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Accompagnement du rôle infirmier face aux troubles bipolaires

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Haute École Libre de Bruxelles Ilya Prigogine
Catégorie Paramédicale
Section Soins Infirmiers
Bloc : 2
Quadrimestre : 4.
Enseignement clinique et
séminaires
Nom, Prénom : Zaanani Sherazad
GROUPE : A1
Psychiatrie Q4 :Accompagnement du rôle
infirmier face aux troubles bipolaires
Année académique 2019-2020
Section soins infirmiers
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J’ai organisé mon travail de sorte à introduire par une approche plus pratique que théorique.
Cela m’a permis de comprendre quelques stratégie d’accompagnement. En comprenant la
différence entre pole manique ou dépression ,je tenterais de mettre en lien des rôles infirmiers.
Je terminerais ensuite par l’attitude des infirmiers dans l’accompagnement du trouble
bipolaire.
1. Thématique de base
Le but de mon travail, est de présenter le rôle infirmier face à cette problématique.
Souvent considérer comme des « fous », les personnes souffrant du trouble bipolaire n’ont pas
toujours été pris en charge de la manière la plus adapté. Confronté à des symptômes qui peuvent
amener à un comportement suicidaire, l’infirmier doit être capable d’accompagner la personne
dans sa situation de vie.
Caractérisé de deux phases, le trouble bipolaire affecte les conditions de la vie
quotidienne chez les personnes. Cet état, engendre un comportement dit instable. Les
symptômes doit être observable depuis plusieurs semaines. Il est composé d’une phase
maniaque qui implique un état et d’une phase dépressive. L’infirmier doit être en mesure de
connaitre le contenue théorique du trouble bipolaire. Lorsqu’une personne est dans sa phase
« dépressive », celle-ci peut présenter des symptômes qui vont perturber son quotidien. Par la
discussion, le patient devra parler de ce qui génère son anxiété, tristesse et sa démotivation.
Accompagner la personne dans la reconquête de sa perte d’estime de soi et/ou d’intérêt. Alors
que lors de phase « maniaque » l’infirmier devra remarquer les signes d’agressivité afin de
prévenir tout risque d’accident. De plus, cette période engendre un comportement hyper actif
mènent même à établir des plans irrationnels.(« AXA Prévention », s. d.)
Prenons comme exemple une personne admise à l’hôpital dans un service de
psychiatrique. Premièrement, le rôle de l’infirmier est d’établir une collecte des données basé
sur une discussion qui va me permettre de compléter les informations manquantes. De plus cela
permet de créer une image de la personne. L’infirmier évalue à ce moment la qualité de
l’échange et la pertinence des informations. D’essayer de connaitre la personne et de connaitre
sa situation de vie. Ainsi travailler en collaboration avec la famille.De savoir si le patient est
conscient de son hospitalisation et sil il connait les raisons qui l’ont amené ici. C’est le moment
également d’échanger sur l’aide à apporter. Le patient est-il capable de se nourrir, de boire, de
dormir et d’effectuer ses soins d’hygiène. A ce moment, l’infirmier peut proposer au patient de
visiter le service. Cela peut amener à un sentiment de réassurance pour le patient. Se sentir
accompagné dans sa pathologie. L’infirmier explique également le rythme des journées et les
activités (soin, traitement thérapeutique,..) De cette manière, le patient peut créer des objectifs
de vie dans un contexte hospitaliers. Cela peut amener à diminuer le comportement anxiogène
de la personne
Tout au long de l’échange, l’infirmier veillera à évaluer la qualité de l’échange afin de
pouvoir transmettre à l’équipe médicale et paramédicale. Il veillera à travailler en collaboration
afin que la personne sois pris en charge de manière optimale. L’infirmier veillera donc à
« analyser » le comportement de la personne pour surveiller l’état psychologique du patient.
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Est -il anxieux, triste, agressif, à t’il peur ? . Les humeurs seront observées durant la journée
ainsi que la nuit de plus la prise des traitements médicamenteux sont également à surveiller.
Chaque jour est un jour différent, c’est pour cela que l’évaluation doit se faire quotidiennement.
Via à ses évaluations, il est possible d’observer les progrès et les régressions chez le patient.
L’infirmier doit travailler sur l’aspect psychologique en privilégiant les moments d’écoute avec
le patient. Via l’écoute, les soins peuvent être un moment qui apportent un certain nombre
d’information qui peuvent être indispensable à la prise en charge du patient. Savoir analyser et
repéré les signes et symptômes d’une des phases du trouble bipolaire, permet de prendre en
charge correctement le patient. Reconnaitre lorsque la personne « retombe » dans une des
phases. Dès l’apparition des premiers signes, l ’infirmier doit l’avertir dans le rapport de soin
afin de suivre l’évolution du patient. Ainsi, il doit être capable de prendre en charge la personne
lorsqu’elle est dans une des deux phases.
A présent l’accompagnement d’une personne atteinte d’un trouble bipolaire, demande
une certaine posture soignante. Dans un premier temps, l’infirmier qui ne possède pas de bagage
dans ce milieu peut se sentir inutile. Le sentiment d’impuissance est une sensation qui peut se
faire ressentir lors d’une situation de crise ou encore lors d’un refus de soin. L’infirmier peut
alors prendre personnellement cette position. Au fur et à mesure de prendre cela pour soi,
l’infirmier risque de perdre confiance en soi ou de se sentir inutile. Cela peut amener à une perte
d’intérêt de la profession ou encore se sentir perdue. Le professionnel de santé peut être amener
à développer un burnout. La différence d’approche de communication peut accentuer cet état
cela peut engendre également un sentiment de culpabilité. Coupable de ne pas être à la hauteur,
et de ne pas prodiguer des soins de qualités. Pourtant ce critère fait partie de la discipline
infirmière ; « Le patient doit toujours, où qu’il soit, pouvoir compter sur les meilleurs soins
possibles, peu importe le prestataire qui lui prodigue des soins ou le lieu où ceux-ci lui sont
prodigués.» (Maggie, 2018)
Cet état peut ammener des manifestations d’un comportemnt d’agréssivité.Ayant perdu tout
humanisme,l’infirmiers se place en tant que simple soigant thérapeutique.Hors qu’en psychatrie
,il n’a pas que le médical qui soigne,il y’a aussi tout l’aspect mental.
D’abord, l’écoute est un critère pertinent en raison d’etre en mesure d’exploiter et
d’explorer le vécue de chaque personne. Toujours dans l’accompagnement du trouble
bipolaire,le rôle infirmier est composé également de moment de partage.Le partage
d’informations à titre de récolter des informations de types procédurales,mais aussi le partage
d’information qui va permetttre au patient de raconter son vécue à une personne de confance.le
fait de creér un lien va permettre au patient de se rendre compter que l’infirmier n’est pas la
contre lui mais avec lui.Lors des sitations de crise ou de dépression,le patient pourra bénéfincier
d’un sentiment d’assurance.Ce qui va permettre au soignant de reconnaitre les signes de
dépression du patient.Pouvoir accompagner le patient de manière singulière permet
d’augmenter la qualité des soins.
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En écoutant son parcours, il est possible de comprendre les motifs qui ont permis aux
patients d’en arriver la .Ainsi ecouter l’histoire des patient permet de nouer un lien de confiance
qui va permettre de rendre agréable leur hospitalisation. Considérer le patient comme étant
partenaire du soin demande d’entendre son histoire de vie.Cette approche d’accompagner le
patient, demande également d’autre aptitude.L’empathie permet de se mettre à la place du
patient afin de comprendre ce qu’il vit.Néanmois, il ne faut pas faire ressortir ses propres
émotions qu’on ressent,au risque de tomber dans la sympathie.Ce trait de caractère peut
également affecté le coté psychologique du soiganant. C’est pour cela qu’un soignant doit
pouvoir s’écouter sois meme.Etre capable de reconnaitre ses limites afin de pouvoir décharger
son contenue chez le psychologue de l’instituion.
2. Bibliographie
AXA Prévention. (s. d.). Repéré à https://www.axaprevention.fr/sante-bien-etre/santequestion/troublebipolaire?fbclid=IwAR1s7y9KClFzva_C8TthID4PenJh6vmpa6sHOVaWOTQgzlyR7
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Maggie, D. B. (2018, 25 octobre). DES SOINS SÛRS, DE QUALITÉ ET
INTERDISCIPLINAIRES POUR LE PATIENT. Fédération des Infirmièr(e)s
Indépendant(e)s de Belgique. Repéré à https://fiib.be/actualites/1165/des-soins-sursde-qualite-et-interdisciplinaires-pour-le-patient/
Keïta,S.(2019-2020) UE 3.1 - La clinique 2. Pratique de la relation d'aide (y compris TD)
Cours PRA 2019-20 ;Repéré sur le site de la Haute Ecole libre de Bruxelles :
https://ecampus1920.helb-prigogine.be/course/view.php?id=2336
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