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PontHpageWEBphD

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Le b.a.ba du pont en H
Ph. Dondon © Copyright Enseirb-Matmeca 2013
Avertissement :
N’étant ni spécialiste des moteurs, ni des modélisations des procédés, cette page aborde les ponts
en H du point de vue électronique. Pour plus détails sur la modélisation des moteurs, des
asservissements,
se
référer
aux
cours
des
collègues
automaticiens.
1. Introduction
Avant de discuter la structure et le fonctionnement d’un pont en H, encore faut-il en comprendre
l’intérêt et la nécessité. Pour cela, prenons une analogie simple entre un moteur électrique DC et un
cycliste :
Soit donc un cycliste démarrant au feu (vert).
Il faut une impulsion initiale longue pour lancer le vélo.
Puis, une fois lancé, on peut pédaler :
1° en continu avec un appui permanent moyen sur les pédales (tension continue
aux bornes du moteur). La vitesse du vélo (du moteur) sera lissée et constante si le
couple résistant est constant.
2°en discontinu (découpage) :
-Avec des cycles T de « pédalage (Ton) // roue libre (Toff)» très longs (T=Ton+Toff),
la vitesse du vélo (du moteur) va onduler fortement autour d’une valeur moyenne.
Dans ce cas, chaque phase d’appui sur les pédales est intense, presque impulsionnel : il faut appuyer
très fort pour compenser la perte de vitesse pendant la phase de roue libre. Au pire, on peut voiler le
cadre ou casser les pédales. (Risque de destruction du moteur si le courant est trop important).
-Avec une fréquence de découpage rapide, la vitesse du cycliste sera mieux lissée.
Il y a donc un rapport certain entre la constante de temps des muscles du cycliste (ou électrique =
L/R du moteur), et la période de découpage Tdec. On prend raisonnablement Tdec < 10. pour un lissage
« correct ». Cependant, si l’on pratique le « découpage » dès le démarrage au feu, la période T ne doit
pas être trop petite (c-a-d la fréquence de découpage pas trop élevée) car le Ton doit être suffisamment
long pour permettre de lancer le vélo (vaincre le couple de cédage au démarrage, frottement etc.); Tout
le monde sait bien qu’il faut un effort initial plus important pour mettre le vélo en mouvement que
pour entretenir celui-ci, une fois lancé.
Il y a donc une limite basse et une limite haute pour la fréquence de découpage.
Mais dans les tous cas, le rapport cyclique (temps d’appui sur les pédales/temps de cycle), Ton/T fixe
la vitesse moyenne d’avance du vélo (à couple résistant donné).
Attention : En descente, le vélo entraine le cycliste : on passe en mode génératrice (avec un pignon
fixe, le vélo entrainerait les jambes du cycliste). Mais dans les autres cas, on reste en régime moteur
(hélas, pour les cyclistes…)
Ph.D ENSEIRB
estion : Mais qu’en est‐il du moteur ?
qu
Un moteur CC alimenté sous une tension continue, consomme un courant en général important
(plusieurs ampères). Il faut donc une alimentation de puissance. Pour contrôler sa vitesse, on pourrait
penser à faire varier cette tension d’alimentation. Malheureusement, ceci est difficile d’un point de vue
électronique, surtout si l’on veut faire un asservissement qui doit répondre rapidement.
Figure 1 : Moteur CC
Il est plus facile de travailler en discontinu, ou encore « tension hâchée » : Le pilotage du rapport
cyclique permet de contrôler la tension moyenne appliquée au moteur donc sa vitesse.
2. Le pont en H
Le découpage le plus simple auquel on pense est celui qui comporte un interrupteur comme indiqué en
figure 2 actionné par un signal PWM ( signal logique de rapport cyclique commandé) :
Figure 2 : Hacheur basique
Notons la présence obligatoire de la diode D dite de roue libre : en effet, le moteur étant un élément
inductif par nature, le courant le traversant ne peut pas s’annuler brusquement (L.di/dt ne peut pas
tendre vers l’infini). Par ailleurs, ce découpage simple effectué par le signal PWM permet de piloter le
moteur que dans un seul sens de rotation : la tension moyenne à ses bornes est toujours positive.
Pour piloter le moteur dans les deux sens, il est nécessaire de passer à la structure en H. selon la paire
d’interrupteur activée T1, T4 ou T3, T2 le courant passera dans un sens ou dans l’autre.
Figure 3: Pont en H
Ph.D ENSEIRB
D’un point de vue électronique, les interrupteurs sont réalisés par des transistors MOS discrets. Mais
ils existent aussi des circuits intégrés en demi-pont ou pont-entier incluant MOS ou SENSEFET
logique de commande, sécurité diverses, car certaines technologies modernes le permettent pour des
tensions de pont allant jusqu’à 60V et des courants de quelques dizaines d’ampères.
L’intérêt des MOS, si bien choisis, est qu’ils ont une résistance Ron à l’état passant, très faible, ce qui
limite les pertes de conduction au minimum. Par ailleurs, ils ont une diode intrinsèque interne que l’on
peut utiliser en roue libre :
Figure 4 : pont en H transistor MOS
estion : Transistors NMOS ou PMOS ?
qu
Les deux transistors « du bas » sont forcément de type NMOS. Ceux du haut peut être des PMOS ou
des NMOS avec chacun ses avantages et inconvénients. (Attention aux connections Source, Drain…)
Pont avec PMOS
Pont avec NMOS
Figure 5 : pont à transistors MOS


Si l’on prend 4 NMOS : le montage est parfaitement symétrique, la mobilité des électrons
étant la même dans chaque transistor, les temps de commutations sont identiques et quasiment
pas besoin de temps mort lorsqu’on manœuvre M6 et M1, ou M4 et M5. Cependant, il est
nécessaire de prévoir un « bootstrap » (en général simple condensateur à rajouter sur le driver
du MOS) pour le pilotage des NMOS du haut.
Si l’on prend 2 NMOS et 2 PMOS (en haut), la commande logique est simplifiée, (résistance
de tirage entre grille et Vdd, diode zener, et capacité de liaison sur la grille du PMOS). La
mobilité des électrons étant différente dans les transistors P et N, il est nécessaire de choisir le
transistor P apparié conseillé par le constructeur et de prévoir un temps mort en cas de
manœuvre de M6 et M1, ou de M4 et M5.
Ph.D ENSEIRB
estion : Quelle Commandes possible du pont ?
qu
Il y a plusieurs façons de faire fonctionner un pont. Raisonnons pour la marche avant. Sachant que
pour la marche arrière, le raisonnement est identique. Il suffit d’inverser le rôle des transistors.
Figure 6 :
Pour la marche avant, il faut M1 et M5 « OFF »
On peut alors soit mettre :
a) M6 « ON » en permanence et appliquer le signal PWM sur M4
b) M4 « ON » en permanence et appliquer le signal PWM sur M6
c) simultanément le signal PWM sur M4 et M6
Remarque: La solution a) n’est pas possible lorsque les transistors du haut sont de type NMOS, en
raison de la capacité bootstrap qui ne « tient pas la charge en continu ». Entre les possibilités b) et c), il
y a quelques différences abordées dans la suite du texte.
3. Simulation des formes d’ondes avec SPICE
Les simulations suivantes sont inspirées du fonctionnement de la Carte driver DRI 0008 avec 2 demi
pont BTS 7960 Infineon.
Remarque : En l’absence de charge (moteur ou autre) c-a-d sortie du pont à vide, les niveaux de
tensions en sortie ne sont pas matérialisées (« tristate » avec les 4 MOS « OFF » en même temps.
V1 = 10
V2 = 0
TD = 0.1m
TR = 10n
TF = 10n
PW = 0.2m
PER = 0.3m
V4
IRLIB9343
M6
V3
V1
10Vdc
1
I
V
M1
IRLIB4343
10.00V
Figure 7
Ph.D ENSEIRB
V5
R1
V1 = 0
V2 = 10
TD = 0.1m
TR = 10n
TF = 10n
PW = 0.2m
PER = 0.3m
IRLIB9343
M5
FCEM
L1
1mH
TD = 0.1m
TF = 10n
PW = 1
PER = 1
V1 = 0
TR = 100m
V2 = 8V
V
M4
IRLIB4343
0
M4 et M6 commutent simultanément. M1, M5 bloqués=>marche avant. La Fcem augmente
« artificiellement » progressivement (rampe spice sur 100ms), pour simuler le démarrage moteur.
(Attention simulation électrique qui n tient pas compte du comportement mécanique réel du moteur)
Au démarrage ; la Fcem est voisine de zéro. => Tension appliquée au moteur +10V =>appel de
courant fort au démarrage. Rapport cyclique de 2/3 : Le courant instantané monte pendant les 2/3 du
temps, et n’a pas le temps de revenir à zéro pendant la phase de roue libre (diodes M1 et M5
passante) (au max 1/3 du temps).
4.0A
2.0A
SEL>>
0A
I(R1)
20V
0V
-20V
0s
5.0ms
V(M1:D)- V(M4:D)
10.0ms
15.0ms
20.0ms
24.3ms
Time
Figure 8 : Courant (vert), tension( rouge) aux bornes du moteur
En régime établi : la Fcem est arrivée à 8V. On applique +10V sur le moteur, le courant monte mais
beaucoup moins qu’en phase de démarrage. Puis phase de roue libre (Diode M1 et M5 passantes
Vmoteur =-10V le courant diminue et s’annule. Puis moteur « comme en l’air », la tension à ses
bornes est égale à la Fcem ici 8V.
Pente=Vdd+|fcem|/L
Pente=Vdd/L
400mA
200mA
0A
SEL>>
-200mA
Fcem
I(R1)
20V
0V
-20V
161.028ms
161.200ms
V(M1:D)- V(M4:D)
161.400ms
161.600ms
161.800ms
162.000ms
162.200ms
Time
Diode Roue libre M1 et M5
Figure 9 : zoom régime établi discontinu
Ph.D ENSEIRB
Si on multiplie la fréquence de découpage par 10, le courant est lissé. Le courant ne s’annule pas et on
ne voit plus la phase où la tension aux bornes du moteur est égale à la Fcem.
3.0A
2.0A
1.0A
SEL>>
0A
I(R1)
20V
0V
-20V
0s
4ms
V(M1:D)- V(M4:D)
8ms
12ms
16ms
20ms
24ms
Time
50mA
0A
SEL>>
-50mA
I(R1)
20V
0V
-20V
161.1ms
161.2ms
161.3ms
V(M1:D)- V(M4:D)
161.4ms
161.5ms
161.6ms
161.7ms
161.8ms
161.9ms
162.0ms
Time
Figure 10 : Effet d’une fréquence de découpage supérieure
Si le rapport cyclique est <50% , on est forcément en régime discontinu : en effet, vis-à-vis du
courant, au démarrage, la pente de descente est égale à celle de montée (car fcem #0V au début), puis
après, pente descendante supérieure à celle de montée car fcem >0), avec ce montage et quel que soit
le moteur.
Par ailleurs, si la fréquence de découpage est trop élevée dès le démarrage, le courant n’a pas le
temps de monter et donc le moteur risque de ne pas démarrer.
Par contre en mode continu, plus la fréquence découpage est élevée plus l’ondulation de courant sera
faible et donc le couple régulier.
Si la fréquence de découpage est trop faible le moteur va accélerer, puis ralentir à chaque cycle.
IL faut donc, pour bien démarrer, mettre un échelon au démarrage ( simulé par les switch contrôle en
temps (dans le schéma ci-dessous), pour laisser le temps au courant de monter puis découper a une
fréquence assez rapide pour réduire l’ondulation.
Ph.D ENSEIRB
Moteur voiture R=1ohm L=100uH
piloté par pont selon fonctionnement carte driver DRI0008
simu démarrage et regime permanent
Les 2 MOS M4 et M6 sont actionnés en diagonale simultanement pour marche avant par
exemple.LEs deux autres sont bloqués.
le moteurs voit donc au rythme de la PWM une tension appliquée +10V puis -10V
il y a un moment ou les
"remonte" par les diodes
Pendant cette phase roue
l'air" . A ce moment, la
V1 = 0
V2 = 10
TD = 1m
TR = 10n
TF = 10n
PW = 200m
PER = 210m
V7
V
Pour que la FCEM du moteur soit positive il faut que la tension moyenne
appliquée au moteur soit aussi positive
U1
Ici la FCEM passe de 0 A 1V pour simuler le demarrage du
moteur et l'augmentation de sa vitesse progressivement.
VC_SWITCH
THRESHOLD = 5
ON_RESIST = 1
OFF_RESIST = 10Meg
HY STERESIS = 0
IRLIB9343
M6
V
-3.150e-27V
R2
100k
V4
7.000V
R1
1
V1 = 0
V2 = 7
TD = 0
TR = 10n
TF = 10n
PW = 200m
PER = 210m
100uH
I
0V
IRLIB9343
0V
M5
0V
FCEM
L1
M1
-10.50e-21V IRLIB4343
-10.50e-21V
M4
IRLIB4343
V8
R4
1
-10.50e-21V
V3
V5
0
U2
E1
R3
100k
0V
VC_SWITCH
THRESHOLD = 5
ON_RESIST = 1
OFF_RESIST = 10Meg
0V
HY STERESIS = 0
Fcem du moteur=K.val Vmoy appliquée
0V0V
-10.50e-21V
IN1
-10.50e-21V
IN2
-10.50e-21V
OUT
IN 1 OUT
-10.50e-21V
-10.50e-21VVCVS
1 + 0.003*s
GAIN = 0.5
V
-10.50e-21V
-32.81e-27V
IN1
IN2
TD = 0.1m
0V
TF = 1m
PW = 100m
PER = 1
V1 = 0
TR = 100m
V2 = 1V
Vin
TD = 0.1m
TF = 10n
PW = 0.04m
PER = 0.1m
V1 = 0
TR = 10n
V2 = 7
V
V1 = 7
V2 = 0
TD = 0.1m
TR = 10n
TF = 10n
PW = 0.04m
PER = 0.1m
4 MOS sont OFF en meme temps. ALors, le courant
de M1 et M2 pour continuité du courant dans le moteur
libre, et selon les valeur de L et R le courant moteur diminue et pe ut meme s'annuler. Le moteur est alors comme "en
tension aux bornes du moteur est égale a la FCEM.
calcul valeur tension moyenne appliquée au moteur
OUT IN 1 OUT
1 + 0.001*s
41.72e-27V
V
calcul valeur courant moyen
41.72e-27V
Title
moteur
<Title>
Size
A
Document Number
<Doc>
Date:
Rev
<Rev Code>
Friday , March 21, 2014
Sheet
1
of
1
Figure 11 : Schéma de simulation amélioré
Les deux figures 12 et 13 ci-après sont obtenues avec échelon initial pour « bien démarrer », puis
rapport cyclique 50%, avec inductance de lissage 1mH.
Courbe rouge, tension moyenne appliquée au moteur. Courbe bleue, courant moyen.
6.0A
4.0A
2.0A
SEL>>
-0.6A
I(R1)
10.0V
0V
-10.0V
-16.6V
0s
0.50ms
1.00ms
1.50ms
V(LAPLACE1:OUT)
V(LAPLACE2:OUT)
V(M1:D)- V(M4:D)
Time
Figure 12 :
Ph.D ENSEIRB
2.00ms
2.50ms
3.00ms
Régime permanent atteint avec grande fcem (4V) => retour en discontinu après le démarrage.
998mA
500mA
0A
SEL>>
I(R1)
10V
0V
-10V
199.242ms 199.300ms
V(LAPLACE1:OUT)
199.400ms
V(LAPLACE2:OUT)
199.500ms
V(M1:D)- V(M4:D)
Time
199.600ms
199.700ms
199.800ms
Figure 13 : En régime permanent, discontinu
Pour les simulations suivantes, on prend un rapport cyclique 2/3 et une Fcem finale plus faible (2V),
inductance de lissage 1mH=>on reste en mode continu tout le temps cf. figures ci-après :
10V
0V
-10V
V(M1:D)-V(M4:D)
V(LAPLACE1:OUT)
7.8
4.0
0
SEL>>
0s
I(R1)
0.4ms
0.8ms
V(LAPLACE2:OUT)
1.2ms
1.6ms
2.0ms
2.4ms
2.8ms
Time
Figure 14 : Régime continu, démarrage
Ph.D ENSEIRB
3.2ms
3.6ms
4.0ms
10V
0V
-10V
V(M1:D)-V(M4:D)
V(LAPLACE1:OUT)
7.8
4.0
0
SEL>>
192.8ms
193.2ms
193.6ms
I(R1)
V(LAPLACE2:OUT)
194.0ms
194.4ms
194.8ms
195.2ms
195.6ms
196.0ms
196.4ms
196.8ms
Time
Figure 15 : Mode continu, régime permanent atteint
3. Relevés des formes d’ondes sur moteur CC 7.2V, 5A, voiture miniature
électrique avec carte driver DRI 0008
Trace verte : PWM 5V/div
Trace rouge : tension aux bornes du moteur 5V/div
Trace bleue : courant
Courbe 1 : Fréq de découpage 500Hz, rapport cyclique 20%, moteur à vide => mode discontinu, la
fcem est visible sur le plateau intermédiaire (ici env. 2V), vitesse de rotation faible
Ph.D ENSEIRB
Courbe 2: Freq de découpage 500Hz, rapport 50% la fcem augmente (ici env 5V) (vitesse de rotation
+grande) toujours à vide =>courant plus faible que sur la courbe 1.
Courbe 3: Freq découpage 2 kHz, Rapport cyclique 60% toujours discontinu, la Fcem augmente
encore un peu (5.5V), le courant baisse encore par rapport à la courbe 2.
Ph.D ENSEIRB
Courbe 4: Freq 10kHz : rapport cyclique 40%, mode discontinu (fcem faible)
Courbe 5: Freq 10kHz, rapport 70%, mode continu (couple résistant qui ralenti les roues), on ne voit
plus le plateau intermédiaire sur la courbe rouge correspondant à la fcem. Le courant ne revient plus à
zéro (mode continu).
Ph.D ENSEIRB
Courbe 6 : Zoom de la courbe 4 sur Freq 10kHz, rapport 40%, mode discontinu >fcem faible
10V
5V
0V
V(V3:+)
10V
0V
-10V
V(M1:D)- V(M4:D)
5.0A
2.5A
SEL>>
-0.1A
100.45ms
I(R1)
100.50ms
100.55ms
100.60ms
100.65ms
100.70ms
Time
Courbe 6bis : comparaison simulation SPICE correspondante (cf. courbe 6)
Courbe 7 : Zoom de la courbe 5 Freq 10kHz, rapport 70% mode continu (couple résistant frottement
sur les roues)
Ph.D ENSEIRB
Conclussion :
- Conforrme aux simuulations SPIC
CE
- En disccontinu on vooit le palier Fcem.
F
Sur laa courbe roug
ge, En contin
nu ce palier nn’apparait plu
us.
- Si F auugmente, l’oondulation diiminue, maiss difficulté de
d démarrer =>augmenteer le rapport cyclique
quand F augmente, pour
p
pouvoir démarrer.
es
stion : Quelle
Q
différrence entre lla command
de PWM sur un seul MO
OS ou simulttanée sur
qu
les 2 MO
OS ?
Les chroonogrammes sont comparrés pour un m
même rapporrt cyclique dee 40%:
1° Marchhe avant : M1
M et M2 « Off » PWM apppliqué sur M6
M et M4 sim
multanémentt.
Phase 1 : M6 et M4 « On »
Phase 2 : M6 et M4 « Off » roue libre M1 M5
5
Vdd
Vdd
M5
M6
PMOS
M1
NMOS
R
L
Fcem
PMOS
NMOS
NMOS
M4
moteur
M5
M6
PMOS
PMOS
M1
L
R
moteur
0V
Fcem
M4
NMOS
0V
Phase 3 (éventuelle si discontinu
u) : M6 et M
M4 « Off » une
u fois courrant annulé, m
moteur « en l’air ».La
é
à la fceem.
tension aau bornes duu moteur est égale
Vdd
M5
M6
PM
MOS
PM
MOS
M1
NM
MOS
R
L
moteur
Fccem
M4
NM
MOS
0V
Figure
F
16 : 3 phases de fo
onctionnemen
nt
Marche avant
a
: M1 et
e M2 « Off » PWM appliiqué sur M6 et M4 simulltanément
Avec PW
WM sur M44 et M6, le courant est discontinu, sa valeur moyenne
m
pluss faible et on
o voit le
plateau ffcem apparaiitre.
Ph.D ENSEIRB
10V
V
0V
V
SEL>>
>
V
-10V
V(M1:D)- V(M4:D
D)
2.0
1.0
0
43 .7ms
I(R1)
43.8ms
43.9ms
44.0ms
V(LAPLA
ACE1:OUT)
V(LAPLA
ACE2:OUT)
44.1m
ms
V(U1:VC
CP)
44.2ms
44.3ms
44
4.4ms
44.5ms
44.6ms
44
4.7ms
Time
F
Figure
17: Teension aux bbornes du mo
oteur (vert), courant
c
(bleuu)
2° Marchhe avant : M1
M et M2 « Off » PWM uuniquement sur
s M4, M6 toujours passsant.
La phasee 2 devient comme indiqu
ué figure 18 et il n’y a paas de phase 3 :
Vdd
M5
M6
PM
MOS
PM
MOS
M1
R
NM
MOS
L
Fccem
M4
NM
MOS
moteur
0V
Figgure 18 : phase 2
8.
.0V
4.
.0V
0V
.0V
-4.
V(M1:D)- V(M4
4:D)
3
3.0
2
2.0
1
1.0
SE L>>
0
43.5ms
43.6ms
43.7ms
I(R1)
V(LAP
PLACE1:OUT)
43.8m
ms
43.9ms
V(LAP
PLACE2:OUT)
44.
.0ms
44.1ms
4
44.2ms
44.3ms
44.4ms
44.5ms
44.6ms
44.7 ms
Time
Figure 19 : Chronogram
mme tension
n (vert) et cou
urant (bleu)
pliquée aux bbornes du moteur
m
fait
Avec seuulement PWM sur M4 lee courant est continu et laa tension app
des carréés 0V-Vdd à 1 vd près.
Ph.D ENSEIRB
Conclusion: Lorsque le rapport cyclique augmente progressivement, le courant devient continu plus
« rapidement » dans la configuration 2° « PWM appliqué sur M4 » que dans la configuration 1° ou les
2 MOS M4 et M6, sont commutés simultanément par la PWM.
Par contre, les MOS fonctionnent de façon identique dans le cas 1° et vieillissent donc de la même
façon. Ca qui n’est pas le cas dans l’autre configuration. Cependant, je laisse aux spécialistes de la
fiabilité le soin d’indiquer si cela peut ou non avoir un impact sur la durée de vie des composants.
Ph.D ENSEIRB
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