UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR CELLULE PEDAGOGIQUE D’HISTOIRE ET DE LA GEOGRAPHIE NDIASSE NGOM 78 110 84 44 HISTOIRE-GEOGRAPHIE 3e Confectionné par NDIASSE NGOM NDIASSE NGOM 1 LE MONDE DU XIXème SIECLE A LA FIN DU XX éme SIECLE Programme d’histoire Thème : le monde du milieu du XIXè siècle à la fin du XXè siècle 1e partie :la révolution industrielle et ses conséquences leçon 1- les découvertes scientifiques et les mutations économiques leçon 2- le développement du capitalisme et les mutations sociales leçon 3- les doctrines sociales : syndicalisme et socialisme leçon 4- activité de consolidation : initiation à la dissertation 2é partie : L’impérialisme en Afrique leçon 5- les missions et les explorations leçon 6- les rivalités coloniales : le congrès de Berlin et ses conséquences leçon 7- les résistances : Formes, exemples (Lat. Dior , Samory), bilan leçon 8- les systèmes coloniaux : exemples français et britannique . leçon 9- A.C . réalisation de dossier sur la résistance locale par les élèves . 3é partie : l’ impérialisme dans le reste du monde leçon 10- l’impérialisme Japonais leçon 11- l’ impérialisme européen en Asie leçon 12- l’impérialisme américain leçon 13-A.C. initiation au commentaire de texte historique 4é partie : conflits et révolutions au XX éme Siècle leçon 14- les révolutions chinoises de Sun Yat Sen à Mao Tsé Toung leçon 15- la 1ere guerre mondiale : causes et conséquences leçon 16-la révolution russe et la consolidation du régime leçon 17-la crise des années 30 leçon 18-la deuxième guerre mondiale : causes et conséquences leçon 19-les relations Est- Ouest de 1945 aux années 90 leçon 20-A.C. dossier sur les tirailleurs sénégalais dans les deux guerres 5é partie : décolonisation et naissance du Tiers-monde leçon 21- Causes et formes de la décolonisation leçon 22- le Sénégal : la marche vers l’ indépendance leçon 23- la conférence de Bandoeng et l’ émergence du Tiers-monde NDIASSE NGOM 2 LECON 1 LES DECOUVERTES SCIENTIFIQUES ET LES MUTATIONS ECONOMIQUES Introduction : Le XIX éme siècle européen est marqué par une série de grandes découvertes scientifiques.Ces découvertes scientifiques ont bénéficié de conditions favorables et ont été à l’origine d’importantes mutations économiques et surtout dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie et du commerce. I-LES CONDITIONS FAVORABLES Ces conditions favorables en Europe ont été l’accumulation de capitaux par ce continent entre le XVI éme et le XIX éme siècles mais aussi la révolution dans le monde des idées au XVIII éme siècle, période qui est connue en Europe comme le siècle des lumières ; les savants, très nombreux, effectuent leurs recherches dans des laboratoires bien équipés. Les différentes découvertes ont été publiées dans des revues spécialisées. L’organisation de congrès permet aux savants de se rencontrer. Toutes ces conditions ont permis de faire de très grandes découvertes. II-LES DECOUVERTES SCIENTIFIQUES Les découvertes les plus importantes ont été effectuées dans les domaines de la médecine, de la physique et de la chimie. Dans le domaine de la physique, Thomson établit un rapport entre la chaleur et le mouvement.Maxwell découvre que l’électricité est aussi de nature ondulatoire. Fresnel et Foucauld prouvent que la lumière est un phénomène vibratoire dont on peut mesurer la vitesse. Pierre et Marie Curie découvrent la radioactivité. Einstein établit la théorie de la relativité. Hertz découvre que les ondes électromagnétiques peuvent se propager à distance. Carnot démontre que la chaleur n’est qu’une des formes de l’énergie. Rœntgen découvre les rayons X, bases de la radioactivité. Dans le domaine de la chimie, on peut retenir les travaux de Berthelot et de Mendeleev. En médecine, d’importants travaux ont été effectués par Pasteur qui découvre les microbes et des vaccins dont le vaccin contre la rage. Claude Bernard inaugure la méthode expérimentale. L’application de ces découvertes scientifiques a abouti à des inventions techniques qui ont permis à l’Europe d’accomplir un pas très important vers le développement économique. III-LES MUTATIONS ECONOMIQUES A-L’agriculture : L’agriculture européenne d’avant la révolution industrielle était une agriculture traditionnelle caractérisée par l’utilisation de l’énergie animale, la pratique de la jachère et par des rendements très faibles. Mais avec la révolution industrielle, on assiste à une mécanisation de l’agriculture ; l’engrais remplace la jachère. Les rendements augmentent ainsi que les superficies mises en valeur. On procède maintenant à une sélection des semences. Ainsi l’agriculture européenne se modernise. B-L’industrie: Au XIX éme siècle, on assiste en Europe à la naissance et au développement de la grande industrie avec l’utilisation de nouvelles sources d’énergie. L’industrie se développe avec l’introduction d’une organisation scientifique dans le travail comme la standardisation et la taylorisation. La standardisation consiste à déterminer les modèles des produits les plus aptes à trouver preneur dans le marché. La Taylorisation est un travail à la chaîne. NDIASSE NGOM 3 Ces méthodes permettent une production en masse et une baisse du prix des produits. Devant la multiplication des entreprises, on procède à des concentrations. La concentration géographique consiste à mettre des entreprises dans le même espace géographique ; cette concentration a été à l’origine de la naissance de grandes régions industrielles comme celles de la RUHR en Allemagne. La concentration financière consiste pour les entreprises à mettre ensemble leurs moyens, faisant apparaître ainsi de puissantes sociétés comme les cartels et les Trusts C-LE COMMERCE Le commerce était devenu une activité très importante en Europe. Le développement du commerce européen est à mettre en rapport avec l’augmentation de la production dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie mais aussi avec l’évolution dans le domaine des transports. On assiste en Europe à une intensification des réseaux de distribution. CONCLUSION Au XIX éme siècle, le progrès rapide des sciences et des techniques transforme la vie de tous les jours. Les découvertes scientifiques, au-delà des mutations économiques, ont été à l’origine des mutations sociales. LECON 2 LE DEVELOPPEENT DU CAPITALISME ET LES MUTATIONS SOCIALES INTRODUCTION L’essor du capitalisme au XIX éme siècle en Europe a accompagné les mutations économiques. Celles- ci ont entraîné les mutations sociales avec une explosion démographique et une apparition de nouvelles classes sociales. I-L’ESSOR DU CAPITALISME. Le capitalisme est un système socio-économique fondé sur le capital qui est un ensemble de moyens financiers et matériels et sur la recherche de profits. Le capital, qui est généralement privé, permet de créer une entreprise. Dans son évolution, le capitalisme a connu deux phases :une phase mercantile et une phase industrielle. Le capitalisme mercantile reposait sur le commerce et le capitalisme industriel reposait sur l’entreprise. Le capitalisme mercantile s’est développé au moyen age en Europe alors que le capitalisme industriel s’est développé avec la révolution industrielle. Le capitalisme s’etait doté d’instruments comme les sociétés par actions, les banques, les bourses de valeurs. La société par action se définit par la diversité de la participation dans le capital de la société. Les banques étaient des banques de dépôts pour l’investissement à court terme et des banques d’affaires pour l’investissement à long terme. Les bourses de valeurs sont des marchés où se commercialisent des actions. II-LES MUTATIONS SOCIALES A-L’explosion démographique : La population européenne est passée de180 Millions en 1800 à 593 Millions en 1950.Cette situation qui dénote un accroissement rapide de la population est en partie liée aux progrès de la médecine avec une mortalité qui baisse. Grâce à une meilleure alimentation et à une meilleure hygiène, la natalité est restée relativement élevée avec un taux de 35‰. Ce taux de natalité élevée trouve son explication dans des considérations économiques, religieuses mais aussi dans les traditions. B-Les nouvelles classes sociales : NDIASSE NGOM 4 Au XIXéme siècle, apparaît en Europe une nouvelle organisation de la société avec l’émergence de la bourgeoisie et du prolétariat. La bourgeoisie était détentrice de l’ensemble des moyens de production qui faisaient d’elle une classe très riche. Il y avait différentes catégories de bourgeoisie : une haute bourgeoisie, une moyenne bourgeoisie et une petite bourgeoisie. La haute bourgeoisie regroupe les banquiers, les industriels, les négociants. La moyenne bourgeoisie était représentée par les cadres de l’administration, les professions libérales. La petite bourgeoisie comprend les artisans, les petits commerçants, les petits fonctionnaires. A coté de cette bourgeoisie, il y avait le prolétariat qui, pour l’essentiel, était composé d’ouvriers ; ceux- ci vivaient dans une extrême pauvreté et ne bénéficiaient d’aucune protection sociale. Ils n’avaient que leur force de travail qu’ils mettaient au service des bourgeois contre un salaire. Les relations entre la bourgeoisie et le prolétariat étaient des relations souvent conflictuelles .CONCLUSION Le XIX éme siècle est marqué en Europe par le développement du capitalisme avec comme conséquence la division de la société en deux classes : la bourgeoisie et le prolétariat . Ce dernier, suite aux difficultés dans ses relations avec la bourgeoisie, a voulu améliorer son sort avec la création des doctrines sociales. LECON 3 LES DOCTRINES SOCIALES Syndicalisme et socialisme INTRODUCTION Le développement du capitalisme a engendré la division de la société en classes sociales : bourgeois et ouvriers. Ces derniers, de plus en plus nombreux et menant une vie marquée par la précarité, s’organisent en syndicats pour défendre leurs intérêts et forment des partis politiques d’inspiration socialiste pour accéder au pouvoir. I - LE SYNDICALISME Les ouvriers, confrontés à une vie de plus en plus précaire au XIX éme siècle, s’organisent pour mieux défendre leurs intérêts : C’est le début du syndicalisme. Le syndicalisme est une doctrine qui veut faire jouer aux syndicats un rôle dans la vie organique de la nation. Le syndicat est un groupement formé pour la défense d’intérêts communs, en particulier par les ouvriers. L’Angleterre est le premier pays d’Europe à avoir accordé aux ouvriers le droit de syndiquer (vers 1830) ; il s’agit des «Trade Unions ». La France et L’Allemagne imitent l’Angleterre cinquante ans plus tard. Les formes de lutte des syndicats sont la revendication, la négociation, la grève. En fonction des acquis, les syndicats radicalisent leur position ou l’assouplissent. Par l’ action syndicale, les ouvriers obtiennent le droit de grève, la réduction du temps de travail, la prise en charge médicale,la réglementation du travail des femmes et des enfants. Ces succès du syndicalisme inspirent les ouvriers à former des parties politiques d’inspiration socialiste pour prendre le pouvoir et corriger les inégalités sociales. II LE SOCIALISME Le socialisme est une doctrine qui prône la réforme des sociétés humaines dans un sens égalitaire. Il refuse tout rapport d’exploitation entre les classes sociales et place l’intérêt collectif avant les intérêts privés. Le socialisme a connu au cours de son histoire deux étapes : Le socialisme utopique : les premiers théoriciens du socialisme sont Proudhon, Owen, NDIASSE NGOM 5 St Simon et Blanc. Ils critiquent le capitalisme et décrivent la société plus juste et plus humaine qu’ils veulent construire mais n’étaient pas d’accord sur les voies et moyens pour y accéder. Leurs théories étaient teintées d’idéalisme. Ce manque de réalisme a fait appeler « utopique » ce premier socialisme. Le socialisme marxiste : les théoriciens du socialisme marxiste ou socialisme scientifique sont Karl Marx (1818-1883),Engels et leurs disciples comme Lénine et Mao Tsé Toung . Marx voit dans la lutte des classes le moteur de l’ histoire.Il appelle à la création d’un parti socialiste qui transcende les frontières. Ainsi se crée la première internationale en 1863 et qui disparaît suite à la guerre francoallemande de 1870 à 1871 ; ensuite la deuxième internationale voit le jour en 1887 et se disloque avec la première guerre mondiale ; une troisième internationale naîtra en 1917. Suite à l’appel de Karl Marx « Prolétaires de tous les pays, unissez vous », de puissants partis socialistes, s’inspirant des idées de Marx, voient le jour dans la plupart des pays industrialisés. CONCLUSION Le syndicalisme est une doctrine qui a permis aux masses laborieuses d’améliorer leurs conditions de vie et de travail. Quant au socialisme, le modèle de gouvernement qu’il propose n’a vu son application qu’après plusieurs décennies grâce à la révolution russe de 1917 LECON 4 LES MISSIONS ET LES EXPLORATIONS INTRODUCTION Les grandes découvertes et les grands voyages entrepris au XVI éme siècle ont permis aux européens de découvrir les côtes africaines. L’intérieur du continent gardait encore bien des mystères au XIXéme siècle. Pour les éclaircir, les Européens effectuent des misions et des explorations à l’intérieur du continent noir. I-LES MISSIONS ET LEUR ROLE 1-Les missions : Dés le début du 19éme siècle, l’Europe avait envoyé plusieurs missions à travers le monde ; mais à l’échelle du continent africain, leur nombre est limité : En 1803-1813, la « London Missionary society » déploie une grande activité en Afrique du sud et à Madagascar. En 1848, les « Pères du Saint - Esprit » fondent des missions au Sénégal, au Gabon, au bas Congo. En 1854, les membres des « missions africaines de Lyon » s’installent dans le golfe de Guinée. En 1877, les « Pères Blanc » envoient leurs missions en Ouganda. 2-Le rôle des missions. Le rôle des missions a été l’évangélisation des peuples d’Afrique. Ces missions africaines avaient contribué à répandre le christianisme en Afrique. Elles se sont investies dans le secteur de l’éducation et de la santé et se sont proposées de lutter contre la pratique de l’ esclavage . Par rapport à l’esclavage, les missionnaires considéraient qu’une occupation de l’Afrique par les Européens était l’unique solution pour mettre fin à cette pratique. De ce point de vue, les missions ont beaucoup contribué à la préparation de la conquête du continent par les puissances européennes. II-LES EXPLORATIONS ET LEURS OBJECTIFS 1-Les explorations Riche d’hommes et de capitaux, techniquement prête, l’Europe veut découvrir le continent noir encore mal connu au XVIIéme. C’est ainsi qu’elle entreprend des explorations. Celles-ci sont l’œuvre d’hommes animés par le goût des aventures malgré les risques et les dangers, mais également le dévouement à la science et l’amour de la gloire. Les explorateurs, pour pénétrer l’intérieur du continent, ont eu à emprunter les voies fluviales et les pistes. NDIASSE NGOM 6 C’est ainsi qu’en 1698, André Brue remonte le cours du fleuve Sénégal jusqu’au confluent avec la Falémé. A partir de 1795, « l’association pour la découverte de l’intérieur de l’Afrique » organise deux voyages dirigés par Mungo Park pour reconnaître le Niger. Le premier amène l’explorateur de la Gambie à Ségou et lui permet d’affirmer que le Niger coule vers l’Est ; lors du deuxième voyage(1805-1806 ), Mungo Park se noie dans les rapides de Boussa . En 1830, l’Anglais Lander remonte le Niger. En 1856, David Levingston remonte le Zambèze. En 1864, les Anglais Baker Speke et Grant remontent le Nil. En 1881, Savorgna de Brazza au service de la France et Stanley au service de la Belgique visitent le Congo. René Caillé découvre Tombouctou en 1828. Les Allemands Bart, Nachtigal et Rohlfs, de 1850 à 1856, visitent le Sahara. Ainsi le continent africain a été parcouru par des explorateurs au XIX éme siècle. 2- Objectifs des explorations Les explorations ont contribué à une meilleure connaissance de l’Afrique par la réalisation de la carte de ce continent. Jusqu’en 1880, les explorations ont avant tout des buts scientifiques. Après, elles prennent un caractère de compétition économique. En effet, elles ont permis de localiser les ressources naturelles du continent noir. CONCLUSION Les missions et les explorations ont contribué à la connaissance de l’Afrique. Cette connaissance du continent par les explorateurs et les missionnaires à permis aux européens d’entreprendre la conquête de l’Afrique, conquête qui va engendrer des rivalités entre puissances européennes. LECON 5 LES RIVALITES COLONIALES : LE CONGRES DE BERLIN ET SES CONSEQUENCES INTRODUCTION Dans la seconde moitié du 19éme siècle, les puissances européennes s’engagent dans la conquête du continent africain. Cette volonté d’occupation engendre des rivalités entre les puissances européennes, d’où la convocation du congrès de Berlin dont les conséquences seront déterminantes pour l’Afrique. I-LES RIVALITES COLONIALES EN AFRIQUE. Un mouvement impérialiste emporte les grandes puissances européennes à la fin du XIX éme Siècle La période des compétitions et des rivalités entre puissances s’ouvre maintenant en Afrique. Ainsi, la France et l’Angleterre rivalisaient en Egypte, au Soudan et sur la côte du golfe du Bénin. L’occupation de la Tunisie que convoitait le gouvernement italien provoque en Italie une très vive irritation contre la France. La Belgique et le Portugal s’opposent en Afrique équatoriale. La rivalité franco-belge à propos du Congo est la plus vive. Les heurts entre impérialismes rivaux deviennent dangereux pour la paix quand deux grands états impérialistes convoitent le même territoire. Pour apaiser ces rivalités, le Congrès de Berlin est convoqué pour jeter les bases du partage de l’Afrique. II-LE CONGRES DE BERLIN. Convoqué le 15 novembre 1884 par le chancelier allemand Bismarck, le congrès de Berlin ne s’achève que le 28 février 1885. Ce congrès pose les bases du partage de l’Afrique. Il a permis aux puissances européennes de s’accorder sur les principes suivants : NDIASSE NGOM 7 Lutte contre l’esclavage, navigation libre sur tous les grands fleuves africains, liberté commerciale sur tout le bassin du Congo. La reconnaissance d’un état indépendant du Congo, avec le roi belge pour souverain. Le Congo aurait accès à la mer, mais le Portugal garderait l’enclave de Cabinda. Enfin, pour annexer un territoire, il faudrait avertir les puissances signataires de l’acte de Berlin et occuper effectivement la région ; il était admis que toute puissance établie sur la côte avait le droit de reculer ses frontières jusqu’à ce qu’elle rencontre un obstacle naturel ou les frontières d’une autre puissance. III-LES CONSEQUENCES DU CONGRES DE BERLINLe congrès de Berlin a donné le signal du partage de l’Afrique par les puissances européennes. Ce partage, fait sur des cartes, ne tenait pas compte des réalités africaines. Ainsi des tribus et ethnies se trouveront partagées parfois entre plusieurs puissances occupantes. Ce découpage est aujourd’hui la source de plusieurs conflits frontaliers, de conflits ethniques et de mouvements indépendantistes. CONCLUSIONS Le congrès de Berlin consacre le partage du continent africain et donne le signal de l’occupation de l’ Afrique par les puissances européennes. LECON 6 LES RESISTANCES : formes, exemples, bilan. INTRODUCTIONAprès le congrès de Berlin, les puissances européennes se lancent à la conquête du continent africain. L’expansion coloniale se heurte à diverses résistances avec des résultats mitigés I-LES FORMES DE RESISTANCE Au XIX éme siècle, les puissances européennes ont entrepris une conquête de l’Afrique. Les Africains ont réagi par rapport à cette entreprise, une réaction variée en fonction du contexte. En effet, l’expansion européenne se heurte à deux types de résistance : une résistance armée et une résistance pacifique. La résistance armée est soit l’œuvre de royaumes africains traditionnels comme Abomey, Cayor, Achanti, soit celle de chefs musulmans qui invoquent, contre les Européens, la guerre sainte comme Ahmadou Sékou et Samory La résistance pacifique est soit une résistance populaire comme celle de Aline Sitoé Diatta soit une résistance culturelle comme celle de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. II-EXEMPLES DE RESISTANCES A-la résistance armée 1-La Résistance d’un chef traditionnel : LAT DIOR DIOP Né en 1842 à keur Amadou Yalla, Lat Dior Diop accède au trône du Cayor en1862 dans un contexte marqué par le démarrage de la conquête française au Sénégal. En 1863, Lat Dior bat les Français à Ngol-Ngol. En 1864, les Français remportent la bataille de Loro. Vaincu, Lat Dior s’exila auprès de Maba Diakhou Bâ dans le Rip. Il a eu à participer, au coté de Maba Diakhou, en 1864, à la victoire de ce dernier sur les français. A la mort de Maba Diakhou en 1867, Lat Dior revint au Cayor et redevient Damel en1871. Le projet de construction du chemin de fer Dakar -Saint Louis va l’opposer aux français à partir de 1879.Lat Dior livra sa dernière bataille contre les français en 1886 à Dékhelé où il trouva la mort. 2- La résistance d’un chef musulman : Samory Touré. Né en 1830, Samory se retrouve en 1880 à la tête d’un vaste empire et prend le titre d’Almamy. Fin stratège, Samory mit sur pied une solide armée composée de sofa. Entre 1880-et1890, il s’occupe de la consolidation de son empire. Entre 1890 et 1898, Samory se heurte aux français. Grâce à la NDIASSE NGOM 8 tactique de la <<terre brûlée>>, Samory résiste pendant huit ans tout en faisant conquérir de nouvelles régions à l’Est. Le 29 septembre 1898, l’ Almamy Samory Touré est arrêté par le colonel Goureaud dans son camp de Guélémou. Déporté au Gabon, il mourut en 1900 B- La résistance pacifique 1- La résistance populaire d’Aline Sitoé Diatta Aline Sitoé Diatta est née en 1920 à Kabrousse, dans la province d’Oussouye. En 1940, elle dirige une résistance populaire en Casamance contre l’occupation française. Son action a été d’une part un appel à un retour aux croyances traditionnelles, à l’égalité de tous sans distinction de race ou d’ethnie et d’autre part la révolte contre l’envahisseur français par le boycott de la culture de l’arachide. Elle pousse les populations à développer les cultures vivrières. La résistance d’Aline Sitoé Diatta gêna l’administration coloniale au point que celle-ci procéda à son arrestation en 1943 et à sa déportation au Mali. Elle mourut en 1944 à Tombouctou. 2- La résistance culturelle de Cheikh Ahmadou Bamba. La résistance culturelle de Cheikh Ahmadou Bamba a été une réaction contre la politique d’assimilation des occupants français. Le nombre sans cesse croissant de ses disciples inquiète les Français qui le soupçonnent de préparer une insurrection armée. C’est ainsi que le 10 août 1895, le Cheikh est arrêté à Diewol et en septembre 1895, le conseil général décide de son exil au Gabon. Il revient au Sénégal en 1902. Arrêté de nouveau en 1903, Cheikh Ahmadou Bamba est exilé en Mauritanie de 1903 à 1907 ; il fut ensuite placé en résidence surveillée à Tiéyene au Djolof de 1912 à 1927. IL reviendra à Diourbel où il va mourir le 19 juillet 1927 et inhumé à Touba. III- BILAN DE LA RESISTANCE L’échec a sanctionné la résistance armée en Afrique. Cet échec tient surtout à la supériorité de l’armement des colonisateurs mais aussi à l’absence de la coordination des actions des différents résistants africains. La résistance pacifique a plus ou moins réussi. A l’image de Cheikh Ahmadou Bamba qui, malgrés les privations et les tracasseries de toutes sortes, a, par la résistance culturelle, réussi à consolider l’islam au Sénégal. CONCLUSION La résistance africaine à l’occupation a été très vive. Si la résistance armée n’a pas empêché l’occupation du continent, la résistance pacifique, notamment culturelle, a été, plus ou moins, une réussite. LA TECHNIQUE DE DISSERTATION INTRODUCTION GENERALE Une dissertation d’histoire ou de géographie doit être considérée comme un devoir de français mais avec un sujet d’histoire ou de géographie. La dissertation est un exercice qui permet de tester la capacité de l’élève à s’exprimer dans un français correct, respectueux de la ponctuation. Un bon devoir de dissertation doit respecter deux préalables : La forme qui s’articule autour de trois points : l’introduction, le développement et la conclusion ; Le contenu qui doit être une réponse à la question posée par le sujet I- RECOMMANDATIONS La technique de dissertation comporte des notions préliminaires appelées recommandations qui sont : Apprendre ses leçons (surtout le plan) ; Faire des efforts de compréhension en lisant attentivement le su jet ; Souligner les mots – clés qui sous-entendent l’idée générale ; Poser les questions suivantes : où, comment, quand, qui, quoi ? Eviter les ratures, ne pas écrire sur la marge ou au bas de la feuille NDIASSE NGOM 9 II- LA DISSERTATION Elle est une épreuve permettant d’évaluer les aptitudes de l’élève. C’est donc un travail de réflexion, de logique, de raisonnement cohérent. Elle comporte trois parties : l’introduction, le développement et la conclusion. 1-L’INTRODUCTION C’est la partie la plus difficile, la plus complexe. Elle se compose de trois parties : Amener le sujet ou camper le sujet dans son cadre c’est à dire le thème (la leçon) avec deux phrases au maximum ; Poser le sujet c’est à dire exposer la problématique ; Diviser le sujet c’est à dire faire le plan de dissertation 2- LE DEVELOPPEMENT C’est la partie correspondant à la démonstration dans l’épreuve de mathématique. L’élève doit expliquer en analysant, en démontrant et en justifiant les idées qu’il avance pour résoudre la question dégagée dans l’introduction. Il peut faire usage de phrases de transition ou de mots de transition pour passer d’une idée à une autre 3- LA CONCLUSION La conclusion est la synthèse des différentes parties traitées dans le développement ? Elle doit ouvrir des perspectives en replaçant le sujet dans un cadre plus vaste. Elle possède donc généralement deux parties : Dans la première partie, on résume l’essentiel de ce qui est dit dans le développement dans la deuxième partie, on ouvre une perspective (parler de l’aspect non dit, donner une solution ou ouvrir un débat) LECON 7 L’IMPERIALISME JAPONAIS INTRODUCTION La révolution Meiji a permis au Japon de passer d’une situation de pays féodal à celle d’une puissance économique et militaire. Mais ce pays dont les ressources naturelles ne suffisent pas aux besoins de sa population sans cesse croissante est contraint et voué à une politique d’agression et de conquête économique et militaire. I- LES CAUSES DE L’IMPERIALISME JAPONAIS Les causes de l’impérialisme japonais sont à la fois démographique et économique. Sur le plan démographique, la population nippone est passée de 30 millions en 1868 à 55 millions en 1914. Avec cette augmentation très rapide de la population se pose un problème d’espace pour un archipel comme le Japon. Ainsi, ce pays avait besoin de nouvelles terres pour vider une partie de sa population trop nombreuse. Sur le plan économique, le Japon s’engage en 1868 dans une ère nouvelle, « la Révolution Meiji, l’ère des lumières», sous l’impulsion de l’Empereur Mutsu Hito (1867-1912). Ce dernier adapte son pays à l’économie capitaliste. Le Japon se modernise très vite.Il devient une puissance industrielle, NDIASSE NGOM 10 exportant des produits finis à un prix très compétitif sur les marchés asiatiques. Cette croissance économique a des limites : le Japon manque de ressources naturelles. Dans l’esprit des dirigeants nippons, l’expansion japonaise devient une solution aux problèmes démographiques et économiques II- LES MANIFESTATIONS DE L’IMPERIALISME JAPONAIS Le Japon, dans sa tentative d’expansion en Asie, s’est heurté à la Chine et à la Russie 1- la première poussée de l’impérialisme japonais (1894-1906) En une douzaine d’années, le Japon affronte deux grandes puissances et remportent sur elles deux victoires également retentissantes : l’empire chinois d’abord, l’empire russe ensuite. La guerre sino-japonaise éclate en 1894 et se termine en 1895, avec le traité de Tsushima qui accorde au Japon l’île de Formose, la Corée, quelques autres îles et une grosse indemnité de guerre. La guerre russo-japonaise (1904-1906 ): Attaquée par sur prise en Extrême Orient au début de 1904, mal préparée à soutenir une guerre à 700 km de ses bases, l’ armée russe est battue dans une série de batailles dont les plus importantes sont celles de Port Arthur et de Moukden. L’arbitrage des Etats Unis rétablit la paix en 1906 et accorde au Japon une liberté d’action complète en Mandchourie ainsi dépossédée de la Russie. 2-la seconde poussée de l’impérialisme japonais après 1931 La crise économique des années 30 pousse le Japon à vouloir étendre ses possessions en Asie continentale. Dés 1931, les Japonais commencent à occuper deux provinces chinoises voisines de leur possession de Corée. Ils transforment la Mandchourie en empire vassal. En 1937, le Japon occupe des villes côtières comme Changhaï malgré la résistance acharnée des troupes chinoises. CONCLUSION L’impérialisme japonais a commencé à la fin du 19éme siècle et s’est poursuivit jusqu’à la deuxième guerre mondiale. Cet impérialisme, limité en Asie, a permis au Japon de devenir une grande puissance militaire et politique en Extrême-Orient. LECON 8 LES SYSTEMES COLONIAUX INTRODUCTION A la fin de la conquête, les puissances européennes se lancent dans l’organisation de leurs colonies. Cette organisation varie selon les puissances colonisatrices. Différents systèmes vont ainsi voir le jour dont les plus importants sont le système français et le système anglais 1-LE SYSTEME FRANÇAIS A-L’administration directe Le système français se caractérise par l’administration directe qui consistait à organiser les colonies en s’appuyant sur des fonctionnaires nommés par la métropole. Dans ce système, les autochtones avaient la possibilité de participer à la gestion de la colonie par la nomination de députés au parlement français. Le système français, en adoptant l’administration directe, cherchait l’« assimilation » ; l’objectif de la France était de modeler les peuples colonisés sur le modèle français. B- Organisation de l’empire français. Au début du XX éme siècle, l’empire colonial français comprenait des colonies et des protectorats. 1- Les colonies : chaque colonie était administrée par les soins d’un gouverneur. L’ensemble des gouverneurs était sous l’autorité du ministère des colonies créé en 1894. En 1895, on note une évolution dans l’organisation de l’empire colonial français avec le regroupement des colonies en grands ensembles comme l’Afrique Occidentale NDIASSE NGOM 11 Française( 1895), Madagascar ( 1897 ) et l’Afrique Equatoriale Française ( 1910 ). Des gouverneurs généraux étaient placés à la tête de ces vastes ensembles. L’Algérie était une colonie avec un statut particulier. Depuis 1870, cette colonie est rattachée au ministère de l’intérieur. Elle constituait une colonie de peuplement. 2- Les protectorats : les protectorats dépendaient du ministère des affaires étrangères. En Afrique, les protectorats français étaient la Tunisie et le Maroc. Le système du protectorat ne confie à un haut fonctionnaire de la puissance colonisatrice que des pouvoirs limités : relations extérieures toujours, forces armées et finances, très souvent. Mais, dans la pratique, il est fréquent que l’administration directe se substitue sournoisement au protectorat. II-LE SYSTEME BRITANNIQUE A-L’administration indirecte L’administration du pays se fait sur place, mais la liberté qui est laissée aux autochtones est plus ou moins grande. Cette liberté peut être considérable en théorie et très limitée dans la pratique. Le système britannique, contrairement au système français, ne cherchait pas à assimiler les colonies à la métropole ; il n’admet pas de député des colonies au parlement de Londres, mais il accepte facilement la création de gouvernements représentatifs élus à l’intérieur de chaque colonie. B- Organisation de l’empire britannique Les colonies anglaises ont divers régimes selon leur ancienneté, leur évolution, leur peuplement etc.… L’empire colonial britannique comprenait des « colonies de la Couronne », des « colonies à gouvernement responsable » et des « dominions ». Les colonies de la couronne dépendaient du « colonial office » créé en 1854 ; dans ces colonies, la Grande Bretagne était représentée par des gouverneurs. Exemple : Afrique du sud Les colonies à gouvernement responsable bénéficiaient d’une large autonomie. Les dominions, indépendants, sauf en ce qui concerne la politique étrangère, avaient le même souverain que le Royaume Uni ; le lieutenant gouverneur, qui représentait le souverain, n’avait que des fonctions honorifiques. Les dominions étaient d’anciennes colonies de peuplement. CONCLUSION Les métropoles européennes ont utilisé des systèmes différents pour administrer leurs colonies mais l’objectif est resté le même, l’exploitation économique des colonies. LECON 9 L’IMPERIALISME EUROPEEN EN ASIE INTRODUCTION Comme en Afrique, l’impérialisme européen est à l’origine de plusieurs rivalités qui ont parfois dégénéré en violents conflits. Mais la nouveauté est l’existence d’impérialismes locaux en l’occurrence russe et japonais. I- L’IMPERIALISME EN ASIE OCCIDENTALE Au XIX éme siècle, l’Asie occidentale est une région sous domination ottomane. L’Empire turc, affaibli par son étendue et les ingérences européennes, ne peut s’opposer aux conquêtes anglaises, russes, françaises et allemandes avec comme objectif l’accaparement des richesses de la région. L’Allemagne entreprend de grands travaux en Irak, l’Angleterre rachète une partie du canal de Suez et cherche à obtenir des concessions minières en Perse et en Irak tout en contrecarrant les visées allemandes. La France n’a que des intérêts économiques limités, en dehors du canal de Suez. NDIASSE NGOM 12 II- L’IMPERIALISME EN ASIE CENTRALE Les puissances rivales dans cette région sont l’Angleterre et la Russie. L’impérialisme russe , motivé par la recherche de ports dans les mers chaudes du sud , se heurte en Asie centrale aux intérêts anglais en Inde .En 1880, les Anglais occupent le Tibet et le Cachemire alors que les Russes passaient à la conquête du nord de cette région. En 1895 un accord anglo-russe fait de l’Afghanistan un état tampon entre possessions russes et anglaises. III- L’IMPERIALISME EN EXTREME-ORIENT 1-La Chine C’est le lieu de convergence de toutes les puissances coloniales : l’Angleterre, la France, le Japon, et la Russie. C’est en 1842 qu’intervient le « Break Up » (ouverture) de la Chine. C’est l’Angleterre qui inaugure l’ouverture par la « guerre de l’opium » de 1839 à 1842. Le traité de Nankin met fin à cette guerre en ouvrant cinq ports au commerce anglais en plus de l’île de Formose. On ouvrait ainsi l’ère des « traités inégaux ». En effet, à la suite des Anglais, les autres puissances réclament des avantages et finissent par obtenir des zones d’influence leur permettant d’exploiter les richesses de la Chine. Elles obtiennent aussi des territoires à bail qui sont autant de bases militaires et navales. 2-L’Indochine Dans cette région, on trouve les Anglais et les Français. Les Français sont au Tonkin et en Annam alors que les Anglais sont en Birmanie et en Malaisie. Pour éviter des heurts, un accord entre français et anglais fait de Siam(Thailande) un Etat tampon entre leurs possessions CONCLUSION L’impérialisme en Asie est marqué par de nombreuses rivalités qui ont parfois donné naissance à de violents conflits dont la plus grave est le conflit russo-japonais. A la suite de ce conflit, le Japon émerge comme la principale puissance de cette région. LECON 10 L’IMPERIALISME AMERICAIN INTRODUCTION Les Etats Unis se sont détournés pendant très longtemps de l’entreprise impérialiste en souvenir de la guerre d’indépendance contre l’Angleterre de 1777 à 1783.L’impérialisme américain a commencé à la fin du 19éme siècle et présentait deux aspects : un aspect politique et un aspect économique I-LES FONDEMENTS DE L’IMPERIALISME AMERICAIN Plusieurs raisons ont poussé les Etats Unis à s’engager dans l’impérialisme. Les Etats Unis, par respect de la doctrine Monroé qui considère que l’Amérique doit rester aux Américains, se proposent de défendre ce continent contre les agressions étrangères et surtout européennes. Ainsi ils se donnent un droit de regard sur l’Amérique. Les Américains considèrent aussi que le peuple américain est un peuple élu de Dieu. Ainsi ils se donnent le devoir de créer une nouvelle société : c’est la doctrine de la destinée. Enfin la situation économique des Etats Unis, devenus une grande puissance, a créé de nouveaux besoins en ressources naturelles mais aussi en débouchés pour ses entreprises. NDIASSE NGOM 13 Toutes ces raisons ont poussé les Etats Unis à s’engager dans l’impérialisme essentiellement en Amérique et dans le Pacifique II-LES MANIFESTATIONS DE L’IMPERIALISME AMERICAIN. L’impérialisme américain s’est manifesté aux Caraïbes, en Amérique centrale et dans le Pacifique. Aux Caraïbes, on assiste en 1895 à une révolte cubaine contre l’Espagne. Les Etats Unis en profitent pour intervenir à Cuba, ce qui déclenche une guerre Hispano-Américaine en 1898. Celle-ci se termine par la victoire des Etats Unis qui libèrent Cuba et achètent Porto Rico. En Amérique centrale, les Etats Unis avaient créé une zone d’influence qui regroupe le Mexique, le Salvador, le Honduras, le Nicaragua, le Guatemala et le Panama. Dans le Pacifique les Etats Unis achètent à la Russie en 1867 l’Alaska et les îles Aléoutiennes. En 1898, ils occupent les îles Hawaï, une partie des îles Samoa en 1899. En 1887, les Etats Unis installent une base navale à Pearl Harbour et achètent les Philippines aux Espagnols en 1898. CONCLUSION Les Etats Unis se sont engagés dans l’impérialisme à la fin du 19 éme siècle. Ils représentent aujourd’hui l’une des plus grandes puissances impérialistes du monde LECON 11 LES REVOLUTIONS CHINOISES DE SUN YAT SEN A MAO TSE TOUNG INTRODUCTION Dans la première moitié du 20éme siècle, deux révolutions secouèrent la Chine en 1911et 1949. La première met fin à l’empire féodal et donne naissance à la Chine moderne, la seconde installe le parti communiste au pouvoir. I- LES CAUSES DE LA REVOLUTION Au début du 20 éme siècle, la Chine est un vaste empire qui connaît de nombreuses difficultés. La dynastie mandchoue au pouvoir est contestée avec l’opposition entre le nord (Pékin) et le sud (Nankin) du pays. La crise du pouvoir central entraîne une rivalité des « Seigneurs de la guerre». Cette crise est accentuée par la présence étrangère. La situation sociale est catastrophique. En effet, les mauvaises récoltes consécutives à des inondations installent la famine dans les campagnes, alors que dans les villes, les ouvriers sont misérables. II-LA REVOLUTION DE 1911. En 1908, l’impératrice Tseu Hi meurt et est remplacée par un jeune empereur de trois ans, Pouyi, qui délègue ses pouvoirs au mandarin (haut fonctionnaire) Yuan Chi Kaï. On assiste alors à une remise en question de la dynastie régnante avec une lutte entre les seigneurs de la guerre pour le contrôle du pays. En 1911, les troubles se généralisent : grèves, révoltes, soulèvements paysans etc.…La principale force d’ opposition organisée de l’ époque, le Kuo Min Tang de Sun Yat Sen , met à profit les troubles pour déclencher une révolution qui met fin au régime impériale et installe la République. Cette révolution ne triomphe qu’au sud avec Nankin comme capitale. Le nord du pays est entre les mains de Yuan Chi Kaï, chef des seigneurs de la guerre. Sun Yat Sun meurt en 1925 sans avoir réussi à réunifier le pays. Il est remplacé par Tchang Kaï Chek. III- LA REVOLUTION DE 1949 En 1920, le parti communiste chinois aide le KMT dans sa lutte pour la réunification du pays. Après cette réunification, Chang Kaï Chek déclare les communistes hors la loi et cherche à les exterminer. NDIASSE NGOM 14 Sous la conduite de Mao Tsé Toung, les communistes entament «La longue marche » qui les mènera du sud au nord ouest de la Chine sur 10 000 km. Cette marche entraînera une adhésion massive des paysans. Quand en 1937 éclate la guerre sino-japonaise, KMTet PCC s’allient contre l’envahisseur. Après la défaite du Japon en 1945, les hostilités entre KMT et PCC reprennent. Soutenu et équipé par les Etats Unis d’Amérique, le KMT attaque le PCC.Aidé par les paysans et l’U R S S , le PCC déclenche une contre-offensive victorieuse contre les nationalistes de Tchang Kai Chek qui se réfugient sur l’ île de Formose où ils fondent la Chine nationaliste , (Taiwan). En Chine continentale, Mao proclame la République Populaire de Chine le 1er octobre 1949, consacrant ainsi l’installation d’un régime communiste en Chine. CONCLUSION Les révolutions chinoises ont été des événements importants dans l’histoire de ce pays. La révolution de 1911 marque le passage de la monarchie à la république alors que celle de 1949 consacre la division du pays en deux républiques, la Chine Nationaliste et la Chine Communiste. LECON 12 LA PREMIERE GUERRE MONDIALE : Causes et conséquences INTRODUCTION En 1914, éclate en Europe un conflit qui oppose les puissances de l’époque. Ce conflit qui S’achève en 1918 fut d’abord européen avant de s’étendre dans le reste du monde, surtout en Afrique où il a eu des conséquences importantes. I- LES CAUSES DE LA GUERRE 1- les Causes lointaines. Ces causes lointaines sont économique, politique et militaire. Sur le plan économique, l’Allemagne, devenue une grande puissance, menace les intérêts français et anglais à travers le monde par la pratique du «dumping». Sur le plan politique, les minorités revendiquent leur indépendance, encouragées par le Pangermanisme et le Panslavisme. Sur le plan militaire, on assiste à la formation de deux blocs d’alliances : la triple alliance ou triplice (Allemagne, Autriche-Hongrie, Italie) en 1882 et la triple entente (Russie, France, Angleterre) en 1907.On assiste aussi à une course aux armements entre puissances européennes. 2-La cause directe L’assassinat le 28 juin 1914 du prince héritier d’Autriche-Hongrie François Ferdinand à Sarajevo par un étudiant bosniaque Prinzip constitue la cause directe du conflit. En effet, le gouvernement de Vienne accuse la Serbie d’avoir préparé l’attentat. Aussi le 28 juillet 1914 l’Autriche déclare la guerre à la Serbie. Par le jeu des alliances, la guerre oppose très vite les deux blocs. La triple alliance soutient l’Autriche-Hongrie et la triple entente soutient la Serbie. II- LES ETAPES DE LA GUERRE. Les principales étapes du conflit sont : 1914 : l’offensive allemande qui occupe la Belgique, est stoppée par les troupes francoanglaises dirigées par le général Joffre. A l’est la Russie et la Serbie subissent de lourdes pertes. 1915-1916 : C’est une « guerre de position » dans les tranchées. En effet, pour tenir leurs positions, les deux armées s’enterrent. 1917 : C’est l’entrée en guerre des Etats Unis du coté de la triple entente. La Russie se retire du conflit en signant l’Armistice avec l’Allemagne NDIASSE NGOM 15 1918 : C’est l’effondrement de la triplice. l’Allemagne capitule et signe l’Armistice le novembre 1918 11 II-LES CONSEQUENCES DE LA GUERRE 1- les conséquences en Europe. La première guerre mondiale a occasionné beaucoup de pertes en vies humaines.Ces pertes humaines sont estimées à environ 10 000 000 de morts et autant de blessés. L’économie européenne est ruinée par la destruction d’infrastructures et par l’endettement. Sur le plan politique, une nouvelle carte de l’Europe se dessine avec le traité de Versailles qui restitue France l’Alsace et la Loraine ; en Europe centrale apparaissent de nouveaux Etats tels que la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Hongrie , la Yougoslavie. La Société des Nations dont le siège se trouve à Genève est chargée de garantir la paix et de prévenir les conflits ( 28 juin1919 ) 2- Les conséquences en Afrique. L’Afrique a été un théâtre des opérations pendant la première guerre mondiale. Sur le plan humain, l’Afrique a subi des pertes importantes ; beaucoup de soldats mobilisés par l’empire colonial français ont péri. Sur le plan économique, l’Afrique a participé à l’effort de guerre, ce qui a occasionné une perte de compétitivité. Au plan politique, après la défaite de la triple alliance, les colonies allemandes d’Afrique ont été placées sous le mandat de la S.D.N.( Société des Nations ) ; cette guerre a aussi entamé le mythe de l’homme blanc et a conduit aux premières réclamations de l’indépendance par les colonies. 3-Les conséquences au Sénégal. Le Sénégal a participé à la première guerre mondiale avec des tirailleurs qui ont combattu sur tous les fronts de l’Europe. Cette guerre a relancé les activités politiques au Sénégal surtout dans les quatre communes avec la percée des hommes politiques noirs comme Blaise Diagne, Galandou Diouf, Lamine Gueye et Léopold Sedar Senghor. Au plan économique, le Sénégal a souffert de l’effort de guerre. Au plan démographique, beaucoup de tirailleurs du Sénégal sont mort ou blessés. CONCLUSION La première guerre mondiale a été l’aboutissement des rivalités entre les puissances européennes.Elle marque la fin de l’hégémonie européenne au profit des Etats Unis et la recomposition politique de l’Europe et de l’Afrique. LECON 13 LA REVOLUTION RUSSE ET LA CONSOLIDATION DU REGIME (1917-1939) INTRODUCTION En octobre 1917, la Russie a connu une révolution dont le principal artisan a été Lénine. La réussite de cette révolution a fait de la Russie le premier pays socialiste et une référence pour beaucoup de pays à travers le monde. LES CAUSES DE LA REVOLUTION A-Les causes socio-économiques Les masses paysannes et ouvrières sont au désarroi. Les paysans sont pauvres, sans terre, misérables. Les ouvriers n’ont aucun droit syndical, travaillent dur ( 15 h/j) et possèdent des salaires trop bas. B- les causes politiques. NDIASSE NGOM 16 Les classes défavorisées se rallient aux partis révolutionnaires que sont le parti «Bolchevik » et le parti « Menchevik». Le mécontentement se généralise à l’égard du Tsar Nicolas II surtout avec la défaite russe face au Japon en 1905 et les lourdes pertes infligées par l’Allemagne en 1914 pendant la première guerre mondiale. II-LES ETAPES DE LA REVOLUTION A- Février 1917. En février 1917, cinq jours de manifestations, de grèves spontanées et de mutineries mettent fin au régime de Nicolas II et donnent naissance à un gouvernement provisoire dirigé par Kerenski qui proclame la République, consacrant ainsi la révolution bourgeoise en Russie. Kerenski entreprend des réformes qui sont jugées insuffisantes par les bolcheviks qui attaquent la politique du gouvernement provisoire. B- Octobre 1917Dans la nuit du 24 au 25 octobre du calendrier russe ( 6 au 7 novembre ), les bolcheviks prennent d’assaut le Palais d’Hiver. Kerenski prend la fuite. Lénine dirige le Conseil des commissaires du peuple composé de bolcheviks, d’anarchistes et d’autres socialistes. Cette insurrection générale marque le début de la révolution socialiste en Russie. III-LA CONSOLIDATION DU REGIME. La révolution d’octobre 1917 porte au pouvoir Lénine qui prend plusieurs mesures importantes dont la nationalisation des entreprises, la remise des terres aux paysans, le retrait de la Russie de la première guerre mondiale, l’égalité de tous les peuples de Russie, la création de l’Armée Rouge. Entre 1917 et 1921, la Russie est plongée dans une guerre civile. En 1921, Lénine, dans le cadre du redressement de l’économie russe, initie la N.E.P (nouvelle politique économique) en faisant appel aux capitaux et aux techniciens étrangers. En 1922, la Russie devient l’U.R.S.S. (l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques). En 1924, Lénine meurt et Staline le remplace. Staline, en prenant le pouvoir, se livre à des purges contre ses adversaires tels que Trotski. Il renonce à la NEP et décide de développer l’agriculture en créant les Kolkhozes (coopératives agricoles) et les Sovkhozes (fermes d’états). Dans l’industrie, l’U.R.S.S.accomplit des progrès spectaculaires et devient la troisième puissance industrielle mondiale derrière les Etats Unis et l’Allemagne. CONCLUSION En 1917, l’empire des Tsars s’effondre pour laisser place, après une brève expérience de république libérale, à un régime totalement nouveau : le communisme. Sous la direction de Lénine, puis de Staline, l’URSS entreprend la consolidation du socialisme LECON 14 LA CRISE DES «ANNEES TRENTE» INTRODUCTION A la fin de la première guerre mondiale, l’Europe s’ attèle à sa reconstruction. Les Etats Unis, grands bénéficiaires de la guerre, consolident leur suprématie industrielle et monétaire quand intervient, en 1929,le krach boursier de Wall Street, point de départ de la crise économique la plus grave que le monde capitaliste ait connue. I-LES CAUSES DE LA CRISE. Les causes sont multiples et complexes, mais on peut en retenir trois : Les causes économiques : en 1919, l’Europe entame une reconstruction qui stimule l’économie américaine. Mais en 1929, l’Europe a fini de se reconstruire et ne peut plus absorber la production américaine. Les causes financières : elles sont le fait des banques qui encouragent de manière abusive le crédit. NDIASSE NGOM 17 Les causes structurelles : cette crise doit s’analyser comme la crise d’un système économique ; dans le système capitaliste, les périodes de hausse sont toujours suivies de périodes de récession. II-LES MANIFESTATIONS DE LA CRISE. La crise de 1929 débute par un « krach » à la bourse de Wall Street de New York. Le jeudi 24 octobre, le cours des actions qui avait triplé en un an s’effondre. En quelques heures, près de 13 millions de titres changent de main, plongeant dans la détresse ceux qui avaient spéculé à la hausse. Le cataclysme prend une ampleur sans précédent. En quelques années, le monde entier allait être plongé dans une crise économique qui se prolonge jusqu’au lendemain de la seconde guerre mondiale. III-LES CONSEQUENCES DE LA CRISE La crise de 1929 est un désastre économique et social qui a ébranlé des systèmes politiques. A- Les conséquences économiques. D’abord boursière, la crise devient financière. De nombreuses banques, incapables de rembourser les dépôts des clients, tombent en faillite.L’ industrie et l’agriculture sont touchées avec une accumulation de stocks. La production industrielle mondiale baisse de 40 % entre 1929 et 1932 ainsi que le prix des produits. Le commerce international se désorganise; certains pays adoptent le protectionnisme, le dumping, le troc. B- Les conséquences sociales La crise a accentué le chômage, et la misère se généralise. La xénophobie se développe dans les pays riches.On assiste aussi à une recrudescence du racisme aux Etats Unis et de l’antisémitisme en Allemagne et en Europe centrale. C- Les conséquences politiques Les démocraties libérales ont été fortement affectées par la crise alors que l’U R S S avait échappé à cette crise.On assiste ainsi à une remise en cause du capitalisme au profit du socialisme. Cette situation a favorisé dans certains pays comme l’Allemagne, Italie, et l’Espagne la naissance de régimes fascistes. CONCLUSION La crise des «années 30» a été une crise du capitalisme qui a affaibli les démocraties libérales et a favorisé la montée des dictatures. Cette montée des dictatures va aboutir à l’éclatement de la seconde guerre mondiale. LECON 15 LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE : causes et conséquences INTRODUCTION NDIASSE NGOM 18 L’attaque allemande contre la Pologne dés septembre 1939 déclenche la seconde guerre mondiale. Celle-ci, commencée en Europe, va s’étendre sur d’autres continents et aura des conséquences très importantes. I- LES CAUSES DE LA GUERRE 1-Les succès des dictatures à partir de 1936 L’axe Rome Berlin signé en octobre 1936, puis le pacte anti Komintern conclu avec le Japon, marquent le rapprochement des trois dictatures. En mars 1938, Hitler réalise l’Anschluss : l’Autriche, travaillée de l’intérieur par le parti nazi de Seyss Inquart, est annexée par l’Allemagne. En 1938, la Tchécoslovaquie, mutilée des Sudètes, n’avait pas tardé à être rattachée à l’Allemagne. En Asie, les Japonais, partis de leurs bases de Mandchourie, occupent tout le nord de la Chine. 2- La passivité des démocraties. La passivité de la France et de l’Angleterre a des causes psychologiques. La première guerre mondiale et son cortège de misère ont rendu impopulaire l idée d’un nouveau conflit. Les démocraties rêvent de désarmement mondial et veulent la paix à tout prix. 3- La crise de Dantzig : été 1939. Au printemps 1939, Hitler se retourne contre la Pologne. Il demande le rattachement au Reich de la ville libre de Dantzig peuplée en majorité d’Allemands. Français et Anglais décident de soutenir la Pologne. Le 1er septembre 1939, l’armée allemande entre en Pologne. Le 3 septembre 1939, Paris et Londres déclarent la guerre à l’Allemagne. II-LES ETAPES DE LA GUERRE Aux victoires presque ininterrompues de « l’AXE » (Allemagne, Italie, Japon) jusqu’en 1942, succède une période d’équilibre (1942-1943), suivie par la contre offensive des «ALLIES» (Angleterre, France, Etats Unis, URSS) de 1943 à 1945. III-LES CONSEQUENCES DE LA GUERRE Les conséquences hors d’Afrique. Le bilan de la guerre est trop lourd Au plan humain : il y a prés de 60 millions de morts dont 40 millions pour l’Europe et l’extermination de 6 millions de juifs. Au plan économique : même si la guerre a été à l’origine de très grands progrès scientifiques et techniques (avions, fusées, pénicillines etc…), elle a entraîné de lourdes pertes matérielles, un lourd endettement, une économie à reconstruire. Au plan politique : on assiste à la naissance de deux blocs autours des Etats Unis et de L’URSS, la division de l’Allemagne en deux pays (la République Fédérale d’Allemagne et la République Démocratique Allemande) et la création de l’O.N.U. (Organisation des Nations Unies) 2- Les conséquences en Afrique et au Sénégal L’Afrique a participé à la deuxième guerre mondiale. Elle a servi de champ de batailles et a envoyé des soldats. Sur le plan économique, le continent noir a participé à l’effort de guerre. Ainsi l’Afrique a subi de lourdes pertes humaines et matérielles mais la conséquence majeure est le réveil du nationalisme. Au Sénégal, on assiste à un regain des activités politiques. Le Sénégal, comme l’ensemble des autres colonies françaises d’Afrique, s’engage dans un processus de décolonisation qui aboutit à son indépendance en 1960. Le Sénégal a également subi des pertes humaines avec ses tirailleurs et des problèmes économiques avec l’effort de guerre. CONCLUSION : La deuxième guerre mondiale est la plus meurtrière de l’histoire. Elle va modifier les relations internationales qui seront désormais rythmées par la confrontation Est-Ouest. En Afrique et en Asie, l’après guerre est marquée par la décolonisation. LECON 16 NDIASSE NGOM 19 LES RELATIONS EST-OUEST DE 1945 AUX «ANNEES 90» INTRODUCTION La seconde guerre mondiale a provoqué l’éclipse temporaire de l’Europe et donné un rôle décisif aux deux «Super Grands» : les Etats Unis et l’URSS. Cette situation a provoqué une bipolarisation du monde aux conséquences importantes. I-LA PERIODE DE 1945-1953- (LA GUERRE FROIDE) 1-la formation des blocs. Si de 1945 à 1946, Russes et Américains ont maintenu la grande alliance, 1947 marque l’année du divorce. En effet, l’influence russe en Europe centrale inquiète les Américains. Pour freiner le communisme, Georges Marshall propose un plan d’aide financière à l’Europe pour sa reconstruction. Ce plan, accepté par l’Europe occidentale, est rejeté par l’URSS et ses satellites d’Europe centrale qui forment le bloc de l’Est. En réponse au plan Marshall proposé par les États Unis, le bloc de l’Est crée le C.A.E.M.( conseil d’ assistance économique mutuelle ). Au sein des blocs s’organise une coopération militaire avec la création de l’OTAN ( Organisation du traité de l’atlantique nord ) en 1949 par le bloc occidental et du Pacte de Varsovie en 1955 par le bloc de l’Est. 2-la guerre froide. Parallèlement à la mise en place des blocs, les tensions s’accentuent. C’est le début de la guerre froide, sans pourtant aller jusqu’au conflit militaire direct. Ce conflit entre les deux blocs se manifeste partout dans le monde. C’est ainsi qu’en Europe, la Grèce bascule dans le bloc occidental. En Europe centrale, les communistes s’imposent en Pologne et en Hongrie en 1947, en Tchécoslovaquie en 1948.Le blocus de Berlin en 1948 divise l’Allemagne en deux parties, la RFA et la RDA .En Asie, la guerre de Corée (1950-1953) débouche sur une division du pays en deux parties au niveau du 38 éme parallèle II-LA PERIODE 1954-1973 (la détente) A partir de 1954, le dégel s’affirme. En effet, la période 1954-1973 est marquée par la détente. En 1953, des changements politiques interviennent aux Etats Unis et en URSS. Eisenhower succède au président Truman et Khrouchtchev remplace Staline. A coté de ces changements politiques, la course aux armements atteint un degré tel que s’instaure entre les deux blocs un véritable équilibre de la terreur. Les Etats Unis ont acquis l’arme nucléaire en 1945 suivis en 1949 par l’URSS. Les deux pays disposent en 1953 de la Bombe H (Bombe à hydrogène) et 1957 des missiles intercontinentaux (d’une portée de 10000km). L’«équilibre de la terreur» condamne les deux géants à s’entendre et à établir le « Téléphone Rouge »en 1963 entre le Kremlin et la Maison Blanche pour éviter toute guerre nucléaire. III-LA PERIODE 1974- AUX ANNEES 90 (la coexistence pacifique) Après avoir frôlé une guerre nucléaire en 1962 à cause de la crise de Cuba, le monde connaît un temps de répit qui annonce la coexistence pacifique. Celle–ci se caractérise par un dialogue entre les deux puissances. En 1972, Richard Nixon visite l’Urss et signe le traité de Salt 1 (pourparlers sur la limitation des armes stratégiques). Et si la période 1975-1985 reste marquée par un regain de tension (invasion russe de l’Afghanistan en 1979, guerre Iran-Irak ), les affrontements n’ aboutissent pas à des crises dangereuses. L’effondrement du communisme et l’éclatement de l’Urss en 1991 favorisent l’hégémonie sans faille des U S A dans le monde. CONCLUSION La période 1945-1991 se caractérise par un affrontement entre l’Est et l’Ouest. Cette situation menaçait la paix dans le monde, une paix restée toujours fragile. L’éclatement de l’Urss en 1991 fait des Etats Unis les seuls « gendarmes » du monde. NDIASSE NGOM 20 LE COMMENTAIRE DE TEXTE HISTORIQUE Le commentaire de texte historique ou l’explication de texte historique est une épreuve destinée à vérifier l’aptitude de l’élève à utiliser ses connaissances pour interpréter des documents. C’est un exercice qui éclaircit l’esprit en l’habituant à l’analyse, qui éduque l’ esprit critique . I- LES PRECAUTIONS A PRENDRE a- le numérotage du texte : A l’exception du titre, le texte doit être numéroté, ligne par ligne, du début jusqu’à la fin. Ainsi les passages cités dans le commentaire peuvent être localisés facilement b- les lectures : II faut lire puis relire le texte plusieurs fois pour dégager l’idée générale du texte, pour comprendre le sens de certains mots ou expressions. c- l’identification des mots-clés et des phrases-clés qui permettent de mieux comprendre le texte et de préparer les différentes étapes de l’explication du texte. II- L’ORGANISATION DU COMMENTAIRE : Il y a deux parties, l’analyse externe et le commentaire proprement dit. A-L’analyse externe : elle comprend 1- la présentation du document C’est à dire préciser la nature du document ; s’agit-il d’un discours, d’un article de journal, d’un extrait de livre, d’une lettre etc… Si possible, évoquer la vie de l’auteur (nom, nationalité, profession). 2-le contexte historique : Il ne doit pas être long ( 5 lignes pourraient suffire ). Il s’agit d’évoquer les circonstances dans lesquelles le document a pris naissance. 3-l’ analyse : C’est un résumé dense et précis du texte. Elle dégage l’idée générale. Mais il faut éviter de paraphraser le texte. 4- le plan : Il a pour but de dégager des centres d’intérêt qui faciliteront le commentaire proprement dit. On peut donner un titre à chaque centre d’intérêt B-Le commentaire proprement dit : Le plan dégagé par l’élève doit servir à élaborer le commentaire. Ainsi il est préférable de faire un commentaire composé qui serait fait à partir des idées générales dégagées. L’élève utilise ses connaissances pour expliquer les idées et les faits historiques du texte, les commenter c’est à dire clarifier la pensée de l’auteur, relever les allusions, les prises de position, discuter certaines affirmations. C-LA CONCLUSION Elle peut se composer de deux grandes rubriques : l’intérêt du texte : Qu’est ce qu’il apporte de plus par rapport aux connaissances de l’élève ? En quoi facilite-il la compréhension de l’époque qu’il décrit ? 2- la critique d’ensemble du texte qui consiste à dégager les limites du texte car l’auteur peut être plus ou moins objectif. LECON 17 CAUSES ET FORMES DE LA DECOLONISATION NDIASSE NGOM 21 INTRODUCTION A la fin de la deuxième guerre mondiale, commence en Afrique et en Asie un processus de décolonisation. Ce processus est lié à un ensemble de facteurs et se présente sous deux formes : une forme pacifique et une forme violente. I- LES CAUSES DE LA DECOLONISATION A- Les causes internes. Dans les causes internes de la décolonisation, il y a la prise de conscience de leur situation d’occupés des peuples colonisés suite à leur participation à la deuxième guerre mondiale. L’exploitation économique des colonies et le traitement inhumain des indigènes par l’administration coloniale ( travaux forcés et impôts trop lourds ) ont engendré un mécontentement ayant débouché sur des mouvements de contestation animés par les intellectuels et les syndicalistes. B-Les causes externe : parmi les causes externes de la décolonisation, il y avait : La deuxième guerre mondiale qui a éveillé le nationalisme en Afrique et en Asie La création de l’O N U qui a inscrit dans sa charte le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. L’influence des superpuissances : les Etats Unis et l’URSS, pour des raisons différentes, s’opposent au colonialisme. Pour les Etats Unis, ce soutien s’explique par des raisons économiques alors que le soutien de l’Urss reste lié à des considérations idéologiques La conférence de Bandung de 1955 qui a manifesté sa solidarité envers les pays encore sous domination. II- LES FORMES DE DECOLONISATION A- La forme violente. Dans beaucoup de territoires, l’accession à l’indépendance s’est faite par la lutte armée ; ce fut le cas de l’Indochine en Asie, de l’Algérie et des colonies portugaises en Afrique 1- La décolonisation de l’Indochine. L’Indochine se compose de plusieurs territoires contrôlés par la France : Laos, Cambodge, Annam, Vietnam, Cochinchine. En Indochine, le vietminh, parti communiste fondé par Ho Chi Minh, proclame l’indépendance. A partir de 1945, les Français tentent de rétablir leur influence ; les opérations, d’abord de guérilla, prennent l’allure d’une véritable guerre (1950-1954). La France, vaincue à Dien Bien Phu, signe la paix. 2- La décolonisation de l’Algérie. Dans cette colonie de peuplement français, les choses sont prises en main par le F L N (Front de libération nationale) créé en 1954 et soutenu par les pays arabes. Malgré la répression, la rébellion se généralise en 1958 avec la création du G P R A (Gouvernement provisoire de la république d’Algérie) par Ferhat Abass. Quand en 1959, la France reconnaît l’indépendance, les Français d’Algérie («les pieds noirs») se soulèvent. Après de sanglantes batailles, l’Algérie accède à l’indépendance en 1962. B-La forme pacifique. Deux pays anglophones peuvent illustrer cette forme non violente de décolonisation : l’Inde et la Gold Coast. 1- La décolonisation de l’Inde. L e mouvement de libération en Inde était animé par le Parti du Congé de Gandhi et de Nehru et par la Ligue Musulmane de Mouhamed Ali Jinnah. Ces partis lancent une campagne de désobéissance civile qui aboutit à l’indépendance du pays le 15 août 1947 avec cependant deux états séparés : l’Union indienne dirigée par le Parti du Congrès et le Pakistan dirigé par la Ligue Musulmane2-la décolonisation de la Gold Coast.En 1947, est créé en Gold Coast le « United Gold Coast Convention » dirigé par Kwamé Nkrumah. Dés 1948, des émeutes éclatent sous l’instigation du «United Gold Coast Convention ». Kwamé Nkrumah est jeté en prison.A sa libération, il forme un parti (« Convention People Party » ) qui remporte les élections de 1956. Nkrumah devient le Premier ministre et négocie l’indépendance politique qui est obtenue en 1957. CONCLUSION NDIASSE NGOM 22 10 ans pour décoloniser l’Asie ( 1947-1957 ) , 23 ans pour décoloniser l’Afrique( 1957-1980) , une époque s’ achève , mais les blessures ne sont pas cicatrisées .Après l’indépendance politique, beaucoup de pays du tiers monde doivent affirmer leur indépendance économique. LECON 18 BANDOENG ET L’EMERGENCE DU TIERS MONDE INTRODUCTION En avril 1955 s’est tenue à Bandoeng en Indonésie une conférence réunissant les états indépendants d’Afrique et d’Asie. Cette conférence a consacré l’émergence du Tiers Monde. I- LA CONFERENCE DE BANDOENG En 1955, le président indonésien Soekarno ouvre la conférence internationale de Bandoeng. 29 pays afro-asiatiques y prennent part. Cette conférence avait pris un ensemble de décisions importantes dont la condamnation du colonialisme, la reconnaissance de l’égalité de toutes les races et de toutes les nations, le respect des droits humains, le respect de la souveraineté des états, la coexistence pacifique. II- L’EMERGENCE DU TIERS MONDE Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, s’est opérée une prise de conscience de l’ampleur des inégalités économiques entre les pays bien développés et d’ autres qui le sont peu ou pas. En 1949, le président Truman annonce un plan d’aide à ces pays qu’il appelle «Pays sous développés ». Mais c’est en 1952 que le démographe français A.Saury invente l’expression « Tiers Monde » en référence au tiers état , ignoré, exploité , méprisé avant 1789. La conférence de Bandoeng, en 1955, fait prendre conscience de leur unité à ces pays du tiers monde. On établit alors des critères de sous développement (démographiques, économiques, sociaux, culturels). III- LE NON-ALIGNEMENT Du 1er au 06 septembre 1961, une autre conférence afro-asiatique élargie à Cuba et à la Yougoslavie a eu lieu à Belgrade pour fonder le groupe des non alignés. Cette conférence de Belgrade marque l’affirmation d’une volonté ferme et commune des pays participant de ne pas être sous l’influence des deux puissances (URSS-USA). Ainsi les diverses formes d influence (aide alimentaire, assistance technique, économique, diplomatique, armements…) ont été tôt ressenties comme une atteinte à l’indépendance. Volonté d’échapper à l’antagonisme Est-ouest, coexistence pacifique, soutien aux mouvements de libération, refus d’alliance et d’accords d’aide militaire, tels sont les objectifs des « non alignés » CONCLUSION La conférence de Bandoeng est un des évènements marquant de l’après guerre. Elle marque l’éveil des états nouvellement indépendants et la naissance du Tiers Monde. NDIASSE NGOM 23 PROGRAMME DE GEOGRAPHIE THEME : LE MONDE Chapitre : 1- la terre, une planète du système solaire Leçon 1- la terre, une planète du système solaire : étude de situation Leçon 2- la terre une planète du système solaire : place de la terre dans le système solaire ; Influence du soleil sur la terre. Leçon 3- la terre, une planète du système solaire : potentiel et équilibre Chapitre : 2- la terre, une planète menacée Leçon 4- la surexploitation des ressources et ses conséquences Les sources d’énergie, du charbon à l’énergie nucléaire Les ressources minières, halieutiques, forestières et hydrauliques Leçon 5- les conséquences climatiques de l’exploitation économique de la planète (Pollution, réchauffement, menace d’aridité) Chapitre : 3- la terre, une planète divisée Leçon 6-les inégalités de développement : niveau de vie, revenu, démographie, échanges, exploitation. Leçon 7-Les systèmes économiques : les structures économiques, sociales et leur évolution (les capitalistes, les socialistes, les autres) Chapitre : 4- la terre, une planète solidaire Leçon 8- la coopération bilatérale Leçon 9- la coopération multilatérale Leçon 10- les formes et les problèmes de communication. NDIASSE NGOM 24 LECON 1 LA TERRE, UNE PLANETE DU SYSTEME SOLAIRE : ETUDE DE SITUATION INTRODUCTION La terre est une des neuf planètes du système solaire. Elle se particularise par ses caractères qui font d’elle la seule planète habitée du système solaire. I-LA FORMATION DE LA TERRE La terre est une planète du système solaire. Sa formation a été différemment expliquée par la religion et la science. Pour la religion, la terre est une des nombreuses créations de Dieu ; cette version nous a été donnée par les livres saints comme la Bible et le Coran. La science considère que la terre était une boule de feu née d’une énorme explosion (le big bang), il y a 4 à 5 milliards d’ années. Elle s’est refroidie et s’est durcie il y a 3,5 milliards d’années II- FORME ET DIMENSIONS DE LA TERRE La terre est une sphère légèrement aplatie aux pôles ; elle a donc une forme ovoïde. La longueur de l’équateur est de 40076km alors que celle d’un méridien est de 40009km.Le rayon équatorial est de 6378 Km alors que celui polaire est de 6 357 Km La superficie de la terre est de 510, 10 millions de km2 alors que le volume est de 1000 milliards de km3. Sa masse est de 6,10²¹ tonnes. III-LES CARACTERES DE LA TERRE : La terre se caractérise par ses éléments et ses mouvements. A- Les éléments de la terre 1-l’hydrosphére : Elle couvre 71% de la surface de la terre soit 361 060 000 km2. Elle représente l’eau sous trois formes : La forme liquide avec les océans, les mers, les fleuves, les lacs etc.. ; La forme solide représentée par la glace ; La forme gazeuse représentée par la vapeur d’eau. 2-la lithosphère : Elle représente l’ensemble des terres émergées. Elle couvre 149 040 000 km2 soit 29% de la surface du globe. Elle constitue avec l’asthénosphère le globe terrestre. La lithosphère est rigide et épaisse d’environ 100km et l’asthénosphère, plus profonde, est formée de matériaux plastiques susceptibles de se déformer sous de faibles contraintes. NDIASSE NGOM 25 La lithosphère englobe à la fois la croûte et la partie supérieure du manteau : on ne doit donc pas la confondre avec la croûte seule. 3- l’atmosphère : L’atmosphère est une enveloppe gazeuse qui entoure la terre. Dans cette enveloppe gazeuse, l’oxygène et l’azote représentent les 99% et 1% de l’enveloppe gazeuse est partagé entre les gaz rares comme l’hydrogène, le néon, le Zénon etc.. La structure de l’atmosphère présente quatre couches : la troposphère, la stratosphère, la mésosphère et la thermosphère ou ionosphère. La troposphère a une épaisseur moyenne de10 km ; elle renferme les 3/4 de l’air et sa limite supérieure est la tropopause. Dans la troposphère la température diminue pour atteindre - 60° au niveau de la tropopause. La stratosphère, se situe entre 10et 50km avec une augmentation de la température qui atteint 0°au niveau de la stratopause qui est sa limite supérieure. Dans la stratosphère se concentre la couche d’ozone. La mésosphère se situe entre 50 et 80km avec une diminution de la température qui peut atteindre 80° au niveau de la mésopause. La thermosphère ou ionosphère se développe à partir de 80Km avec une augmentation de la température qui peut atteindre 1200º B-Les mouvements de la terre. La terre est une planète en mouvement constant. Ces mouvements sont : la rotation de la terre sur elle-même et la révolution de la terre autour du soleil. 1- La rotation de la terre La terre pivote sur elle-même autour de l’axe des pôles en 24h ( exactement 23 h 56mn ). Chacun de ses points passe tour à tour dans la zone éclairé par le soleil puis dans la zone d’ombre provoquée par l’obstacle de la terre ; d’où la succession du jour et de la nuit. A l’équateur, la vitesse de rotation est de 1669 km à l’heure. Cette vitesse diminue progressivement à mesure qu’elle s’approche des pôles où elle devient nulle. En raison de cette vitesse, tous les mouvements de la surface terrestre sont déviés de leur trajectoire initiale : vers leur droite dans l’hémisphère nord, vers leur gauche dans l’hémisphère sud. C’est la force dite de Coriolis 2- La révolution de la terre autour du soleil La révolution est le mouvement de la terre autour du soleil. La terre accomplit le tour du soleil en 365 jours 6 h En un an, la terre décrit autour du soleil une orbite très légèrement elliptique. Comme l’équateur solaire forme avec le plan de l’équateur terrestre ( ou écliptique) un angle constant de 23°27´, notre planète présente chaque jour des positions différentes aux rayons solaires. C’est ce qui fait varier la longueur du jour et de la nuit, modifie l’obliquité des rayons solaires et détermine le rythme saisonnier. CONCLUSION : La terre est une planète du système solaire. Elle est relativement complexe par ses caractères et par ses mouvements. Sa position par rapport au soleil explique la succession des jours et des nuits mais également le rythme saisonnier. LECON 2 PLACE DE LA TERRE DANS LE SYSTEME SOLAIREINFLUENCE DU SOLEIL SUR LA TERRE INTRODUCTION NDIASSE NGOM 26 La terre est une planète qui occupe une place importante dans le système solaire. Son contact avec le rayonnement solaire entraîne des conséquences importantes. I-LA PLACE DE LA TERRE DANS LE SYSTEME SOLAIRE 1- Le système solaire Distance au soleil (km) Durée de rotation Durée de révolution Diamètre (km) Mercure Vénus Terre Mars Jupiter 57,9 108,6 149,6 228 778,3 millions millions millions millions millions 59 j 234 j 23h56mn 24h37mn 9h50mn 88 j 225 j 365 j 6 h 687 j 4870 12120 12756 Température diurne de surface 400°C 480°C Nombre de satellites 0 0 Saturne Uranus Neptune Pluton 1427 2870 4497 5920 millions millions millions millions 10h14mn 10h49mn 15h48mn 153h 29 ans 167 j 119300 84 ans 165 ans 248 ans 6800 11 ans 315 j 142600 49000 48000 17°C -40°C -130°C -170°C -200°C -200°C 6000 ( ?) -220°C 1 2 16 21 5 2 ? Le système solaire est constitué par le soleil et par l’ensemble des objets qui tournent autour de lui (les planètes principales et les satellites, les petites planètes ou astéroïdes, les comètes…). Le soleil n’est en fait qu’une étoile moyenne ; chaque galaxie en compte 10 à 100 milliards de semblables et il existe plusieurs millions de galaxies. Son diamètre est de 1392000 km soit 109 fois le diamètre de la terre. Sa température est de 15 millions de degrés au cœur de l’astre et de 4000 à 6000 degrés à la surface. Il tourne sur lui-même en 27 jours ; Autour du soleil gravitent 9 planètes. Physiquement, ces planètes se partagent en deux groupes : les planètes terrestres, les plus proches du soleil (Mercure, Vénus, Terre et Mars), et les planètes joviennes, ou grosses planètes (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune). Pluton échappe à cette classification. 2- Place de la terre dans le système solaire La terre représente la troisième planète par la distance qui la sépare du soleil. La distance moyenne de la terre et du soleil est de149,6 millions km. Cette distance varie de 147 millions le 2 janvier à 153millions de Km le 2 juillet. Elle est aussi la 5éme planète par la taille. La terre est une planète tellurique puisque constituée de roches. II- L’INFLUENCE DU SOLEIL SUR LA TERRE Le soleil, par son rayonnement, fournit de la chaleur et de la lumière à la terre. 1- Le soleil, source de chaleur pour la terre Le flux calorifique provenant du soleil se propage dans l’espace sous forme de radiations. A son arrivée dans l’atmosphère, il atteint prés de deux calories par centimètre carré et par minute : c’est la constante solaire. Si ces radiations parvenaient toutes sur le sol, notre planète serait littéralement grillée. Heureusement, en traversant l’atmosphère, plus de la moitié va être absorbée, réfléchie, diffusée. L’absorption : un premier filtre, vers 30-40 km d’altitude correspond à la couche d’ ozone qui intercepte la majeur partie des rayons ultra-violets.Sans cette couche protectrice, ces rayons qui provoquent de profondes brûlures rendraient la vie impossible à la surface de la terre. Un second filtre, dans la basse atmosphère, limite l’échauffement en absorbant les rayons infrarouges. Il est formé de vapeurs d’eau, de gaz carbonique et aussi des fumées et poussières produites au sol. La réflexion : c’est le fait des nuages qui renvoient à eux seuls prés du quart de l’énergie solaire mais aussi du sol qui réfléchit une partie du rayonnement reçu. Le pourcentage de l’énergie réfléchie par rapport à l’énergie reçue définit l’albédo. Il dépend de la nature du revêtement du sol, neige, glace, champs cultivés, surface marine et aussi de l’angle d’inclinaison des rayons : plus ceux-ci sont proches de l’horizontal, plus l’albédo est élevé. La diffusion : elle provient du renvoi en tous sens des radiations heurtant les molécules d’air, les poussiers et les impuretés de l’atmosphère. NDIASSE NGOM 27 2-le soleil, source de lumière pour la terre La lumière est indispensable au développement de la vie. Durant la période d’éclairement, les particules lumineuses sont fixées par la chlorophylle des plantes, ce qui déclenche une réaction chimique, la photosynthèse. Celle-ci est la synthèse de matière organique, à partir de l’eau, des sels minéraux, du gaz carbonique que permet l’énergie lumineuse. Grâce à elle, les végétaux assimilent le gaz carbonique, produisent une matière organique et restituent l’oxygène, purifiant en cela l’atmosphère. CONCLUSION La terre est une planète du système solaire. Elle est à la troisième place par sa proximité au soleil et à la cinquième place par l’importance de sa superficie. Elle dépend du soleil qui lui fournit chaleur et lumière LECON 3 LA TERRE,UNE PLANETE DU SYSTEME SOLAIRE : POTENTIEL ET EQUILIBRE INTRODUCTION A la différence des autres planètes du système solaire, la terre offre un environnement favorable à la vie. Elle dispose d’un important potentiel. Pourtant par ses interventions imprudentes, l’homme perturbe trop souvent son équilibre. I- POTENTIEL 1- Le sol Le sol est la couche superficielle de terre meuble sur laquelle poussent les plantes. Milieu minéral, il résulte de la désagrégation de la roche en place ou de matériaux apportés,comme les alluvions et les éboulis . Milieu organique, il s’enrichit de la décomposition des animaux et de la couverture végétale transformés en humus. La qualité du sol dépend de la taille de ses éléments ( sa texture) et sa composition chimique. Une texture plus ou moins grossière laisse des espaces libres entre les particules, ce qui favorise la pénétration de l’air, la circulation et l’infiltration des eaux vers les couches inférieures, loin des racines des plantes. Une texture fine donne un sol compact, mal aéré et qui retient l’eau. 2- les plantes Les végétaux se regroupent, selon les données des climats actuels, dans un nombre de milieux où ils sont adaptés à des contraintes très différentes. NDIASSE NGOM 28 Les plantes, grâce à la photosynthèse, fabriquent la matière organique appelée productivité primaire. De son volume et de son utilisation par les hommes dépendent en partie les conditions de vie sur terre. La végétation est le premier maillon du monde vivant. Elle alimente les «consommateurs » de la chaîne alimentaire ; elle agit sur le sol dans lequel elle plonge ses racines. Elle s’adapte plus ou moins bien aux conditions qu’imposent le climat ou les hommes. 3- les ressources en eau. L’eau est, autant que le soleil, source de vie. Elle est indispensable aux êtres vivants comme aux plantes.Par son abondance, elle semble une ressource inépuisable. Les eaux de la terre, ce qu’on appelle hydrosphère, couvrent en effet 71% de la planète et leur volume, gigantesque, représente 1,35 milliards de km3. Elles se repartissent en eaux douces et eaux marines. Les eaux douces : malgrés la diversité de leur origine, elles ne constituent que 3% de l’hydrosphère. Les océans jouent un rôle fondamental dans leur formation. Chaque jour en moyenne 1000 milliards de m3 d’eaux océaniques s’évaporent dans l’atmosphère contre six fois moins pour les eaux continentales. Ces eaux évaporées se condensent en eaux douces quelques jours plus tard et tombent sous forme de pluie ou de neige Les eaux marines : les eaux marines représentent 97% de l’hydrosphère. Elles sont reparties entre les mers et les océans. Ces eaux marines fournissent à l’homme 2 % de la production alimentaire mondiale soit 10% des protéines animales. 4-les ressources du sous-sol Les ressources minières : ce sont généralement des ressources des socles anciens qui se sont formées dans les couches profondes. L’or, le cuivre, le plomb, le nickel, l’uranium, entre autres minerais, constituent des gisements souvent réduits ou même limités à d’étroits filons. Ces métaux confèrent un avantage économique certain aux pays qui les possèdent en quantité : l’Oural et la Sibérie en Russie, l’Afrique du sud. Certains minerais se rencontrent à la fois dans les socles et les bassins sédimentaires. C’est le cas du minerai de fer qui, à lui seul, constitue plus de 5 % de l’écorce terrestre. Les sources d’énergie fossiles : ce sont généralement des ressources des bassins et fossés sédimentaires. Elles se présentent souvent sous forme de vastes gisements. Ainsi le charbon, formé il y a 300 millions d’années, abonde dans les fosses situées à la périphérie des montagnes. Il résulte de la transformation sur place de débris végétaux,à l’ abri de l’air et sous certaines conditions de température. Au contraire, les hydrocarbures (pétrole et gaz) ne se localisent pas exactement sur les lieux où ils ont pris naissance par décomposition d’énormes quantités de plancton, au sein de vases et d’argiles marines. Les produits obtenus ont migré depuis leurs roches mères vers des magasins de roches poreuses( sables, grés, calcaires ). Ils se sont conservés le plus souvent dans les parties hautes de plis coiffés par des couches imperméables, principalement dans des fosses proches des chaînes montagneuses et dans des bassins sédimentaires. 5-Les énergies renouvelables : face à la crise pétrolière, les pays industrialisés ont cherché à développer les « énergies nouvelles » appelées également énergies renouvelables. Celles-ci sont diverses. Ainsi nous avons : L’énergie hydroélectrique ou « houille blanche» obtenue avec la construction des barrages sur les fleuves L’énergie nucléaire livrée par des centrales nucléaires ; L’énergie géothermique obtenue grâce à l’exploitation des sources d’eau chaude du sous-sol. L’énergie éolienne favorisée par la circulation du vent L’énergie solaire tirée de l’exploitation du rayonnement solaire La bioénergie obtenue à partir du fumier et des déchets végétaux. L’énergie marémotrice obtenue avec l’exploitation des vagues. II- L’EQUILIBRE NDIASSE NGOM 29 La terre est un système. Un système est un ensemble dont les éléments sont solidaires dans le cadre d’interactions : tout changement affectant l’un de ses éléments provoque également un effet sur les autres. Les trois éléments, lithosphère, hydrosphère et atmosphère effectuent entre eux des interactions, des échanges constants qui favorisent un équilibre naturel de la terre. L’ensemble de ces trois éléments constitue la biosphère, c’est-à-dire l’ensemble des écosystèmes naturels développés à la surface des continents ou au sein des mers. Cet équilibre est parfois rompu par l’homme qui exploite, transforme, aménage et détruit l’écosystème. Les conséquences sont incalculables et mettent en danger la vie sur terre. CONCLUSION La terre est l’unique planète du système solaire a être dotée d’un environnement favorable à la vie. En effet, elle recèle d’énormes potentiels qui méritent une exploitation rationnelle pour sa pérennité. LECON 4 LA SUREXPLOITATION DES RESSOURCES ET SES CONSEQUENCES Les sources d’énergies du charbon à l’énergie nucléaire, les ressources minières, halieutiques, forestières et hydrauliques INTODUCTION La terre est une planète qui dispose d’un important potentiel. Ses ressources sont cependant l’objet d’une surexploitation qui, à terme, peut être une menace pour l’équilibre de la planète. I- L’EVOLUTION DE LA CONSOMATION DES RESSOURCES DE LA TERRE A-Les sources d’énergie du charbon à l’énergie nucléaire La consommation mondiale d’énergie ne cesse de croître ; elle s’élevait en 1988 à prés de 8 milliards de TEP contre 3 milliards en 1960. Aujourd’hui, la consommation mondiale a atteint 12 milliards de T.E.P. Les trois sources fossiles, (le charbon, le pétrole, le gaz naturel) procurent un peu plus de 85% de l’énergie mondiale, l’hydraulique 7%, le nucléaire 5%. Certaines énergies nouvelles ( solaire, géothermie biomasse) ne compteront guère avant quelques décennies. B-LES RESSOURCES HALIEUTIQUES, FORESTIERES ET HYDRAULIQUES 1-Les ressources minières Les minerais représentent en valeur 12% des matières premières. L’économie de nombreux exportateurs du tiers monde dépend d’un seul produit de base : cuivre pour la Zambie, minerai de fer pour la Mauritanie, uranium pour le Niger, jute pour le Bangladesh. 2-Les ressources halieutiques NDIASSE NGOM 30 Les prises mondiales, qui étaient de 20 millions de tonnes en 1950, dépassent aujourd’hui 80 millions de tonnes.Le Japon et la Russie arrivent en tête dans le palmarès de la pêche avec respectivement 11,5% et 10,3%. Les deux tiers des captures sont destinés à la consommation humaine. Le reste est transformé en poudre de poisson utilisée dans la fabrication d’aliments pour animaux. 3-Les ressources forestières La forêt couvre plus de 30 millions de km2. Elle est une source importante dans la mesure où elle fournit du bois d’œuvre mais aussi du bois de chauffage. Certaines tribus y vivent encore de cueillette. D’autres brûlent une parcelle de bois pour y cultiver. 4-Les ressources hydrauliques Dans beaucoup de pays du tiers monde, l’homme en consomme de faible quantité qu’il se procure avec peine. Dans les pays industrialisés, au contraire, c’est aujourd’hui l’abondance, la surconsommation, souvent le gaspillage. Une grande partie de l’eau utilisable provient des nappes phréatiques. Or l’agriculture les sollicite de plus en plus pour les besoins de l’irrigation. II-LES CONSEQUENCES DE LA SUREXPLOITATION DES RESSOURCES. A-les sources d’énergie, du charbon à l’énergie nucléaire L’avenir des sources d’énergie est moins assuré. Le pétrole fournit aujourd’hui prés de la moitié de l’énergie mondiale. Malgré la découverte de nouveaux gisements et la possibilité d’exploiter des réserves de plus en plus profondes, il ne pourra faire face aux besoins actuels que pendant quelques décennies seulement. Le gaz naturel, dont l’exploitation a débuté plus tard, aura une vie un peu plus longue. Par contre le charbon semble connaître une « seconde jeunesse », en particulier pour la production d’électricité. Ses réserves impressionnantes (10 000 milliards de tonnes) sont suffisantes pour plusieurs siècles de consommation. Néanmoins il ne peut fournir toute l’électricité mondiale et il a besoin, en ce début de millénaire, du renfort de l’énergie nucléaire. Mais si l’uranium est un minerai abondant et bien reparti à la surface de la terre, il est, lui aussi, épuisable. A coté de l’épuisement des sources d’énergie, la surexploitation de celles-ci présente d’autres conséquences. La pollution atmosphérique, moteur du réchauffement de la terre et des pluies acides, la pollution marine avec les marées noires et d’autres accidents comme celui de Tchernobyl en 1986 sont autant de conséquences de la surexploitation des sources d’énergie . B-LES RESSOURCES MINIERES, HALIEUTQUES, FORESTIERES ET HYDRAULIQUES 1-Les ressources minières On assiste aujourd’hui à une surexploitation des ressources minières. Au rythme actuel de la consommation, certaines ressources minières risquent de s’épuiser. C’est le cas de l’argent qui ne pourrait pas soutenir l’exploitation pendant plus de 20 ans mais aussi le cuivre dont les réserves ne peuvent pas dépasser 50 ans. 2-Les ressources halieutiques Le progrès mondial des prises dissimule une croissance irrégulière : les nouveaux espaces de pêche deviennent rares ; certaines réserves régressent sensiblement. Le goût de la clientèle des pays riches privilégie quelques espèces prisées au détriment d’espèces de moindre valeur. Aussi les gros navires qui recherchent le Thon dans les mers tropicales, rejettent, par-dessus bord, les poissons considérés comme secondaires. Un autre gaspillage affecte les pays du tiers monde où la faim sévit : les pertes de poisson frais atteignent parfois 50% des prises 3-les ressources forestières La surexploitation des ressources forestières risque de les mettrent en péril. En effet, chaque année, les forets tropicales perdent 11 millions d’ha. L’Amazonie risque de perdre le quart de sa superficie en 2020. 4-lesressources hydrauliques NDIASSE NGOM 31 La surexploitation de ces ressources fait craindre dans l’avenir une pénurie. L’«eau industrielle » pose un problème dans différentes régions. Ainsi, il faut effectuer des forages de plus en plus profonds en raison de l’ abaissement du niveau de la nappe phréatique et cette eau,rejetée après usage, est si polluée que sa capacité d’ auto-épuration est dépassée CONCLUSION Les ressources de la planète sont dangereusement menacées par la surexploitation dont elles font l’objet. Cette surexploitation peut à terme favoriser l’épuisement de certaines ressources ou la survenue de catastrophes naturelles. N.B. 1 TEP= 1 tonne de pétrole 1 000 kWh d’électricité = 0,22 TEP 1 Tonne de charbon = 0,67TEP 1 000 M3 de Gaz naturel=0,86TEP LECON 5 LES CONSEQUENCES CLIMATIQUES DE L’EXPLOITATION ECONOMIQUE DELA PLANETE (Pollution, réchauffement, menace d’aridité) INTRODUCTION Le climat est une succession régulière de types de temps à un point précis du globe sur une période d’ au moins 30 ans. Ce climat, du fait de l’exploitation économique des ressources de la terre, est fortement perturbé avec notamment la pollution atmosphère, le réchauffement de la planète et la menace d’aridité. I- La pollution. La pollution atmosphérique est le résultat d’un rejet dans l’atmosphère d’éléments nocifs. Cette pollution est liée à plusieurs facteurs. Les pollutions par fumées sont liées à des causes multiples ; les thermocentrales au charbon et surtout au fuel rejettent dans l’atmosphère non seulement de la suie, mais des quantités impressionnantes de souffre. Les automobiles peuvent également amener une pollution au moment des périodes de pointe dans la circulation. Il faut y ajouter celles résultant de la pratique généralisée du chauffage au fuel et au bois. Cette pollution atmosphérique a des conséquences importantes pour les végétaux et pour les hommes. Elle est responsable des pluies acides qui menacent les végétaux et de certaines maladies cardio–vasculaires chez les humains. NDIASSE NGOM 32 Autres conséquences de cette pollution atmosphérique, nous avons la destruction progressive de la couche d’ozone par les C.F.C. ( chlorofluorocarbone ), destruction qui, à terme, constitue une menace pour la santé des populations et le réchauffement de la planète. II- Le réchauffement. La terre n’absorbe que 47% de l’énergie solaire. Cette énergie réchauffe la terre. La planète est couverte par une enveloppe naturelle ( l’atmosphère ) composée de vapeur d’eau et de certains gaz qui empêchent cette énergie de s’échapper : elle a « un effet de serre». Cette enveloppe est aujourd’hui renforcée par des gaz comme le méthane, le plomb, le CFC et surtout le gaz carbonique. Le CO2 ne cesse d’augmenter dans l’ atmosphère.La teneur en gaz carbonique dans l’atmosphère a augmenté de 25 %. Ces gaz, en renforçant cette enveloppe naturelle au-dessus de la terre, contribuent au réchauffement de la terre avec des conséquences climatiques importantes. Les conséquences climatiques du réchauffement de la terre sont les inondations dans l’ hémisphère nord et la sécheresse dans l’ hémisphère sud, la fonte des glaciers entraînant le relèvement du niveau de la mer et par conséquent l’ immersion de certaines îles et régions littorales. III- La menace d’aridité l’ aridité est un phénomène qui fait intervenir deux types de facteurs : les facteurs anthropiques et les facteurs naturels. La responsabilité de l’homme est incontournable. Elle n’ en reste pas moins ponctuelle car la destruction de la végétation par prélèvement directe, par broutage ou piétinement des troupeaux, voire par les feux de brousse, n’ a jamais touché la totalité des milieux. Sans l’homme, ses troupeaux ou ses cultures, le déficit pluviométrique aurait eu des effets à peu prés identiques hors des points de forte concentration. Les conséquences de cette aridité sont : Diminution de la végétation et l’avancée du désert ; La disparition d’une certaine faune L’appauvrissement des sols. CONCLUSION L’exploitation économique de la plante pose de graves problèmes environnementaux avec la pollution atmosphérique. Elle a aussi d’autres conséquences climatiques comme le réchauffement et l’aridité qui menacent l’équilibre de la planète. LECON 6 NDIASSE NGOM 33 LES SYSTEMES ECONOMIQUES, LES STRUCTURES ECONOMIQUES ET SOCIALES ET LEUR EVOLUTION ( les capitalistes, les socialistes et les autres ) INTRODUCTION Le système économique est la manière dont les hommes s’organisent pour produire et répartir les richesses. Deux systèmes économiques dominent le monde : le capitalisme et le socialisme. Il en existe cependant d’autres. Tous ces systèmes ont connu une évolution au cours de l’histoire. I-LES SYSTEMES ECONOMIQUES A- Le capitalisme ou économie libérale Le capitalisme est un système économique caractérisé par la propriété privée des moyens de production, la recherche du profit, la liberté de créer une entreprise et de s’enrichir et la séparation nette entre capital et travail. B- Le socialisme ou économie planifiée Le socialisme est un système économique où règne la propriété collective des moyens de production, confiés à l’état qui représente les travailleurs et organise la production ( le plan ) en fonction d’objectifs à moyen et long terme. C- Les systèmes mixtes A coté des systèmes capitaliste et socialiste, il existe d’autres systèmes appliqués pour la plus part par les pays sous développés. Ces états, confrontés à des déséquilibres économiques et sociaux, ont choisi une grande majorité une voie associant le socialisme et le capitalisme. Il s’agit de systèmes mixtes ou hybrides. II-LES STRUCTURES ECONOMIQUES ET SOCIALES A- Dans le système capitaliste. 1- les structures économiques. Les détenteurs des moyens de production louent, en vue de réaliser un profit, le travail d’une personne contre un salaire. Les capitaux investis revêtent deux formes, financière (argent, titre de propriété) ou technique ( biens matériels ). Les biens produits font l’objet d’un échange basé sur l’offre et la demande. 2- Les structures sociales La société capitaliste est une société de consommation. L’essor du capitalisme a engendré des inégalités donnant naissance à deux classes : une classe très riche ( la bourgeoisie ) et une classe misérable (le prolétariat ) B- Dans le système socialiste 1-les structures économiques Le système socialiste se caractérise par une économie sous contrôle de l’Etat. Ce dernier fixe les salaires et les prix des marchandises. La planification oriente la vie économique et rationalise la production. 2-les structures sociales. C’est une société marquée par la pénurie, un niveau de vie bas mais les inégalités sociales y sont moins accentuées. Le taux de chômage est moins élevé. III-L’EVOLUTION DES SYSTEMES A- L’évolution du capitalisme. Le capitalisme n’a cessé d’évoluer depuis le quinzième siècle. On distingue plusieurs phases dans cette évolution. En effet, si le capitalisme naissant s’appuyait sur l’Etat qui protégeait les bourgeois NDIASSE NGOM 34 contre les classes laborieuses, au 19éme siècle, s’ouvrait une ère de prospérité économique dominée par de grandes familles. Aujourd’hui, le capitalisme s’appuie sur la mondialisation , les nouvelles technologies de l’ information et de la communication et sur les transactions financières et commerciales. B- L’évolution du socialisme Le socialisme a connu différentes mutations dans son évolution. L’échec de son application dans la plupart des pays de l’Europe de l’est avait entraîné des mouvements sociaux dans les années 50. En Chine populaire, après la mort de Mao Tsé Toung en 1976, le système s’ouvre à l’ économie de marché sous le conduite de Deng Xiao Ping ? L’auteur d’«un pays, deux pays». Enfin les réformes de Mikhaïl Gorbatchev (glasnost (transparence) et perestroïka (restructuration)) ont abouti à l’éclatement de l’ Union Soviétique le 31 décembre 1991. CONCLUSION Les systèmes économiques capitaliste et socialiste ont favorisé un réel essor matériel mais n’ont pas réglé définitivement les problèmes de développement dans le monde Aujourd’hui il faut plus de solidarité entre les nations pour vaincre la pauvreté. LECON 7 LES INEGALITES DE DEVELOPPEMENT (niveau de vie, revenu, démographie, échanges, exploitation) INTRODUCTION Le monde moderne est marqué par des inégalités de développement avec l’opposition d’une part des pays développés et d’ autres part des pays sous développés.Ces disparités se manifestent à travers de nombreuses indications socio-économiques comme le niveau de vie, le revenu, la démographie, les échanges et l’exploitation. I- LES INEGALITES DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE. Le développement est la capacité d’une société à satisfaire les besoins essentiels de sa population et à permettre à cette dernière d’acquérir un mieux-être nécessaire à son épanouissement. Certains pays assurent à leurs habitants le nécessaire et le superflu. D’autres n’arrivent pas à assurer les besoins vitaux de leur population. D’où l’opposition entre pays développés (le nord) et pays sous développés (le sud). NDIASSE NGOM 35 Les indicateurs de développement sont sociaux (consommation alimentaire, espérance de vie, encadrement médical, accès à la culture) et économiques (PNB ou PIB par habitant). Les indicateurs sociaux montrent le niveau de vie et les indicateurs économiques, le revenu. 1- Le niveau de vie Le niveau de vie des pays développés est relativement élevé.Les habitants sont généralement bien, souvent trop bien, alimentés. L’espérance de vie est de 72 ans. Le taux de mortalité infantile est de 14‰et le taux d’alphabétisation est de 98 %. Du point de vue santé, un médecin suit, en moyenne, 800 personnes ; les habitants dépensent 20 à 700 dollars par an pour se soigner. Dans les pays sous développés, le niveau de vie est très bas. L’espérance de vie est de 64 ans. Le taux de mortalité infantile est très élevé pouvant dépasser parfois 100‰. Dans ces pays sous développés une bonne partie de la population est analphabète (53% pour l’Afrique). Du point de vue santé, un médecin a en charge 20 000 à 60 000 habitants ; un habitant consacre en moyenne moins de 5 dollars par an pour se soigner ; on y manque parfois des médicaments essentiels. 2-le revenu Les échelles d’inégalités sont généralement établies d’ après le produit national brut ( ensemble des biens et services produits par l’ économie nationale , y compris les revenus nationaux en provenance de l’ étranger et une fois déduits les revenus versés à l’ étranger ) ou le produit intérieur brut ( ensemble des biens et services produits par l’ économie nationale sur le sol national ).On reconnaît généralement les grandes catégories suivantes : Les pays riches : ils représentent 20 % de la population mondiale mais produisent 85% des richesses de la planète. Ce sont généralement les grands pays industrialisés ( Etats Unis, Canada, les pays de l’Union Européenne, le Japon, l’Australie, la Nouvelle Zélande etc.) et les pays faiblement peuplés, exportateurs de pétrole comme l’Arabie Saoudite, le Koweït, et les Emirats Arabes Unis, Bahreïn etc...).Dans ces pays le PIB par habitant varie entre 30000 et 5000 dollars. Les pays pauvres : ils représentent 80 % de la population mondiale mais ne produisent que 15 % des richesses de la planète.Ce sont les pays pauvres en Afrique, en Asie, en Amérique latine et même très pauvres. Dans ces pays, le PIB par habitant n’atteint pas 5000 dollars. II- LES CONTRASTES DEMOGRAPHIQUES La croissance de la population mondiale s’est accélérée considérablement au XIX éme siècle et surtout au XX éme siècle. Il existe néanmoins des déséquilibres entre les pays développés et les pays sous développés. 1- La situation dans les pays développés Les pays économiquement développés ont achevé leur transition démographique. Leur croissance est faible ou nulle ; leur population vieillit. La trame urbaine est dense mais l’urbanisation est achevée ou en voie de l’ être. 2--La situation dans les pays sous développés. La plupart des pays sous développés entre dans la phase de transition démographique, seule la mortalité a régressé. La population est jeune et la croissance démographique toujours élevée. La population reste en majorité rurale mais la croissance urbaine est forte, soutenue à la fois par l’accroissement naturel et l’exode rural. III-L’ECHANGE INEGAL OU L’EXPLOITATION DU SUD PAR LE NORD. La modernisation des moyens de communication a permis de toucher de grands espaces. Le commerce se développe à un rythme très fort, structuré par une logique « centre-périphérie ». 80% du commerce international s’effectuent entre l’Amérique du nord, les pays de l’Union Européenne et le Japon. La part des pays en voie de développement est infime. Ces pays sont victimes de la détérioration des termes de l’échange c’est à dire le déséquilibre croissant entre les prix faibles des matières premières exportées par les pays pauvres et les prix élevés des produits manufacturiers importés des pays riches. L’échange inégal est accentué par les nouvelles règles de l’ OMC NDIASSE NGOM 36 (Organisation Mondiale du Commerce) qui libèrent les échanges dans le monde (mondialisation du commerce). CONCLUSION Une grande partie des richesses du monde est concentrée entre les mains d’une minorité (20 % de la population mondiale). C’est pourquoi les pays du tiers monde réclament une nouvelle économie mondiale plus juste et plus équitable. LECON 8 LA COOPERATION BILATERALE INTRODUCTION On appelle coopération toutes les actions menées conjointement pour renforcer la solidarité entre les peuples et les nations. L’un des maillons de cette coopération est la coopération bilatérale. I- LA COOPERATION BILATERALE Le concept peut être défini comme un mode de relations internationales destinées à consolider dans la durée les liens amicaux entre les nations ou les peuples. La coopération bilatérale constitue de ce fait un moyen de rapprochement pour les états de même qu’elle permet aux pays développés de soutenir les pays sous développés pour leur permettre de sortir du sous développement. La coopération bilatérale met donc en rapport deux états à l’image de la coopération entre le Sénégal et la France. Cette coopération peut concerner plusieurs domaines : économique, commercial, technique, culturel, politique, social etc.… II- EXEMPLE DE COOPERATION BILATERALE : La coopération Franco-sénégalaise. La coopération entre le Sénégal et la France s’inscrit dans le cadre du traité d’amitié signé à Paris entre les deux pays le 29 mars 1974. Les domaines de cette coopération sont variés : L’éducation, la santé, la protection de l’environnement, la gestion des ressources naturelles, la culture… Les instruments de cette coopération sont : le FAC( fonds d’ aide et de coopération ) , L’AFD ( agence Française de développement) . Les formes d’interventions sont : l’assistance technique, les subventions, les crédits, les prêts non remboursables, l’annulation de la dette, le commerce. La France achète 55% des produits exportés du Sénégal et fournit 40% des produits importés au Sénégal. CONCLUSION La coopération bilatérale est une forme d’assistance des pays développés aux pays sous développés. Elle n’a pas cependant permis d’améliorer la situation économique des pays sous développés, d'où la nécessité de repenser ce type de coopération pour un développement harmonieux et durable des pays du Tiers monde LECON 9 NDIASSE NGOM 37 LA COOPERATION MULTILATERALE INTRODUCTION Dans le cadre du développement des états, la coopération bilatérale a montré ses limites. Ainsi on a dépassé le cadre de cette coopération en faisant intervenir les organisations internationales inaugurant du coup une autre forme de coopération : la coopération multilatérale. I- LA COOPERATION MULTILATRALE La coopération multilatérale est un ensemble d’actions tendant à consolider les liens entre les nations à travers des organisations internationales. Cette coopération multilatérale met en rapport des institutions et des états d’une part ou des groupes d’états d’autre part. Les domaines d’intervention de ces organisations sont multiples ; ils sont économique, financier, social, technique, etc. II- EXEMPLES DE COOPERATION MULTILATERALE 1- La coopération entre les institutions et les états L’essentiel des institutions intervenant dans la coopération multilatérale relève de l’Organisation des Nations Unies. IL s’agit des institutions spécialisées de l’ONU telles que la FAO, l’OMS, le PNUD, l’ONUDI, l’UNESCO. Ces institutions, à travers leurs interventions, tentent d’apporter des solutions aux nombreux problèmes auxquels sont confrontés les pays en développement. A coté de ces institutions de l’ONU, il y a d’autres organismes qui interviennent dans la coopération comme la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International qui sont des institutions financières. 2- La coopération entre organisations : exemple de la coopération U.E / A.C.P La coopération U.E / ACP met en rapport deux organisations. Cette coopération lie 25 états européens et 79 pays ACP. L’Union Européenne, en remplaçant la C E E , est liée aux états d’Afrique , des Caraïbes et du Pacifique par des conventions d’ association que sont la convention de Yaoundé I (1964-1969 ) la convention de Yaoundé II (1971-1975 )et la convention de Lomé ( 1975- 1980 ). Les difficultés économiques ont provoqué la négociation d’autres accords aboutissant ainsi à la mise en place de Lomé II (1980-1985), Lomé III 5198561990° ET Lomé IV (1990-2000). Ces conventions comportent des dispositions relatives à la coopération commerciale, technique et financière. Le fonds européen de développement (FED) est l’organe de financement des aides non remboursables. Les prêts sont consentis par la Banque européenne d’investissement (BEI) CONCLUSION La coopération multilatérale est une forme d’assistance des organisations internationales aux pays sous développés. Elle est parfois décriée à l’image des programmes d’ajustement structurel initiés dans les pays africains par le FMI. NDIASSE NGOM 38 LECON 10 LES FORMES ET PROBLEMES DE COMMUNICATION INTRODUCTION On appelle communication le déplacement d’objets ‘matériel et immatériel) pour rapprocher les hommes. Cette communication qui revêt différentes formes est confrontée à d’énormes problèmes. I- FORMES DE COMMUNICATION A- La communication par le transport Les transports permettent le déplacement des voyageurs et des marchandises. On distingue les transports terrestres, aériens, maritimes. 1-les transports terrestres. Pour ce mode de transport,les hommes utilisent différentes voies de communication comme la route , le rail et les voies d’ eau . De ces transports, la voie d’eau est celui dont l’utilisation est la plus inégale selon les pays. En effet, si ses avantages pour le transport au moindre coût de produit sont évidents, il nécessite de très importants investissements pour rendre navigables les voies d’eau naturelles. Dans la plupart des pays, l’essentiel du trafic de passagers et de marchandises est l’objet d’une concurrence entre le rail et la route : Le chemin de fer, seul moyen de transport puissant et rapide jusqu’ au début du XX éme siècle,conserve de nombreux avantages accrus par des modernisations constantes : grande capacité, vitesse, sécurité, régularité ; il est utilisé aussi bien pour l’acheminement de produits pondéreux ( minerais ) , de produits industriels ( automobiles , produits chimiques , etc… ), que de passagers sur des distances courtes et moyennes. La route progresse aux dépend du rail grâce à la plus grande souplesse d’emploi que permet le camion, le car ou l’automobile personnelle. 2-les transports maritime et aérien Le transport maritime : le bateau reste le plus puissant des moyens d’acheminement : sa capacité de charge a toujours été sans commune mesure avec celle des instruments de transport terrestre. Grâce à des modernisations décisives, le transport maritime assure aujourd’hui les 3 / 4 du transport international de marchandises. En revanche, le transport des passagers a presque disparu sur les longues distances, concurrencé par l’avion. Le transport aérien : grâce à l’accroissement des capacités de transport (avions plus grands) et à la vitesse, l’avion transporte de plus en plus de passagers sur des distances de plus en plus longues. Le fret aérien ( le transport de marchandises ) est également en progrès : il ne porte que sur 1% du volume des marchandises transportées dans le monde, mais représente prés de 10% de la valeur. B- Les télécommunications Depuis le 19éme siècle, les télécommunications n’ont cessé de progresser. La découverte du téléphone, du télégramme mais aussi de la radio a complètement révolutionné le secteur de la communication. Dés la fin du 19 éme siècle, l’Europe à été reliée à l’ Amérique par un câble télégraphique. Après la deuxième guerre mondiale, il y a eu une révolution dans la manière de véhiculer l’information avec l’apparition de la télévision ; il y a aussi l’utilisation des satellites placés en orbite et qui transmettent les images pour la télévision et NDIASSE NGOM 39 acheminent les liaisons téléphoniques. Aujourd’hui, avec l’Internet,on dispose d’ un nouveau moyen de communication . II- LES PROBLEMES DE COMMUNICATION. Les problèmes de communication se posent aussi bien aux pays développés qu’aux pays en voie de développement. Dans les pays développés, le rythme par lequel se développent les communications est très rapide, mais il peut arriver que le réseau soit saturé à certains moments à cause des nombreuses sollicitations par les usagers. A coté de cette situation de saturation, il y a aussi la pollution atmosphérique liée au rejet dans l’atmosphère de gaz, la pollution sonore, etc. Dans les pays en voie de développement, les problèmes sont nombreux avec un réseau défectueux représenté par des routes en mauvais état, un réseau ferroviaire vétuste, des aéroports très peu modernes ; dans ces pays les télécommunications sont parfois défaillantes. Aujourd’hui, des efforts importants ont été faits par les pays en voie de développement pour moderniser un réseau dont la maintenance coûte chère. CONCLUSION. La communication est devenue un enjeu important qui suscite une rivalité entre les pays. Cette concurrence a contribué à accélérer le développement des télécommunications qui ont réduit les distances faisant de la terre un «village planétaire». BONUS EXERCICES DE CONSOLIDATION EXPLOITATION DE DOCUMENTS Doc.1 les maladies d’origine hydrique. « Les maladies d’origine hydrique sont des maladies de « l’eau sale »- causées par une eau qui a été contaminée par des déchets humains, animaux ou chimiques. Dans le monde entier, le manque de stations d’épuration des eaux usées et eau salubre destinée à la boisson, à la cuisson des aliments et à l’hygiène est responsable de plus de douze millions de morts par an. Des millions de personnes n’ont guère accès, pour leur hygiène personnelle, à une évacuation contrôlée des eaux usées ou une eau salubre. On estime à trois milliards d’êtres humains, par exemple, n’ont pas toilettes sanitaires… http://www.jhucc.org NDIASSE NGOM 40 Doc.2 La répartition de l’océan mondial. OCEANS PACIFIQUE ARC& ANTARCTIQUE INDIEN ATLANTIQUE OCEAN MONDIAL SUPERFICIE (en millions) 180 25 75 110 PART (en %) 100 Manuel de Seconde, La Terre, notre planète, A. COLIN, 2004. QUESTIONS 1°/ Quelles sont les conséquences de la forte utilisation des engrais et des produits phytosanitaires ? 2°/ Montrez les différentes utilisations de l’eau et les causes de leur contamination. 3°/ Connaissez-vous d’autres maladies hydriques ? Comment les contracte-t-on ? 4°/ Remplissez le tableau ci-dessus ; quelles peuvent être les richesses des mers et océans et les dangers qui les menacent. CONTROLE DES CONNAISSANCES GEOGRAPHIE A° EXPLOITATION DE DOCUMENT « Katrina devait avoir des conséquences « modestes » sur l’ensemble de l’économie américaine si les infrastructures pétrolières de la région du Golfe Mexique ne sont pas durablement touchées, a affirmé le chef de l’équipe commerciale de la Maison Blanche, Ben Bernanke. Mais, « sur le long terme, la reconstruction va créer des emplois et faire croître l’économie » a-il- ajouté… La reconstruction des zones dévastées aurait ainsi un effet stimulant pour l’activité économique qui compenserait largement le coût initial de cette catastrophe dont le cabinet Air Worldwide juge qu’elle sera la plus chère de l’histoire des Etats-Unis (30 milliards de dollars).De plus Katrina a frappé une économie en pleine croissance ce qui devrait faciliter l’absorption du choc. » Le Monde, 2 Septembre 2005. QUESTIONS 1°/ Donnez un titre au document et justifiez votre choix. 2°/ A la lecture du document, relevez les conséquences de ces types de catastrophes. Quelles en sont les causes ? 3°/ Montrez le poids de l’Afrique dans le contrôle des ressources naturelles à l’aide d’exemples précis. 4°/ Expliquez la phrase du sociologue suisse Jean Ziegler selon laquelle « l’Afrique est une vieille dame, assise sur un minerai et qui tend la main vers l’étranger ». B° DISERTATION NDIASSE NGOM 41 « La Terre est un important réservoir de ressources naturelles dont l’exploitation abusive peut constituer un danger à la limite mortel » Que vous inspire cette affirmation du vulcanologue français Haroun Tazieff I- GEOGRAPHIE A/ EXPLOITATION DE DOCUMENT Doc. Inégalités et consommation « Un Européen consomme 70 fois plus d’eau qu’un Ghanaén, et un habitant des EtatsUnis près de 300 fois plus. Le problème de la raréfaction de l’eau est surtout crucial pour les pays en voie de développement qui ont une forte croissance démographique et qui, de surcroît, se situent, pour beaucoup d’entre eux dans les régions arides et semiarides.(…) Les surfaces irriguées se sont rapidement accrus depuis la seconde Guerre mondiale,mais l’efficacité de l’irrigation reste faible : une majeure partie de l’eau n’est pas utilisée par les cultures. De plus, une irrigation mal contrôlée peut détruire la structure des sols, provoquer l’accumulation des sels et à terme la stérilisation des sols. » M. Falkenmark, in M. Barrière, Terre patrimoine commun, La Découverte/ Association Descartes, 1992. QUESTIONS 1°) Pourquoi l’Africain consomme-t-il moins que l’Européen et l’Américain ? 2°) Donnez la définition de l’irrigation et que fait le Sénégal dans ce domaine ? 3°) Quelles sont les conséquences de l’irrigation dans une région ? 4°) A la lumière de vos lectures et de vos connaissances, relevez les menaces qui pèsent sur cette ressource vitale que constitue l’eau ? CONTROLE DES CONNAISSANCES GEOGRAPHIE A°/ EXPLOITATION DE DOCUMENTS DOC.1 Différents niveaux de richesses. Indicateurs PIB/ hab. en dollar Nbre enf. / femme Espérance de vie H/F Nbre médecin/ 1000hab. Pop. accès eau Cons. élect. kW/hab. NDIASSE NGOM ETATS-UNIS 31 872 2.0 74 / 80 279 BRESIL 7 037 3.6 63 / 71 127 NIGERIA 853 5.9 52 / 55 19 100 % 11 832 83 % 1743 57 % 84 42 Pop.accès télévision 95 % 64 % 32 % ième Source : Manuel d’histoire et géographie de 3 , Collection Martin Ivernel, Hatier 2005. Doc.2 : La situation en Afrique noire. « - la faim est de retour en Afrique. En tant que directeur du Programme Alimentaire Mondial, vous sonnez l’alarme … - L’Afrique est dans une situation catastrophique. Il s’agit d’êtres humains, de gens qui sont trop faibles pour travailler, pour s’occuper de leur famille, 38 millions d’Africains qui, jour après jour, subissent les affres de la faim. - Les chiffres sont controversés pour l’Ethiopie… - L’Ethiopie connaît à nouveau la sécheresse, après deux ans de répit. Au moins 11.3 millions de personnes auraient besoin d’aide alimentaire au cours de l’année. - Quel est l’impact du Sida comme facteur aggravant ? - L’Afrique australe est particulièrement touchée par l’épidémie qui décime les populations. L’espérance de vie est maintenant de 35 ans en Zambie, 34 ans au Rwanda. Les paysans sont trop faibles pour travailler la terre et puiser l’eau des puits… Interview de James Morris, Directeur du PAM, Le Monde, le 17 décembre 2002. QUESTIONS 1°/ Montrez les grandes inégalités entre le Nord et le Sud ; expliquez-les à travers le Doc.1. 2°/ A l’aide du Doc.2, et de vos connaissances, relevez les maux dont souffre l’Afrique. 3°/ Dans un paragraphe argumenté, retracez la diversité du Nord. B°/ DISSERTATION : SUJET : La pauvreté est une réalité du monde actuel. Elle n’épargne aucune société, mais se caractérise par des aspects multiples. Justifiez ce point de vue d’un économiste français. BON COURAGE CONTROLE DES CONNAISSANCES GEOGRAPHIE A°/ EXPLOITATION DE DOCUMENTS Doc.1 Les inégalités dans le Nord. NDIASSE NGOM 43 INDICATEURS ETATS-UNIS AUSTRALIE RUSSIE PIB (en mds dollars) 8 870 466 1 092 PIB/hab. en dollars 31 870 24 570 7 473 Espérance de vie 77 ans 79 ans 66 ans Taux alphabétisation 99 % 99 % 99 % In Manuel de 3ièmeHistoire et Géographie, collection Marcel Ivernel, Avril 2005. Doc.2 L’apartheid sanitaire « Si l’on se réfère aux statistiques compilées chaque année par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la probabilité qu’un enfant meurt avant l’âge de cinq ans est de 5 %° en France alors qu’elle dépasse le pourcentage effarent de deux cent pour mille dans des pays comme la Zambie, le Niger ou le Mali (…) La pauvreté – avec son cortège de malnutrition, insalubrité, exposition aux dangers dans le travail, etc. –mais pas la seule cause de ces inégalités de santé. L’organisation des soins est une question centrale : les efforts des pays les moins avancés pour rembourser leurs dettes les conduit souvent à priver de ressources leurs hôpitaux publics, ce qui incite les médecins à émigrer pour trouver ailleurs un travail qu’on leur refuse chez eux, malgré les énormes besoins (…). Nombre de médicaments, parmi les plus utiles, sont aussi vendus plus chers dans les pays pauvres que les pays riches » L’Atlas du Monde diplomatique, Janvier 2003. QUESTIONS 1°/ A l’aide du Doc1, relevez les différences qui existent entre les Etats du Nord. Montrez la spécificité de la Russie. 2°/ Justifiez le titre du Doc.2 et expliquez le phénomène de la pauvreté dans le Tiers monde à travers ces questions de santé. 3°/ Expliquez les indicateurs de développement suivants :, PNB/hab. ; IDH .Quelle définition donnez-vous du mot développement. Pourquoi l’IDH est-il plus complet que les autres indicateurs ? B°/ DISSERTATION SUJET : Après avoir défini les conditions du développement, montrez les caractères généraux et la diversité du sous-développement. CONTROLE DES CONNAISSANCES GEOGRAPHIE A°/ EXPLOITATION DE DOCUMENTS Doc.1 : Catastrophes atmosphériques. « L’ouragan qui a détruit la Nouvelle-Orléans est le produit d’une forte perturbation atmosphérique née le 23 Août, à 200km des Bahamas. Mais, c’est en survolant le Golfe du Mexique durant trois jours que la « tempête tropicale Katrina » s’est transformée en un véritable monstre. Absorbant la vaste quantité d’énergie accumulée par les eaux anormalement chaudes du golfe ; - 3° centigrades au NDIASSE NGOM 44 dessus de leur niveau normal du mois d’Août-, elle se transforma en ouragan majeur de catégorie 5, avec des vents de 290km/h engendrant une gigantesque onde de tempête de 10m de hauteur… Partout ailleurs, le déluge atteignit le niveau des toits, endommageant ou détruisant 150 000 unités d’habitation. Il a exposé au grand jour les conséquences dévastatrices de l’abandon dans lequel les grandes métropoles à majorité noire et hispanique et leurs infrastructures vitales sont laissées par le gouvernement fédérale ». Mike DAVIS, Capitalisme de catastrophe, in Le Monde diplomatique n° 619, Octobre 2005. Doc.2 : Recherche des causes de la désertification du Sahel. De 1968 à1984, les effets conjugués d’une sécheresse exceptionnelle et d’une pression anthropique croissante ont provoqué la plus grande catastrophe écologique contemporaine. Au début, (…) les dégradations en chaîne observées ont été attribuées à une occupation humaine plus dense. Ainsi, l’exploitation excessive des arbres comme pâturage de substitution et comme source d’énergie a entraîné une modification radicale du paysage végétal. Sur les sols dénudés, l’érosion éolienne a provoqué une remobilisation des dunes…Il paraît clair aujourd’hui que le moteur de cette catastrophe écologique a été une crise climatique d’une ampleur insoupçonnée jusque-là… P. ROGNON, Le Courrier du CNRS, n°72, Mai 1989. B°/ TRAVAUX PRATIQUES Doc.3 QUESTIONS 1°/ Présentez les Doc.1et 2 et justifiez les titres. 2°/ Relevez les conséquences climatiques et économiques des mouvements de la Terre ; et du rôle de l’homme dans les perturbations des écosystèmes. 3°/ Quelles autres conséquences pouvez-vous relever ? 4°/ Expliquez à l’aide du Doc.3, les manifestations de la révolution. A°/ EXPLOITATION DE DOCUMENT NDIASSE NGOM 45 DOC.1 Le Sud accusé par le Nord de dégrader l’environnement. « Oubliant leur passé et leurs responsabilités, les pays industriels craignent que le Sud soit, dans le prochain demi-siècle, le principal responsable de l’aggravation de la pollution. L’accusation est triple : -selon les projections, le monde, qui compte actuellement six milliards d’habitants, en comptera huit en 2025.Or, le Sud est responsable de 95% de l’accroissement démographique mondial. La bombe P (pour population) menace la planète ! -d’autre part, le Sud est accusé de se développer en utilisant des techniques trop polluantes, et notamment des énergies fossiles, responsables de l’émission de gaz carboniques, donc de l’effet de serre, et donc du réchauffement de la planète. L A Chine ? Grande utilisatrice de charbon, produirait à elle seule 10%des émissions mondiales de CO2 et devrait tripler sa consommation en 25ans. On s’effraie d’avance, à la Banque Mondiale, des conséquences de la généralisation éventuelle de la motocyclette parmi les 1.3 milliards de chinois ! -enfin, en exploitant les forêts tropicales et équatoriales pour en tirer du bois de feu, pour gagner de nouvelles terres agricoles ou pour exporter des produits forestiers, le Tiers Monde détruirait les « poumons » de la Terre. Bulletin annuel de la Banque Mondiale ; Septembre 2005. DOC.2 : Réchauffement de la Terre; des conséquences difficiles à estimer. « Si les dégradations du climat se confirment : -le niveau de la mer pourrait monter de 46cm d’ici à l’an 2010 et mettre en péril les populations des deltas et des côtes peu élevées ; -une hausse des maxima des températures, et, dans certaines régions, des précipitations, est attendue ; -à cela devrait s’ajouter un impressionnant retrait des glaciers du monde entier, accompagné, dans l’hémisphère Nord, par une diminution des chutes de neige ; -certaines régions septentrionales pourraient bénéficier, pour leurs récoltes, de ces effets multiples, alors que d’autres, comme les régions subsahariennes, sud asiatiques et latino-américaine, une baisse sensible de leur production agricole. D’après Le Monde du 20 Septembre 1995 QUESTIONS 1°Pensez-vous que les reproches des pays industrialisés soient justifiés ? Votre point de vue. 2°Donnez les différentes formes de pollution que vous connaissez. 3°Quelles sont les conséquences du réchauffement de la Terre, 4°En quoi la population du Tiers Monde constitue-t-elle une menace ? B°/ DISSERTATION : L’aridité : ses formes et son impact sur le milieu. Donnez des exemples précis et argumentez votre point de vue. A°/ EXPLOITATION DE DOCUMENT. Pourquoi a-t-on des colonies ? NDIASSE NGOM 46 Pourquoi cette fièvre coloniale qui sévit partout ? A quoi doivent servir les colonies ? 1°) D’abord, elles peuvent servir à l’établissement d’habitants émigrés de la métropole, qui s’y fixent, mettent le pays en valeur, y font dominer leur langue, les usages, leur civilisation… 2°) Ensuite, par les richesses qu’elles renferment (richesses végétales, bois précieux, produits coloniaux tels que riz, sucre, café, cacao ; richesses minérales : houille, or, minerais divers). 3°) Enfin, certains pays, outre les avantages propres qu’ils possèdent, sont situés près des régions économiques. Ainsi, le Tonkin est pour la France une base commode des relations commerciales avec les provinces méridionales de la Chine. L. Gallouédec et F. Maurette, Géographie de la France et de ses colonies, Hachette, 1925. QUESTIONS 1° / Quelles sont les raisons de l’occupation coloniale ? Justifiez vos points de vue en donnant des exemples précis. 2°/ Montrez le poids des grandes en Asie en insistant sur les cas les plus significatifs. 3°/ En quoi la Chine et l’Inde constitue-t-elles des zones de rivalités coloniales ? B°/ DISSERTATION Montrer comment le Japon a quitté la féodalité pour devenir un Etat moderne et conquérant ? Insister sur le rôle décisif de Mitsu Hito. BON COURAGE DEUXIEME PARTIE : GEOGRAPHIE A°/ EXPLOITATION DE DOCUMENT Réchauffement de la Terre; des conséquences difficiles à estimer « Si les dégradations du climat se confirment : -le niveau de la mer pourrait monter de 46cm d’ici à l’an 2010 et mettre en péril les populations des deltas et des côtes peu élevées ; -une hausse des maxima des températures, et, dans certaines régions, des précipitations, est attendue ; -à cela devrait s’ajouter un impressionnant retrait des glaciers du monde entier, accompagné, dans l’hémisphère Nord, par une diminution des chutes de neige ; -certaines régions septentrionales pourraient bénéficier, pour leurs récoltes, de ces effets multiples, alors que d’autres, comme les régions subsahariennes, sud asiatiques et latino-américaine, une baisse sensible de leur production agricole. » D’après Le Monde du 20 Septembre 1995 QUESTIONS 1°Pensez-vous que les craintes de l’auteur soient justifiées? Votre point de vue. 2°Expliquez les expressions : « dérèglements climatiques » et « hausse des maxima ». 3°Quelles sont les conséquences du réchauffement de la Terre, NDIASSE NGOM 47 B°/ DISSERTATION : La surexploitation des ressources naturelles a des conséquences graves sur la planète Terre ; justifiez ce point de vue. Première partie HISTOIRE A°/ Exploitation de documents DOC.1 Article Premier. Le commerce de toutes les nations jouira d’une complète liberté (…) Art.5Toute puissance qui exerce ou exercera des droits de souveraineté dans les territoires susvisés ne pourra y concéder ni monopole ni privilège d’aucune espèce en matière commerciale. Art. 6- Toutes les puissances exerçant des droits de souveraineté ou une influence dans lesdits territoires s’engagent à veiller à la conservation des populations indigènes et à l’amélioration de leurs conditions morales et matérielles d’existence et à recourir à la suppression de l’esclavage et surtout de la traite des noirs… La liberté de conscience et la tolérance religieuse sont expressément garanties aux indigènes et aux étrangers. BERLIN, Février 1885. DOC.2 A la conquête de l’AFRIQUE « Dieu offre l’Afrique à l’Europe. Prenez- la. Prenez- la, non pour le canon, mais pour la charrue ; non pour le sabre, mais pour le commerce ; non pour la bataille, mais pour l’industrie ; non pour la conquête, mais pour la fraternité. Versez votre trop-plein dans cette Afrique, et du même coup résolvez vos questions sociales, changez vos prolétaires en propriétaires. Allez, faites ! Faites des routes, faites des ports, faites des villes ; croissez, cultivez, colonisez, multipliez. VICTOR HUGO, discours prononcé à l’occasion d’un banquet commémoratif de l’abolition de l’esclavage, le 18 Mai 1879. QUESTIONS 1°/Présentez les documents ci-dessus dans une introduction. 2°/Quelle est la nature du premier document ? Que propose le Congrès de Berlin aux signataires du document ? 3°/ Quels jugements portez-vous à l’adresse de Victor Hugo ? Est-il pour ou contre la colonisation ? Sous quelles conditions ? B°/ Connaissance de mon cours 1° Quels sont les instruments qui ont été utilisés par les colonisateurs pour conquérir le continent africain. 2° Présentez trois explorateurs dont David Livingstone dans la connaissance et la découverte de l’Afrique A- EXPLOITATION DE DOCUMENT « Le nouvel Etat du Meiji opère en quelques années d’importantes réformes de structures visant à la création d’ « une nation riche » et d’ « une armée forte », conditions qui paraissent nécessaires à la préservation de l’indépendance nationale. Pour assurer le succès du mot d’ordre, il faut apprendre les « techniques occidentales », sans pour autant délaisser l’ « esprit japonais ». En un tiers de siècle, le NDIASSE NGOM 48 Japon se donne les moyens de réussir sa révolution industrielle. Les anciennes couches de Samouraï, déjà formées à la gestion des domaines féodaux, investissent les postes clés de l’administration et de l’industrie, aidés par des experts étrangers. Les dirigeants, à commencer par l’empereur Meiji luimême, pousse à l’adoption des modes occidentales tandis que certains intellectuels traduisent et commentent livres et idées venus d’Occident. Le Grand Livre de l’Histoire du monde. Atlas Historique. QUESTIONS 1°/ Donnez un titre au document et justifiez votre choix. 2°/ Montrez que l’ère du Meiji correspond à une véritable révolution. 3°/ Démontrez dans un argumentaire précis la véracité des expressions soulignées dans le texte. 4°/ Qu’est-ce qui nous permet de dire que le Japon était un pays féodal avant les réformes du Meiji ? B – DISSERTATION Retracez la forte présence des Anglais et des Français en Asie et les conséquences de leur passage dans cette région du monde. DEUXIEME PARTIE : EDUCATION CIVIQUE A°/ EXPLOITATION DE DOCUMENT. Les conditions générales d’intervention de la France « L’objectif de l’Agence Française de Développement (AFD) créée en 1941 sous la dénomination de Caisse Centrale de Coopération Economique (CCCE), est de répondre aux besoins des pays de sa zone d’intervention en proposant des produits de financement adaptés. Les instruments utilisés sont : les subventions, les prêts à conditions intermédiaires, les prêts à conditions proches du marché et les prêts dits du deuxième guichet. Depuis le sommet de la Baule, en 1990, où a été prise la décision d’adapter les instruments de la coopération financière française à la situation financière des Etats bénéficiaires, le Sénégal ne bénéficie que des subventions de l’AFD. Dans les cas particuliers, des collectivités locales et des ONG peuvent bénéficier de subventions. » Source : Ministère de l’Economie, des Finances- Cadre de Coopération Technique et Financière, 2004. QUESTIONS 1°/ Donnez une large définition des relations diplomatiques. Pourquoi sont-elles nécessaires dans le contexte économique actuel ? 2°/ Quelles sont les conditions générales de l’intervention de la France dans les pays bénéficiaires ? Quelles en sont les formes ? 3°/ Expliquez le cas précis des relations franco sénégalaises. Donnez des domaines précis de relations entre les deux Etats. 4°/ Dans quel cas les relations diplomatiques sont-elles rompues entre deux Etats. Donnez des exemples. B°/ DISSERTATION. Après avoir expliqué les formes et charges des missions diplomatiques, relevez les avantages et limites de ce secteur de la vie des Nations. NDIASSE NGOM 49 EDUCATION CIVIQUE Après avoir retracé les fondements historiques de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), montrez les différentes réalisations et les problèmes que rencontre cette structure sous-régionale. SUJET 2 Texte : La CEDEAO, une marque de souveraineté reconquise par les africains … En effet, la CEDEAO doit avoir une portée historique ; or ce qui est de portée historique doit répondre à une ligne juste, c'est-à-dire viser des buts justes, propre à la mobilisation des intelligences et des énergies physiques à travers le temps. Nos conceptions de l’avenir doivent viser la pérennité des bases de progrès et de bonheur de nos peuples… Il faut que les gouvernements qui ont crée la CEDEAO lui restent fideles, c'est-à-dire qu’ils œuvrent honnêtement à la réalisation effective des objectifs prévus par l’organisation. Cette fidélité commune à tous les niveaux, à savoir celui des gouvernements et celui des cadres dirigeants, appellent l’actualisation de la théorie. Car c’est l’action qui valorise la théorie. En effet, sans action, aucune théorie ne fera le bonheur du monde. AHMED SEKOU TOURE, ancien président de la guinée QUESTIONS 1°/ citez les Etats membres de la CEDEAO 2°/ Quelles sont les différentes institutions de la CEDEAO 3°/ Pourquoi, d’après l’auteur du texte, la CEDEAO parque une souveraineté reconquise par les africains 4°/ Rappelez les objectifs de la CEDEAO et les problèmes qui se posent aujourd’hui à cette organisation Les mangroves fournissent des combustibles : bois, charbon de bois et alcool, des matériaux : bois d’œuvre et chaume, fibres textiles et pâte à papier, des aliments : miel, sucre (de palme), des poissons et des crustacés, surtout des crabes, très nombreux dans la boue des mangroves des remèdes tirés des écorces des feuilles et des fruits. D 'après le Yearbook 1982 Du World Wildlife Fund. QUESTIONS 1) Donnez un titre à ce texte. 2) a) Que signifie la mangrove ? b) À quel écosystème appartient la mangrove ? 3) Quelle est l'utilité de la mangrove ? 4) Localisez les sites de mangroves au Sénégal. 5) Montrez par des exemples précis que la mangrove abrite une diversité d'espèces vivantes. 6) Citez les autres types d'écosystèmes au Sénégal. Dissertation NDIASSE NGOM 50 Sujet : « Le Patrimoine culturel et historique est le témoin de l’histoire, le creuset de la diversité culturelle. Sa préservation est le garant de la créativité permanente de l’homme.» Expliquez et illustrez cette affirmation à travers des exemples précis. Commentaire deTexte 1 : Préservation du patrimoine culturel Une grande campagne de sensibilisation a été préconisé (…) en vue de sensibiliser sur l’impact des conflits armés sur le patrimoine culturel (…). Il s’agira de diffuser la culture de la paix en direction des jeunes. Massamba Lam, enseignant-chercheur ,a indiqué la nécessité de vulgariser les lois de protection liées à la sauvegarde du patrimoine culturel ainsi que l’inventaire des biens cultuels. Pour sa part le lieutenant-colonel Alexis Manga a annoncé que ,pour les hommes de troupes, à travers l’information et la formation, il y aura « une plus grande connaissance de ce qu’est le patrimoine et son importance. .[Et qu’] il est prévu la création d’un corps des observateurs du patrimoine dans le théâtre des opérations […] « A la fin du conflit, l’humanité retrouve sa mémoire culturelle. S’il la perd, il perd sa préservation et son avenir. Or pour reconstruire, il faut nécessairement se baser sur la mémoire » a conclu l’officier […]. APS, 24-04-2008 Questions 1) 2) 3) 4) Qu’est ce qui met en péril le patrimoine culturel selon le texte ? Relèvez dans le texte les stratégies pour sauvegarder le patrimoine. Quelles actions la Direction préconise-t-elle pour protéger et sauvegarder le patrimoine? Par quelles stratégies doit-elle promouvoir le patrimoine? Commentaire deTexte 2 : Saint-Louis[était] menacée de [sortir] du patrimoine culturel et historique mondial classé. La nouvelle a secoué sérieusement le monde de la culture […]. Pour l’instant ,la menace s’éloigne de Saint-Louis, laissée à son propre patrimoine sans conservation et sans gestion, alors qu’il se larde toujours du fait des affres du temps […]. Le Sénégal a voulu frapper fort en lançant plusieurs programmes […].La réhabilitation de l’assemblée territoriale du fleuve a commencée […].Le pont Faidherbe, symbole de l’occupation coloniale et carte postale de la ville , à débuté sa rénovation […].En plus des travaux de restructuration et d’embellissement, le Sénégal a présenté le décret portant l’approbation du Plan de sauvegarde et de mise en valeur de Saint-Louis (PSMV). L’Etat est en train de former plusieurs agents dans les métiers du patrimoine classé. Boacr Sakho, le Quotidien du 25-07-2008 Questions 1)- Définir patrimoine culturel et historique (3pts) NDIASSE NGOM 51 2) -Quelle organisation spécialisée de l’ONU s’occupe du patrimoine mondial classé ? (2pts) 3) -Pourquoi la ville de Saint-Louis est menacée de déclassement du patrimoine mondial ? (4pts) 4)- a) Quels sont les monuments historiques citées dans le texte ? (3pts) - b) quelle importance Saint-Louis et ses monuments sont-ils dans l’histoire du Sénégal ? (4pst) 5) -résumer les stratégies de sauvegarde et de promotion du patrimoine culturel de Saint-Louis. Questions à choix multiples : Répondez par vrai ou faux : Les questions posées 1) Tolérer, c’est souffrir Réponse/vrai Réponse/faux 2) La Paix est le premier pas vers le dialogue 3) Tolérer, c’est accepter l’autre par contrainte 4) Paix = absence d’opposition 5) Paix= absence de guerre 6) La tolérance est une manifestation de la paix. Sujets de dissertation : Sujet 1 : Le fanatisme religieux est une atteinte à la culture de la paix. Justifiez votre réponse avec des exemples précis. Sujet 2 : Après avoir défini les notions de Tolérance et de Paix, montrez leur impact sur le dialogue interreligieux. Commentaire : Texte : Le peuple chinois est tourné, en particulier ces derniers temps, vers l’obtention d’objectifs significatifs en matière de progrès social. L’Eglise catholique, quant à elle, considère avec respect cet élan surprenant et ces projets clairvoyants d’initiatives, et elle offre avec discrétion sa propre contribution dans la promotion et dans la défense de la personne humaine, de ses valeurs, de sa spiritualité et de sa vocation transcendante. L’Eglise a particulièrement à coeur des valeurs et des objectifs qui sont également d’une importance primordiale pour la Chine moderne : la solidarité, la paix, la justice sociale, le développement intelligent du phénomène de la mondialisation, le progrès civil de tous les peuples. Matteo Ricci : « Pour un dialogue entre la Chine et l’occident » NDIASSE NGOM 52 Questions 1-Identifiez les deux cultures (religions) en question dans le document. 2-Donnez à travers le texte les valeurs qu’elles se partagent. ensemble 3-Quel résultat produit le contact entre les deux religions 4-Peut-on aussi parler de tolérance dans ce cas de figure. Justifiez votre réponse 1 Exercices : NDIASSE NGOM 53 1. Mettez une croix sur la date qui correspond à la création de la CEDEAO . 11 mars 1972 10 janvier 1974 28 mai 1975 09 juillet 2002 2. Reliez chaque pays à la capitale correspondante . Bénin Burkina Faso Côte d'Ivoire Guinée Bissau Mali Niger Sénégal Togo Dakar Lomé Niamey Abidjan Ouagadougou Bamako Cotonou Bissau 3. Cochez les pays qui ne sont pas membres de la CEDEAO ? Mauritanie Burkina Faso Cameroun Gambie Ghana Guinée Bissau Libéria Nigeria Algérie 4 . Mettez une croix sur les objectifs de l’OMVS ? La réalisation de l’autosuffisance alimentaire pour les populations du Bassin ; La réduction de la vulnérabilité des économies des Etats membres face aux aléas climatiques ainsi qu’aux facteurs externes ; Le renforcement de la compétitivité des Etats membres, dans le cadre d’un marché ouvert et concurrentiel et d’un environnement juridique rationalisé et harmonisé ; La préservation de l’équilibre des écosystèmes dans la sous région et plus particulièrement dans le Bassin NDIASSE NGOM 54 2 Dissertation : Sujet : L’UA succède à une organisation qui s’est distinguée par son incapacité à résoudre les problèmes du continent. Précisez les objectifs et les structures de fonctionnement de la nouvelle organisation puis les défis qu’elle doit relever pour répondre aux attentes des peuples africains. 3 Commentaire : L’un des défis à relever de l’UEMOA consistera à définir et à appliquer des programmes de développement et de promotion pouvant séduire les entreprises et les investisseurs locaux et internationaux sans compromettre la viabilité des finances publiques. Cependant, des réformes s’imposent au sein de l’UEMOA. Parmi les reformes et les programmes initiés par l’UEMOA pour favoriser le développement de l’entreprise, il y a la surveillance multilatérale, la construction du marché commun, l’harmonisation des législations, la coordination des politiques sectorielles, le développement du marché financier, le fond d’aide à l’intégration et le programme économique régional. Mamadou SY, in « Le Soleil » des samedi 27 et dimanche 28 aout 2005, P.4 Questions : 1. Identifiez les principaux objectifs de l’UEMOA (y compris ceux non évoqués dans le texte). (4pts) 2. D’après l’auteur, des réformes s’imposent au sein de l’UEMOA . Enumérez-les et jugez de leurs pertinences. (5pts) 3. Enumérez les Etats membres de l’UEMOA et leurs capitales. (4pts) 4. Faites le bilan de l’UEMOA après 15 ans d’existence. (5pts) 5. Donnez une perspective de l’UEMOA. (2pts) 1 Test : 1) Quand et pourquoi l’ONU a-t-elle été crée ? 2) Quels sont les principaux organes de l’ONU ? 3) Citer trois institutions spécialisées de l’ONU et donnez leur fonction. 4) Donnez trois pays où sont intervenus les casques bleus. 5) Quelle est l’action de l’ONU dans le domaine de l’aide au tiers monde ? NDIASSE NGOM 55 1 Commentaire de document : Le 26 juin 1945 , cinquante(50) pays signent la charte de San Francisco,créant l’organisation des nations unies avec son secrétariat général , son assemblée générale annuelle,où tous les états membres siégent à égalité pour formuler des « recommandations » et surtout son conseil de sécurité de onze membres . Le conseil de sécurité est habilité à prendre en permanence « toute action qu’il juge nécessaire» ,y compris l’emploi de la force, pour maintenir et rétablir la paix et la sécurité internationales…à condition que les cinq membres permanents (Chine, Etats-Unis, France, Grande Bretagne, URSS) soient d’accord. Pour sa part, l’assemblée de l’ONU fournit essentiellement un point de rencontre irremplaçable à des gouvernements ,qui sans elle, s’ignoreraient, quand ils ne sont pas antagonistes. L’ONU n’a sûrement pas répondu à tous les espoirs que ses promoteurs, en particulier les Américains, avaient placés en elle. On peut même soutenir que bien des conflits où elle est intervenue auraient été résolus sans elle. Mais, s’il impossible de démontrer que son existence sert efficacement la cause de la paix, il n’en est pas moins certain que sa disparition la desservirait dangereusement. M DELARUE «l’histoire au jour le jour », Le Monde 1985. QUESTIONS : 1) Qu’est ce que l’ONU ? 2) Que nous apprend ce texte sur la création et le fonctionnement de L’ONU ? 3) Quel bilan l’auteur tire-il de l’action de L’ONU ? 4) Citer d’autres organisations internationales de ce type. NDIASSE NGOM 56 NDIASSE NGOM 57