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Anatomie-et-structure-bactérienne-2019-1

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Anatomie et Structure
de la Bactérie
Pr Makhtar CAMARA
Laboratoire de Bactériologie Virologie
CHNU Aristide Le Dantec
Objectifs
1. Citer les différents moyens d’étude de la
structure bactérienne
2. Lister les éléments constants et inconstants de
l’anatomie d’une bactérie
3. Expliquer les différences entre les parois des
bactéries à Gram (+) et celles à Gram (-)
4. Donner le principe et les différentes étapes de
la coloration de Gram
5. Lister les propriétés des différents constituants
des bactéries
2
Plan
• Introduction
• Moyens d’étude des bactéries
• Eléments de structure
• Applications
• Conclusion
3
Plan
• Introduction
• Moyens d’étude des bactéries
• Eléments de structure
• Applications
• Conclusion
4
Introduction : Définition
• Bactérie = être vivant unicellulaire de petite
•
taille (1-10 µm)
Domaine des Procaryotes
– « pro » « Karyon » pas de noyau
individualisé,
– pas de membrane nucléaire,
– juste un chromosome
5
Introduction : Intérêt
• Diagnostique : diagnostic de certitude des
•
•
•
maladies infectieuses
Thérapeutique : mise au point des
antibiotiques
Epidémiologique : typage des souches lors
des épidémies ou en médecine légale
Fondamentale : élaboration d’outils de
diagnostic et de vaccin
6
Plan
• Introduction
• Moyens d’étude des bactéries
• Eléments de structure
• Applications
• Conclusion
7
Moyens d’étude de la structure
bactérienne (1/5)
•
•
Bactérie = être vivant, unicellulaire, de petite taille (110 μm)
Microscopie optique (G x 1000-1500 fois)
–
Examen à l’état frais : préparation vivante
o
o
–
Forme
Mobilité éventuelle
Examen après coloration : préparation tuée
o
Coloration simple : bleu de méthylène
o
Coloration différentielle : Gram, Zielh Nielsen
 Propriétés tinctoriales
 Morphologie
 Modes de groupement
8
Moyens d’étude de la structure
bactérienne (2/5)
Microscope optique
Coloration au bleu de méthylène
Coloration de Gram
9
Moyens d’étude de la structure
bactérienne (3/5)
• Microscopie électronique (G x > 10 000 fois)
 structure fine des bactéries
–
Microscope à balayage
o
o
–
Résolution : 1 nm
Formes et structures externes (ex : fibrilles
axiales), interactions cellulaires
Microscope à transmission (coupes ultra-fines) :
o
o
Résolution : 0,1 nm
Organisation interne de la cellule (ex :
chromosome, plasmide, ribosomes)
10
Moyens d’étude de la structure
bactérienne (4/5)
Microscope électronique
à balayage
Microscope électronique
à transmission
11
Moyens d’étude de la structure
bactérienne (5/5)
• Fractionnement des bactéries
–
–
Désintégrées par procédés
o
physiques (broyage avec des microbilles de verre, ultrasons)
o
chimiques (enzymes, antibiotiques, détergents)
Constituants libérés, séparés, analysés (centrifugation,
filtration, électrophorèse)
o
o
ombrage, coloration négative : forme et structures
superficielles (ex: flagelles)
cryodécapage : lyophilisation à température voisine de 0 °C
pour visualiser les différentes couches superficielles
12
Plan
• Introduction
• Moyens d’étude des bactéries
• Eléments de structure
• Applications
• Conclusion
13
Anatomie de la bactérie
14
**Éléments constants
La cellule bactérienne
A: Pili*
B: ribosomes**
C: Capsule*
D: Paroi**
E : Flagelle
F : Cytoplasme**
G : Vacuoles
de réserve*
H : Plasmides *
I : chromosome**
*Éléments facultatifs
15
J : mb plasmique**
Anatomie de la bactérie
Eléments obligatoires :
•
•
•
•
•
•
Paroi
Membrane cytoplasmique
Mésosome
Cytoplasme
Ribosomes
Chromosome
Eléments inconstamment
présents :
• Capsule
• Pili (pilus commun et
pilus sexuel)
• Flagelles
• Vacuoles, substances
de réserve
• Plasmides
• Spores
16
1. Paroi bactérienne
• C’est une structure constante des bactéries
qui est mise en évidence par la microscopie
–
Composition chimique et organisation de la paroi
différentes selon le type de coloration au Gram
17
Paroi bactérienne : Gram- vs Gram+
Gram négatif
Gram positif
18
Schéma des enveloppes bactériennes
19
Paroi des bactéries
• Gram positif
–
Structure homogène
(sauf mycobactéries)
o
Peptidoglycane 20-80 nm
o
Acide teichoïques
o
Acide lipotéchoïque
• Gram négatif
–
Structure complexe
o
Peptidoglycane 3 nm
o
Membrane externe
 Lipopolysaccharide
(LPS)
 Porines
o
Espace périplasmique
20
Paroi des bactéries à Gram positif
• Peptidoglycane ou Muréine ou mucopeptide,
ou « mur bactérien » “cell wall”
–
–
Constituant particulier des bactéries
Maillage tridimensionnel, rigide, poreux
21
Schéma du peptidoglycane de
Staphylococcus aureus (cocci à Gram +)
• Chaînes polysaccharidiques constituées de N
acétylglucosamine(NAG) et acide N-acétylmuramique (NAM)
• Chaînes latérales peptidiques
• Ponts interpeptidiques
22
Peptidoglycane
• Propriétés biologiques d’intérêt médical
–
Sensible au lysozyme : moyen de défense non
spécifique
–
Activation du complément : rôle dans l’immunité
non spécifique
–
Antigénique => synthèse d’anticorps
–
Destruction par les enzymes des bactériophages
23
Peptidoglycane
• Propriétés biologiques d’intérêt médical
–
Site d’action de désinfectants : phénol
–
Site d’action d’antibiotiques interférant avec
diverses étapes de la synthèse de la paroi
24
Rôle de la paroi des Gram positif
• Les acides teichoïques et lipoteichoïques ne
sont retrouves que chez les Gram (+)
–
Rôle dans le maintien et régulation des cations
près de la paroi
–
Rôle dans l’adhésion
25
Rôles de la paroi
• Peptidoglycane est responsable de l’intégrité
de la cellule bactérienne
–
Maintien de la forme de la bactérie, lui confère sa
rigidité
–
Résistance de la bactérie à la lyse osmotique
Bactéries sans paroi = protoplastes (Gr+), sphéroplastes (Gr-)
Exception : Mollicutes (Mycoplasma)sont des bactéries sans paroi
–
Perméabilité sélective aux molécules
–
Intervient dans la coloration de Gram
26
Paroi des bactéries à Gram négatif
• Gram négatif
–
Structure complexe avec
•
Peptidoglycane fin 3 nm
•
Membrane externe
•

Lipopolysaccharide LPS

Porines
Espace périplasmique
27
Paroi des Gram négatif
Membrane externe des Gr-: les protéines
Protéines majeures (porines = 70% pour la diffusion des petites
molécules hydrophiles) et protéines mineures (transport spécifiques
des molécules trop volumineuses pour passer à travers les pores)28
Paroi des Gram négatif
Membrane externe des Gr-: le LPS
•
•
Lipopolysaccharide LPS = endotoxine + AgO
Composé de 3 parties :
–
Lipide A
–
Polysaccharide central ou core
–
Chaîne O
29
Paroi des Gram négatif
Rôle de la membrane externe
• LPS
–
–
Activité biologique du lipide A
o
Bénéfique à faible dose
o
Délétère à forte dose : choc endotoxinique
Chaîne O
o
Antigénique
30
Paroi des Gram négatif
Membrane externe
rôle dans la physiologie bactérienne
•
•
Permet la diffusion des nutriments
Empêche la pénétration de certaines grosses molécules
(enzymes, antibiotiques) : barrière de perméabilité
•
•
Empêche la sortie d’enzymes périplasmiques
Résistance aux facteurs de défense de l’organisme
–
•
Lysozyme et protéines leucocytaires toxiques
Protège les entérobactéries du tube digestif contre les
sels biliaires et les enzymes digestives
31
Paroi des Gram négatif
Rôle de la membrane externe
• Sensibilité
–
aux antiseptiques (par sa nature essentiellement
lipidique)
–
aux antibiotiques polypeptidiques (action sur la
partie phospholipidique)
• Site d’action de certains bactériophages
• Activation du complément : rôle dans
l’immunité non spécifique
32
Paroi des Gram negatif
Espace périplasmique
• Chez les Gram (-)
Périplasme interne = 4 nm (espace entre la mb
cytoplasmique et le PG)
– Périplasme externe = 1,5 nm (espace entre le PG
et la mb externe)
–
• Composition
–
Contient le PG, polysaccharides, protéines de
transport, nombreuses enzymes
33
Paroi bactérienne : coloration de
Gram, morphologie
•
•
Coloration de Gram inventée en 1884 Christian GRAM
Donne une information rapide et médicalement
importante
–
1 - Cristal violet + lugol
–
2 - Décoloration par l’alcool
o
o
–
la paroi des Gram + n’est pas traversée : reste violet
la paroi des Gram – est traversée, l’alcool dissout le colorant,
la bactérie est décolorée
3 - Fuschine : contre coloration en rose des bactéries
précédemment décolorées
34
Coloration de Gram : Principe
35
2. Membrane cytoplasmique
• Caractérisée par sa fluidité
– Double couche phospholipidique + protéines et
glycoprotéines
• Lipides membranaires (30-40%)
–
–
Phospholipides
Glycolipides
• Protéines (60-70%)
–
–
Insérées dans les lipides = protéines intrinsèques
Fixées en surfaces = protéines extrinsèques
• Sucres (2-15%)
36
Schéma membrane cytoplasmique et
phospholipides
37
Fonctions Membrane cytoplasmique
• Barrière
perméabilité sélective et transport de
substances solubles (échanges entre la bactérie
et le milieu extérieur = barrière osmotique)
• Fonctions respiratoires
–
Enzymes de la chaîne respiratoire et de la
phosphorylation oxydative (NAD, flavoprotéines,
quinones, cytochromes)
38
Fonctions Membrane cytoplasmique
• Rôle métabolique majeur (même rôle que la
mitochondrie dans la cellule eucaryote)
– Enzymes de la réplication de l’ADN…
–
Perméases, ATPases, phosphotransférases,
enzymes impliquées dans la synthèse de la paroi
et des pili
• Exportation des protéines
–
Indispensable à la bactérie
–
Moyen d’obtenir les nutriments indispensables
39
Mésosomes
•
Structures membranaires intracytoplasmiques (invaginations
multidigitées de la membrane cytoplasmique)
–
porte un site d’attachement du chromosome
–
Intervient dans la régulation de la division bactérienne par
scissiparité
–
(ADN → 2 chromosomes puis septum de division)
40
3. Appareil nucléaire
•
•
•
•
Pas de membrane nucléaire
Chromosome unique, circulaire
Double hélice ADN
Support de l’information génétique
41
Appareil nucléaire
• Chromosome bactérien
–
Filament unique d’ADN
–
Bicaténaire, circulaire, surenroulé
–
1000 fois plus long que la bactérie (masse ~ 20003000 MDa)
42
Appareil nucléaire
• Chromosome bactérien
–
ADN (80%), ARN (10%), protéines (10%)
–
10% de protéines sont des enzymes
–
o
ADN et ARN polymérases
o
Topoisomérases
GC% dans ADN = critère taxonomique
43
Appareil nucléaire : intérêt médical
• Diagnostic
–
Identification des bactéries par mise en évidence des
gènes par les techniques de biologie moléculaire
–
o
Amplification génique de l’ADN ou PCR
o
Révélation par hybridation avec sondes
o
Séquençage nucléotidique
Épidémiologie : comparaison des génomes
44
4. Cytoplasme, ribosomes
• Cytoplasme bactérien
–
Protéines
–
Sels minéraux
–
Ribosomes => synthèse des protéines
–
Inclusions de réserve
45
Ribosomes
• Nombreux : ~ 18 000 / bactérie
• Sont des complexes ribonucléoprotéiques
–
–
constitués d'ARN ribosomiques qui portent
l'activité catalytique (ARN 23S et ARN 16S) et de
protéines ribosomiques
Organisées en 2 sous-unités
o
o
Petite sous-unité (30S) qui « lit » l'ARN messager
Grosse sous-unité (50S) qui se charge de la synthèse de
la protéine correspondante
46
Ribosomes
• Fonction : synthèse protéique en décodant
l'information contenue dans l'ARN messager
–
Se fait au niveau 2 sites essentiels
o
o
Site aminoacyl : accueille l’acyl-tARN
Site peptidyl : accueille la chaîne d’aminoacides en
cours de constitution
47
Anatomie de la bactérie
Eléments obligatoires :
•
•
•
•
•
•
Paroi
Membrane cytoplasmique
Mésosome
Cytoplasme
Ribosomes
Chromosome
Eléments inconstamment
présents :
• Capsule
• Pili (pilus commun et
pilus sexuel)
• Flagelles
• Vacuoles, substances
de réserve
• Plasmides
• Spores
48
5. Les flagelles
• Sont responsable de la mobilité
• Douées de propriété antigénique (AgH)
• Morphologie
–
Longs et fins (20 nm x 6-15 nm)
–
Invisible en microscope optique (sauf colorations
particulières)
–
Nombre et position variables selon les bactéries
49
Les flagelles
•
Position des flagelles et type de mobilité
–
A : un seul flagelle polaire = ciliature
monotriche (déplacement fléchant;
P. aeruginosa)
–
B : plusieurs flagelles polaires = ciliature
lophotriche (déplacement fléchant + oscillant;
certains spirochètes)
–
C : un seul flagelle à chaque pôle = ciliature
amphitriche (déplacement oscillant; certains
spirochètes)
–
D : des cils/flagelles entourant la cellule =
ciliature péritriche (déplacement fléchant
hélicoïdal; Proteus spp)
50
Les flagelles
• Propriétés antigéniques
–
Représentent l’antigène H
o
Sérotypage = détection de l’AgH
o
Diagnostic sérologique = détection d’Ac
–
Facilitent la colonisation bactérienne
–
Induisent production cytokines pro-inflammatoires
51
6. Les pili ou fimbriae
•
Appendices périphériques courts et fins (3-10 nm x 1-
2 µm), surtout chez les Gram-
•
Implantés dans la membrane externe, voire membrane
cytoplasmique
•
Constitués d’1 protéine = piline ou adhésine,
arrangée de façon hélicoïdale
•
Droits, ne tournent pas, pas de corps basal
52
Pili ou fimbriae
•
Pili communs = fimbriae
–
Colonisation = attachement aux cellules de l’hôte
et autres surfaces ++++
•
–
favorise la colonisation des muqueuses (E. coli et
muqueuse vésicale, gonocoque et urètre)
–
protection contre la phagocytose (gonocoque)
Sites de fixation pour bactériophages ou de
l’ADN
 Rôle dans la transduction, transformation
53
Pili sexuels
•
•
•
•
Peu nombreux (1 à 4)
Longs - creux - extrémité distale renflée
Codés par des gènes plasmidiques (facteur F)
Rôle dans la conjugaison bactérienne
–
permettent le rapprochement des 2 bactéries et un
contact cellulaire étroit
–
transfert de matériel génétique (plasmide)
54
Pili sexuels
55
7. Capsule et Slime
•
•
De nature polysaccharidique
–
Capsule
–
–
–
•
Épaisse, compacte
Solidement attachée à la paroi
Non colorée par le Gram, visible à l’encre de Chine +
microscopie électronique
Slime ou Glycocalix
–
•
Colonies lisses +/- muqueuses
–
Couche plus diffuse
Facilement détachable
Synthèse
–
–
intracellulaire puis exportation ou synthèse
extracellulaire
Fonction du milieu extérieur
56
Capsule
57
Capsule
• Implications médicales :
–
Pouvoir pathogène => la résistance à la
phagocytose (pneumocoque)
–
Diagnostic : antigènes solubles dans les liquides
de l’organisme
–
Épidémiologie : typage sérologique
(pneumocoque, Haemophilus)
–
Vaccins : à base de polymères capsulaires
purifiés (pneumocoque, Haemophilus influenzae)
58
Slime ou couche glycocalix
•
Arrangement géométrique de sous-unités
protéiques, situé sur la face externe de la paroi
•
•
Gram + et Gram –
Visible en microscopie électronique seulement
59
Slime ou Glycocalyx
•
•
Rôle protecteur vis-à-vis de bactériophages, de la
phagocytose, fixation du complément
Facteur d’adhésion (biofilm), responsable de
l’attachement :
–
des bactéries entre elles
–
entre bactéries et surfaces solides (biomatériaux, cathéters,
prothèses)
–
entre bactéries et surfaces cellulaires (buccales,
respiratoires) : facteur de colonisation
–
entre bactéries et supports inertes (ex : plaque dentaire)
60
Slime ou Glycocalyx
Formation d’un biofilm
- protège les bactéries de la dessiccation,
- concentre ou modifie les nutriments exogènes,
- protège contre les antiseptiques, désinfectants,
antibiotiques
61
9- La spore
Terminale
déformante
Sub-terminale
Centrale
62
Propriétés des spores
Forme de résistance caractérisée par :
•
•
Thermorésistance varie d’une espèce à l’autre
–
En général survie après 10 mn à 70-80°C
–
Plectridium caloritolerans : 8h à 100° et 5 mn à 120°C
Résistance aux agents physiques
–
•
UV, rayons X, ultra-pressions
Résistance aux agents chimiques
–
Spores beaucoup moins sensibles aux antiseptiques,
désinfectants et antibiotiques que les cellules végétatives
–
Antibiotiques = sporostatiques
63
Propriétés des spores
•
•
FORME DE RESISTANCE de certaines espèces
quand les conditions deviennent défavorables
La spore peut persister très longtemps dans
l’environnement
–
paroi très épaisse
–
résiste au froid
–
à la chaleur
–
à la dessication
–
aux antibiotiques
–
à certains antiseptiques
64
Propriétés des spores
• Conservation de toutes les aptitudes
génétiquement déterminées
–
peuvent redonner des formes végétatives quand
les conditions redeviennent favorables
• Exemples de bactéries sporulées :
–
Aérobies : Bacillus anthracis, Bacillus subtilis
–
Anaérobies : Clostridium perfringens, Clostridium
botulinum, Clostridium tetani, Clostridium difficile
65
10- Eléments génétiques mobiles
• Plasmides
• Transposons
• Intégrons
66
Plasmides
• ADN extra chromosomique
–
présence d’un ou de plusieurs plasmides
chez certaines bactéries,
–
ADN double brin, surenroulé
–
réplication autonome
–
1-1000 kb (en moyenne 0,5-5% de la taille du
chromosome)
67
Plasmides
• Information génétique pour
–
Sa propre réplication
–
Synthèse de pili sexuels
–
Genès de résistance aux antibiotiques
o
–
multirésistance possible
Gènes intervenant dans le pouvoir pathogène
(facteurs de colonisation, toxines)
68
Transposons
• Définition
–
–
–
Un élément transposable est une séquence d'ADN
capable de se déplacer et de se multiplier de
manière autonome dans un génome, par un
mécanisme appelé transposition.
Présents chez tous les organismes vivants, y
compris les eucaryotes
Transposition ou recombinaison nécessite des
enzymes spécialisées:
o Transposase
o Intégrase
69
Transposons
•
Séquence encadrée par deux
IS (séquence d’insertion) qui
déplaceront la séquence
qu'elles encadrent
–
la transposase excise une
séquence de l'ADN
–
Transposition simple ou
transposition par « coupercoller » avec ligation du
transposon dans le site cible
70
Intégrons
•
Les intégrons sont des éléments génétiques
retrouvés exclusivement chez les bactéries et
principalement les Gram négatives; association de :
–
–
–
•
Gène intl codant une intégrase
Site attl, adjacent du gène intl
Promoteur Pc, orienté dans le sens inverse du gène intl
Ils sont notamment impliqués dans la multi-
résistance des bactéries aux antibiotiques
71
Plan
• Introduction
• Moyens d’étude des bactéries
• Eléments de structure
• Applications
• Conclusion
72
Applications
• Diagnostic des maladies infectieuses
• Travaux pratiques
• Epidémiologique : typage des souches
• Vaccinologie : Ag spécifiques purifés
• Utilisation des spores dans le bioterrorisme
73
Plan
• Introduction
• Moyens d’étude des bactéries
• Eléments de structure
• Applications
• Conclusion
74
Conclusion
• Etude de structure et anatomie fonctionnelle
–
meilleure connaissance des bactéries
–
rapport entre différents organes
–
rôle des différents organes
=> synthèse de molécules antibiotiques
75
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