Retrogradations Bouche Leclerc

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46 CHAP. II. l'astkologie chaldéenne
le pays », et autres affirmations dont on retrouverait encore
l'équivalent dans nos almanachs, mais qui ont dû avoir l'attrait
de la nouveauté pour les premiers adeptes de l'astrologie importée
d'Orient. On saisit çà et là dans ce fatras des modes d'interprétation
et des façons de dogmes qui seront plus tard familières
à l'astrologie hellénisée. Par exemple, l'étoile Manma((^?) est en
opposition avec l'étoile Battabba (Double-grande) : « bon pour le
Roi », dont les armes probablement abattront les plus grands. La
même étoile est en opposition avec « l'étoile du Poisson » ; on
annonce abondance de poissons dans le pays. La même est en
opposition avec Mercure (?) ; le Roi « reste dans son pays », peutêtre
par équilibre de deux influences égales et contraires. Par le
fait d'une opposition de Mars et de Vénus, « cette année, six mois
durant, le dit Roi demeure ». Mars étant opposé à Jupiter, « ruine
du pays », par conflit de deux grandes puissances. Le dogme
astrologique en vertu duquel les planètes ont un sexe de position
est affirmé par un exemple probant : « Vénus est femelle au couchant ; Vénus est mâle à l'Orient
» (p. 196).
CHAPITRE III
HO CHAP. IV. LES PLANÈTES ET LES TYPES PLANÉTAIRES
Les amateurs de correspondances mystiques n'ont pas manqué
de découvrir dans l'ordonnance soi-disant « chaldéenne » toute
espèce de rapports, soit avec le corps humain (voy. ci-après), soit
avec la stratification spontanée des éléments. Le Soleil avait audessous
et au-dessus de lui deux triades d'éléments symétriquement
groupés par attraction, triades qui se rejoignaient en lui,
membre commun des deux groupes ^ Ainsi, le Soleil étant le
chaud, le sec était représenté par Mars au dessus, Mercure au
dessous; l'humide, par Jupiter au dessus, Vénus au dessous; le
froid, par Saturne en haut, la Lune en bas : et on savait déguiser
sous toutes sortes de raisons prétendues naturelles le caractère
artificiel de ces rangements symétriques.
Si nous nous croyons autorisé à réclamer pour la science
grecque les séries planétaires, aussi bien celle de Platon, prétendue
égyptienne, que l'autre, prétendue chaldéenne, à plus forte
raison n'irons-nous pas chercher sur les rives de l'Euphrate et du
Nil les auteurs des solutions données aux problèmes les plus délicats
de ce qu'on pourrait appeler la philosophie astronomique.
Ces problèmes ont été imposés à l'attention des astrologues par
Ptolémée, et les solutions intervenues, comme les conséquences
à tirer des opinions exprimées, ne nous sont guère connues que
par les astrologues. C'est la raison pour laquelle nous n'avons
pu éviter de jeter un coup d'oeil sommaire sur le débat soulevé
par un fait aussi connu que mystérieux pour les Anciens, la
jnarçhe oscillante des planètes, qui tantôt suivent leur mouvement
(;propre (d'Occident en Orient) et tantôt rétrogradent sur
ieur^orbite ou sur un arc de cercle légèrement divergent.
1. Les « mathématiciens » placent au milieu des sept planètes xôv Ti'Xtov,
auviyovra %al auvSsovra tiç ècp' éxâTspa aÙToû TpidiSaî (Proclus, In Tim., p. 257 F).
La théorie suppose Tordonnance suivante : C 9 ^ O c? ^ ï) > celle que Cicéron
adopte dans le De Nat. Deor., H, 20. L'ordre accoutumé, connu aussi et
même préféré par Cicéron (Rep., VI ; Divin., II, 43), plaçait Mercure au-dessous
de Vénus : C ^ 9 O c? Z^ ï) • L'auteur de VHermippus (I, 4, § 24-37 Kroll),
ne comprenant pas que cette modification dérangeait la symétrie des triades,
édifie là-dessus une contrefaçon, plus inepte encore, de la théorie dont la
symétrie était la raison d'être. Suivant lui, à partir du Soleil et au dessus, sont
étages les éléments purs, dans l'ordre indiqué par Proclus : au dessous, les
éléments sont mélangés, et il n'y a plus quun ordre de convenance vaguement
motivé. Ptolémée, qui introduit le mélange dans tous les astres, n'est
pour rien dans ces élu cubrations. Du reste, Ptolémée, comme astronome,
n'acceptait pas sans réserves l'ordre sur lequel il spécule plus tard comme
astrologue (cf. ci-dessus, p. 108, 2). Il fait remarquer que, dans le système chaldéen.
Mercure et Vénus devraient passer sur le Soleil, et que le fait n'a pas
été observé (objection mise à néant par les observations modernes).
STATIONS ET RÉTROGRADATIONS DES PLANÈTES Hl
On sait à quelle complication de cercles roulant les uns dans
les autres Eudoxe et Arislote avaient eu recours pour expliquer
le phénomène. L'invention des épicycles, due à Apollonius de
Perge, simplifia ces rouages : avec les cercles excentriques d'Hipparque
et les corrections de détail apportées au système par
Ptolémée, on crut tenir une solution définitive. Ptolémée n'était
pas peu fier de sa part de collaboration, et l'on conçoit qu'il ait
mis en évidence, dans son astrologie, le souci des « stations »
((jTïjpiyfAo î)', de la marche en avant ('irpo'7co8t(j(ji.ô(;-irpo>5Y''l"<:
- Ttp'JffOedti;) et en arrière (uTroTto8'.(T[ji.(5(; - à^a-Ko^ia^ôç - àtptx'ir
p£<ji<;) des planètes K 11 exige, pour apprécier la nature et
le degré d'influence d'une planète, que l'astrologue sache non
seulement si elle est à droite ou à gauche du Soleil, mais encore
si elle avance ou recule et à quelle étape elle en est sur son épicycle.
Il pose en principe que les planètes ont leur maximum
d'énergie quand « elles sont au levant et en addition à leurs mouvements
propres » (àvaToXtxoùç •Acû. TrpoaOeTixoùi; Taïç lot'at; xtv»^ dscrt)
,
leur minimum quand « elles sont au couchant et en soustraction »
(ôuTixoùî >cat àoeatpsxtxoj?) ^. La raison, suivant lui, c'est que l'épicycle
étant partagé en quadrants, le premier quadrant, allant de
la conjonction avec le Soleil à la première station, est humide ; le
second, chaud; le troisième, qui mène à la deuxième station, sec,
et le dernier, froid ^.
1. 11 est évident à priori que les Chaldéens ont dû observer les stations et
rétrogradations des planètes et y attacher un sens astrologique. Seulement,
les praticiens, en Grèce, cherchaient à se débarrasser de cet élément incommode
de calcul, on le voit bien par Firniicus, qui n'en dit mot, et c'est
l'autorité de Ptolémée qui a contraint les astrologues à sortir de la routine
des « Néchepso et Pétosiris », la routine que suit Firmicus.
2. Tetrab., 1, 23.
3. Teirab., 1, 8. Ptolémée transporte à son épicycle le symbolisme attaché
aux quadrants du Zodiaque (ci-après, flg. 15) et de l'orbite lunaire (ci-dessus,
p. 92, 4 et 102, i). Comme il emploie les termes vulgaires, ivaToX-r) et Sûtriç,
qui signifient proprement lever et coucher diurne, au lieu de i-z\io\i\ et
xpùi]^t; (lever et coucher héliaque), son texte prête à l'équivoque. C'est un
abus souvent signalé par les puristes (Gemin., Isagog., H; Théo Smyrn.,
p. 136 Hiller). Au temps de Ptolémée, d'après ses ipd<jîi<; àTrXavôJv àaTipwv (ap.
Wachsmuth, Lyd., éd. 2% pp. 199 sqq.), TsiriToî^f, s'appelait éwa ivaxoX^, et la
%?ù<\i{.^, éairep^at ôûatî; les autres phases sont: ixp6vuyoî [àvaToXiri] pour I) ^o^,
iuTzeploi àvatoX-f; et swa Sût-.î pour Q et ?^ . Les astrologues ou astronomes ne
s'accordent pas tout à fait sur la distance à laquelle les planètes émergeant
des rayons solaires commencent à être visibles en « lever héliaque ». La doctrine
la plus ancienne probablement fixait l'écart à IS» (cf. Schol. Arat.,
V. 152; Paul. Alex., fol. Fv). Pline admet 11° pour les trois planètes supérieures
exoriuntur matutino discedentes partibus nunquam ampliiis nndenis
H 2 CHAP, IV. LES PLANÈTES ET LES TYPES PLANÉTAIRES
Il y a peut-être de la naïveté à discuter avec un astrologue;
mais il semble bien que Ptolémée, pour introduire de force sa
théorie des épicycles dans les spéculations astrologiques, commet
sciemment de grossières erreurs de raisonnement, et je soupçonne
que l'envie de déguiser ses paradoxes entre pour quelque chose
dans l'obscurité de son langage. Laissons de côté les acolytes du
Soleil, Mercure et Vénus, et prenons exemple dans les planètes
supérieures, les seules auxquelles s'applique la théorie complète
des rétrogradations. Dans la théorie des épicycles, la planète,
tournant d'Occident en Orient sur l'épicycle comme sur l'orbite
qui porte l'épicycle, est au plus loin de la Terre quand elle est
sur le même méridien que le Soleil, « sous l'oeil du Soleil »
([àoTT^p] UTc' aoyâç - utttjyoi; - ÔTrauY^Î - «tuvoSixoç - àçavï^Ç - COmbustus
absconsus) *. Elle est alors « brûlée », et on ne voit pas où elle
prendrait cette humidité dont il plaît à Ptolémée de la munir
dans le premier quart de sa course. A mesure que le Soleil
s'éloigne d'elle et qu'elle se rapproche de la Terre, elle s'échauffe,
ce qui est au moins surprenant. A partir de son périgée, moment
où elle se lève au coucher du Soleil (àxpôvu/o;), elle commence à
se dessécher dans l'humidité de la nuit, et elle se refroidit en
allant rejoindre le Soleil, ce qui est proprement inintelligible.
L'explication la plus simple de ces paralogismes, c'est que Ptolémée
a calqué les « phases » de ses planètes sur celles de la
Lune, lesquelles s'adaptent assez bien au symbolisme des quadrants
du Zodiaque, sans remarquer, ou en évitant de faire
remarquer que l'assimilation est un démenti donné à la physique.
Dans la conjonction (N. L.), la Lune est au-dessous, et non audessus
du Soleil; elle est obscure (humide) et non pas « brûlée ».
Elle prend plus d'éclat et l'on peut soutenir qu'elle s'échauffe à
mesure qu'elle s'éloigne du Soleil; comme on peut dire qu'elle se
refroidit, puisqu'elle s'obscurcit, en se rapprochant de lui. Transportées
aux planètes supérieures, ces expressions deviennent
absurdes.
(II, § 39); Martianus Capella, 12» : intra duodecim partes, non ultra partes
duodecim (VIII, 886-887). La visibilité dépendant de l'éclat de la planète
comparé à celui du Soleil, d'aucuns admirent des distances variables, à savoir
150 pour Saturne, 12» pour Jupiter, 8° (?) pour Mars, 8» pour Vénus, et IS» pour
Mercure (Firmic, II, 9 Kroll). Ces chiffres sont utilisés, d'une façon imprévue,
dans le calcul de la durée de la vie (ci-après, chap. xii) et paraissent
dériver de considérations mystiques plutôt que de l'observation.
1. Je ne trouve pas dans nos textes les distinctions faites par les Arabes (?)
entre le « coeur » du Soleil (conjonction exacte), la « combustion » (au delà
de 16') et « l'oeil » ou « rayon » du Soleil (jusqu'à 15°).
STATIONS ET HÉTROGRADATIONS DES PLANÈTES 113
Ce n'osi, pas tout. Ptolémée alUrine que l'action do la phiiirh;
est ri'duilo au minimum pendant la rétrogradation, cCsI-à-diro
au moment où elle est, en fait, je £lus prrs d<' la Terre. Tout cela
sentie placage maladroit, hâtivement fait et caduque. En dépit
de Ptolémée et des louables efforts que font ses commentateurs
pour le comprendre *, ce hors-d'oeuvre n'a pas fait corps avec le
reste. C'est ailleurs qu'il faut chercher un motif raisonnable,
c'est-à-dire plausible à première vue et en accord suffisant avec
le sens commun. La vraie raison, c'est l'imagination qui la four-
1. Nous verrons plus loin (p. 117) qu'on ne s'entend mênae pas toujours
sur le sens de « avancer » et « rétrograder » . On ne s'entend pas davantage
sur l'effet astrologique des phases. Sur une planète utcsuyoî, il y a presque
unanimité. A moins qu'elle ne soit 7.a;x-j:T,vri (ci-après, ch. viii), elle est annihilée,
impuissante, ce qui est heureux quand il s'agit de Mars (Maneth.,
1, 96-99. Firmic, II, 8 Kroll). Encore y a-t-il exception pour la Lune, qui est
exaspérée et funeste en auvSsfftxôi;. D'autre part, on ne veut pas non plus que
l'opposition au Soleil (ixpôvu/oî) soit le maximum d'énergie, surtout pour les
planètes diurnes, bien que Ptolémée ait placé là le maximum de chaleur.
C'est, du reste, une position que ne peuvent atteindre ni Vénus, ni Mercure.
Est-il du moins reconnu que toutes les planètes sont puissantes et favorables
comme iwoi (ou àvaTO>vixoi) et en marche directe (TtpoaôsTtxo^ - Trpoiro8{î;ovT£î),
affaiblies et défavorables comme éa-irÉpiot (ou Su-rtxoE) et en marche rétrograde
(àcpaipsTixoi - àvaTcoStÇovTE;) ? On pouvait avoir-dessus des scrupules, car
cette règle supprime la différence entre planètes diurnes et nocturnes, ou masculines
et féminines. Aussi Démophile écrit : ol lipcjsvixol ir^av^Tai ^a^pouaiv
Sxav wffiv ivaTo>»ixo[, xal ol 6t,XuxoI Stoev wclv sCTTréptot (ap. Porphyr.,
p. 204). D'abord, il substitue le sexe à l'alpeatî; ensuite, je ne sais s'il prend
dtvaTo>.txo{ comme synonyme de iwot (lever héiiaque), pendant naturel de
ésTzépioi, ou si, au contraire, il emploie àva-roî^txoi dans son sens propre (lever
cosmique) et donne à éuiréptot le sens de Sut'.xoû Enfin, sur l'effet des stations
(aTTjpiYjAot), c'est l'anarchie des opinions. En général, le ralentissement et
l'arrêt de la planète passent pour une période de moindre efficacité ou
d'inertie, surtout la seconde station, terminant une période de rétrogradation
et de « sécheresse ». Mais Ptolémée lui-même enseigne que, lors des éclipses,
les planètes ajoutent au présage oxav axT.piÇovxe; {Tetrab., II, 4), et ailleurs
(III, 11, p. 345 Junctinus; cf. ci-après, ch. xii) il dit que, si les planètes en
deuxième station affaiblissent le corps, les planètes en première station
font des corps Isyypi xal EÙxova. Héphestion met le comble au désarroi en
soutenant que les planètes ont une valeur significative dans les stations, et
surtout dans la seconde : Sxaaxos 51 [xwv daxipuv] êv toîî <j'zripiy[ioU «TTipiafvEi,
xat [jLâXXov Iv Tw SEuxipu aTTiptyiAw (p. 93 Engelbr.). Le fait est que les astrologues
égyptiens, voulant sans doute donner le maximum d'efficacité aux
planètes dans les thèmes de géniture que nous possédons, les notent comme
étant èv xw p' axTipiyjiw (Papyr. Brit. Mus., CX, lig. 10, 13, 17), xô Ssùxspov axTipfÇwv
(Pap. CXXX, lig. 119), ou lûo; ivaxoXtxôç (Pap. CX, lig. 21. Pap. CXXX,
lig. 103, 147), éwoî (ïrav (CXXX, lig. 137), ou encore TZEpi-reioi (CXXX, lig. 160).
Mars, si redoutable à l'état rétrograde, est dit irpouxtOwt (?) xot; (ipi6|i.oîî
(XCVIII, lig. 25), en marche directe.
il4 CHAP. IV. LES PLANÈTES ET LES TYPES PLANÉTAIRES
nit, l'imagination qui se représente la planète hésitant, ralentissant
son mouvement en avant, puis s'arrêtant devant un obstacle
invisible, puis reculant lentement, comme à regret, et enfin,
comme délivrée de la contrainte, s'élançant de nouveau en avant,
avec une rapidité qui est comme une détente de résistance accumulée.
On conçoit que l'astre, pendant qu'il subit cette contrainte
soit considéré comme affaibli, attristé, ou, s'il est malveillant par
nature, plus exaspéré qu'à l'ordinaire et par là-même, quoique
affaibli, plus dangereux. Nous ne trouverons pas de meilleure
raison, mais nous en trouverons d'autres, ou plutôt des déguisements
divers de la même idée, dans les théories sorties des
officines philosophiques.
Platon enseignait, d'accord avec le pythagoricien Alcmseon et
les « mathématiciens » en général, que les planètes avaient un
mouvement propre, contraire à celui de la sphère des fixes,
mouvement qui tenait à l'élément moins pur introduit par le
Démiurge dans le corps et l'âme des dieux-planètes. Le but du
créateur avait été de faire des planètes des instruments propres
à mesurer le temps, à scander la durée en périodes ou « années »
plus longues et plus variées que la rotation diurne de la sphère
éloilée *. Il ne s'agit pas là d'un mouvement mécanique S mais
d'une marche consciente et voulue, quoique rigoureusement
circulaire. Donc, nulle difficulté d'expliquer les rétrogradations,
lesquelles sont aussi régulières et aussi voulues que la marche
en avant. Les planètes obéissent à la fois, et dans la mesure
convenue, à leur tempérament propre, qui les mène à contre-sens
1. Les causes finales sont toujours faciles à trouver. On pouvait dire aussi
que le mouvement à rebours des planètes avait pour but de modérer, à la
façon d'un frein, celui de la sphère étoilée. Nec rota per gyrum, quam triidit
machina Olympi \ Currere sic possit, ni septem sidéra tricent (Incert. ap. Poet.
lat. min., V, p. 351 Baehrens). Enfin, il restait toujours, du côté de l'agréable,
la musique des sphères, quae maxima divis | Laetitiast (Varr. Atac, in Poet.
Lat. min., VI, p. 334 Baehrens).
2. Comme Platon a toujours soin de mêler dans ses raisonnements le pour
et le contre, il introduit dans le mouvement conscient des astres l'impulsion
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