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03-ALGORITHME

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ALGORITMIQUE
3. L’AFFECTATION
3.1. Définition
L’affectation et l’opération qui consiste à donner une valeur à une variable.
La syntaxe est la suivante.
<variable> : = <expression>
Où : = est le symbole de l’affectation
<variable> est le nom d’une variable préalablement déclarée
<expression> est une expression qui doit être de type compatible avec le type de la
variable déclarée
expression peut être une constante, une autre variable ou encore une formule.
Exemples :
v A : = 3 consiste à affecter à la variable A la valeur 3.
v A : = 2*4 consiste à évaluer 2*4, effacer le contenu de A, affecter à A la valeur 8.
v C : = A*3 consiste à évaluer la valeur de A*3 (24), effacer l’ancienne valeur de C
si besoin est, affecter à C la valeur de 24.
Remarques
v Dans une affectation, le membre de droite est calculé en remplaçant chaque
variable par sa valeur. Ensuite, le résultat est affecté à la variable de gauche.
v A chaque affectation, l’ancienne valeur de la variable de gauche est perdue, mais
aucune modification n’intervient sur les variables figurant à droite.
v Par exemple :
v X : = (0.4 +1.4)*Y modifie le contenu de X mais pas celui de Y.
Bon courage
1
Mouna. EL ATTAR
v Si l’expression de droite comporte plusieurs opérateurs, afin de lever toute
ambigüité, il convient de mettre des parenthèses.
v Dans une affectation, l’expression de droite doit fournir une valeur de même type
que celui de la variable de gauche. Par exemple :
ü si x est de type réel, alors X : = ‘9’ est incorrect car ‘9’ est un caractère est
X est déclarée de type réel.
ü Si i est un entier et b un réel, alors
b:=5
i:=b
incorrect car i recevra la valeur b qui est en machine 0.5 *101 Ï N.
Exercices
1) Quelles sont les valeurs successives prises par les variables X et Y avec effets des
instructions suivantes ?
X : = 1 ; Y : = -4 ; X : = X + 3 ; X : = Y-5 ; Y : = X + 2 ; Y : = Y-6
Réponse :
X
Y
1
-4
4
-4
-9
-4
-9
-7
-9
-13
2) Les expressions qui suivent sont-elles corrects ?
On suppose que x et y sont des entiers et que z et un réel.
non car l’expression ne peut recevoir une valeur
non
Oui car z reçoit 3
3.2. Trace d’un algorithme
Afin de comprendre ou de vérifier un algorithme, il convient de le faire tourner à la
main. On parle alors de simulation ou encore de trace de l’algorithme.
Considérons l’algorithme qui suit.
Procédure Permuter (dr a,b : R) ;
{Permutation de 2 réels}
Début
(1)
a:=a+b
(2)
b:=a–b
(3)
a:=a–b
Fin ;
Afin de vérifier cet algorithme, on va établir sa trace.
Bon courage
2
Mouna. EL ATTAR
Instruction
(1)
(2)
(3)
a
a+b
b
a+b-b = a
a+b-a =b
On constate qu’à la fin, a prend la valeur de b et b prend la valeur de a.
3.3. Constantes
Lorsqu’une valeur est à utiliser plusieurs fois dans un algorithme, afin d’augmenter la
divisibilité de l’algorithme, il convient de la déclarer en tant que constante. Par exemple,
la déclaration
Const Pi = 3.141592654 ; e = 2.718282 ; nb = 10
Permet dans un algorithme d’utiliser Pi à la place de 3. 141592654, d’utiliser e à la
place de 2.718282 et d’utiliser nb à la place de 10.
3.4. Structure simplifiée d’un algorithme
Schématiquement, la structure d’un algorithme simple est la suivante :
Procédure nom-procédure (liste des paramètres) ;
Fonction nom-fonction (liste des paramètres) : type;
{…}
Const {liste des constantes}
Var {liste des variables}
Début
Corps de l’algorithme {suite d’instructions}
Fin ;
Exemple :
Procédure Permut ( dr a, b : reel) ;
{…}
var temp : R
Début
temp : = a
a:=b
b : = temp
Fin ;
Bon courage
3
Mouna. EL ATTAR
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