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le cœur et ses nerfs

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I - Le coeur biologique >
B) Fonctionnement
1 - Circulation sang uine du cœur biolog ique.
Introduction : Pour mettre en évidence le sens de la circulation sanguine dans le cœur, nous
avons manipulé plusieurs cœurs d'agneau sur lesquels les oreillettes et les artères ont été
malheureusement coupées par le boucher. Nous simulerons le sang par de l'eau.
Hypothèse : Nous pensons que les valvules et les di érentes parties que nous avons
observées précédemment dé nissent le sens de la circulation sanguine du cœur.
Objectif : Nous voulons mettre en évidence la circulation sanguine du cœur biologique.
Matériel : cœurs d'agneau ; entonnoir ; eau ; erlenmeyer ; gants ; blouses.
Manipulations : Ces manipulations impliquent deux manipulateurs.
Première manipulation : Un premier manipulateur tient le cœur dans sa main droite. Un
second, simultanément verse de l'eau dans une veine à l'aide d'un entonnoir. L'eau rentre
dans le ventricule. Le premier manipulateur exerce une pression sur les deux ventricules et
l'eau ressort par une artère.
Seconde manipulation : Un premier manipulateur tient le cœur dans sa main droite. Un
second, simultanément verse de l'eau dans une artère à l'aide d'un entonnoir. L'eau reste
dans l'entonnoir et ne rentre donc pas dans le cœur.
Nous vous proposons une vidéo qui montre l'expérience réalisée :
FONCTIONNEMENT DU COEUR BIOLOGIQUE
Expérience : fonctionnement du coeur
Conclusion : On précise que les ventricules ont une activité synchronisée entre eux, tout
comme les oreillettes.
Grâce à cette manipulation nous avons constaté que le sang circulait exclusivement dans un
seul sens. Le sang arrive dans l'oreillette droite par la veine cave pendant la diastole
auriculaire. La valvule tricuspide permet au sang d'arriver dans le ventricule droit lors de la
systole auriculaire. Puis, ce sang est éjecté dans l'artère pulmonaire menant aux poumons
grâce à la valvule pulmonaire lors de la systole ventriculaire. Une fois le sang oxygéné, il arrive
dans l'oreillette gauche par les veines pulmonaires durant la diastole auriculaire. Il est ensuite
envoyé dans le ventricule gauche par l'intermédiaire de la valvule mitrale au cours de la
diastole ventriculaire. En n, il est éjecté dans l'artère aorte grâce à la valvule aortique lors de
la systole ventriculaire, a n d'être distribué à tous les organes du corps.
Nous avons représenté un cycle cardiaque :
2 - La rég ulation de la pression artérielle.
Dé nition : La pression artérielle mesure la force exercée par le sang sur les parois des
artères. On y associe deux valeurs pour une personne. La plus haute correspond à la pression
systolique (généralement proche de 12 cmHg), la plus basse à la pression diastolique
(généralement proche de 8 cmHg). Par ailleurs, la pression artérielle varie en fonction de notre
condition physique, notre état de santé, notre activité, ainsi que notre position (debout, assis,
couché …).
Objectif : Nous voulons prouver que la pression artérielle est régulée par le système nerveux
et le bulbe rachidien, et connaître son lien avec le cœur.
Introduction : Etant donné que nous n’avons ni le niveau requis, ni la possibilité de se
procurer le matériel pour réaliser cette expérience, nous avons repris les résultats d’autres
expériences réalisées notamment par Héring en 1920 sur un lapin.
Manipulations : Les manipulateurs ont disséqué le système nerveux d’un lapin. Voici les
éléments qu’ils ont conservé :
Ensuite, ils ont e ectué dans une première expérience une ligature sous les deux sinus
carotidiens. Une seconde expérience a été réalisée au-dessus des sinus carotidiens.
Observations :
Expérience 1: les ligatures sont situées sous les sinus carotidiens.
On observe que la fréquence cardiaque augmente très fortement puis stagne après la pose
des ligatures. Par ailleurs, après les avoir retirées, la fréquence cardiaque revient à la normale.
Les sinus carotidiens sont donc en pénurie de sang.
Expérience 2 : Les ligatures sont situées au- dessus des sinus carotidiens .
On observe que la fréquence cardiaque chute fortement puis stagne après la pose des
ligatures. De plus, après les avoir retirées, la fréquence cardiaque revient à la normale. Les
sinus carotidiens sont donc saturés de sang.
Conclusion : Nous avons remarqué que la fréquence cardiaque dépend de l’emplacement
des ligatures. En e et la fréquence cardiaque est supérieure à la normale dans l’expérience 1
et inférieure à la normale dans l’expérience 2. Cela montre que les sinus carotidiens jouent un
rôle dans la régulation de la fréquence cardiaque du cobaye. Lorsque les parois des sinus
carotidiens détectent une faible pression sanguine, un message nerveux est envoyé et le
cœur augmente sa fréquence cardiaque. A l’inverse, lorsque les parois des sinus carotidiens
repèrent que la pression sanguine est trop forte, le cœur diminue sa fréquence cardiaque.
Ainsi, la fréquence cardiaque dépend de la pression artérielle dans les sinus carotidiens.
Nous apprenons ensuite qu’il existe d’autres barorécepteurs que ceux des sinus carotidiens. Il
s’agit des barorécepteurs aortiques placés dans la crosse aortique, et qui remplissent les
mêmes fonctions que les barorécepteurs des sinus carotidiens.
Voici un schéma complet du système de régulation de la pression artérielle :
Tout d’abord, comme nous l’avons précisé plus haut, les barorécepteurs des sinus carotidiens
et de la crosse aortique évaluent à chaque instant la pression artérielle. Ces barorécepteurs
sont reliés au bulbe rachidien par les nerfs de Cyon et de Héring. Ces nerfs transmettent
l’information que les barorécepteurs ont détectés vers le bulbe rachidien. On appelle ce
« trajet » la voie sensitive. Ainsi, ce centre nerveux commandera au cœur d’accélérer la
fréquence cardiaque ou de la modérer en fonction de l’information qu’il a reçu des
barorécepteurs . Si les barorécepteurs détectent que la pression artérielle est trop faible, alors
le bulbe rachidien enverra un signal cardio-accélérateur au cœur, par l’intermédiaire de la
moelle épinière, du cervelet et du nerf sympathique. En revanche, si la pression artérielle est
trop forte, un message cardio-modérateur sera transmis au cœur par l’intermédiaire du nerf
parasympathique. Les nerfs sympathiques et parasympathiques ont donc un fonctionnement
opposé. On appelle voie motrice le circuit nerveux reliant le bulbe rachidien et le cœur.
Ainsi, nous avons vu que le système nerveux était responsable de la régulation de la
fréquence cardiaque.
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