Arrêt démarrage système Linux 1
Démarrage et arrêt système linux
Le boot, init et les runlevel
Si nous partons de la base, voici les grandes lignes du démarrage : on appuie sur le bouton de
mise en marche. La machine s'allume et va lire le bios, qui va initialiser très basiquement
certains composants, dont le disque dur.
Le bios va ensuite lire les 512 premiers octets du disque dur, ce qu'on appelle le MBR,
pour Master Boot Record. Ce MBR contient la table des partitions, ainsi qu'un petit
programme appelé Boot Loader. Le Boot Loader va permettre de démarrer sur la partition où
se situe notre système d'exploitation.
Dans le cas de Windows, le Boot Loader utilisé se nomme NTLDR (NT Loader). Par défaut,
NTLDR considère toujours Windows comme le seul système d'exploitation présent. Ainsi, il
lance automatiquement la partition où se situe Windows, l'étape est donc invisible pour
l'utilisateur lambda. Lorsque l'on a installé une distribution GNU/Linux, nous avons installé
sur le MBR un Boot Loader, souvent GRUB, qui va nous demander de choisir de démarrer
sur un des systèmes présents. Une fois le système choisi, le Boot Loader va sélectionner la
partition où se situent ce système et le lancer.
La première chose à faire consiste à appeler le noyau Linux. Pour rappel, le noyau gère les
ressources de l'ordinateur, c'est pour cela qu'il est fondamental de l'initialiser dès le départ.
Celui-ci est présent sous forme compressée dans /boot. Il va s'auto-décompresser, démarrer,
utiliser un environnement ultra-minimal, l'initrd, pour charger les modules nécessaires au
montage du système de fichier, démonter l'initrd, et monter la partition système. Il ne reste
plus qu'à lancer le premier processus, init, qui sera le père de tous les autres processus. Notre
système est prêt, c'est désormais lui qui va prendre la relève du noyau pour le démarrage.
Le chargement du noyau Linux
Lorsque l'on allume son ordinateur, la carte mère effectue un test automatique qui se charge
de tester le bon fonctionnement des composants de la carte mère (processeur, mémoire, etc.).
Ce test s'appelle le POST (Power-On Self Test). Si tout est OK, ce test se termine par un (et
un seul) bip.
Ceci fait, le BIOS charge ensuite le programme stocké dans le boot secteur du disque dur.