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5 TP de fondation et ouvrages géotechnique

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Travaux pratiques de géotechnique -
MODULE G1
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ESSAI CBR
ESSAI C.B.R.
(California Bearing Ratiotest)
Norme NF P 94-078
A. BUT DE L’ESSAI :
chaussée
L’essai CBR est un essai de portance (aptitude des matériaux à supporter les charges) des
remblais et des couches de formes compactées des ouvrages routiers.
Il s’agit de déterminer expérimentalement des indices portants (IPI, CBR) qui permettent
- d’établir une classification des sols (GTR)
- d’évaluer la traficabilité des engins de terrassement (IPI)
- déterminer l’épaisseur des chaussées (CBR augmente ⇒ épaisseur diminue)
du trafic et des charges par essieu
prévus.
remblai
l'épaisseur d'une chaussée est
fonction:
du sol sous-jacent, et des conditions
hydriques futures que subira cette route.
B. PRINCIPE DE L’ESSAI :
La charge apportée par le pneu sur la chaussée poinçonne le sol de fondation. Ce
poinçonnement est d’autant plus petit que l’épaisseur de la chaussée est grande.
P: pression appliquée par le pneumatique sur le sol de fondation.
S: surcharge simulant l'action de la chaussée qui s'oppose au déplacement vertical du sol de
fondation lors de l'action du pneu.
On peut reproduire ce phénomène en compactant le matériau dans les conditions
de l'essai Proctor dans un moule CBR puis en mesurant les forces à appliquer
sur un poinçon cylindrique pour le faire pénétrer à vitesse constante dans une
éprouvette de ce matériau.
Nota : un essai Proctor sera effectué simultanément avec votre essai CBR
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ESSAI CBR
On lui applique les conditions hydriques prévues pendant la vie de l’ouvrage:
* immersion pendant 4 jours dans de l'eau.
* pas d'immersion : essai immédiat.
On applique ensuite une charge voisine de ce que sera la charge de service et on poinçonne
le matériau dans des conditions déterminées (vitesse constante et déterminée ) tout en
mesurant les efforts (F) et les déplacements (Δh) en résultant: On obtient la courbe d’essai.
P =F/S
S = surface du poinçon
La norme NF P 94-078 donne
l’indice IPI en fonction des
charges appliquées et non des
contraintes
Une comparaison de ces résultats avec ceux obtenus sur un sol de référence (tout venant de
concassage ) est ensuite effectuée. (Courbe ETALON)
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ESSAI CBR
On mesure 3 types d'indices en fonction des buts fixés :
ƒ
l’indice Portant immédiat (IPI): Il caractérise l'aptitude du sol à permettre la circulation
des engins de chantier directement sur sa surface lors des travaux (H = 0 ⇒ pas de
surcharges S)
ƒ
l' indice C.B.R. immédiat:. Il caractérise l'évolution de la portance d'un sol support (ou
constituant de chaussée) compacté à différentes teneurs en eau .
ƒ
l' indice C.B.R. après immersion: Il caractérise l'évolution de la portance d'un sol support
(ou constituant de chaussée) compacté à différentes teneurs en eau et soumis à des
variations de régime hydrique.
Analyse de la norme NF P 94 078:
1 Pour quels types de sol s’applique cet essai ?
2 A quelles teneurs en eau et avec quelle énergie de compactage est fait l’essai CBR
de dimensionnement d’une chaussée?
3 A quelles teneurs en eau et avec quelle énergie de compactage est fait l’essai
l’indice portant immédiat (IPI) dans le cas d’un matériau d’assise de chaussée.
4 A quelle vitesse d’enfoncement du piston doit-on réaliser l’essai CBR ? Quelle est
la section du poinçon ?
5 Pour quels essais doit-on interposer dans le volume libéré par le disque
d'espacement une surcharge ? Dans quel but ?
C. PREPARATION DU MOULE :
Avant introduction du matériau dans le moule :
a.
b.
c.
d.
Solidariser la plaque de base et le moule CBR.
Placer une feuille de papier filtre au fond du moule
Peser à vide l’ensemble « moule+ plaque de base».
Déterminer le volume qui sera occupé par l’éprouvette de
sol une fois compactée.
e. Fixer la rehausse.
Rappel : dans le cas d’un essai IPI, le disque d’espacement
n’est pas utilisé.
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D. CONFECTION DES EPROUVETTES :
ƒ Le matériau mis à votre disposition est un mélange Argile (15%) + Sable 0/5 (55%) +
Gravier 8/12 (30%) séché à l’air ou dans une étuve. Homogénéiser le mélange.
Analyse de la norme NF P 94 093 ( essai Proctor) :
6 Lorsque Dmax est ≤ 20 mm, l’essai est réalisé normalement. Que doit-on faire si l’on a
des éléments de diamètre > 20mm ? Quelle est la valeur Dmax du matériau mis à votre
disposition ?
7 Déterminer la masse totale de matériau sec nécessaire pour réaliser un essai Proctor
si l’on recherche également l’Indice Portant Immédiat. Justifier le choix du moule CBR.
ƒ Diviser votre mélange en parts égales de 7kg environ
ƒ Etaler puis humidifier chacune des parts de votre échantillon à la teneur en eau à laquelle
on veut réaliser l’essai puis malaxer à la main pour rendre le mélange le plus homogène
possible.
Les quantités approximatives de matériaux à introduire par couche sont les suivantes:
Moule
PROCTOR
Essai P.M. ( 5 couches )
400 g
C.B.R.
1400 g
ƒ Cette quantité de matériau est introduite dans le moule CBR et compactée selon les
conditions de l'essai Proctor modifié (voir p 11-norme NF P 94 –O93).
8 Quel est le nombre de coup à appliquer par couche. Faire un schéma de leur
répartition.
ƒ Retirer le rehausse puis araser soigneusement l’éprouvette (du centre vers la périphérie)
ƒ Peser au gramme près, l’ensemble « moule, plaque de base et éprouvette de sol ».
ƒ Désolidariser la plaque de base, retourner le moule puis fixer à nouveau la plaque de base.
ƒ Enlever la feuille de papier filtre.
ƒ L’éprouvette est alors prête pour l’essai de poinçonnement.
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ESSAI CBR
E. MODE OPERATOIRE DE L’ESSAI :
Détermination de l’indice portant immédiat (IPI) :
# Placer l'ensemble « plaque de base, moule CBR, éprouvette » sur la presse, en position
centrée par rapport au piston.
# Procéder au poinçonnement de la manière suivante :
ƒ
Approcher la face supérieure de l'éprouvette vers le piston jusqu'à ce qu'il vienne affleurer
le matériau (stopper dés que l’aiguille de l’anneau accuse un léger déplacement) .
ƒ
Régler la mise à zéro du dispositif dynamométrique et celle du comparateur mesurant
l'enfoncement du poinçon.
ƒ
Exécuter le poinçonnement à vitesse constante
ƒ
Noter les efforts de poinçonnement correspondant aux enfoncements de 0.625 -1,25 - 2 2,5 - 5 - 7,5 et 10 mm et arrêter le poinçonnement à cette valeur.
t en mn
Δh en mm
F en kN
σ en Mpa
0.5
0.625
1
1.25
1.5
2
2
2.5
4
5
6
7.5
8
10
# Faire une mesure de la teneur en eau au voisinage de la zone poinçonnée et
immédiatement après l'essai (au moins 2 prélèvements à gauche et à droite).
F. REALISATION DES ESSAIS :
Réaliser au moins 4 essais IPI à w = 0 % puis 4 % puis 8 % et 12%
G. EXPLOITATION DES MESURES:
1. Pour chaque essai :
ƒ
Reporter sur un graphe effort déformation les valeurs de
poinçonnement mesurées pour les
enfoncements prévus.
NOTA : Si la courbe présente une
concavité vers le haut au démarrage, il
y a lieu de corriger l'origine de l'échelle
des enfoncements.
ƒ
Déterminer l’indice IPI conformément à
la norme
ƒ
Déterminer la teneur en eau de
compactage et la masse volumique sèche
ρd
3
(en t/m )
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2. Tracer les courbes (sur un même graphe) :
ƒ PROCTOR : ρd = f(w%). Comparer les deux courbes. CALCULER SR% pour chaque essai.
ƒ I.P.I. = f(w%)
ƒ les courbes de saturation Sr = 100% et Sr = 80% conformément à la norme. Montrer
l’intérêt de ces deux courbes pour vérifier vos résultats et votre procédure de compactage.
CONTROLER VOS RESULTATS
3. Conclusion :
ƒ
Déterminer ωopt et ρd max (Proctor) et ωopt et IPI max (CBR). Commenter.
ƒ
Evaluer la sensibilité à l’eau du matériau.
ƒ
On souhaite utiliser ce matériau en remblai routier et évaluer son aptitude à supporter la
circulation des engins de chantier. Classer ce sol selon la classification GTR, si il est
compacté à sa teneur en eau naturelle w naturelle = 5 %. Conclure sur les conditions
d’utilisation de ce matériau en remblai routier.
NOTA : POUR LA FRACTION
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0-5mm VBS = 50%
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(valeur au bleu de méthylène du sol)
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ESSAI CBR
H. COMPTE RENDU :
Etablir un compte rendu complet comprenant en particulier :
ƒ Un sommaire
ƒ La présentation des objectifs
ƒ Une description succincte du matériel et des essais réalisés.
ƒ Le mode opératoire.
ƒ Les problèmes rencontrés et vos observations.
ƒ Les procès verbaux d’essais.
ƒ L’exploitation des mesures (courbes avec échelle adaptée, détails de calculs, tableaux
de résultats). L’utilisation d’un tableur est conseillé.
ƒ Toutes les réponses, commentaires et conclusion.
BAREME
ESSAI CBR
Note/ Barême
QUESTIONS
observations
Essais réalisés w% =
objectifs des essais
description matériel et essais
description du mode opératoire
ESSAI
remarques sur les problèmes rencontrés
volume de l'éprouvette
masse du moule vide
masse d'eau à rajouter
MASSE SOL Wh (g)
ρd (t/m3) ; SR%
MASSE SOL SEC
Ws (g)
essais IPI
réalisation conformes
tracé des
courbes
calcul
IPI
QUESTIONS
EXPLOITATION
SOUS TOTAL
w nat% =
courbe SR = 80% et 100%
courbe proctor
wopt
ρdmax
courbe IPI
wopt (cbr)
IPImax
sensibilité à l'eau du sol
IPI nat
VBS
Dmax
Tamisat à 80 μm
Tamisat à 2 mm
CLASSIFICATION GTR
conditions d'utilisation en remblai routier
conclusion générale
SOUS TOTAL
1
2
3
4
5
7
8
6
7
8
présentation générale (sommaire, pagination, orthographe, grammaire…)
SOUS TOTAL
NOTE =
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5
/20
rendu le
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ESSAI DE CISAILLEMENT
ESSAI DE CISAILLEMENT SUR
UN SOL PULVERULENT
Norme NF P 94-071-1
A. BUT DE L’ESSAI :
Il s’agit de déterminer expérimentalement la courbe
intrinsèque d’un sol pulvérulent puis d’en déduire les paramètres de cisaillement qui
permettent d’estimer par exemple la contrainte de rupture sous une fondation superficielle.
A.1- Le cisaillement d’un sol :
- L’étude au laboratoire, des déplacements des grains d’un sol sous une fondation montre la
formation d’un coin rigide sous la fondation. A l’intérieur de ce coin, les grains s’enfoncent
verticalement sans mouvements des uns par rapport aux autres.
- Le schéma mécanique adopté est donc le suivant :
Coin rigide de sol
Sol en mouvement
Ligne de glissement
SOL FIXE
poids
σdes
terres
τ
grains par rapport au sol fixe.
σrésultante
t
Ce plan est le plan de MOHR.
n: normale à la surface dirigée vers l’intérieur.
t: tangente à la surface (sens trigonométrique).
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σ: due au poids des terres.
τ: due au mouvement des
glissement
M
σ
β
τ
Sol en mouvement
n
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ESSAI DE CISAILLEMENT
On définit la notion de facette:
d
z
γ
z
M
A
B
Facette: Petit élément de surface
Par analogie au frottement solide-solide, nous pouvons pour une contrainte normale (σ) donnée,
appliquer une contrainte tangentielle limiteτ lim: Au-delà de cette valeur ( τ >τ lim ), il y aura
glissement.
La valeur de l’angle limite ( β lim ) s ’appelle: ANGLE DE FROTTEMENT INTERNE DES GRAINS. Il
est noté: φ.
1 Quelle relation existe-t-il alors entre la contrainte normale
contrainte tangentielle
(σ)
en 1 point et la
(τlim) en ce même point ?
Cette relation s’appelle le critère de COULOMB: La courbe intrinsèque du sol représente ce critère
dans le plan de MOHR
L’essai de cisaillement rectiligne permet de mesurer la valeur de l’angle de frottement interne
(σ) puis on cisaille le sol. La valeur de τlim est
alors connue. La représentation dans le plan de Mohr permet de trouver la valeur de φ.
d’un sol : on impose une contrainte normale
A.2 - Estimation de la contrainte de rupture du sol sous une fondation superficielle:
D
γ2
Attention à la
position de la nappe
γ1
BxL
Contrainte de rupture des sols PULVERULENTS : qu =
1
Sγ B Nγ . γ1 + Sq . γ2 .D Nq
2
- B : largeur de la fondation.
- L : longueur de la fondation.
- γ1: poids volumique apparent du sol sous la fondation (sec, humide ou déjaugé).
- γ2: poids volumique apparent du sol au dessous du fond de fouille (sec, humide ou déjaugé).
- D : profondeur d’encastrement de la fondation.
- Sq = 1 et Sγ = (1 - 0,2 B/L) sont les facteurs de forme pour une fondation rectangulaire
- Nγ, Nq sont des paramètres sans dimension, dépendant de la valeur de l’angle de frottement interne du sol.
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Travaux pratiques de géotechnique ESSAI DE CISAILLEMENT
CALCUL A LONG TERME
POUR LES SOLS COHERENTS
APPLICATION :
Vous venez de déterminer l’angle de frottement interne du sol (pulvérulent)
devant supporter une fondation superficielle : φ = 30°
Les dimensions envisagées de la semelle sont 0,5m(B)x 1,00m(L) et la profondeur
d’encastrement (D) est de 1m. Le poids volumique sec du sol est de 18 kN/m3 .
2 Calculer la contrainte de rupture q’u sous cette fondation dans les 2 cas suivants :
- la nappe est située à grande profondeur
- la nappe est située à 1m sous le terrain naturel (wsat = 15%)
3 Calculer aux ELU la contrainte admissible du sol : q’ELU =
q'u−q'o
γq
+q'o
avec γq = 2
et q’0 = contrainte naturelle à la profondeur D (avant travaux).
En déduire l’effort maximal à appliquer sur la fondation (dans les 2 cas)
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ESSAI DE CISAILLEMENT
B. PRINCIPE DE L’ESSAI :
Dans l’essai de cisaillement à la boîte de Casagrande, on cherche à provoquer la rupture de
l’échantillon suivant un plan imposé.
L’échantillon est placé dans une boîte
constituée de deux parties qui peuvent
glisser horizontalement l’une sur l’autre.
On applique à l’échantillon un effort
normal de compression N, verticalement,
par l’intermédiaire d’un piston et un effort
tranchant T, horizontalement, en déplaçant
la demi-boîte inférieure.
Un comparateur mesure la variation de
hauteur de l’échantillon.
C. QUESTIONS : Etude de la norme NF P 94071-1:
1. Expliquer l’objectif et le principe général de l’essai de cisaillement
2. A quels types de sols s’applique cet essai ? Donner la dimension maximale des grains si on
utilise une boîte carré de 100 mm de coté.
3. Définir les différents éléments constituant l’appareillage (schéma, désignation)
4. Décrire les opérations successives pour réaliser un essai de cisaillement sur un sol
pulvérulent ?
5. A quel moment un essai est-il considéré comme terminé ?
6. Quelles sont les mesures effectuées pendant l’essai ? Avec quels appareils ?
7. Quelle est la vitesse d’essai pour un sol pulvérulent ?
8. Définir les contraintes appliquées au milieu du plan de cisaillement d’un sol pulvérulent
avant, pendant puis à la fin du cisaillement ? Schémas ? Représenter l’évolution de ces
contraintes dans le plan de Mohr.
9. Nous ne réaliserons que des essais sur des sables fins tamisés (sable 0- 0,4 mm) :
- Quelle doit-être la hauteur (max et mini) de l’éprouvette de sable une fois confectionnée?
10. Nous utiliserons une boite de 100 mm x 100 mm :
- Quel sera le volume occupé par le sol ?
- Si ce sable, une fois mis sous charge a une valeur de poids volumique égale à 15 kN/m3
Quelle masse de sable prévoir pour l’échantillon?
D. PREPARATION DE L’ESSAI :
Avant de réaliser tout essai, demander le contrôle du professeur.
a. Prendre connaissance du manuel d’utilisation de la machine de cisaillement et effectuer les
réglages.
4 La vitesse de cisaillement a t’elle une influence sur les résultats de votre essai ?
Justifiez votre réponse
b. Peser à vide l’ensemble « boîtes, plaques et piston ». Relever les dimensions intérieures
des boîtes.
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c. Expliquer par un schéma mécanique le fonctionnement du bâti d’application des forces.
d. En déduire la relation entre la contrainte appliquée sur l ‘échantillon par le piston et le poids
placé sur le plateau du bâti de chargement.
5 Il vous est demandé d’appliquer sur l’éprouvette les contraintes suivantes : 50 kPa,
100 kPa et 200 kPa. - A quels efforts ces contraintes correspondent-elles ?
E. MISE EN PLACE D’UN ECHANTILLON DE SABLE FIN :
a. Préparer environ 1 kg de sable sec tamisé à 0- 0,4 mm.
b. Solidariser les 2 demi boîtes et vérifier que le piston coulisse bien dans la demi boîte (à
chaque boîte correspond un piston repéré par un numéro)
c. Mettre en place une plaque dans le fond de la demi- boîte inférieure
d. Remplir la boîte avec du sable compacté ou non (voir mode opératoire §E). Le plan de
cisaillement doit se trouver sensiblement à mi hauteur de l’éprouvette (Après mise en place
le piston doit dépasser de 1cm).
e. Araser avec soin la surface du matériau et placer la plaque supérieure et le piston.
f. Déterminer la hauteur et la masse initiale de l’échantillon. En déduire son poids volumique.
Nota : la hauteur de l’échantillon sera déterminée en mesurant la différence de cotes
entre les niveaux de la boîte et du piston (faire les mesures au réglet dans chaque coin
de la boîte)
g. Ramener à sa position initiale l’embase, placer et immobiliser la boîte sur le bâti de
cisaillement.
h. Visser l’anneau dynamométrique à la demi-boîte supérieure. Annuler le jeu. Arrêter de
tourner dés que l’aiguille de l’anneau accuse un léger déplacement. Resserrer le contre
écrou. Régler le comparateur de l’anneau à zéro
i. Placer l’étrier de chargement sur le piston. Régler l’horizontalité du bras de levier puis placer
le comparateur et le mettre à zéro
j. Charger le plateau et noter le tassement éventuel. Vérifier la vitesse de cisaillement.
k. RETIRER LES 2 VIS DE SOLIDARISATION
l. Serrer légèrement les 2 vis de « soulèvement ». puis les ramener dans leur position
antérieure. Ceci a pour effet de soulever la partie supérieure de la boîte et de supprimer ainsi son
frottement sur la partie inférieure
m. L’échantillon est alors prêt pour l’essai.
F. MODE OPERATOIRE D’UNE SERIE D’ESSAI:
ƒ
Préparer 3 boîtes de cisaillement identiques : les échantillons d’une même série
doivent avoir sensiblement le même poids volumique (donc la même compacité)
¾ Pour obtenir une faible compacité, déverser rapidement le sable dans la boîte
et aplanir sa surface sans tasser.
¾ Pour obtenir une compacité maximum, piquer le sable en procédant par
couche successive.
6 La compacité initiale a-t-elle une influence sur la résistance au cisaillement d’u sol sableux ?
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ESSAI DE CISAILLEMENT
ƒ
Mettre en place la boîte n°1 sur le bâti (voir §D) et procéder à l’essai n°1 (50 kPa).
ƒ
Reporter les indications des comparateurs sur la fiche de relevé fournie.
ƒ
Arrêter l’essai lorsque l’effort de cisaillement a atteint un pallier.
ƒ
Ramener à zéro l’anneau dynamométrique en dévissant. Enlever la boîte.
ƒ
Procéder de même aux essais sur les boîtes n°2 (100 kPa) et n°3 (200 kPa)
.
G. ESSAIS A REALISER:
Chaque groupe effectuera deux séries de 3 essais :
1ère série : sur du sable sec
Réaliser les 3 essais suivant le mode opératoire du §E
Vous préciserez la compacité choisie : FAIBLE ou FORTE
2ème série : sur du sable légèrement humide ou saturé
(Préparer vos échantillons légèrement humide avec une teneur en eau de (15%), puis
réaliser les 3 essais suivant le mode opératoire du §E
Nota : déterminer la teneur en eau des échantillons à la fin de chaque essai
H. EXPLOITATION DES MESURES:
1 Pour chaque essai :
Tracer sur un même graphique les courbes :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
τ = f (Δl) avec τ contrainte de cisaillement et Δl déplacement en mm. En déduire τlim.
Δh = f (Δl) avec Δh : variation de hauteur de l’échantillon en mm. Commentaire.
.
2 Pour chaque série d’essai :
Tracer la courbe intrinsèque du sol (de pallier et de pic éventuellement).
Déterminer l’angle de frottement interne correspondant.
Tracer le cercle de Mohr à la rupture pour la contrainte normale = 100 kPa
Déterminer la direction des contraintes principales au début puis à la fin de l’essai.
3 Comparez et commentez les résultats obtenus lors des 2 séries d’essais.
I. COMPTE RENDU :
Etablir un compte rendu complet comprenant en particulier :
ƒ Une description succincte du matériel et des essais réalisés
ƒ Des remarques sur les problèmes rencontrés
ƒ Les procès verbaux d’essais (voir modèle en annexe)
ƒ L’exploitation des mesures (courbes avec échelle adaptée, détails de calculs, tableaux
de résultats). L’utilisation d’un tableur est conseillé.
ƒ Toutes réponses, commentaires et conclusion.
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ESSAI OEDOMETRIQUE
ESSAI OEDOMETRIQUE
Norme NF P 94-090-1
A. BUT DE L’ESSAI :
La manipulation a pour but de déterminer les caractéristiques
de compressibilité d’un sol qui permettent d’estimer le tassement d’un massif de sol, par
exemple sous une fondation superficielle :
F
Sous l’effet des charges appliquées, le sol va se
déformer : il va subir un tassement. Pour en
évaluer l’ampleur, on reproduit le phénomène au
laboratoire.
On placera l’échantillon dans une enceinte
cylindrique empêchant toutes déformations
latérales lors d’un chargement par pallier
Sol
σv
On suppose donc que dans le sol, les
déformations horizontales sont nulles !!!
σh
.
1 La possibilité de déformations latérales qui existent in situ a t’elle une influence
sur le tassement final ? Laquelle ?
2 Lorsque la surface chargée est de grande dimension par rapport à l’épaisseur de
la couche compressible, les conditions de l’expérience oedométrique représententelles bien la réalité ? Donner des exemples concrets.
B. LE SOL : Ce sont des mélanges de solide, d’eau et de gaz. Les sols présentant de
forts tassements sont les sols saturés. On fera donc les essais en milieu saturé.
Temps
t=0
t = tf = t 100
F
F
F
Les contraintes s’appliquent
d’abord à l’eau puis après
dissipation des surpressions,
au squelette solide.
C’est le phénomène de
consolidation
σ '= 0
u=0
σ '= 0
u = 20
σ '= 5
σ ' = 20
u = 15
u= 0
3 Pour notre essai, nous utiliserons du sable. Quel est l’intérêt de ce matériau par
rapport à l’argile pour cette manipulation ? Quel est l’inconvénient ?
Nota : En pratique dans le cas des sols fins (argiles, limons), l’échantillon est taillé dans des carottes
soigneusement prélevées sur le site.
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ESSAI OEDOMETRIQUE
C. PRINCIPE DE L’ESSAI :
y
x
F
σ y= F / S
z
Le sol est placé dans une
enveloppe rigide, on exerce sur
sa partie supérieure une pression
variable à l’aide d’un piston et on
mesure
les
affaissements
observés après stabilisation.
Δh
εy = Δh / ho
εx = 0
ho
εz = 0
On détermine ainsi la relation
entre les contraintes effectives
et les déformations verticales.
S
Par analogie avec le module d’Young E (théorie de l’élasticité linéaire), on va définir le module
oedométrique: Eoed exprimé en mPa ou kPa (voir définition p 20 annexe A de la norme NF P 94-110)
4 Ce module n’est pas une constante. De quoi dépend t’il ?
On peut admettre en première approximation pour les sols la relation suivante entre E et Eoed :
E = Eoed . [1- (2ν2 / (1 –ν)] avec ν = 0,33 (Coefficient de Poisson pour les sols) :
5 Compte tenu des conditions de l’expérience oedométrique, quelle est la différence
entre le module d’Young et le module oedométrique ?
6 Calculer le rapport entre Eoed et E pour un sol ? Expliquez pourquoi le module E est
plus faible que Eoed .
D. PREPARATION DE L’ESSAI :
a. Repérer sur un schéma les différentes pièces constituant la cellule oedomètrique : moule,
piston, disques drainants inférieur et supérieur (pierres poreuses), orifices de drainage….
b. Déterminer (à l’aide d’une balance de précision) le poids :
- du piston et du disque drainant supérieur (en N)
- de l’ensemble « moule, disques drainants et piston » (en N).
c. Mesurer le diamètre intérieur D0 du moule (en mm).
d. Placer successivement les 2 disques drainants puis le piston dans le moule oedomètrique,
puis déterminer au pied à coulisse la hauteur (en mm) du piston au dessus du moule
(« hauteur avant remplissage »).
e. Expliquer par un schéma mécanique le fonctionnement du bâti d’application des forces.
Pourquoi le bras mobile doit-il être horizontal en début d’essai?
f. En déduire la relation entre la contrainte appliquée sur l ‘échantillon par l’intermédiaire du
piston et le poids placé sur le plateau du bâti de chargement.
Toutes ces valeurs devront être précisées sur la feuille d’identification fournie.
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E. MISE EN PLACE D’UN ECHANTILLON DE SABLE FIN :
Rappel : Reporter vos mesures dans le tableau d’identification fourni en annexe.
AVANT SATURATION :
a. Préparer environ 500g de sable sec tamisé à 0,4 mm
b. Mettre en place le disque drainant inférieur au fond du moule
c. Remplir le moule avec du sable sec (attention : ne pas dépasser les orifices de drainage)
d. Araser avec soin la surface du matériau et placer le disque drainant supérieur. Vérifier son
horizontalité par 3 mesures au pied à coulisse et mettre en place le piston.
e. Déterminer au pied à coulisse la hauteur (en mm) du piston au dessus du moule (« hauteur
après remplissage »). En déduire la hauteur initiale de l’échantillon sec (notée Hd).
f. Déterminer le poids de l’ensemble « moule, disques drainants, sable sec et piston ». En
déduire le poids du sol sec (notée Ws).
SATURATION DE L’EPROUVETTE DE SABLE
g. Mettre en place le moule sur le bâti de consolidation et placer l’étrier de chargement.
h. Régler l’horizontalité du bras de levier puis placer le comparateur.
i. Régler le comparateur à zéro puis saturer très lentement l’échantillon (le sable ne doit pas
s’écouler par les orifices de drainage supérieurs).
j. Après stabilisation, faire une lecture du comparateur ΔH et en déduire la hauteur initiale de
l’échantillon saturé (notée Hi). Déterminer les caractéristiques après saturation (et avant
chargement) de l’éprouvette de sable. (précisées dans le tableau d’identification fourni en
annexe).
k. Réinitialiser le comparateur. L’échantillon est alors prêt pour l’essai oedométrique.
F. MODE OPERATOIRE DE L’ESSAI OEDOMETRIQUE:
a. Commencer le cycle de chargement en plaçant successivement sur le plateau les poids
fendus 1 ; 2 ; 3 ; 5 ; 10 ; 20 ; 40 kg. Noter après chaque application de charge, le tassement
ΔH (en mm) en fonction du temps (voir tableau de mesure fourni) jusqu’à stabilisation du
comparateur (on considère que le tassement est terminé lorsque les deux dernières
mesurent différent de moins de 5/1000ème).
b. Effectuer ensuite le cycle de déchargement suivant le même processus jusqu’à 5 kg.
c. Puis effectuer à nouveau un cycle de chargement jusqu’à 80 kg
d. Démonter puis peser immédiatement l’éprouvette de sol. Déterminer sa teneur en eau.
e. Nettoyer le moule.
G. REALISATION DES ESSAIS :
1. Préparer 2 moules suivant les indications du §E
2. 1er MOULE : réaliser l’essai suivant le mode opératoire du §F
3. 2ème MOULE : effectuer une pré-consolidation préalable, en chargeant progressivement
jusqu'à une charge de 10 kg. Attendre la stabilisation du comparateur, décharger et noter
le tassement résiduel ΔH. En déduire la hauteur Hi de l’échantillon saturé. Réinitialiser le
comparateur puis réaliser alors l’essai suivant le mode opératoire du §F.
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H. EXPLOITATION DES MESURES:
- 1er MOULE :
Calculer les contraintes effectives σ' appliquées à l’échantillon
Tracer la courbe : ΔH / Hi = f(σ')
Le comportement du matériau est-il élastique ? et linéaire ? Eoed est-il constant ?
La fondation superficielle d’une culée du pont applique sur un sable de même
nature une contrainte verticale de 400 kPa. Estimer son tassement si l’épaisseur
de la couche saturée de sable est de 10 mètres.
5. Quelle est la valeur de Eoed (module sécant) dans cette hypothèse ? Calculer
alors le module d’élasticité E et comparer sa valeur à celles de matériaux connus.
6. Comment évolue le module Eoed avec la charge ?
7. On adopte en général la représentation : e = f(log σ')
1.
2.
3.
4.
Rappel :
e = Vv / Vs.
donc
Au cours de l’essai : Vs est CONST ANT.
e = ( S ( Hi –ΔH – Hp)) / Hp . S =
Hauteur avant chargement
7.1 - Montrer que Hp =
Ws
S. . γ s
Tassement
H
-1
Hp
Hauteur absolue des grains seuls
(hauteur des pleins)
puis calculer sa valeur (prendre γs = 26.5 kN/m3)
7.2 - Calculer alors l’indice des vides e pour chaque valeur de la charge.
7.3 - Tracer la courbe e = f (Log σ')
- Comment caractériser géométriquement cette courbe ?
- Calculer les indices Cc et Cg.
- 2ème MOULE :
1.
2.
3.
4.
-
Tracer la courbe e = f (Log σ')
Estimer à l’aide d’une méthode graphique, la contrainte de pré-consolidation σ'p
du sol. Quel est son intérêt ? La comparer avec la pression de consolidation
effectivement appliquée.
Calculer les indices Cc et Cg. Comparer les courbes oedométriques des deux
essais. Commenter.
La fondation superficielle d’une culée d’un pont applique sur une couche saturée
de sable d’épaisseur 10m une contrainte de 400 kPa.
Déduire de l’essai, l’état de consolidation de la couche de sable en supposant que
l’échantillon a été prélevé au milieu de la couche.
Estimer son tassement final à partir de Cc et Cg. Commentaire.
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I. COMPTE RENDU ET BAREME :
Etablir un compte rendu complet et paginé comprenant en particulier :
ƒ Un sommaire
ƒ La présentation des objectifs
ƒ Une description succincte du matériel et des essais réalisés.
ƒ Le mode opératoire.
ƒ Les problèmes rencontrés et vos observations.
ƒ Les procès verbaux d’essais (voir modèle en annexe)
ƒ L’exploitation des mesures (courbes avec échelle adaptée, détails de calculs, tableaux
de résultats). L’utilisation d’un tableur est conseillé.
ƒ Toutes les réponses, commentaires et conclusion.
barème :
Essai oedométrique
ESSAI
QUESTIONS
Essais réalisés
objectifs des essais
description matériel et essais
description du mode opératoire
remarques sur les problèmes rencontrés
Schéma du moule oedométrique
schéma de fonct du bâti
fiche d'essais complète
QUESTIONS
EXPLOITATION
Essais réalisations conformes
Note/ Barême
éprouvette 1
éprouvette 2
éprouvette 1
éprouvette 2
SOUS TOTAL
masse du piston
calcul des contraintes effectives
courbe : Δh / hi = f( σ' )
MOULE 1
élastique ? Linéaire ? E'oed constant
calcul du tassement d'une fondation
calcul de E'oed
calcul de E
comparaison
évolution de E'oed avec la charge
calcul de hp
courbe oedométrique
indice Cc et Cg
MOULE 2
courbe oedométrique
Contrainte de préconsolidation et intérêt
comparaison avec 200 Kpa (10 KG)
indice Cc et Cg
état de consolidation du sol
tassement final
comparaison entre les 2 essais
conclusion générale
SOUS TOTAL
1
2
3
4
5
6
présentation générale (sommaire, pagination, orthographe, grammaire…)
SOUS TOTAL
observation générale
NOTE =
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observations
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6
10
4
/20
CR RENDU LE…….
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ESSAI PENETROMETRIQUE
ESSAI
PENETROMETRIQUE
Norme NF P 94-115
Norme NF P 94-114
A. OBJECTIF DE L’ESSAI :
Le pénétromètre dynamique est un moyen simple, rapide et économique d’investigation des sols
in situ. Il permet :
- d’apprécier de façon qualitative la résistance des terrains traversés, et de prévoir la réaction
du sol à l’enfoncement de pieux.
- de déterminer l’épaisseur et la profondeur des différentes couches de sol.
- d’effectuer des contrôles de compactage
- d’estimer une caractéristique
de portance, la « résistance
dynamique de pointe » pour
les essais PDA.
B. PRINCIPE DE L’ESSAI :
On enfonce dans le sol par battage, un train de
tiges de faible diamètre muni à son extrémité d’une
pointe, et on mesure le nombre de coups N
nécessaires pour obtenir un enfoncement donné.
1
POURQUOI PROSCRIRE LES ESSAIS AUX
PENETROMETRES DYNAMIQUES DANS LE CAS DES
SOLS COHERENTS SOUS LA NAPPE ?
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ESSAI PENETROMETRIQUE
C. QUESTIONS : ETUDE DES NORMES NF P 94 114 et 94 115 :
2 Quels sont les types de sols dans lesquels on réalise des essais aux pénétromètres
dynamiques type A et B ?
3 Quelle est la limite de profondeur pour ces essais ?
4 Quelle sont les différences entre un essai PDA et un essai PDB ? Quel essai permet
d’évaluer la capacité portante du sol ?
5 Définir la notion de « refus » pour un essai PDB et pour un essai PDA ?
6 Au bout de quel enfoncement imposé mesure t’on le nombre de coup pour un essai PDB ?
Expliquer alors la différence avec le mode opératoire proposé au paragraphe D.
7 Quels sont les différences entre le matériel mis à votre disposition et le matériel décrit dans
la norme NF P 94 115 ?
8 Donner les avantages et les inconvénients d’un essai PDB par rapport à un essai PDA.
D. REALISATION D’UN ESSAI PENETROMETRIQUE IN SITU:
MANIPULATION : essai type PDB (NF P 94 115)
1- Peser ou mesurer l’ensemble des éléments du pénétromètre :
- Masse du mouton
- Masse de l’enclume + pointe + tige guide
- Masse d’une tige
- Section de la pointe
- Hauteur de chute du mouton
2- Réaliser 1 essai in situ dans l’enceinte de l’IUT:
- Mettre en place la pointe au pied de la 1ere tige et assembler l’enclume + tige guide +
mouton
- Enfoncer la pointe dans le sol
- Commencer l’essai (15 à 30 coups /mn) en comptant le nombre de coups nécessaires pour
enfoncer VERTICALEMENT le train de tiges jusqu’à la première graduation (10 cm).
- Renseignez la fiche de sondage fournie.
- Poursuivre l’essai jusqu’au refus en ajoutant les tiges nécessaires.
3- Retirer l’ensemble du matériel du terrain !
En cas d’extraction difficile, un dispositif mécanique avec douille de serrage est disponible ...
4- Repérer sur un plan du site l’emplacement des sondages effectués
Vous réaliserez une implantation sommaire à l’aide d’un décamètre.
5- Résultats
ƒ Tracer la courbe Nd10 = f(z) sur la feuille d’exploitation fournie.
ƒ Commenter les résultats obtenus.
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ESSAI PENETROMETRIQUE
Reconnaissance de sol au PENETROMETRE DYNAMIQUE
Opérateurs :
FICHE DE SONDAGE
Lieu du sondage :
Dossier
Date :
N° du sondage : 1
Cote NGF :
Masse mouton
Masses frappées : pointe + enclume + tige de guidage
Masses d’une tige
Hauteur de chute
Section de la pointe
Profondeur (m)
Nb de coups
(nd10)
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Nb de tiges
Observations
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SONDAGE au pénétromètre DYNAMIQUE PDB
Effectué conformément à la norme NF P 94-115
Masses mouton :
Hauteur de chute :
Masses frappées :
Longueur d’une tige :
Section de la pointe :
Pointe : perdue
- récupérable
Sondage n°: 1
Date :
Opérateurs :
Nombre de coups : nd10
Profondeur en m
0,000
10
20
30
40
50
60
70
80
1,000
2,000
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E. EXPLOITATION DES RESULTATS D’UN ESSAI PENETROMETRIQUE
TYPE A (NF P 94 114)
CAPACITE PORTANTE DU TERRAIN :
La formule de battage dite des « Hollandais », propose pour la résistance dynamique de
pointe :
qd = M2gH/(M+M’)Se (voir norme NF P 94 115)
ATTENTION ! Cette formule, réservée aux essais de type A, est à manier avec beaucoup de
précaution dans le cas des sols cohérents. La valeur de qd peut servir néanmoins à l’estimation
de la capacité portante des fondations superficielles ou profondes (voir DTU 13.12).
Exploiter un dossier de pénétration (essai type PDA) fourni par la société
SORES.
Î Décrire la constitution du sol
Î Après étude des résultats fournis, estimer à quelle profondeur vous semble-t-il intéressant
de fonder le bâtiment projeté ?
Règles d’or : ne jamais considérer comme porteuse une couche ou l’on a simplement
constaté un accroissement brutal de la résistance de pointe si cette couche n’a pas été
traversée sur plusieurs mètres.
Î Estimer la capacité portante q’u et en déduire la contrainte de calcul q’ref
Î En déduire la section d’une semelle isolée reprenant un poteau 200x300 soumis à une
charge ultime : Qu = 800 kN.
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F. EXPLOITATION DES RESULTATS D’UN ESSAI S.P.T. (STANDART
PENETRATION TEST )
L’utilisation du SPT doit être réservée aux sols pulvérulents. Cet essai permet de donner un
profil de nombre de coups N pour enfoncer le carottier standard en fonction de la profondeur.
Travail demandé :
A partir des résultats fournis d’un essai SPT et du DTU 13.12, déterminer la capacité
portante q’u (méthode c et φ) puis la contrainte admissible aux ELS d’une semelle filante
de largeur B = 2 m encastrée ( D= 1m ) dans un massif de sable peu compact ( γd =18
kN/m3) et recevant un chargement non pondérée de 300 kN/ml.
G. COMPTE RENDU :
Etablir un compte rendu complet comprenant en particulier :
ƒ
Une description succincte du matériel et des essais réalisés
ƒ
Des remarques sur les problèmes rencontrés
ƒ
Les procès verbaux d’essais (voir modèle en annexe)
ƒ
L’exploitation des mesures (courbes avec échelle adaptée, détails de calculs, tableaux
de résultats). L’utilisation d’un tableur est conseillée.
ƒ
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