Utilité de l’analyse de résultats expérimentaux 
En biologie et physiopathologie, les expériences ont, le plus souvent, pour but d’identifier un rôle, une fonction d’une cellule, d’un tissu, d’un organe, et même d’une molécule. 
En effet, la fonction d’un élément est identifiée en modifiant voire en retirant cet élément. Ainsi, les conséquences observées de cette modification témoignent de la fonction de 
l’élément. 
Méthodologie d’analyse de résultats expérimentaux 
1° Identifier la problématique de l’expérience, c’est-à-dire le but de celle-ci, ce 
qu’on cherche à montrer. 
2° Identifier  l’expérience  témoin  montrant  une  activité  de  l’élément  étudié 
lorsqu’il est sain, sans aucune modification ou ajout. 
3° Pour l’expérience témoin, noter : 
a. Le contexte expérimental mentionnant l’état de l’élément étudié (sa 
présence, son état, …), 
b. Le  résultat,  c’est-à-dire  un  élément  observé,  objectif  (un  nombre,  
une couleur, une présence, …), 
c. L’interprétation, autrement dit l’information déduite du résultat, en 
lien avec la problématique. 
4° Pour chacune des autres expériences, noter : 
a. Le contexte expérimental, 
b. Le résultat, 
c. L’interprétation. 
5° Conclure chaque expérience en comparant deux à deux les expériences (Le plus 
souvent, on compare à l’expérience témoin). 
 On  ne  peut  comparer  deux  expériences  QUE  si  leur  contexte 
expérimental ne diffère que par un seul et unique paramètre. 
Exemple 
Un  étudiant  cherche  observer  le  trajet  de  l’eau  dans  une  plante.  Il  teste  diverses 
configurations. 
Exp 1 : Une fleur blanche est posée dans un verre vide. Après une journée, la fleur est 
fanée. 
Exp 2 : Une fleur blanche est posée dans un verre rempli d’eau claire. Après une journée, 
la fleur est blanche et intacte. 
Exp 3 : Une fleur blanche est posée dans un verre rempli d’eau colorée par du bleu 
patenté V (colorant alimentaire). Après une journée, la fleur est bleue.