Marsiyya Seex Ibra Faal - 3
– soit pour célébrer, toujours dans un contexte de détresse,
les rois et les peuples antérieurs valeureux rappelant ainsi le
passé glorieux ; - soit pour présenter ses condoléances dans
la douleur et les pleurs en insistant sur les qualités du disparu
et l’angoisse suscitée par sa mort ou plus fréquemment pour
transmere la sagesse populaire en abordant les thèmes de
la vie et de la mort.
Dans le wolofal mouride, le marsiyya reste un poème lyrique
exprimant des senments mélancoliques provoqués par un
deuil mais réservé à la célébraon d’un héros, un cheikh ou
disciple très en vue, disparu. Il s’inspire du Huqqal-buka-u
(Faut-il [les] pleurer ?). Ce poème mysque constue le
modèle fondamental pour le genre. Cheikh Ahmadou Bamba
y décrit les caractérisques des Maîtres sous.
Précisions :
Les vers que nous avons encadrés sont incertains. On les ne
les retrouvent pas dans tous écrits que nous possédons ; aussi
ni dans toutes les bandes sonores.