THERAPEUTIQUE M~decine et Maladies Infectieuses -- 1986 -- 11 -- 622 ~ 625 I valuation de I'efficacit de I'ofloxacine en pathologie infectieuse bronchique par Y. BENARD*, B. MALBRUNY** et C. MOREL** RESUME Trente malades, ~ig~s en moyenne de 65 ans, hospitalis~s pour une infection bronchique ont ~t~ trait~s Iors d'une ~tude ouverte par I'ofloxacine ~ la posologie d'un comprim~ ~ 200 mg matin et soir, durant 9 jours en moyenne. Les examens bact~riologiques de I'expectoration, recueillie par kin~sith~rapie avant I'antibioth~rapie, ont permis d'isoler un germe en culture pure ou dominant (106 bact~ries/ml au minimum) dans 29 cas. La flore ~tait nettement domin~e par I'Hemo. phi/us et le Streptocoque ~ h~molytique, une seule souche bact~rienne s'est r~v~l~e r~sistante ~ I'ofloxacine. L'efficacit~ clinique s'est averse tr~s bonne dans 12 cas et bonne dans 12 cas, ce qui correspond 80 % de r~sultats satisfaisants. Crhez deux malades (soit dans 6.,6 % des cas), le traitement a d~ ~tre interrompu en raison de I'apparition d'effets secondaires ind~sirables ; il s'agissait une fois de troubles digestifs et une fois d'~ruption cutan~e. Le spectre antibact~rien de I'ofloxacine ainsi que sa bonne diffusion dans les secretions bronchiques confirm~e par son efficacit~ ctinique en font un antibiotique de choix en pathologie infectieuse respiratoire. Mets-cl6s : Quinolones - 0floxacine - Infections bronchiques. Dans les infections respiratoires basses les bact~ries rencontr~es avec la plus grande fr~quence sont le pneumocoque et I'Hernophilus influenzae. Outre son large spectre antibact~rien (4, 14) I'ofloxacine, molecule appartenant la famille des fluoroquinolones, pr~sente vis-a-vis de ces deux especes des concentrations inhibitrices moyennes (CMI) respectives de 1 et 0,03 mg/I (3), chiffres paraissant compatibles avec d'~ventuels r~sultats en clinique, notamment pour I'Hemophilus influenzae. De plus, Iors d'une ~tude pr~liminaire que nous avons r~alis~e chez des malades bronchitiques chroniques, nous avons montr~, ~ la suite d'une prise orale unique de 200 mg, que les concentrations dans le mucus bronchique sont pratiquement superposables aux concentrations s~riques, prouvant ainsi I'excellente. diffusion de ce produit au niveau bronchique (10). PATIENTS ET METHODES Nous avons inclus darts cette ~tude ouverte un groupe de 30 patients adultes hospitalis~s, pr~sentant une pouss~e infectieuse sur bronchite chronique ou sur cancer bronchique. Bact~riologie Juste avant de d~buter le traitement par I'ofloxacine, un examen bact~riologique des s~cr~tions bronchiques a ~t~ r~alis~ afin d'identifier et de quantifier la flore bact~rienne, puis de d~terminer sa sensibilit~ ~ I'ofloxacine : mesure des CMI et antibiogramme (disques oxoTd charges 5/~g). Les pr~l~vements ~taient recueillis par la technique dite de I'expectoration provoqu~e avec I'aide d'un kin~sith~rapeute. Cet examen bact~riologique a ~t~ syst~matiquement refait en fin de traitement. Bilan clinique Pour chaque sujet, nous avons ~tabli une observation clinique standardis~e permettant d'~valuer quotidiennement les principaux signes fonctionnels respiratoires :importance de la toux et des r~les bronchiques, caract~re qualitatif et quantitatif de I'expectoration. Compte tenu du d~lai n~cessaire pour obtenir I'am6lioration, les r~sultats cliniques ~ la fin du traitement ont ~t~ exprim~s de la facon suivante : * Serviced'Endoscopie bronchique, Centre Hospitalier Universitaire, C6te de Nacre, F-14044 Caencedex. ** Laboratoire de Bact6riologie,CHU - COtede Nacre, Caen. 622 -- Tr~s b o n s : gu~rison en 5 b 6 jours avec disparit i o n de la toux, de I'expectoration purulente et des r~lles bronchiques ; -Bons : gu~rison en 7 b 8 jours selon les m~mes crit~res ; - Echecs : absence d'arn~lioration apr~.s 3 jours complets de traitement. La tolerance a ~galement ~t~ ~valu~e, tant cliniquement par le relev~ des effets ind~sirables, qt~e biologiqueo merit avec contr01e, avant puis b la fin du traitement, de I'h~mogramme et des fonctions h~patique et r~nale. RESULTATS Caractdristiques de la population dtudi~e Notre dtude groupe 30 patients, 26 hommes et 4 fernrues, ~gds de 25 b 87 ans (65 ans en moyenne), atteints de surinfection sur bronchite chronique pour 22 d'entre eux, sur cancer bronchique pour tes 8 autres (tableau I). Nous retiendrons surtout que, chez t o u s l e s malades, la t o u x ~tait pr~sente avec une expectoration d'aspect tr~s nettement-purulent, accompagn~e de r~tes bronchiques I'auscultation. Modalit~s th6rapeutiques L'ofloxacine a ~t~ administr~e chez tousles malades la posologie de 400 mg/j r~partis en deux prises, soit un comprim~ matin et soir. La dur~e du traitement a vari~ de 7 ~ 14 jours (9 jours en moyenne) ; dans un caste traitement a dCJ ~}tre interrompu au 3e jour du fait de I'apparition d'une ~ruption cutan6e. II est b noter que ce traitement a ~t~ institu6 en seconde intention chez la moiti~ des malades, en raison de la totale inefficacit~ de I'antibioth~rapie pr~c~dente dans 14 cas (~rythromycine = 6 fois ; amoxicilline = 3 fois ; spiramycine = 3 fois ; doxycycline = 1 fois ; association amoxic i l l i n e - a c i d e clavulanique = 1 fois) et d'une intolerance cutan~e ,~ la rovamycine dans un cas. Dans I'ensemble, I'~tat g~n~ral de ces patients pouvait ~tre consid~r~ comme satisfaisant, sauf chez 4 sujets bronchitiques chroniques du fait du terrain ou de la pathologie associ~e (insuffisance cardiaque et silicose chez un sujet de 84 ans ; insuffisance cardiaque avec cardiom~galie chez un sujet de 87 ans ; s~quelles fibreuses pulmonaires ~. la suite d'une tuberculose ancienne chez un sujet de 78 ans, r~action pleurale associ~e chez le 4e malade) et chez 3 sujets porteurs d'un cancer bronchique avec d~nutrition et m~tastases h~patiques. Etude bact(~riologique Dans 29 observations, I'examen bact~riologique de I'expectoration a permis d'isoler un germe en culture pure ou nettement dominant (106 bact~ries/ml) : un seul germe : 13 lois ; deux germes : 13 fois et trois germes : 3 fois. La nature et la sensibilit~ des germes isol~s sont indiqu~es dans le tableau II. Parmi ces germes, une seule souche (un Streptocoque h~molytique) s'est r~v~l~e r~sistante ~ I'ofloxacine. Une ~radication bact~riologique a ~t~ obtenue chez les 24 malades ayant gu~ri (80 % des cas) ainsi que dans un cas d'~chec clinique. TABLEAU I TABLEAU II Caract(~ristiques d~mographique et clinique de la population ~tudi~e, Nature et sensibilit~ des germes isol~s. Surinfection sur bronchite cancer chronique bronchique Nombre de sujets 22 8 Sexe M F t8 4 8 Age moyen (+ e.t.) 67 ans (+14,5) 61ans(_+ 14 ) Poids moyen (+e.t.) 61 kg (+ 15,5) 68 kg (+ 15,5) Etat g~n~ral bon mauvais 19 Streptocoques 0~h~molytiques forte moddr4e Expectoration abondante peu abondante purulente : 1 souche :2 souches :6 souches : 9'souches : 1 souche Intervalle des CMI : 8 H, influenzae 8 Ho para-influenzae 18 4 5 3 3 Pneumocoques 22 1 7 2 Proteus mirabilis 10 12 4 4 1 Proteus morgan# 22 8 1 Pseudomonas maltophilia 22 8 1 Streptocoque non h~molytique 1 flore saprophyte banale I Proteus vulgaris 1 Enterobacter cloacae 1 Branhamella catarrhalis RSles bronchiques presents rng/I ~< <( (< (< 16 Hemophilus 2 Klebsiella pneumoniae Tou x CMI 0,5 1 2 4 8 623 ~-~ 0,06 ~< 0,06 0,25 0,06 0,06 0,06 0,06 0,12 0,5 0,06 4 ----- 0,12 mg/I 0,5 << 0,5 (( 0,12 << (< <~ << (< <( I (< (( Efficacitd clinique II est bien connu que I'existence d'une flore polymicrobienne au niveau des voies adriennes sup~rieures et dans les bronches des bronchitiques chroniques rend extr~mement difficile I'appr~ciation, en cas de poussde infectieuse, de I'identification bact~rienne et que les r~sultats en provenance du laboratoire doivent ~tre interpr~t~s avec r~serve. C'est pour cela que I'~valuation de nos rdsultats a ~t~ essentiellement basle sur I'~volution des donndes cliniques : ~claircissement des crachats et disparition des r~les bronchiques notamment, en tenant compte comme nous FavoRs indiqud du ddlai d'apparition de I'amdlioration (tableau III). TABLEAU III. R~sultats cliniques. R~sultat clinique Tr~s bon Surinfection sur : bronchite cancer bronchique chronique (n = 22) (n = 8) 11 1 Bon 7 5 Echec 2 2 I ninterpr~table 2 Sur les 30 malades trait~s nous avons obtenu globalement une excellente efficacit~ clinique dans 80 % des cas ; dans 2 cas le r~sultat est ininterpr~table, te traitement ayant dO Otre pr~matur~ment interrompu pour intolerance. Les 4 cas d'~checs correspondent respectivement ~ : un homme de 25 ans, immunod~prim~ (sarco'idose ganglionnaire trait~e par corticoth~rapie), un homme de 58 ans en mauvais ~tat g~n~ral (cancer bronchique avec d~nutrition et m~tastases h~patiques), un homme de 56 ans, bronchitique chronique, recevant conjointement une corticoth~rapie (pneumonectomie gauche r~cente pour n~oplasme), et enfin un homme de 80 ans, porteur d'un cancer bronchique. Dans ces 4 cas, un Streptocoque ~ h~molytique, dont nous ne sommes pas certains du rSle pathog~ne, avait ~t~ isol~. Tolerance clinique Nous avons d£~ interrompre le traitement dans deux cas, au 3e et 7e jour respectivement, en raison de I'apparition d'effets secondaires incompatibles avec la poursuite de cette antibioth6rapie. Chez un malade une ~ruption cutan~e, I~g~rernent prurigineuse est apparue au 3e jour sur le thorax et la racine des membres, puis a disparu spontan~ment en 48 heures. Dans le second cas, des naus~es et des vomissements se sont manifestos au 5e jour du traitement et se sont ensuite renouvel~s ~ chaque absorption de comprim~. mens h~matologiques et biochimiques, pratiqu~s avant et apr~s I'antibioth~rapie, n'ont pas montr~ d'anomalies significative. DISCUSSION Cette experience de I'ofloxacine administr~e ~ la posotogie de 400 mg/j chez des malades atteints de surinfection de I'arbre bronchique nous a paru t o u t & fait satisfaisante, I'efficacit~ clinique se manifestant rapidement chez des patients dont la moiti~ avait d~j~ rec.u sans succ~s un autre antibiotique. Notre ~tude n'a port~ que sur un nombre limit~ de patients, mais les donn~es de la litt~rature confirment nos r~sultats. Sur le plan bact~riologique tout d'abord, des travaux ant~rieurs ont montr~ que les CMI 90 de I'ofloxacine sur I'Hemophilus influenzae et le pneumocoque isol~s de crachats de malades bronchitiques chroniques ~taient de 0,12 et 2 mg/I respectivement (5). Dans notre s~rie I'on peut ~tre surpris par I'inhabituelle fr~quence du Streptocoque h~molytique, celle-ci pouvant ~tre due ~ une s~lection par l'antibioth~rapie ant~rieure (puisque I'ofloxacine a ~t~ administr~e en seconde intention chez 50 % de nos patients), mais cela n'est pas certain, Du point de vue pharmacocin~tique, I'ofloxacine dont on sait que le volume de distribution est ~lev~, de I'ordre de 2 t/kg (7) diffuse tr~s bien dans ie parenchyme pulmonaire (2). Pour notre part nous avons d~j~ montr~ son excellente diffusion dans le mucus bronchique (10) au cours d'une ~tude r~alis~e chez des sujets bronchitiques chroniques. Cette constatation a ~t~ confirm~e chez des malades de m~me type par d'autres ~quipes (5, 8, 12). Enfin, au niveau de I'efficacit~ clinique, notre score de r~sultat satisfaisant obtenu (80 %) co'incide avec celui publi~ par d'autres auteurs dans les surinfections de bronchite chronique (1,6, 13). Ces bons r~sultats s'expliquent par la remarquable efficacit6 bact~riologique du produit notamment sur I'Hemophilus influenzae, germe que nous avons souvent identifi~ dans notre ~tude et dont d'autres auteurs ont ~galement soulign~ la fr~quence. L'ofloxacine s'av~re particuli~rement int~ressante en traitement de seconde intention apr~s ~chec d'un macrolide et, 6ventuellement, de I'amoxicilline. Outre cette excellente efficacit~, nous avons appr~ci~ la bonne tolerance de I'ofloxacine et sa simplicit~ d'administration. CONCLUSION Tolerance biologique Nous avons relev~ dans un cas une ~l~vation mod~r~e et transitoire de la cr~atinine chez un sujet ayant d~j~ avant traitement une crdatinindmie limite. Les autres exa- L'~tude clinique et bact~riologique de 30 cas d'infections bronchiques trait~s par I'ofloxacine nous permet de pr~ciser que cet antibiotique pr~sente une activit~ (( in 624 v i t r o )~ tr6s satisfaisante puisque I'on n'a constat~ q u ' u n e seule souche bact~rienne r~sistante, une e x c e l l e n t e efficacit~ c l i n i q u e se manifestant r a p i d e m e n t chez des malades d o n t la m o i t i ~ avaient ~t~ trait~s sans succ~s par d'autres a n t i b i o t i q u e s , une b o n n e tolerance c l i n i q u e et b i o l o g i q u e . SUMMARY Cette e x c e l l e n t e efficacit~ j o i n t e ~ la b o n n e t o l e r a n c e et ~ la s i m p l i c i t ~ de p r e s o r i p t i o n f o n t de I ' o f l o x a c i n e un a n t i b i o t i q u e p a r t i c u l i ~ r e m e n t int~ressant en p a t h o l o g i e infectieuse respiratoire et t o u t p a r t i c u l i ~ r e m e n t en seconde i n t e n t i o n apr~s ~chec d ' u n e a n t i b i o t h ~ r a p i e anterieure. • Efficacy of ofloxacin in the treatment of bronchial i~fections. In an open study a total of 30 hospitalized patients suffering from bronchial infections were given ofloxacin, 200 mg b.i.d, orally for an average duration of 9 days. Prior to therapy sputum was collected for bacteriological examination and relevant pathogens ( >>- 106 CFU/ml) were isolated in 29 patients. The predominant pathogens were Haemophilus and ~ hemolytic Streptococcus. Ofloxacin was proven to be effective in 80 % of the cases. Treatment had to be stopped in only two cases because of the occurrence of gastro intestinal side effect in one case, rash in the other one. The wide antibacterial spectrum, good diffusion into sputum and clinical efficacy of ofloxacin suggest that ofloxacin is a promising drug in respiratory tract infections. Key-words : Ouinolon - Ofloxacin - Bronchial infections. BIBLIOGRAPHIE 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. BLOMER R., BRUCH K., KLOSE U., SLOMP I. -- Results of comparative multicenter studies with ofloxacin in Europ. Proceedings of the 14th Intern. Congress of Chemotherapy. Kyoto 1985. Antimicrobial section 2, 1819-1820. of Chemotherapy, Kyoto 1985. Antimicrobial section 2, 1787-1788. 8. KURZ C.C., MARGET W., HARMS K., BERTELE R.M. -Kreuzstudie 5ber die Wirksamkeit von Ofloxacin und Ciprofloxocin bei oraler Anwendung. Infection, suppl. 1, 1986, 14, S 82 - S 86. 9. 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