Cette augmentation de pression produit une accumulation de sang au niveau de ces derniers.
Leurs vaisseaux étant élastiques et distensibies, le retour du sang veineux se fait difficilement
ce qui peut entraîner, dans certains cas, un désamorçage de la pompe cardiaque et une baisse
de l’irrigation cérébrale qui aboutit à un évanouissement.
La loi de Pascal entraîne des variations des pressions circulatoires en fonction de la posture. En effet, chez le
sujet couché, la pression artérielle, par exemple, est la même en tout point de l’organisme. Elle est égale en
moyenne, chez l’adulte normal, à lOOmmHg et correspond la surpression moyenne développée par le
ventricule gauche par rapport à la pression atmosphérique.
Chez le sujet debout, la pression au niveau du cœur reste la même (lOOmmHg), cependant la pression au
niveau de la tête, située à 50 cm du cœur, diminue et la pression au niveau des pieds, situés à 130 cm du cœur,
augmente.
C’est pour ces raisons, que les mesures des pressions physiologiques sont toujours réalisées sur des sujets
couchés dans un souci de reproductibilité.
Cette loi a d’importantes conséquences sur le plan clinique. En effet, un changement brusque de posture
(couché/debout) entraîne une brusque augmentation de la pression au niveau des membres inférieurs.