Ainsi l’utilisateur tirera-t-il le meilleur usage de ce convertisseur, et, surtout, sera à même de lire les
fichiers audio dans leur forme originelle s’il le désire, ce qui est quand même ce qu’il y a de mieux.
On sait ainsi que les lecteurs logiciels effectuent certaines opérations (passage de tous les fichiers
audio numériques par une table de mixage par exemple) ou encore des conversions doubles, ce qui
«dénature» le signal. L’idéal pour récupérer les données originelles est de les streamer depuis le
noyau (kernel) et M2Tech donne la marche à suivre, entre autres pour le lecteur logiciel
gratuit FooBar2000 que nous utilisons, ainsi que de nombreux audiophiles perfectionnistes.
Les conditions "idéales" de lecture depuis un PC étant réunies, passons aux écoutes, en commençant
par notre bien-aimée Fantasia on Britsih Sea Songs de Henry Wood, en 16 bit à 44,1 kHz.
Rien à redire sur la restitution sonore délivrée par le M2Tech Young, c’est excellent, naturel, précis et
fin dans l’aigu, plein de délicatesse dans le registre médium, puissant et nerveux dans le grave et
l’image sonore ample et très aérée permet aux instruments de se positionner comme on peut les
imaginer dans un orchestre.
Lorsque l’on passe à l’écoute de fichiers de plus haute résolution (24 bit à 96 kHz), comme avec le
"Magnificat" final de la Dante Symphonie de Liszt, le caractère éthéré de ce morceau ressort avec
acuité, le choeur "céleste" est nimbé à souhait grâce à la grande finesse de la restitution, de même
que le délicat accompagnement d'orchestre.
Pareillement avec The Wood Nymph, de Sibélius, où les excellentes sensations sonores sont encore
accentuées. La richesse des timbres de l’orchestre sibélien ressort dans toute sa splendeur, la
douceur des bois ravit l’esprit, les timbres des cuivres sont parés d’un naturel saisissant et l’ambiance
si particulière faite d’ombre et de lumière, de pleins et de déliés, de cette œuvre au caractère
mystérieux plonge l’auditeur au cœur des forêts nordiques.
Restons en Scandinavie, en Norvège plus exactement, puisque nous sommes allés télécharger sur le
site du label 2Lle même extrait gratuit (l’allegro du concerto pour violon en ré bémol majeur de
Mozart), l’un au format FLAC en 24 bit à 192 kHz et l’autre au format DXD en 24 bit à 352.8kHz, c’est-
à-dire en «très haute définition», et probablement bien au-delà des capacités de l’oreille humaine.
A vrai dire, il nous a été impossible de faire la différence à l’écoute entre les deux formats et la
restitution est tout simplement exceptionnelle, la franchise des attaques des cordes laisse bouche bée