RAPPORT DE STAGE Travaux de construction voie express REALISE PAR : Daoudi Abdellah, Srail Abderrahman ENCADRE PAR : M. bouabid sefianni ANNE SCOLAIRE : 2021/2020 Table des matières REMERCIERMENT .................................................................................................................................4 Résume .....................................................................................................................................................5 GENERALITE ............................................................................................................................................6 1. Les projet routiers au Maroc : ..............................................................................................6 2. Les différentes clauses administratives qui régissent sur un projet routier :....6 3. Les différents Intervenants Existants sur Chantier Routier : ....................................7 PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ........................................................................8 1. Présentation de l’entreprise SBAYOU: ..............................................................................8 4.1 Domaine de compétence : .............................................................................................8 4.2 Organisations: ...............................................................Erreur ! Signet non défini. 4. Presentation du laboratoire LPEE: ......................................................................................9 PRESENTAION DE PROJET ............................................................................................................. 11 1. Situation de projet :............................................................................................................... 11 5. donné topographique :........................................................................................................ 12 ➢ profil en travers ....................................................................................................................... 12 DIMENTIONNEMENT DU CHAUSSE .......................................................................................... 13 1. Trafic : .......................................................................................................................................... 13 6. Environnement climatique : ............................................................................................... 13 7. Environnement géotechnique........................................................................................... 13 8. Dimensionnement de structures : ................................................................................... 14 4.1 Couche de roulement : ................................................................................................. 14 4.2 Couche de Base : ............................................................................................................. 14 4.3 Couche de fondation : .................................................................................................. 16 4.4 Structure de chaussée : ................................................................................................ 16 TRAVAUX .............................................................................................................................................. 17 1. Description des travaux : ..................................................................................................... 17 9. Suivi et execution des travaux : ........................................................................................ 19 4.1 Travaux d’implantation topographique : .............................................................. 19 4.2 Exécution des ouvrages hydrolique : ...................................................................... 19 10. Travaux de Terrassements et construction du corps de la chaussée :.......... 23 4.1 Travaux de déblaiement : ............................................................................................ 23 4.2 Mode d’élaboration des Matériaux :....................................................................... 24 4.3 construction du corps de chausée: .......................................................................... 26 11. Procédures d’exécution : ................................................................................................. 28 4.1 Mise en Œuvre de la PST : ........................................................................................... 28 4.2 Mise en Œuvre de la couche de forme :................................................................ 29 4.3 Mise en Œuvre de la couche de fondation : ........................................................ 30 4.4 Mise en Œuvre de l’imprégnation : ......................................................................... 31 4.5 Mise en œuvre l’enrobée : .......................................................................................... 32 Plan d’assurance qualité (PAQ) : ............................................................................................... 36 1. Définition du PAQ :................................................................................................................ 36 2. Historique du plan d’assurance qualité (PAQ) : ......................................................... 36 3. Notions et définitions : ........................................................................................................ 37 4. Gestion des non-conformités : ......................................................................................... 38 REMERCIERMENT Nous tenons à exprimer nos sentiments de remerciement à l’ensemble du corps suivants pour l’expérience enrichissante et pleine d’intérêt qu’elles nous ont fait vivre durant mois d'apprentissage au sein de l'Entreprise SBAYOU : Monsieur Bouabid RHAZLAOUI, le directeur des travaux dans ce projet, pour son accueil et pour le temps qu’il nous a consacré tout au long de cette période. Monsieur Youssef HILMI, Ingénieur en Génie Civil chargé de la qualité des travaux de terrassements et de la chaussée, pour nous avoir fait partager son expérience et ses compétences, Il a su répondre à toutes nos interrogations, me guider et nous conseiller dans le cadre de nos différentes missions. M. ESSALHI Boubeker RESPOBSABLE TOPOGRAPHIQUE INTERNE ( technicien spécialisé lauréat de la 1er promotion de notre chère école), M. LHAFED Ahmed technicien spécialisé en Génie Civil , M. ACHRAF responsable de laboratoire interne, M. Zerouali SAID Ingénieur de contrôle de la part du bureaux de control ( l’assistance technique) Résume Notre stage, effectué au sein de l’entreprise SBAYOU a pour l’objectif de suivre le déroulement des travaux de dédoublement de la R1N reliant Daoura à Laâyoune, et il a porté sur l’observation et le suivi des différents travaux de terrassements et l’exécution des ouvrages hydrauliques. Le délai d’exécution global du présent marché est fixé à (14) mois à compter de date fixé par l’ordre de service de commencement des travaux prescrivant l’entrepreneur d’élaborer les travaux. Ce projet s’insère dans le programme de grands chantiers d’infrastructures de transport de la région de sud SAHARA. Il a pour objectif l’amélioration du niveau de service et la fluidité du trafic sur un axe jouant le rôle de liaison entre DAOURA et Laayoune (Voie express Tiznit Laayoune) passant par Ain Tissagrad qui représente le centre du projet et dans laquelle ils ont fait la construction du dépôt et l’installation du chantier avec une meilleure sécurité et un bon confort des usagers de la route. GENERALITE Une route est au sens littéral une voie terrestre (au niveau du sol ou sur viaduc) aménagée pour permettre la circulation de véhicules à roues. Ce terme s'applique plutôt aux voies importantes situées en rase campagne et ne peut être apparenté à une rue. Comme toute infrastructure linéaire répond à des objectifs et entraîne des coûts, ainsi que des conséquences environnementales que la loi demande dans la plupart des pays d'évaluer, diminuer ou compenser. 1. Les projet routiers au Maroc : Le Maroc est l’un des Payés Africains qui vise être en très bonne état au niveau des infrastructures et aménagement divers, c’est pourquoi Plusieurs projets de routes, de voies express et d'autoroutes sont en cours de réalisation ou seront lancés dans les années à venir. La Caisse pour le financement routier (CFR) a adopté un budget d'investissement de 4,7 milliards de DH pour l'année 2019, lors de la réunion de son conseil d'administration ; pour faire face à l’augmentation du trafic, qui croît de 5% par an. 4 Le réseau routier national totalise une longueur de 57 334 km, dont 43 318 km revêtus (76%) et 14.016 km aménagés ou à l’état de pistes (26%) ajoutant qu’il assure 90% de la mobilité des personnes et 75% de celle des marchandises, hors phosphate 2. Les différentes clauses administratives qui régissent sur un projet routier : Les différentes clauses administratives qui régissent sur un projet routier : Comme on sait tous qu’un projet quelconque doit obéit à des lois et circonstances afin qu’il soit rentable aux cotés personnel et juridique, c’est pourquoi il y’a des Cahiers législatifs qui entourent notre projet routier ; CCAG-T, le CPS et le CPC sont des documents évidents pour nous au Maroc pour bien exécuter et poursuivre les travaux ; ❖ Le CCAG-T : c’est le Cahier des Clauses Administratives Générales applicables aux marchés des Travaux exécutés pour le compte de l’Etat, il est le document type qui fixe les dispositions applicables à une catégorie de marchés. La connaissance par les cocontractants de leur contenu est importante pour la passation et l'exécution des marchés. ❖ Le CPS (Cahier des Prescriptions Spéciales) : est un document qui servira de base à la passation du « marché » entre l’entrepreneur et le maître d’ouvrage. Selon que ce dernier est privé (personne, société) ou public (Etat, administration) le marché sera également privé ou public. Le cahier des prescriptions et les devis doivent contenir : -Toutes les informations nécessaires sur l’objet du marché. -La façon de réaliser les travaux -Le mode de paiement La durée des travaux... ❖ Le CPC (Cahier des Prescriptions Communes) : Le Cahier des Prescriptions Communes a pour objet de fixer essentiellement les dispositions techniques applicables à tous les marchés portant sur une même nature de travaux, de fournitures ou de services ou à tous les marchés passés par un même département ministériel ou par un même service spécialisé. Ce cahier est approuvé par arrêté du ministre intéressé ou par un arrêté conjoint du ministre intéressé et du ministre chargé des finances lorsqu'il comporte des clauses ayant une incidence financière 3. Les différents Intervenants Existants sur Chantier Routier : Les acteurs d'un projet routier sont les différents intervenants qui participent à l'élaboration et à la réalisation d'un projet d'infrastructure routière : ❖ La maîtrise d’ouvrage : C'est l'initiateur du projet et celui qui le commande, il n'étudie pas le projet, mais par contre il doit en connaître les fonctions et les objectifs; Il définit donc le programme. Le maître de l'ouvrage doit mentionné dans le programme les objectifs de l'opération et les besoins qu'elle doit satisfaire, ainsi que les contraintes et exigences de qualité sociale, urbanistique, architecturale, fonctionnelle, technique et économique, d'insertion dans le paysage et de protection de l'environnement, relatives à la réalisation et à l'utilisation de l'ouvrage. Il faut bien mentionner que le maitre de l’ouvrage peut être publics ou privé c’est à ce niveau-là que les projets soient à utilités publics ou privés. ❖ La maîtrise d’œuvre : 5 C'est l'entité qui étudie le projet sur la base du programme et se charge de sa mise en œuvre. Lorsqu'il s'agit de travaux, la maîtrise d'œuvre prend en charge le contrôle de l'exécution des travaux. La mission de maîtrise consiste à apporter une réponse architecturale, technique et économique au programme. Le programme est une prérogative de la maîtrise d'ouvrage, Les maîtres d’œuvre n'ont donc pas à élaborer ni modifier le programme, qui n'entre pas dans leur domaine d'intervention. ❖ Les partenaires : Il peut s'agir de Co-financeurs, mais aussi de personnes publiques concernées par le projet (administrations, collectivités locales…). ❖ Les usagers : Ce sont les bénéficiaires du projet, « lorsqu'il s'agit d'un ouvrage public ». ❖ Le public : C'est l'ensemble des personnes qui constituent l'environnement humain du projet. PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL 1. Présentation de l’entreprise SBAYOU: La Société SBAYOU est une SARL de droit marocain opérant dans le secteur des BTP et ce, depuis sa création en 1990. Actuellement, elle s’impose en tant qu’opérateur national incontesté, en accompagnant un grand nombre de maîtres d’ouvrages aussi importants que variés, dont l’Etat marocain à travers ses grands projets structurants. Cette position acquise en un temps record dans un secteur aussi concurrentiel que les BTP, témoigne de la qualité des ouvrages réalisés et de leur conformité aux normes internationales les plus stricts en la matière. 2.1 Domaine de compétence : L’entreprise intervient principalement dans le domaine de l’aménagement du territoire. Elle réalise des Travaux divers dans les secteurs suivants : ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Barrages et autres ouvrages hydrauliques Assainissement et eau potable Autoroutes et voies express Ponts et ouvrages d’art Travaux maritimes Exploitation des carrières 2.2 Organisations : SBAYOU est une entité autonome du point de vue organisationnelle. Pour cette raison, elle comporte plusieurs services. Tout d’abord le service travaux, où je me retrouve actuellement, qui se constitue d’un directeur de travaux, un conducteur de travaux, 3 chefs de chantier qui forment alors 6 équipes de travail, et enfin une vingtaine d’ouvriers. En parallèle, se trouve également un homme méthode qui aide de façon ponctuelle les conducteurs de travaux et répond aux appels d’offre avec l’aide d’un ingénieur méthode. De plus, on trouve également un service de comptabilité et gestion de la société, composé d’un directeur de gestion et de 2 personnes s’occupant de la comptabilité de SBAYOU. Enfin l’entreprise est dirigée par le directeur de l’agence. La hiérarchisation de SBAYOU est sous forme d’une triangulation, notamment dans le service des travaux. Cette hiérarchisation permet de contrôler facilement l’ensemble des processus par le directeur des travaux notamment. De plus, lors de pic d’activité sur le chantier, le conducteur de travaux par l’intermédiaire du directeur des travaux peut augmenter le nombre d’effectif sur le chantier à l’aide d’intérimaires. A nouveau cette hiérarchisation facilite la gestion du chantier, car une seule personne, le directeur des travaux est en liaison avec les agences d’intérim et avec les conducteurs . 2. Présentation du laboratoire LPEE: Le Laboratoire Public d'Essais et d'Etudes (LPEE) dont la genèse remonte à 1947, est une entreprise publique au statut juridique actuel de société anonyme. Actuellement le LPEE offre des prestations de services dans les différents domaines du bâtiment et génie civil, de l’environnement, de l’hydraulique et des industries associées. Ses prestations couvrent Tableau 1 Fiche technique de BIOUI TRAVAUX Figure 1 Organisation interne de BIOUI TRAVAUX 10 aussi tout le cycle de vie des ouvrages de génie civil et des produits qui leur sont liés : conception, étude, essais, suivi et assistance, conseil et expertise. Le LPEE dispose de trois atouts qui font de lui le pionnier dans son domaine d’intervention : Un capital cognitif accumulé durant plus de 60 ans lui permettant de développer des synergies de maintenabilité, de mutualisation, de scalabilité et de résilience ; Un capital humain pluridisciplinaire et de haut niveau technique avec un taux d’encadrement dépassant 30% ; Des équipements et des instruments de mesure de pointe à sa mesure et sur mesure des besoins des clients. Le LPEE a opté simultanément pour la spécialisation et la proximité à travers des implantations spécialisées à Casablanca et des représentations régionales couvrant tout le territoire marocain. 10 centres spécialisés à Casablanca : Grands travaux, Géotechnique, Infrastructures de transport, Matériaux, Electricité, Métrologie, Hydraulique et Environnement ; 12 Centres et laboratoires régionaux couvrant toutes les régions du Maroc et offrant un service de proximité à même de répondre dans les délais aux attentes des professionnels PRESENTAION DE PROJET 1. Situation de projet : La liaison en étude présente une longueur de 40 km. Elle prend origine DU PK 1473+000 au PK 1513+000 DE LA RN1 sur 40 km de la voie express TIZNIT LAAYOUNE section LAAYOUNEDAOURA On peut localiser le tracé par coordonnées ses Lambert comme suit : Point début : X = et Y = Point final: X= et Y = Figure 1 : Carte de situation de projet 2. donné topographique : ➢ profil en travers La plate-forme sera aménagée avec un profil en travers type de 25m de large dont 14m de chaussée, 2X2.5m d’accotement, et 6m de TPC. Figure 2 : Profil en travers et Détails de la chaussée et du TPC DIMENTIONNEMENT DU CHAUSSE 1. Trafic : Le trafic des poids lourds au niveau de la RN1 est de 400 poids lourd environ. Il s’agit d’un trafic TPL6 au sens du catalogue des structures types de chaussées neuves édition 1995. Tableau 1 Classe de PL 2. Environnement climatique : Quatre zones sont considérées en fonction de la précipitation annuelle moyenne exprimée en mm et déterminée sur une période de récurrence longue (30 ans environ) Tableau 2 Les zones en fonction de précipitation La pluviométrie moyenne annuelle est variable dans l’espace et dans le temps, elle est caractérisée par une irrégularité spatio-temporelle : • Elle est d’environ de 40 mm/an. Donc Le climat de la zone du projet est de type Désertique d 3. Environnement géotechnique Deux zones sont considérées : Zone I : où les problèmes de stabilité de plate-forme sont réglés ou ponctuels ; Zone II : où les problèmes de stabilité de plate-forme ne permettent pas d’assurer un comportement sans risque majeur de structure de chaussée (fissuration, affaissement, etc…), c’est le cas des instabilités de versant et de remblai sur sol compressible. D’après les résultats de laboratoire, le tracé s’inscrit dans un environnement stable correspondant à la Zone I. 4. Dimensionnement de structures : 4.1 Couche de roulement : Tableau 3 Matériaux de la couche de roulement On a TPL 6 et Zone I : EB ou m EB ou RS ➢ Selon l’étude de projet le matériau utilisé est EB(BBSG) : Enrobé Bitumineux 4.2 Couche de Base : Tableau4 Matériaux pour couche de base On a TPL 4 ET Zone I : ➢ Selon l’étude de projet le matériau utilisé est GBB : Grave Bitumineux pour Couche de base 4.3 Couche de fondation : Tableau 5 Matériaux utilisés pour couche de fondation ➢ Selon l’étude de projet le matériau utilisé est GNF1 : Grave non traité pour Couche de fondation type 1 4.4 Structure de chaussée : Tableau 6 Les structures utilisables On travail dans la zone 1 , la structure est souple . Fiche n’3 Figure 3 Structure de la chaussée • La structure de la chaussée est : 6EB(BBSG) + 10 GBB + 30 GNF1. TRAVAUX 1. Description des travaux : Élaborer un journal quotidien, des PVs et des lettres de réclamations ou des annonces aux intervenants externes (ONEE, DPETL, Laboratoire…). Le suivi de chantier permet de vérifier le bon déroulement des travaux, le respect des normes communes et des prescriptions du CPS et permet aussi de déterminer l’avancement réel des travaux. Ainsi, sur notre chantier, chaque technicien prend en charge une partie des travaux et veille à suivre son exécution du début jusqu’à la fin. Le responsable des tournés sur le chantier est censé vérifier plusieurs angles à citer: ➢ Veiller sur l’exécution des ordres du chef de projet et lui reporter toutes les circonstances de travail. Vérifier les pentes pour drainage des eaux. ➢ Description des travaux : Le présent marché a pour objet : Travaux de dédoublement de la RR607 reliant Berkane à Laayoune du PK 0+000 au PK 36+623sur 36,623 kms, Province de Berkane. Les travaux à exécuter au titre du présent marché comprennent : Installations de Chantier, Études et Topographie Ces travaux Comprennent notamment : La réalisation des pistes, voies d’accès et plates-formes d’installation de chantier, y compris leur entretien; La réalisation et L’entretien des aires d’installation du chantier y compris les aires de stockage des matériaux ; La fourniture et la mise en place des panneaux de chantier ; La Construction, l’aménagement et l’entretien des installations de chantier y compris celles mises à disposition du Maître d’ouvrage délégué (Bureaux, magasins, Ateliers, parc de matériels et véhicules, laboratoires de chantier y compris leur équipement et leur raccordement aux réseaux; ➢ Les travaux de raccordement aux différents réseaux nécessaires au bon fonctionnement du chantier ; ➢ La production de l’ensemble des documents contractuels, des notes de calcul, des plans de détail … ➢ Les travaux préparatoires tels que travaux topographiques (réalisation de la polygonale, bornages de la polygonale et de l’emprise, piquetages, levés, implantations, maintien et rétablissement de la polygonale); ➢ La réalisation et l’interprétation de l’ensemble des prestations relatives aux contrôles interne et externe de l’entreprise telles ➢ Qu’elles résultent du Plan d’assurance qualité et des dispositions du CPS ➢ Les frais d’entretien et de protection des ouvrages existants tels que routes, pistes, ouvrages d’art; 18 ➢ L’aménagement et l’entretien des déviations provisoires pour le maintien de la circulation ainsi que la mise en place, le remplacement et la gestion de la signalisation provisoire de chantier; ➢ La remise en état en fin de chantier de l’ensemble des installations de chantier, des carrières, gîtes d’emprunt, aires de stockage et zones de dépôts; ➢ Les dispositions de tous ordres en vue d’assurer la protection de l’environnement pendant les travaux. ➢ L’établissement des dossiers de recollement. 2. Suivi et execution des travaux : 2.1 Travaux d’implantation topographique : Avant le démarrage des travaux, l’équipe topographique a procédé à l’implantation des entrées en terres. Des piquets sont mis en place à la crête du talus afin de matérialiser l’entrée en terre, avec la direction de la pente du talus (0.8H/1V). Figure 4 Implantation topographique 2.2 Exécution des ouvrages hydrolique : a. Implantation des conduits : Afin de mettre en place les nouvelles conduites des eaux pluviales, il fallait suivre des étapes précises comme dans le tanleau suivant : Largeur nominale de la tranchée Diametre nominal de la conduite 0.60 m DN <= 150 mm 150 < DN <= 300 DN + ( 2 x 0.25 m) 300 < DN <= 500 DN + ( 2 x 0.30 m) DN > 500 DN + ( 2 x 0.40 m) b. Terrassement et creusage de fond de fouille : Terrassement et creusage de Fond de fouille : Le terrassement de tranchée débute. En effet, le terrassement consiste à creuser puis niveler le terrain. Cette phase est exécutée sous assistance de topographe, qui vérifie le respect des profondeurs prescrites par le CPS et les pentes (écoulement gravitaire). La profondeur de la tranchée dépend de la capacité des conduites à supporter la charge du remblai. Cependant, elle est généralement entre 0,8m et 2, 00 m. La largeur des tranchées est fixée par le CPS selon le diamètre des conduites. c. Lit de pose et pose des conduits: Un lit de pose en sable son rôle est d’assurer la stabilité des buses ainsi de réduire l’intensité de projection des conduites lors de la pose. Son épaisseur est 0.15 m à 0.20 m pour les conduites d’adduction et de 0.1 m à 0.15 m pour celles de distribution La pose des conduites respecte la schématisation ci-dessus : Figure 5 Pose des conduites d. Remblaiement : La phase de remblaiement s’effectue par tranche. À chaque 20 cm le remblai reçoit un compactage de surplus le remblai est de deux niveaux. En premier lieu, un remblai primaire plus concassé que le deuxième pour ne pas enrayer les conduites Son épaisseur est de l’ordre de la conduite. En deuxième lieu, un remblai secondaire souvent du tout-venant ou un matériau en relation avec la surface prévue pour le terrain les deux remblais sont séparés avec un grillage avertisseur Figure 6 Pose de conduites e. Dessin d’armatures / Plan de ferraillage et de coffrage : Ces plans présentent un support de base qui permet d’élaborer le bordereau de ferraillage et l’avant-métré. Il est aussi un guide pour ouvriers lors de la pose du ferraillage et il facilite, vers la fin des travaux, la réception du ferraillage. Figure 7 Plan de ferraillage d’un dalot f. Ferraillage et coffrage : Le ferraillage de chaque ouvrage hydraulique doit respecter les exigences des plans de ferraillage et coffrage, ainsi le coffrage doit être bien exécuté et bien contrôler afin de garantir une bonne qualité après bétonnage et assurer une résistance mécanique Figure 8 Ferraillage et coffrage d’un dalot double 3. Travaux de Terrassements et construction du corps de la chaussée : ➢ ➢ ➢ ➢ ➢ Le mouvement des terres est l’opération qui consiste, au moyen d’engins approprie d’effectuer le transport des terres des déblais (ou d’emprunt) en remblai (ou en dépôt). Il a pour objet : La compensation des déblais et de remblai. L’évacuation des déblais excédentaires aux dépôts. L’emprunt des matériaux de remblai lorsqu’il y a un manque. La recherche de la distance moyenne de transport la plus courte possible. Calcul du cout réel de terrassement. Choix de matériels de transports de terrassement Figure 9 : Détails déblais et remblai 3.1 Travaux de déblaiement : Les travaux de déblaiement consistent â éliminer les zones du terrain naturel que se situe au dessus de la ligne rouge de projet, si la terre déblayée est de bonne qualité elle est utilisée dans les travaux de remblaiement Engins utilisés : ➢ Bulldozer : Tracteur à chenilles muni d’une lame frontale, l’outil de terrassement est une lame profilée portée par deux bras articulés qu’un mécanisme hydraulique permet de rabaisser ou de relever. ➢ Brise Roche Hydraulique : est un outil se connectant l’extrémité du bras articulé d’une pelleteuse destinée à l’abattage minier ou de roche (en BTP), il agit à la manière d’un marteau piqueur de grande taille 3.2 Mode d’élaboration des Matériaux : a. Approvisionnement des matériaux : On approvisionne les matériaux d’après des gisements d’emprunt des matériaux destinés pour chaque couche de la chaussée feront l’objet d’un rapport d’agrément qui sera transmis au MO avant le démarrage des travaux. Les matériaux pour chaque partie de la chaussée peuvent provenir d’emprunts ou de déblais sélectionnés répondant aux spécifications du catalogue des structures types de chaussées neuves (édition 1995 de la DRCR) ou du GMTR pour le type de sol retenu et pour un trafic TPL5 afin d’obtenir les performances contractuelles. Figure 10 Approvisionnement des Matériaux de remblais b. Etalonnage des matériaux : Etalage ou régalage des matériaux approvisionnés, consiste à étaler et à répartir les différentes parties du remblai sur toute la surface concernée c. Malaxage : Cette opération ce fait par la niveleuse, consiste à assurer l’homogénéité des particules du sol de remblai. Figure 11 Malaxage par Niveleuse d. Arrosage : Les matériaux doivent être compactés à une teneur en eau proche de l’optimum Proctor Modifié. Les actions de teneur en eau à mener auront donc pour objectif de s’approcher de cette teneur en eau. Ces actions peuvent consister en : 4 - Arrosage pour le maintien de l'état hydrique pour les matériaux moyennement humides et dans des conditions climatiques évaporâtes. Humidification pour changer carrément l'état hydrique. Cette action nécessite des quantités importantes d'eau. Cette action est quasiment Impossible à réaliser sur chantier. Figure 12 : Arrosage par Camion-Citerne e. Régalage : Le régalage consiste à égaliser les différentes aspérités d’un terrain afin de lui conférer l’aspect le plus lisse et plat possible f. Compactage : Compacter un matériau en remblai ou en une couche de chaussée c'est réduire le volume des interstices (ou des vides entre grains) de matériaux. Il a donc comme objectifs : - La minimisation ou la suppression des tassements - La suppression des tassements différentiels - L'amélioration des caractéristiques mécaniques Figure 13 : Compacteur Compacteur : engin de compactage caractérisé par des roues cylindriques lisses servant à tasser le sol et augmenter la densité et réduire la perméabilité des sols et assurer une meilleure longévité des surfaces de roulement 3.3 construction du corps de chausée: a. Terminologie routière : Figure 14 : Terminologie routière b. Définition d’une chaussée : Figure 15 : Coupe transversale Matériaux en Grave : Figure 16 : Les différentes couches d’une route Il vient ci-après (dans le tableau) les épaisseurs nécessaires pour chaque couche : Figure 17 : les épaisseurs des couches par section Matériaux pour R.S.B, Couche d’imprégnation et pour accotement en béton : • L’imprégnation : Un liant d'imprégnation consiste en l'application unique d'une émulsion de bitume spécialement formulée ou de bitume fluidifié à faible viscosité. Leurs principales fonctions consistent à pénétrer rapidement la surface granulaire et à lier les matériaux l'un à l'autre, à rendre partiellement étanche la surface granulaire afin d'éviter une érosion par l'eau, à fournir une surface de roulement temporaire avant de poser un revêtement ou un enduit de scellement, et à fournir un lien entre la surface existante et la nouvelle surface de roulement. Les émulsions de bitume utilisées en tant que liants d'imprégnation contiennent généralement un mélange d'asphalte et d'agents spécialement conçus pour permettre la pénétration de la surface granulaire, tout en liant les particules granulaires pour ainsi atteindre une stabilisation. • L’atelier R.S.B : Les phases de la réalisation de la R.S.B (Revêtements. Superficiels. Bicouche) • Pour les accotements en béton (après achèvement des travaux de chaussée) : Un accotement est la partie d'une route située entre la limite de la chaussée, au sens géométrique, et le début du talus de remblai ou de déblai, ou en d'autres termes la zone s'étendant de la limite de la chaussée à la limite de la plate-forme. C’est un espace libre en cas d’empanne et un endroit important pour le refuge lors d’un moment difficile. 4. Procédures d’exécution : 4.1 Mise en Œuvre de la PST : La PST est la zone supérieure des terrains en place (cas des profils en déblais) ou des matériaux rapportés (dans le cas des remblais). La plate-forme de la PST constitue l’arase de terrassement laquelle constitue le support de la chaussée. Après préparation des matériaux suivant la procédure correspondante il sera procédé à l’arrosage de matériaux permettant d’obtenir les critères de portance et de déformabilité fixés par le CPS et GMTR. 27 A. PST des déblais : Dans les zones où les critères de portance et de déformabilité de la PST ne sont pas atteints à l’état défavorable (après saturation) après accord du Maître d’œuvre, il sera procédé à une substitution des matériaux appropriés, de même à l’installation de dispositif de drainage si nécessaire (lors d’éventuelles venues d’eau en fond d’encaissement). B. PST des profils rasants et des faibles remblais : Lorsque la hauteur du remblai sous couche de forme est inférieure à 0.5m par rapport au terrain naturel, et que le sol support ne permet pas d’obtenir les critères de portance et de déformabilité exigées par le CCTP, il sera mis en place une PST de 0.5m d’épaisseur minimum constituée de matériaux rapportés permettant d’obtenir les critères conformes au CCTP si la nature du sol support la nécessite. C. PST des remblais et des zones de transition déblai remblai : Le demi – mètre supérieur des remblais formant la PST sera constitué de matériaux permettant d’obtenir les critères de portance et de déformabilité fixés par le CPS 4.2 Mise en Œuvre de la couche de forme : La couche de forme sera constituée de matériaux insensibles à l’eau (Grave naturelle ou concassée) de granulométrie 0 / 100. NB : *Les gisements d’emprunt des matériaux destinés pour la couche de forme feront l’objet d’un rapport d’agrément qui sera transmis au MO avant le démarrage des travaux de la couche de forme. Les matériaux pour couche de forme peuvent provenir d’emprunts ou de déblais sélectionnés répondant aux spécifications du catalogue des structures types de chaussées neuves (édition 1995 de la DRCR) ou du GMTR pour le type de sol retenu et pour un trafic TPL5 afin d’obtenir les performances contractuelles. La couche de forme sera mise en œuvre sur la PST préalablement réceptionnée en nivellement et en portance conformément au paragraphe B2.4.6 du CPS. Dans le cas où les prescriptions imposées à l’arase des terrassements ne seraient pas respectées localement, il sera procédé soit à des substitutions en matériaux appropriés soit à un complément de la couche de forme. NB : Dans les cas où la valeur EV2>50MPa avec EV2/EV1 < 2, la couche de forme peut être non nécessaire. Sa mise en œuvre sera décidée avec le MO pour des considérations autres que la portance. L’ordre chronologique des opérations de contrôle d’exécution de la couche de forme est le suivant : Réception des matériaux. - Réception de la topographie et de la portance de l’arase. - Implantation de piquets repères. L'épaisseur de mise en œuvre tiendra compte du foisonnement (coefficient de 1,25% à confirmer par la planche d’essais). - Transport et étalage des matériaux (la circulation et la mise en œuvre s’effectueront sur la couche déjà en place). - Humidification et homogénéisation à l'aide de la niveleuse puis procéder au réglage fin. - Compactage de la couche à l'aide d'un cylindre vibrant V4 ou V5 et ce, selon les - recommandations du GMTR complétées par les résultats de la planche d'essais. - Procéder aux réceptions de portance et de topographie. NB : * La pente de la couche de forme doit être identique à celle du profil en travers de la chaussée. * Après son exécution, la couche de forme ne doit pas être circulée. 4.3 Mise en Œuvre de la couche de fondation : La mise en œuvre de la couche de fondation en GNF1 se déroulera comme suit : • Transport et approvisionnement : Les bennes des camions utilisés pour le transport seront parfaitement propres et exempts de toute souillure pouvant polluer les graves. Lorsque le matériau est repris au niveau d’un stock sur chantier, il sera homogénéisé au chargeur avant chaque chargement pour limiter le phénomène de ségrégation. En cas de vent violent, une humidification au cours du chargement sera opérée pour éviter la ségrégation et la perte de fines. Les camions seront dirigés sur le site par le chef de chantier qui procédera au déchargement des matériaux en veillant à minimiser la circulation sur la couche sous-jacente réceptionnée. • Préparation du support : Le support sera légèrement humidifié immédiatement avant le répandage des matériaux. Des piquets repères en bois ou métalliques seront placés tous les 20m pour servir de guide de réglage. Cet intervalle de 20m entre piquets sera diminué dans les courbures du tracé. Le drainage des eaux de surface sera assuré. Ces eaux seront canalisées vers les fossés pour maintenir l’assainissement longitudinal. • Répandage : Le matériau sera étalé à la niveleuse. Un arrosage des matériaux sera réalisé de telle sorte que la teneur en eau soit portée à une valeur voisine de la teneur en eau optimale du Proctor modifié. (-1/+2% de WOPM). La teneur en eau sera vérifiée avant compactage. • Compactage : Le compactage sera réalisé à l’aide de cylindres vibrants de classe V5 ou V3. 4.4 Mise en Œuvre de l’imprégnation : Planche d’essais : Pour chaque provenance de grave GNF, une planche d’essais sera réalisée sur une section déjà réceptionnée. Elle comportera trois sections unitaires de 100 m2 chacune qui seront imprégnées à des dosages variables encadrant le dosage moyen habituel qui est de 1.5Kg/m2. Les dosages qui seront testés sont 1.4Kg/m2, 1.5Kg/m2 et 1.6Kg/m2. Les dosages seront réglés suivant les paramètres de la répandeuse (pression des jets, vitesse,…) et seront vérifiés par mesure au sol en pesant des bacs placés au passage de la répandeuse. Etant donné la largeur de 7.25m de l’assise, l’imprégnation sera réalisée en 2 bandes de 3.5m de largeur chacune. NB : La section de la planche d’essais sera légèrement humidifiée avant le répandage pour faciliter la pénétration du liant. Après séchage du liant, il sera procédé en présence du M.O à l’examen visuel de l’imprégnation. Cet examen portera sur : * La profondeur de la pénétration qui doit être régulière. L’état de surface de l’assise : On ne doit pas avoir de pellicule de liant libre en surface. A l’issue des planches d’essais, le Maitre d’Ouvrage notifiera le dosage qui sera retenu. Exécution de l’imprégnation : Pour chaque provenance de grave GNF, le dosage de l’imprégnation ainsi que la méthodologie d’application seront ceux arrêtés suite aux recommandations formulées lors des planches d’essais. Figure 18 : Couche d’imprégnation Les conditions particulières suivantes sont à respecter pour l’ensemble des travaux : aL’imprégnation doit être réalisée immédiatement à la fin du compactage et réception du grave. b- Si au moment du répandage, la surface d’assise n’est plus humide, elle devra être légèrement humidifiée pour faciliter la pénétration du liant. c- Un gravillonnage avec un grain de riz 3/8 à raison de 6 à 8 l/m2 sera réalisé sur les sections qui seront ouvertes à la circulation. 4.5 Mise en œuvre l’enrobée : La fabrication des enrobés consiste à sécher et chauffer les granulats, puis les mélanger avec du filler et du bitume. Les produits obtenus sont, soit directement déversés avec dans les camions, soit stockés dans des trémies ou de silos avant leur transport sur les sites d’application. Figure 19 : la centrale d’enrobage Figure 20 ; centrale discontinue Comme on la mentionnée au-dessus que la fabrication des enrobés consiste à sécher et chauffer les granulats, puis les mélanger avec du filler et du bitume. Les produits obtenus sont, soit directement déversés avec dans les camions, soit stockés dans des trémies ou de silos avant leur transport sur les sites d’application. Avant la mise en œuvre du BBSG, il faut s’assurer de : ➢ La réception de la GB2. ➢ Balayage et nettoyage de toutes impuretés si nécessaire. ➢ La réalisation de la couche d’accrochage. Les opérations suivantes sont à respecter : ➢ Implantation des limites du BBSG suivant les profils en travers d’exécution visés BPE. Figure 21: Implantation des limites de l’enrobée ➢ Les camions seront réceptionnés sur le site par le chef d’application, celui-ci veillera à faire stationner les camions devant le finisseur espacés d’une distance de 35 mètres. ➢ Lors de la mise en place du finisseur, il sera procédé au contrôle de la planéité de la table. Figure 22 : finisseur ➢ Après la mise en place de la table, le régleur vérifiera l’affichage des piges de nivellement du finisseur ainsi que celui du correcteur de dévers. Les contrôles effectués, des cales en bois d’une épaisseur de 8 cm, (épaisseur de la couche de 6 cm + 2 cm incidence de compactage) seront positionnées sous la table du finisseur. ➢ Un traçage sera effectué sur le bord de la chaussée pour le guidage du finisseur. ➢ La vitesse d’avancement sera ajustée sur le débit de la centrale. ➢ Le compacteur à pneu lesté, avec une pression de pneumatique 6 kg et sera équipé de jupes. Il démarrera le compactage quand le finisseur aura une avance de 60 ml, cette distance est nécessaire pour le déplacement du compacteur à pneu et lui permettre de pouvoir mettre les pneumatiques à températures. ➢ Le compacteur vibrant à jantes lisse, débutera quand le compacteur à pneu aura terminé ses passes sur une section, celui-ci travaillera en grande amplitude. ➢ Les nombres de passe seront arrêté lors de la planche d’essai. Figure 23: Compacteur A Pneu Et Compacteur Vibrant Plan d’assurance qualité (PAQ) : 1. Définition du PAQ : Le plan d’assurance qualité (PAQ) est un document qui présente les dispositions de moyens et d’organisations envisagées par une entreprise dans le cadre d’un marché de travaux afin d’obtenir la qualité requise définie par les exigences du maître d’ouvrage et spécifiée dans le cahier de clauses techniques particulières (CCTP). Il traite l’établissement des procédures d’exécution qui constituent des documents décrivant les moyens, les matériaux ou produits, les méthodes ou mode opératoire, et les contrôles nécessaires à l’exécution d’une tache donnée ou à la réalisation d’une partie d’ouvrage (procédures d’exécution) . 5. Historique du plan d’assurance qualité (PAQ) : En 1994, la première formalisation du système a été réalisée par la mise en place de l’assurance de la qualité comme base de suivi des travaux de construction de l’autoroute Rabat- Fès. Une configuration nouvelle du Schéma Directeur de Qualité (SDQ) a été alors définie pour revoir l’organisation des contrôles, la traçabilité des réalisations, la maîtrise des interfaces entre les différents intervenants, le traitement des anomalies, l’identification puis le suivi des points sensibles et les autres dispositions visant à démontrer la qualité des ouvrages et des matériaux les composant. Sur cette base, ADM commençait à déléguer, suivant la nature et l’importance des travaux concernés et leur degré de complexité, une partie des contrôles de conformité, tout en exerçant systématiquement un contrôle final destiné à vérifier la conformité des ouvrages aux exigences contractuelles. L’étendue des contrôles découlant du niveau de système qualité est illustrée dans le schéma qui suit : Figure 24: Schéma Organisationnel du Plan d’Assurance Qualité Sur le plan documentaire, les exigences de l’assurance qualité contenues dans les cahiers des charges des marchés principaux des travaux se sont traduites par la production par chaque groupement d’entreprises des documents et enregistrements suivants : Un Schéma Organisationnel du Plan d’Assurance Qualité (SOPAQ). ➢ Des plans qualité. ➢ Des procédures d’exécution. ➢ Des enregistrements. 6. Notions et définitions : Les points critiques : Points sensibles pour lesquels il a été décidé d’effectuer un contrôle intérieur, le maître d’œuvre étant formellement informé du moment de son exécution et/ou de son résultat. Les points d’arrêt : Points clefs pour lesquels un accord formel du maîtred’œuvre est nécessaire pour poursuite de l’opération. Contrôle interne : C’est un contrôle effectué par la hiérarchie du chantier lors de la production. Contrôle externe : C’est un contrôle de qualité des travaux effectué par le siège de l’entreprise de sa propre initiative pour la qualité de son chantier ou par exigence du maître d’ouvrage. Contrôle extérieur : C’est un contrôle effectué par le maître d’ouvrage dans le but de prévenir les risques de défaillance de gestion de la qualité. 7. Gestion des non-conformités : Une non-conformité est une situation dans laquelle une exigence spécifiée contractuellement au marché n’est pas satisfaite. Il s’agit donc d'un événement susceptible d’avoir une incidence sur la qualité finale de l’ouvrage. Nous distinguerons deux (02) niveaux de non-conformité classés par ordre croissant de leur degré de gravité et des implications sur la qualité finale des ouvrages. i. Non-conformité mineur (Niveau 1 ou N1) : Ne mettant pas en cause la conformité finale de l’ouvrage et auquel il est remédié sur le chantier par une procédure courante. ii. Non-conformité majeure (Niveau 2 ou N2) Mettant en cause la conformité finale de l’ouvrage si une action corrective n’est pas envisagée et dont il peut être remédié par application d’une procédure de réparation connue mais soumise au préalable à l'approbation du maître d’œuvre.