Telechargé par TAREK LAIDI

formation odorisation

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1.
Généralités sur l’odorisation
2.
Introduction sur le produit odorant
Présentation des Systèmes Mixtes d’Odorisation
1.
Description
2.
Principes de fonctionnement
3.
Différents types de pompe doseuse
4.
Considerations Diverses
1.
Anomalies de fonctionnement
2.
Historique d’acquisition des pompes
3.
Inconvénients de la pompe BRAN & LUEBBE
4.
Entretien et Maintenance
4.
Entretien et Maintenance
•
Surveillance hebdomadaire
•
Travaux systématiques mensuels
5. Avantages de la pompe doseuse
3.
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
Le gaz naturel est un combustible d’origine naturelle , non
toxique et que ne présente pas de risque pour la santé ou la
sécurité des clients et des tiers lorsque il est correctement
utilisé. A la sortie des champs de production , le gaz naturel
est inodore.
Le gaz naturel étant un combustible il est inflammable lorsqu’il
est mélangé avec de l’air dans certaines proportions. Lorsque
cette inflammation concerne un grand volume de gaz en
milieu confiné , elle produit une explosion.
Après extraction et purification, le gaz naturel est
généralement inodore , incolore et sans saveur , donc
indétectable par les sens humains. Afin de permettre à tous
de pouvoir détecter une fuite , les compagnies gazières
introduisent dans le gaz un composé odorant,
appelé ‘’odorisant ‘’ qui est facilement reconnaissable.
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Principe de l’odorisation
Il est indispensable, pour la sécurité des personnes et des
biens, de détecter très rapidement les fuites de gaz dans
l’atmosphère provenant soit des installations intérieures
d’abonnés, soit des organes du réseau de distribution, en
raison des risques d’explosion et d’incendie qu’elles
comportent. A cet effet , un odorant est ajouté au gaz afin de
lui donner une odeur caractéristique.
L’odorant choisi par Sonelgaz est le THT , les quantités
minimales recommandées pour l’odorisation du gaz naturel
dépourvu d’odeur sont : 20± 5 mg/Nm3
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L’odorisant doit avoir une odeur caractéristique
pour ne pas être confondue avec les odeurs
usuelles.
Cette odeur doit être désagréable ; et puissante
pour que la concentration de l’odorisant reste
faible.
L’expérience et le suivi de l’odorisation ‘des appels
pour odeurs de gaz au THT ont montré q’une
équivalence pouvait s’établir à un taux
d’odorisation autour de 20 +/- 5 mg/Nm3
L’odorisant doit être stable, non réactif
aux constituants du gaz et non corrosif à
l’état condensé pour les matériaux
constitutifs des installations de
l’odorisation et à l’état gazeux pour les
réseaux de distribution.
•Appellation : Tétrahydrothiophène ou THT.
•Aspect : liquide incolore.
•Formule chimique : C4 H8 S.
•Point de congélation : -96,16 °C.
•Point d’ébullition : 120,9 °C
•Température d’auto inflammation : 200 °C.
•Limites d’explosivité dans l’air en % de volume à 20 °C :
L.I.E. / L.S.E. = 1,1 / 12,1
•Insoluble dans l’eau.
•Masse moléculaire : 88,2.
•Teneur pondérale en soufre : 36,3%.
• Le THT est un liquide inflammable de première catégorie
(température d’ébullition > à 35°C et point éclair < à 55°C).
• Le THT liquide peut irriter la peau et les muqueuses. Ses vapeurs à
forte concentration peuvent entraîner des troubles
(bourdonnements d’oreilles, nausées, insensibilité de l’odorat) qui
peuvent conduire à une sous-évaluation de l’odeur, donc du risque.
• Le THT réagit violemment avec les oxydants non dilués et cette
réaction pourrait être génératrice d’accidents (flamme, explosion).
• Le THT à une odeur nauséabonde. Risque de pollution de
l’atmosphère.
• La tension de vapeur du THT augmente rapidement avec la
température. Risque de projection extérieure de l’odorisant lors de
l’ouverture des fûts exposés à la chaleur.
• Le THT est un produit corrosif.
Le système mixte comprend quatre blocs
fonctionnels distincts :
•
Centrale électronique de commande
•
Bloc pneumatique
•
Odoriseur
•
Électrovanne de basculement
Les impulsions proportionnelles au débit du gaz
transmises par le compteur de volume de gaz sont utilisées
par la centrale électronique pour commander la pompe de
dosage
La pompe débite la quantité de substance odorante
calculée a travers un injecteur dans le courant du gaz.
La continuité de l’odorisation dans le cas d’une panne de
la pompe, compteur de volume de gaz ou d’une coupure de
courant électrique est assurée par l’intervention automatique
de l’odoriseur classique avec l’ouverture de l’électrovanne de
basculement.
La pompe doseuse peut également fonctionner en mode
maintenance, dans ce cas l’odorisation n’est pas
proportionnelle au débit.
◊ -Type BRAN & LUEBBE (Pietro Fiorentini)
◊ - Type PROMENENT (Pietro Fiorentini)
◊ -Type LEWA (Pietro Fiorentini)
◊ - Type DOSAODOR B (FRANCEL)
◊ -Type DOSAODOR D (FRANCEL)
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La pompe doseuse de THT comprend deux blocs fonctionnels
distincts:
* la centrale électronique qui est le cœur du système ,reçoit
les impulsions du compteur de volume de gaz ,les données
de fonctionnement et les paramètres de programmation
,elle affiche la cylindrée et commande la pompe et les autres
accessoires électromécanique du bloc pneumatique.
* le bloc pneumatique est composé de la pompe d’injection
est un ensemble d’accessoires mécanique ,électriques et
électromécaniques interconnectés par des tubulures en acier
inoxydable.
Les deux blocs sont reliés entre eux par des câbles.
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1234567-
la pression auxiliaire
Le réservoir secondaire
L’électrovanne de remplissage
L’indicateur de passage de THT (Fluxostat)
La pompe d’injection
L’injecteur
L’électrovanne de basculement
Elle sert à refouler le THT
du réservoir principal vers
le réservoir secondaire.
Elle est prélevée directement
de la ligne de gaz (4 bars).
on peut réduire la pression
à 300 ou 400 mbars par le
biais d’un détendeur à la sortie
duquel est placée une
soupape de sécurité.
C’est un réservoir d’une
capacité de 7 litres qui
sert de réserve pendant
le temps de remplissage
du réservoir principal.
Il est muni d’un indicateur
de niveau et d’un système
à double flotteur
(niveau maxi et mini ).
Placée à l’entrée du réservoir
secondaire, elle ouvre lorsque
le niveau de THT dans ce
dernier est au minimum et
fermé lorsque le niveau
maximum est atteint.
Le Fluxostat est un
indicateur de passage de
THT qui permet de connaître
et de contrôler la quantité
de liquide injecté
dans le réseau.
La pompe d’injection
qui représente le noyau
du système est une
pompe à piston autoamorçante. La course
du piston est réglable
en fonction de la
cylindrée calculée par la
centrale
Il permet l’injection du produit
odorant dans le courant gazeux.
Il est monté dans un bossage
pratiqué sur la génératrice
supérieure de la conduite
de sortie du poste.
Il est muni d’un clapet
anti-retour et d’une
vanne d’isolement.
Elle est placée sur la tubulure
d’entrée de l’odoriseur classique.
Elle est commandée par la centrale
électronique de la pompe doseuse.
Elle est ouverte en cas de panne
de la pompe d’injection ou en cas
de coupure de courant.

ANOMALIES DE FONCTONNEMENT
L’anomalie la plus fréquente est la présence d’air
dans le circuit de THT. lorsque il est aspiré par la
pompe et qu’il passe à travers l’indicateur de
passage de THT , si aucun passage de liquide
n’est relevé , après le nombre de coups à vide
programmé la pompe s’arrête et l’odoriseur
classique est activé.
Le coussin d’air se forme généralement lors du
remplissage ou de la vidange complète du
réservoir de réserve .
Après un test concluant du système d’injection par pompe doseuse
réalisé en 1998 au niveau de DPI Annaba, une décision a été prise
pour équiper l’ensemble des postes desservant les grandes
agglomérations en 1ère phase et le généraliser en 2ème phase.
 1998/1999 achat de 08 pompes Prominent (Pietro Fiorentini)
 2000 achat de 10 pompes LEWA (Pietro Fiorentini)
 2001/2002 achat de 47 pompes BRAN&Luebbe (P.F) déclassé de
l’ensemble du réseau pour défaillance de la pompe d’injection
 2003 achat de 120 pompes Prominent (P.F)
 2005 achat de 100 pompes FRANCEL
 2008 lancement d’un appel d’offres pour l’acquisition de 100
systèmes automatiques d’odorisation du gaz naturel
 Mauvais système hydraulique entraînant les prises
d’air (problème de cavitation)
 Détérioration rapide du système électronique
d’alimentation
 Leur court-circuit entraîne le fonctionnement
continu du moteur de la pompe engendrant ainsi un
écoulement permanant de THT dans le réseau
 Pression de refoulement insuffisante engendrant
des réglages acrobatiques des soupapes de
dégazage et de remplissage.
SURVEILLANCE HEBDOMADAIRE
Contrôler globalement le fonctionnement du système :
- Observer l’état de l’électrovanne (ouverte ou fermée).
- Mouvement de l’aiguille du fluxostat.
- Nombre de coups à vide.
- Présence d’alarme(s).
- Niveau d’odorant dans le réservoir principal.
- Niveau d’odorant dans le réservoir auxiliaire (mini. ; maxi.)
Vérifier l’absence de fuites éventuelles.
Effectuer la procédure de désaération encas de prise d’air.
Récupérer les informations par un téléchargement local (PC
centrale de commande)
Odoriseur léchage
Contrôler le niveau de l’odorant et le noter.
Vérifier la position de la vanne papillon , de la vanne à pointeau et
la pression différentielle (réajuster éventuellement).
 Contrôler les niveaux de THT dans les réservoirs principal et
auxiliaire et la pression de refoulement de THT(faire
l’appoints et réajuster si nécessaire).
 Vérifier l’absence de fuites éventuelles.
 Vérifier la position des robinets de la partie pneumatique par
rapport au schéma normal d’exploitation.
 Contrôler l’équivalence entre la quantité de THT injectée par
coup de pompe par rapport à la cylindré calculé.
fermer le robinet inférieur du réservoir auxiliaire .
lire la quantité de THT injecté par coup de pompe sur
l’éprouvette graduer (1 graduation =50mm3).
 comparer cette quantité avec la cylindrée calculée par la
centrale électronique.
 Réajuster le cas échéant en modifiant la course du piston
réglée sur la pompe.
 Effectuer la désaération du circuit en cas de prise d’air.
 Nettoyer les filtres .
 Nettoyer la central électronique et le panneau
pneumatique en enlevant les dépôts de poussiers
accumulés.
 vérifier la tension de la batterie de sauvegarde (12V).
 Télécharger les données calculées mensuelles en se
connectant par un PC portable.
Odoriseur classique
 Lubrifier les vannes et robinets de l’odoriseur.
Vérifier l’organe déprimogène.
 Vérifier la position du robinet à pointeau (robinet
de Réglage).
 Vérifier l’indicateur de niveau d’odorant.
 Relever le niveau d’odorant qui servira au calcul
du taux d’odorisation.
Le système électronique de dosage de THT par pompe doseuse
permet de pallier aux principaux problèmes posés par les
odoriseurs classiques, et assure ainsi un taux d’odorisation
constant (15 à25mg) de THT par mètre cube de gaz distribué),
ce système garantit:
1. Le contrôle de la quantité de THT injectée dans le réseau,
indépendamment du débit de gaz distribué.
2. Le téléchargement et l’impression de rapports horaires,
journaliers et mensuels indiquant le taux d’odorisation moyen,
la quantité de THT injectée et le volume de gaz distribué.
3. La lecture de données d’odorisation à distance par carte
modem (fonction prévue dans le projet télé-exploitation du
réseau gaz).
Fonctions
•Logiciel MS Windows facile à utiliser
•Chaque Dosador peut être configuré individuellement
•Entièrement configurable à distance
•Detection automatique des Alarmes, Données en temps
réel et historique
• Archivage automatique des bases de données avec
une capacité de mémorisation de 6 mois
MERCI POUR VOTRE
ATTENTION
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