donc généralement déterminée de différentes façons. Mais, en raison de leurs dispersions, les
oiseaux forestiers ne peuvent pratiquement jamais être recensés.
a. Dénombrements absolus :
Les dénombrements portent rarement sur l'individu, mais plutôt sur les manifestations
qui accompagnent l'acte de la reproduction, c'est-à-dire sur l'identification du couple
constitué. On dénombrera des nids ou des mâles chanteurs, ou tout autre indice permettant
d'identifier le couple ou la famille.
- Méthode des "plans quadrillés" :
La parcelle choisie doit comporter une végétation ne présentant aucune hétérogénéité
susceptible de modifier la structure de l'avifaune. Une fois la surface de la parcelle
déterminée, on y établit un réseau de sentiers balisés, formant un quadrillage serré, de façon à
ce que tout point du quadrat puisse être vu par l'observateur. En pratique, les sentiers sont
distants d'une cinquantaine de mètres les uns des autres. Lorsque le "quadrat" est ainsi
préparé, on le cartographie en prenant soin d'indiquer le tracé des sentiers et leurs
intersections, ainsi que les repères naturels du terrain susceptibles d'aider l'observateur à
localiser les oiseaux (gros arbres, vieilles souches, ruisseaux, affleurements rocheux, etc..). Il
faut ensuite localiser avec soin, sur un plan différent à chaque séance, toutes les
manifestations des oiseaux que l'observateur peut enregistrer (chant du mâle, découverte du
nid, vision de l'oiseau, etc.).
- Dénombrements sur bandes :
L'observateur parcourt un itinéraire de longueur déterminée et dénombre tous les oiseaux vus
ou entendus ainsi que tous les nids trouvés sur une largeur de 20 à 50 m.
- Méthode des "captures-recaptures" :
Elle est peu utilisée chez les oiseaux, car elle suppose que la population soit parfaitement
stabilisée dans l'espace, c'est-à-dire qu'il n'y ait ni immigration, ni émigration, ni mortalité
préférentielle chez les oiseaux marqués, et qu'il n'y ait aucune sélectivité de captures chez
certaines catégories d'oiseaux, ni accoutumance ou répulsion à l'égard du piège. Elle a été
utilisée dans le cas d'oiseaux nocturnes nichant dans des terriers (Puffins) et dans la forêt
ombrophile équatoriale où l'avifaune est réputée pour son sédentarisme.
b. Dénombrements relatifs :
Ces méthodes relatives sont employées le plus souvent sur des vastes territoires lorsque
les méthodes de dénombrement absolues ne peuvent etre mise en place. Elles permettent de
comparer les abondances relatives des espèces entre elles, entre habitats et dans le temps sur