ffiapper, ou une composition
colorée provenant de SPOT, le tout à la même échelle.
Raisonner par zone (ici le sous-îlot) est l'unique moyen de pouvoir étudier la
correspondance entre une densité de bâti et une valeur radiométrique (ici la
moyenne de <X1naU% ou de néo-canQ\a dun.::s let t!(,)WS- î!(,)t). Cttpttndùnt, il ntt PW'wt putI
réaliste de vouloir entreprendre une étude basée sur les siqnatures spectrales (ou
même spatiales) des zones.
L'analyse dH valeurs moyennes de radiométrie des sous îlots d'une mêmt
modalité dans différents canauz montre très vite qu'aucune signature spécifique nE
peut être déterminée pour une modalité. Compte tenu de la thématique qui now
intéresse, seule une tendance peut être dégagée, c'est ce que nous avons tenté dE
faire. La raison en est simple, l'hétéroqénéïté des sous-îlots de l'échantilon detravail
appartenant à une même modalité est trop importante. On peut s'en convain<:::N
aisément en consultant les écarts-type par modalité du Tableau IV .6 en AnnEXE IV
même en les supposant de même densité. il n'existe pas 2 sous-îlots strictemenl
identiques quant au revêtement. des toitures de leurs batiments ou quant à la natun
du tissu intersticlel. La multiplicité des associations possibles des tgpes dE
revêtement et des t~pe3 de végétation rend hasardeU% les résultat5 d'une tell~
approche, nous sommes ici bien loin des étendues homogènes importantes auquellel
sont confrontées les télédétecteurs en milieu agricole.
-326-
IV - Lm CLAS51Y1CAnons
Dans ca paragraphe. quatre types de classification se référant à la densité du
bâti ont été tentés et leur fiabilité évaluée. Tester plusieurs types de
classification sur plusieurs tgpes dOindividus est impératif durant ceU.e
phase de travail qui consiste à évaluer une méthode d'analqse dOimage
ayant pour objectif i"élaboration dOune stratificaüon.
Aprés avoir étudié les variations du canal Tm 4 dans l'échantillon de travail
au travers des matrices de cooccurrences. nous avons déterminé 4 couples de seuils
définissant 4 classes (dont une regroupe les pi%els non cla:tsés). Les classes de
référence notées RF ont de même été regroupées par couple afin de P04voir évaluer
la qualité du seuillage.
Le seuillage de la régression multiple la plus performante calculée
précédemment sera effectué. Des seuils de différentes provenances seront
successivement testéa. Les pixels seront affectés à. une classe en fonction de bornea
déterminées par les résultats de la classification type nuées dynamiques opérée sur
le coefficient de densité du bâti. Les sous-îlots d'un échantillon de vérification seront
répartis dans ces classes suivant le même principe. Enfin. les bornes déterminées
lors de l'analyse de la mosaïque photo-aérienne (valeurs typiques) seront utilisées
pour opérer une dernière classiftcation, des pixels puis des l1ots, à partir de cette
même ~ession.
Une méthode classique de classification supervisée utilisant la distance entre
borycenlres de clas:!l88. initialisêe à partir des îlots de l'échantillon de travail l'Jor':1
ensuite proposée. Les individus classés seront tout d'abord les pi%els. puis les ilota de
l'échantillon de vérification.
nous terminerons par la présentation des résultats d'une ultime
classification non supervisée de type nuées dynamiques sur les îlots. Cette même
classif1cation n'a pu être tentée sur les pixels en raison de problèmes inhérents au
matériel informatique (tableaU% de données trop importants).
Précisions sur l'évaluation de la flabil1té de ces class1!ications
La référence à laquelle nous comparons ces différentes classifications
provient de l'interprétation d'une mosaïque photo-aérlenne. Cette mosaïque a été
numérisée puis intégrée dans la. base de données gérée par nGER lM •
Dans le cas 'd'une classifIcation sur les pixels. la référence est l'imaqe du
descripteur DEnSITE DU BAn sur l'eNlemble de la. zone d'étude (voir Photo ).
Dans le cas d'une classification sur des îlots issus d'un échantillon "de
vérification". cette référence résulte du croisement de l'image du descripteur m:.c1Ol1'~
DU BArI avec l'image des îlots de cet échantillon.
notons tout d'abord que cet échantillon de vérification. tiré à un tauz de 5'1 de
façon systémaUque dans le fichier des l10ts InsEE rangé par ordre alphabétique.
présente la particularité suivante: les îlots à modalité non BATI. TRES FAIBLE et
FAIBLE sont sous-représentés en comparaison des îlots des modalités suivantes. En
effet. ce type de tirage privilégle les modalités à fort effectif au détriment de
modalités à faible effectif mais de surface importante (dans notre cas).
Min de quantifier la précision des classifications. une matrice qe confusion
ainsi que plusieurs autres paramètres ont été calculés en prenant comme référence:
-327-
- le zona1e du descripteur DEnsITE DU BAn (déterminé ci partir de
photographies aé:-lennes) en ce qui concerne la classification des plxels,
-le zonage du descripteur DEnSITE DU BAT! croisé avec les îlots de l'échantillon
de "érification pour }a classification des îlots.
Une telle démarche, habituelle en télédétection permet de quantifier le deçré de
précision de ces classifications afin de pouvoir déterminer laquelle de celles-ci
présente le plU3 de similarité avec l'image résultant de l'interprétation de la
mosaïque photo-aérienne.
Les valeurs indiquées dans ces matrices sont des valeurs brutes, c'est à. dire
qu'elles représentent le nombre de pixels (ou d'îlots) clœsés dans la classe CL J et
appartenant ci la classe de référence aF 1.
Le pourcen':.age de pixels (ou d'Hots) bien classés résulte de la division de la
somme des termes de la diagonale principale par le nombre total d'individus (pixels
ou îlots).
Le pourcentage de pixels (ou d'Uot.s) bien classés par classe est obtenu en
divisant les valeurs de la diagonale de chuquo clc.wuc CL 1 par l'e!!cc;.li! de ou dasuc de
référence RF 1.
L'évaluation statistique des résultats est caractérisée par le quotient de
l'effectif de la classe CL 1 par l'effectif de la référence aF 1 ce qui évalue
statistiquement 193 résultats de la classi!1cation par postes de référence 1. Ce
pourcentage. qui peut.-être supérieur cl 100. mesure globalement l'importance
des classes CL 1 issues de la classification par rapport aux classes de références RF I.
P1U3 pratiquement, il correspond à, la somme de la ligne 1 sur la somme de la colonne
1.
IV. 1 - Seuillage du
canal
4
Ces seuils ont été définis lors de l'analyse des îlots de l'échantillon de travail
(ou encore d'initialisation) regroupés par modalités au mogen des matrices de
cooccurrences (Figure IV.I à. 8).
Après analyse de ces matrices (Figure IV.l à e) et des paramètres
synthétiques (Tableau IV.l en AnnEXE PAR IV). il apparait que 4 coupures sont.
envisageables:
34 à 55 CL 1-2 : Densité non bâti et très faible
27 ci 33 CL 3-4 : Denaité Faible et moyenne
18 à 26 CL 5-6: Densité Forte et Très forte
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0
Co
o
C
0
C
0
000
0
0
Cl
0
0
0
COCo
CCC
0
0
Co
Co
C
C
Co
0
Co
Co
W
0
Cl
0
0
Cl
0
Cl
C
o
'W
(,J
.....
COCo
o
COCo
~
~
o
~
~
o
"
f.l
-334-
Tableau IV.2 - matrice de confusion du seuillage du canal nn4
RP 1-2
RP3-4
RP4-5
CL 1-2
(42-55)
16306
15861
·129
CL3-4
(27-33)
9072
25102
2950
CL 5-6
(18-26)
7758
15744
32611
n.CLAS
(l0-17)
2748
1776
1321
Pourcentage de pixels bien classés: 47 ~.
Evaluation
statistique
Pixels bien
classés
Effectif
1-2
92~
45 'l
35 884 pixels.
3-4
5-6
63~
43~
230~
63~
58 483 pixels.
14169 pixels.
]Rêférence
malgrè une diminution sensible du nombre de classes (de 6 à 4), de
nombreuses confusions se produisent encore. En particulier. une partie importante
des pixels référencés dans la classe Rl 1-2 sont classés en classe CL 5-6.
On peut mesurer. lorsque l'on considère cette matrice. la différence entre une
impression visuelle ou une tendance statistique ( l1alson entre le canal TIn 4 et le
descripteur DEnSITE DU BATI) et la réalité statistique présentée sous la forme d'une
matrice de confusion. L'utilisation de ces matrices, non systèmatique dans la
littérature pour quantifier le d~ de fiabilité d'une classification. sanctionne de
façon nette et précise les résultats. tlle ne laisse aucune place à la subjectivité d'une
comparaison (souvent flatteuse) basée sur une interprétation visuelle de la
confusion entre la référence et. le modèle.
Compte tenu de ces résultats. d'autres types de classification doivent. être
tentés.
-335-
IV. 2) Régression multiple DATl/ACl'l, 11101
Ces seuillaqes ont été effectués d'une part sur les valeurs de pixels de la scène
entière. d'autre pœ-t sur les moyennes radiométriques calculées dans les îlots
appartenant à l'échantlllon de vérification.
nous avons çenéré une image à partir de 2 néo-canaux. qui offrent une des
corrélation l~s plus fort~s avec la d~nsité du bâti. ~n appliquant à chaque pixel ou
moyenne par îlot la transformation suivante:
BAn • -.71 - ACPI -.gg-InDl + 237.82.
nous avons obtenu une image dans laquelle tous les pixels ont une valeur
comprise entre 0 et 100. les valeurs extrêmes ont été ramenées aux bornes
correspondantes. Cette imaqe est donc une représentation de la densité du
bâti. D'autres auteu.o-s ont. emprunt.és la mélhode de la régresslon. certains reliant
directement la denslt..é de population avec les réponses radiométriques des canaux
mss (HEGEDUS E.• et Al.IQ82).
.
Afin de POUVCl!' quantifier la fiabilité d'une telle représentation. nous avons
seuillé dans cette lmage :
- les valeurs des pixels de la scène entière dans le cas de la classification dea
pixels
- la moyenne d~s îlots d~ l'échantillon de vérification dans le CQ8 de la
classification des îlots.
nous avons donc obt.~nu 6 classes de bâti. dC1nS le but de comparer le résultat de ces
•pseudo-classifications • avec notre référence issue de la photo-interprétation.
IV. 2.1) Classification d~ pixels
Les seulls de ces classes proviennent de la nouvelle réaffectation des îlots de
l'échantillon de travail obtenu par la méthode des nuées dqnamiques. La mer a
été masquée à l'aide du canal TIn 4.
-336-
Tableau
IV.~ -
RP 1
matrice de confusion. Classification des pixels par seuillage de
la régression multiple
RP2
T.FAIBLE
RP3
FAIBLE
RP4
mOYEn
RFS
FORT
RF6
T.FO
CL 1 5050
n.BAT!
(0-2)
7972
3927
3430
203
12
CL2
1332
T.FAIBLE
(3-9)
1811
1674
IggQ
146
4
CL3
2642
FAIBLE
(10-23)
3520
4233
6393
CL4
3045
mOYEn
(24-44)
3873
6710
13222
1767
1736
3499
~169
CL6
2134
TRES FORT
(86-100)
1000
1037
3323
n.BArI
CL5
FORT
l~
2024
~1
(45-55)
4745
1047
Pourcentage de pixels bien classés: 28 l'.
Référence
1
2
3
4
5
0
Evaluation
statistique
129 "
35:rc
79 'S
79 "
170"
570 'S
.
Pixels bien
classés
ECfecli!
32 "
Q:rc
19 'S
15970 pixels.
20 004 pixels.
21 980 pixels.
36 556 pixels.
Il 535 pixels.
2 034 pixels.
36"
34"
74 'S
Quelques remarques:
- 3 classes ont gagné en e!!ecli!. il s'agit des classes non BArI. FORTE et TRES
FORTE, La première au détriment de la classe TRES FAIBLE. les deux suivantes au
détriment de la classe mOYEnnE.
-337-
- les modali tés les mieux classées sont celles qui ont bénéficié d'un apport de
pixels.
- seule la modalité TRES FORTE est bien classée. on remarquera que cette
modalité comprend de nombreux pixels appartenant à la référence 5.
Cette classification est de mauvaise qualité. Cela semble provenir en partie
du seuillage qui parait ici mal déîini comme tendent à le montrer les fortes valeurs
siluées en-dessous des lermes de la diagonalA principalA. LAa va1fmrs import.ont.9R RA
regroupent cependant autour de cette même diagonale. Fait inqUIétant. le grand
nombre de pixels référencés en RF 1 et classés en CL 6. Une approche visuelle de la
classification indique que cette confusion est due pour l'essentiel aux ombres des
montagnes qui renvoient une valp.ur rac1iomittrtque ~fl'mblC1ble au centre ville dense
dans les canaux que nous avons sélectionnés ici.
IV.2.2) Classification des îlots
Deux méthodes ont été testées pour déterminer les bornes des classes. les
nuées dqnamlques et les valeurs de dens1t.é tqplques des modaUtés.
-338-
IV.2.2.l) SEmillage des
classes à l'aide des nuées dynamigues
Tableau IV.4 - matrice de confusion. Classification des îlots par seUillage de la
régression à l'aide des nuées dynamiques
RF 1
RF2
RF3
RF4
RF5
RF6
n.BATI
T.FAIBLE
FAIBLE
mOYEn
FORT
T.FO
CL 1
00
n.BAT!
(0-2)
00
00
00
00
00
CL2
00
00
01
00
00
00
00
04
08
00
00
00
04
07
47
05
00
02
01
01
18
18
05
01
00
01
03
01
T.FAIBLE
(3-Q)
CL3
FAIBLE
00-23)
CL4
moYEn
(24-44)
CL5
FORT
(45-55)
CL6
24
TRES FORT
1 (66-100)
Pourcentage d'îlots biens classés: 51 1.
Référence
Evaluation
statistique
1
.
Pixels bien
Effectif
c1cussés
0"
0"
4 îlots.
2
40 'C
O'C
5 ilots.
3
92"
4
5
62 '1
31 "
61 '1
13 îlots.
TI nots.
84"
51 îlots.
6
32 "
203 "
83"
29 îlots.
-339-
Analyse des résultats
Cette matriœ présente une forte concentration de ses valeurs non nulles
autour de sa diagonale principale; plus de 901 des îlots sont bien classés à
une cla.sse près C9 qw est important à noter car le descript9ur DEnSITE DU BArI esl
une variable ordonnée. De plus, il est plus important pour nous d'obtenir une bonne
précision d~ lel:! modoli tés lel:! plus denses que dQI13 les modali tés TRES FAIBLE ou
non BArI.
Les modalités les moins bien classées sont celles qui sont le moins
représentées dans l'okhanbllon, seule la modalité FORTE est mal cla:ssée et se
mélange à la fois av~ la classe mOYEIU1E et la classe TRES FORTE.
Les modalités non BArI et TRES PAIBLE sont sous-représentées dans la
classification cont.ra.l.Nment à la modalité TRES FORTE qui attire à elle plus de la
moitié des îlots de référence FORTE.
.
Statistiquement. les effectifs des cla:sses ne se retrouvenl pas dans les
modalités non BArI (O~) ,TRES FAIBLE (40~) et TRES FORTE (203 'C).
IV.2.2.2) 8eu1l1age à pc.rtir de valeurs extrêmes appgrtengnt à des îlots typiques de
leur modalité initiale.
Avant de procéder à l'interprétation de la mosaïque photo-aérienne. un
.;ertain nombre de zones (îlots InsEE) ont été choisies comme référentiel pour
l'mtensité de gris afm de pouvoir s'y reporter en cas d'ambiguïté lors du zonage du
descripteur DEnSITE DU BAn. Les valeurs à partir desquelles est opéré le seuillage qui
va suivre sont issues d'îlots appartenant à ces zones de référence.
-340-
T,wleau IV.5 - matrice de confusion. Classification des îlots par seuillage de la
régression multiple à l'aide des valeurs ll,Jpiques
RP 1
RP2
RP3
RP4
RP5
n.BAn
T.FAIBLE
FAIBLE
mOYEn
FORT
RP6
T.FO
01
00
00
00
00
00
00
T.FAIBLE
00
01
04
00
00
00
02
05
18
00
00
CL4
01
mOYEn
03
CL 1
n.BAn
(0-5)
CL2
(6-15)
CL:5
FAIBLE
(16-29)
52
02
(30-60)
CLS
02
00
00
01
27
19
00
01
02
06
08
FOR.T
(01-00)
CL6
00
TRES FORT
1 (81-100)
Pourcentage d'îlots biens classés: 52 •.
Référence
1
2
:5
4
S
6
Evaluation
statistique
25'C
100'1
1Q21
100 '1
96'1
5O'C
,
Pixels bien
classés
ECfect.i!
25 'C
0'1
301
08'C
53'1
28 'C
4 îlots.
5 ilots.
13 îlota.
TI îlots.
51 ilote.
29 îlots.
Celle classification qui améliore de 1 '1 la c1asaification précédente est
cependant nettement meilleure (au sens plus proche de notre référence). car
l'évaluation statistique par poste de référence indique une plus grande fidélité
au zonage pré-défini. Les valeurs importantes restent groupées autour de la
diaqonale. mais au dessus. lait significatif d'un seuillage aux bornes inférieures trop
-341-
inférieures trop élevées et" par conséquent aux bornes supeneures trop basses
contrairement au seulllage précédent.. Cela démontre en particulier la difficulté et.
l'importance du chou des bornes.
Conclusions partielles sur les classifications issues des régression simples et.
multiples.
Il e15t. pos15ible de se rapprocher davant.age de l'image des zones d'équidensit.é
qui constitue notre référence en procédant à un seuillage visuel interactif sur
PéricoJorJooo. Ce fQlsant. il nous semble qu~ l'on s'écarte d'une démarche objective
en faisant. int.ervenir la partialit.é d'un seuillage visuel qui ne COfT~,Il:;pond .fXU:I ù la
réalité statistique de la DEnSITE DU BATI telle que nous l'avons mesurée îlot par îlot
dans l'échantillon de travail. Cependant.. cet.t.e manipulation ne produira pas de
résultats très senslblement. meilleurs. car une grande partie des îlots de
l'échantillon de vérification-appartenant à la référence FORTE possèdent une densité
calculée (à l'aide de ce~ indice15) supérieure à celle de cert.ains ilot.8 con-ect.ement.
classés dans la classe TRES FORTE. Aussi. une translation ou même unemodiIication
des bornes du seuillage ne constitue pas une recette miracle.
nous avons vu précédement. que la translation des bon~~'U. m-6mc limit~-.a.
influait de façon impcrtante sur la répartition des îlots dans les classes. Si cela ne
s'impose pas . il SerQ donc préférable de comrerrer une image de densité du
bâti par îlot cod" de 0 à 100 plut.ôt. que d'opérer un seuillage qui constit.ue à la
fOlS une perte brute importante d'information et provoque une aggrégation des lIots
dans des classes p&u robust.es et. st.ables.
IY.J - ClassifiCation de
tu"
bgrveenJ;rique
Le prmcipe de cet.t.e classsification supervisée est. d'affecter chaque individu %
à une classe i. Cette classe étant celle qui lui est la plus proche au sens de la distance
de Sebest.en D(%).) soit. :
n
D(%).)=L (( Xc - JLi.cl/G"i.cl2
c=1
avec
.
JLi.c: moyenne de la classe i dans le canal c
U"'i.c : écart-type de la classe 1 dans le canal e
ft
: nombre de canauz
Xc : vc,ùew' de l'individu di.llW la CWlW c
Cet.t.e classification est donc t.ot.alement. supervisée.
L'inconvénient majeur de ce type de classification réSIde dans l'inexistence
d'une classe de rejet.. t.ous les pixel15 ét.ant. obligat.oirement. affect.és à l'une des classes
initiales même si les dlstances calculées au centre de t.out.es les classes sont. très
import.antes. Aucune amélioration sur ce point n'est enVisageable compte tenu de
l'impossibilit.é de dét.ermmer objectivement. une valeur de rejet.. Au cours de notre
travail. ce cas s'est produit pour les pixels appartenant à la mer poûr laquelle
-342-
aucune statistique n'avait été calculée, Ces ·pixels de mer· ont été urr(~'Çt6:.; ù lu dc..u.;~;c
TRES FORTE. classe à. laquelle ils étaient les plus proches... Afin de les éliminer, un
masque a été effectué en seuillont les valeurs de pixels à Q (inclus) dans le canal
infra-rouge proche (Tm 4).
Les graphiques suivants démontrent la nécessité de réaffecter les îlots de
l'échanUll.on de travail dans des modalités avant d'opérer une quelconque
classûication l . Les valeurs qui ont servi à l'établissement de ces graphiques sont
exposées dans le Tableau IV.6 (AnnEXE PAR IV).
Figure IV.1- Graphique des moyennes de reflectance QVQnt. réaffectation.
calculées à partir des statistiques des îlots de l'échantillon, redistribués
par modalité
Abscisse: modalités du descripteur DEnSITE DU BATI
Ordonnée: moyennes des différents néo-canaux dans ces modalités
200
150
-a- NY2(AM)
+
ftl(XAM)
.. !ND 1(AM)
-0-
100
TOO...c4(AM)
5Q+-"T'-'"-r-..,.....-r-.....................r-y---I"'"""""r---"'II""""""---,
o
1
2
3
4
MODALITE
5
6
7
Seuls les néo-canaux comlés de laçon siqni!icaüve aU descripteur DEnSITE DU BATI
ont été représentés sur ces graphiques.
.
1 Cette réaffectation a été dédui te de la valeur du coefficient de densité du bâti. Elle
n'a pas fait intervenir de stt:lüstiques radiométriquN.
-343-
Figure IV.8 - G:"apruque des moyennes radiométriques après réaffectation
calculées à partir des statistiques des îlots de l'échantillon, redistribuées par
modalité (mét.""lode des nuées dynamiques).
Absciss8: modalités du descripteur DEnSITE DU BATI
Ordonnée: moyennes des différents néo-canaux dcms ces modalités
300
200
-& ACP2(NM)
... IYG(HM)
•
+
100
H>1(NH)
1OO-C4<fIw1)
O+-..,....-r-~-r--r-or--r-or-~...........--I"""""l~
o
2
3
4
MODAlITE
~
6
7
La comparcuson des statistiques issues des îlots de l'échantillon redistribuées
par modalité avant et après réaffectation de cesilots (Tableau IV.6 en AnnEXE IV)
entraine quelques remarques.
- mis à. part l'écart-type local calculé sur le canal Tm 4 (TEXT_C4). les
moyennes radiométrlques des îlots regroupées par modalité des autres néo-canaux
sont liées à ces modahtés. Cela n'était pas le cas avant la réaffectation des îlots.
- à l'exception de la modalité non BATI. les autres modalités ont tendance à
avoir gagné en homoqénéïté, tout particulièrement la modulilé TUJ:l) l'üun:.
- du point de vue effectif des modalités. la réaffectation des îlots s'est
principalement faite au dépend des modalités mOYEnnE et FORTE et au bénéfice des
modalités FAIBLE et ~ES FORTE; autrement dit. un trans!cI'l d'c!!cc.:U!~ t1'c:;l pl'oouil.
des modalités 1ntermédiaires aux modal1tés plus extrêmes. Cela ne sera pas sans
répercueeions comme noua le constaterons plUl!l loin.
La réaffectation des llots de l'échantillon permet donc d'obtenir des
moyennes et des écarts-tyPe cohérents pour initialiser la clC1Ssification. De plus, elle
semble bien correspondre à une réalité radiométrique. En effet. les courbes obtenues
après réaffectation ressemblent davantage à celles obtenues lorsque l'on calculait
ces mêmes statistiques par modalité (Figure 1.5. 1.8 et 1.7), comparativement à
celles précédent la réaffectation.
Les moyennes et écarts-type utilisés dans la classification supervisée qui suit
sont ceux obtenus par calcul sur les îlots de l'échantillon de travail après
réaffectation et NKiistrlbuti')n par modalité (Voir Tableau IV.6 en AnnEXE IV).
-344-
Les classifications présentées ici ont été excécutées à partir des 3 canaux où
l'on observe une baisse de lIJ reflectance lorsque la modalité varie de non BAT! à TRES
FORTE et qui sont peu corrélés entre eux. Il s'agit de l'indice de végétation (IVGL de
l'indice (4-5)/(4+5) noté (IODl) et de l'écart-type local calculé sur le canal 4
(TEXT_C4).
.
matrice de corrélation.
IVG
lnDl
IVG
1.00
mDl
.57
1.00
F'LC4
.37
.35
TJ::XT_C4
1.00
Ce choix a été fait après plusieurs essais. Il a été retenu en raison de l'aptitude
de ces indIces à discriminer les classes; c'est en ef!et avec ces 3 indices que nous
avons obtenu les plus grandes distances entre les centres de chacune des classes.
Cette matrice des distances entre centres des classes indique quelles sont les
clas3e3 les plu3 proche3. c'e3t. à dire celle3 qui pourraient. être regroupées 3an8
dommage lors d'une classification ult.érieure.
Tableau IV.7 - matrice des distances entre les centres des classes
CL 1
CL2
CL3
CL4
CL5
CL 1
0
CL2
:5:5
0
CL3
96
53
0
CL4
114
e3
20
CL5
143
90
54
.
29
0
CL6
lM
103
67
42
14
CL6
0
0
.
Au vue de ceUe matrice, nous voyons que les classes mOYEnnE et. FAIBLE ou
FORTE ainsi que les classes FORTE et TRES FORTE sont les plus proches. des
regroupement pourront être éventuellement envisagés. Il est satisfaisant de
constater que les modalités les plus éloignées (le ciFlf'CTl pteur DF.nSITF. nu RA TI ARt
ordonné) sont celles séparées par les distances les plus importantes. (Voir aussi
Figure IV.9).
-345-
Figure IV.9 - Representation 3 Ddes centres de classes
--.'-0
___
--~
_
--0"---
----~
,,-~
---- --
--___..
1
Of'
-.0--_-
-
----..-.....
----
-----...
~-....-......
---.-..-
3
-~-~
_
-
_
'1
----.
---.---.
160
170
140
mLACP2(NM)
110
IV. 3 .. 0 Classification des pixels.
Tableau IV.8 - matrice de confusion. CIQSsification des pixels.
mét.hode barycentrique
RF 1
n.BATI
CL 1
RF2
RF3
T.FAIBLE
FAIBLE
RF4
mOYDl
2555
1013
6401
261
7
72
3865
RF5
RF6
FORT
T.FO
4
n.BAn
CL2
5022
T.FAIBLE
6213
5110
CL3
5405
FAIBLE
5218
'9063
1143
2000
7038
1052
22t50
0401
4940
1007
1~
CL4
572
moYEn
CL3
872
1417
FORT
CLO
174
T.FORT
1~
599
-346-
Pourcentage de pixels bien classés; 29 :le.
Référence
Evaluation
statistique
Pixels bien
classés
Effectif
24:1
:3
œ:le
115 :le
171 :le
31 ~
41 :le
4
34~
19~
5
6
146 :le
97:rc
43:1e
23 li
15 Q70 plxels.
20004 pixels.
21 Q80 pixels.
38 556 pixels.
Il 5~ pixels.
2634 pixels.
1
2
Quelques remarques s'imposent:
- la classe mOYEnnE a sen3iblement diminué principalement au
bénéfice de la classe FAIBLE et de la classe FORTE. Les effectifs des autres modalités
demeurent constants.
- comme dana la précédente classüication. les modalités le~ mi8U%
classées sont celles qui ont gagné le plus d'individus.
Les résultats de cette classification sont méd10cres et la fiab1l1té globale du
même ordre de grandeur que celle eCIectuée par seuillage sur la régi-ession multiple.
Cette classification est un peu décevante. cependant. si l'on regroupe les
classes'non BATI et TRES FAIBLE, FAIBLE et mOYEI1IlE. el fORTE et TRES FORTE. on obtient
un résultat fort convenable. On notera cependant un regroupement des valeurs les
plus importantes à proximité de la diagonale principale.
IV.3.2l Classüication des îlots
L'algorithme de classification est identique. la différence étant que les
individus à classer sont ici des îlots InsEE (un ensemble de pixels) et non des pixels
seuls. La matrice des eUstances entre classes présentée plus haut est donc valable ici,
les statistiques d'initialisation de la classüication étaut idenüquttS.
..
-347-
Tableau IV.9 - matrice de confusion. Classification des îlots.
méthode barycentrique
RFI
n.BArI
RF2
T.FAIBLE
RF3
FAIBLE
RF4
mOYEn
RF5
FORT
0
0
0
0
0
0
CL2
1
T.FAIBLE
0
3
14
0
0
CL3
2
FAIBLE
2
4
15
10
2
1
:5
5
5
1
0
0
1
ZO
13
CLO
0
T.FORT
0
0
10
13
CL 1
. RF6
T.FO
n.BATI
CL4
-
moYEn
CL :5
FORT
11
Pourcentage d'îlots bien classés: 40 •.
Référence
1
2
3
4
5
6
Evaluation
statistique
!lots bien
classés
ECfeclit
0'1
360'1
270'1
0'1
0'1
31 lie
4 îlots
64~
44~
8811C
110 '1
39'1
45 '1
5 îlots
13 îlots
TI îlots
51 îlots
29 îlots
,
Deux modalités ont sensiblement auqmenté leur effeclit (du moins en
proportion), il s'a9'1t des classes TRES FAIBLE et FAIBLE. Cette augmentation s'est
produite au détriment de la classe non BArI d'une part et de la classe rnOYEnI1E
essentiellement. Cette classification produit de moins bons résultats que le seuillaqe
de la régression multiple. Cette cOnstatation n'a pu être expliquée de façon
satisfaisante jusqu'à présent.
-348-
IV.3
4. ) Classification de t.ype nuées dynamiques (non supervisée) sur les îlots.
Tableau IV.IO - Distances entre les centres de gravité des classesCL 1
CL2
CL3
CL4
CL5
CL6
\
CL 1
O.
CL2
58
0
CL3
38
34
0
CL4
44
62
39
0
CL5
59
76
40
78
0
CL6
62
102
49
61
59
0
Tableau IV .11 - matrice de confusion. Classification des îlots..
méthode des nué&s dynamiques
RF 1
RF2
T.FAlBLE
RF3
FAIBLE
RF4
mOYEn
RF5
FORT
RF6
T.FO
0
CL 1
n.BATI
0
2
~
2
2
1
CL2
T.FAIBLE
1
CL3
1
FAIBLE
2
CL4
0
mOYEn
1
CL5
FORT
2
1
.0
0
Ct6
T.FORT
0
0
n.BAn
i
11
3
0
14
5
28
0
0
15
17
2
6
26
2'4
Pourcentage d'îlots bien classés: 40 •.
-349-
Référence
Evaluation
statistique
Pixels bien
classés
Effectif
1
2
275 ~
38011
O~
3
4
8S~
4 îlots.
5 îlots.
13 îlots.
TI îlots.
51 îlots.
29 îlots.
5
6
34"
73"
1g::s
~
20 "
23 "
34 "
3371
83"
La fiabilité globale de cette classification est identique à celle obtenue avec 1<
méthode barycentrIque. Les modalités non BAn et TRES FAIBLE sont' surévaluéet
contrairement à la modalité mOYEnnE qui est nettement amoindrie.
Il est un peu décevant d'obtenir un résultat global identique à partir d'un4
classification supervisée (méthode barycentrique) et non supervisée (nuéel
dynamiques). Le taux de tirage (2.3Un de l'échantillon d'initialisation esl
certainement trop faible et ne permet pas d'obtenir des statistiques suffisamenl
robustes et une représentatiVité nécessaire des différentes modalités de ~
descripteur pour initialiser de façon correcte la classification de type supervisée.
Conclusions partielles.
Il faut rappeler que les statistiques d'initialisation des deux derniers types dE
classification ont été obtenues après réaffectation des llots de l'échantillon de travail
dans de "nouvelles modalités". Il n'est donc pas à priori surprenant d'obtenir ur.
résultat différents quant à la délimitation des modalités proches en particulier: leU!
dénomination reste la même. mais leurs bornes ont été translatées.
nous avions conclu. dans le paragraphe consacré aux matrices d41
cooccurrences que le découpage initial des modalités n'était pas adapté à la réalit4
statistique dans le canal 4. Il semble en être de même aVec d'aut.reo néo-canaux (IVG
InDl.TEXT_C4) ainsi qu'avec les néo-canaux utilisés pour générer les réQressioN
(ACPl).
La conclusion principale à tirer est semble-t-il d'ordre méthodoloqique. Il est
plus pertinent et plus efficace de classer des zones. ici des îlots InBEE,
que des pixels. Les t"'Qlsons en s"nt multiples.
- Les düférentes statistiques radiométriques ont été calculées sur des îlou
InsEE, il est donc loglque de classer des entités de même grandeur que celles dont on Cl
extrait l'information. Cela est plus flagrant lorsque l'on s'intéresse aux régressions
Calculer une denslté de bâti par pixel est à la limite de l'acceptable.. En effet, les
régressions ont été obtenues en comparant les valeurs rodiométriques de différents
néo-canaux avec une densité de bâti par îlot. 11 est donc plus logique d'appliquer ces
régressions sur les mêmes entités, c'est à dire les îlots. que sur des éléments dE
dimension inférieure (les pixels).
- De nombreux chercheurs travaillant sur l'1nterprétation d'images satellitE
-350-
en mililN urbain filtrent. par un lissage par la moyenne les images avant.
classification de façon à se rapprocher le plus possible des valeurs moyennes en
fonction desquelles ils ont initialisé leur classification. Cette façon de procéder, qut
contribue li dégrader artificiellement. la résolution spat.iale de l'image s'apparente
donc à un artefact qui facilite le classement de pixels de valeurs extrêmes.
La résolution spatiale plus fine de
rm2
est. en milieu urbain un cadeau
empoisonné. En effet. alors que les images générées par LAnDSAT mss ét.aient.
constituées d'un assemblage de piXels de valeurs relativement proches du à un
lissage lors de l'enregistrement des données, la ré15olution spatiale sensiblement.
meilleure du capt.eur Tm permet l'émergence d'un nouveau type de pixel jusque là
inconnu dans les villes : le pixel pur (ou presque pur). Compte tenu de notre
problématique et. du t.ype de résultat. que nous désirons obt.enir (une strat.ificat.ion de
l'espace urbain en fonction d'un critère bien précis). c'est paradoxalement une
résolut.ion spatiale plus grossière qui nOU15 aurait. convenu le mieux. La résolution de
Tm parait. inadaptée pour l'ét.ude de la densit.é des villes. trop fine pour classer les
pixels. mais pas suffisament fine pour se livrer aux joies de la photo-interprétation.
Sauf dans le centre-ville très dense et très homogène où il occupe une surface
négligeable. le tissu urbain intersticiel, de part la variété de sa nature induit des
valeurs radiométriques qui sont. trop éloignées de celles générées par les toits des
b<1t.iment.s voisins. De plus ceux-ci sont. loin d'être semblable8 et. leurs val~ de
réflectance varient sensiblement en fonction des différents matériaux utilisés. C'est
ainsi que nous obt.enons des classifications qui présent.e l'apparence d'un semis de
points multicolores là ou nous voudrions voir de grandes plages de mêmes couleurs
(cas des classifications de piXels).
Lisaer avant. ou aprés la classification e15t une opération qui entraîne une
distorsion de la réalité. car elle n'est pas sélective au niveau spatial (lissage de puaIs
de mer avec les pIxels côtiers pour prendre un exemple sIgnificatif), contrairement à
une moyenne raisonnée sur une entit.é spatiale qui possède une réalité. ne serait.-ce
qu'administrative (les îlots InsEE par exemple). Il faut ajouter que plus cette entité est
homogène du point de vue t.hématique. plUB la production de la moyenne
radiométrique sur ceUe zone se justifie. Dans notre cas les îlots InsEE. de part. leur
petite taille:3 et leur relative homo<jénéité de contenu, se prêtent relativement bien à
ce genre d'oxercice.
Pa.sser d·un. classification de pa.la ci un. clGBsificaUon d. zones
pré-déflnies améliore les différentes classifications que nous avons
effect.uées de ~ de 100 '1. Ce type de classification. pour stratifier le milieu
urbain. semble être une des méthodes les plus promeU,euse&. même si sa fiabilit.é est.
encore loin d'être excellente.
2 par rapport à Landsat mss.
:3 comporée à celle de notre zone d'étude.
-351-
concLuSIons ET PERSPECTIVES
Comme nous l'ont montré les analyse effectuées tant sur les variables
radioméu-iques (les mau-ices de cooccurrences. les néo-canaux et les opérateurs de
texture) que sur les variables calculées sur les photographies aériennes. il parait
trop ambitieux de vouloir obtenir une partition du descripteur DEnSITE DU BAT! en 6
modalités. Segmenter ce descripteur en quatre modalités est plus réaliste.
Cependant. il étOlt nécessaire d'effectuer des clasSifications en 6 classes afin de
pouvoir quantifier ces résultats avec notre référence qui est seuillée en 6 postes.
Quant aux résultats de fiabilité de nos classifications. sans être très performants. ils
se situent dans la bonne moyenne des fourchettes de précision généralement
publiées dans la liUèroture en milieu urbain.
Cependant. la véritable sanction de la précision de notre meilleure
classification inter"V1endra en fait plUS tard et à un autre niveau. Il ne faut pas
perdre de vue que cette classification. ou plus exactement ceUe stratification, a pour
objet d'améliorer la précision d'une enquête démographique par sondage. Des
tirages d'échantillons d'îlots InsEE vont être effectués sur la base de sondage ainsi
stratifiée. Des estimations d'effectifs de population ou de densité de population par
districts (Uots) Insn: vont être calculées à partir de ces tirages puis comparees au
résultat du recensement InsEE. La fiabilité de la stratification que nous avons
réalisée sera donc directement déduite du gain de précision imputable à l'emploi de
cette stratification.
Les méthodes de classifications que nous avons employées nous paraissent
appropriées compte tenu de notre problématique propre et du milieu sur lequel nous
travaillons. Des classifications de type maximum de Vraisemblance paraiss9nt peu
adaptées à notre ces compte tenu de la forme des distributions de chacune des
modalités; il porait risqué aux vus de nos résultats de nous aventurer à émettre une
quelconque hypothèse de loi de disu-ibulion.
La méthode employée pour caractériser les différents individus qu~ nous
avons étudiés à partir des canaux bruts. des néo-canaux. et des opérateurs de
texture, qui ne tient compte que de paramètres statistiques présente l'avantage de
la rapidité et permet une vision synthétique des individus et des phènomènes.
Cependant en raisonnant de la sorte, on perd toute l'information locale que nous
amène la valeur de chaque pixel et il est alors plus difficile de compren~ la réponDe
spectrale en fonction de la couverture (artificielle ou naturelle) du pixel en question.
Il est cependant nécessaire de préciser id que l'objectif de cette étude n'est
pas d'expliquer la valeur du signal en fonction de tel ou tel matériau de construction
(FUEKI et al , 1985). La taille des éléments urbains. la résolution au sol de Thematic
mapper ainsi que la précision du recalage entre l'image satellite et les images
morphologiques générées par TIGER rendent très hasardeuse une telle entreprise. De
plus. les résultats obtenus en classant non plus des pixels. mais des zones nous
inci tent à travailler sur un échantillon de petites zones pré-définies et bien connues
dans lequel sont représentées toutes les classes de notre thématique.
-352-
Pour la suite de notre tâche. il parait indispensable de travailler au niveau de
chacun des sous-îlots de l'échantillon en privilégiant une analyse plus fine qUi
pourra être menée au moyen d'histogrammes monodimensionnels ou
bidimensionnels renseignés. Dans la même optique. des régressions seront faites
dans des sous-échantillons de manière à [aire ressortir des phènomènes
minoritaires (comme la couleur des t.oitures ou la nat.ure du non bâti), qui ne
peuvent être extraits lorsque l'on travaille sur l'échantillon complet.
-353-
USTE DES LOGICIELS UTIUSES.
Logiciel de trait.ement. deimage :
III
Programmes de l'Unité de Traitement Informatique (U,T.I) de l'Atelier de
Télédétection de l'O.R.S.T.O.m à Bondy
(A~T.O.B)
sur muu
o.
Photographies d'écran
sur Péricolor looa
Sq8t.èm.e de ge8üon de b<ule de donnéeas aspuliuliaséeas :
'" TIaBEde l'Unité d'Infographie de l'O.R.S.T.O.m sur mInI o.
Logiciels de st.aüstiques et. geslion de fichiers:
III
f)BA.SEIII eur micra.l 30 compatible IBm PC.
• STATITeF'sur mlcral30 compatible IBm PC.
'" STAl'WORX5' sur mac Intosh'•.
Logiciel de qraphique :
'" CRICK,},"j'GJM}' sur mac Intosh+.
Logiciel de traitement. de t.tmt.. :
'" WQR.f)
sur mac Intœh+.
-354-
ELEmEnTS DE BIBUOGRAPHIE
AffiERICAn SOCIETY OF PHOTOGRAmmETRIE, 1983- manual of remote sensing. Vol 1.
pp 516.570. Sheridan Press. Falls Church.
BALLUT A.,lQ70-Les limites de la télédétection en milieu urbain. thèse de troisième
cycle, EHEss. Paris.
BAllUT A.. BOOUET E.. nGUYEn P.T.. FORTIn m., 1084.- Evolution de l'occupation du sol.
Recherche de méthodes comparatives et de traitements par utilisation des
simulations SPOT de 1981 et 1983.lBm.IAURIF.
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in urban environment, Remote Sensing of Environment. ni 13 pp 140-160.
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analysis of urban scenes. XIX International Symposium on Remote Sensinq of
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CUSHruE J.L..l984.- Improvinq the accuracy of computer classification of Thematic
mapper data. Proceed1ng of the 10 th anniversary International Conference held 1n
Reading, UK. pp 320-33Q.
DESACHY J.,l980.- Contribution à l'étude de la texture on télédétection. Thèse de
troisième cycle en Informatique, Université dl3 Toulouse. 325pp.
DUCROS-GAmBART P., RAKARIYATHAm R., 1984- méthode de classification
multidimensionnelle (spectrale et texturalel appliquée à des imaqes satellite.
CESTA Biarr1tz. mai 1984. Vol 2, pp.
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image classification. IEEE Transaction on System man and Cybernetica, Vol 6. pp
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troisième cycle. Université de Paris VII.
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-355-
segmentation d'imagea satellite à. haute résolut.ion tyPe SPOT. Thèse de troisième
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WAnG S.C·, 1984 - Analyssis methods for Thematic mapper data of urban regions.
machine Processinq of Remotely Sensed Data Symposium, pp 134-143.
Tableau 1.5 - Statistiques descriptives par modalitë : l'indice de végétation-
ANNEXE PARAGRAPHE l.
Dans les tableaux qui suivent, l'ecart-type ut note SIGMA. le
minimum MIN. le maximum MAX, le coellictent de dyssimétrie DYS et le
coefficient d'aplatissement APL.
Tableau 1.3 - Statistiques descriptives par modalité: le canal TM 4 -
DYS
APl.
255
-0.19
-0.72
51.71
255
-0.14
-0.71
133.83
4-4.62
255
0.36
-0.12
255
0.68
0.64
MODALITE MOYENNE
SIGMA
NON BATI
154.17
50.89
T FAIBLE
167.89
FAIBLE
MIN MAX
DYS
APL
MOYENNE
123.51
36.62
'121
0.64
1.75
FORTE
91.64
24.66
Il
233
\.21
3.23
8
141
0.89
4.69
T fORTE
79.17
17.46
4
2049
1.43
12.52
6
87
0.39
1.14
MODALITE MOYENNE
SIGMA
MIN MAX
NON BATI
30.26
11.47
&
T FAIBl.E
34.23
10.39
FAIBLE
30.39
7.82
1
MOYENNE
29.50
6.58
9
69
0,49
1.29
Tableau 1.6 - Statistiques descriptives par lDodalitë : le neo-canal (TM4-.
TM5) I(TM4.TM5) noté INDI-
FORTE
24.14
5.54
JO
62
0.81
1.56
MODALITE MOYENNE
20.90
- 4.02
5.33
NON BATl
SIGMA
MIN MAX
DYS
APL
1
T FORTE
10
48
1.36
1
131.43
54.25
-0.22
·-0.47
255
0.25
0.04
255
1•
T FAIBLE
124.20
46.61
FAIBLE
112.08
43.88
255
0.43
0.43
MOYENNE
100.91
38.39
255
0.52
0.96
FORTE
87.19
36.92
255
0,49
0.85
T FORTE
79.08
34.17
255
0.66
1.20
Tableau 1... - Statistiques descriptives pa.. modalité: le çanal TM 5 -
..
MODALITE MOYENNE
SIGMA
MIN MAX
DYS
APL
NON BATI
36.02
18.29
4
210
0.90
2.80
T fAIBLE
40.31
15.21'
4
223
2.09
16.25
fAIBLE
37.75
12.07
4·
231
0.95·
7,40
MOYENNE '38,30
10.08
5
147
0.57
2.68
FORTE
33.404
8.93
9
102.
0.73 "
'. T FORTE
30.04
6.86
Il
76
0.78
....
2.00
2.89
. Etude de la telture•
w
11I
0'1
1
Tableau 1.7 - Statistiques descriptives par modalité : Ecart-type sur la
première composante principale Cenèlre 5°5 MODALITE EFfECTif
MOYENNE
SIGMA
MIN MAX
CDV
NON BATI
10822
144,32
098,19
01
255
0,68
TFAIBLE
07703
142.00
084.29
01
255
0,59
FAIBLE
12235
146,82
088.96
01
255
0.61
MOYENNE
18318
136.71
072,16.
01
255
0,5)
fORTE
04939
124,06
054,99
01
255
0,14
TFORTE
02413
111.00
032.20
01
255
0.29
Tableau 1.8 - Statistiques descriptives par modalilè : Ecart-type sur le
canal 4 de Themalic Mapper Cenétre 5°5DYS
APL
255
0.21
-0.32
50.10
255
0.38
-0.11
140.96
41.65
255
0.14
'-0.03
MOYENNE
126.16
1P3
2n
0.93
0.60
fORTE
113.86
38.97
43
255
1.38
1.87
T FORTE
93.62
31.86
44
255
1.75
4.11
MODALITE MOYENNE
SIGMA
NON BATI
14310
58.14
T fAIBLE
147.22
fAIBLE
MIN MAX
Tableau 1.9 - Statistiques descriptives par modalité: Moyenne sur la
premiere composante principale Cenélre 5°5 1
MODALITE EFfECTif
MOYENNE
SIGMA
MIN MAX
CDV
NON BATI
10822
132,89
086,27
01
255
0,65
TfAIBLE
07703
155.33
099,27
01
255
0,64
fAIBLE
12235
156,94
092,40
01
255
0.59
MOYENNE
18348
163.04
091,07
01
255
0,56
FORTE
04989
144,08
051,52
01
234
0,36
TFORTE
02415
128.91
007.14
01 .
204
0,06
w
U1
-..J
1
ANNEXE PARAGRAPHE II
Tableau 1.10 - Statistiques descriptives par modalité : Moyenne sur le
c<lcal4 de Thematic Mapper fenêlre 5"5 t.lODALITE EffECTIF
MOYENNE
SIGMA
MIN MAX
CDV
Tableau 11.2 - Densité du bâti par modalité. Sous-Hot seul -
NON BAT!
10822
15J.75
098,22
01
255
0,67
T FAIBLE
07703
166.29
115,84
01
255
0,70
HEC
N.BAII (l) 06
N'BAT! (2) 08
N.BATl(3) 10
MOY
08.83
0.63
01.1
ECART-TYPE
12.07
00.86
01.10
MIN
000
000
000
MAX
031
002
005
FAIBLE
12235
159.57
094.82
01
255
0,67
MOYENNE
18348
151.75
057.31
01
255
0.38
HAl (l)
HAl (2)
HAl (3)
08
05
13
13.88
05.00
12.08
23.17
01.67
3.38
DOl
003
006
070
007
015
FORTE
04989
122.57
015.-49
01
220
0.13
T FORTE
02415
105,70
004.35
01
249
0.04
fAIBLE (l) 12
fAIBLE (2) 21
AIBLE (3) 18
18.42
1629
21.67
21.08
02.96
04.61
000
012
016
079
023
035
MOY (l)
MOY(2)
MOY (3)
34
15
20
39.26
30.80
44.55
2/.33
04.98
09.68
007
024
036
088
041
060
fORTE (1)
fORTE (2)
FORTE (j)
23
15
12
65.18
53.53
71.08
27.94
0651
05.74
015
045
061
100
063
085
T.FORTE (/) 10
T.FORTE (2) 29
T.FORTE (3) 20
85.27
84.58
89,50
12.25
09.03
06.04
060
070
086
100
100
100
Tableau 1.11 - Slatistiques descriptives par modalité: Ecart-typo sur la
deuxième composanle principale. Cenêlee 5'5 .
MODALITE MOYENNE
SIGMA
MIN MAX
DYS
APL
NON BAn
141.17
60.02
255
0.22
-OA5
T FAIBLE
145.20
50.69
255
0.29
-0.01
FAIBLE
146.86
49.38
255
0.55
-0.32
MOYENNE
134.25
47.71
255
0.68
0.22
FORTE
115.68
40.29
46
255
1.-43
1.18
TFORTE
95.49
34.60
34
255
1.68
4.03
1
lN
Ul
Q)
1
Tableau Il.3 - Densité par modalités. bande de 16m autour du sousîlot çomprise 80
EFEC
N.BAT! (l) 06
N.BATI (2) 17
MOY
08.00
4.41
EC-TYPE
07.64
3.61
MIN
000
000
MAX
020
010
T.FAI(l)
HAl (2)
OS.13
15.67
13.12
3.1S
Oùl
011
0'10
021
OS
21
FAIBLE (1) 12
FAIBLE (2) 9
17.33
26.67
15.50
03.02
000
023
Mm' (1)
058
031
H
11
30.0l,
35.13
l '1.~1S
UU3
U)1S
MUY (2)
03.19
032
041
fORTE (1)
fORTE (2)
23
16
46.13
47.&&
19.95
4.40
007
042
069
055
nORTE (l) 10
TiORTE (2) 19
58.20
63.42
10.51
04.37
040
057
070
070
Figure Il.l - Graphique des sOus-ilOls el bordure selon les modalilés
initiales -
eo
60
III
5>-
-0- MOYENNé
.. ECART-TVPE
.. MINIMUM
.. MAXIf1JI1
'10
0
:t
20
0
0
2
.
3
MODALITE
5
6
1
Tableau Il.9 - Graphique des sous-ilots el bordure selon les modalités
redéfinies par la méUlodes des nuées dynamiques.
60
r:1~
o MOL?AilTIT
... SIG..9ARTIT
• ML't.PIJlTlT
4\)
i>-
l
... MAUAllnr
'0
.'0
0
2
3
.
5
6
7
"COAlITE
1
W
lfl
\0
1
Tableau Ill.... - Régression sous-ilots avec borbure de 16 m -.
ANNEXE PAR 1II
CANAUX
CORRELATION
Multiple
2) Regression dans l'eQ5emble sous-jlots et bande de 16m autour des 'ous-
ilW.
2 1) Matrice des corrélations bande de 1600 autour des sous-j!ots
comprise
IVG
BATl -
.697
-0.~2
ACPl.1NDI
Tableau i1l.3 • Corrélation sous itots avec bordure de 16 m BAT!
ECART-TYPE
Résiduel
S,C.E
R"siuuel
F FISHER
Régression
15.59
22123
86.00
13666
96.70
x IVG + 80.60
.826
12,32
DAT! - -0.67 x INIB -0....6 x ACPI
+
160....5
BRIQUE
MARRON
BLANC
CANI -.239
-.174
-.319
-.032
.3~3
.086
CAN2 -.334
-.160
-.384
-.121
.253
.069
23) Eluue des résidus
CAN3 -.219
-.013
-.321
-.136 '
.177
.036
CAN4 -.691 .
-.311
-.52~
-.318
-.073
-.064
Etude des sous-i\ots aUI résidus importants (supérieurs ou égauI
écar6-type) pour les meilleures corrélations simples et mulliples.
CAN5 -.382
-.040
-.378
-.221
-.078
-.032
GRIS
NOIR
CAN7 -.022
.176
-.100
-.221
-.015
-.013
ACPI -.429
-.094
-.439
-.245
-.053
.036
ACP2 .545
.115
.384
-.~03
.262
.077
IVG -.697
-.336
-.446
-.329
-.209
-.085
INDI -.595
-.5~2
-.270
-.070
-.046
-.043
TEX1 -.527
-.~68
-.260
-.105
-.036
-.059
TEX2 -.540
-.446
-.342
-.071
.100
-.013
22) RégressioQs simples et myltiples bande de 16 00 autour des sous-j!ots
comprise
IVG.INDI.ACPI .832
12.19
13232
66.81
BATI - -0.09 x IVG -0.5& x 1"01 -0.40 x HePI .. 152.a5
a + ou - 2
231) Regrmion BATI/IYG'
• 506KO 1 densité 3.valeur du résidu: -37.88. Ensemble de
faible densité (11 ~). le reste 681 de bitume et 21~ d'eau enLraine uœ
reflectance relativemenl faible d'ou une densité calculee relalivement forte
et donc un résidL' :mportanl.
• Sil D07 densité 5,valeur du résidu: -42,06, L'ensemble itot
et bande est faiblement bâti (7~). cependant la proportion importante de
bitume (91~) enlraine une reflectance relativement faible d'ou une densité
calculée plus importanle.
• 528104 densité 3. valeur du résidu: -32,64, L'ensemble ilot
et bande est constitué par 58~ de bitume rose el 42~ d'eau. La refleclance
dans les 2 néo-canaux (ACPI et INDI) est donc faible. la densité calculée
importante relativemenl.
• 539KO 1 densité 2, valeur du résidu: -30.38, 1101 doot 21 de
la surface est bâlie; la majeure partie de la surface est occupée par de la
, terre nue claire et du bilume, La refiectance de l'ilot est moyenn03 d'ou un
écarl important entre la densité calculée et la densité mesurée,
• 549lJO 11 densité 3. vi!leur du résidu : -33.71. Cet Hot
comporte 16~ de bâli, sans compter 51 de chantierldalle de béton). Le
resle se partage entre la végéiation (arbres et herbes) . la lerre nue, e't
surtout le bitume(361l. De plus on noIe la présence importante d'ombre
résultant de la grande hauteur des batimenls. Tous ces élemenLS
contribuent a une moyenne de réfleclance basse pour cel îlol et donc a une
densité calculée importanle.
1
W
en
o
1
ANNEXE PARAGRAPHE IV.
2 3 2\Regres~iQo 'ro ultiple D;I11 "'cP 1 INDI
• 51ID07 densilé 5,valeur du résidu: - 32.06.
• 513B02densite 3,valeur du rt$:Jus : 25.81. Ensemble
possédant une densité de 58\ à d(jminanlc orange mais avec une fort
proportion de loil tcrrasse blanc (23\ de la surface de l"ensemble). Ce
dernier fail eJplique peut-êlre en parlie une reflectance relativement forte
et donc une densité calculée plus faible que celle mesurée.
• 51 5D06 densite 5.valeur du résidu: 30.91. Ensemble ilot et
bande densément bàti (67\) majoritairement en tuile canal de couleur
doroin:lnte onnge. Aucune eIpliciltion n'a pu 6tro trouv':e pour eIpliquer 10
rcsidus important.
.
• 5J3AO 1 dcnsili: S,valeur du rtslllu : 25.11. Cet ilut est
constitué :l o6~ p:lr un cnscOlblu du b:ltiroenls à dominanle: de couleur do
toit or anl;e. h: reSle élant I,ICcupi: par du bilU roe 02 \). (um me puur 1110t
precédent, aucune uplicll.tion satisfaisante n'a pu êlre trouvé.
TABLEAU IV.l - ParameLres euraits des matrices de cooccurrences
calculés à partir de l'échantillon de travail des sous-itolS INSEE •
ORGA~ISATION
MOD CENTRE DE SECOND
DU NUAGE
GRAVITE MOME."IT
DU NUAGE ANGULAIRE
Y
X
2.39
3&.33' 37.92
4354
0.16&
60.S&
38.15
36.67
4707
2.38
0.217
52.04
3
31.30
31.33
3700
2.51
0.207
52.47
4
30.62
30.32
5099
2.13
0.257
29.13
5
26.27
25.91
3752
2.11
0.203
24.20
6
21.63
22.65
26777
1.60
0.341
12.84
Tableau IV.6 - Valeur des indices par modalités (anciennes (1) et
nouvelles (2)) issue des ilou de l'échantillon.
MOY' ; moyenne
ECT : écart-type
Conclusion oanielle
Ces derniers résultats décevants et moins bons que ceUI obtenus en
demeurant à l'intérieur de l'ilot nous incite à laisser ces derniéres
régressions de cOté el à nous consacrer en priorité aUl régressions plus
prometteuses de l'ilot seuL
INERTIE
LOCALE
2
233) Régression multiple BAII/CANi ACPI IND1.
Comme dans le cas de la régression sur les ilolS seuls. on constale la
tres faible valeur du F de Fisher partiel pour l'indice de végélation (2.91)
ainsi que la valeur de l'écart-type pour ce même indice (0.06) qui est du
même ordre de grandeur que le coefficienl de rêgression (-0.09) de l1VG.
En conséquence, cette régression est abandonnée.
HO~OGE
NON DATI
MOY (l)
(2)
Ecr (l)
(2)
EfFEeTIF (lI
(2)
(2)
(1)
(2)
IVG
INDI
TEXLC4
097.67
050.90
3&.52
58.24
139.58
207.65
41.75
53.96
099.61
13569
45.97
45.22
180.06
lH04
53.06
50.52
067.35
073.37
41.46
41.&2
188.36
17326
36.22
41.89
121.79
110.10
35.91
44.43
164.45
149.34
5452
55.15
6
8
TRES FAIBLE
MOY (1)
(2)
feT (l)
EfFEeTIF
ACP2
8
5
FAIBLE
MOY (1)
(2)
Ecr
(Il
(2)
EFFEcrlF
"(1)
12
(2)
21
MOYENNH
MOY (l)
(2)
Ecr
(l)
(2)
EfFEcrlF
(l)
(2)
(1)
(2)
TRES FORTE
(l)
(2)
(l)
(2)
156.87
156.35
51.45
56.46
129.72
133.94
43.40
40.66
119.53
115.36
34.54
36.58
095.04
095.39
36.32
34.72
128.55
130.54
50.66
42.79
145.32
. 145.45
31.81
29.87
098.59
094.52
20.26
26.48
088.12
081.66
33.06
37.46
115.26
115.93
36.02
33.59
160.34
152.25
26.13
19.63
079.00
086.05
19.11
13.78
077.00
0.78.39
35.01
29.33
085.57
1
w
(2)
EFFECTIF
112.18
106.16
47.07
51.80
22
15
MOY (l)
ECT
113.88
120.92
44.68
47.12
34
15
FORTH
MOY (I)
(2)
ECf (l)
(2)
EFFEcrlF
137.83
128.71
48.57
50.91
11
29
105.n
34.82
27.47
en
!\J
1
-363-
Anne:z:e 19
mISE AU POInT D"UnE TYPOLOGIE DE L"OCCUPATIOn DU SOL A
PARrIR DE L"ImAGE THEIIlATIC IDAPPER DE mARSEILLE
Etude des Q,uQ,Aliles rgdiométriQ,ues des sous-îlots de l'échantillon
Ajain mICHEL. JuiJJtlt Jœ7
Problématique
Est-il pœsible de concevoir une typoloqie du tissu urbain à partir d'images traitées
du satellite Thematic ffiapper ?
Object.if.
- étudier le lien ens-tant entre les variables radiométriques et l'occupation du sol de
façon fine en mettant en correspondance quantiles/canal et t.gpe d"occupaUon
du sol ; -
- classer les îlots de l'échantillon en fonction de leur radiométrie. déterminer la
finesse et la pertinence de cette classification ;
- déterminer les ccnaU%. néo-canaux ou indicateurs tenuraux aptes à caractériser
f1nemenlle tissu urbain.
InTRODUCTIOn
Jusillication de l'uWisation des quantil...
Rappel
Comment caractériser la distribution radiométrique des îlots. Calcul des quantile•.
Seuils et effecill théorlque des quantiles par canal.
Il AnALYSE DES VABIABI m RADIOméTRIGU;S DES SOUS-ILOTS PEU DEnSEIIlmT BAnS
Introduction. Justification.
1.1) Analyse Factorielle des Correspondances des variables radiométriques
brutes
1.1.1) Généralités. Pourcentaqe de variance des Q%8S factoriels.
1.1.2} Premier cne
1.1.3) Deuxième axe
1.1.4} l'roisième Q%e
1.1.5) Quatrième axe
1.2 ClassiCicctlon des sous-îlots peu densément bâtis. en fonction des
variables radJométriques brules.
1.2.1.) Classification Ascendante Hiérarchique
1.22.} Classification par la méthode des centres mobiles
Conclu.siorus partielles
1.3 Aperçu des résultats obtenus par la prise en compte des néo-canaux.
-364-
2) AnALYSE DES VARIABLES RADlOffiETRIQUES DES SOUS-ILOTS DEnSEmEnT BAns
Introduction. Justification. Variables supplémentaires
2. l) Anglyse Fgctorielle des Correspondances des canau; bruts de Thematic
ffiapper.
2.1.1) Généralités. Variance des axes factoriels.
2.1.2) Premier axe
2.1.3) Deunème QD
2.1.4) Troisième Q%e
2.1.~) Quatrième axe
Conclusions
2.2) Classificgtion des sous-îlots denséments bâtis en fonction des varigbles
rodiométriques.
.
2.2.1) Classüication hiérarchique ascendante.
2.2.2) Classification par la méthode des nuées dynamiques
Conclusions·partielles.
3) TYPOLOGIE DU TISSU URBAIn A PARTIR DES ImAGES DU SATELUTE THEffiATIC ffiAPPER
conCLUSIOns ET PERSPECTIVES
-365-
InTRODUCTIon
Justification de l'utilisation des quantiles
Une des conclusions de notre précédent rapport (voir annexe 16) est de
chercher à caractériser plus finement, d'un point de vue radiométrique, les entités
que nous étudiorur (les sOWl-ilots InsEE). Il enste en effet un déséquilibre enlre la
finesse dM informations que nous possédons sur la répartition de l'occupation du sol
( voir annexe Il pour la descriptionprécise de ces données) et la carQctérisalion
radiométrique de ces entités.
Les informauons quantitatives et quaUtatives issues de l'interprétation de
photographies aéri~nnes décrivent l'occupation du sol à l'aide des indicateurs
suivants :
Les indicateurs qui nous intéressent ic1 sont des mesures qui correspondent
au nombre de mm2 mesurés sur photographies aériennes affectés à un certains type
d'occupat:i0n du sol. Ils se distribuent en deux parties:
• Lebâ.U.
Il est caractérisé par :3 indIcateurs :
-la couleur dominante du toit en 6 postes (brique. marron foncé. blanc. gris.
noir et autre couleur)
- la structure des éléments consl1tuU!s du toit (plat. type tulle canal. type
tuile mécanique. tyPe tôle ondulée. autre type)
- la hauteur du bâti répartie en quatre postes (ROC à ROC +1. de ROC + 2 à ROC +
4. de ROC + 5 à ROC + 7. ROC + 6 et plus)
La somme des mm2 faite à l'intérieur de chacun de ces :3 indicateurs est égale
à la surface qu'occupent les éléments bâtis de l'îlot.
• Le non bdU. Il est ventilé en 2 postes :
- végétation (herbe. arbres. terre nue claire. terre nue foncée. autre végétal)
- voirie (bitume. béton. gravier, pavé. autre minéral)
La somme des rubriques de ces 2 postes est égale à la surface du non bâti.
La somme du bâti et du non bâti est égale à la surface totale de l'îlot. Chaque
îlot est donc finement décrit par une suite de pourcentages résultants de la division
de chacunes des mesures précédemment déa'ites par la surface totale de l'îlot.
En ce qui concerne la distribution de la radiométrie d'un sous-ilot. les
informations sont plus grossières (moyenne. écart-type. a:lrémums. coefficient
d'asymétrie et d'aplatissement). Si. comme tel est notre cas. on désire e:riraire une
typologie de l'occupation du sol d'une image satellite. il n'est donc plus possible de se
contenter uniquement de ces variables statistiques radiométriques calculées dans
l'îlot.
Dl.fférentes régressions infructueuses ont été tentées entre les moyennes
radiometriques (canaux bruts. indices ou indicateurs tmuro.ux) et ces différents
pourcentages. Les résultats montrent clairement que le décalage de précision qui
existe entre les données radiomélriques et les informations de l'occupation du sol
hypotèque fortement une telle exploitation. Il est donc indispensable de caractériser
plus finement la radiométrie à l'intérieur de l'Hot..
-366-
Comment caractériser la distribution radiométrique des îlots. Calcul
des qyanliles
nous avons choisi de rendre compte de la répartition des valeurs
rodiométriques dans un sous-îlot pour un canal donné à l'aide de 5 quantiles.
La mise en place d'un tel procédé s'effectue comme suit :
• calcul de l'histogramme de l'ensemble des valeurs rod1ométriques. tous
îlots confondus mais non pas sur toute l'image
• découpage de cel hislogramme en n parties d'équipopulation (ou quantiles);
on obtient alors zn bornes résultant de ce découpage
• découpage de la distribution de chacun des Bous-îlols en fonction de ces
bornes. identiques pour tous les îlots; nous nous intéresserons alors au pourcenlage
de l'effectif lolal appartenant Q chacun des 5 quantiles (100 -effectif du
quantile/effectif lolal de l'îlot)
Le choix du nombre de quantil_ un résulle d'un compromis entre une
connaissance suffisamment précise de la distribution rodiométrique des sous-îlols
et un nombre roisonnable de données. En eftet. sachant que nous analysons 6 canaU%
de Thematic ffiapper, cela fail donc 30 données pour caract.ériser un sous-îlot.
en ne tenant compte que des canauz bruts (dans un premier temps), Le
premier quantile. qui indique donc le pourcentage de l'effectif lolal présenl entre les
2 premièrês bornes. sera donc qualifié de quaDtile d . . très faibl. . valeurs et
ainsi de suite jUsqu'au cinquième quantile (quantile des très fortes Taleurs).
Seuils et olfectifs théorique des quantil. . par cqnal
L'effectif théorique que l'on doit théoriquemenl retrouver dans chacun des 5
quanliles est de 7142 pixels. soit le nombre de pixels total lOWl îlots confondus, divisé
par le nombre de quantiles (ici 5).
Le tableau qui sun. indique les répartitions réelles de l'eftecU! total (et non des
pourcentages).
.'
-367-
Tahlea.u 1.1 - Uépartition d.a8 affectifs d.a8 quantila
Can
QUAnTI
QUAnT2
QUAn1J
QUAnT4
QUAnT5
1
0-57
8215
58-60
01 - 04
7594
05-71
EFF
72 - 255
4234
2
FF
0- 22
10771
Q512
20-28
77œ
29- 42
7274
3
0- 23
8862
24-20
7875
27- 29
7106
30-36
7738
37- 253
3978
0-24
7035
25-29
8210
30-34
7023
35-42
7277
4265
0-30
71Q6
31-37
38-43
8630
7147
44-51
7204
52 - 255
5442
0- "8
0CfS7
10- 22
0019
7345
27-35
7474
30 - 255
2744
EFF
4
EFF
1
8018
23-2~
7563
43 - 255
.364
43 - 255
1
1
5
EFF
7
EFF
23-20
Ces différents seuils ne correspondent. pa8 à priori à une thématique
particulière. Ils sont issus d'un calcul d'équipopulation. chaque quantile devant
théoriquement. posséder un effectif égal tous îlots confondus.
EffecU..,..ment.. on note une forte variation de l'effectü des différents
quantiles. En particulier. les premiers quantiles possédent un effectif supérieur à
celui du quantile 5. Cela est imput.able à la forte concentration de la dynamique. 188
premiers quantiles empiétant largement sur leur effectif théorique.
Le programme informatique. tel qu'il a été conçu. remplit dans l'ordre les
quantiles des plus faibles valeurs a1.D: plus fortes. ce qui est un choix tout à fait
arbitraire. Si l'on avait commencé à remplir les tableam des quantiles en
commençant par les plus fortes valeurs. on aurait obtenu le même déséquilibre en
sens inverse (1. quantiles des plu. faibles valeurs auraient. ét.é sous représentée en
effectü).
.
-368-
1)
AnALYSE
DES
VARIABLES
RADlOmETRIQUES
DES
SOUS-fLOTS
PEU
DEnSEmEnT BATIS
nous cherchons ici à faire apparaitre les relations qui exist.ent. entre le t.TJpe
d'occupation du sol t.el que nous l'avons quantifié et les variables radiométriques que
nous avons extraites des images Thematic ffiapper. nous désirons analTJser
simultanément. les variables radiométriques et les variables d'occupation du sol. Ces
deux types de variables doivent donc jouer un rôle égal.
Afin de pouvoir inter~ter l'une par rapparl à l'autre, il est indispensable de
conserver une dualit.é entre les lignes (individus: îlots InsEE de l'échantillon dont. on
connait précisément le contenu spatial) et les colonnes (variables radiométriques :
quant.i1es). Pour comprendre les raisons de la prœimit.é ou du lien entre les variables
radiomériques et le mode d'occupation du sol, il est souhaitable de projeter sur un
même plan factoriel les indiVidus et les variables. L'Analyse Factorielle des
Correspondances (AFC) conserve ceUe dualité et permet donc cette projection. C'est
pourquoi nous avons choisi de l'utiliser.
Il aurait été aussi possible de pratiquer une analyse des liens entre
radiométrie et occupation du sol basée sur l'étude d'îlots typiques ou l'étude de
profils radiométriques tyPiques. Une telle démarche suppose une certaine
homoqéneité des îlots appartenant à la même classe. suivant une typoloqie issue
d'une autre source d'information (les photographies aériennes). CeUe homoqénéité
n'est cert.ainement pas vérifiée. En effet, mêm4 des îlots qui comportent une
répartition identique en pourcentage des postes d'oc<:upation du sol tels que nous les
avons définis dona notre nomenclature peuvent différer quant à 18W'" Org'anisCltion
spatiale int.erne. De plus, le mcxie de tirage des îlots de l'échantillon n'est pas axé sur
le tirage d'îlots typiques du point de vue rac11ométrique. Cette démarche n'est donc
pas très adaptée à notre problèmatique qui consiste à déterminer une tlJPOlogie à
partir des seules images satellite. Elle sera néanmoins pratiquée pour critiquer les
résultats obtenus par l'analyse factorielle.
Introduction. Justification
nous avons dans un premier temps soumis à l'AFC deux tablea.U% décrivant la
radiométrie des sous-îlots de notre échantillon de travail à l'Clide des quantiles
exprimés en pourcentage. Il en découle que les individus (sous-îlots de
l'échantillon) sont arfectés d'un même poids, ce qui contribue à favoriser les
individus de faible surface mais très typés quant à leur distribution au détriment de
grands sous-îlots à la distribution moins marquée. nous voyons ici l'importance
primordiale du recalage entre l'image 8Cltellite et l'imaC1e C1énérée par TI~. I.cl
voleur de l'interprétation de la rcldiomélrie de• •ous-Îlois en fonction
du type d"occupaUon du 801 repose en effet sur la qualité de ce recalage.
Scinder en d8U% sous-groupes notre échantillon de travail offre l'avantage de
ne pas retrouver ce que nous connaissons déjà. i.e une information sur là densité du
bâti, et permet d'amplifier lCl discrimination en classes opérée ensuite par la
classification à l'intérieur de nos d8U% sous-groupes. A postériori, ce choix est
confirmé par le fait que ce ne sont pas les mêmes qUClnüles des mêmes canaux qui
expliquent les plus forts pourcentages de variance des m:es fact.oriels selon que l'on
considère l'un ou l'autre de ces sous-échantillons.
-369-
Le premier tableau regroupe les individus de faible densité (inférieure à 46~
de surface bâtie). le second décrit les sous-îlots de densité plus forte. CeUe coupure à
46" provient de l'étude des îlots de l'échantillon et correspond à un creux très net
dans l'histogramme de distribution de la densité de surface bâtie.
l.I)
Analuse
Factorielle
radiométriques brute.
des
Correspondances
des
Tariables
Le tableau de mesure que nous soumettons à l'AFC se présente comme suit:
e 50 individus en liqne : sous-îlots InsEE de l'échantillon dont la densité est
inférieure à 46" d'espace bâti.
e 30 variables actives en colonne: quantiles. Chaque sous-îlot est décrit par le
pourcentage de piXels présents dans chacun des 28 quantiles. La somme sur une
ligne est donc égale à 600 (nous étudions les 6 canaux bruts de TIn simultanément).
e12 variables supplémentaires en colonne qui décrivent précisément le type
d'occupation de l'espace non-bâti à l'aide de pourcentages.
1.1.1) Générali tés- Pourcentage de variance des axes factoriels
.Tableau 1.2 - Variance des axes faeloriels
AXES
1
2
3
4
5
r. de variance
expliquée
de variance
cumulée
35.3'C
18.6'C
l3.4JIC
07.0'1
05.3'1
35.3'C
53.0'1
67.3JIC
74.371
70.6'1
~
nous avons limité notre analyse à l'étude des 4 premiers axes. En effet, la
lecture de ce tableau nous incite à nous contenter des quatres premiers axes
factoriels qui expliquent plus de 74~ de l'inertie totale du nuage. Ce pourcentage est
appréciable compte tenu du grand nombre de variables prises en compte (30).
Les variables actives sont notées C(i,j), i représentant le canal et j indiquant
le numéro du quantile. Les variables sont présentées par ordre décroissant
d'impartance.
Dans les graphiques qui suivent. les variables CCi ,j) sont représentées comme
suit: le numéro du quantile (de 1 à:5) en abscisse, le pourcentage du quantile ( de 0 à
100) en ordonnée. canal par canal. L'ordre des canaux s'effectue de bas en haut et de
la gauche vers la droite, La répartition du tlJP8 d'occupation du sol est présentée
immédiatement au des3U8 en pourcentage.
-370-
Graphique 1.1 - Axe factoriel nOl -
f-CL
30
HEFflE
I\RnRE
20
...
15 flAT!
10
T..FO AU_VE fllfU aETON GRAV PAVES
5
3
4
5
6
7
Il
9
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1\
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2
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25
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TJO AU_VE
0
2
3
4
5
6
7
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a
9
la
Il
• -. ZOItE 1 47
• -. ZONE 1 55
ARORE
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70
T_CL
60
ft"!
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50
40
HERBE
30
20
10
o -flAT! ..,EAU
10
Il
••• ZOltE 1 77
_
2
'. ZONE 1 43
-371-
1.1.2)
Premier axe
Al Variables importantes. Individus importants (Graphique 1.1).
Tableau 1.3 - Premier axe factoriel
Contribution
négaU....
Valeur
1
Contribution
posiU....
Valeur
1
(:(2.1)
8.9
C(3.1)
CO,l)
7.1
Qualité
représentation
variahl. .
C(2.4)
C(3.5)
C(5,5)
C(l,5)
C(7.4)
7.1
.036
.593
.538
.603
.500
C(6,l)
7.1
.492
.586
.521
n·55
8.4
8.5
72
6.9
6.4
5.9
.571
1ndiTidua
n-43
nQ 71
no 47
13.0
7.4
7.4
.634
.504
.672
.536
B) Siqnilication de l'axe factoriel. Lien entre la radiométrie et l'occupation du sol.
lr"
Cet axe oppeee les
faibles valeur. radiométriques aux valeura les
plus fort.es. quelque soit le canal (Figure 1.1). Dans cette figure ainsi que dans
celles qui vont suivre. les regroupements effectués ("po.tatoïdes") illustrent ln
résultats obtenus à l'issue de la classification. Le canal 2 est celui qui explique le plus
tort pourcentage de l'inertie du premier axe; à l'inverse. le canal infra-rouge proche
(canal 4) participe le plus faiblement. Cet axe ordonne les valeunl radiométriques des
plus faibles aux plus fortes tous canaux confondus.
Cet axe. qui contribue à. 35.3'C de l'inerUe totale du nuage de po1nts. oppose les
îlolll cont~nant des surfaces trèe réflecl.antes (terre nue claire) à des îlots moins
reflectanls combinant une forte proportion de véqétation et de bitume.
-372-
Graphique 1.Z - Axe factoriel n'Z -
50
45
40
35
30
25
20
CITU
HE~CE
~
APC~E
1'1"
15
j-
EAU HE~CE ARe~E 1-CL TJO AU_ VE
3
2
BETOII G~AY PAVES
e
5
4
-..
10
5 BATI _EAU
0
2
10
Il
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1
BETOII
T_CL TJO AU_VE DITU
3
4
5
6
9
7
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PAVES
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Il
9
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1
69
BITU
GRAV
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2
3
4
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9
10
Il
'. ZONE
1
55
1-CL TJO AU_VE BITU BETON
5
9
PAVES
11
10
·-.ZOHE
1
64
-373-
1.1.2) Deuxième axe
A) Var1ables importantes. Individus importants (Graphique 1.2).
Tableau 1.4 - Deuxième <Jl:e factor1el
Contribution
négaU..,..
Valeur
•
Contribution
posni..,..
Valeur
•
Qualité
représentation
variables
C(2.2)
C(3,3)
C(3.5)
7.8
CU,5)
6.9
.305
.284
6.5
6.0
0.7
5.5
.518
.4QQ
.241
.280
.214
.323
8.3
6.5
C(2,4)
C(7,l)
C(O,I)
C(7,5)
Indi'rid1l8
ne 6Q
10.2
n·55
no 64
6.7
9.1
no 43
8.4
nlg
n 47
0.0
6.5
Q
.448
.306
.208
600
.588
250
B) Signification de l'<Jl:e factoriel. Lien entre la radiométrie et l'occupation du sol.
Ce second O%e factoriel oppose les valeurs extrêmes (quantiles 1. 4 et 5) aU%
valeurs moyennes (quantiles 2 et 3), quelque soit le canal (Figure 1.1).
Cet cne oppose des îlots de tyPe pavillonnaire (toits rouge brique et
végétation) à des îlots de type grands ensembles (immeubles à toiture blanche
entourés de parking recouverts de bitume ou d'espaces verts).
La Figure 1.1 du premier plan factoriel représente un magnifique effet "Guttman"
(enroulement parabolique du nuage de poinbs autour du premier axe factoriel), ce qui
n'a rien de surprenant. En effet. les variables (quantiles) sont natureqement
ordonnées. Les quantiles sont regroupés par valeur et non par canal. les fortes
valeurs se retrouvant dans la parüe en haut à droite du plan.
2
AXE 1 HORIZONTAL
lUE 2 VERTICAL
-374-
f
f
f
f
f
f
f
f
f
f
f
f
f
f
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9
10
"
• ZONE
1
Il
-377-
1.1 .4) Troisième axe
A) Variables importantes. Individus importants (Graphique 1.3).
Tableau 1.5 - Troisième ca:e factoriel
Contribution
néqaUve
Valeur
•
Contribution
positive
Valeur
•
Qualité
représentation
variahl_
C(ot.!)
C(5.l)
,491
22.8
12.4
.335
12.1
CU.!)
C(4.4)
C(4.5)
IndiTidus
n-Iot
0.3
8.9
.322
.502
.263
.467
18.2
n-M
.524
12.3
n~88
10.6
.581
ne~
08.1
.307
B) Signification de l'c:a factoriel. Lien entre la radiométrie et l'occupation du sol.
Ce troisième ce consacre l'importance du canal 4 (infra-rouge proche) qui ne
participait que trft?!tu dans l'inertie des deux précédents ca:8S. Les fortes valeurs de
ce canal ainsi que les plus faibles du canal 1 sont opposées aux très faibles valeurs
des canaux 4 et S.
Cet Cl%e op~ les îlots à dominante minérale : îlot ne 14 (essentiellement
bitume) aux îloUs à dominante végétale îloUs ne 84.88 et 50 (arbres. herbe au champs).
Il faut cependant noter que l'îlot ne 14 est unique quant à son contenu.
Sur le plan !acoriel 1-3 représenté par la Figure 1.2 on voit clairement l'opposition
entre les canaux du visible (en haut) et les canaux de l'infra-rouqe (en bas du
graphique). Cette opposition est précisée sur la Plgure 1.3 dans laquelle 188
falbl_ valeurs d.a canauz de I·infra-rouge et 1.. forte. valeurs de.
canaux du T1sible (en bas) sont nettement séparées des fortes vaIeurs des
canauz de I·infra-rouge et de. valeurs faible. des canauz du visible.
AXE 2 HORIZONTAL
2 J
AXE J VERT! CAL
-378VECf€TAL
f •
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f
f
f
f
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BIT
C41
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Figure 1.3 - Plan factorjel 2 3 -
t:
-379-
1.1.5) Quatrième a%e
A) Variables importantes, IndiVidus importants (Graphique. 1.4 el 1.5).
Tableau 1.6 - Quatrième axe factoriel
Contribution
négative
Valeur
1
Contribution
positive
Valeur
1
C(3.2)
14.4
C(4.2)
C(7,2)
10.3
0.9
Qualité
représentation
variabl. .
C(4.4)
C(7.4)
C(5.4)
10.4
6.7
5.4
.362
.182
.299
.197
.134
.127
IndiTidWi
n-eo
ZI.7
nSt 55
Q.O
ni 71
n·44
8.1
nSt 67
18.8
.389
.371
7.8
.108
.:530
.247
B) Signification de l"al:e factoriel. Lien entre la rad10métrte et l'occupation du sol.
Ce quatrième axe oppose les valeurs faible. aux valeurs fortes des CCU'l.QUX d
l"infra-rouge proche et moyen (canaux 4. 5 et 7) ,
Il semble fcnre une distinction à l'intérieur des espaces végétQu%. Les îlots
forte proportion d'arbres (ni 44 et 67) sont opposés aux îlots comprenant u:
pourcent.age important. d'herbe ou de champa (no 86. 55 et 71), Les premier
présentent des valE1'UI"'8 faibles dans les canQu% de l'infra-rouge. contrairement alJ
seconds qui offrent des fortes valeurs dans ces mêmes canaux.
1.2.CIGBsificaUon des sous-îlots peu densément bâtis. en fonction d.
Yarigb1U rodiométriguu brutes
1.2.1. Classification ascendante hiérarchique
CeUe cl<18sificaüon a été effectuée sur l'ensemble des 50 sous-îlots décrits pel
30 variables (quantiles). nous avons choisi comme ultra-métrique entre 2 nuages )
distance moyenne (DiI-2) ; le critère d'agrégation est la minimisation du momer
d'ordre deux,
Au vu de l'arbre de la classification (Voir Figure 1.6), nous avons choisi d
Bcinder notre écho.nWlon de travail en la clœses. Il est nécessai" de considérer u
nombre aussi important. de classes afin de faire diviser des classes de fort. effect..i
Les premières classes qui apparaissent mettent en évidence des phénomènE
-380-
Graphique 1.4 - Axe factoriel n'4, -
ARBRE
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6
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10
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J
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" T _ C l , T..1O AU_VE IlITU
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BETON ; ;
5':.i1~
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9
10
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AXE 4 VERTICAL
AXE 1 HORIZONTAL
-381~KfM~r­
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f
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HER~t:
Figure 1.4 - Plan factoriel 1 4 -
.
12 4
AXE 2 HORIZONTAL
AXE 4 VERTICAL
-382-
1
AR. (b,"Π.
C25
1
1
1
1
1
PAV
·1) ?r\VI LLOl\J ('Jjrl ,'.. t:.
H~ ~(~t:.
1
1
1
1
1
C15
CJ5 C65'
1
1
93.
66.
Figure 1.S - Plan factonel 2 4 -
-383-
importants du point de vue radioméu-ique. mais correspondant èl des classel
marginales et statisllqWiment minoritaires du point de vue typologie du Hsm
urbain classique.
La partition en 10 classes donne les résultats interprétés de la façon suivante
• CLASSE 1: TYPE PAVILLOIUlAlllE A DOmlIlAIlTE nssu InTEllSTICIEl
AR.BRES·
n2 6 (grands batiments à toit marron et arbres), 7(pavillonnaire et arbres)
19(pavillonnaire et arbres), 22(mi:z:te CV lpavillonnaire et arbres), 42(pavillonnaire e
arbres), 5l(construction sous arbres), 6O(tour d'habitation et arbres). 8Q(arbres e
herbe)
• CLASSE 2 : mTREPOTS OU GRAnDS EnSEIIlBLES DOHABITATIOn
ns~ 8(entrepots). 33(grand ensemble et construction en CV). 37(trottoirs en bordure d4
mer), 48(grands batiment à toit brique). 49(lycée). 5O(gra.nd ensemble)
62(pavillonnaire multicolore), 74(grands batiments). 78(grand ensemble)
79(entrepots industriels), 82(aronds batiments). Q2(gronds batiments). 93(gran<
en15emble)
• CLASSE 3 : EnnŒPOTS OU GIlAIlDS EnSEmBLES DORABITATIOn
no 9(grands entrep6ts sur qU<llS). 63(grands batiments à toit Zinc (gendarnerle»
75(grands batiments), n(herbe et arbres). 83(grand eNSemble d'habitation)
94(herbe et grands batiments), 96(grand ensemble)
• CLA85E 4 : no 14(baUment au toi t très reflectant (gare routiére»
• CLASSE 5 : PAVlllOIUlAlR.E A OOmlIlAIlTE ESPACE InTERSTlCIEL HERBE
no 38(pavillonnQlI'e et grands batiments cl toiture brique), ~4(pavillonnaire)
M(pavillonnaire). 65(pavillonnaire), 6e(p<1villonnaire, qq grande batimen~)
67(pavillonnaire). 70(pavillonnaire, qq grands batiments). 73(pavillonnaire)
85(pavillonnaireL 87(champs cultivés)
• CLASSE 0 : DOmInAnTE ESPACE InTEllmCIEL TEllHE CLAlllE
n2 43(plage), 47 (stade)
• CLASSE 7 : ESPACE A OOmlD.AIlTE AGRICOLE
no 5O(pépinière). 84(champs). 88 (champs, arbres)
• CLASSE 8 : ESPACE A DOmIDAnTE BETOn
no 55 (grand ensemble et construction en béton)
• CLASSE 9 : n Q 50 (pavillon alignés)
• CLASSE 10 : ESPACE A nomlD.AIlTE HEllBE
no 7l(serTe et champe), 76(pavillonnaire), 86(champe). 9l(batiment. hauts, herbe e'
bitume)
Conclusions partielles
Cette classification permel de distinguer 6 grandes classes :
• 2 classes de bâti de type paT1llonnaire :
- à dominant.e herbe (CLASSE 5)
- cl dominante arbres (CLASSE 1)
• 2 classes de bâti de t.ype entrep6ts ou grands ensembles dOhabitaüon
- à dominante véçélale (CLASSE 3)
- à dominante minérale (CLASSE 2)
• 1 classe espace à vOCC1tion agricole (CLASSE 7 )
• 1 classes espace à dominanle sable ou lerre claire (Cl.ASSE 6)
-385-
Les 4 classes qui su.b.3istent regroupent, soit des phénoménes minoritaires et peu
représentatifs statistiquement soit des îlots à priori mal classés. Il s'agit des classes
. suivantes :
- 4 ; l'îlot n~ 14; cet individu est une gare routière constituée par un petit
batiment entouré d'un park.ing en bitume nettement majoritaire en terme de
surface.
- g ; l'îlot ~ 55; cet individu correspond à un grand ensemble d'habitation
dont une grande partie est conStituée par une plateforme de béton assez agée
témoignant d'une amorce de construction.
- 9 ; îlot T1'2 8Q; cet individu est un îlot de type pavillonnaire, sa seule
caractéristique est l'alignement des maisons qui le compose; par ailleurs. sa petite
taille rend plaU3ible un mauvais classement résultant d'un éventuel décalage entre
la vérité terrain et sa correspondance radiométrique.
- 10; îlots n 2 71, 76, 8ô et 91; cette classe regroupe des îlots qui ont peu de
caro.ctéristiques communes; les îlot ng 71 et 86 aurcient du être affectés en classe 7,
l'îlot n g 76 en classe 5 et l'ilot n 2 91 en classe 3. Cette différence importante quant à
leur contenu au sol ne se retrouve absolument fX13 dans leurs profils radiométriques
relativement proch9'S. Cette classe demeure remarquablement compacte quelque
soit le plan factoriel que l'on étudie.
Par ailleurs, plusieurs anomalies subsistent à l'intérieur même des classes
dont le contenu n'est pas toujours tr9s homogène.
Tout d'abord, la distinction qui est opérée par la classification entre les 2 types de
tissu pavillonnaire (ClASSES 1 ET 5) n'est pas rigo~'"'9usementrespectée. En effet. des
îlots comme les n g 44 et 67 à dominante "arbre" ne sont fX13 affectés à la classe
correspondante. De plus, certains individus typiquement pavillonnaires ne sont pas
affectés à l'une de ces 2 classes (îlots ng 76 et 59 ce dernier créant une classe à lui
seul) sans qu'une caractéristique pertinente au sol ne puisse expliquer pourquoi.
Ensuite, aucune distinction n'est faite à l'intérieur des classes EI1TREPOT ou GRAnDS
EnSEmBLES (CLASSE 2 et 3) entre :
- les grands ensembles d'habitation caractérisés par de longs
immeubles à toit à couleur dominante blanche entourés de parkings bitumés et
d'espaces verts par ~emple les individus n g 55,5678
- les entrepôts industriels ou les batiments abritant une activité plus
récents aux toits recouverts de toles en zinc ou en fibro-ciment. par exemple les
individus n g 9,79.
Cette distinction est pourtant essentielle à obtenir compte tenu de notre obJecW
démographique, ces deux types d&' tissus urbain n'ayant absolument pas la même
répartition en terme d'effectif de population. Il est donc tout à fait important de
pouvoir l~ discriminer sur notre stratification à venir,
La distinction qui est cependant faite. et qui tient compte de la nature de
l'espace intersticiel (à dominante bitume pour la CLASSE 2) ou (à dominante végétale)
pour la CLASSE 3 laieeait espérer une discrimination fonctionnelle
habitaUon/actiTité aisée. Or, il n'en est rien, cette diIférence ne permettant pas
de distinguer les entrepôts industriels des grands ensembles; il est Cependant à
noter que certains de ces grands ensembles de notre échantillon de travail ne sont
nantis que du minimum d'espaces verts. nous noterons cependant que la distinction
qui est communément faite entre les grands ensembles d'habitation et les entrepôts
industriels est fondée sur des critères essentiellement fonctionnels qua les
capteurs mêmes à forte résolution spatiale ne discriminent pas encore...
-386-
En conclusion. nous pouvons retenir que la différenciation des différents ttjpe8
d'occupation du sol que l'on obtient par analyse puis classification des donnés
radiomélriques des ilots de nolre sous-échantillon de lravail se fonde
essentiellement sur la discrimination relativement aisée du minéral et du
végétal sur l'image satellite.
Cependant. les variables radiomélrique opérent des différenciations entre des
îlots relativement proche de part leur contenu au sol (pourcentage des différents
types d'occupation du 301). Cotto distinction semble tenir compte de
l'agencement de ces diverses formes d'occupation du sol. En effet, un espace
important de verdure marque la radiométrie de l'Hot par l'ex1stence d'un piXel au
moine majoritairemenUort dans le canal 4, ce qui n'est plU8 le ~ si l'on considère
un espace vert de même importance (en pourcentage) disséminé dans l'îlot. Cette
réalité, coénstence entre piXels "purs" et piXels "mixtes", appara1t comme l'une des
principales difficulté à. l'étude numérique du milieu urbain par le biais de la
télédétection.
1.2.2) Classification par la méthode des nuées dynamiques
Il s'agit uniquement de comparer les résultats obtenus par les deux méthodes
L'aggrégation autour de centres mobiles a été effectuée sur un tableau d<ln3 lequel
figurent uniquement les variables qui participent à la formation des axes
principaux. En effet, le logiciel utilisé n'outanse que 20 variables, Le nombre de
classes optimum, qui explique le plus important pourcentage de la variance totale
(0ô.7~). est de 0:
• CLASSE 1
n' 63(grands batiments à toit zinc (gendarnerie)). 94(herbe et grands batiments)
>li
CLASSE 2
n' 14(baüment au toit très reflectant (gare routière))
CLASSE 3
Q
6 (grands baümentB à toit marron et arbres), 7(pavillonnaire et arbres),
1Q(pavillonnaire et arbres). 22(mi%t.e CV lpavillonnaire et arbres), 42(pavillonna.ire et
arbres). 5l(conslruction sous arbres). no ~ (grand ensemble et construction en
béton), 6O(lour d'habitation el arbree), 89(arbres et herbe)
CLA$E4
n' nQ 8(entrepots); 33(grand ensemble et construction en CV), :57(troltoire en bordure
de mer), 40(lycée), 56(qrand ensemble), 74(grand8 batiments)
CLASSE 5
'
n' 5O(pépinière), 70(pavillonnaire, qq grands baümentB), M(champa),
85(pavillonnaire),87(champa cultivés). 88 (champs, arbres)
CLASSE 6
n' M(pavillonnaire), 65(pavillonnaire), no 69 (pavillon alignée), 7l(serre et champa),
76(pavillonnaire), 86(champa). gl(batiment hauts. herbe et bitume)
n
CLASSE 7
n' O(qrands entrepôts sur quais), 78(qr<:md ensemble), 7Q(entrepots industriels),
82(grands baliments), 02(grands batiments), 96(grand ensemble)
CLASSE 8
n"
38(pav1ll0nnaire et grands batiments à. toiture brique), 44(pavillonnaire),
48(grands botiment à loit brique), 62(pavillonnaire multicolore), 66(pavlllonnaire, qq
-387-
grands baümentsl. 67(pavillonnaire), 73(pavillonnaire), œ(grand ensemble)
CLASSE g
n' 43(plage), 47 (stade), ~(gra.nds batiments), n(herbe et arbres). 83(granc:
ensemble d'habitation).
Cette class1fication fOlt mieux la distinction entre les grands batiments à vocatior,
industrielle et les gro.nds ensembles d'habitation. Cependant, elle NgrOupe dans le
classe 9 des sous-îlots dont le contenu apparait comme très différent. Or
remarquera qu'un certain nombre de noyaux (groupe d'ilots) demeurenl invarianl
quelque soit le type de classification effectué.
1.3) Aperçu des résultats obt.enus par la prise en compt.e des néo-canaux
nous avons mené les même traitements (AFC et CAR) en considérant commt
variables les quantiles de certains néo-canaux qui nOUB ont semble pertinents Ion
de notre précédente etude. Il s'agil de :
• la première composante pr1ncipale, qui est en fait la somme de tous lei
canaux ponderée p<)\.Ir chacun des canaux .bruts d'un coefficient équivalent (noté-t
ACPll.
• la seconde composante pr1ncipale, qui marque l'opposition entre les cana\.]]
du visible et ceux de l'infra.-rouge (notée ACP2).
• l'indice de véqétation (noté IVG)
• un 1ndice lié à la minéralisation (Tffi4-TmS)/(Tm4+TmS) (noté mIL)
• un indicateur de texture: l'écart-type 10CCll calcullfr dans une fenetre de S·~
p1xels (noté TEX).
Ces néo-canaux sont mieux connus d'un point de vue thématique: l'interprétation d.
l'analyse factor1elle ne s'en trouve que fac1litée.
Tableau 1.7 AXES
~
factoriels dee néo-canaux
~
de variance
expliquée
l
2
z:5.~
3
4
15.4'C
5
6.4'1
18.6'1
8.3'1
..
:rc de variance
cumulée
~.7"
43.3'1
58.7l'C
67.071
73.4~
Les variables sont davantage décorrélées que dans le cas des canaux bruts.
Le premier axe factoriel est marqué par l'opposition entre (ACP2l. IVG5) el
(ACP25, IVGl l, i.e les îlots à dominante végétale et ceux à dominante minérale.
Le second axe factoriel est généré essentiellement par l'indicateur de textun
et oppose TEXl (texture hsse) à TEXS (texture chahutée).
L'opposition entre les îlots très rénectants (ACP15) et les îlots à dominant~
-388-
végétale fonll'objel du troisième axe factoriel.
Le troisième cne oppose les îlots à tendance minérale (ACP2l, IVG1) à des îlots
à forte ré!1ectance. marqués par une proportion moyenne de composants végétaux et
à texture lisse (ACP Il, ACP23. TEXl)
Pour finir. le cinquième QJ:e regroupe curieusement pour les contributions
négatives les îlots très rénectanls (ACPll) à texture très hsse ou très chahutée (TEXI.
TEX5) qui sont. opposés auz ilots à dominant.e minérale et. à rénect.ance moyenne
(ACPl:5.IVGl).
Contrairement. à l'analyse fact.orielle précédente. quelques individus et.
quelques variables seulement. (l ou 2) contribuent. de façon très import.ante à
l'inertie expliquée par chacun des cti!!érents QJ:es factoriels.
Classification ascendante hiérarchique en 13 classes
Il a ét.é nécessaire de couper l'arbre hiérarchique aussi bas afin d·obt.enir des
classes à effecüf raisonnable. Comme dans le cas précédent.. les premières classes ne
comprennent. que les individus radiométriquement. singuliera et. de ce fait.. nowI
récupérons des classes à effectif très faible et une classe unique à très fort effectif.
C'est. cette dernière qu'il nous import.e de seqment.er en priorit.é.
• Classe 1 ; DOmlDAnTE GRAnD BATlmmm :6 (grands baüments à toit. mOITOn et.
arbres). 7(pavillonnaire et. arbres). 8(entrepots). O(grands entrepôts sur quais).
22(mixte CV /pavillonnaire et arbres). ;53(grand ensemble et. construction en CV).
42(pavillonnaire et. arbres). 5l(construction sous arbres). 56(grand ensemble).
6O(t.our d'habit.ation et. arbres). 67(pavillonnaire). 74(grands batiments).
79(entrepots industriels). 89(arbres et herbe). 92(grands batiments).
• Classe 2: l4(batiment. au t.oit. très reflect.ant. (gare routière)).
• Classe 3: 19(pavillonnaire et arbres).
• Classe 4: 37(lrottoire en bordure de mer).
• Classe 5; PAVILLOIUlAIRE 38(pavillonnaire et. grands baüments à t.oit.ure brique).
44(pavillonnaire). 65(pavillonnaire). 66(pavillonnaire. qq grands botiments),
70(pavillonnaire. qq grands batiment.s), nQ 60 (pavillon alignés), 76(pavillonnaire)
• Classe 6: GRAI1DS BATImmT A DOmInAnTE VEGETALE:43(plage). 47 (st.ade).
49(lycée). 03(grands batiments à toit zinc (gendarnerie)). 77(herbe et arbres).
78(grand ensemble), 83(grand ensemble d'habit.aüon). 87(champs cultivés). 94(herbe
et. grands botiments). 96(grand ensemble)
• Classe 7: 48(grands boUment à toit brique). 62(pavillonnaire multicolore).
82(grands batiments)
.
• Classe 8: 5O(pépinière). 84(champs). 85(pavillonnaire). 88 (champs. arbres)
• Classe 9: 55 (grand en8emble et. conatruction en béton).
• Classe 10: 64(pavillonnaire). 7S(grands batiments).
• Classe Il: 73(pavillonnaire).
• Classe 12: 86(champe).
• Classe 13: Q3(grand ensemble).
Les résult.ats de cette classification sont. décevants; comme nous pouvons le
constater. seules :5 grandes classes à peu-prêt identifiées émergent de cette
classification, De nombreuses classes ne compt.ent. qu'un individu dont la spécificit.é
en terme de t.ype d'occupation du sol ne semble pas justifier la création d'une classe
pour lut tout seul. De plus. d'étranges reçroupement inexpliqués sont effectués. Peu de
-389-
noyam: pertinents (~O'J,pement d'îlots proches de por leur type d'occupation dl
sol) subsistent de la pr-emière classüicauon; au contraire, des regroupements qu
paraissaient cohérents ont disparu.
Compte tenu de nos résultats. celte expérimentation (classiIication ci partiJ
de néo-canaux) ne sera pas poussée plus avant. En particulier, les résultats obtenUl
pour la classüication des îlots densément bâtis ne sera pas exposée.
nous tirerons deux enseignements de cetle expérimentation; cependanl. lel
conclusions qui en dëcoulent ne doivent être considéréea ni comme définitives. n
comme généralisables.
'
Les néo-canaU% choisis sont fortement décorrélés. Ils illustrent les oppoaitioru
conslalées lors de l'MC réalisée sur les canaux bruts. L'indicaleur de texture élail
censé répondre au problème de l'agencement des d1!férents types d'occupation du so
ci l'inlérieur des îlots. Leur choix n'a donc pas été laissé au hasard. cependant
l'ensemble des CQ.nalD: bruts demeure meilleur pour discriminer lei
tVpes d'occupation du sol que l'ensemble des différenÙl indices que DOW
avons pu élaborer. Ceci ne veut pas dire que pour une thématique très précise
lndlV1duellement un tnd1ce jUdicieusement élaboré ne solt pas de loln supérieur ~
n'imporle quel canal brut.
Si le Cail d'oblenir des résullats difCérents ci l'issue de classiIications excéculées sw
des varlables dUférentes ne do1l pas être une suprlse, n demeure que l'ampleur de le
différence des NgrOUpemenls d'îlols effectués par ces 2 classifications pos4
problème. Pour une L~~!'::'l.atiquedonnée. il esl donc peu réalisle d'espérer oblenir um
lypoloqie robuat~ et stable ci l'issue de traitements numériques basés sur lee
classiIicat10ns automatiques. A fortiori, les nomenclatures d'occupation du sol
courammenl. ul1Usées en urbanisme. même basées sur des critères physiques. nE
semblent pas ~pon~ am: classes que sont capable de discriminer lei
méthodes d'analyse numériques des images du salellile Themal1c mapper.
-390-
2. AnALYSE DES VARIABLES RADIOmETRIQUES DES SOUS-ILOTS DEnSEmEnT
BATIS
2.1l Analuse Factorielle des Correspondances des sous-îlots densément
bâtis
Le tableau de mesure que nous soumettons à l'MC se présente comme suit.:
• 43 individus en liqne : sous-îlots InsEE de l'échantillon dont la densité est
supérieure à 46 l'C d'espace bâti.
• 28 variables actives en colonne: quantiles (2 quantiles sont vides pour tous
ces lndtvldus.ll s'agit des cinquièmes quantiles des canaux 2 et 4). Chaque sous-îlot
est décrit par le pourcentage de pixels présenta dans chacun des 28 quantiles. La
somme sur une liqne est donc éQ'ale à 600 (nous étudions les 6 canaux
simultanément).
• 12 variables supplémentaires en colonne qui décrivent précisément le type
d'occupation de l'espace bâti (couleur et tenure des toitures) à l'aide de
pourcentages.
2.1.1) Généralités - Variance des axes factoriels
nous avons limité notre analyse à l'étude des 4 premiers axes pour les mêmes
raisons que celles exprimées précédemment.
Tableau 2.1 - Variance des axel5 factoriels
'l de variance
AXIS
expliquM
1
2
:5
4
" de variance
cumulée
41.0:1
40.0~
l6.3~
57.3'C
66.0X
74.3'1
8.7X
6.3'1
-391-
2.12) Premier a.xe (Pigur!! 2.1 J
Les variables actives sont notées C(i.j). i représente le canal et j indique le
numéro du quantile. Ces variables sont présentées par ordre décroissant
d'importance pour leur contribution relative à l'inertie expliquée par les différents
Q%es factoriels.
Tableau 2.2 - Premier Q%e factoriel
Contribution
négative
Valeur
•
Contribution
positive
Valeur
•
Qualité
représentation
variables
C(5.4)
C(4,3)
C(2,3)
11.2
10.8
10.5
09.4
07.1
C(~.~)
œ.7
C(7.4)
C(3,4)
.7S0
,830
.700
.667
C(2.1)
C(5.l)
C(3.1l
05.6
05.2
04.8
.603
.408
.640
.532
.463
Individus
n ll 39
ni 18
n1l 41
nA 68
19.3
.542
16.3
14.1
.743
09.5
.573
.694
Ce premier Q%e. qui contribue à 41.0~ de l'inertie totale du nuage de points est
principalement généré par les valeurs forte. et moqenne..
toua canaU%
confondus. Il oppose les fortes (quantilea 4) et moyennes valeurs de tous les canaU%
(plus particul1èrement les canaux 3. 4. 5 et 7) aU% très faibles valeurs de tous les
canaU%, Ce premier axe ordonne donc les quantiles (quelque soit le canal) des plus
fortes aux plus faibles valeurs radiométrique8.
Les sous-1lots qUi particlpent le plus à la création de ce premler axe possédent
en commun une forte proportion de toiture de couleur brique. Ces sous-îlots de taille
modeste. sont à classer dans la catégorie pavillonnaire et centre ville peu dense.
-392-
Graphique 2.1 - Axe factorieJ nOJ -
NQIiOATI
BO
BRIQUE
BRIOUE
70
60
50
40
JO
BLANC
20
J
4
5
NOIR
AIITRE
10
6
7
0
IIOU"" TI
.-
:".
MARRON
BLANC
GRIS
2
IIOIR
AUTRE
6
7
ZONE 1 68
ZONE
50
45
IIOUBATI
3i
BR lOUE
40
50
BRIOUE
:';:t.
J5
40
:"'.'
JO Nor. BATI
25
JO
zo
1
20
...
15
10
10
BLANC
./:.
11ARRON
.'
J
4
0
2
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GRIS
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AIITRE
5
6
7
ZONE 1 41
5
0
~
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OLAPIC
.." ...
...
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AIITRE
)~~ ";
2
J
4
GRIS
!lOIR
5
6
".
7
ZONE 1 U
-393-
2.1.3. Deuxième Cl%8 (Figure 2.1 et 2.:51
Tableau 2.3 - Deuxième axe factoriel
Contribution
négat.i....
Valeur
C(5.3)
C(7,3)
14.8
07.9
•
Contribution
posiü....
Valeur
•
Qualité
représentation
...ariabl_
C(7.2)
C(4.2)
C(3,3)
C(3.1)
7.8
C(5,1)
C(5.5)
07.0
.511
.316
.487
.286
06.Q
.IQ6
072
.398
06.7
06.6
.4n
IndiTidue
na cu
ni 80
nll 5Q
.533
12.8
08.0
œ.7
C(7,l)
06.3
.232
na 39
18.4
.281
.394
.605
.581
Cet axe facloriel oppose les faibles et. mogennes ...aleura (quantilos 2 et ~
principalement des canaux de l'infra-rouge aux Taleurs ezlrêmes (quanlil~ 1 e
5) principalement des canaux 5, 3 el 7.
L'élémenl pnncipal qui semble expliquer celte opposition. esl la praseno
imporlante de toit1.JJ"8 blanche dans les sous-îlots nll 61 et 80 à l'opposé de l'indtvicil
ng 39 ilollypique de centre ville à.loilure couleur brique.
-394-
Graphique 2.2 - Axe factoriel fi·2 -
BRIQUE
60
70
60
50
40
30
tlOr/BATI
20
10
0
MARRON
BLANC
GRIS
NOIR
AUTRE
3
4
5
6
7
2
GRIS
IIOIR.
AUTRE
7
ZOHE 1 39
ZOHE
60
50
-0
30
n
SO
t1m:6ATI
1
BPIOtlE
4S
40
BP.if1UE
::1l.il .
35
1l0rIBATI
BLANC
20
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10
MARRON
BLANC
GRIS
3
4
5
0
1·
2
NOIR
AUTRE
6
7
ZONE 1 S9
1
:1
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3
4
GRIS
rlOIR
AUTRE
S
6
7
ZOtiE 1 81
61
AIE 1 HORIZONTAL
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-395-
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f
55
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C65
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f
f
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1
1
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10.
54.
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1
CS3
1
Figure 2.1 - Plan factoriel] 2 -
2 3
AXE 2 HORIZONTAL
AXE 3 VERTICAL
1
-396-
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168:;
C54
1
1
1
.....
1
1
54.
C64
C43
1
C12
41.
1
29.
28. CAN
32.
C22
10.2..
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C32BRI
5..
CH
1
1
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59.
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C52
C15
15.
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C42
1 1 1 1
1 57.
140.
1
1
30.
I//or
13.
C34 'C31
C51 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
C61
C44
1 1 11 1111 111 1111 1 1 1
~
24.
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GRI
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Cll 3.• 20.
C23
53.
PLA
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1
1
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1
1
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i.,
C24
C14
f
1
C65
1
1
C35
1
Figure 2.3 - Plan factoriel
."
~
3-
-397-
2.1.4. Troisième axe (Pigures 2.2 et 2.3)
Tableau 2.4 - Troisième axe factoriel
Contribution
négative
Valeur
Z
Contribution
positive
Valeur
'1
Qualité
représentation
variables
C(1.4)
C(5,2)
.eœ
26.6
C(S.4)
C(7.4)
10.0
C(l,2)
01.6
10.7
07.7
.152
.141
.271
.252
indiTidua
n-S2
n12 39
34.8
0-68
17.2
nll 41
nll 54
06.7
06.1
06.6
.582
.220
.514
.070
.248
L'opposition entre les fortes valeurs des canaux de l'infra-rouge moyer:
(canaux 5 et 7) elles fortes valeurs du canal bleu (canal 1) fail l'objel du troisièrnl
axe factoriel.
Le sous-îlol nll 52 qui e:zplique plus d'un tiers de l'inertie du troisième 0%1
correspond à un ensemble de boUmenu à toit. blanc entourés de béton t.rè~
clair. Il s'oppose à l'not n12 58 de tqpe pavillonnaire.
Graphique 2.3 - Axe factoriel n'3 -
40
-398-
IIOI/BATI
OR lOUE
50
35
70
JO
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25
SC
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20
40
15
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GRIS
10
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5
10
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GRIS
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0
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1
5
4
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o.-.............-J_-.t__
A\JTRE
2 6 7
7
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ZONE 1 39
pm/IBM 1
50
45
BRIOUE
cO
70
JS
~O
JO
50
25
20
40
15
JO
20
10
BPIOUE
.II)
BLANC
10
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5
BLANC
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0
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4
GRIS
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5
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1
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0
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4
GRIS
110111
A11TIlE
5
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7
ZOtlE
5.
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1
6a
AXE i HORIZONTAL
-399-
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•
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Cl t\';"rïï;i 1c: ,0rb•
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4.
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61.
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CS3
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CL
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40.
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C23
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C14
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1
f
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Figure 2.2 - Plan factoriel l 3 -
CL. 8
C. v D t rV ~ ~
E" T 1titi f ùr-.L G
Ù f: ~ ~ S' i C ~ IJ l"-ê
-400-
Graphique 2.4 - Axe factoriel n04 -
n
CRIOUE
00
70
60
50
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30
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20
10
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GRIS
IIOIR
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....
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NOIR
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60
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50
30
40
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10
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2
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GRIS
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1
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46. C42~.NIL IC12
21.
20.
lJ.
t 1 1 C53 lS.NDI I.:,fll ~ 1 ! 1 1 ~ J~'3t.l~t t 1 1
26.
25.
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29. C,41 CLt
4..
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S. "ARCH3 ..
16.
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36. Cb2 l<t.
1
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CIS
61.
C64
53.
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1
Figure 2.4 - Plan factoriel 1 4 -
-402AXE 2 HORIZONTAL
2 4
ME 4 YERT! CAL
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1
1
........;
1
1
C14
41.
1
PLA
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1
1
24.
1
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1 t t 1 1 1
,:
li/51;
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1
30.
~.140.Sf.
4<.
C42 10.
C54 3 1.
11. C51 \'l.58.
NIL ~I 1 C64.. 28.
CJ4 C31 la.
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A. C22
LS. 15. 3J.l!l\rC41
~L1
4,.
CH
C522 .. Ci3 29. 5..
CAN
9:,
1 1 1 1
NEC
80.
36.
C32BRI 16.1 1..
1~. Il. 1
GUO 12.
1
95. C15
1 1 f 1 f fil fil fil 1 1 1 1 fil 1 1 1 1
C11 3"
f
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1
CH
1
1
1
1
1
1
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1
1
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1
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1
f
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1
f
C65
f
f
f
1
1
CJ5
1
Figure 2.5 - Plan factoriel 2 4 -
-403-
2.1.5. Quatrième ex", (Pigures 2.4 et Z.5)
Tableau 2.5 - Quatrième axe factoriel
Contribution
négative
Valeur
li
Contribution
positive
Valeur
X
Qualité
représentaUon
variables
C(7.5)
C(5.5)
16.6
12.8
C(3.5)
10.5
Indi'ridus
n- 39
.358
C(7.1)
ll.~
C(l,4)
09.0
n-52
nll41
n Sl 53
17.3
07.6
:n.o
.185
.211
.334
.195
.179
06.1
.274
.075
.295
Cel a:te oppose les très forles valeurs des canaU% 7, 5 et :3 aU% très faible
valeurs du canal 7 et aux fortes valeurs du canal 1.
Les individus na 39 el 52 qui participenl à la création de ce quatrième a:t'
marque l'opposition entre un îlol de lype centre ville el un îlol constitué d
batimentB de type résldentiel.
2.2 Classification des sous-îlots densément bâtis en fonction dei
varigbles rgdiométriquM (quantiles)
2.2.1. Classification Ascendanle Hiérarchique
Une classification a élé effecuée sur l'ensemble des 43 BOUB-ilots décrits par 2.
variables (quantilesl. nous avons choisi comme métrique la distance du KHI-2 aiil
de conserver la' même distance que celle utilisée lors de l'APC. Le critè~
d'aqgréqation est la moyenne ponç,érée des distances.
La partition en 10 classes donne les résultats suivants (Voir Figure 2.6 dl
l'arbre de la hiérarchie; CV signifie centre ville) :
CLASSE 1 : n· 39 (CV moyennement dense)
CLASSE 2 : ng 18 (immeuble toit. brique. parking en bitume)
CLASSE 3 : PAVILLOIUlAIR.E n ll 41 (pavillonnaire)
CLASSE 4: n Sl 52 (immeubles avec toiture blanche)
CLASSE 5: n ll 61 (immeuble loiture blanche et brique)
CLASSE 6 : nll 16 (Voir n2 17)
CLASSE 7: GRAnDS BAnmmTS OU ALIGnElD.EIlT DE mAiSons ImpORTAnT
no 10(Vieille Charité). 15(entrepots denses). 25(caserne), 26(mixte cv lentrepots
45(résidentiel), 46(mixte entrepot at batiments avec toiture olanche) , 54(CV). 59(CV:
-404-
- - - -; - - - - - - - -
1..
..
,
l'
1
15.
1
-
JI.
-
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-
JI.
1
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1
-
Il.
1
1
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-
Il.
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--~--
1
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al.
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1
-
1.
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1
51
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1
1
53.
10.
25.
16.
59.
10.
15.
45.
16.
61.
52.
li.
65.
ta.
JI.
-~
- - - - --1
----
JI.
51.
-~
1
4..
lJ.
-
-
-
•
-405-
OO(CV peu dense).
CLASSE 8 : cmlll.:E VlLLE DEnSE ET IIDIDroBLE DE RESIDEnCE
nI! 2(poste),3(CV et batiments toits blancs),4(CV). 5(CV très dense). ll(CV). l3(mixte CV
pavillonnaire),17(entrepôts très denses). 20(CV), 2l(CV). 24(immeuble et parkin<,;
bitumé) 28CCV), 29(CV), 30Cimmeuble et parking bitumé), 3HCV dense), :32(immeuble~
à toit multicolores). 35(CV). 4Q(CV très dense). 53(immeubles à toit blancs). 57(mixt~
immeuble à toit blanc, brique et véqétation). 58(CV moyennement dense), 8l(C'I
dense).
CLASSE 9 : CEnTRE VlLLE DEI18E
nSl 1(CV). 12 (CV),34(CV). 38(CV). 8O(mme CV, batiments). Q5(CV).
CLASSE 10 : 08 (pavillonnaire allongé)
Conclusions provisoires
Cette classification génère :3 grandes classes de bâti presentes dans ce sous·
échantillon:
• le pavillonnaire den8e (CLASSE 3 et 10)
• le type centre ville (CLASSE 8 ET g)
• les grands batiments ou l'alIgnement de maisons Important(CLASSE 7)
Cependant. cette classification n'a pas permis d'affecter à ces trois class82
principales certain sous-îlots qui auraient du y trouver leur place. A l'inverse, C9tt4
classification a généré un certains nombre de classes à effectif réduit qui n'offren1
aucune différence sensIble quant au contenu physique de leur élément constitutiIs
Cette classification ne semble guère robuste et pose de sérieux problèml
d'interprétation.
Cela peut provenir de la fa1ble taille des nots de notre échantillQl
comparativement cl C8U% de l'échantillon "peu densément bâti". En effet
l'inconvénient majeur de notre type d'analyse est d'affecter à chaque individu W'
même poids sans tenir compte de sa surface. Celle-ci parfoiS très fa1ble renc
indispensable un oalage parfait enlre l'image satellite et l'image générée par !IGER
Le calage n'offre qu'une précision évaluée entre 1 à un 1/2 pixel de 30 mètres. Il es:
donc fort pœsible que les îlots typés d'un point de vue rc1diométrique qui participen:
fortement à la création des axes factoriels et à la formation des classes nI
COrTeSpondent pas exactement à la description que nous leur faisons corTespondre.
2.2.2) Classification par la méthode des nuées dynamiques
Comme dans le cas dea sous-îlots peu densément bâtis, nOUB avons effectUi
cette classification en ne retenant que les 20 variables entrant de façon impértantl
dans la formation des principaux axes factoriels.
La partition en 9 clClJ!lse8 que nous présentons ci-dessous est celle possédant 1·
plus fort pourcentage de la variance totale:
CLASSE 1
n· 4{CV), 1HCV), 13(mi%te CV pavillonnaire), 20(CV), 24(immeuble et parkinq bitumé:
28(CV), 31 (CV de~e). 32(immeublea à toit multicolores). 58(CV moyennement den:!e)
CLASSE 2
n· l5(entrepots denses), 45(résident1el)
-406-
CLA5SE3
.
n' 2(poste). 5(CV très dense). 2l(CV). 2Q(CV). 3O(immeuble et park.ing bitumé).
32(immeubles à toit multicolores). 35(CV). 57(mixte immeuble à toit blanc. brique et
végétation). 8l(CV dense).
CLASSE 4
n· 12 (CV),34(CV). 3O(CV). 6O(mixte CV. baUments). Q5(CV).
CLASSES
n· n~ 52 (immeubles avec toiture blanche)
CLASSE 6
n' l(CV). 3(CV et batiments toits blancs). 4O(CV très dense ). 53(immeubles à toit
blancs).
CLASSE 7
n'
10(EHESS). n~ 16 (Voir n~ 17). l7(entrepôts très denses). 25(caserne). 26(mixte
CV/entrepots). 4O(mJ.xte entrepot et batiments avec toiture blanche). OO(CV peu
dense).
CLASSE 8
n' 54(CY). 59(CV). ng 61 (immeuble toiture blanche et brique).
CLASSEQ
n" 18 (immeuble toit brique. parklnq en bitume). 39 (CV moyennement dense).
41 (pavi11\)nnlJire). 68 (pavillonnaire allongé).
Cette classification est très proche de celle obtenue par la CAH. Les regroupements
sont tout aussi cohéN>nts. néanmoins, la méthode d'aggréqation autour des centres
mobiles ne crée pas de classes ne possédant qu'un seul individu. ce qui constitue
pour nous un a ....' Untage.
-407-
3) TYPOLOGIE DU TISSU URBAIn A PARTIR DES ImAGES DU SATZLLITE
THEmATIC mAPPEll
Le tableau ci-dessous effectue la synthèse des informations radiométriques
en fonction des dilférentes classes définies à la suite de l'AFC et de la CAH effectuées
sur l'échantillon des sous-îlots. Les düférentes classes sont celles issues de la CAH et
que nous considérons comme les mieux identifiées.
A 'chaque classe. nous avons fait correspondre le quantile majoritaire. cette
information provient d'une synthèse entre les coordonnées des centres de gr<lTit.é
des classes calculées par la CAB et les quantil.. dominants mis en
éTidence par l"APC. Cette indication est notée en gras lorsque ce caractère est
dominant (plua de 50~).
Les notations utilisées sont. les suivantes T.FA: très faible. FAI: faible. mOy:
moyenne, FOR: fort, T.ro: très fort.:
Tableau 3.1 - Caractéristiques radiométiques des types de tissu urbain
Trn4
Trn:5
TIn7
PAl
T.FAI
T.FAI
moy
2
FOR
POR
FAI
GRADD EI15EIIlBLE A OOmUlAnn mlllEllALE
FAI
mOy
FOR
FOR
FOR
:5
FOR
GRAnD EIlSEJDBLE A OOmIIlAnTE VEGETALE
T.FO
FOR
CL
mll
TrnZ
Trn:5
T.PAI
T.FAI
1
T.FAI
PAVILLOnnAIRE A OOmIIlAIlTE ARBRE
4
mOT
mOT
FAl
ESPACE A OOmII'lAIlTE BITUmE
T.J'A
T.J'A
J'AI
FAI
FAI
5
FAl
PAVILLOIUlAlIlE A oomUlAnn HEIlBE
moy
FAl
FAI
FOR
T.FO
T.FO
FOR
ESPACE A OOmlIlAIlTE TEIUZ,E CLAIRE OU SABLE
T.FO
FOR
7
T.FA
T.FA
T.FA
ESPACE A VOCAnon AGRICOLE '
FOR
moY
T.FA
8
T.FA
T.FA
FAl
cmmE VILLE ET ImmEUBLE DE RESIDmCE
T.FA
T.FA
T,FA
moy
moy
9
PAl
COnCmTRATIOn DE GRAIlDS BAnmmrs
xxx
xxx
moy
10
xxx
xxx
PAVILLOIUlAIRE DEIlSE
mOT
FOR
FOR
6
FOR
-408-
concLuSIons ET PERSPECTIVES
Cette première typologie ne doit pas être considérée comme figée et
totalement fiable. Son principal avantage réside dans l'affectation de variables
radiométriques (profil radiométrique t.ype) à. chacune des classes définies dont. il
conviendra de lester la fiabilité sur un autre échantillon. Elle ne doit être comprise
que comme un exemple de ce que peut. être une t.gpologie du tissu urbain
basée sur une ét.ude fine de la radiomélrie des canaux bruts de Thematie
IDapper. Comme nous l'avons vu, cette typologie n'est pas unique. néanmoins ce
type de classification ne parait pas praticable sur l'ensemble des îlots de notre zone
d'étude, trop de classes marqinales étant susceptibles d'être définies avant qu'une
distinction entre les classes qUi nous intéresse apparaisse. Cela proVient de la
diversité des types d'occupation du sol que recèle une cité, ainsi qu'à la multiplicité
des aqencements de ces différents types.
Cette étude a ét.é l'0CCQ3ion de test.er la COI I espondance entre radiométrie et.
type d'occupation du sol. Elle a. démontrée que cette typoloqie dégagée a. travers la.
radiométrie est fort.ement axée sur respace lnterattclel en partteul1er
lorsque celui-ci est. de nat.ure ....égét.al•.
Bien que les résultats de la classification en fonction de n~co.naU% n'aient.
pas apporté de résultats probants, 11 parait souha1t.able d'IntrodUIre un Indice
de t.ext.ure dans les varia.bles radiométrique afin de tester son pouvoir de
discrimination des différents aqencements des types d'occupation du sol.
Plus généralement, il semble que la. méthode développée sur la base des
quantiles ne permettent que d'a.pprocher la. notion de profil radiométrique f.lons en
prendre en compte toute la richesse de cette information. La. méLl1cx.!.e qui
permet.trait de clQ8ser des zones en fonction de leurs profils radiométriques reet.e
encore à mettre au point..
-409-
Annexe 20
ATLAS H1FORmATIID: DE QUITO (A.I.G.)
TERmES DE REF'EUmCE SCImTIFIQUES ET TECHnIQUES
A vrJI 1947
(l'ermtNYderél~n~de la C'O.nyention en C'OUr8dt1sjgnat~enw
Ja Olairie d@ Ouito. J'Institut Géographique OlJ1itaire. J'Institut
PanamtirJQCJn de Géographie et d'Histaire et l'oRsrom;
1. L'ATLAS IfUPORmATIsr; DE QUITO: un nOUVEL OunL AU SERVICE DE LA
GEsnon URBAInE ET DE LA PRODUCTIOn CARTOGRAPHIQUE
1. 1. La Capitale de la Républiq,ue ; problémes et questions. Les objectifs
de l'atlas 1nformatisé
L'aire métropolitaine de Quito est confrontée à des problèmes de croissance, de
fonctionnement, d'apFrovisionnement ...etc, Il est donc nécessaire, tant pour les
gestionnaires de la ville que pour les scientifiques, d'élaborer un outil spécifique qui
~rmettra de comprendre, d'analyser les structures urbaines, et de contribuer à la
gestion de la ville.
A l'intérieur du contexte micro-réqional. Quito se distingue par une for-te
concentration de population et de ressources, liée à la confirmation de la capitale
de la République comme un des deU% pôles de développement du pags, ayec
Guagaquil. Ce phénomène de concentration po.. des problèmes au niveau intilrn4
de la ville et de sa périphérie immédiate. totalement dépendante. En termes
généraux. cela se tradwt par:
- une pression CZ'"oissante sur la terre et l'agrandissement du périmètre
urbain,
- un processus accéléré de spéculation sur le sol urbain, qui provoque
l'intégration non souhaitable d'aires périphériques.
- un développemttnt horizontal excessif, et par conaéquent un coût élevé pour
l'implantation des infrastructures de services et de transports.
- une sous-occupation du sol urbain. contrastant avec la saturation du
eentre historique, qUi provoque sa détérioration.
- l'apparition et la consolidauon d'une ceinture de quartiers périphériques
dans des aires difficiles à doter en services,
- une accentuauon du processus de ségréqation sociale et spatiale, dû d la
lac1lité ,j'accès aux éqUipements et aux sernees,
- un développement intensif des programmes de logement de l'Etat et des
mutuelles, sans articulation nette avec les zones d'emploi.
- des disfoncuonnementB dans le système de voirie el des transports,
- une répartition désé-quilibrée des activités et de l'industrie
- l'accentuauon du rôle de centre politico-adminiatratif des secleurs de
la mariscal Sucre (anciennement consacrée au logement) et du Parc de la
Caroline.
-410-
_ la destruction et la transformation des éléments naturels de protection
écologique
etc.
De manière générale. l'aspect de la ville est une synthèse des problèmes signalés et
apparait comme l'expression du processus de développement global que connait le
pays.
La planification. en tant qu'insu'wnent prétendant organiser. ordonner et
maîtriser les activités, l'espace et le territoire, a déjà donné naissance à un
premier document de planification pour la ville. le Plan Directeur ·Plan Quito· de
1980. Pour la réalisation effective du Plan Quito. il est nécessaire de définir la
participation des acteurs et des institutions. devant agir conjointement avec la
municipalité. Afin que les critères du Plan soit cohérents avec la dynamique
sacio-économique. elle-même inscrite dans la structure de la ville, leur
actualisation permanente est nécessaire.
C'est pourquoi Quito et son organisme de contrôle et de gestion devraient disposer
d'une information actualisée, permettant d'appréhender de façon régulière le
fonctionnement de la ville. L'Atlas Informatisé de Quito s'inscrit dans ce contexte:
il s'agit de fournir les éléments qui aidront la municipalité à faire un diagnostic de
la ville à la fin des années quatre-vingt : de plus. eUe disposera d'un outil
méthodologique qui répondra à ses besoins pour l'actualisation périodique de ses
informations.
Dans cet. objectif. un groupe inter-institutionnel s'est formé. composé de l'Institut
Géographiqu6 militaire, de l'Instilut Panaméricain de Géographie et d'Histoire. de
la municipalité de Quito et de l'ORSI'Om. chacun mettant ses compétences et ses
moyens au service du bon déroulement des travaux du programme Atlas.
1. 2. L'AUas Informatisé: caract.éristiques t.echniques et. scient.ifiques
Pour répondre aux objectifs identüiés dans le chapitre 1. 1. • l'Atlas doit présenter
les caractéristiques suivantes :
- être centré thématiquement sur les problèmes prioritaires de la capitale
et permettre d'organiser les informations déjà disponibles sur la ville
ainsi que les résultats obten~s :
- utiliser des techniques rapides et peu coûteuses de collecte et traitemen~de
données. qui autorisent une actualisation facile.
Seul un système de collecte de données basé sur la technique des sondages peul
répondre aU%: col"lditions de rapidité nécessaires à une ville en évolution
permanente: de plus. pour permettre un traitement rapide des données localisées,
les informaUons ainsi recueillies ou existantes seront intégrées dans une base de
donnéee gérée par le eystème d'information géogrophique TIGRE, développô par
l'ORSI'Om. Ce système TIGRE permet de traiter et de croiser des données localisées,
ainsi que de restituer les résultats sous formes de lisünqs et de cartes.
-411-
1. 3. Une double dimension: aspect.s t.hématiques et. mét.hodologiques
L'Atlas comprendra des travaux de deux types:
1) Générer des connaissances sur les problèmes prioritaires que
rencontre la ville : produire des données locaUsées" les traiter" les
reBtit.ut.er cart.ographiqueznent. et. les analgller.
Les principales questions auxquelles l'Allas devra répondre sont les suivantes:
A) Identifier les aptitudes des différentes zonee de la ville par la connaissance des
caractéristiques foncières, du prix de la terre, des infrastructures, des stratégies
des habitants, du milieu physique. Cette identification prendra en compte les
contraintes liées aux risques naturels, les aptitudes à la construction, la facil1té
d'implantation de services. ainsi que la conservation des zones de protection
écologique.
On appréhendra ainsi la formation du tissu urbain actuel. et on disposera
d'éléments solides pour asseoir la prms10n et la planification de l'expans1on
future de Cuito.
B) Analyser les comportements de la population par rapport à la ville pour
comprendre le fonctionnement et les disfonctionnements de Quito.
Ceci signifie de comprendre les relations qui existent. entre : équipements et
habitants. logl9ments et habitants, emplois et habitants, la ville, la région et le
reste du pays.
On étudiera également les migrations alternantes à l'intérieur de l'agglomération
(déplacements entre zones de logements et zones de travail et de loisirs). et les
migrations de résidence (analyse des systèmes résidentiels).
On identifiera au tr-avers de la localisation des équipements et des services, le
fonctionnement de la ville, les frictions existant entre les sous-systèmes urbains
(mobilitê-cent.ralitê) : zones industrielles, zonee de logement, tro.nsports...etc.
C) Définir les relations entre les sous-systèmes des activités de production, de
commerce et de service et la ville prise dans son ensemble.
2) Développer un sgst.ëme de collecte et traitement de l"informaUon
localisée.
Il est important de développer un nouveau système de collecte des données rapide,
économique et fiable. basé sur la télédétection et les techniqueo de sondage. L'idée
centrale est d'utiliser l'information exhaustive sur l'occupation du sol, enreg1strée
de manière continue par les satellites à haute résolution (SPOT et.
LAnDSAT-Thematic ffiapper). pour recueillir rapidement, par sondage. des données
relatives à différents thèmes comme la démographie, la végétation, et de manière
générale l'occupation du sol.
La réalisation de cet objectif mêthodologique implique de~ tro.vaux parallèles d0.n8
trois directions principales : l'interprétation des images satellites de haute
résolution en milieu urbain, les sondages spatiaux. l'intégration des données de
-412-
téllédétection dans une base de données localisées.
développements méthodologiques et les traitements des informations relatives
alU: questions évoquées plus haut constitueront. comme il l'a déjà été signalé, un
important instrument pour la gestion et la planification de la ville.
Ces
2. IDETHODES SPECIFIQUES DE PRODUCnOn. TRAITEIDEnT ET AIlALYSE DES
nOl1IlEES
2. 1. Images sateUites et production de données localisées
Les images fournies par les satellites de haute résolution (SPOT et.
LAnDSAT-Thematic mapper) apportent, de manière continue. des informations sur
le milieu physique et la morphologie urbaine: de plus. elles permettent de définir
des aires de sondage, utilisées pour la collecte des données nécessaires pour les
besoins thématiques de l'Atlas.
2. 2. Traitement de données localisées par le atlstème dOinformaüon
géographique TIGRE
Le s1Jstème de gestion de données localisées TIGRE a été développé par l'ORSTOm.
Après une phase d'adaptation du système à la spécUicité des qu~stions urbaines,l'
mtéqration et le traitement des données de l'Atlas donneront lieu à des
croisements d'informations (chacune intégrée avec son propre mode
d'implantation géographique) et à la production de nouvelles données.
En fonction des demandes des utilisateurs de la base de données . il sera réalisé
informatiquement. des cartes et des informations complémentaires sous Corme de
listings.
2. 3. Donpées troUées QYec Ces outils
Les traitements porteront sur l'information suivante, connue de manière
exhaustive ou sur échantillon :
- Aire et limites de l'étude: localisation. site
- Géographie physique : altimétrie. pentes, géomorphologie. géologie.
géotechnique, climatologie. hydrologie. ambiance
- Occupation de l'espace : histoire. croissance de la ville, typOlogie et
dynamique de l'habitat, modes de composition urba1ne
- Syatèmes Conciers
- Population : densité et structures de population. résidence/emploi.
attractivité des quortiers. migrations
-413-
- Activités de production. commerce et: services, qu'elles appartiennent au
secteur informel ou au secteur moderne de l'économie
- Equipements et infrastructures: santé, écoles. voirie, trafic. accessibilité
aux transports. autres réseaux comme eau, électricité, téléphone ...etc
- Fonctionnement et organisation de la ville : centres. sous-centres,
périphérie
- Recension des projets, réalisation8 et schémœ d'organisation, qu'ils
soient réalisés ou non.
2. 4. Changements d°échel1e
urbain
approche macro et micro du phénomène
Seule la multlplïcation des é<~helles, du 11500 pour l'étude d'une manzana au
11100.000 pour l'analyse de l'agglomération dans sa région, permet d'appréhender
les différentes composantes des phénomènes. C'est pourquoi, dans l'Atlas, on
privilégiera une dynamique d'observation et d'analyse à plusieurs niveaux définis
en termes spo.tiauz et sociaux.
Le municipio et l'ImC. entre autres, ont défini différents découpages pour la ville.
tant au niveau externe qu'interne (zonification, sectorisation...elcL ceux-ci
répondant à leurs besOIns respectifs. Comme peuvent le rnontrer les photographies
aériennes et les images satellites. les limites effectives de la ville évoluent avec le
développement de Quito.
Prenant en compte ces différentes délimitations, administratives et effectives
(c'est à dire définies par la morphologie), l'Allas peut contribuer à la définition de
concepts opérationnels.
2.5. LOétude des modes de composition urbaine: une nouTelle approche
de l'évolution de la ville par l"histoire économique du pags
Les grands moments de l'économie nationale ont généré cti!férentes dynamiques
qui marquent toujours l'agglomération de Quito: il s'agira de déterminer quelles
sont les relations eXIstant entre le développement national et la production de
l'espace urbain quiténien.
Pour chaque thème tra1té dans l'Atlas, on analysera la sitUation présente aVec une
dimension historique. Cette explication du présent par l'histoire permettra de
mieux comprendre comment se développe la Capitale de la République.
-414-
3. DEROULEmEnT DES OPERATIOns
3. 1. Obiectifs et déroulement des opérations
Les objectifs et le contenu de chaque opération de l'Atlas répondent:
- aux préoccupations thématiques définies au paragraphe 1. 3. : les travaux
se référent tant aux aspects physiques et démographiques qu'aux activités
et aux équipements :
aux nécessités des développements méthodologiques
méthodes
d'interprétation des images satellite en milieu urbain. et méthodes de
sondages spatiaux.
Apréa la colle<;\.a dal:S donntrttl:S dw~ Itt <';uw'tt dtt (;huqutt Ulttmtt. l'inlol'lnuUon l::lttl'U
intégrée et traitée dans la base de données localisées gérée par le système TIGRE,
3.2. Calendrier
Le respect du cal..m drlar dépend des dates de réception des données. du matériel
informatique. de la mise, en service des loco.ux. et de l'entrée en fonction du
personnel engagé par los Institutions participant au programme Atlas, (Voir
chronogromme page suivante).
4.
LOATLAS.
un
mOYEn
POUR
REDFORCER
LA
COOPERAuon
FRAnCO-EGUATORIE1UlE
4. 1. Un comit.é franco-équa!orien pour évaluer le contenu scientifique
du programme AUga
Ce Comité. qui sera chargé d'assurer le suivi des travaux. devra évaluer
périodiquement l'avancement du projet. en accord avec les termes de référence
scientifiques et techniques,
Le Comité sera composé de sept membres équatoriens et sept membres français.
Les membres. tant français qu'équatoriens. se réuniront deux fois par an pour
analyser l'avancement des travaux sur la base des comptes rendus trimestriels
fournis par les coordinateurs scientifiques.
-415-
Accord pl"ovisoir9 d9
travail IGrll-IPGHrll T.!nic:ipio-ORSTOm
(ler A....ril 1985)
OPERATIons
1985
3
<1
1986
1987
1 2 3 4 1 2
ProjlO't spécifique AUas: d9
Quito IGm-IPGH-municipioC>RSTOm (1987)
1987
3
4
l=lecerJ.;;ü,n et e ....aluation
des: données ex1stan 'te-s
(identificalion des
sources: d 'infonnation)
D60V\?l':>pp~n
.. ~nt ~t
implantation des
méthodes de collecte
•• 1
•• •
·
~
de' données
Dé'l'eloppexnent et
ünplantation d9
J.1,"léthodes de traitement
inforn"laUsé de données
1988
1 2 3
•• • •
~
•
~
Tra Y'Q ux de terrain ;
collecte de données
l - i-
...
• • ~.
...
• 1-
1-
•
1989
4
l
2 3
1990
4
l
~
JI,.
• •
.;JI.-
•
Préparation et digi tali
s:ation des plans de
base a TJ: 112000
.1
Saisie de l'information
thé:tna tiR:U8
•
.;.
-;JI • • •
..
• II-
,
Traihnnents,
restit utions
et anal'g6e
Restitutions
. ...
~
1
1
••• • •
•• • ••
_.1 •
final~
Rédaction
Remise des documents
originaux pour la
publication
•••
•
..-r
•
•
.
-•
. .,~
-416-
4. 2. Les échanges Atlas 1 Institutions et Centres de recherche
équatoriens et français
La réalisation de l'Atlas donnera lieu à des échanges et collaborations entre les
institutions faisant partie du projet, les centres de recherche. les centres
d'enselgnement supérleur. et les lnsUtutions qut trava1llent sur la question
urbaine.
4. 3. Apport. du programme Atlas en t.ermes d'échanges. de transferts
de t.echnologie et. de formation
En fonction des contralntes du calendrler de l'Atlas, les chercheurs pourront d'une
part animer des
~tages
de durée limitée portant sur
de~ que~tions technologiques
et/ou de recherche urbaine, d'autre part accueillir des étudiants ou professionnela
des institutions désirant partiCiper à des recherches au sein de l'équipe Atlas.
-417-
Annexe 21
PLAn n'EXPERIEnCE SUR QUITO
F.1J(/REAlI.lJéœm.bre
jg{J(J
A QUito, il s'agit d'apphquer les méthodes développées sur le "cas d'école" que
constitue marseille. où nous disposions. à des dates très voisines, de l'information
démographique. morphologique et satellitaire : nous procédons SUl" la capitale de
l'Equatew- à la première apphcation en vraie grandeur du système de production de
données démographiques mlS au point sur marseille.
Cette application s'inscrit dans le projet Atlas Informatisé de Quito, auquel
participent la municipalité de Quito, l'I.G.m. (Institut Géographique militaire).
l'I.P.G.H. (Inatitut Panaméricain de Géographie et d'Histoire) et l'oRsrom ; l'annexe 20
rappelle les termes de réfer-ence de ce projet.
Les principales étapes du travail. décrites dans la figure l, correspondent à celles qui
auraient heu. dana une pha~e opérationnelle. pour toute application de la méthode:
- .Enquête sur Jo marphaJoqie urhaine. où sont collectées des informations
précises sur l'occupation du sol dans un échantillon d'îlots de Quito, afin
d'initialiser l'Jnte.rpretation desjmagessateJJite
- AJJa}qs~ des ~lat.'ons bâti/popuJation. sur un sous-échantillon des îlota
enquêtés du poin t. de VUe morphologique (1)
- Strat.ifjcation sur image satellite et tiraqe de 1'échantilJon d'enquête
- Enquête démographique: mesure des effectifs de population et analyse des
systèmes de réoSldence
- Erplaitollon dg l'9nquête. production des données démographiques par
estimation
Jusqu'à la production de données démographiques de l'enquête finale. nous
n'utilisons que les documents de base susceptibles d'eXister dans toute ville des pays
en développement; image satellite. et plans de Ville non actualisés. Les autres types
d'information existant à Quito mais généralement pas dans d'autres villes ne seront
consultés qu'à la fin de l'expérimentation. afin d'examiner la pertinence de nos
résultats.
Ce contrôle ne pourra d'a.ll1eurs pas être très préc1s. étant donné le décalage de temps
entre la dernière couverture aérienne (1984) et le dernier recenaement (1982). et nos
propres observations (1986-1987). néanmoins, nous pourrons ainsi contrôler. certes
de façon assez grossière :
- l'interprétation des images satel11te. en utilisant comme référence les
photographies aérIennes.
- les estimations d'effectifs démographiques. par rapport à des projections
sous forme de "fourchettes· des chiUres du recensement de 1982
(1) En cas de renouvellement d'une collecte de données démographiques sur,un même
lieu, cette étape peut ne pas être inchspensable.
[nGu'::l" morphologio Urbaine
!:.'~onl1l1onc;îlo·.3, pœ-l~~e sr;sl';mou~u~
"ur cort"s Inrc I/IO.COC (taux ",,, "ond':l.9"·:; li)
CQU xto d'inr.:>r:ao\l..:>ns sur roo:upot.l0n du 801
de cha·:;un d .. ~ îlots de rôchan~llon (d.."cr.pUon
de crocq.... M'.lment .t a"" portions d'lIou non
bâll':rS)
t:xploilalion do.. donnée......,...phologiquo..
Pich.er doÔcrlvant les b<il1m..nlll- TvpoIO\l'. do b<iUmenlll
llch1er déa'lvQnlles lIota - - - TvpoIO\l'. d •• 1I0lll
1
1
Il
!
1
1
Comp<U'<l.l.oD d. l'inlarmaUoD apportée
par SPCT et Tm
~c.hJo~..1on doa aV"'.lnlQ1~.lnOOnYéruont.eel
Inlerprélatlon dos imag••
sal.llit. SPOT et Tm
en ul1h..anll... d"nn":o de l'enquêle
sur la morpholO\llll urbaIn. comme
r6lérenco3 <le l ..rraln
.
Collecle d'lnJ'or[J>aUon.. dén>oqraphiques sur un
sou.-échantllion I1·Uot.a l1éJ4 .nqu6l6s l1'I>D point
cle "f'U. IDorphologiqu.
Ce aoue-khonl1l1on est compoaè de. dl!l.....nllll0JPe8
d'îlols idenu"..s prec"demm..nl
d,...rè .a C'O!n p: _men ter. lé d. c. . deux l'lP"
1
d'lma;.J13 Bote1l1l.
I
l
L-.
T... t do la el"r';""cople perIDla.. par SPOT
i.·'alu.,u~n d. la p.-.)clslon, el de nnl"H de ceUe
:n:CC":n~tlon sur l"h~vaUon <lu bOU
i-
Lfi' rarlgbltNJ Bi!-~.F-lJ..~"lu"" d .....ant nrrir
d"
ka.... à ID
't.ra'ifjcqli~a
Zonago de l'agglomération en zonos
d. CCU"act6rl.Uques morphol<l9lqU••
hom<l9 6D _
L. trœt' d'unit. ,taysU'lUtI' et ..ngult«
1
1 Tirag. de
~1
l'éohantillon cl'onqu4l.
1
+
ComparalsoD dos r6aullaU a.YOC le• •ou.-.:es de
donn.......... 10 IDorphologl. urbG.ln. e:d.. lonl••
(notammenl pl'lologrcptu... o"lenne., el plaT" au
1/1000 de \'oçglom.n-aUon)
z:nqu6t .. d6mC'vraphlqu.
ObJecW. : - me..ure d ... et!ectl!s ci. population
- analllse des .",.t6me.. de ....Idence
1) Collect.. des donné..s
!:rplo.tQtlon.rJormatlque de. 1enquête
3) r.<'<Ïuctlon d"s conné..s par- est'ffial;on
Z)
-
1
!
CO~parOi"G" do. résultat..
OYe<: 1•••ourc••
d .. donn';us d .....ogrophiqu•• ez'3lanl••
+
...
Anaillso d •• reloUons bdU 1 popuJoUon
eur le 3ous-échanl.llon dîlolll enqu~l;" nJr' I_
plane morphologjque .t dèrnoqrapruqu.
D6UniUon d •• unité...loliuUquoa 4 enqu';ter
r.su menés 8U1'" 1.1I0w!-échan111~on d"nou oanq-.Jëtes
eur 1... plan morphole>q1qu... Clt démo<;T"'<JpNqu_
~
......
<Xl
1
-419-
Dans la conception générale de l'organisation du programme de recherche. nous
avons choisi de réal1ser sur le site de marseille les développements méthodologlques.
néanmoins. quelques fXlints .de méthode non abordés à marseille font l'objet de
travaux spécifiques à Quito:
- la dtinnition des unittis spatiales à enquêter: à marsel1le. du fait que nous
utilisons des données du recensement pour calculer la variance des estlmations.
nous sommes dans l'obligation de travailler sur les districts de recensement définis
par l'InsEE. c'est à dire un découpage spatial résultant de critères administratifs.
démographiques et phT,JSlques. La prise en considération de ces différents paramètres
aboutit à un découpage spatial en unités de taille très variable, et ne correspondant
pas systématiquement à l'îlot urbain au sens physique du terme. c'est à dire le pâté
demaison8.
A Quito. ~'étant pas soumis à un découpage spqtial imposé, nous pouvonstestQf
[email protected] tgpes d'lU2Jt@ statistique et rechercher ainsi celles qui, tout en restant
praticables. offrent le moins de risques d'erreur pour la collecte des données et la
meilleure précision des estimations démographiques. Ce test sera mené sur le
sous-échantillon d'Uots où _ l'on dispose de l'information démographique et.
morphologique.
- La stSréascopit1' sur imag9 satellite en milieu urbain: le satellite SPOT. du tait.
des variations possibles de l'angle de visée, permet. la vision stéréoscopique. nous
testerons sur Quito l'intérêt de cette nouvelle information en télédétection spatiale.
son degré de précision pour l'appréhension des hauteurs de bâti.
- Comparaison ae l'infarmation apparttie par spor et par rm :disposant de ces
deux types d'image à des dates très voisines, respectivement août et septembre 1006.
nous pouvons évaluer leff avantages et inconvénients de chacune de ces sources
d'information et leur dQgré da complémentarité.
-42 0-
-421Annexe 22
EnQUETE mORPHOLOGIE OUITO (Octobre-Décem.bre lQ86) :
COLLECTE ET EXPLOITATIon DES DOIlIlEES
Françoise .Dl/REA l/ et Alain mICHE!., JujJlet 19B7
La plupart des informations concernant cette enquête (méthodes de collecte et
d'exploitation des données) sont fournies par le manuel d'instructions aux
enquèteurs et le manuel de codification, reproduits à la !in de cette annexe; nous
nous limiterons donc içi à quelques brefs compléments d'information.
1. OBJECnFS DE L'maUETE
La collecte de données
BW'
la morphologie urbaine répond à deux objectifs.
L'objecti! principal de cette première enquête réalisée cl Quito est de recuejJJir untl
information pr6cJse sur l'occupation du sol dans un certain nombre d1lols de Ouit~
afin d'initiaJissr l'interprétation d9S i.magsg satellite devant servir de base de
sondage à l'enquète démographique d'Octobre 1987 (voir le plan d'expérimentation à
Quito en annexe 21 J.
L'image SPOT la plus récente qui soit à notre disposition, a été enregistrée le 26
novembre 1088 et l'unage Thematie rnapper que noua avons acquise est du 15
septembre 1986 : cette concomitance (1) de l'enquête terrain et des enregistrements
par les satell1tes nous place dans de bonnes conditions pour l'exploitation des
documents satellitaires.
Un second type d'exploitation rend nécessaire cette enquête morphologie: les
données morphologiques constituent une des deux informations nécessaires pour
pouvoir préciser la strattiqie de sonda~ à mettre en oetJYrtI pour l'enquête
démog:raphiqus finals à Quito. En effet, ces données morphologiques, exploitées
conjointement avec IN données démOCJl'Clphiques recueillies au cours d'une seconde
(l) Il faut toutefois signaler que cette concomitance entre enregistrement SPOT et
relevés-terrain résulte plus de la chance que d'une programmation très maitrilrée :
ce n'est que deux mois après la fin de l'enquête que nous avons été avertis par SPOT
ImAGE de l'existence de ces images. Cette première expérience montre les difficultés
à mettre en oeuvre ll."l plan de collecte des données incluant l'enregistrement d'une
image Spot; il est vrai que nous sommes à l'étranger, sur une zone que les
conditions météorologiques rendent difficile à observer, mais ce seront jUstement les
conditions d'application de la méthode de collecte démographique que nous
cherchons à développer .
-422enquête (enquête "habitat-population", décrite dans l'annexe 24). permettront de
répondre aux questions suiva~tes :
- quels sont les descripteurs de la morphologie urbaine les plus pertinents
pour l'observation démographique à Quito?
- quelles sont l'unité spatiale de collecte et la stratégie de sondage
pertinentes pour une enquête démographique à Quito?
2. SELECTIOn DE L'ECHAnTILLOn
Pour la sélection de l'échantillon de l'enquête _morphologie comme pour toute
l'e::l:périmentation menée à Quito, nous n'utilisons que les documents de base
susceptibles d'exister dans toute ville d'un pays en développement. C'est donc sur un
plan de Quito non actualisé que nous avons réalisé la sélection de l'échantillon: les
plans au 1/10.000 établis par l'InEC en 1982 pour le recensement général de la
population.
La technique d'échantillonnage a été des plus simples; nous avons opté pour un
tiraqf!1 systématique sur grille plaquée sur les plans fIlE Ayant fixé le taux de
sondage à 5 ~ (résultat issu des travawt en sondages spatiawt réalisés par O.
BARBARY sur ffiarsdille). connaissant approximativement le nombre total d'îlots de
Quito et la surfcc.e totale occupée par la ville. nous en avons déduit la taille moyenne
d'un îlot (au sens "paté de maisons") à Quito et la taille de la maille de la grille : ~
mètres de c.ôté.
nous avons donc tracé sur calque un carroyage de 7.5 cm de côté que nous avons
superposé aU(plans mEC au 1110.000. Pour chaque intersection de la grille. on incluait
dans l'échantillon l'îlot qUi contenait cette intersection.
Dans le cas où une intersection de la grille tombait sur une rue, une règle
s1,Jstématique était appliquée pour déterminer un îlot voisin à inclure dans
l'échantillon; si nous n'avions pas procédé ains1, le taux de sondage aura!t été
inférieur à. 5 '1.
Par ce mode de tirage. la probabilité pour un îlot d'appartenir à l'échantillon est
proportionnelle à sa surface ; de ce fait. certains très grands îlots ont été tirés
plusieurs [ois (ils contenaient plusieurs intersections de la grille). nous avons
pratiqué un tirage "sans remise". en .reportant les intersections appartenant à. un
même îlot sur des man2anas voisines.
nous avons ainsi constitué un échantillon de 105 îlots. par tirage systématique ~ur
carte.
Les cartes de l'lnEC datant de 1082. elles ne couvrent pas les extensions de la ville de
1982 à 1Q86 : il a donc fallu compléter notre échantillon tiré S1,Jstématiquement sur
document cartographique par quelques l10ts de la périphérie dont le type
morphologique n'était pas représenté dans l'échantillon initial. Cet ajout de 4 îlots
s'est fait en fin d'enquête. une fois bien connues par l'équipe les caractéristiques
-·423-
morphologiques de l'échantillon enquêté et celles des extensions récentes de Quito.
Au total, notre échantillon compte donc lW îlots.
3. ELABORATIOn DES DOCUmEnTS D'EnaUETE
Comme l'indique le manuel d'instructions aux enquêteurs, chaque îlot de
l'échantillon est décrit par trois types de documents :
- Carte: sur le fond de plan IDEC agrandi au 11500 (l). sur lequel ne fiqure au
départ de l'enquête que les limites de chaque îlot à enquêter, les enquêteurs
établissent la co.rtoqraphie de l'occupation du sol de l'îlot. Tous les bâtiments
ainsi que tous les élémel1.ts non bâtis doivent figurer sur ces plans.
- Piche de descri pUon des bdUmenls : chacun des éd1!ices dessinés
sur la carte est décrit sur cette fiche. Il est repéré par un numéro de 1 à n.
- Photographies: pour chaque îlot, les chercheurs de l'Orstom font des
photographies depuis un point surplombant 1'1lot (étage élevé d'Un immeuble
ou relief). et au sol. en bordure et/ou à l'intérieur de l'îlot. Ces photographies
sont destinées à préciser et contrôler l'information recueillie par les
enquêteurs,
La connaissance du bâti et du non bâti acquise lors de diverses sorties sur le terrain
effectuées à Quito nous a permis de modifier en l'adaptant la fiche d'enquête conçue
et expérimentée à ffiarseille ; les conseils de collèques de l'équipe AUas connaissant
bien la v1l1e nous ont aidé à préciser les termes à employer pour caractériser les
differents matériaux de construction utilisés à Quito et à adapter les fiches en
fonction des possibilités et des conditions d'enquête propres à ce site. Une relecture
de ces fiches a ensuite été faite par un architecte équatorien.
nous avons testé avec les enquêteurs équatoriens recrutés pour l'enquête le caractère
opérationnel de ces fiches à l'occasion d'une première sortie commune sur le terrain.
La méthode de collecle a été décrite avec précision dans le manuel d'instructions
aux enquêteurs, afin qu'ils puissent s'y référer en cas d'ambiquïté.
(1) Etant donné le rapport d'agrandissement nécessaire pour passer de l'échelle
disponible pour les cartes mEC (113500) à l'échelle du 11500, et l'existence de
surcharges rendant ces cartes impropres à leur usage direct pour cette enquête, nous
avons du établir ces fonds de plan manuellement : il s'est agi de tracer au
pantographe les limites de tous les llots de l'échantillon au l~. Ce trava1l a
nécessité environ 50 heures de travail.
-4244. COLLECTE DES DOIUlEES
La procédure de collecte des données étant décrite précisément dans les points 3 et 4
du manuel d'instructions aux enquêteurs, nous ne donnerons içi que quelques
précisions sur les temps et conditions de collecle.
Temps de collecte
La collecte des données (remplissaqe des questionnaires et établissement des
schémas sur les plans au 11500) a été réalisée par deux enquêteurs entre le 1er
Oc+.obre et le 9 Décembre 1986 ; la moyenne d'un îlot par demi-journée, estimée au
début de l'enquête d'après notre expérience marseillaise. s'est donc vérifiée.
Quant aux photographies prises depuis des immeubles ou des points hauts de la ville,
elles ont nécessité environ 20 matinées de travail à deux personnes; 10112 îlots par
demi-journée semble le maximum qui puisse être fait, compte t.enu des temps de
déplacement et de discussion pour avoir accès aU% sommets des immeubles.
Conditions de collecte
Les enquêteurs n'ont pas eu de difficulté à collecter l'information: ce type d'enquête
ne réclame que peu de participation de la population, puisqu'elle ne nécessite que
l'autorisation d'accéder aux terrasses des maisons ou immeubles. Pour tous les îlots.
cette autorisation a pu être obtenue sans problème majeur, quelque soit le type de
quartier de Quito.
5. CODIFICATIOn. SAISIE. conTROLES DE COHERmCE ET RECODAGE
Codification
La codification a été réaUsée par P. DUREAU selon les principes décrits dans le manuel
de codification reproduit en fin d'anne%e. Elle a été établie à partir de toutes les
données collectées au cours de l'enquête : questionnaires. plans au 11500,
photographies. Ces photographies se sont révélées fondamentales pour préciser
l'information collectée par les enquêteurs: ce sont des documents qu'il faut s'efforcer
de recueillir lors de toute collecte de données-terrain en milieu urbain. Outre leur
rôle de contrâle du travail des enquêteurs. ils apportent l'information qualit.ative
complémentaire des données quantitatives des questionnaires simplüiés que nous
utilisons.
Le principe général de la fiche de codification est le suivant: constituer deU% fichiers.
l'un décrivant les bcitiments, l'autre les 'manzanas' (c'est à dire pâtés de maiso!lS).
Le fichier des bâtiments ne décrit pas les bâtiments un par un, mais par groupes de
bâhments d'une manzana qui présentent des caractéristiques semblables ou très
voisines; ce sont ces groupes que nous appelons ·genres-.
Cette procédure répond à plusieurs besoins :
- pouvoir classer d'une part les bâtiments. d'autre part les manzanas : les
manzanas de Quito ne sont pas toutes homogènes. 11 nous importe de voir
-425l'influence res~tive des caractéristiques du ootiment, de la manzana, et de
la localisation dans la ville sur les caractéristiques socio-démographiques
des résidents.
- le fichier d€'S bâtiments pris individuellement aurait été trop volumineux
pour être tralté sur l'IBm AT du programme; d'où la nécessité d'effectuer un
premier regroupement au sein de chaque manzana lors de la codiIication. En
procédant de la sorte, nous obtenons 2134 genres de bâtiments, ce qui est
déjà .très lourd pour des classifications sur IBm AT.
Saisie
Les liches de codification ont été saisies sous DBASEIII, sur l'IBm AT, en une dizaine
d'heures à deux personnes.
A l'issue de cette phase de saisie, nous disposons de deux fichiers :
amAnzAnA : fichier descriptif des 190 manzanas
enquêtées (recto de la fiche de
codiIication)
champs 1-3: identification manzana
champ 4 : identification enquêteur
champs 5-7 : mesure de surface
champs 8-10 : typologies (sources exoqènes. estimations enquêteur et
codificateur)
champs Il - 42 : description de l'espace bâti
GBATImEn ; fichier descriptif des 2134 genres de bâtiments (verso de la fiche de
codification)
champ 1 : identification manzana
champ 2 : identification du genre dans lu man2ana
champ 3 : nombre de bâtiments du genre dans la manzana
champ 4 à 13: caractérisation du genre
Contrôles de cohérence; redressement des mesures de bâtiments
L'analyse des tableaux de fréquence et histogrammes nous ont permis de corriger
quelques erreurs de codiiication ou de saisie. Le point principal sur lequel ont portéles corrections a été la surface des bâtiments ; ce point étant crucial pour
l'exploitaion que nous faisons de cette enquête. nous exposons donc brièvement
Ci-après la technique de redressement adoptée.
Redressement des mesures de bâtiments
Il avait été demandé aux deux enquêteurs de mesurer les dimensions au sol ,des
ooUments en comptant leurs pas. après avoir étalonné ceux-ci en effectuant leurs
premières mesures avec un décamètre.
La comparaison des histogrammes des surfaces des bâtiments de chacun des
enquêteurs, sur un échantillon de bdtiments censés avoir sensiblement les mêmes
dimensions, nous a montré que l'un des deux enquêteurs avait sous-estimé les
surfaces d'environ 20 'C par rapport à l'autre enquêteur (ce dernier ayant une bonne
appréciation des mesures).
-426nous avons donc corrigé le fichier des bâtiments en augmentant de 20 X toutes
les surfaces mesurées par.l"enquêleur n- 1.
Les surfaces des bâtiments ont ensuite été réparties
bornes de classe ci -dessous :
en 10 modalités. selon les
SEUIllAGE DES SURFACES DE BATlmmTS
Classe 1
Classe 2
Classe :3
Classe 4
Classe 5
1 -14m2
15- 29m2
30- 49m2
50-79m2
80 - 124 m2
.
Classe 6
Classe 7
Classe 8
Classe 9
ClCl8se 10
125 - 184 m2
185- 224 m2
225 - 499 m2
500- 999m2.
1000 - 14999 m2
Recodages
Au vu des histoqrammes. deUx autres variables ont été seuillées:
SEUILLAGE DU nOmBRE D'ETAGES (Rdc inclus)
Classe 1
Classe 2
Classe :3
Classe 4
1 étage
2 étageS'
36tages
4 étages
Classe 5
Classe 6
Classe 7
5 étages
6à 9étaqes
10 à 15 étages
SEUILLAGE DU nOmBRE DE PAns DU TOIT
Classe 0
Classe 1
Classe 2
opan
1 pan
2pcms
Classe :3
Classe 4
Classe 5
:3 pans
4 pans
5 pans et plus
..
-427-
Document. ne}
Annexe 22
QUITO - Engyêt.e morQhologie urbaine
Oclobre 1 Décembre 1086
Il1.STIlUCTlOns AUX EIlQUETEURS
Orstom - IPGH
-428-
sommAIRE
Page
1. OBJECTIFS SCIEnTIFIOUES
3
1. 1. Le programme de recherche
3
1.2. L'enquête morphologie urbaine
4
2. TECHfUOUE D'EnQUETE
5
3. ORGAnISATIOn DU TRAVAIL
6
4. COLLECTE DE L'InfORmATIOn
7
4. 1. Principas de base
'J
4.2. Description des bâüments
8
4. 3. Description des éléments non bdtis
13
5 . EXEmPLE D'ILOr A rnOUETER
16
noTES PERSOnnELLES
19
-429-
1. OBJECTlI'5 SClmnPlOm:5
i
.
1. 1. 1.0 programmo de recherche
L'objectif du programme de recherche est de mettre au point un système
d'observation permanent d~ populations urbaines. en intégrant l\nforrnation
satellitaire sur' la morphologie urbaine : suivi des effectUs et caractéristiques
générales des populations. et mise en oeuvre de sondages spo.tiaU% stratifiés sur des
images satellites SPOT ou r:-Œm.ATIC mAPPER. pour des investigations approfondies
sur le comportement des citadins.
Deux idées sont à la base de ce programme:
-Seul un système basé sur la technique des sondages peut remplir les conditions de
sOl:lplesse et rapidité nécessaires dans les villes à croissance ropide
-Une meilleure connaissance de l'espace urooin constitue un facteur important
d'amélioration d'un système d'enquëte démoqraphique par sondage : pour
l'otablissement d'une base de sondage correcte et à jour. compcséo d'ilôts c1o.irement
définis, pour l'optimisation du sondage par stratification sur la morphologie urbaine.
et pour l'obtention de résultC4ts localisés. selon un découpage signüicati! de la ville
enquêtée.
Les satellites renseignent de manière continue sur l'occupation du sol en milieu
urooin : il s'agit donc. dans la méthode que nous développons, d'utiliser celle
information exhaustive sur la morphologie urbaine pour recueillir rapidement. par
Bondage. des données
relQtiv~
Qu% populations urbaines. Les travaux réalisés (par
VERruERE notamment) sur photographies aériennes ont montré que l'application de
ce principe permet un allègement de l'échantillon d'enquête (donc, pour un même
coût global et un même niveau dé précision. une possibilité d'approfondir
l'observation) et une spatialisation des réSultats.
La réalisation de l'objectif général du programme implique des travaux. en parallèle.
dans quatre directions:
-L'interprétation des images satellite à haute résolution en milieu urbain
-Les relations bâti/population et les sondages spaliaux en démographie
-L'intéqro.tion des données de télédétection dans des bases de données
-430-
localisées
-La télédétection comme système autonome d'observation démographique
nous avons débuté nos travaux en 1005 sur la ville de marsaille (FRAnCE). qui
posséd(lit dés catte date toutes les données nécessaires à une première phase de
développement méthodologique.
SUr la ville de OUito, trois types d'enquête devront être réalisées :
- Enquête morphologie urbaine
- Enquête morphologie/démographie
-Enquête démographie: effectifs de population et sy:stèmea ré:sidentie18
1.2. L'onquôte mornho1oqio urbaine
La première enquête que nous réalisons à Quito dans le cadre de ce programme de
recherche a pour objectif de collecter des informations précises sur l'occup':lU6n du
sol. c'ast à dire la morphologie urbaine, de la ville de Quito.
L'observation
~u ~ol
de la morphologie urbaine sur un échantillon d'îlots de Quito est
indispensable pour interpréter les images satellite: ce n'est qu'en confrontant les
données de tEtITain relevées aU cours de l'enquête morphologie. et les données
radiométriqu'Js
enregistrées par les satellites, que l'on pourra. interpréter
COTT'ectement les image8 sclellite15 de Quito. La connaissance de la morphologie
urbaine sur l'échantillon d'îlots sert à établir les "clefs d'interprétation" qui seront
appliquées aux images satellites sur l'ensemble de la zone urbanisée de Quito,
L'échantillon à enquêter du point de vue mdrphologie Ürbaine e3t constitué de 189
Hots. tirés sur les cartes mEC de 1982 aU 1/10000, à l'aide d'une grille de -r.5O mètres de
côté. L'information sur l'occupation du sol doit être recueillie précisément et
exhaustivement sur ces 180 îlots. dÛl"ant les mois d'Octobre. novembre et Décembre
1986.
-4312. TEcnruauE D'EnaUE'l"E
Chaque îlot de l'échantillon est dkrit par trois types de documents :
- Carte: sur le fond de plan mEC agrandi au 1/1000. sur lequel ne figurent. au
départ de l'enquêt.e que les limit.es de chaque îlot. à. enquôter. les enquêteurs
établ1ront la cartographie de l'occupation du sol de l'îlot. Tous les bâtiments
ainsi que t.ous les éléments non bâtis devront figurer sur ces plans.
- Fiche de des cri ption des bâtiments : chacun des édifices dessinés
sur la carte est décrit sur cette fiche. Il est repéré par un numéro de 1 à n.
- Photographies: pour chaque îlot.. les chercheurs de l'Orstom feront des
photographias depuis un point surplombant l'îlot (étage élevé d'un immeuble ou
relief). et au sol. en bordure et/ou à l'intér1eur de l'Uot.
Pour chaque îlot de l'échantillon, il doit y avoir concordance complète de
l'information contenue dans ces trois documents, à partir desquels s,eronl codés les
descripteurs de la morphclogte urbaine, sur une fiche de synthèse qui servira aux
traitements informatiques.
-432-
3. ORGADJSATlOn DU TRAVAIL
Tous les lundi matin, chaque enquêteur se verra attribuer la liste d'îlots à enquêter
dans la semaine: il s'agit d'une liste bien précise d'îlots appartenant à l'échantillon.
La liste sera éta.blie en fonction des principes suivants :
- un îlol, en moyenne, nécessile une demi-journée (4 heures) de travail pour
être enquêté correctement.
- les îlots seront regroupés géoqraphiquement, afin de minimiser les temps
de déplacement.
Pour chacun des îlols de la lisle hebd.omadaiI"1', l'enquêleur receVl"'Q une corle a.u
.
.
11l0CX>, ainsi que des fiches de description.
Des modifications du tissu urbain ayant pu se produire depuis
1982 (date
d'élablissemenl de la carlographie InEC), un chercheur accompagnera l'enquêleur
pour vérifier la délimilation de lous les îlols que ce dernier doil enquêler duranlla
aemaine.
Afin de rechercher collectivement des solutions aux problèmes rencontrés au cours
de la collecte d'informations el de vérüier la cohérence des corles et. fiches de
description par rapport aux photographies. deux rendez-vous sont fixés chaque
semoine: le mercredi et le vendredi en lin d'après midi.
En cas d'incomplélude ou d'incohérence des corles el fiches de desCription, il sera
detnandé aux enquêleurs de relourner sur le lerrain pour corriger ou compléler
l'inform'::ltïon.
-4334. COLLEen: DY. L'InpfJRIDATIOn
4. 1. Princ.iP-oa do base
La première opération consiste à rechercher une vision d'ensomble de l'îlot.
depuiu un point. zrurplom.bant 1"ilot : étage élevé d'un immeubl'3 voisin de l'îlot,
OU
relief. Ainsi, l'enquêteur pourra procéder plus aisément à:
- la cartographie des éléments bâtis et non bâtis composant l'îlot
- la numérotation de ces éléments
- au remplissage des questions relatives aux toits d~ bâtimenls
D'autre part, certains éléments de l'occupation du sol ne sont visibles qu'en
surplombant l'îlot, et non depuis les rues jouxtant l'îlot: cette première phase
d'observation depuis un point élévé est donc particuliàNment importante.
Dans un second temps. l'enquêteur procédera au remplissage des fiches de
description. et complétera 10 plan d'après ce qui est visible depuis les rues
bordant rilot. et los cours ou posanges intériours, s'ils sont acceasibles,
En.fin, si COI,taines réponses demeurent impossibles à obtenir par une vision directe.
l'enquêteur questionnera les résidents de l'îlot pour obtenir l'information.
-4344. 2. Description des bâtiments
Pour chaque manzana.l'enquêteur remplit une ou plusieurs fiches de description des
bâtiments. selon le nombre de ceux-ci; chacun des bâtiments est dessiné sur le plan
de l'îlot. et décrit dans une colonne de la fiche descriptive.
Définition du bâtiment
On appelle bâtiment toute construction en élévation. en cours ou achevée. à usage
d'habitation ou non. qui comporte (ou comportera quand elle sera totalement
achevée) au moiruf un toit supprtâ par des poteauz.
On inclue donc dans cette catégorie les hangars ou les garages couverts non fermés
par des murs. les passages couverts entre bâtiments; les grandes ci:ernes ou silos.
Les bâtiments en construction sont inclus à partir du moment où les fondations sont
recouvertes d'un matériau de construction.
Limites du bâtiment
Les limites de chaque bâtiment doivent figurer sur le plan. Dans le cas où il s'agit de
conZlirucUons jointiTeZl. il peut être délicat de déterminer les limites. On
adoptera les conventions SUivantes:
a) Tissu urbain continu (type centre historique de Quito) : chaque immeuble est
individualisé. L'observation des toitures peut permettre de le.....er les ambiguités
sur les limites d'immeu.ble3.
b) Immeuble élevé avec garage attenant Cl seul niVe<1u) : on distingue deux
bâtiments.
l'immeuble
et
le
garage.
qui
ont
des
caractéristiques
archi tecturales bien différentes.
c) Villa composée de blocs de constructions de düférents niv~au::: : on ne compte
qu'un seul bâtiment pour l'ensemble (y compris le garage), si ces blocs
appartiennent visiblement à une même unité d'habitation.
d) Immeuble élevé composé
de düférents blocs de constructions de différents
niveau: présentant une unité architecturale : on ne compte qu'un seul
bâtiment.
numéro du bâtiment
Tout bâtiment situé da.rus l'îlot est identifié par un numéro de 1 à n. A chaque ilot.la
numérotation redémarre à 1 ; au sein d'un même îlot. deux bâtiments ne doivent pas
porter le même numéro. Sur la carte. ce numéro est indiqué au centre du bâtiment;
sur la fiche. il est noté en haut de chacune des colonnes.
-435stade do conotruclio·n
Il s'agit de distinguer:
- En construction : bâtiment en chantier ( à partir du moment où les
fondations sont recouvertes d'un matériau de construction) non encore
habitable (par exemple. toiture non terminée. vitres non posées...etc)
- T(>rminé : bâtiment habitable. dont l'étanchéité est assurée (toit, portes et
fenêtres). même sl les finitions intérieures (peinture. carrelage...etc) ne sont
pas taites.
Un bô.timent habitable dans les étages inférieurs. dont le dernier niveau est
constitué d'une dalle de béton avec des poteaux en béton, ou deI' fers à béton qui
dépassent. est considéré comme "terminé".
noxnbM" d'ot.ages
nombre d'étages que comporte le bâtiment, y compris le raz de chaussée, et non
compris les penthouses.
Si, en terrain plat, un môme bô.timent complexe comporte différents nombres
d'é'c.ages selon les parties du bâtiment, indiquer le nombre minimal et le nombre
maximal (exemple a : 3r->.
pour
décrlre un bâ.timent comptant 3 étages dans une
parUe. et 5 dans l'auu'e).
ejempto a
:0::: ;::0;:::;::0::::0::
~g
:0:;:
:::rf::
'.:-::-:,:-:
•'0·
:~:n ~H~HHH~~T\9n
............ :q
o.
. IJ· :-:-
:
.
•
o·
'.:
::;: .. :: :.
ejempl0 b
81 en raison d'une torte pente, un bâtiment compte 2 étages sur un des côtés et 3
étages sur un autre, en contrebas. indiquer le nombre d'étages minimal et maximal
(213
dans l'exemple b), et ne pas oublier de noter la pente du sol sur le plan d'îlot.
Dimensiona au sol
Les côtés a et b désignent les côtés du plus petit rectangle incluant le bô.timent (y
compris les escaliers extérieurs menant aux étages du bâtiment).
-436-
Ces côtés a et b sont indiqués sur le plan de la façon suivante:
Il
b
~
ch1menea
escalerll
SUr la fiche de description des bâtiments, les mesures des côtés sont exprimées en
mètres.
nombre de pans du toit.
Toit plat: nombre de pans = O. ne rien indiquer sur le plan.
Toit avec pente(s) : Indiquer le nombre de pans sur la fiche. et le sens de la pente pour
chacun des pans sur le aoquis de l'îlot par une flèche dirigée vers le bas de la pente.
••••
.
.'3.,
"
.......,.."
--""
.....
.........
.'
l'
••••
Toit à2 pans
"
,••••
."...
.
1'1 .••••
Toit à 4 pans
IDqJ.érjau prédominant du toit
11 s'agit du matériau qui <xx:upe la plus grande surface sur le toit.
Dans le cas où le toit est composé de plusieurs matériaux occupant des surfaces
sensiblemen\:. égalel], indiquer ces différents matériaux sur la fiche, et les délimiter
sur le plan.
En dehors des matériaux les plus courants cités sur la fiche, pourlesquels 11 suInt de
mettre une croix dans la case correspqndante. on peut rencontrer à Quito d'autres
types de matériaux pour les toitures: shingle, verre, carrelage ...etc. Dans ce cos, il
faut indiquer en clair la dénomination du matériau, si elle est connue, ou, sinan,
décrire précisément ce matériau sur la fiche ·observations complémentaires·.
Couhmr prédominant.. du t.oit.
Indiquer la couleur occupant la plus grande surface sur le toit du bâtimen\:., en
faisant attention d'être cohérent avec le matériau prédominant : c'est la cotùeur
du(des) matériau(x) prédominantes) que l'on doit indiquer.
,.
-437-
Formo du lD.al-ôl"iau du t.oit.
Sur la fiche. dans la colonne re~ative au batiment. faire un croquis. en coupe. du
matériau prédominant du toit.
Exemples de formes possibles selon les matériaU% :
Dalle da bétton, carr-elage, paille:
E'ternit:
~ou
Tuiles:
~
V\fV\/\-
ou
J\A
Ou
nombre de cheminées
Indiquer le nombre de cheminées présentes sur le toit du bâtiment.
Préncnce de potUQu%
nous retrouvons içi le
CtJS
des bâtiments habitables dans les étages inférieurs et
dont le dernier étage est constitué d'une dalle en béton. d'où émergent des fers à
bo3ton ou des poteaux en bétons.
PI'"ésence de pon thouse
S'il Y a une penthouse (c'est à dire un petit bâtiment sur la terrasse supérieure d'un
immeuble) sur un bâtiment, la dessiner sur le plan. lui attribuer un numéro et
reporler celui-ci à la fois sur le plan et dans la colonne du bâtiment sur lequel elle est
située (on face de la ligne ·présence de penthouse") et la décrire dans une autre
colonne de la fiche. comme si c'était un bâ.timent indépendant.
Edificio de 6 pisos
CYoquis sobre t 1plano
con un penthouH
D.Q.rn.P-re de citernes
Indiquer le nombre de citernes couvertes présentes sur le toit. du bâtiment: on
désigne sous le terme de ·citernes· les réservoirs d'eau qui servent à alimenter en
eau le bâtiment en cas de coupure ou insuffisance du réseau public de distribution
d'eau potable.
-438-
Présonce de voq6taUon
Indiquer s'il y a "aucune". "peu'. "beaucoup" de végét.ahon :
- sur les balcons saillants: balcons dépassant du mur extérieur du b6.timont
- sur la terrasse du toit
AutrOfJ obsor-rations sur 168 bâtiment.s
Dans cette rubrique. préciser rapidement une information incomplète dans les
rubriques prévues par le questionnaire. ou indiquer la présence éventuelle
d'éléments non répertorié-s (C(l,pteurs solaires sur le t.oit par exemple). Si nécessaire.
utiliser la fiche "observaüons complémentaires". en spécifiant bien le numéro du
bâtimont dont il s'agit.
-4394. 3. Doscription du non bâti
DMinition
On appelle •non-bâti • toute la surface de l'îlot où il n'y a pas de bâtiment.
Chaque zone homogène (du point de vue de l'occupation du sol) constitue un 'élément
non bâti·.
La somme des surfaces occupées par des bâtiments, et de3 surfaces
occupé~s par
des
élémonts non-bâtis. doit correspondre à la surface totale de l'îlot (ce dernier incluant
las rues qui bordent l'îlot jusqu'à la moitié de la chaussée).
Penta du sol
Indiquer sur le plan de l'îlot la pente du sol par une flèche:
- Pente faible ou nulle
- Pente moyenne
)
----l~~~
- Pente forle
Ld.pnt}ficaUon
Chaque élément non bâti et homogène de l'îlot doit être dessiné sur le plan :
l'~nquêteur
lui attribue une lettre de A à Z (lettres majuscules). qui indique le type de
non bâti. SUr le plan de l'îlot, cette lettre doit être 1nscrite au centre de la zone
ocC:::UpÉ.'49 p<Jr cet élément non ooti.
Sur la. nomenclature (page 14). sont répertoriés 20 types de non bâti : si un élément
correspond à un de ces types, l'enquêteur utilisera toujours ce codage. Pour toute
autre catégorie de non bâti, il utilisera une autre lettre (U à
ZL et indiquera sa
signification sur la fiche 'Observations complémentaires'
Si plusieurs éléments non bâtis d'un îlot sont du même type, la lettre qui correspond
à cc type sera répétée dans chacune des zones occupées par ces éléments.
Végôtation
Délimiter e~ identifier la végétation à l'intérieur de l'îlot. ainsi que sur la voirie qui le
borde. ne p<US oublier la végétation sur les lrottoi.r.5 (pel0U3e, arbres ..)
ne délimiter les arbres un par un que s'ils sont réellement isolés.
Si il Y a une rangée d'arbres ou un groupe d'arbres. ne considérer la rangée ou. le
groupe que comme un seul élément non bâti (lettre G)
Si l'espèce est connue ~ l'indiquer sur la fiche "Observations complémentaire".
Voirie
On appelle voirie: les rues y compris les trolloirs et le terre-plein, les park.ings, les
cours. les passages intérieurs (sans toit) de l'îlot. les allées. les escaliers au sol.
-440-
)rstom - 1PGH
quer sur 1e plan 1a pente du so 1 et 1a présence de quebrada
A - rivière
E
8 - canal
A
U
C - réservoir d'eau bassin (sans toit)
J
o - piscine
n
G f~
Hl
Tf
1 l
o 'l1
f·J
rj
~
III
HJ
~
v
E - pelouse
F - fleurs·
G - arbres (noter l'espèce)
H - arbustes sans fleurs
1 - arbustes avec fleurs
J - potager
K - pâturage
L - champ cultivé
M - bitume
N - pavés ou dalles en béton
o - pierres
p - terre ou sable
~.
n
1 .
T>
U
R
E
Q - avec des voitures en circulation
R - avec des voitures en stationnement
5 - sans vo i tures
S }
~!
~;~~;-D
T - mur de cloture
Pour toute autre catégorie de non bâti (par ex., carrelage..etc.)utiliser une lettre de U à Z, et noter sa
signification sur la fiche "autres observatlons",
-441-
Si il tJ a beaucoup de matériaux entreposés sur le sol, distinguer la zon9 qui est
COUVeTt.c
par ces matériauX de la zone qui n'est pas couverte, chacun", de ces zones
correspondant à un élément non baU.
Utiliser une lettre de U à Z encore non utilisée pour les matériaux. et indiquer la
significo.tion de cette lettre sur la fiche 'Observations complémentaires.
-442-
1
1
1
r-~
!
l
1
1
1
i
\
i
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i
1
:
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\
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L-~_
\.u.
"
-_of
!1
1
-
Orstom - 1PGH
-443QUI TO-Morphologie-Oct.lDec 1986
Numero d'îlot:
DE5CR 1PT 1ON DES BAT li1ENTS
Heure:
Date:
l'lumero du batiment correspondant
porté sur le plan
(0)
;1
M
Bâtiment:
:1"
,1
: 0 t'~
1
1
j
t-'
5
••
1
l,
!'l
repère
Terminé
0
0
En construction
Cy
cc:npris ROC)
Dimensions au sol:
Nombre d'étages
:~ j
i. 5j
1 t
BU
-
0
0
0
0
0
0
-----
-----
-----
-----
Côtée
-----
-----
..
_----
-----
Côté b
-----
-----
-----
-----
-----
-----
-----
-----
0
0
0
0
D
0
0
0
"0
D
0
0
0
0
0
0
D
D
0
D
D
0
D.
0
-----
-----
-----
-----
-----
(Indiquer ces côtés sur le plan)
f
.i
.' 1
......::,::J
Nombre de pens du toit (0 si plat>
Materiau prédom inant du toit
Da l1e de béton
Eternit ou similaires
~r
(j
Zinc ou similaires
Tuiles vernies
Tuiles sans vernis
Paille ou similaires
I\utres( shingle, carrelage.. )
-----
-
Couleur prédominônte du toit
(B lenc,Marron foncé, Marron clair:. Gris,
BriqlJe, Noir, Rouge ou Vert)
Forme du matériau du toit
(Faire un croquis en coupe)
-----
-----
.
.
.
Autres éléments sur le toit
A
U
T
R
E
Nom bre de chem i nées
Presence de poteaux en béton
Presence de penthouse (à décrire)
B
-----
0
D __
-----
0
D __
-----
D
0 __
-----
0
D __
Nom bre de tanques
-----
-----
-----
-----
Presence de véqétst10n
Sur les balcons sai lIants
-----
-----
---------
---------
-------------
-------------
Sur le toit
Autres observation5' sur le bat/men!
-444-
tom - IPOH
au (TO-Morpho 1ogie-Dct.lDec 1986,'
-~r-~...;:::a:::wl'Œ".o::.:w;
' '!ZOlt~~~;;;'.-I';
Numero d'îlot:
OBSERVATIONS COMPLEMENTAIRES
Heure:
~cription du type d'îlot ( natamme:'lt le standing de J'habitat): Rë~iàe"\\eP \-IQ..v\·~\o.C'\O\C\.~
:eils sur le description des bâtiments au du non bâti de l'îlot:
-445Document n -2
Annexe 22
CODIFICATIon EnQUETE mORPHOLOGIE QUITO
Prançoise DUREAU
oRsrom Dept. 0 UR 6
mars 1987
Version corrigée
-446GIm~n1\LITES sun
nomurn:
LA CODIFICATIon
J)'IJ.OTS SAISIS F.T CODES
.. l W ilots ont. été codés et saisis, c'est à dire :
- îlots 101 à 100 inclus, sauf l'îlot 155 (n'a !aJt l'objet que de photos) .
- îlota 201 à 276 inclU3, sau! le~ îlota 243 (parc à côté de la Patria) ei 265 (pQrc
de la. Caroline)
- îlots 302 à 362 inclus. sau! l'îlot 351 (usine qui n'a fait l'objet que de photos).
Le descr1ptif de ces 1S9llots (recto de la Ilche de cod1flcation) correspond au f1ch1er
OffiAI1ZAns.
• A ces 199 îlots, correspondent 2133 genres de bâtiments. décrits dans le fichier
OBATIffiEnT (saisie des données du verso de la fiche de codification)
-447-
l ,UECïO DE LA FICHé: DE CODIFICATIOn
lur:nTIFI!l.nïS
n-
ffianzona
numéro à::3 chiffres de 101 à 166. de 201 à 276 et de 302 à 362 affectés avant l'enquête
morphologie aux îlots composant l'échantillon.
n-
lIlEC
.. Identifiant mEC en 7 chiffres (Zone en:5 chiffres. Secteur en 2 chiffres et ffianzana
en 2 chiffres) tel qu'il peut être lu sur les cartes au 1/10.000. suivi d'un code à 1
'chiffre précisant si :
1 = la manzana mEC a été conservée entièrement pour l'enquête
morphologique
2 =la manzana n'a été enquêtée qu'en partie
3 .. la manzana enquêlée est plus grande que la manzana II''..EC
• Dans le cas où la manzana enquêtée correspond à 2 manzanas IlJEC entières. deux
fiches de codification ont été établies
sur chacune. a été décrite
morphologiquement la portion de -manzana 1988" correspondant à 10. manzana
mEC. C'est la cas de la manzana 237. qui correspond en fait à 2 rn.:mzanas umc ; il Y
a donc deux fiches. l'une notée 2'S7,l'autre notée 275.
• Si la manzana enquêtée morphologiquemenl en oclobre-nov€mbre 1985 n'erisfG
pas SW"' JAS plans J/1E'C de lQ82 au 1/10000 (hONl limites lrEC dg Quito, ou non
oxïstante on 1982). elle reçoi t le code 999.99.90.9.
n·
enquêteur
Codes:
1 = Ligia
2 Xavier
3 = Olivier
9 =îlot ayant uniquement fait l'objet de photos.
:0
-448-
GnnEbCES
f(ii~
connues los surfaœs des îlots do l'échantillcn par TIGRE. les surfaces
me~:n..truü3 sur carte devraiont être corrigaes ; il ne faut utiliser les chiffres de
Uno
uurIac0 not.03 sur la fiche de codification qu'avoc prudence. Ils ne sont dctltinén qu'à
pormùUr,j la calcul des rahœ (8% : ~ non baU) n'ayant qu'une valeur rB/olive, X à
rassembl(;T en classes.
Surfuce îlot
Surfaco do l'îlol en m 2 , non compris la VOlrle bordant l'îlol. Quand l'îlot esl
représenté sur la carte au l/15COO de l'IGffi, il est mesuré sur cette carle; dans le
cas contra1re. la mesure est faite ~ les plans lnEC au 1/10.000 (Voir note dans le
coin haut ([roile del!!! fiche~ de codification del!!! manzanaa). Da~ tows lee CC18, la
mesuro ost foi te avec une grille millimétré sur supporl stable.
La voirie interne à l'îlot est incluse dans ce calcul de surface,
SurfaCil 1/2 voirie
moitié de la surface on m 2 de la voirie encadranll'îlol,
ffi&mes principes de mesUI"'E/ que pour la surface de l'îlot..
Surfaco tot.ale
Surface totale =surface îlot. + surface 1/2 voiria. Exprimée en m 2 .
-449'rtpt. mOTIPHOLOGiOUP.:
Car'ta Cnza/Godard
Il D'agit dos modalités de la légende de la carte "E.9bozo de tipologia deI habitat·.
H. GODARD en 1984. soi t :
établiE> par P. CAZAmAJORE et
1 = Zone indu.stl"'ielle
2 =Zone de végétation
3" Centre des affaires et de commerces de luxe
4 = Zone non urbanisée en 1004 (le code 16 des fiches de codification a été
recodé 4 dans le fichier. car même signification)
5 =Zone urbaine "diverse" J~.qu·en 19ô3
6 = Habitat classe haute
7 =Habitat mixte classes haute et moyenne
a = Habi tat classe moyenne
Q = Programmes de vivienda de l'Etat classe moyenne
10 c Programmes de vivienda de l'Etat cla.s=e populaire
Il = Habitat mixte classes haute et populaire
12 = Habitat mixte classes moyenne et populaire
13 =Habitat populaire consolidé ou en voie de consolidation
14 = Habitat populaire non consolidé
lS =Taudification verticale (centre) et horizontale (quartiers ~I'iphér'iqu9S)
Ont été ajoutées les modal1tés :
17 .. Commerce
00 = Type ~on défini
Enqu~tcur et Photo
Les mêmes codes sont utilisés pour le type défini par l'en.quêteur ~t pour celui noté
au moment dela prisG de photo et au vu des diapos.
Après examen des modalités retenuos par chacun des enquêteurs. onl été retenus
les types suivants (les classes 1 à 0 se rapportant aux catégories d'habitat) :
l '" Alta ou Burgesia alta
2 =média al ta
3 = media media
4 = media baJa
5 = media y Baja
6 =.BaJa
7 =Industriel
8 =SColaire
Q .. Commercial
••
10 = Equipements sociaux
Il =Végétation (hors terrains agricoles)
12 =Agricole
13· Bureaux
Un îlot dont seulement une partie est consacrée à l'habitation est classé avec les
codos 1 à 0 salon le standing de l'habitat ; las codes 7 à 13 sont utilisés
exclusivement pour les îlota ne comptant aucun bâtiment.d'habitation.
-450-
SurfacQ boUa
Il a'agit. de la ::n.lrface corre3~n.dant à
la somme des surfaces de fous les bâtiments
de la manzana, qu'ils soient terminés ou non.
Danr.ito du bâti
Cinq niveaux de densité, étab~i9 d'après le plan de l'enquêteur et l~ diapos:
1 = non bâti (pas un seul bâtiment sur la man:zana)
2:: Densité très faible
3:: Densité faible
4 = Densité moyenne
5 =Densité forte
5:: Densi té très forte
Implantation du bâti dans l'îlot
Codée d'après le plan établi pcr l'enquêteur et les diapos :
1 :: Pas de type d'implc....üction particulier. Bâti homogène sur tout l'îlot. sans
directions particulières.
2 = Bâtiments concenL""és au centre de l'ilot, le bord des rues étant non bâti
3:: Bâtiments non aliÇ:\és, concentrés sur le pourtour de l'îlol. près des rues.
le centre de l'ilot é:ant vide
4 :: Bettiments concentrés dans un coin de l·Uot. le reste étant à peu près
non bâti
5:: Bâtiments concentrés dans deux angles opposés de l'îlot. le reste étant à
peu près non bâti
6 :: Bâtiments al1gnés régul1èrement près des rues. le centre de l'îlot étant
vide
7 = Répartition des bê.timents homogène. selon un plan régulier sur tout
l'îlot (en semis. et ~on en barre)
9:: Bâtiments concenL"'és le long de la rue prIncipale
10 = maisons a~olées formant des barres continues (dans ce cas, la barre
constitue un seul bâtiment ; c'est ceUe barre- qui esl décrite dans le
tableau descriptif des bâtiments erminés. au dos de la fiche de
cod1!1cation)
11 JO A rassembler QVec code 10. Pas de différence significative entre ces 2
classes
12 :: Idem 10. mais 'les maisons n'étant pas strictement accolées, la -barreest divisé.3 en n bâtiments semblables, qui sont tous décrits dans le
tabl~u du dos de la fiche de codÜication.
,
nombre de bâtiments
Le nombre de bâtiments total (:: terminés + en construction). le nombre de
bâtiments terminés et le nombre de bâtiments en construction co.-respondent aux
bâtiments décrits par les enquëteurs sur les questionnaires.
Les pent-houses sont comptcbilisés et décrits comme tout autre ootiment de plein
pied.
-451-
I!éportH.ion des bûtimenln terminéa par genre
Darur la colonne correspondant à chaque geI"U""a, est porté le nombre do bâtiments
correspondant à ce genre; ne eont comptabilisés et donc décnts au verso de la
ficho do codification qua les bâtiments terminés.
Pento du toit
S'il n'exista pas do direction majoritaire des faîtes, le code es\:. 5 (oette variable
ayant été recodéo après saisie, considérer los modalités inscrites dans le fichier
OJTlAnzAns et non celles notées dans les fiches de codification).
S'11 existe une direction majorita.1re.le code est:
1 = nord 1 sud
2 = Est 1 ouest
:3 =nor'ct est 1 sud ouest
4 = nord ouest 1 sud est
S'il n'exiate pas de bâtimenta terminés dans la manzana.le code est 9.
PentIlouse, Poteaux !~r/bOton et Chominées
Pour chacune de ces trois variables. est noté le nombre dt) bâtiments présen\:.ant
l'un de ces éléments sur son t o i t . ·
~t'Ii"')
Végétation sur balcons Bail1anta
1 =Aucune végétation sur des balcons saillants
2· Végétation sur balcons caillanle peu importante
3 =Végétation sur balcons saillants très importante
" O<l.na la cas d'un Îlot ne comptant aucun bâtJmen~ toutes le-s variables de la
aQction "Bô.U" sont codées 0 pour les nombres de bâüment3. ~t 9 ou 99 pour les
o.u t...l""3S variables de la section.
-452-
non DhTI
Touta la description du non BAn ne concerne que J'in Mdeur de J'7Jot. à j'(>..rcJusian
dola
voirj~ entourant J'ilot.
Pent.o du ~ol
DiracUon (mêmos codes
1- nord
2 = I10rd est.
po~- dominante
et sous-dominante) :
3=Est
4 =5ud est
5-Sud
6 = Sud ouest.
7= Ouest
8 =nord ouest
niveau:
1:: aucune pente (sol quasiment plat)
2 = pente faible
3:: pente forte
4 = pente très forte
Dans le CQ3 où 11 n'existe pas de pente du tout, les codes sont:
D,)minante : DirectIon:< 9, niveau = 1
SCU13-dominante : Direction • Q, I"l.ivoau - Q
Eau
Le type de surface en eau reprend les rubriques prévues dans le manuel d'enquête,
et il ost codé :
1:: Rivière
2 =Canal
;) = Réservoir d'eau, oos~in (sans t.oit)
4 =Piscine
SI pas de surface en eau dans la mc.nzana, le code est Q.
La surface en m 2 est Estimée d'après le plan établi par l'enquêteur et les diapos de
la manozana ; elle correspond au total des surfaces en eau. tous types 1 à 4
confondus. de la manzana.
Végét.ation dans l'îlot
Le type de surface occupée par de la végétation reprend les f'\.Ù:Iriques prévues dans
le manuel d'enquête, et il est codé:
1 = Pelouse (en fait.toule surface en herbe non consac:rée spécifiquement. à du
pât.urage)
2 =Fleurs
3=Arbres
4" Arbustes sans fleurs
-4535 =Arbustos avec fleurs
6 =Potager
7
~Pâturage
8" Champ culhvé
Si pas de surface occu~e par de la végétation dans la manzana, le code est Q.
La surfaco en m 2 est estimée d'cprès le plan établi par l'enquêteur et les diapos de
la manzana : 0110 correspond au total des surfaces occupé~ par de la vôgétaUon,
tous types 1 à 8 confondus, de la manzana.
Danu le cas où il n'existe pas de végétation sous-dominante (pas du tout de
,régétation dans l'îlot ou végétation d'un seul type, noté -dominant-l,le code du type
do végétaUon BOlUJ-dominante est 9.
Voirie dans l'not
On appelle "voirie" toute surface non bâtie et non occupée par de la végétation.
Le type de surface occupée par de la voirie reprend les rubriques prévues dans le
manuel d'enquête. et il est codé:
1 = Bitume
2 = Pavés ou dalles en béton
3" Pierres
4 = Terre
ou sable
5 =Carrelage
() =ffiatériaux de bâtiment entreposés sur le Bol
a.c Terre battue (tennis)
Si pas de surface occupée par d~ la voirie dans la manzana.1e code est Q.
La surface en m 2 est estimée d'ap~3 le plan établi par !'enqu~teur et les diapos de
la manzana ; elle correspond ou total des surfaces occupées par de la voirie, tous
typ9S 1 il 3 confondus, de la manznna.
Dans 10 cas où il n'existe pœ d~ voirie sous-dominante (pas du tout de voirie dans
l'îlot ou voirie d'un seul type. noté "dominant"). le code du type de voirie
sous-dominant est 9.
murs de cloture
n s'agit dQ murs de s-éparation à l'exclusion des murs constitutiIs des bâtiments
(soutenant leur toiture).
A l'intérieur de l'îlot. les codes sont:
l =Aucun mur da cloture
2 = murs de cloture peu nombreux •
3 c murs de clolure très nombreux
Sur le périmètre de l'ilot,la code cofTeapond au ~ du périmètre de l'îlot occupé par
des murs.
-4541 J'l. VOInIE nml.DAni L'ILOT
Trottoir
Dùn3 le cas où la chaussée de ci"rculation est bordée par un trottoir pour le
cheminement des piétons, on utilise les codes suivants pour dkrire les matériaux
dominan~ et sous-dominants des trottoirs :
1 =Bitume
2 =Paves ou dalles en béton
3 = Pierres
4 =Terre ou sable
5 =Carrelage
6 .. matériaux de bâtiment entreposés sur le sol
7 = Pelouse
8=Arbres
Dans le cas où tous les trottoirs bordant l'îlot sont construits dans le même
matériau, le matériau dominant est codé d'après les codes cités ci-dessus, et le
matériau sous-dominant est codé 9.
Dans le cas où 11 n'existe pas de trottoir. la code des matériaux dominants et
Bous-dominan~ost 9.
Chausuuo
Dans le cas où 11 y a une chaussée de circulation. on ut1l1se les codes suivants pour
d~CI'ire les matériaux dominants et sous-dominants des chaussées :
1:: Bitume
2 = Pavés ou dalles en bâton
::5 =Pierres
4 = Terre ou sable
5 =CCll"'I"elage
Dans le cas où toutes les chaussâes bordant l'îlot sont construites dans le même
matériau, le matériau domm.:lni e!3t I~é d'après les codes cités ci-dessus. et le
matériau sous-dominant est codé Q.
Dans le cas où 11 n'existe pas de chaussée (limite d'îlot = quebrada. mur ou
végétation) le code des matériatu: dOIninants et sous-dominants est 9.
Le terre-plein central n'est pas considéré comme [aü,lant partie de la chauss~ :
c'est pourquoi il n'est pas prévu de code désignant de la végétation pour les
chauss~s.
Pelouse, Arbres el Arbust.es
Ces \rois variables décrivent le ~ de la longueur de voirie bordant l'îlot occupé par
chacun de ces types de végétation. que ce soit sur les trottoirs ou S'.Jr les terre-plein'
centraux.
Dans la quaSi-totalité des cas, cette végétation est intermittante. c'est à. dire que la
pelouse alterne avec le béton sur les trottoirs. at quo les arbres ne ferment pas uune
ligne continuo de végétation mc.is sont e-spacés entre eux de quelques mètres; c'est
néanmoins la longueur totale occupée par cet agencement (pelouse/béton, par
oxomple) qui ost prise en compte pour le calcul du~.
-455-
VoiturcB
En stationnement
:
~
de longueur de bordure d'îlot occupé par des voitures en
stalionnomonl:. (au maximum)
En circulul:.ion : ~ de longueur de borduro d'îlol occupé par des voilures en
circulati0lJ.. Ce qui correspond. en fait. au ~ du périmètre de l'îlot disposant d'une
ChClU3SGa où peuvent circuler des vo1tures.
-4562 . VERSO nE tA FICHE Dr: CODIFICATIOn
• n°
IDanzana. n· lIlEC et
n·
Enquêteur: idem recto de la fiche de codification.
• no sont décrits que les bâüments con.eidéréa comme terminés par l'enquêteur.
• Le nombre de bdtiments de chaque genre est noté sur le recto de la fiche de
codification; il peut y avoir au maximum 17 genres pour une seule manzana. Sont
regroupés dans chaque genre lee bâtiments de la manzana qui ont des
caractéristiques du bâti semblables ou très voisines.
• Les codes utilisés pour les descripteurs des bâtiments sont ceux notés sur le verso
da la fiche de codification, soit:
?rîatl dü toit
.10 de béton
rnit ou sirnilaires
Le ou simila1res
Forrt'\~ du
1-.-------2 -
-
--
.le:> vernies
1 Blanc
2 Orange
3 mCl.I"ron clair
4 marron tonca
5 Brique
.l83 n'~n vGrnies
ll1,ô) ou sin"lil'::1ires
rrelage
tros
n observé
Couleur du lait
rnat<?riau du toit
5
6 Autro
9
6 Rouge
7 Ver\:. clair
8 Vert!oncé
g Bleu clair
10 Bleu tClnc
Il GI:'is
12 noir
13 Autre
gg non obsel
non observé
• Les codes g ou gg n'ont 6n fc..it pa..CJ été utilisés pour les descripteurs des bdtiments,
puisqu'il n'est pas apparu d~ cas 'non observé".
• Coulour du toit
A l'issue de la codification. il s'est avéré nécessaire de regrouper des modalités pour
le descripteur "couleur du toü.". les qualificatifs "clair" 01: "toncé" pour les couleurs
bleu ct vert n'ayant pas la même significa1:.ion selon les enquêteurs, On a donc
finalement:
- Couleur code 7: vert clair ou vert foncé (code 8 supprimé)
- Couleur code 9: bleu clair ou bleu foncé (code 10 f;uppr1mé)
• Le code 14 = jaune a été ajouté. afin de rendre compte do quelques cas d'ElenH..
jaune.
l
-457" nomh!'o do pans du t.oit.
Dans 10 eus de bâtiments en anglo.la codification a ôté fait comme suit:
2 pans
2 pans
2 pans
• Pormo du mat.ôriau du. t.oit.
A ét& ajoutée la modalité 6
=
(ex: marché national. dans le sud de Quito)
III
Surfoco au sol
Il s'agit. da la surface moyenne des bâtiments composant le genre de bâtiment dans
la manzana,
L'analgs0 des surfaces de b6timents selon les enquêteurs (histogrammes. tableaux
de fréquences et indicateurs statistiques) a conduit à. augmenter les surfaces
mesurées par l'enquêtrice de 20 7.. afin d'homogé.néiser ses m6S'l..JI'eS aVêC celles de
l'enquêteur : au vu des tests EiffectuGs. il était net que l'enquêtrice avait
syst6maUquement sous-estimé les d1mens1ons des bO.timents. alorsque œlles de
l'enquêteur étaient COrT'eCtel5,
-4 5 8 -
-459CODIFlCATlon QUITO - FICHE mAnZAnA
n' ffianzana I--LU
n' lnEC
n' enquèb;,ur
(Entièr9=J,en part./6'=2)
Surface îloll~ Surfa<:e 112 voirie
1--LLU....1J
Surface lotale I~
(En m2 - OJeSl1n? sur fGln J/J,c;ïOOIJ)
Ll...J
Carte Caza/Godard
I~
Surface (m2)
Densl tâ du bâti
U
Enquêteur
Ll...J
(.!J'après quest./p.lan)
Implantation du bâti dans l'îlot 1.
(iJ'apn}splan/quesl./pholo)
1--Ll.J
nombre de bâtimenls : Tot.al
Ll...J
Photo
Terminés
1--Ll.J
1--1
En const.ructic.n
Répartition des bâtiments termlnés par genre:
Genre
1
2
4
3
5
7
6
8
9
10
Il
12
13
11
15
16
nbre
Pente du loit (direction majoritaire des faites)
I1bre de bâtiments terminés a .... ~ penthouse
I1bre de bâtiments term.Inés av€-<: poteaux fer/béton
nbre de bâlirnent3
lermin~3 av'S"C
cheminées
(S;,]J:)$ pP.ntaO,J7/.:;'l,E/
U
I--LU
I-LLJ
I-LU
JlE/SfV3',fl~'"
/...'i:E'-I}
Présence de végétation sur balcons saillants
G~.;At1)
U
Ss-dom. : Direction U
Pente du sol: Dom.:
Eau:
Type
LJ
Direction
(Ss pente=O,JJ=J,/lE=2J=.X
ruv~au U fA ucuné'l. }
SJ:.'1:';,S=S,S7i/=~fj,r=7J)1i/=8}
ru yeau U
. Surface (m2)
I--.l....l...l..
VégélaUon dans l'îlot. : Hors bô.ti : Type dom,.!...J Type ss-dom.
LJ
Couvrant le bâti :Tgpe dom.LJ Type ss-dom.LJ
Voirie dans l'îlot: matériau dom.
LJ
I---l-L-.L
I~ (Aucunl Peu nonlb.2.:F.rès ni
l
sur le périmètre de l'ilot
1
I---l-L-.L
Sw--face (m2) I---l-L-.L
Surface (m2)
matériau ss-dom. LJ Surface (m2)
Présence de murs de cloture: dans l'îlot
1/2 VOIRIE
ForteJ;Tr&s
I--LU
(En Rdu pélrifnèt.re
dé"~
Trottoir :ffiat. dom..I~ mat. ss-dom.l~Chaussée: mat.. Doml~ mat. Ss-
1--Ll.J
BORDA:1J Pelouse
Arbres
L'ILOT
1
.......DJi~·· .
.:
Vo1tures: En staUonnement
I--LU Arbustes I-l-U
I--LU En c1rculation l--LU
.~
(en 1<
de..br.v
-460CODIFICATIOn QUITO - fICHE mAnzAnA
n' n1al"~zo.na1--Ll.J n'
1
lnEC:
1
1
1
1
1
1
1
n' '3nqu9t~ur U
1
(Liçia=).
.),:'(1 Vl-!:?!"'-=;'
1
n' d'-l
D8scrlpteurs d ...:; bàtlme.nt::J to:lC'n).in03s
g""nre de
bê.tlI'no::.nt dans
la manzana
matériau
du toit
Forme
Couleur
mat.du toit mat.du toit.
Ilbre- pans nbre étages Surfaco:')
du tc.it.
Rde indus) au sol (m~
1
.
2
3
1
-
4
5
-
0
7
1
+-
i
1
1
1
6
1
1
1
g
1
1
!
10
Il
12
13
14
15
.
16
17
matériau du toit.
l Dalle d~ béton
2 Et.ernit ou sirailaires
3 Zinc ou similaires
4 Tuiles vernies
:> Tui1~s non vernies
3 Paille ou similaires
7 Carrelage
3 Autres
;) non observé
.
Forra,;) du materiau du t.oit
1------ --
2 -
4
5
es Autre
9 non observé
Couleur du toit.
1 Blanc
9 Bleu clal
2 Orange
10 Bleu fon,
3 marron clair
Il Gris
4 marron loncé
12 noir
5 Brique
13 Autre
o Rouge
QQ non 000'
7 Vert. clair
8 Vert. foncé
-4G1Annexe 23
SCHEIDA DE LA DEmARCHE Dl CL~SSIFICATIOnDES 199 mAnzAIlAS
DE L'EnaUETE mORPHOLOGIE DE QUITO
OljyjerEAllEAllYel FrançaiS9.lJUllEAY; mai J{)87
Obiectif
notre objectif est de définir une typologie des bâtiments identifiés et décrits lors de
l'enquête morphologie, à partir de laquelle on peut caractériser l'espace bâti des
manzanas el classer ces dernières.
Cet objectif répond aux besoins de l'enquête bâti/population, afin de pouvoir
sélectionner un échantillon adéquat pour analyser l'influence respective des
caractéristiques du bâtiment, de la manzana et de la localisation sur les
caractéristiques socio-démographiques des habilants.
La démarche de classification
La figure 1 retrace les dlIférentes étapes de la classification des bâtiments, puis d6'8
manzanas: les fiÇJUNts 2 et. 3 précisent. le cont.enu des fichiers soumis aux trait.ements
La classification des bâtiments en 38lyPes (décrits dans le lableau 1) esl obtenue par
segmentation sur 3 variables: la surface du sol, le nombre d'atages, et le matériau du
toit. Les bornes des deux premières variables ont été définies d'après les résultaœ
d'une classification automatique réalisée, avec le logiciel SPSS, sur les 45Q5
bâtiments regroupés en 352 ·super-genres·, carcalérisés par leur surface au sol (l0
modalités) et leur nombre d'étages (7 modalités) (l).
La classification des manzanas est basée sur le tableau de contingence caractérisant
l'espace bâti de chaque manzana. en fonction des 38 tlJpes définis précédemment: la
case courante K1.J du tableau contient le pourcentage de surface bâtie dans l'îlot i
occupée par les bâtiments de type j.
En combinant les résultats de la classification ascendante hiérarchique réalisée sur
ce lableau de contingence (17 classes), la densité du bâti, el un indicateur de
l'homogénéité des bâtiments au sein de chaque îlot, on obtient une class1f1cation
finale en 9 classes, décrit.es dans le tableau 2.
(l) La signification des ces modalités (bornes de classe) sont indiquées dans l'annexe
22.
1
S.,leclion de l'échantillon de 19o;) manzanaa
- CodiliC<1l1on - SGlaie
ColI~ct~ d .." donn~e"
1
Fichier d ...criplif do.. lIote
Description morphologique
d~s îlot. : r~parlillon d~.
batlmen\.s par genre et
description d" l'espace
non-bâli
Fichi.r de..criptil do.. bôU ....nt..
DescriptIon morphologique
d.,.. qenrea de bâliment..
rencontré. dana chaque
Ilot enquété : 2134 genres
l'Vau' slruct<IIY du flchi_
Ml
..
"iii
1e
l'Voir structurv du flch.l. .
b9J'I'W 2)
,n flf1lJl'W S)
~
1
~
PassQge du fichier de" genres de bàlimenu au fichier
des bOtimenta par dupllcQtlon d'enr89lstr.lmenl.
(45QS enregi..tromenta)
::r
e·
S
~
1
1
Etude litatisuque univariée et multivariée dell qUQtre descripteUNI :
surfQce QU sol, nombre d',Uage., mQt6riQu du toit, nombre de pans du toit
c.
e
1
~
1
~
1
C.
e·
Rwnion des bâlilnenl.s QUX cQTQcléristiques • .,mbIQble.
. Conaütuüon d'un fichIer de 352 "super-qenrea"
S
~
~
1
1
Claallilicaüon automatiquê (didonc.. euclidienne au carré, m"thode de WARD)
des super-genres, de poids égaux QUX nombre d., bâtiments représentés par chacun
1
S-e
.
c.
A parUr du fichier caractérisant les lIou et de la typol09le des bOumonta,
ool1#lruclion d'un tQbleau d~ conungence qui CQTQctéri. . l'...pace bàu dana
ch.:>qu.. manzana .
La cas" courante Ki ,j du tQbleau conti"ntle pourcentage d .. BUrrQce bâti.
dQruI l'Ilot i occu~e par les bàUments d" type J,
(l9Q ilol.s, 38 types de bâtir:,..nl.s)
1
ClaasUical10n de" bâümenl.s par .egmentation aw- 10" 3 do"c:ripteursjugéa prépondéranta
(détirùüon d~a b<:orn~.. d'apréa 1.... réaullata de la cla..aiti=tion automaüqu.. ):
BUrfQc.. au sol. nombre d'étages et mQtériQu du toit
1
1
:53 typo. de b6Um .. nt.. 1
C1QssUicalion As.:endQnte Hiérarchique du tQbleau de continqenC6
.•
1
1
1
1
1
17 class..s rond.au BUr la carQctériSQtion d.l'e"pace bOti des ilota
Combinai.on d .. IQ c1aasihcallon ~n 17 c1as.~s, d .. la d ..n"'1té du bOtI
et d'un Indlcalôlur d'homo<;lénéilé dolS bâtiments
f
Cla••ificalion 0 tgp... d'1Iob
1
1
1
1
e
e.g
III
III
.'cr.
B
t:;
g
1
,&:>.
~
1\)
1
-463Figure 2 - 8truclure du fichier descriptif dgs bât.iments
Structure du fichier
a:qbatiment.dbf
Nombre d'enregistrements:
2134
Dernière mise à jour
31/03/87
Champ Nom champ
Type
Dirn
Dec
1 NOMANZANA
Numérique
3
2 GENRE
Numérique
2
3 NBATI
Numérique
2
4 MATERIAU
Numérique
1
5 FORMEMAT
Numérique
1
6 COULEUR
Numérique
2
7 NBPANS
Numérique
2
8 NBETAGES
Numérique
2
9 . SURFACEBAT Numérique
5
10 SURFBATC
Numérique
5
7
11 SURGENRE
Numérique
12 TYPEBATI
Numérique
2
13 NOMENQ
Numérique
1
14 SGENRE
Numérique
5
41
Total
**
**
-464Figure 3 - structure du l1chler descrlpt.if des îlots
du fichier
a: qmanzana. dbf
d'enregistrements:
199
,ère mise à jour
03/04/87
Nom champ
Type
Dim
Dec
Appuyez sur une touche pour continue
NOMANZANA
Caractère
3
NOINEC
Caractère
7
49 VEGECBTYSD Caractère
1
50 VEGECBSURF Numérique
6
Caractère
1
PARTINEC
51 VOIRIETYDO Caractère
1
ENQETEUR
Caractère
• 1
52 VOIRIETYSD Caractère
1
SURFILOT
Numérique
6
53 SURFVOIRIE Numérique
6
SURF1_2VOI Numérique
6
54 MURDSILOT
Caractère
1
SURFTOTALE Numérique
6
55 MURHRSILOT Numérique
3
TYPECAZA
Caractère
2
56 . TROTTOIRDO Caractère
1
TYPEENQUET Caractère
2
5-7-' --TROTTOIRSD . 'Cai-àc'tère- - - - r
TYPEPHOTO
Caractère
2
SURFBATI
Numérique
6
58 CHAUSSEEDO Caractère
1
DEN5BATI
Caractère
1
59 CHAUSSEESD Caractère
1
IMPLANTBAT Caractère
2
60 PELOUSE
Numérique
3
NBBATITOTA Numérique
3
61 ARBRES
Numérique
3
3
NBBATIFINI Numérique
62 ARBUSTES
Numérique
3
) NBBATICONS Numérique
3
63 VOITURESTA Numérique
3
'ez sur une touche pour continuer ...
64 VOITURECIR Numérique
3
NBBATIl
Numérique
2
Appuyez sur une touche pour continue
Numérique
2
. NBBATI2
65 TYPE 1 7
- Numérique
2
Numérique
2
NBBATI3
Total
160'
NBBATI4
Numérique
2
NBBATI5
Numérique
2
NBBATI6
Numérique
2
Numérique
2
NBBATI7
NBBATI8
Numérique
2
NBBATI9
Numérique
2
·Numérique
2
NBBATIIO
NBBATI11
Numérique
2
Numérique
2
NBBATI12
Numérique
2
NBBATI13
NBBATI14
Numérique
2
NBBATI15
Numérique
2
NBBATI16
Numérique
2
-ez sur une touche pour continuer ...
1
NBBATI17
Numérique
2
Caractère
1
PENTETOIT
NBBATIPENT Numérique
3
NBBATIFER
Numérique
3
NBBATICHEM Numérique
3
VEGEBALCON Caractère
1
DIRPENTDOM Caractère
1
NIVPENTDOM Caractère
1
DIRPENTSDO Caractère
1
NIVPENTSDO Caractère
1
TYPEE AU
Caractère
1
SURFEAU
Numérique
6
VEGEHBTYDO Caractère
1
VEGEHBTYSD Caractère
1
VEGEHBSURF Numérique
6
VEGECBTYDO Caract8r~
1
~ture
~e
**
**
-465-
Tableau 1 - TYPOLOGIE DES BATImEIlTS
; Béton ou
1
Eternil
Tuilee vernies,
Zinc
Carrelage.
Tuiles non
vernies
Shing1e
1 - 29m2
1 ét.
1
1.
1
1
3O-79m2
1 ét.
3
12
21
30
8O-224m2
1 ét.
4
13
22
31
5
14
23
32
6
15
24
33
225-14999m2 1,2 éL
-
1 - 29m2
2.3éL
15 - 79m2
2, ~ ét.
7
16
25
34
8O-224m2
2,:5 &t.
a
17
26
35
225 - 14999 m2 2,3 &t_
9
18
27
36
10
19
28
37
11
20
29
38
2
2
2
2
-
3O-79m2
4.SéL
80-224 m2
4.5 ét.. 1
i
1
125 - 14009 m2 5 à15 é~!
(./Jans chaqug case du ta.:Jeau. est noté le numéro ciu type cie bâtimgnt. sglan la
swYace au saJ.lenam.1::Jt'v d·ti-tagu et lemattlriau du tait)
-466Tableau 2 - TYPOLOGIE DES ILOTS
Intitulé du
type
Description morphologique du type
nombre
d'îlots
1
non bâti
Densité du bdU nulle
0
Z
Péri-urba1n
Densité du bâti très faible
(bâtiments petits ou moyens, tous
matériaux sau! tuiles vernies)
~
:5
Habitat populaire Bâtiments de taille petite ou moyenne,
rér..ent
Rdc + 1 ou 2 étages. toiture béton ou
(l : à étages)
éternit. peu de tuiles vernies ou non
(densité du bâti faible à très fort.e)
19
4
Habitat populaire Bâtiments de taille petite ou moyenne,
récent
Rdc seul trés dominant. toiture béton,
(2: sans étage)
éternit. zinc, peu de t.uiles vernies ou
non(densité du bâti taible à très torte)
20
5
Vieux centre
Bâtiments taille moyenne ou grande.
Rdc + 1 ou 2 ét., ~ import.anca t.oiture
en tuiles non vernies (densité du
bâti faible à très forte)
29
8
Habitat de
standing
Bâtiments laille moyenne (80. 225m2).
Rdc, RDC +1 ou Z ét., imPOrtance
t.oi lure carrelage ou t.uile. vernies,
pas de zinc (densité du bâti moyenne)
22
7
Industries et
éqUipements
Très grands bdtiments bas, à toiture
de béton. éternit. ou zinc (densité du bâti
faible ou moyenne)
21
B
Immeubles
Grands bcUtments élevés. à toiture
surtout béton et éternit (densité du bâti
taible ou moyenne)
12
9
Viviendas
Densité du bâti forte ou très forte.
très grande homogénéité des
Mt1ments (bas et de grande tame)
Il
Type
.
TOTAL
199
.
-467Annoll:o 24
mQurn: BAn/POPULATIon QUITO (avril 1987)
COllEcn: ET EXPLOITATIon DES DOnnEB
Françaisel)lfREAlI. JUlllet l[)tJ7
Tout comme pour l'annexe 22 relative à l'enquëte morphologie. la plupart des
informations concernant cette enquête sont fournies par le manuel d'instructions
aux enquêteurs et le manuel de codification, reproduits à la fin de cette annexe: nous
nous limiterons donc içi à quelques brefs compléments d'information.
1. OBJECTIFS DE L'EnQUETE
L'enquête sur la morphologie urbaine a permis de collecter des informations précises
sur l'occupation du sol dans un échantillon de 199 îlots de Quito. utilisées pour
l'initialisation de l'interprétation des images satellitH.
L'objectif de cette s~nde enquête est de recueillir des informations
socio-démographiques sur un sous-échantillon des îlots déjà enquêtés sur le plan
morphologique. afin d'analyser les relations bâti-population, c'est à dire rechercher:
- les descripteur-s de la morphologie urbaine les plus pertinents pour une
enquëte d~moqraph.lqueà Quito,
- l'unité spatiale de collecte et la stratégie de sondage efticaces pour une
enquête démogrcphique à Quito.
.
Il s'agit donc d'apporter des informations pour aider à la définition de la stratégie de
sondage, et des variables de stratification de l'enquête démographique générale
d'Octobre 1987.
En outre. les fiches d'enquête des îlots de l'enquête bâti/population seront
réactualisées par un deuxième passage lors de l'enquête d'Octobre 1987 : ces deux
passages (Avril et OCtobN 1987) sur l'échantillon de l'enquête bâti/population nous
seront d'une aide précieuse pour vérifier la qualité des estimations faites à partir des
données collectées lors de l'enquête géI;lérale d'Octobre 1987 (notamment pour asseoir
les projections des chiffres du recensement de 1982, qui serviront d'élément de
comparaison aux résultats de notre sondage) .
2. SELECTIOn DE L'ECHAnTILLOn
Les 199 îlots et les 2134 genres de bâtiments enquêtés lors de l'enquête morphologie
ont fait l'objet d'une classllication en. respectivement 9 types d'îlots et 38 ttJpes de
-468bâtiments.
Etant donné les objecti!~ assignés â l'enquête bâti/population, trois critères ont servi
à s~l'3ctionner les ilots de l'échantillon. parmi les 199 déjà enquêtés sur le plan
morphologique:
- le type de bâtiments
- le type d'îlot.
- le _ocalisation au sein de la ville de Quito.
Cette sélEtCtion s'est faite par
chai.rrajsann~dan8la
ha.sYI dtr8 lW/lots. stratilïtitl par
t.yped1lot
Le tirage a été réalisé à partir du listing décrivant la composition par types de
bâtiments des 199 llots. eux-mêmes classés par types d'îlot. et des cartes de
localisation des îlots de l'enquête morphologie. Le nombre d'îlots à tirer dans chaque
type a été défini par l'applicatic1n d'un taux sensiblement constant (environ 30 ") ;
pour chaque type d'îlot. nous nous sommes efforcés de choisir des îlots à la fois bien
représentatifs des caractéristiques de leur strate et offrant la plus grande variété de
types de bâtiments et de localisations dans Quit.o.
Type d'îlot.
1 (non bât;i)
nombre d'ilots
Enq. morphologie
nombre d'îlots
numéros des îlots
Enq.bô.ti/population Enq.bâti/population
-
6
0
2
59
15
158.166,256.164,216.
146.120.142,326,362.
361.319,251.148,352.
3
19
6
147.214,228,204,345
263
4
20
7
2œ,245.110,329.318.
342,230
5
29
8
203,121,2'S1,249,223.
232.156,248
6
111,266.311.324,246
347
21
4
130,217.304 ,344
8
12
4
212,250,262.307
9
11
4
143,257,258.322
1gg (l go rotis
54
6
22
7
TOTAL
.
.
-4693. ELABORAnOn DES DOCumEnTS D'EnaUETE
Pour collecter les donr.*s de l'enquëte bâti/population. chaque enquëteur devait
remplir deuz types de documents (voir manuel d'instructions aux enquêteurs
en hn d'annexe) :
- la fiche logement, pour décrire les personnes résidant dans les
logements des ootlments faisant partie de l'îlot;
- la, fiche récapitulative, pour rassembler les informations générales
relatives auz logements appartenant à l'îlot.
Les données socio-démogN:lphiques devant être mises en relation avec les données
morphologiques de l'enquête précedente, au niveau du bâtiment comme au niveau de
la manzana, il importait qu'il y ait concordance entre lllts deuz enquêtes sur
l'identification des mar.zanas E·t des bâtiments au sein de chaque manzana ; c'est
pourquoi chaque enquèteur recevait des copies des questionnaires et plans de
l'enquête morphologie, et était tenu de conserver la même délimitation et la même
numérotation de bâtiments.
Les variables démographiques figurant sur les liches logement ont été choisies par
rapport â l'objectif de l'e::1quête finale d'OCtobre 1907 (estimation d'effectifs et analyse
des systèmes résidenue1s). puisque l'enquête bâti/population doit servir, entre
autres, à établir 188 c:ntères de stratification de l'enquête d'Octobre 1087 : outre les
caractéristiques démOÇ'I"Uphiques classiques (âge, sexe ...etcJ, l'accent a été mis sur la
saisie de la résidence. le statut d'occupation du logement et les revenus.
La formulation des que-eüons a été soumise à l'avis de différentes personnes ayant
une expérience solide de la collecte des données dans les villes équatoriennes.
4. COLLECTE DES DOIUU:ES
La procédure de collecte étant décrite précisément dans les points :3 et 4 du manuel
d'instructions aux enquèteurs, nous ne donnerons içi que quelques précisions sur les
temps et conditions de collecte.
Temps de collecte
La collecte a été réa1iséoe par 5 enquêteurs, encadrés par un superviseur, entre le 11
Avril et le 8 mai (compte tenu des jours fériés,:3 semaines effectives de travail pour 4
des enquêteurs et le superviseur ; et 2 semaines de travail pour le dernier
enquêteur).
'
Environ 1700 logements ont pu être enquêtés durant cette période, soit une moyenne
de 17 questionnaires rem plia par enquêteur et par jour ; même en tenant compte des
interdictions d'accès à certains bâtiments qu'ont subies les enquêteurs, le temps
d'enquête a donc été plus long que ce que nous avions estimé a priori (25loqements
par jour et par enquêteur).
-470Conditions de collecte
Celle seconde enquête s'est déroulée dans un contexte bien particulier. lié au séisme
qu'a connu l'Equateur le 5 mars 1987. Du fait de la rupture de l'oléoduc (le pétrole est la
principale source de l'avenus de l'Etat Equatorien). l'économie nationale s'est trouvée
complètement désorganisée durant la période qui a suivi le séisme: augmentation
immédiate du prix du carburant (multiplié par 2). rationnements de carburant,
augmentation de nombreux produits de base...etc. C'est donc dans un contexte
économique e~ social très tendu que nous avons réallsé notre enquête.
Contrairement à l'enquête morphologie. l'enquête bâti/population supposait une
participation de la population pour remplir le questionnaire loqement. Le taux de
non-réponse a fortement varié selon les îlots.
Un premier constat. bien que très classique. mérite d'être N1ppelé : le degré de
participation à l'enquête est inversement proportionnelle aux revenus des habitants.
Dans les quartiers populaires de Quito de nombreux îlots ont été enquêtés à 100 'C et
les taux de non-réponses se situent toujours en dessous de 10 ~ (nombre de logements
non enquêtés/nombre de logements total de l'îlot) : ces non-réponses ne
correspondent pas à des refus, mais à des logements toujours trouvés vides malgré 4
ou 5 visites de l'enquêteur. leurs cccupants s'absentant très longuement de leur
domicile pour aller trava11ler souvent très loin.
Par contre. dans les quartiers de moyen et haut standing les taux de non-réponses
(là. il s'agit essentiellement de refus de réponse) sont beaucoup plus élevés 15 à 30 ~ le
plus souvent. nous avons même du renoncer à l'enquêtoe dans un îlot de standing très
élevé (calle Gonzales SUarez) : malgré une demi- journée de discussion et avec lettres
offiCIelles à l'appui. nous nous sommes fait interdire l'accMl des immeubles par les
administrateurs de quasiment toutes les tours constituant l'îlot d·enquête. et, dans
la seule tour où nous avons pu accéder. ce sont les résidents eux-mêmes qui ont
claqué la porte au nez de l·enquêtrice.....
Il faut d'autre part noter. dans chaque îlot. une certaine homogénéité dans les
comportements des résidents vis à vis des enquêteurs (en rapport. bien évidemment.
avec l'homogénéité de la population elle-même) d'où des taux de non-réponses très
tranchés: 10 ~ dans un îlot "sans problème". et 70 ~ dans un autre îlot peu éloigné du
premier. mais ayant. la particularité, par exemple. d'être majoritairement. occupé
par des militaires et policiers à la retraite.
Ces taux de non-réponses élevés ne nous posent pas de problèmes majeurs étant
donné le type d'exploitation des d~nées que nous réalisons pour cette enquête
roti/population. Par contre. s'il en était de même pour l'enquête finale. ce serait
beaucoup plus fâcheux. Et. l'on ne peut mettre ces taux au compte des enquête~.
D'une part. des passages supplémentaires que nous avons effectués nous-même ont
confirmé l'efficacité de leur travail; d'çwtre part. sur des îlots réputés dilficiles à
enquêter, et ayant même posé des problèmes aux enquêteurs du recensement (alors
que les gens sont obligés de rester chez eux durant le recensement. et que le certificat
de r~ponse au rencensement est indispensable pour nombre de démarches
administratives). nos propres enquêteurs ont eu des taux de réponse satisfaisants. Il
nous parait donc certain que le climat tendu qui régnait à Quito au moment de
"
-471l'enquête a joué contre les enquêteurs ; le· contexte social lors de l'enquête
morphologie était nettement plus favorabte.
Qualité de la collecte
Les pramier·s contrôles Ce-9 questionnaires faits dés leur remise par les erlquêteurs, et.
ceux réalisés au cours de la codification ont montré une bonne cohérence des données
collectées.
Un problème particulier apparu au cours de la collecte mérite toutefois d'être signalé.
étant donné l'objectif de notre enquête : il s'agit de la difficulté qu'ont. eue les
enquêteurs dans carto.ms quartiers construits en continu comme le centre
historique de Quito, à identlfier les bâtiments repérés par leurs collèques de l'enquête
morphologie. Pour la première enquête, c'est une définition physique du bâtiment, vu
du dessus qui primait: dans un dédale de couloirs serpentant à l'intérieur de vieux
bâtiments accolés, où rlen ne tr-:lduit la limite des différents bâtiments. il est bien
évidemment di!!icile de savoir dans quel bâtiment précis l'on se trouve, sous quelle
toiture! Dans ce cas préclS, nous avons donc pris le parti d'affecter la population
enquêtée à un groupe de bâtiments. sans chercher à identifier précisément si tel
logement appartient à un bâtiment ou à son voisin, qui a. dans la quasi-totalité des
cas, exactement les mêmes caractéristiques morphologiques.
Ces difficult.és à identliler' les bâtiments ne se sont. produit.es que dans le cas du vieux
centre de Quito; dans tcua les autres types d'implantation spatiale du bâti. il n'y a
pas eu de problèmes à retrouver les bâtiments figurant sur les plans au 11500 établis
lors de l'enquête morphologie.
5. CODIPICATIon ET SAISI!:
Deux types de codification ont été réalisées, générant deux fichiers :
- codification des caractéristique individuelles notées sur les liches
logement. _==:a) fichier où chaque enregistrement correspond à un individu
enquêté (fichier am::mmDI. cornptant près de 5000 enregistrements) ;
- cod1Iication des coro.ctéristiques des logements et des bâtiments notées
sur les fiches loq~ment et sur les fiches récapitulatives _ a ) fichier où
chaqce enregistrement correspond à un logement enquêté (fichier
ODEffiVIVI, comptant environ 1700 enreqistrements).
Cette structuration des données en deux fichiers permet de ne ~ dupliquer -les
informations relatives au logement pour chaque individu résidant dans celui-ci : le
numéro de logement enstant dans les deux fichiers. toutes les données peuvent être
mises en relation par le système de gestion de données DBASEIII. sans qu'il y ait
redondance de l'informauon de base.
La codification des fiches logement a été réalisée par un étudiant, qui a entamé son
-472travail une semaine après le d~but de l'enquête : il a été aidé durant sa dernière
semaine de travail par le superviseur. Ce dernier, plus qualifié, a été chargé de la
codification des questions sur l'activité et les revenus. De la sorte. la codification a été
termmée seulement une dizaine de jours après la fin de l'enquête,
La codification des caractéristiques individuelles a été réalisée directement sur la
fiche d'enquête. où des cases de codification avaient été prévues: ceUe solution
permet d'éviter le report sur une fiche de codification spécifique des données
recueillies directement sous forme de codes, comme l'âge, la date de naissance, le
statut de réaidence.,.etc.
Cette procédure diminue nettement les temps de
codification; elle avait été choisie parce que initialement. nous pensions effectuer la
saisie nous-mêmes à Quito, sur l'IBm AT avec le loqiciel DBASEIII. Pour des raisons de
calendrier, nous avons finalement confié cette saisie à une société de service
informatique en France, où nous étions en mission durant tout le mois de Juin 1981:
la saisie directe sur les fiches d'enquête est nettement plus complexe et longue pour
les opérateurs de saisie. Lorsque les travaux de saisie sont sous-traités ci des sociétés
spécialisées où le travail est effectué très -mécaniquement-, il nous semble bien
préférable d'opter pour la codification sur bordereau spécifique.
La codification des données relatives aux loqements et b<itiments, très rapide. a été
réalisée sur bordereau (voir modèle dans le manuel de cod1ficaUon reprodUit en
fin d'annexe) .
-473Annexe 24
Document n· 1
QUITO - Enguête
bâti/~pulgtion
Avril 1987
IIlSTllUCTIons AUX EnaUETEURB
Orstom ":'" IPGH
-474-
sommAInE
Page
1. OBJECTIFS SCIEnTIFIQUES
2
1. 1. Le programme de recherche
2
1.2. L'enquête bâti/population
:3
2. TECHI1IQUE D'EnQUETE
3. ORGAnISATIOn DU TRAVAIL
5
4. COLLECTE DE L'InFORmATIOn
6
4. 1. Principes de base
6
4.2. Recension, délimitation et numérotation des logements
(
, 4.3. Définition de la population à enquêter. statut de râsidoilO1
0
4.4. Renseignements relatifs aU% personnes
10
5 . LA FICHE RECAPITULATIVE
21
6. EXEmPLE DE InAnZAI1A ET DE LOGEffiIDT
23
noTES PERSOnnELLES
27
-475-
1. OBJECTIFS SCIEnTIFIQUES
1. 1. La proqraxomo de recherche
L'objectif du programme de recherche est de mettre au point un Sljstème
d'observation
~rmanent
des populations urbaines, en intégrant l'information
apportée par les images satellite sur la morphologie urbaine: suivi des effectifs et.
caractéristiques générales des populations, et mise en oeuvre de sondages spatiaux
stratifiés sur des images satellites SPOT' ou !HEmATIC InAPPER. pour des
investigations approfondies sur le comportemenl des ciladins.
Deux idées sonl à la base de ce programme:
-Seul un système basé sur la technique des sondages peut remplir les conditions de
souplesse et rapidilé nécessa.ires dans les villes à croissance rapide
-Une meilleure connai:S3ance de l'espace urbain con.stilue un facteur imporlant
d'oméliorotion d'un système d'enquête démographique par sondage,
Les salellites renseignent de manière continue sur l'occupation du sol en mili~u
urbain : il s'agit donc, dans· la méthode que nous développons, d'uliliser cette
information exhaustive sur la morphGlogte urbaine pour recueillir rapidsment. par
sondage. des données relatives aux populations urbaines. Les
traVIlUX
réalisés (par
VERruERE notammènt.) sur photographies aériennes onl montré que l'application de
ce principe permet un cùlègement de l'échantillon d'enquête (donc, pour un même
coût global et un même niveau de précision, une possibilité d'approfondir
l'observation) et une spatialisation des résultats.
La réalisation de l'objecü! général du programme implique des travaux, en parallèle,
dans quatre directions :
-L'interprétation des images
s~tellite à
haute résolution en milieu urbain
-[es relations bâti/population el lEtS sondages spatiaux en démographie
-L'inlégration des données de télédélection dans des bases de données
localisées
-La télédétection comme système autonome d'observation démographique
nous avons débuté nos travaux en 1985 sur la ville de ffiarseille (FRAnCE), qui
possédait dès cette date toutes les données nécessaires à une première phase de
développement méthodologique,
-476-
Sur la villa de Quito, trois types d'enquête sont réalisé&s :
-Enquête morphologi'e urbaine (Octobre-Décembre 1986)
-Enquêta bâti/population (Avril 1967)
-Enquête démographie: offectifs de population et slJstèmes résidentiels (Octobre
1087)
L'enquête morphologie urbaine à Quito a étâ réalisée sur le terrain du 1er octobre au 9
décembre 1986;
cette première enquête a permis de collecter des informations
précises sur l'occupation du sol. c'est à dire la morphologie urbaine, de 100 îlots de la
ville de Quito, tirés sur les cartes mEC de 1982 au 1/10000, à l'aide d'une grille de 750
mètres de côté.
1. 2. L'onquête bâti/population
Par l'enquête bâti/population, il s'agit de recueillir d&S données démographiques ot
socio-économiques sur un sous-échantillon des 199 îlots ayant fait l'objet de
l'enquête morphologie urbaine fin 1006 ; ainsi. nous dispœerons à la fois des données
sur la morphologie urbaine et sur les habitants de ce sous"échantillon d'îlots.
nous pourrons donc tenter de répondre aux deux questions suivantes :
- Quels sont les descripteurs de la morphologie urbaine les plus pertinents pour
l'observation démographique à Quito?
- Quelles sont l'unité spatiale de collecte et la stratégie de sondage pertinentes·
pour une enquête démographique à. Quito?
Ce sont ces descripteurs et stratégie de sondage qui seront retenus pour l'enquête
démographique générale d'octobre 1987.
L'échantillon à enquêter en avril 1087 du point de vue socio-démographique est
.
constitué de 55 îlots. choisis de façon raisonnée parmi les 199 îlots de l'enquête
.
morphologie urbaine ; les îlots ont été sélectionnés de manière à rassembler les
différents types de bâtiments, les différents t1Jpes d'îlots. et les différentes
localisations au soin de la ville de Quito. La définition des types de bâtiments et types
d'îlots est issue de l'exploitation des données recueillies au cours de l'enquête
morphologie urbaine de !in 1986.
-477-
2. TF.CHnIQUE D'mQUETE
Chaque îlot d03 l'échantillon de l'enquête bâti/population a déjà été enquêté en
oclobre-décembre 1986. lors de l'enquête morphologie urbaine ; dés le début de
l'enquête bali/population.l'enquêteur reçoit donc pour chaque îlot:
-
Ul1
plan au localisant. t.ous les bât.iments de l'îlot. : sur ce plan.
chaque bâtiment est identifié par un numéro de 1 à n. Ce numéro est indiqué au
centre du bâtiment qu'il concerne.(Voir exemple de plan page 23'1
- un jeu de Cichos décrivant. t.ous les bâtiment.s de l'îlot.: chaque
colonne de la fiche correspond à un bâtiment, dont le numéro (cohérent. avec
celui noté sur le plan) est indiqué en haut de la colonne. (Voir exemple de fiche
page 247
Ce plan et ces fiches permet.t.ent. à l'enquêleur de repérer et identifier sans ambiguïté
les bâtiments de J'îJot : J'enquêleur doit conserver la même délimitation et la
même numérotation de bâtiments que celle apparaissant sur les documents de
l'enquête morphologie urbaine (plan et fiches).
Pour collecter 1€'S données de l'enquête bâti/population, l'enquêteur reçoit deux types
de fiches:
- La .ficho récapit.ulutive : il y a une fiche récapilulative
pa.~
îlot. Sur celle
fiche, l'enquêteur récapitule des inlormations générales relatives aux loqemenl8
appartenant à l'îlot.
- Les fiches logement: ces fiches sont utilisées pour décriro les personnes
résidant dans les logements des bâtiments faisant parti~ de l'îlot.
Il doit y avoir concordance complète de l'information entre ces quatre types de
documents (Plan et fiches de l'enqu~te morphologie. fiches récapitulatives et fiches
logement de l'enquête bâti/population).
. -478-
3. OnGAmSATIOO DU TRAVAIL
L'enquête débute par une réunion d'information le Jeudi 9 Avril. au cours de
laquelle sont exposés les objectifs de l'enquête et la technique de collecte de
l'inIormation.
Le lendemain, chaque enquêteur Tisit.era avec le superviseur et les chercheurs de
l'Orstom tous les îlots qU'il aura. à enquêter pendant les deux semain9s, afin qu'il
n'y ait pas d'ambiguïté sur la localisation et
~a
délimitation des îlots et de leurs
bâtiments : il recevra les documents d'enquête relatifs
à,
ces îlots (cortes et
fiches descriptives des bâtiments et questionnaires vierges en nombre suffisant),
afin de pouvoir démarrer le travail de collgcte dés le samedi Il Avril. Enfin. ·on
procédera avec lui à une expérience de collecte sur quelques logements. pour
que les concepts et définitions utilisés pour l'enquête soient bien assimilés, et de
façon homogène. par t0U3les enquêteurs,
La liste d'îlots de chaque enquêteur est établie en fonction des principas suivants :
- les îlots de chaque enquêteur sont. dans la mesure du possible, regroupés
géographiquement, afin de minimiser les temps de déplacement,
- un
enqu~teur
peut enquêter environ 400 logements on deu; semain" de
travail à temps complet
Chaque enquête'.lr orqaruse lui-même ses horaires de travail pour réaliser la collecte
des inIormations sur le to3rrain. en fonction des cont.raint~s d'horaires (de présence à,
leur domicile) propres à, la population à enquêter.
Tous les
deWl: jour. chaque enquêteur aura un rendez-vous avec le
supervio9ur de l'enquête. Cette rencontre permettra
à,
l'enquêtaur d'exposer le8
problèmes rencontrés au coura de la collecte, afin de rechercher ensemble une
solution à ces problèmes de collecte de l'information; c'est égalament à cette
occasion que chaque enquêteur remettra QU superviseur les questionnaires déjà
remplis.
.
Entre deux rendez-vous d'un enquêteur avec le superviseur, celui-ci controleru
l'avancée du travail, ainsi que la complét\lde et la cohérence des questionnaires; en
cas d'incomplétude ou d'incohérence des questionnaires, il sera demandé -à
l'enquêteur, lors du rendez-vous suivant, de retourner sur le terrain pour corriger ou
corn pIéter l'information.
L'enquête se terminera par un rendez-vous final dans les bureaux de l'IGIn le
Lundi 27 Avril : tous les enquêteurs devront remettre lors de cette réunion les
derniers questionnaires remplis,
-479-
4. COLLECn: DE L'InFOUmATIOn
4. 1. Principos da base
• La promière opération consist.e à identifier, sur le terrain. les bâtimonts
dossinés sur le plan au 11500 et. décrita dans les fichos de l'enquête
morphologie: il's'agit de retrouver, sur le terrain. à quels bâtiments correspondent
les bâtiments identifiés lors da l'enquête morphologie urbaine, et quelles sont leurs
limites. Cet opération a pour but de réuliliser les mêmes numéros do bâtiments, afin
co~pondanceles
de pouvoir mettre en
résultats de l'enquête morphologie et ceux
de l'enquête bâti/population.
• Démarrer l'enquête par le bâtiment n'l, et poursuivre. une fois ce premier
bâtiment enquêté. par le ooti~ent n·2... etc. jusqu'au dernier bâtiment de l'îlot. Cette
façon de procéder. en suivant l'ordre des numéros de bâtiments facilitera les
travaux de contrôle et de saisle de l'information collectée.
• Pour les bâUmenta
Dft
compt.ant. pas de logement.. aucune fiche logement
n'est remplie; l'enquêteur not9 uniquementl'usa.ge du bâtiment (garage individuel.
tienda. indusb--ia...etc) dans la colonne ·UfJo~e f4'il'\(,ij'(Û" de la fiche récapitulative. dans
la ligne relative à ce bâtim.nt.
• Tous les loqements f(Usant partie des bâtiments situés da.."lS l'îlot doivent être
enquêtés. Pour chaque logement. il est rempli autant de fiches que nécessite le
nombre de personnes vivant d~ le logement..
• Pour remplir les fiches logement. 11 n'est pas nécessaire que l'enquêteur rencontre
chaque personne vivant dans le logement: les questions doivent être posées soit au
chef de ménage. s'il est pr4sent. soit à Ba femme ou à t.out.e autre perDonne
du ménage pouvant. répondre
Q~
quesüons se rapportant. aux düférents
membres du ménage.
• Après avoir enquêté un logement.. et. donc rempli les fiches logement
correspondantes.
l'enquêteur reporte quelques informations sur la fiche
récapitulative relative à la manzana (Voir mode de remplissage de cetle fiche
page21l.
-480-
4.2. Rocension. délimit.ation et numôrot.aUon des logements
Définition du logement
On appelle "logement- tout local utilisé pour l'habitation: un local non destiné
originellElmenl à l'habilation. mais qui est
ha.bil~
au moment de l'enquête est
assimilé à un logement.
Délimitation des logements
Plusieurs siluations peuvenl se rencontrer:
- Bâtimenl à étages, divisé en apparlements: chaque appar:temenl (c'est à dire
ensemble de pièces ayant une entrée commune. indépendante. qui occupe une parUe
d'un bâtiment) constitue un logement.
S'il exiat€! des chambres de service avec des entrées indépendanles. directes. sur les
parties communes de l'immeuble (couloirs). ces chambres sont considérées comme
des logements indépendants.
Si uns chambre de service (ou une pièce louée) n'a pas d'entrée indépendante de celle
desservant l'appartement dont elles font partie. on considère qu'elle est incluse dans
cet oppcu-tement. et ne constitue pas un logement indépendant.
- villa 911 maison : un bâtiment non divisé en appartements (unités
indé~ndantesd'habitation)
constitue un seul logement.
S'il mate des chambres de service avec des entrées indépendantes. permettant de
rejoindre directement la rue sans passer par la maison. ces chambres sont
considérées comme des logements indépendants.
Si un-a chambre de service (ou une pièc9louée) n'a pas d'entrée
indépen~antede
celle
desservant la maison dont elle fait portie. on considère qu'elle est incluse dans cette
maison. et ne constitue pas un logement indépendant.
numéroiation des logemenls
Chaque logement est repéré par trois nu,néros :
- Un numéro de manzana
- Un numéro de bâtiment. qui va de 1 à
n
dans chaque manzana. C'est ·le
numéro attribué au cours de l'enquête morphologie urbaine.
- Un numéro de logement. Pour chaque bâtiment de l'îlot. la numérotation des
logements va de 1 à
n. n étant le nombre de logements dans le bâtiment.
Ces trois numéros sont notés dans la partie supérieure de la fiche logement. et
doivent être reportés sur chaque ligne de la liche récapitulative.
-481-
Type da logement.
noter, en clair, le type du logement individuel, en utilisant les catégories suivantes:
maison ou villa. appartement. pièce louée... etc.
S'il s'agit d'un logement collectif, indiquer en clair de quel type de logementcolleclU
il s'ag1t, en utilisant les catégories su1vantes :
Caserne, hôtel. hopital, internat, couvent ,..etc.
Condition d·occupaüon du l0gement.
OUatre s1tuations peuvent se produire :
- Loqement en réparation ou en construction, donc inhabitable au moment de
l'enquête
- Logement habitable, mais innocupé
- Logement habitable, occupé, dont on a pu enquêter les habitants
- Logement habitable. occupé, dont on n'a pas pu enquêter les habitants
nombre de pièces utilisées pour dormir
noter, dans les deU%
CQ3El3
pr"évues à cet effet. le nombre de pièces généralement
utilisées pour dormir, qu'elles soient ou non effectivement occupées au moment de
l'enquête. Une pièc9 dont
09
n'est pas la vocation première, mais qui est également
utilisée pour dormir (exemple: un salon) doit être comptée dans le
~lcul du
nombre
total de pièces utilisées pour dormir au même titre qu'une chambre à coucher.
-482-
4.3. DMinition de la po~ulation à enquêter. Statut de résidonce.
La
population décrite dans les colonnes de la fiche logement comprend deux
catégories. suivant le statut de résidence des personnes.:
- présenls : toutes les personnes ayant dormi dans le logement pendant au
moins huit nuits, consécutives ou non, pendant le mois précédant le passage
de l'enquêteur (qu'elles soient ou non présentes au moment du passage de
l'enquêteur ou la n~it précédant son passage);
Si ces personnes résident la majeure partie de l'année dans le logement
enquêté, on les appelle "Ilésidento présents-.
Si ces personnes résident la majeure partie de l'année dans un autre
logement que celui enquêté, on les appelle "non résidents présents·.
et
- Résidents absenta: toutes les personnes qui résident habituellement (c'est
à dire la majeure partie de l'année) dans le 10Q'ement, mais en sont absentes
depuis plus d'un mois (tourisme, voyage d'affaires, travail temporaire ou
saisonnier à l'extérieur de Quito), pour quelle que raison que ce soit (sauf un
départ définitif du logement ou les cas particuliers cités ci-dessous) et qui
doivent revenir vivre dans le logement dans un délai inférieur à 6 mois.
Cos particuliers
ne font
pas partie de la population à enquêter dans les loqements individuels (car
sont comptabilisés dans les logements collectifs) :
- militaires, élèves internes,
- Emprisonnés ou hospitalisés pour une longue durée (supérieure à un mois)
Font partie de la population à enquêter :
- Emprisonnés OU hospitalisés pour une courle durée (inférieure à 1 mois)
- TravaJ.lleurs exerçant leur activité en dehors de Quito, vivant donc en dehors
de la capitale une partie de l'année. mais revenant réqulièrement habiter
dans leur logement. de Quito (chaque Cin de semaine, chaque mois)
- Personnes venant d'emménager dans le logement pour y résider de façon
dé!1n1tive après un déménagement (transfert du mobilier...etc. dans le
nouveau logement).
-483-
~. 4. Ilonooignomon\.n rolatifs aux p9rDonno~
Le plus simple est de réaliser l'interview' en deU% temps :
1)
d'abord. demandor de donner une list.e des personneo habitanl dans le
logemenl. el noler leur nom el leur slalul de résidence.
Demander à la personne inlerrogée de commencer par le cher de ménage. et.
poursuivre par les autres personnes vivant avec lui dans le logemenl, en
reapeclanll'ordre gén~ral suivanl :
Chef de ménage, épo"..lSe, enfant.s célibat.aires, enfants mariés avec les
membres de leur ramille, autres parents, personnes non apJX1I"entées au cher
deménaqe.
nUJnérot.er ces personnes de 1 à
n dans chaque logemenl.
Z) puis, questionner pour avoir les différents ronseignements sur
chacune de ces personnes, en redonnant un par un les noms des
personnes de cette lisle.
Les renseignements relatifs à chaque personne occupent une colonne de la fiche
logemont.
numéro de ln fiche logement
Quatre cases" sont prévues dans la partie supérieure de la fiche logoment pour
indiquer son numéro: dans les deux cases de gauche.l'enquêleur indique le numÉtro
d'or-dre de la fiche pour le logemenl considéré; dans les deux cases de droile, il
indique le nombre total de liches que comporle le logement.
Exemples
- 1ère t1che d'un logement ne comptant qU'une seule!1che:
-2ème fiche d'un logement complant trois fiches:
-484-
nom. ot prénolD
Ces renseignements sur l'identité des personnes enquêtées ne feront pas partie du
!1chler exploité sur ord1nateur ; 11 faut donc
1~13ter
auprès des enquêtés sur le fait
que l'exploitation de l'enquête est faite de façon anonyme. Ces renseignements ne
sont domandés que pour faciliter la collecte de l'information. afin d'éviter que des
personnes du logement soient omises ou au contraire comptées deux fois. ainsi que
pour faciliter la collecte de l'information sur les
lie~ de
parenté au sein du logement.
Quel lien de parenté (ou autre relation) avoz-vous avec le chef de
ID-énaqe1
S'U existe un lien de parenté avec le chef de ménage, noter. en clair. le lien
de parenté existanl entre la personne elle chef de ménage.
Exemples:
- Frère de l, épouse de 1. neVeU de 1... etc. (Rappel : le chef de ménage est
toujours noté 1)
- ruèce de l, employée domestique: pour rendre compte du cas où une personne
de la famille rf.'.l che! d~ ménage a également une relation de "service" avec le
chef de ménage.
S'il n'existe pas de lien de parenté avec aucune personne du loqemenl,
noter en clair la nature de cet au1r9l1en.
Exemple: employée domestique. nurse. gardien.
S'il n'existe pas de lien de parenté avec le chef de ménage, mais qu'il existe un lien
de parent' avec une autre personne du logeme.nt (elle même non apparentée
au chef de ménage), noter en clair ce lien. de la façon suivante:
Exemple: la personne n' 12 Gslla fille de l'employée domestique, qui porte le n'Il.
On note donc pour la personne 12: fille· de Il.
Si l'on ne cannait pas le lien (de parenté ou autrelnoter
·mconnu~.
5exe do la personne
Indiquer le seXe de la personne. en notant dans la case prévue à cet effet:
- l, pour les hommes
- 2. pour les femmes
-0:: inconnu
-485-
Ouolh. ont. volrQ dat.a do naissanca ou quel âg09 avez-vous?
Silo personne connait préc1sément sa date do na1ssance.la noter dans les 51%
cases prévues à cet effet (ne rien noter dans les deux cases situées en dessous. pour
l'âge):
Exemple: 6 Août 1Q38
Si la p3rsonne no connait. pas précisément. sa date de naissance. noter,son
âge dans les deux cases prévues à cet effet (ne rien noter dans les six cases situées au
dessus. pour la date de naissance). Il s'agit de l'âge atteint au dernier anniversaire.
el non de l'âge qu'aura la personne à son prochain anniversaire. Ainsi. pour un
enfant de moins d'un an. on note 00
Exemple: 23 ans
Dans le cas où l'â.go de la personne est inconnu. nolor. dans
-lE/S
deta: cases
prévues pour l'âge:
E%emple : date de naissance el âge inconnus
Où
(nOS-VOus
né?
Silo personne est né'! à. Quito (stricto-sensu. non compris les villes de la vallée de
Los Chillos. San Antonio. Cumba.ya. _Tumbaco). noter "Ici" sur la ligne inférieure. ne
rien indiquer sur les autres lignes.
Si la personne est née en Equateur en'dehors de au1t.o. indiquer en clair.
s;xr
chacune des trois lignes prévues (ne rien indiquer sur la ligne "pays" :
- le nom de la province
- le nom de la paroisse
-
le caractère rural ou urbain du Heu de naissance: urbain s'il s'agit du
chef-lieu de la paroisse. n.u:W. s'il s'aqit d'une autre localité que le chef-lieu de la
paroisse.
-486Si la personne est née à l"étranger, indiquer seulement le pays de naissance.
Si le lieu de naissance est inconnu. noter "inconnu' sur la ligne supérieure, et
mettre un trait pour les autres lignes.
Si le lieu do naissance n'e-st connu que de façon imprécise (par exemple, on
connait la province. mais pas la paroisse), indiquer l'élément de réponse qui est
connu, et noter "inconnu" pour les autres éléments, non connus.
Exemples:
- Personne née à l'étronger:
.........C.I:I.U.... 6......
Pays
Province
-
...............c:
ParoIsse
RurallUrbain
.
- Personne née à Qui to :
Pays
.................
.
..............~
.
~
Province
Paroisse
RurallUrbaln
.......B..C(..u.i
.
- Personn~ née à Cuenca, dans la. ville même:
Pays
Province
Paroisse
Rural/Urbain
............L
.
....It..Z.v..13 If.
.
.....CC.v..G..DJ..Cl:t ..
.........Ut:,bO-I1D ..
- Personne née dans la pgroisse de Cuonca,
en dehors de la ville de Cü._e~:
............L
.
Paroisse
.....f1z..u.a.. y.
.
.....e.c.J...G;. N. .c.8 .
Rural/Urbain
.........&.I7J.8.
.
Pays
Province
- Personne dont on ignore totalement. le lieu de nqissance :
Pays
./) ~.s.ç
.
Province
Paroisse
.............
:.~
........;7
.
.
RurallUrbain
- Personne dont on ne connaH. que le pays de naissance:
Pays
..............~
Province
Paroisse
RurallUrbain
......I:i. C:::••$ .c.
..
..f?.i..C..HiN.C .11..8..
........ :D..e..~.c.
..
.
-487-
Dapuis ouolle date ou dopuia combien d'années
viVOZ-VOUR
dans ce
loqomant?
Avec cette question, 11 faut saisir la date d'arrtvée ou la durée d'occupaUon dans le
logement actuel:
- pour les rOBidents présents ou absents: il s'agit de la date à laquelle
la personne en a fait. sa résidence principale. Par résidence principale,
on entend, silo. personne habite dans plusieurs logements au cours de l'année,
la résidence où elle habite le plus de temps au cours de l'année,
- pour les présents : il s'agit de la dernière date d'arrivée de ces personnes
dans le logement..
Si la personne Q toujours vécu dans ce logement, noter "TOUJOURS·.
Si la personne a habi1:.é autrefois daIUI ce logement, en est partie pour résider
c.1lleurs, et y est revenue s'installer, noter la data du début de la dernière
installation,
Si la pe.sonne connait sa dale d'arrivée dans le logement, la noter dans les
e
cases prèvues.à cet etret (ne rien noter dans les deux cases situées en des~ous, pour la
durée),
Si la personne connait la durée écoulée depuis son arrivée, noter la durée en
années dans les deux cases prévues à cet etret (ne rien noter dans les six cases situées
au dessu.s. pour la date d'arrivée), Il s'agit de la durée en années entières; ainsi. si la
})Qraonn9 occupe ce logement depuis moins d'un an, not.er 00.
Dans le cas où la date d"arrivée est totalement inconnue, tout comme la durée,
noter 99 dans les cases prévues pour noter la durée d'occupation du logement.
Exemples:
- Personne occupant le logement depUis le 0 septembre 1ga;s :
- Personne occupant le logement. depuis 1002 (jour et. mois inconnus):
- Personne occupant le logement depuis ;sa ans :
- Personne dont on ignore depuis quelle date ou
depuis combien de tem pa elle occupe le logement:
~
-488-
D9puis quelle dat.e ou depuis combien d·années
viV97.-VOUrJ
à Quit.o?
Le mode de rempl1ssage de la !1che pour celle question est simlla1re à celui
concernant la date d'CITivée dans le logement.
Avec cette question. il faut saisir la date d'arrivée ou la durée de séjour à Quito
(stricto-sensu. non compris les Villes de la vallée de Los Chilles. san Antonio.
Cumbaya. Tumbaco):
- pour les résidents présenta ou absents et pour les présents ayant
leur résidence principale à Quito. mais dans un autre logement: 11 s'agit
de la date à laquelle la personne a eu sa résidence principc1Ie à Quito.
qu'il s'agisse de ce logement ou non. Par résidence principale. on entend. si la
personne habite alternativement à Quito et en dehors de Quito au cours de
l·année.la résidence où elle habite le plus de temps au cours de l'année.
- pour les présents n'aTJcrnt pas leur résidence principale à Quito: il s'agit de la
dernière date d'arrivée d~ ces personnes à Quito.
5i1<1 personn&a toujours vécu à Quito. noter
·TOUJOTJR6~.
Si la personne a. habité a.utrefois à Quit.o. en est portie pour résider ailleurs. et y
est revenue s'installer. noter la date du début de la dernière installation.
Si la personne connait sa date d·arrivée à Quito. la noter dans les 6 cases prévues
à cet effet (ne rien noter dans l~s deux cases situées en dessous. pour la durée).
S1la personne connaU la durée écoulée depuis son arrivée. noter la durée en
années dans les deux case3 prévues à cet effet (ne rien noter dans les deux cases
situées au dessus. pour la date d'arrivée). Il s'agit de la durée en années entières;
ainsi. si la personne occupe ce logement d.epuis moins d'un an. noter 00.
.
Dans le cas où la date d·arrivée est totalement inconnue. tout comme la durée.
noter gg dans les cases préVU" pour noter la durée d'occupation du logement.
-489-
Où habitioz-vous avant do rOBider à Quito?
Pour
100>8
rosidonts at los prés·ents ayant leur lieu da rogidence principal
actuel à .Quito, il s'agit du lieu de rôsidence principal de la p6'rsonne juste
avant qu'allo n'ait son lieu de résidonce principal à Quito.
Pour les présonts aqant leur lieu de résidence principal actuel en dehors
de Quito. il s'agit du lieu de résidence principal actuel.
Si la personne a loujours eu sa résidence principale à Quito. noler "Ici" sur la ligne
in!6rteure. ne rien indiquer sur les autres lignes.
Si la personne résidait auporavant en Equateur en dehors de Quito, indiquer en
clair. sur chacune des trois lignes prévues (ne rien indiquer sur la ligne "pays") :
- le nom de la province
- le nom de la paroisse
-
le caraclère rural ou urbain du lieu de naissance : urbain s'il s'agit du
che!-litJu de la paroisse. rural s'il s'agit d'une autre localit.é que le cheC-lieu de la
paroisse.
Si la personne .l''âsidait. auporavant à l'étranger, indiquer seulement le pays de
naissance.
Si le lieu de résidence antôrieur eat inconnu, noter ·inconnu" sur la ligne
supérieure, el meltre un trail pour les autres lignes.
Si le lieu de résidence antérieur n'est connu que de façon imprécise (par
exemple. on connait la province. mais pas la paroisse). indiquer l'élément de réponse
qui est. connu, el noler "inconnu· pour les autres éléments. non connus.
Exemples:
Voir question sur le lieu de naissance
-490-
A quel litre OCCupez-Toua ce logetnont.?
Cette question ne concerne que les chefs de tnônage.
ne rien indiquer dans cette case pour les autres personnes habitant dans le
logement. sauf dans le cas où l'une des personnes du logement (autre que le
chef du ménage) est. propriétClire du lOCJ8Inent : dano ce cas, noter
·propriétaire" dans la colonne correspondant à cette personne.
noter en clair la situation indiquant à quel titre le chei de ménage occupe le
logement, en reprenant les termes indiqués ci-après :
- Propriétaire
- Locataire: indiquer, entre parenthèses, le montant du loyer mensuol en
sucres.
- Occupation à titre gracieux (prêt par un ami, un parent, un collèque...etc)
- Pour service (concierge. gardien, jardinier du bâtiment)
- Anticrésis : indiquer, 6ntre parenthèses, le montant de l"anUcrésls en
sucres.
- Occupation non légale d'un 10<X1l en théorie abandonné
Combien a COlite! Ig construction ou rachat du logement?
Cette question ne concerne que le chef de ménage s'il est propriétaire, ou toute autre
personne habitant le logment. et qui en est propriétaire. Dans ces cas, indiquer dans
la colonne du propriétaire :
S'il a acheté son logement: indiquer
Achat en ...... (année)
prix ........sucres
(noter s'U y a eu ou non un prêt pour l'achat ou la construction du logement)
S'il a fait construire son logement: indiquer "Construction en ....... (année)
prix ..... sucres
S'il a acquis son logement par héritage. ou donation: indiquer, selon le cas,
"Héritageou "Donation·
Si la réponse n'est pas connue, indiquer "InCOnnU·.
Si il Ya refus de réponse, noter "REFUS DE REP:
-491-
Do Quel type do propriétaire s'aqit-l1?
Indiquer, en clair. dans la colonne du chef de ménage. si le propriétaire est:
- Une
~rsonne physiquo
(naturelle)
- Une société privée
- Une organ1sme semt-public
- Un organisme public
- Un organisme municipal
- Un organisme religiErU%
- Un organisme diplomatique
- Un organisme de bienfaisance
- Une organisation syndicale
- Une coopérotive
...etc,
Si la réponse ost inconnue. noter "InCOnnU",
Ouel lien de parenté ou. aut.re rnlation avez-vous avec le propriétaire?
Cette question no concerne que les chefs dé ménage, et seulement dans leu
cas où le proIJriôtaire est une personne physique et ne réside pas' dans le
logemont (qua ce soit le chef de ménage ou une autre personne qui soit
propriétaire).
S'il existe un lien de parento entre le chef de ménage et le propriétaire
noter. en clair. ce lien de parenté, dans la colonne Chef de ménage:
ExemEles:
- Frère de P. petit-ms
de P, neveu de
P...etc.
(Le propriétaire est
toujours noté P)
Si le che! de ménage n'a pua de
l~en
depurenté uvec le propriutuire du
logement, noter sans Hen familial (abrégé 5LF)
Si le chef de ménage n'a pas de lien de parenté avec le propriétaire, mais qu'il existe
un lien de parenté entre une autre personne du logem.ent et le
propriétaire (elle même non apparentée au chef de ménage), noter en clair ce Hen.
dans la colonne relative à cette personne. de la façon suivante:
Exomple : la personne n' 12 est la fille du propriétaire.
On note donc pour la personn~ 12 :fille de P.
-492-
Activité
Cette question concerne chaque
p~onne viviant
dans le logment, sana candi tian
d'âgo minimum.
Il s'agit de la situation au mois d'Avril 1987.
Profession
Plusieurs cas peuvent se produire.
Si la porsonne ne travaille pas. pour décrir les di!férentes situations. utiliser les
termes suivants :
- Etudiant
-
- Travaux ménagers
Retr~itê
- ne travaille pas. recherche un emploi
- ne travaille pas. ne recherche
pas d'emploi
Si la porsonne travaille. indiquer sa profession en détail :
r;~lü
de l'Univorsité
- Professeur de musique
- PrOCesl;lQur
- ffienuissier
- Vendeur d'assurances
- Chauffeur de camions
- mécanicien automoblle...etc.
Un-a personne peut ayoir plusieurs professions pendant l'année. noter touteo
ses professions, et souligner la. profession principalo (c'est à dire celle qui lui
rapporte le plus de revenus de l'année).
Dvnner un numéro à chacune de ces professions. Ces numéros seront utilisés pour·
indiqu€'r la bro.nche d'o'ctiVlté et le statut professionnel pour chaque profession de la
personne.
Brancha d'activit()
Pour obtenU: une réponse correcte, demander:
- "Quel est l'activité p:-incipale de l'établissement. où vous travaillez?L'enquêteur doit indiquer exactement le type d'activité de l'établissement. ne pas
accepter une réponse vague, et insister pour avoir plus de détails.
Si une personne a plusieurs profesions, utiliser les numéros des professions, pour
décrir la branche d'actiVllé de chaque profession.
Exempl6'8
- Education cycle primaire
- Consultations medicales
-493-
- Uaine de textile
- .menuiserie
- Boulangerie
- ministère de l'Agriculture...elc.
Statut professionnel
Indiquer la sItuation dans la proCession (définitions du recensement de nnEC) :
- Patron : pcnsonne qui dirige
SQ
propre
entrepri~e.
ou qui exerce une
profession pour son propre compte, et qui a un ou plusieurs employés rémunérés (ex:
directeur d'une usine).
- Travaillour indépendant: personne qui dirige sa propre entreprise. ou qui
exerce pour son propre compte un travail. mais qui n'a aucun employé rémunéré (ex:
vendeur ambulant).
- Employé ou salarié : employé qui travaille pour l'Etat ou dans une
entreprise privée, et qui reçoit une rémunération. une solde. un salaire. une
commission ou une somme forfaitaire.
- Travailleur familial sans rémunération: personne eZElrçant une
activité non rêmunGrée dans une entreprise ou un commerca d'un membre de sa
famille, la majeure partie de la semaine.
- Apprenti: personne travaillant dans une entreprise pour. apprendre un
mét1er, ne receyant pas de rémunération. ou une rémunération minime.
- Autres (préciser)
Si une personne 'u plusieurs emplois, utiliser les numéros de ses professions.
pour décrire le statut professionnel dans chacun de ces emplois.
Dans la mesure du possible. noter le montant des revenus annuels ou mensuels
(préciser la période de référence). procurés par choque emploi.
Autres sources de revenus
noter si la personne a une autre source de revenus que les emplois décrits plus haut:
indiquer la source de revemus et son montant annuel approximali!.
Exemples: mise en location d'un appartement (250.000 sucres/mois). propriétaire
d'un taxi (X sucres/mois)...etc
-494-
5. FICHE RECAPITULA TPn:
L'enquêteur remplit une fiche récapitulative par manzana (ou plusieurs fiches
récapitulatives si le nomb:-e de logements dans la manzana est supériElur à 21), Sur
cel] Cicho?S, sont inscrites
d~
informations globallils concernanlla manzana.
Chaque ligne de la fiche COi , espond à un logement.
nombre de bâtiments. de fiches récapitulatives. de fiches logement
Dans ces trois cas, il s'agit du nombre total dans la manzana.
Ordre des loqements dem..s la fiche
. Commencer par le bâtiment ntl.logement ntl.
Puis continuer en prenant les batimenls par ordre de numéro, et, dans chaque
batiment, les logements par ordre de numéro : (Batiment l, Logemont 1), puis
(BaUment l, Loqement 2), puis (BaUment 2, Loqement 2).......atc.
nombre de personnes dans le logement.
Il s'agit du nombre de total de personnes du logement, réparties selon leur statut de
résidence :
- nombre de Résidents Présents
- nombre de Résidents Ab3enls
- nombre de non Résidents Pr-ésents
Usage du batiment.
noter en clair quel est l'usage principal du batiment en utilisant de préférence les
catégories suivantes:
- Habitation
- Service domestique
- Commerce (préciser le tyPe de commerce)
- Bureaux privés
- Entrepôt
- Education
- Industrie
- Culture, spectacles
- Artisanat (préciser garage. menuiserie...etc)
- Sport
- Bureaux publics
- Sonté
Si un baUment. a plusieurs usages, noter ces diIrérents usages, en soulignant
l'usage principal.
Si un baüm.ent ne sert. qutà l"habit.aüon, indiquer -Seul. Habitation-.
-495-
Obaorvations
Indiquer dans cette case:
- les 'problômes éventuols rencontrés au cours de l'enquête (refus de réponse.
absence prolongée des habitants...etc).
- des remarques sur l'état du bâtiment. si cet état explique la non-utilisation
du bô.titnent (donc. pas d'hab1tants. ou d'usage du botiment).
- toute autre observation pour décrire une situation non prévue dans les
questionnaires.
-496-
6. EXEmPLE DE mAIlZAIlA ET DE LOGEmEnT
./1
\
1
..
"/
.
. 1
-
o
n'
LJ
ffianzanal-.l........L....J nom Enqu'teur
n' 3àument
_LU
n' LO<]ement 1-.l........L....J
n' de la liche 10\1ement
LJ..J / LU
1
Inhabltable
0
Hc:.blt. Innoe.
0
Type de loqement....................................... Cond1tion d'occup. du log. : Hab~t. 0-::. non Gnq.D
Hc:.bit oc. enq.
0
nRUBRIQUES
pa
n-
personne
~
n'
personne
DbN> d~ pl~S ulil. pour dornur
n' personne LU
LU
n'
personne
1......l.....J
LU
n' personne
~
n'
LU
personne
ç;e
Il
10
11
nom et p:-énom
Statut de résidence
0
0
0 [J
Résld. pri-sent
Résid. absent
non res. prés.
0
0
DU
..
Résid. présent
Résid. absent
non res. prés.
0
0
oLI
Résld. présent
Rés1d. absent
non ras. prés.
0
0
. ..
DU
Résid. présent
Résid. absent
nonres. prés.
0
0
DU
Résld. présent
Résid. ab:sont
non res. prés.
0
0
DU
L1en de parenté QVec le chel
deménaqe
Honun~"1
Soxe
Il
12
Rés1d. présent
RéllLd. ab:,.,nt
non res. pré•..
LI
F...nun~=:f
Da te de nQ1ssance
ou
1 1
aga
1
......
1
11 1
LLI
1
H=01~'1
Ho0101~"1
LJ
Fo>.rn01tiJ=2
H=01~'1
..
LJ
FtiJ.rn.rntiJ =2
F...rn01tiJ=2
Honun~'1
.....
LJ
LI
FtiJ.rn019=2
..
11 1
111
1
LU
LU
'--LI
'--LI
-:-:·:t->l-:·:r.>.".>.Y>I-:-:J
."<' .... .... :-'," ".>
1»>.'.>'
(:::::):::::l'::::1::::I::>f:::'I:::::1
11111 11
1 1111 11
LU
LU
1 1
1
H(;O)01 ... =1
Fdmm9=2
1
1
1
LJ
..
1
1
~
1..0
-..J
1
U-J
Pays
12 Liou do nQ1ssanco : Province
ParOlsse
RurallUrb<l1n
14
15
10
Date d·entr.ie dans le logement
ou
durée d'occupation du logement
Date
ou
d'Q1Tivé" à OU1to
du.r~9 de "~Jour à
Duilo
Lieu de re:ndanea PaTJS
·
Province
an t Gru~ur:
Fa.roaDOV
1 1
111
LU
1
1
1
LU
1 1
11 1
LU
1
1
1
1
UJ
F:l'Lj: 1'· :j : '1 ::1
1 1
11111
1 1
LU
1
1
1 1
.
1
1
1
LU
11
1 l , 1
LU
LU
LU
L.....L......lI......J......1......
1 --l.-JI
1
1
1
1
1
LU
1
n'
RUBRIOUES
pa.
6lQlu~ d'occupollon
17
n' personne LU
r.· F-':sonne LD
n'
p6l"'sonne
UJ
n'
P'irllonne
LU
n' parlOonne
UJ
du loq&mont
fprdcJ,s"r.3t!'Jon J" CC13. J" .mon/an,
du Joyer. ou d~ Jan LJer6S.isJ
17
Si proprlé~CW"'e,coül con:stn1ction
achat. héntage ou donation
. . . .4
r:1<I':1
15
.
k<r::r:1
l'Upe de propnélaJre
Li· ...:)
LL.J
10
l.J,en de parenté (ou autre) avec
Je proprlétcure du 1000emenl
1
~
Pro!ellsion
1
19
Activité:
Branche d'activilé
Statut proles81onnel
Autres sources de revenu
(oçrlcole,loncle:-...etc)
20
(jndlqu.rr Jo sourt-"'<9 et Je oum tant
annu"J apprarJ.maù/ d~ chaqu~
'
~ der9venuJ
f"· r 1·1
~tnm
-499-
- IPOH
'aUITO-Morfologia -Oct.JDec 1 g[3~
.
-....~~~~~~;n:r~J::3:~y
,-
.INuiilcro de menzana :
DESCRI PC 101\j DE LOS ED 1F1ClOS "
Hora:
~a:
,.
Numero deI edificio que corresponde
3 ~a sc:nal locolizê:da en el plana
/
.'
1
1
Edificio:
')4
I\cebado .
En construccion
D
Ledo a
~Q-
Lede b
(Indicar este( os) lado( s) en el plana)
o
"N'Jmcro c:: pendientes deI techo ( () si [) léino)
M.Ier ia1 predom i nan;. en el. lecha
LG5à
Ge
Eternit
Zinc
1
.
rlorm ~ùn
< .,
0 s~I..,.i1Qres
0 similares
~
8
o
Teja con barniz
Teje sin bern\2
Paja a similares
Otros (chova, embaldœedo,techoline... )
:
é/
5 v
~
Jo
-----
le;;-
~
J]
i')
Presencia de penthouse (a describir)
.Numero de tanques de reserva
1 __ '-"'!~'
.
.'_', ,!.'
8·~
0
0
D
0
0
0
-----
-----
r 'J
~'h.~(
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•
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(\,/\.-
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D
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0
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D
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-----
-----
-----
-----
-----
---------
-----
---------
-----
Sobre el tccho
-----
.
-----
.
0
D __
2-----
Sobre bolcones sobresel ientes
-----
-----
-----
ne vf'g~tecion:
/o
.
t_.: $ -
~
-----
(I!Î,?_~ {7!J:;.C'rVL7l...~/i.Yh?5' soore el tYiifit......
-----
o
, .__ Cl
-----
Presrnc;J
-
IL/ __"7:._
~
-----
PreSenC\8 de pi1ares de hormigon
j
-----
-----
-1
-----
-
;
/f
-----
__t_
-----
0
otros elementos sobre el techo
Numero de chimeneaS" .
.1
~ ~
z,
D
D
~~
\
,
7/
D
D
D
.....
Calor prec'Jminônte en el techo
(B larlcn, Café obscuro, Café claro, Gris,
color ladrillo, NeJro,Rojo, 0 Verde)
Forma d?1 material del techo
(Hacer un crcquis da la secc16n)
2-
__1_
_l5:. ,_15-
2-----
Numero de Disœ ( incluido P.B)
Diml;n:;iones en el suelo:
~
3'
-
.
-~uo-
EnQUETE BATI/POPULATIon - FICHE RECAPITULATIVE
1" manzana
I-l.-U
nom Enquêteur
....................................................
bre bâtiments I-l.-U nbre fiches. récapitulatives
du bâtiment. n· du Log.
dans la
dans le
bâtiment
manzana
L·
Observa.tions
Usage du
bâtiment
Résid. nonRés
Abs.
U
I-l.-U nbre fiches logement.l-l-.LJ
nombre de
personnes dans le log.
Résid.
Prés.
n" enquêteur
Prés.
(problèmes d'anquJte
ét~7t du bâti./l1~nt.~tc,
,
-
-
1
1
!,
.
,
•
.
-501Annexe 24
Document n° 2
(Version
espagnole.
pas encore u-aduite)
CODIFICACIon EnCUEST A HABITAT 1 POBLACIOn
Françoise DUREAU
ORSTOm DEPT DUR 6
Avril 1987
-502-
CODIFICACIOO EnCUESTA HABIIAT/POBLACIOn
Françoise DUREA U
ORSTOm Dept D UR 6
Avril 1987
-503-
nOJIlBRE DEL
EnCUE~TADOR
l
Ramiro VASQUEZ
2
marcelo AREYALO
3
Henri SAnCHEZ ALBAn
4
Cesar ALVAREZ mOnrUFAR
5
Katia VALEnCIA
ô
Jorge ROJAS ALmEIDA
7
O. BARBARYet F. DUREAU
9
DESCOnOCIOO
ESTATUTO DE RESIDlnCIA DE LOS HABITAnTES
Residente presente
2
Residente ausente
3
no re~idente presente
l
Hombre
2
mujer
9
DESconOCIOO
9
DESCOnOClOO
-504-
LAZO DE PAnEnn:sco (0 orRA RELAClon> con EL JEFE DEL HOGAR
FEP.sOQAS QUE TIEr..sr: SOLO
un LAZO DE PAREnrESCO con EL JEFE DEL HQGAR
07
Prlffio(a) dei Je{e dei hogar
02 Conguge dei Jefe deI hogar
08
Cunado(a) deI Jefe deI hogar
03 H1Jo(a) deI Jefe deI hogar
00
Suegros deI Jefe dei hogar
04 Herma~o(a) deI Jefe dei hogar
la
Yerno(nuera) deI Jefe dei hogar
05 Padres deI Jefe del hogar
II
llieto(a) deI jefe deI hoqar
06 !lo(al deI jefe deI hogar
12
Sobrino(a) deI Jefe deI hogar
13
Otros parientes
01
Je{e del hogar
PEP.SODAS QUE TIEnED un LAZO DE PAREnTESCO y
UllA BELACIOn DE SERVICIO
con EL JEfE DEL HOO..\ R
27 Prlmo(a) deI Jete deI hogar
22 Conyuge deI Jefe deI hogar
28 Cunado(a) etel Jefe deI hogar
23 HiJo(a) deI jefe deI hogar
29
24 Hermano(a) deI Je!e deI hogar
30 Yerno(n'.lera) dei Jefedei hogar
25 Padres dei Jefe dei hogar
31
nieto(a) deI jefe deI hogar
26 Tlo(a) deI Jefe deI hogar
32
Sobnno(a) deI Jefe deI hogar
33
Otros parientes
no
Suegros dei jefe deI hogar
con
PEP.SOn.~S
QUE
TIEnEn un
LAZO DE PAREnrESCQ con QrBA PERSODA DE LAvlvIEnDA (ella
TIEnEn un LAZO DE pABEnrESCO
EL JEFE DEL HOG,'\R. PERO
mlsmq no empq.rentqdq con el lete deI bogar)
47
Primo(a)
42 Conyuge
48 Cunado(a)
43 Hijo(a)
49
44 Hermano(a)
50 Yerno(nuera)
45 Padres
51
rueto(a)
46 Tio(a)
52
Sobrino(a) de! Jete deI hogar
Suegros
53 Otros parienles
PERSODAS QUE no TIEnEn LAZO DE PAREnrESCO con mnGUIlA PERSODA DE LA
VIVIEDDA
60 Amlgo(a)
64 Empleado(a) domesuco
61 Colega de rraooJo
65 Guardlàn
62 nurse
66 Orras relaClones de servicio
63 Jardinero
67 erro typo de relacion
69 ripe de relacion desconocido (salvo lazo de parentesco)
99 DESCOnOCIDO
.
CODIGO GEOGRAFICQ
El lugar de nacimiento y el 1ugar de residencia anterior estan descritos de la
manera slguiente :
~w--Lv~=:::J'!--'--y-".-1
Pais
Provincia
Parroquia
Rural/Urbano
Caso de un pals extranjero
Anotar el co<ilgo del pals.
Provincia =00
Parroqula = 00
Rura1/urbano = 0
Caso de un lugar totalmente desconoctdo
Provlncla = 99
Parroquia. = 99
Rural/urbano = 9
CQSO de un lugar pqrctalmente desconoctdo
Utlllzar los COdlg0S para las informaciones conocidas.
Para las informaclOnes desconocidas. anotar 99 0
Q.
Rural/urbano
1
Rural (si se trata de una localidad que no sea la cabecera parroqulal)
2
Urbano (Sl se trata de la cabecera parroquial)
3
DESCOnOClDO
-506-
ÇOOIGOS DE PAISES
AmERICA
EUROPA
01 Ecuador
SI
Alemania
52 Espana
Il Argentina
12
13
14
15
53 Francia
Bolivia
54 Gran Bretana
Bras il
55 Union Sovièticc\
56 otros paises de Europa
Co1ombia
Costa Rica
16 Cuba
17 Chile
18 Guatemala
ASIA.
19 Hait!
61
20 Honduras
62 China
21 Jamaica
22 malvinas
23 ffièX1co
63 India
Corea
54
JapOn
65
Otros p<uses de As1a
24 llicaragua
25 Panamà
26 Paraguay
27 Perù
28
Puerto Rico
29
Republica Domiruoona
30 El Salvador
31
70 AFRICA
80 OCEAruA
Trln1dad Tobago
32 Uruguay
33 Venezuela
34 Curazao
35 Otros paises de AmerIca
deI Sur 0 Central
40 Estados Unidos
41 Canada
42 Otros palses de America deI norte
99
DESCOnOClDO
-507 _
èODJGOS DE PROVInCIAS DEL ECUADOR
01
Azuay
02 Bolivar
03 Canar .
04 Carchi
05 Chimborazo
06 Cotop<lXl
07 El oro
08 Esmeraldas
09 Galapagos
10 Guayas
11
Imbabura
12 Loja
13 Los rios
14 ffianabl
15 ffiorona Sanhago
16 napo
17 Pastaza
18 Pichincha
19 Tungurahua
20 Zamora Chinchipe
99 DESCOnOClDO (en Ecuador)
00 Si se trata de un pais extranjero
-508-
CODIG OS DE PARRQQUIA~
CodlgO Iru:C de las ~ul as (Censo de 1982)
99 DESCOnOClDO
00 Si se trata de un pais extran Jero
-509-
Çf!.LIDAD DE OCUPACIOn DE LA VIVIEnDA
(solo en la columna del jefe deI hogar)
01
Propnetario (Jefe deI hogar)
02 ProprietarlO (otra persona que VIve en la vivienda)
03 Inquilmo
04 Ocupacion de favor (prèstamo de un amigo, parlente, colega...etc)
OS Por servicios (portero. guar-diàn, jardinero...etc deI edifiCio)
1);)
Antlcresis
07 Ocupacion llegel de un local teoricamente abandonado
08 otro tipo de ocupa.cion
99 DESCOnOClDO
monTa DEL ALQUILER ffiEfiSUAL a DEL AnTICRESIS
(s010
en la columna deI Jefe deI hogar)
En el caso 03 (InquilinoL indicar el monto deI alquiler mensual de la manera
51gUlente (la unidad es de 1000 sucres):
monto < 1000 sucres
000
sucres
001
2000 - 2999 sucres
002
10.000 - 10999 sucres
010
DESCOnOClOO
m
j 000 - 1999
... etc
En el caso 06 (anticresis). indicar el monto mensual deI anucresis de la misma
manera, y el monto deI antlcresis mlsmo en tres casilleros situados enC1ma.
51 se trata de otra calidad de ocupa.cion de la vivienda (por eJemplo. proprietario
por servicios). anotar 998
0
-510-
COSTO DE LA COnsTRUCCIOO 0 DF.L
corn PRA DE LA VIVIEODA
LJ
,
1
Ano de la const.~:C1on
Costo de la consiruccion
o deI compra
o deI compra
Ano de la construccion
Ejemp10 : ano 1982
1
0
deI compra
(0
de la herencia
0
donacion)
g1 ~ l
Si la fecha esta desconoclda :
Costo de la construccion
9Q
0
de la vivienda
Indicer el costo de la ~Ql".era slguiente (la unidad es de 100.000 sueres)
costo< 100.000 sucres
QOO
100.000 - 199.009 sucres
001
200.000 - 299.900 su~s
002
1.000.000 - 1.099.009 sucres
010
1.1 00.000 - 1.199.999 sucres
011
Donaclon
996
Herencia
997
......etc
Proprietario no vive en
la vivienda
998 (y facha de compro = 98)
DESCOnOCIOO
m
CLASE DE PROPRIETARrO
00 Persona que vive en la VlVlenda {jefe deI hogar 0 otra persona)
01
Persona flsica (natl.:.:'all. que no vive en la viVienda
02 Sociedad prlvada
03 Organismo seml-pù~llco
08 Organizacion sindical
04 Organismo pùbl1co
09 Cooperative
05 Organismo mUmCIFŒ
10 Orgamsmo religloso
Oô Organismo dip1oma'.::o
Il
07 Organizaclon de ber..e!lclencia
99 DESCOnOClOO
'.
Otra close de proprietarlo
-511-
LAZO DE PAREnnsco con EL PROPRIETARIO
Esta pregunta conClerne solamente a los Jefes deI hogar. Para los otras personas.
ubllzar p.l codigo 98 (savo p.l caso si la persona no tiene parentesco con el jefe deI
hoqar. pero bene una relacion de parentesco con el proprietario).
00 El Jefe deI hogar no bene lazo de parenlesco con el proprlet.arlo (que està una
pp.rsona !lsica)
01 El proprietario es el Jete deI hogar
02 El proprietario no esta una persona flslca
EL JEFE DEL HaGAR TrEnE un LAZO DE PAREnTESCO con EL PROPRIETARIO
Indicar, en los casilleros deI Jete deI h09ar :
03 Primo(a) deI proprietario
04 Conyuge delproprietarlo
09 Cunado(a) deI proprietarl0
05 Hijo(a) deI proprletarl0
10 Suegros deI proprletarlo
06 Hermano(a) deI proprietario
Il
Yerno(nuera) deI proprietario
07 Padrp.s dei proprietario
12
llieto(a) deI proprietario
08 T'io(a) deI proprietario
13
Sobrino(a) deI proprietario
14 Otros p<1I'ientes
un
OTRA PERSOnA DE LA VIVIEDDA TIEnE un LAZO DE PAREnT.ESCO
con
EL
PP.OERlETARIO
Indlcar en los casilleros deI jefe deI hogar : 00
Indicar en los casilleros de la persona que vive en la Vlvienda y que bene un lazo de
parentesco con el proprietario :
15 Primo(a) deI proprielario
16 Conyuge deI
~roprlelario
21
Cunado(a) deI proprietario
17 Hijo(a) deI proprletario
22 Suegros deI proprletarlo
18 Hermano(a) deI propnetario
23 Yerno(nuera) deI proprietario
19 Padres deI proprietario
24 llieto(a) deI proprietario
20 Tio(a) deI proprietario
25 Sobrino(a) deI proprietario
26 Olros p<1I'lentes
99 DESCOnOCID
-512-
ACTIVIDAD
La acliv1dad està descn ta de la manera sigulente :
1
1
(
1
1
1
1
ocupacion.-----" ....R"1ma de activldad,-J ....... Categorla de occupac1on
Si una persona bene varios ocupactof?es. anotar los codlgos de la primera
occupacion en los c03111eros. Anotar los codigos de la secunda ocupacion por encima
de estos c<.ls1l1eros.
51 una persona no trabajQ. ind1car el codigo de su tipo de ocupacion. Para la rama
de actividad y la categorla de ocupacion, escribir 000 y O.
OCUPACIOO
Si la persona \.rQbajQ, utilizar los codigos deI mEC (Censo 1982),
Si la persona no \.rQoojQ, utillzar los codigos slgulentes :
001 Estudiante
002 Jubilado
003 OUehaceres domesticos
004 Pensiomsta
005 no tra.b<Jja. busCQ un trabajo
000 no trabaja. no busca un trabajo (los pequenos ninos estan en este ooso)
Si la ocupacion esta DESCOnOCIDA : m
-513-
RAmA DE ACTIYIDAD
Para descrlblr la rama de acuvidad. anotar..ct.Qamformaclones :
l
· 1
__
::::::;;===::::::=:7>1
____
~::===
Rama de activldad Sector de actlvldad
Sector de activldad
1
Sector publico
2
Sector seml-publlco
3
ffiunicipio
4
'6
9
Sector privado l b '
fi\) rl>cn 0. CI "t.: 110 rrtL a Jq
Sector DESCOnOCIOO
Rama de actividad
Utilizar los codigos siguientes :
Rama Q ; AgrlculturQ, sllylçulturQ, CQZQ D P<:SCg
01 Agricultura
.
02 Ganaderia
03 Silvicultura y extraccièn de madera
04 Caza y pesca
09 Otras activldades de la rama 0
Rama 1 : Explotaclàn de mines 9 canteras (sglvo parg la constrYcclonl
Il Exp10tacion de mines de carbOn
12 Produccièn de petrè1eo crudo y <Jas natural
13 Extraccièn de mineroles melalicos
14 Extraccion de minerales para la conslruccion (piedra. arc1lla yarena)
15 Extraccion de otros minerales
19 Otras actividades de la rama 1
Ramg 2 : Industrigs manufgcturergs
21 Productos allmenticios. bebldas y ta1xlco
22 Textiles. prendas de vestir e industrias de cuero
23 Industrias de la madero y productos de la madera. mcluidos muebles
24 Fabricacièn de papel y productos de pape1 : imprentas y editoria1es
25 Fabrlcaclon de sustanclas qUlrnlcas y de productos qulrnlcos. derivados deI
petroleo y deI carbOn de caucho y plàsticos
26 Fabricacièn de productos minerales no metàlicos. exceptuando los derivados deI
petrè1eo y deI carbOn (salvo para la construccion)
-514-
27 Industrlas metàl:~c.s bcsicas (de hierro. acero. m,etaIes no ferrosos)
28 Fabricacion de
prC<iuclos metàl1coS. maqumana 1J equlpo. matenal de
transporte
29 Otras mdustrlas r:lcnufactureras {joyas. instrumentos de mÙslca. articulos de
deporte ...etc)
Ramg 3 : Electricidad. gas q agug
31
Generacion. transmlslon y distrlbucion de electricidad
32 Produccion y distr!buClèn de gas
33 Susministro de vapor g agua caliente
34
Obras hidràullcas g aumimstro de agua (captacion. purificacièn ydistribucièn)
39 otros actividades de la rama 3
Rama 4 ; Construccion SI materiales de
41
çonstru~
Fabricacièn de m~tenales de construccion a base de arc1l1a
42 Fabricacion de materiales de construccièn a base de cemente (cemento.
bloques...etc)
43
Fabricacion de otros materiales de construccièn
44
Obras pùblicas
45 Paredes maestra.s
46 Tuberla. electrlclC~d
47 Pintura. VidriOS. e:nbaldosado. decoractôn
48
Carpinterla de obra
49 Otras actividades de la rama 4
Rama 5 : Comercio por maqor g por menor
51
Comercios ambul(IDtes
52 Comercios generales fijos
.
53 Comercios especlClllzados fijos (l1brerla. ferreterla. papeleria. farmacia, venta
de muebles...etcl
54 Commercios de ccrburante. combustible y materiales de construccion
55 Tienda
56 Comercios de alimentacion
'57 Restaurantes. ber ;r hoteles
58 Import-export
59 Otro comercio
Rama 6 : Transportes. almacanimlento u comunicaciones
60 Taximetros
61 Transporte urbano collectivo de pasajeros
-515-
62 Transporte terrestre mterurbano de pasajeros por carretera
63 Transporte terrestre de carga por carretera
64 Tn.lnsporte ferroviaro
ô5 Transporte aèreo
6ô Transporte por agua (maritimo. porrios....etc)
67 Deposito y almacenamiento (como servlvlo independiente)
68 Comunicaclones (correo. telègrafo. telèCono. radio...etc)
69 otros servlcios relacionados con el transporte 0 las comunicaciones
Rama 7 : Establecimientos financieros, sequros. bie3)eS imuebles II
scrvicios prestados glas empresas
71 Establecimlentos financieros (bancos. establecimientos de cambio..etc)
72 Seguros
73 Arrendamiento y explotacion de bienes imuebles
74 ServiClos prestados a las empresas (juridicos. contabilidad. publicidad.
asesoria tècnica ...etc)
79 otros estableclmientos finoncerios y otros servicios prestados a las empresas
Rama 8 ; Servicios comunales sociales 9 personales
1
30 Defensa
81 Admmlstracion publ1cQ
82 Instruccion pùblica (escuelas prim arias y sacuridarias)
83 Instrucclon pùbl1ca (unlversidades. escuelus profesionales) y investigaciones
84 Servicios mèdicos. odontologicos y otros servicios de samdad
85 Servlcios de diversion y esparcimlento y serviclos culturales (cine. teatro. 85
biblioteca. museo. jardm botànico 0 ZOOl6g1CO. sQla de toile. estadio..etc)
86 Servicios de reparacion (de cuero. electricas. de automoviles. de relojes ...etc)
87 Servicios domesticos para el mantenimlento de los hogares (cocineras. nineras.
jard1neros...etc)
88 Servlcios personales directos (peluqueria. fotografia.lavanderia ...etc)
89 Otros servlcios comunales. sociales y personales
Rama 9 : Actividades no bien espiciflcadas
91 Persona que no trabaJa (eJemplo : estudiante. quehaceres domesttcQs) y no
tlene otras fuentes de ingresos (alqUller. penslon...etc)
92 Persona que no trabaja y vive de otras Cuentes de ingresos (alquiler,
penslon...etc) Para los .fubilados. no utilizar este codigo 92 " en estfl
coso. indicar la rama de actJvidad de su e.r-traba.}o.
99 DESCOnOCmo (rama de 'activldad desconOClda para una persona que trabaJa
que esta Jubllada)
0
-516-
CATEGORIA DE OCUPACIOO
OCuvo) : persono que dirIge su proprIO empresa 0 negoclO. 0
que eJerce una ?:""O[eslon u oficio g que tiene uno 0 màs ernpleados remunerados
(u: el dueno de \,;;10 fàbrica).
Patrono
2
(0 SOClO
Trabajador pol' cuenta propria
: si la persona explota su ernpresa
0
negocio, 0 ejerce ;:or cuenta propria una profesion u oficio, pero no bene nmgùn
empleado remunerado (u: vendedor ambunlante).
3
Empleado
as(ù<lriado deI sector pubUco : cuando la persona es un
0
fUncionario. empleado u obrero deI Estado. que recibe una remuneraci6n. sueldo,
salario 0 pago a èestaJo, haJo nombramiento. contrato 0 jorna}.
4
Empleado
0
asa1<lrlado deI sector privado : cuando la persona es un
empleado u obre:-o de una empresa particular. que recibe una remuneracion,
sueldo, salarlo 0 p:go a de;staJo, bajo nombramiento. contrato 0 jorna}.
5
Empleado
0
ascù<lriado deI sector semi-publïco: cuando la persona es un
[unclonarlo, emp:eaèo u obrero de une empresa deI sector semi-publ1co, que
recibe una remur.ercclon, sueldo, salarlo 0 pago a destajo, haJo nombramlento,
contrato 0 Jornal.
6
Trabajador familiar sin remuneracion : la persona realiza una Ocupaclon
no remunerada en una empresa 0 negocio de un familiar, en la mayor parte de
la semana.
7
Aprendiz: se trcto de una persona que trabaja sin remuneracion (0 minima)
en una empresa para aprender une eratica profeslonal.
8
Otros
9
DESCOnOClDO
o
Si la persona no trab<1ja
-517-
FUEnTES y menTe DE LOS InGRESOS
Fuentes de ingresos
01
Sin fuente
d~
ingresos
02 Solo Qctivldad
1i
Adlvldad lJ iuente de mgresos llgada Cl los blenes mmuebles (ej. : alqul1er)
12 AdlVldcd lJ fuente de mgresos hgada a un comerClO (eJ. : proprietano de una
tiendû)
13 Actlvldad lJ fuente de mgresos llgada a los transportes (e]. : propnetcno de un
taxI)
14 Actividad TJ pensIon
l'5 Actlvidad y Jubl1acièm
16 Actividad g otro tipo de fuente de mgresos
2i
S610 fuente de mgresos l1gada a los bienes mmueb1es (e], : alqul1erl
22 Solo fuente de mgresos ligada a un comercio (eJ. : propnetario de una
tienda)
23 Solo fuente de mgresos llgada a los transportes (eJ.
proprietario
d~
un
teL'!l)
24 Solo pensIon
2'5 Solo j1.lbilaCion
26 S610 penalon lJ Jubilacion
27 SOlo ot.ro tipo de fuente de ingresos
28 Jubilaclon y fuente de mgresos llgada a los bienes mmuebles
97 Ocras fuentes de mgresos conocidas. actlv1dad desconocida
98 Actividad conocida. olras fuent.es de mgresos desconocidas
99 Actlvidad g
otra~
fuentes de mgresos desconocidos
monto de los ingresos
Se crata del monto total de los mgresos por mes
ingresos ligados
Cl
la(s)
actlvidad(des). y mgresos de otrcs luentes (ejemp10 : c1quiler de un departamento,
proprietarlO de un taximetro.. ,etc)
I~dIcar el
monto de la manera sigUlente (la umdad es de 1000 sucres por mes)
monto < 1000 sucres
000
1000 - 1,999 sucres
001
2,000 - 2.999 sucres
002
-518-
10.000 - 10.ggg SUCI'@S
010
Il .000 - Il.999 sucres
011
...... et.c
997 monto de las otra.s !uent.es de ingresos conocido. ingresos ligados a la aet.ivldad
desconocidos
998 monto de los lngresos ligados a la actlvtdad conocldo. otras luentes de lngresos
desconocidas
999 DESCOnOCIDO ( mgresos ligados a la actividad g a las otras fuent.es de ingresos
desconocidos)
-519-
DATOS RECAPITULATIVOS SOBRE LAS VIVIEnoAS
Vèase el ejemplo de!icha de codificacion en la pàgma 19.
numeracion de los ediflcios
fluevo nùmero : se trata deI nùmero en la encuesta habitat/poblacion
VleJo nùmero : se trata deI nùmero de la encuesta ffiorfologia urbana
nllevo edHicio : nùmero en la encuesta ffiorfologia = 98
99 DESCOnOCIOO
pumeracion de las viviendgs
nùmero anotado en las fichas de encuesta.
915 Edificio no encuest.ado. nùmero de vivlendas en el ed1fic10 desconocldo.
ripo de vivienda
1
Casa 0 villa'
2
Departamento
3
Cuarto
4
Vivienda colectiva
ô
Edif1clo que no eX1ste en el momento de la encuesta habltat/poblaclon (pero que
eXlstaba en el momento de la encuesta morfologia urbana)
8
Si no se t.rata de una vivlenda
9
DESCOnOCIOO
Condicion de ocupacion de la vivicnda
l
Si no se trata de una vlvlenda
2
Vivienda inhabitable en el momento de la encuesta
3
Vivienda habitable, ocupada en el momento de la encuesta
4
Vivienda habitable. desocupada en el momento de la encuesta
5
Vivienda en construccion
6
EdHicio que no existe en el momento de la encuesta habitat/poblacion (pero que
existaba en el momento de la encuesta mor!ologia urbana)
9
DESCOnOCIOO
-520-
numero de piezas utilizadas para dorm1r
Se trata deI nùmero de plezas anotado en la fIcha de la encuesta.
99 DESCOnOCIDO
numero de personas en la vivienda
Se trata deI nùmero total de personas en la vivienda (residentes presentes.
residentes ausentes, y no residentes presentes)
99 DESCOnOClDO
Uso general deI ediUcio
1
Solo vivienda
2
Vivienda y comerClO
3
Vivienda y taller
4
Solo comerCl0S. o(lcmas. equipamientos
5
Solo artesanal 0 mdustrial
6
Bodega. banos ." etc de uno viVienda
7
Utilizado para los ammales
8
Garage
9
DESCOnOClOO
Encuestg
1
Vivienda ocupada encuestada
4
Vivienda ocupada no encuestada (no qu1ere contestar)
5
Vivienda ocupada no encuestada (en v1aje)
8
no ocupada (s1n resldentes)
-521QUITO - :EnQUETE BATI/POPULATIOn - RECAPITULATIF LOGEffiF.nT
I-LU
n'
rnanzGna
LU
n"
vivienda
I-LU
UJ
LU .·LU
Anc.n"
nOllY. n"
Anc.n"
Bat.
Bat.princ.
Bat.
U
U
Type de
vivienda
U
n'
Tgpe de
vivi€nda
vivienda
n'
manzan,J.
LU
n"
viviend':::l
I-LU
n'
Bat.
TTJP'=' de
vivienda
U
n"
vivienda
Tgpede
vivienda
I-LU
LU
n'
ffianzana
LU
LU
U
l'gp.:> d'occ.
de la vivo
LU
LU
n'
vivienda
1
1.
U
Type d'occ.
da la vivo
LU ·LU
Tgpede
vivil;tnda
U
Tgpe d'occ.
de la vivo
LU
Anc.n" .
Bat.
LU
Anc.n"
Bal:..
Anc.n"
Bat.
Anc.n"
Bat.
U
Usagegéné.
du bat.
LU
Anc.n·
Bat:..
Anc.n"
Bat.
Anc.n·
Bat.
U
Usage g~né.
du bat.
LU
D
el
LU
Anc.n"
Bal:..
Anc.n"
Bat.
U
11brede
personnes
LU
04
en
LU
Anc.n"
Bat.
LU
LU
0
el
LU
Anc.n"
Bat.
Ilbre de
personnes
LU
nbre de
pièces
Usage g~né.
du bat.
LU
LU
LU
U
nbre de
personnes
Anc.n"
Bat.
I1brede
pièces
Anc.n" .
Bat.
LU
Anc.n"
Bat.
LU
LU
Anc.n"
Bat.
nbrede
personnes
LU
Ilbrede
pièces
LU
LU
LU
LU
Anc.n·
Anc.n·
nou". n'
Bat.
Bo.t..princ.
Bat:..
U
nbre de
pièces
An.c.n"
Anc.n"
Bat.pnnc.
Ba.t.
U.
LU
LU
n"
nouv. n"
Anc.n"
An'=.n"
ffianzr.:lnQ
Bat.
Bal:..princ.
Bat:..
LU
Bat.
U
I.J
ncu~,.
Anc.n~
Typo d'occ.
de la vivo
I-LU
Anc.n"
Bat.
LU
Anc.n"
nouv. n"
Anc.n"
n"
Bat.
Bat.
Bat.princ.
ffiunz':l.na
I-U
Anc.n"
Bat.
nbrede
pièces
I-U
LU
U-.J
LU
Tgpo:i d'occ.
de la vivo
LU
LU
Usage géné.
du bat.
LU
LU
Anc.n·
Bal:..
Anc.n·
Bat:..
LU
nbrede
personnes
Dê
an
U
Usago géné.
du bat.
Dl
or
-522-
-523-
Anne:z:e 25
mUiE Dl EVIDEnCE DES RESEAUX DE VOIRIE SUR UIlE IIIlAGE SPOT
PAnCHROIIlATIQUE. ETUDE DE FAISABILITE SUR QUITO (EQUATEUR)
Ajain mICHEl. Juillet 19!J7
ObjectU
Tester sur une imagette de 256 pixels de côté l'efficacité des outils de morphologie
mathématique simples pour extraire la voirie principale. par comparaison avec:
une extraction visuelle.
Problématique
Est-il possible de corustituer des zones définies par des contours. ces contaura
résultant de l'extraction de la voirie?
Celte question est essentielle pour réaliser des classifications d'images satellite par
zones et non par pixels. ainsi que pour la définition de l'unité de collecte des données
démoqro.phiques lors d'un sondage spatial sur image satellite.
PLAn
Introduction
1) PRESEnTATIOn DE LA mETHODE D'EXTRACTIOn DE LA VOIRIE A L'AlDE DES
ALGORITHmES DE mORPHOLOGIE mATHEInATIaUE .
1.1) Définition de la chaine de traitement choisie pour extraire la voirie.
1.2) Transformation "chapeau haut de forme".
1.2.1) Extraction des vallées. Eléments théoriques.
1.2.2) Choix des paramètres. Aspects pratiques.
1.3) Amincissement du réseau par itération successives.
2) AmELIORATIOn DE L'EXTRACTIOn DE LA VOIRIE
2.1) Tentative de connexion des pi:z:els isolés.
2.2) Suppression des pi:z:els isolés.
2.3) Essai de fermeture des contours.
2.3.1) Présentation dé la méthode.
conCLuSIons ET PERSPECTIVES
BIBUOGR.APHIE SUCCInTE
-524-
InTRODUCTIOn
nous avons pu constater l'avantage. en site urbain. du traitement d'image
satelUte dans des zones prédéfinies pour faire apparaitre les phénomènes urbains
qui nous int.éressent. (densit.é du bâti par e:z:emple. voir annexe 18) par rapport à un
traitement classique par pixel. Cet avantage nous est apparu lorsque nous avons
travaillé sur les imagn de Thematic mapper de la ville de marseille.
Ces zones pré-déCinies résultaient de zonages visuels peur la morphologie du
tissu urbain. et d'un zonage administratif imposé en ce qui concerne les îlots InsEE.
Ces différents zonages ont été numérisés puis superposés à l'image satellite après
redressement de cette dernière. Une telle superposition a permis de générer des
statistiques radiométriques par zone. le traitement de ces statistiques permettant
la différenciation des différents tissus urbains. Tel n'est pas le cas à Quito où nous
nous plaçons dans une Situation d'application pratique de la méthode de sondage
spatial sur image sat.ellite : nous n'utilisons aucune information autre que le
document satellitairene, et ne numériserons donc pas les différentes manzanas
(pâtés de maison). C'est justement cette entit'. le pât' de maisons. qU1 servira. de
base pour la déCinition des unités spatiales d'enquête.
Il s'agit donc ici de tester la f1abilit' d'une extraction automatique de la voirie
devant permettre la création de zones. une zone étant l'unité spatiale incluse à
l'intérieur des contours de la voirie adjacente. Pour parvenir à cet objactif
ambi tieu.:. trois grands problèmes doivent être résolus :
- l'extraction de la voirie
- la reconstruction des contours (réseaux de voirie), chaque zone devant
impérativement être fermée
- la labellisation de toutes les zones.
L'objectif de cette étude est donc d'exposer ces dUférents traitements à mettre au
point, les problèmes qui en découlent. les résultats obtenus comparativement à une
méthode visuelle et les choix qui devront être effectués à chaque étape.
Il PRESEnTATIOn DE LA IDETHODE D'EXTRACnOn DE LA VOIRIE A L'AIDE
D'ALGORITHmES DE IDmz,PHOLOGIE IDAIHt;IDAUQUI
nou. avons détini une imageU.e de 256 pizel. de côté ntraite d'une scène SPOT
panchromatique de Quito. La tail!e de ceUe imageUe nous a été imposée par des
contingenges matérielles: taille des tableaux acceptable par l'ordinateur et temps
calcul raisonnable permet.tant de tester différentes chaînes de traitement en
morphologie mathématique.
Une multitude de méthodes matent pour détecter puis extraire des contours
sur une image. Certaines de ces méthodes parmi les plus classiques et les plus
employées dans différents doma1nes sont exposHs dans (BASSEVILLE m., 1979). Les
méthodes de détection de contours les plus couramment utilisées en télédétection
sont fondées sur les qradients ( ROBInson, KIRSCH. PREWIIT. SCBEL. ROBERTS. etc...)
ou les Laplaciena. La morphologie mathémaüque, en teinte de gris sur image
en trame carrée. d'un développement plus récent. offre des chaînes de traitements
séduisantes. rapides en temps calcul et d'une mise en œuvre aisée. ce qui n'est pas
qui n'est pas toujours le CCiS en ce qui concerne les méthodes plus classiques, nous
avons donc décidé de tester ces nouvelles méthodes sur une image satellite SPOT de
la ville de Quilo.
1.1lDéflniUon de la chaine de t.raltement choisie pour extraire la
voirie 1
.
Les réseaux routiers principaux se singularisent sur une image satellite par :3
facleurs essentiels (Phot.o9.1) :
• leur réponse radioméu-ique (sur image panchromatique) très faible
• leur finesse spatiale
• leur configuration linéaire (suite de pixels connexes)
Une opération de morpholoqie mathématique en teinte de gris est
particulièrement adaptée_pour prendre en compte la combinaison des 2ières
caractéristiques; il s'aqit de la u-ansformaüon "chapeau haut. de forme", Il n'est
pas en effet possible d'espérer pouvoir extraire la voirie à raide d'un simple
seuillage, car les réseaux ne sont pas les seuls composantes de l'image à répondre
u-os faiblement dans la fenêu-e du visible (les forêts offrent une réponse u-ès proche),
Par contre, la prise en compte simultanée de ces 2 premiers facteurs est
discriminante,
1.2) TransfC.:!:maUon ·chapeau haut. de forme·
Cette opération se compose de plusieun!l étapes que noua allons maintenant
présenter.
1.2.1) Extraction des vallées. Déments théoriQYU
Si l'on considère un u-ansect dans l'image sous la forme d'un histogramme
des valeurs de gris, les réseaux apparaisent comme une vallée profonde (il possèdent
une très faible valeur) et de faible amplitude (les réseaux ne sont pas larges d'un
pointde vue spatial). Il s'aqit donc de ne conserver que ce phènomène afin de mi8U%
pouvoir exu-aire la voirie.
CeUe mise en évidence est obtenue après les convolutions décrites ci-dessous
• "fermet.ure" de l'image. cette tran8formaüon se décompose en 2 opéraüonB
de base effectuées l'une après l'autre (l'ordre est ici fondamental):
- une "dilat.ation"
Soit un élement structurant noté S,la dilataüon de l'image notée F(x) par S se définie
par:
F(x) + S
appliqué au point x de F(z)
= SUP
( P(s), S
~)
avec
~
l'élément structurant S
1 La chaine de traitements que nous présentons ici a été déterminée en
collaboration avec mamy-Rak.oto Ravalonlsalama.
-526-
Cela nrvient donc de façon intuitive à combler les "t'allées .t. à. épaissir l.s
pies.
- une .érosion"
Avec lee mêmes notations. il vient.
F(%) - S =InF ( F(sL S Sx)
qui revient à l'inverse à rédUire les pics .t à élarqlr les ....allées.
On voil (Phot.o~.2) que la fermelure a donc opéré un combl.m.nt. des ....allées.
lail!lsant globalement le reste de l'image peu transformé. Il ne rest.e donc plus qu'à
soustraire l'image que nous venons· d'obtenir par l'image origine (Phot.o9.3), puis à
seuiller ce résullat de façon à ne conserver que l'information qui nous intérnse.
c'esl à. dire les vallées.
-soustraction de l'image "f.rmée" à l'image orlgin. et s.uillage. ce qui
s'écrit de façon formalisé9 de la manière suivante:
soit l'imaqefermée nolée F(x)S
soit l'ima.qe ré8Ultante notée G(z)
soitle seuil noté p
G(%) =( %; ( F(x)S - F(x) ) >: p)
nous oblenons
donc une image binaire où n'apparaissent que les vallées. c'est à
é~ément de voirie qui nous intéressent.
Deux paramètres ~tent à délerminer : 1. tgpe de l"élém.nt. st.M1ct.uro.nt .t la
....al.ur. du s.uil. Un tel choix n'esl possible qu'après avoir leslé les différenles
valeurs a-édibles.
dire principalement les
1.2.2) Choiz des paramètres. Aspects prgtiques
En ce qui concerne l'élément structurant. nous avons le choU: entre 2 taUles :
- un masque 5-5 pixels
• un masque 3-3 pixels
- connexité 4 (4 voisina)
- connexilé 8 (8 voisins)
De même. varier la valeur du seuil inClue de façon considérable sur le résullal.
En ce qui concerne la détermination la valeur du seuil. nous avons opéré par
seuillaqe visuel interactif sur PtiriCQ/ar .IOtN1(Pholo9.4 eW.5) La valeur optimum de
ce seuil corT9Spondanl à. la valeur pour laquelle nous conservons un maximum
d'éléments linéaires et un minimum de "taches". Ce choix est bien évidemment
orbi traire.
1.3) Aminciss.m.nt
par itérations successi......
Ce qui nous intéresse ici. ce n'esl pas de conserver une information sur
l'imporlance (larqeur) de la chaussés. mais d'extraire un élément de contour à.
partir d' éléments de la voirie. Or. l'imaqe que nous avons oblenue à. l'issue de ces
tro..ilements simple~ apparail comme peu exploitable cor trop bruitée. nous allons
donc procéder èl un amincissement des éléments de voirie ulrai ts ofil) ne conserver
que la présence des éléments linéaires.
-527-
Ces élémenu de voirie sont codés l (élément de contour), Cet amincissemen
consiste en une succession de 8 érosions de l'image binaire, chacune de ces érosioru
étant effectuée dans l'une des 8 directions possibles 0·,45·,90·, 135·, 180·,225· ,270
et 315· (image en trame carrée et masque 3·3 puels).
L'avantage de ce traitement, réside dans le fait qu'il n'interrompt pas 181
éléments linéaires; il préserve la connexit.é des éléments de voirie. Cettl
succession de 8 érosions (chacune avec Ufl élément structurant différent) est mené4
jusqu'à idempotence. c'est à dire jusqu'à ce qu'aucun changement n'intervienne
Cela revient à faire un squelette des éléments linéaires par amincissemen~
success1!.
L'élément strucurant employé pour effectuer 1'érosion binaire dans la dir9ction 0'
est le suivant. :
o
o
o
x
1
x
1
1
1
Le 0 signifia que la valeur 0 (pas de pixel contour) est indispensable
Le 1 signiIie que la valeur 1 (pixel contour) est indispensable
Le X siqnifie que la valeur du pi:xel est indifférente
Compte tenu de la configuration rencontrée, le pi:xel central qui est un puel dt
voirie (de valeur 1) restera un pixel de voirie (de valeur 1) si son voisinage 3·3 est
compatible avec l'élément structurant. Sinon, il prendra la valeur O.
Les éléments struct.urants des 7 autres directions s'obtiennent. en effectuant
une rotation de 40· de l'élément structurant de la direction précédente. Ainsi pour lCl
direction 45· ,l'élément structurant présente la configuration suivante:
x
o
o
1
1
o
1
1
x
Dan8 notre e:a:emple, l'idempotence s'obtient après 2 amincissemenu
complets effectués dans chacune des 8 directions. La Photo9.6 a ét.é prise après l
aminci33ement complet opéré dana le3 8 directions.
2) AmELIORAnOn DE (;DCTRACnOn DE VOIRIE
Deux opérations sont indispensables pour améliorer la qualité de l'extractior
de la voirie, la connmon de pixels isolés ou en groupes à un seqment pour assurer le
continuité du réseau, ainsi que la suppression des pi:xels ou groupes de pixels isolél
n'appartenant à priori pas à de la voirie.
-528-
2.1) Tentative de connezion des pixels isolés
Il se trouve dans l'imagette de nombreux paels déconnectés de l'élément
linéaire dont il devraient faire partie. Pour tenter de reconstituer ces éléments de
contour. nous avons décider de comparer à l'intérieur d'un masque 5·5 les
différentes configurations rencontrées sur l'image avec un certains nombre de
configurations de référence pour lesquelles il est convenu de créer un pixel contour.
Ces configurations de référence sont définies de telle manière que le pael
central est nul. inten-ompant de la sorte un élément linéaira d'ou moins 4 paels
alignés (en8 connexité).
Les 16 configurations de référence se déduisent des 2 suivantes par rotations
successives de 45· :
x
x
x
x
x
1
x
x
x
x
1
o
x
x
x
1
o
x
x
x
o
o
o
o
x
o
o
o
x
x
x
o
1
o
x
x
o
1
x
x
x
x
x
1
x
x
x
1
x
2.2) SUppression des pi:z:els isolé.
A l'inverse. et pour nettoyer l'imaqette des nombreux amas de 1,2, ou ::5 pixels
déconnectés d'un élément de réseau. nous avons balayé l'lmageUe à l'aide d'une
fenêtre S·S. Lorsque l'on rencontre une des IS configurations correspondant à lm
amas de pixels déconnecté d'un réseau. le pixel central prend la valeur O. Deux
passages ont été excécutés avant de nettoyer effectivement cette image.
La Photo.9 .7 illustre les deux traitements successifs. Les pixels apparaissant en
rouge étant ceux qui ont été reconnectés. les pixels jaunes ceux qui ont été
supprimés. La Phot.o .9.8 est une partie zoomée deux fois de la photographie
précédente.
2.3) Essai de fermeture dU contours
Il est souhaitable de prolonger la méthode que nous avons initialisée en
soumettant notre image à des algorithmes de suiVi de contour. La littérature est très
abondante sur ce sujet. La méthode préconisée par milgram et Al qui 0 été testé sur
une photographie aérienne numérisée parait adaptée Cl notre cas bien qU'un grand
nombre de points selle risquent d'apparaitre.
.
2.3.11 Présentation de la méthode [mILGRAm etAI.IQ86)
Cette méthode se fonde sur l'idée principale qu'un point selle. i.e un éventuel
-529-
point contour non encore dét.ecté. présente la particularité d'être un point. ou la
fonction "distance au polnt cont.our le plus proche" passe à la fois par un maximum
dans une direction et par un minimum dans une autre direction.
L'algorit.hme se sClnde donc en plusieUNI parties:
• génération da l'image des distances au point contour le plus proche
• recherche des pointa selle. Pour éviter une sur-détection de ces point -selle.
on élimine les pomts détectés qui se situent trop loin du point contraste le plus
proche.
Cet algorithme peut éventuellement se répéter en transformant les points-selle en
point contour, puis en recalculant une nouvelle image des distances etc...
L'image des distances est une approximation du double de la distance Euclidienne
utilisant les distances de "Charnier" afin de pouvoir générer une image constituée de
nombres entiers. Elle se calcule en deux passages à l'aide de masques. nous l'avons
générée sur une imagette 128·128, en raison d'impératifs liés au matériel (taille
limitée des ta.bleaU% en mémoire>. située au centre de notre image d'essai (Voir
Phot.o 9.9).
La recherche des points-selle nécessite pour chaque pixel le test. des 12
configurations d'alignement à l'intérieur d'une fenetre 3·3 centrée sur l'éventuel
point-selle.
L'ensemble des deux opérations se [ait très rapidement.
La Photo ~ .10 montre l'imagette 126·126 aprés un passage de l'algorithme. Les
pixels-selle sont représentés en rouge.
conCLUSIOns ET PERSPECTIVES
L'image résultant de tous ces tra1tement simples n'est pas vraiment
satisfaisante compte t.enu de ce nous désirons produire. D'une part., tous les
éléments de voirie ne sont pas extraits, d'autre part des pixels qui ne sont
pas de élémenu. de 'Voirie ont été pris en compte ( Voir Figure 1 ).
Plus en amont, il est. envisagé de préparer l'image initiale en la traitant de
man1ère à faire ressortir de façon plus nette le contraste. D1!férents !1lt.res ou
méthodes seront successivement testés et évalués. Par ailleurs, cert.aines rues, et en
particulier celles de moindre importance peuvent être revêtues d'un matériau autre
que le bitume. C'est le cas à Cuito où la voirie des quartiers sub-urbains est
constit.uée de terre de couleur clair;e. Le traitement. "chapeau haut. de forme" tel q'il a
été ici décrit est bien sûr inapproprié pour les extraire.
De même, n0U3 aVOn3 vu que cet.te opération ne fait appaI"aHre que la voirie
bordée de part. et d'autre par des batiments ou des éléments reflect.ants. Une rue
bordant. une forêt (élément peu reflectant dans la bande panchromatique) ne sera
donc pas extrait.e par l'opération "chapeau haut de forme". La même difficulté eet.
rencontrée lorsqu'il s'agit d'une voie double séparée par un terre plein central. La
végétation qui souvent recouvre ce terre plein occulte partiellement l'ertet "Vallée"
indispensable à l'extraction du réseau. Ces difficultés n'ont pour l'inst.ant. pas pu être
résolues.
En ce qui concerne le second point, il convient. de déterminer pourquoi ces
pixels ont été idenWiés à des éléments de voirie. A première vue, il semblerait que
nombre de ces erreurs soient dues à l'ombre de cert.ains batiments de gronde
-53 0-
-531-
hauteur. D'une part. la réflectance très faible s'apparente à celle du bitume qui
constitue la nature principale de la voirie et d'autre part, les pixels d'ombre se
regroupent par petits amas de faible effectif. Il est donc délicat de les séparer des
pixels de VOirie. Toùtefois, l'ombre n'est pas la seule possibilité d'erreur, d'autres
éléments dont la nature n'est pas déterminée entretiennent la confusion. La
superposition d'une partie de l'image SPOT traitée et d'un extrait de carte
initialement à l'échelle 1115000 (Pigure 1 ) indique clairement que le problème à
résoudre est lié à une sur-dét,ection du réseau de voirie. On notera qU'une
multitude de petits segments sont représentés à rintérieur des pâtés de
maisons et que ce ne sont pas les réseaux les plus importants qui
ressortent les plus fidèlement. La carte ne se superpose pas exactement sur
l'image, cette dermèr-e n'ayant pas été encore recalée. En conséquence, il est difficile
d'évaluer numériquement la fiabilité de ce traitement en mettant en oeuvre un
traitement de type matrice de confusion ; nous ne OUITOns que procéder
manuellement.
Ces premiers résultats montrent la difficulté d'extraire numériquement la
voirie en milil!N urbain à p:1rtir d'une image où TÎsueUement celle-ci apparait do
façon relativement distincte. Cependant. une première comparaison (non
quantifiée) permet d'affirmer que la méthode visuelle. si elle permet de n'extraire
que les éléments de voirie et de constituer ainsi des éléments linéaires continus, ne
permet pas de les extraire tous. Le réseau secondaire extrait visuellement est en effet
moins important que celui, extrait par la méthode numérique (de façon discontinue).
L'algorithme de fermeture des contours a permiS la fermeture d ....m grand
nombre de zones. cependant il ne reconstitue pas le réseau. ce qui n'est d'ailleurs pas
son usage initial. L'impossibilité de traiter la totalité de l'image 256-256 rend
l'évaluation de ce début de traitement délicat.
BIBLIOGRAPmE SUCCInn
BASSEVILLE ffi .• 1979 - Détection de contouns: méthodes et études comparatives,
Ar.nales des télécommunication. Tome 34. n t ll.l2. pp 559-570.
COSTER m.,CHERmAnT J-L.• l985 - Précis d'analyse d'image. pp 335-380. éd CnRS.
JEADSOUUn R.. 1982 - Reconnaissance automatique du parcellaire, Compte rendu du
colloque· Le système SPOT d'observation de la terre, pp 250-274. Ed G Rochon, A
Chabreuil.
.
mILGRAffi ffi .. COOUEREZ J.P .. 1086 - Fermeture des contours par un opérateur local.
traitement du signal. Vol 3. n" 0, pp 302-311.
nAGAO m .. ffiATSUYAmA T.. 1980 - A structure analysis of complexe aerial
photcigro.hs. 1gg P. Plenum Press. new-York. and London.
SERRA J., 1986 - Image analysis and mathematicaI morpholoqie. Academie Press.
.
532
Figure l
-533-
Anneze 28
STRATIFICATIOn ET CARACTERISATIon DES QUARTIERS DE QUITO
Une recherche en COUI':J : l'analgse numérique des tf),J:tures de
l'image et. des structures urbaine., limage SPOT du 26111/87) (.)
Jean Jl1jchel l:BERHAJ1D. Juillet 1987
Dans le cadre d'une recherche de DEA, nous cherchons à caractériser et. stratiIier les
quartiers de Quito.
DeUJ: O%es essentiels guident cette étude : l'analyse de la texture de l'image,
l'approche de la structure urbaine.
Cette recherche étant actuellement en cours, il n'est pas question d'exposer içi des
résultats, mais de présenter la démarche adoptée pour cette expérience menée
surl'image spor. panchromatiC{ue. du 26/11/1986 ; le chronogramme présenté page
suivante rappelle les différentes étapes du tnt.
1. Choiz d. l'jehqnUllon-tnt
Les l10ts enquêtés lors de l'enquête morpholoqie réalisée tin 1980 à OU1to (voir
description de l'enquête en annexe 22) nous ont. conduit. au choa des imagett.es
échantillon extraites de l'image SPOT générale.
58 imaqèttes carrées et de taille fixe ont été délimitées directement sur l'imaqe
d'après leur aspect homogène et leur représentativité des di!!érents types de
quartiers de la ville. Leur forme carrée et. leur dimension (64 pizels de côté) sont.
dictées par la nécessité de simplifier les calculs de certains algorithmes
(Transformée de Fourier). et par l'obliqation de satisfaire un compromis: disposer
d'une quantité d'informations su!Iis~tes, tout en respectant l'homogénéité des
quartiers. en termes de structure et de texture perçua visuellement. Des zones de 640
m de côt.é nous sont. apparun comme offrant les meilleurs conditions.
(-) CeUe étude [ait l'objet du stage de DEA de géographie (Université de nanterTe. DEA
·Pratique du développement dans le Tiers-monde·) de J.m. EBERHARD à l'Atelier de
Télédétection de l'Orstom à Bondy. sous la direction de B. LeRne.
-534Image SPOT
Panchromatique
26/11/86
Extraction zones de sondage
Etude TEXTURE
Etude STRUCTURE
,,
··
Simplification des images
1
1 Ecart-type
Cooccurrence
local
1
1
Seuillage
Extraction
de voirie
1
ffianipulati<
des canaux
1
Classifica.tions automatiques
Transformé~
de Fourier
1
Transformées S1
formes élémentaj
···,
1
,
Paramétrage
des spectres
Confrontation des
classifications
~
groupes stables
Transformées
inverses
.
Caractérisation des
zones d'après les
îlots de sondage
Caractérisation des quartiers
CLASSIFICATIOn
-1
-535-
2. Analyse de la terlure sur imaqettes
La méthode retenue est celle des matrices de cooccurrence, dont le programme
informatique a été développé à l'Aroa par A. mICHE!. pour ses recherches sur
marseille. 1.0. méthode, qui traite les différences de réflectance entre pixels voisins.
produit des couples de va.leurs regroupés en un nuage.
Des paramètres (1) ~ctérisent ce nuage en termes d'entropie, de resserrement ou
de dispersion à l'axe prmcipal et. indirectement, caractérisent l'image elle-même:
"rugosité". existence de plages uniform8l!!1, distribution des valeurs darus l'image...
1.0. méthode rend possib:e l'examen du voisinage selon divers angles.
Une Ana19se en Composantes Principales sur les paramètres fournis permet de
dégager:
-une assez grande corrélation de paramètres entre eu:z:
-la primatie de l'entropie et du scond moment a.."lgulaire.
- :5 grands groupes d'individus. et un certain nombre d'autres. plus petits.
Une seconde étude ln1r les voisinages de pixels à. 315- (-45") montre le8
mouvements d'un certCln nombre de textures (d4 zones) d'un groupe à 'l'autre, par
rapport à l'analyse à ~. Les re<;tistributions de groupe. laibles il est vrai, pourraient
constituer une première approche de la structure...
Des précisions supplémentaires seront peut-être apportées par l'examen des
écart-t1Jpe locaU% (programme Rms). notons que cette méthode s'est révélée plutôt.
décevante sur marseille.
3. Analyse de la structure
Il s'est agi de tester l'apport d'un outil mathématique. la Transformée de Pourier.
méthode utilisée en sciences physiques pour l'étude des phénomènes périodiques.
notamment optiques. Déjà utilisée à l'Orl!!ltom. ceUe technique a permis de mettre en
évidence avec un certain succès des structures dunaires (cf C. mERInG, Y. POnCE'!', m.
RAKOrO).
Dans le domaine urbain, les images obt.enues l!!Iont d'une grande complexité. surtout.
avec une résolution de 10 m (voir les 3 exemples de spectres de Fourier au début de ce
rapport). Cette richesse en information peut apparaître comme nuisible dans une
étude de structure. le "bruit"risquant de couvrtr le "signal".
Le programme de Transformée de m. RAKOrO calcule les spectres de Fourier d'après
(l) Paramètres
se<::ond moment angulaire. homoqénéité locale, degrés
d'organisation du nuage, valeur moyenne des coordonnées des couples dans le nuage.
-536-
la fréquence des variations dans les valeUrs radiométriques. Les figures obtenues,
"reflets" des images de base. très complexes. sont. d'une int.erprétation difficile. Seules
les struct.ures fort.ement. marquées. visibles sur l'imaqe. se siqnalent. : les réseaux à
fréquence basse sont peu ou pas l''epérables sur le spectI"e. t.andis qu'au contr<liI"e. des
"pics' semblent. se dégager, que l'int.erprét.ation visuelle n'identifie à aucune
s truct.ure.
La voirie géométrique et réqulière, les alignements du bâti apparaissent. donc sur les
spectres, et si les effets d'ombre, les délimitations "noues". perturbent la régularité
des struct.ures, il rest.e que l'on peut. envisager la conception de procédés
aut.omatiques, sophistiqués. qui permet.t.raient.1'ext.raction des quarliers "organisés",
et de les classer. En travaillant directement sur le spectre, on pourait, par exemple.
quantifier les "pics". leur "inertie". leur direction. éventuellement explorer leur
voisinage et. les associer à d'autres.
A ces méthodes. toutefois, des restrictions immédiates:
a) les spectres doivent. être comparables entre 8\1%. c'est. à dire ét.alonnés d'une
manière identique, ce qui peut. poser des problèmes de seuillage:
b) le degré de "sensibilité" : quelle sera la limite intérieure. la puissance minimale
des pics. qui délimit.era les quartiers struct.urée de C8UZ considérés commme
non-organisés?
c) la méthode de Fourier produit un artéfact qui peut être génant : "les harmoniques".
Sur le spectre. en effet., les forme produites se répèt.ent. à intervalle régulier et.
viennent. se superposer, brouiller l'infoprmation int.éressant.e (pourt.ant. les
harmoniques sont proportionnelles à la fréquence et constit.uent eux-mêmes un
indicateur) :
d) les accidents de t.elTC1in, les phénomènes naturels (rupt.ures de pent.e, cours d'eau.
ombres du relief ..,) influencent le spectre ; ils peuvent même faire apparaître des
structures qui n'ont rien d'urbaines. Un système d'extraction, donc. devrait prévoir
l'influence des conditions physiques. peut.-être comparer le spectre et. l'image de
base...
.
e) 11 taut taire attention aux etfets de lignage et QUtres artéfacts (barrettes...)
On conçoit. que, d'une manière générale. le spectre de Pourier ne peul en aucun
se substituer à l"image. el ne constitue qu'un outil d'Q8sistancé à
l'interprélation.
De rapides ét.udes sur des images élémentaires montrent que les spectres "accusent"
les irrégularités. L'habitat. symblolisé sur l'image test. par de points multicolores.
produit dans le spectre un bruit import.ant et des pseudo-périodes dues au seul fait
que l'image est constituée de lignes et de colonnes. c'est. à dire par définition d'une
trame régulière.
caB
-537-
D'où l'idée de simplUier l'image. d'éliminer l'information inutile. avant de
la soumettre à la Transformée. Les simplifications possibles sont multiples.
On peut, par exemple. réduire le nombre de classes de niveaux de gris, à :5 ou
4. Là se pose le problème de la pertinence des seuillages : un mauvais seuillage peut
faire disparaitre com pIètement une structure. Par ailleurs. sur une image donnée.
les pixels d'une mëme StructUN peuvent appartenir à des niveaux très différents.
d'autant plus aisément que la structure est fine (voirie) et que la composition du pixel
est influencée par l'enVlrOnnement.
Pour ces raisons. de telles démarches sont peu satisfaisantes. Les seuils
judicieusement choisis permettent néanmoins. dans l'ensemble. un rehaussement
des pics et une relative simplification de l'information.
mais d'autres moyens sont susœptibles d'améliorer la perception des structures. La
transformée inverse. suite logique de la première étape de la méthode, permet de
reconstituer une image à partir du spectre. : dès lors. en filtrant le bruit sur le
spectre lui-même. on OITive à synthétiser une image dépourvue d'une partie de son
infarmation.
Un autre moyen de simplification consisterait à étudier la structure après
l'extraction de voirie proposée par A. mICHEL (voir annexe 25) ; mais c'est là faire un
peu un a priori et réduire la structure urbaine à la seule voirie. alors que
l'agencement de l'habitat n'est pas moins intéressant.
Ces quelques méthodes d'analyse d'image rappellent les di[fic:ultés de rassembler des
caractéristiques de nature différente: si l'on appréhende la texture de l'image en
composition d'éléments lumineux. leur distribution est q:..lantiIiable.
En revanche. la notion de structure, vue içi comme l'agencement spatiale de ces
éléments entre eux, fOlt appel à des concepts subjectifs. mais, si certaines formes
d'organisation de l'esp:lc-e restent inaccessibles aux moyens automatisés. il se
trouve que l'une des structures possibles. les phénomènes agencés périodiquement.
sont quantiIiables par un outil mathématique.